Graulhet : Rétro Mai 2017 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
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Graulhet : Rétro Mai 2017 -2-
Publié le 16/05/2017 à 08:12 | La Dépêche du Midi |
Samedi, c'est le retour de Naturabeillou
Une occasion pour s'initier au tir à l'arc. / Photo DDM, J-C C
Ce samedi aura lieu la septième édition de Naturabeillou. La manifestation, gratuite et ouverte à tous, permet chaque printemps de découvrir le site et de la ferme de Nabeillou et les activités de plein air qui s'y déroulent sous l'égide d'un tissu associatif dense et partenaire de l'événement.
Au fil des ans, le succès de Naturabeillou ne se dément pas. Il constitue une occasion unique de s'essayer à l'escalade, au beach soccer, au VTT ou au canoë ainsi qu'au beach-volley au tir à l'arc, mais aussi à la pêche, aux caisses à savon ou encore a slackline (marche sur sangle)… A tel point qu'un après-midi passé sur le site semble bien court au visiteur.
Les associations qui réalisent leurs activités sur le site seront au rendez-vous cette année encore pour faire découvrir leur art avec des bénévoles passionnés qui pourront répondre aux questions des néophytes sur leurs activités préférées. En plus, des animations réalisées par les associations graulhétoises, il sera aussi possible durant cet après-midi de se défouler sur un trampoline, laissez vos enfants profiter des châteaux gonflables ou des balades à poneys, découvrir le waterballs (marche sur l'eau dans un ballon ou encore de se lancer dans la course d'orientation dans ce cadre enchanteur).
Des stands et ateliers compléteront ce panel d'activités sportives et de loisirs en pleine nature : sensibilisation à l'environnement (animation tri, compostage, prévention des déchets), atelier de fabrication de cerfs-volants tempête, espace culturel et créatif. Comme toujours un goûter et un gobelet seront offerts aux enfants participant aux activités et tout au long de la journée, les convives de cet après-midi loisirs et sport en plein air pourront se délecter au point restauration avec des crêpes et des boissons. Naturabeillou ce sera bien entendu tout un éventail de sports natures de 14 heures à 18 h 30, mais aussi une séquence culturelle en fin de journée avec un merveilleux spectacle de cirque.
Publié le 17/05/2017 à 08:05 | La Dépêche du Midi | G.D.
Jean-Pierre fixe l'histoire locale sur Facebook
Jean- Pierre Salvignol transcrit la petite et la grande histoire des pages de ses livres sur son ordinateur. / Photo DDM, G.D.
Il y a un an, Jean-Pierre Salvignol, retraité de l'imprimerie, a envisagé de créer un blog sur le thème du sport local, avant de se raviser pour créer un groupe Facebook consacré plus globalement au passé graulhétois, son industrie, son patrimoine, sa culture. Il a mis en ligne un article illustré sur les inondations de mars 1930. Et le succès est venu rapidement au point que douze mois plus tard, ce sont 1167 membres qui se sont déjà inscrits pour visionner les centaines de pages. «C'est pratiquement tous les jours que je mets en ligne une nouvelle photo, un nouveau texte ou les deux», assure ce Réalmontais d'origine installé à Graulhet depuis 1970 et qui vient de trouver en Anne-Marie Batigne une précieuse assistante.
«Je ne veux parler du passé que pour le faire revivre, susciter la réaction, appeler les souvenirs et rappeler un temps révolu. Pour alimenter les pages, je peux m'appuyer sur les diverses portions consacrées à la ville. La médiathèque dispose de 65 livres sur le thème local. La revue Arc-en-Ciel m'est aussi bien utile. Et enfin, je dispose de 76 GO de cartes postales anciennes et de clichés d'époque dans mon ordinateur, dont une bonne partie sur le Sporting et le rugby». Régulièrement, il propose aux lecteurs un quizz pour lequel il faut deviner l'emplacement de tel bâtiment, de telle décoration, de tel site pris en photo.
Vu le succès grandissant de ses parutions, Jean-Pierre Salvignol envisage cette fois de créer un site avec son ami Jérôme Viguier, qui sera entièrement consacré au patrimoine local. Les deux compères ont ainsi demandé de multiples autorisations pour visiter et prendre en photos des lieux habituellement fermés à la visite, publics ou privés, industriels, culturels ou historiques, afin de montrer aux Graulhétois le vrai trésor patrimonial qu'ils ont tout proche sans le savoir.
Publié le 17/05/2017 à 08:13 | La Dépêche du Midi |
Jardins du cœur : appel aux bénévoles
Les Restos du cœur gèrent des jardins du cœur à Graulhet et Mazamet / Photo DDM
Deux Jardins du cœur sont implantés à Graulhet et Mazamet. Dans chacun d'eux, 8 à 10 salariés en insertion sont pris en charge par un encadrant technique qui les initie et les implique dans les activités de maraîchage. Ainsi, bon an mal an, sont produites une quarantaine de tonnes de légumes qui sont redistribuées aux quinze centres du Tarn dédiés à l'aide alimentaire.
Dans chaque centre, une encadrante socioprofessionnelle est chargée de les accompagner dans leur réinsertion en vue d'un retour vers l'emploi.
Les règles et contraintes administratives se font de plus en plus lourdes et complexes.
Les Restos du cœur recherchent donc des bénévoles qui, à raison d'environ deux demi-journées par semaine, seraient disposés à mettre à disposition leur expérience (ou leurs aptitudes) dans le domaine de l'encadrement, mais aussi et surtout dans des domaines plus administratifs (montage et suivi de dossiers, recherche de stage, éventuellement recherche de partenariats et de mécénats).
Publié le 18/05/2017 à 07:56 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
La gare routière sera en service en juillet
Les gros travaux de la gare routière sont terminés. / Photo DDM, J-C C.
Les travaux de la gare routière sont aujourd'hui quasiment achevés. Ce projet respecte les modifications demandées par le voisinage en cours d'étude. Ainsi, la sortie sur le boulevard de l'amiral Jaurès a été déplacée vers la rue Pierre Boulade, contrairement à ce qui avait été prévu initialement.
Si une partie des travaux ont été réalisés par des entreprises, une autre partie a été effectuée par les régies (enlèvement des grilles, réfection du local toilette, etc.). Les abris bus et les «sucettes» publicitaires ont été posés, bancs, poubelles et mobilier urbains sont en place. Aujourd'hui le chantier en est au stade des dernières finitions (résines, panneaux, etc…). D'autres aménagement sont aussi à venir sur le site comme des pare-ballons qui seront également posés au pourtour du terrain de basket.
La création de cette gare routière, en lieu et place de l'ancienne gare ferroviaire, s'inscrit dans le cadre du GPCAT (grands projets pour la croissance et l'attractivité des territoires) a pour but de faciliter le désenclavement du bassin graulhétois en reliant la ville à la gare SNCF de Gaillac et en développant les déplacements multi-modaux à pied, à vélo, en voiture et en bus.
Une mise en service en juillet
Outre la création de cette gare routière, le projet comprend la consolidation du réseau de cheminements doux en intégrant une piste cyclable avenue de l'Europe,et un espace partagé rue Saint-Jean. La réception des travaux de la gare routière interviendra fin mai. L'ouverture au public devrait avoir lieu en juin.
Cette date reste à «caler» de façon définitive avec les entreprises en raison des dernières finitions. La gare sera quant à elle opérationnelle et recevra ses premiers bus dans le courant de la deuxième semaine de juillet. Ils quitteront donc la place du Jourdain qui reste à repenser mais avec une contrainte de moins, celle d'accueillir en plus marché et du stationnement des bus. Il sera désormais possible de les attendre en toute sécurité avec des abris et dans un cadre bucolique, relié au reste de la ville par une liaison douce.
Publié le 19/05/2017 à 08:37 | La Dépêche du Midi |
Créer du lien et vaincre la solitude
Les bénévoles préparant la dernière journée des aidants / Photo DDM, arch .
Tous les jeudis, les Petites Frères des Pauvres assurent une permanence de 10 heures à 12 h 30 au local 32, avenue Victor-Hugo. Cela fait quatre ans qu'une équipe de bénévoles au grand cœur s'est fixé pour mission d'accompagner sur les territoires de Graulhet, Gaillac et Lavaur des personnes de plus de 50 ans souffrant de solitude, de pauvreté, d'exclusion, de maladies graves, en créant une relation durable de confiance.
«Il y a deux ans, suite au décès de mon mari, après cinquante ans de mariage, j'ai appelé l'association à l'aide. Elle m'a entendue – tendu la main – et je l'ai saisie. Aujourd'hui je ne suis plus isolée : les bénévoles sont là, formidables, et les ateliers, les maisons de vacances : maisons du bonheur… Pour cette fraternité, merci», témoigne Marie-Hélène.
L'accompagnement dans l'association peut prendre différentes formes, en fonction des besoins, du temps et des disponibilités de chacun : visites régulières à domicile, en maisons de retraite ou à l'hôpital, au cours desquels le lien se crée très vite ; l'organisation et l'animation d'activités collectives, des séjours vacances, l'accueil téléphonique et physique dans notre local de Graulhet, des événements ponctuels à Noël, aux anniversaires…
Un véritable échange
Chaque bénévole s'implique à sa façon avec la certitude de vivre une expérience enrichissante. Comme le raconte Jean-Marie, bénévole depuis 2011 : «J'ai trouvé chez les Petits Frères des Pauvres, au-delà de l'accompagnement des personnes âgées, une ambiance fraternelle entre les bénévoles. Je fais des visites à domicile et participe parfois aux sorties proposées par l'association. Je participe aussi aux rencontres entre bénévoles et aux forums associatifs. Mon bénévolat c'est un échange : je donne mais je reçois aussi».
L'association est aujourd'hui à la recherche de nouveaux bénévoles sur le secteur de Graulhet.
Publié le 21/05/2017 à 03:53 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par G.D.
«La Ruche qui dit Oui», deux mois après
Marie-Hélène Réchou et les producteurs à la distribution jeudi soir. / Photo DDM G.D.
Quelles impressions après 2 mois ?
«Assez positives. Depuis l'ouverture de la ruche le 16 mars nous avons eu coup sur coup une période de vacances, de ponts et d'élections. Les prochaines semaines devraient voir une évolution plus graduelle. L'offre proposée est assez complète mais nous sommes à l'écoute de toute nouvelle demande et à la recherche de producteurs de fruits et légumes, l'ambiance est conviviale, et les producteurs font preuve d'une belle entente et d'une belle entraide.
Les remontées clients sont bonnes et nous avons d'ailleurs un bon nombre qui sont fidèles au rendez-vous chaque semaine. Il y a encore quelques petits réglages à faire mais cela s'améliore de distribution en distribution, il ne faut pas oublier que nos producteurs sont des producteurs à taille humaine, qu'ils dépendent de beaucoup de paramètres extérieurs : la météo, ou attaque de renard ce qui fait que nous manquions d'œufs...»
L'offre de la Ruche doit-elle être complétée ?
«L'offre en viande ( veau, bœuf, volaille, porc et agneau) et fromage est complète (chèvre, vache , brebis) , l'offre légumes peut être étoffée notamment en bio , truite, traiteur pain bio, huile et céréales. Notre pâtissière à fait une pause pour des raisons familiales mais nous avons en attente des savons, des chocolats. Chaque producteur à son rythme de présence, semaine, quinzaine , ou mensuelle. J'étudie toute demande».
Vous envisagez de changer (modifier) le site de distribution ?
«Pas pour le moment et si le cas se présente nous resterons dans le même périmètre».
Publié le 23/05/2017 à 07:41 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Des «bijoux de peaux» au cinéma Vertigo
Les œuvres sont jusqu'au 31 août dans le hall du cinéma Vertigo. / Photo DDM, J-C C .
Jusqu'au 31 août le cinéma Vertigo accueille en ses murs l'exposition «Bijou(x) de peau(x)». Elle est le fruit d'une collaboration originale entre le lycée Clément de Pémille de Graulhet et celui des Arènes à Toulouse.
Quatre classes ont été réunies pour arriver à cette exposition unique : la terminale STD2A des Arènes, la première année du DMA des arts du bijou et du joyau de Graulhet pour la réalisation, le bac pro de photographie de Graulhet pour les prises de vues et le BTS design graphique de Toulouse pour la conception du catalogue.
Après de nombreuses expérimentations sur la matière pour réaliser des bijoux, chaque groupe a mené une exploration autour de la signification et l'expression des parures. Aussi l'exposition présente-t-elle onze projets, onze démarches de productions, réalisées par onze groupes composés de quatre étudiants. Pour travailler de concert malgré la distance, ils ont pu utiliser internet et toutes les solutions offertes, solutions qu'ils auront à utiliser plus tard dans leur vie professionnelle. Bien entendu il y a eu aussi de véritables échanges. Après une visite des plus enrichissantes de la maroquinerie Serre, les étudiants toulousains attendent avec impatience la visite de l'imprimerie Escourbiac, une des meilleures de France quant à la qualité de ses réalisations.
Des expressions comme source d'inspiration
Les classes participantes ont pu saisir la richesse du patrimoine industriel et immatériel du Graulhétois mais aussi expérimenter une situation professionnelle de coopération prouvant la réelle complémentarité de leurs compétences. Quant aux parures offertes aux regards des visiteurs, elles sont à la fois le fruit d'une grande créativité et d'une exécution des plus minutieuses.
Tous les projets partent d'une expression de la langue française sur la peau. Pour savoir comment «A fleur de peau», «Se mettre dans la peau de…», «Faire peau neuve» ou «Peau de chagrin» ont inspiré les étudiants, il suffit de se rendre au ciné Vertigo tous les jours de 14 h 30 à 21 heures.
Publié le 24/05/2017 à 08:16 | La Dépêche du Midi | G.D.
Acte anti-corrida ou vandalisme chez le brocanteur
Marie-Laure Aubry et l'artiste José Vaz, auteur de la sculpture. / Photo DDM
Graulhet n'est pourtant pas de tradition taurine, même si les aficionados y sont nombreux.
Pourtant, le débat parfois houleux entre pro et anti-corridas s'est peut-être invité en plein Tarn le week-end dernier avant le début des grands festivals. «En arrivant pour ouvrir ma brocante ce lundi à 14h j'ai découvert notre taureau «Jammalet» -nom donné par l'artiste José Vaz qui a créé cette sculpture d'acier- couvert de sang ou plutôt de peinture rouge vif au garrot comme piqué par un picador !», explique Marie-Laure Aubry qui a ouvert en début d'année la brocante route de Lavaur avec son compagnon Jean-Rémi Blanc.
L'œuvre, grandeur nature, qui marque l'entrée du dépôt, visible du carrefour, est l'emblème de l'enseigne.
«Cela a dû se passer dans la nuit de dimanche à lundi car la peinture n'était pas encore sèche. L'acte a été prémédité et ciblé, rien d'autre n'a été dégradé, cela a été fait assez proprement… Plutôt qu'un acte de vandalisme nous préférons y voir le piratage, le détournement de l'œuvre par un autre «artiste», une évolution de l'œuvre. C‘est d'ailleurs pour cette raison que nous le laisserons en l'état mais nous allons quand même déposer plainte contre X car notre taureau a été blessé !», ajoute l'ancienne pharmacienne toulousaine. «Par contre, s'il s'agit d'un acte militant je tiens à préciser que le taureau est là en tant que représentation de l'animal et non pour véhiculer un quelconque message pro ou anti-corrida ! Notre ami peintre et sculpteur José Vaz, qui a réalisé cette pièce unique en assemblant des matrices de fer, le précise lui-même : «Je ne peins pas sur la corrida, je peins sur le taureau», d'ailleurs au Portugal, terre natale de l'artiste, le taureau n'est pas mis à mort dans les corridas».
Curieusement, l'artiste était à l'honneur dans le journal pour un vernissage d'une de ses œuvres à Soual dans l'édition de lundi. «Nous ne savons pas si cela a un lien avec cet article mais c'est une étrange coïncidence…».
Publié le 24/05/2017 à 08:52 | La Dépêche du Midi |
Les Belascains battus sur le fil
Les jeunes Graulhétois pris dans le piège catalan / DDM.K.B.
Belascains : A Espéraza, au grand complet, ils affrontaient Céret en 8e de finale du championnat. Un match et une équipe catalane à la portée des Graulhétois qui ont mené jusqu'à la 79e minute. «Une grosse première mi-temps, au terme de laquelle nous menions 12 à 3, puis un essai de Serres et nous étions devant de 14 points. Un essai casquette relance Céret qui a bien tenu le ballon. Et ce jusqu'à la dernière minute où les Catalans marquent sur pénal touche et transforment l'essai de la gagne», regrette le co-entraineur Olivier Planès, qui garde un souvenir mitigé mais positif de cette fin de saison, qu'il entendait bien, comme son groupe, prolonger un dimanche supplémentaire. «La chance ne nous a pas souri. L'équipe a fait un bon match et nous n'avons pas été récompensés de l'investissement de tous. Les gars ont réalisé un bon parcours face à des équipes aguerries dans un championnat difficile». Les Belascains vont basculer vers le championnat des Pyrénées.
Publié le 25/05/2017 à 11:02 | La Dépêche du Midi |
Réception des élèves allemands
Les élèves devant l'hôtel de ville./ Photo DDM
C'est lundi dernier dans la salle de la République de l'hôtel de ville que s'est déroulée la traditionnelle «réception des élèves allemands». Elle a lieu chaque année dans le cadre des échanges entre les élèves du collège Louis-Pasteur et le collège de Prien am Chiemsee, ville à laquelle Graulhet est jumelée. Stephane Raymond, professeur d'allemand au collège, fait toujours preuve d'enthousiasme et de dynamisme. Valerie Charpin, principale du collège et son adjoint Christophe Caville étaient présents ainsi que Claude Albouy, adjointe à la mairie en charge de la culture qui représentait le maire de Graulhet.
Publié le 26/05/2017 à 08:05 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Coiffure : les Graulhétois ont l'embarras du choix
Un nouveau salon vient d'ouvrir. / Photo DDM, J-C C.
On compte en moyenne en France 11,03 entreprises de coiffure pour 10 000 habitants*. Avec une vingt-sixième entreprise qui vient de se créer dans ce secteur, la ville de Graulhet est largement au-delà de la moyenne nationale, et même de celle de la région PACA qui détient le record de la France métropolitaine avec «seulement» 13,61 entreprises de coiffure pour 10 000 habitants.
C'est au carrefour du Saint-Projet, en bas de l'avenue de la Résistance, dans une ancienne boutique de fleurs, que vient de s'ouvrir la dernière entreprise du secteur à Graulhet. La marque Bruno Flaujac compte plus d'une cinquantaine de franchisés dans le Grand Sud-Ouest, des Pyrénées-Orientales au Gard en passant par la Dordogne. Sonia Ouadad a travaillé dans un salon toulousain de la marque avant d'ouvrir, après huit ans, sa propre franchise à Graulhet. «C'est un tout petit salon, et Graulhet est une ville qui bouge pas mal», explique-t-elle, soulignant : «On est seul en ville dans notre catégorie en proposant ce genre de coupes et de techniques très tendance».
De l'élégance graulhétoise
En centre-ville, en galerie marchande, en salon ou à domicile, les Graulhétois et les Graulhétoises ont l'embarras du choix pour ce qui est des soins capillaires. «Sur l'avenue Victor-Hugo, nous étions quatre coiffeurs, je suis désormais la seule», témoigne Josie, installée à Graulhet depuis 1983. Témoin privilégié de l'évolution de ce secteur, elle n'a pourtant pas d'explication quant à la densité hors norme des capilliculteurs en ville. La réponse à cette question vient peut-être des clientes elles-mêmes. «Il faut croire que le Graulhétois aime être élégant», souligne l'une d'entre elles avec humour. Si les habitudes changent, évoluent, le plaisir d'être bien coiffé demeure, notamment dans la cité du cuir.
* Rapport de branche « Métiers de la coiffure » publié en avril 2013 par Infraforces pour le Conseil national des entreprises de coiffure.
Publié le 26/05/2017 à 09:19 | La Dépêche du Midi | J.-C.C.
Les «10 sipés» au bout de leur odyssée
Les «10 sipés» en bord de mer, au bout de leur périple / Photo DDM.
Travailler en équipe, découvrir les étapes de la production, s'essayer à la vente et aux formalités administratives… Les objectifs pédagogiques de la junior-association des «10 sipés» sont nombreux.
En cette fin d'année, après la confection et la vente de confitures et de crêpes au sein du collège et sur le marché ou en collectant des fonds sur internet, ils ont pu, grâce au millier d'euros récoltés, financer leur voyage scolaire. Celui-ci n'a pas été de tout repos. Avec «Vélodyssée» ils ont dû pédaler d'Arcachon à Mimizan mais aussi organiser la vie en commun, de l'achat des courses au nettoyage du mobil-home loué en passant par la vaisselle à faire… En ajoutant averses et crevaisons, on a une idée du tableau, mais l'enthousiasme était là.
Grimper sur la dune du Pilat ou se baigner dans l'océan valait cependant tous les efforts consentis durant l'année scolaire. Ce voyage, rendu possible grâce à de nombreux acteurs que les «10 sipés» et les enseignant tiennent à remercier : le lycée pour la location d'un minibus, la MJC pour la mise à disposition d'un autre et l'établissement scolaire pour son soutien financier, sans compter tous les acheteurs. Cette expérience a aussi permis à certains de voir plus clair quant à leur avenir : «Sur le marché, j'ai appris que je ne voulais pas faire de la vente plus tard», explique un des élèves de SEGPA. Ils ont aussi pu, à travers cette expérience, découvrir concrètement tout ce que demandent la gestion d‘une petite entreprise et les formalités qui y sont liées.
Pour l'instant, s'il est sûr que la structure perdurera, il n'est pas sûr qu'une action du même type puisse avoir lieu.
Publié le 27/05/2017 à 03:46 | La Dépêche du Midi |
11e Rallye Val Dadou : Bourrel en récidiviste
L'équipage Bourrel-Lavialle, vainqueur en 2017, comme en 2016. / Photo DDM
La 11e édition du Rallye Val Dadou, organisé par Auto Sport Passion, a été marquée par la participation record de spectateurs. Une grosse affluence estimée entre 7 000 et 8 000 personnes, massées dans les zones sécurisées, qui ont assisté à un superbe spectacle de la part des 94 équipages et leurs véhicules qui ont terminé des six spéciales. Une seule sortie de route, spectaculaire, heureusement sans gravité, a été notée. «Chapeau aux 200 bénévoles sans le soutien de qui je n'aurais pas pu tenir une telle organisation. Le maire, qui a parcouru les spéciales en invité dans la voiture autorité, a pu se rendre compte du travail énorme effectué», assure le président Christian Geromin.
«Avec plus de 100 équipages inscrits, avec de la concurrence dans l'Aude, l'édition a montré que le Val Dadou attirait les bons pilotes de la région. Sachez que 15 jours avant, ils n'étaient que 25 inscrits». Côté course, Bourrel et Laviale, sur leur Mitsubishi Lancer, ont dominé les débats, laissant Salas et Cauvy, sur leur Renault Clio, à plus d'une minute. Le premier équipage graulhétois, Bascugnana et Vigroux, termine à la 47e place.
Publié le 27/05/2017 à 08:13 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les Archers du Dadou parmi les meilleurs Français
Dimitri Duarte, capitaine d'équipe le vendredi et archer le samedi. / Photo DDM
Depuis des années qu'ils en rêvaient, ils sont enfin montés sur la plus haute marche du podium du Critérium de France par équipes de clubs : Régis Gardeur (arc droit), Mathieu Ferrao (arc libre) et Christophe Ballery (arc nu), accompagnés de leur capitaine d'équipe Dimitri Duarte se sont montrés les plus performants des 42 meilleures équipes masculines françaises. «Il est à regretter que les Archers du Dadou ne présentent pas (pas encore ?) d'équipe féminine, mais la jeune génération pourrait peut-être pallier à cela dans quelques années», espère la présidente Aline Vincent.
Ce critérium, compétition préliminaire au championnat individuel de la discipline, avait lieu cette année sur un site de la chaîne de l'Etoile proche de Marseille, avec vue sur la montagne Sainte-Victoire.
Nos archers graulhétois ont réussi à faire avec, témoin ce score de 1 880 points sur 2 205 possibles, assez impressionnant puisque le classement assure les meilleurs résultats de l'année, toutes équipes confondues, et fait apparaître une moyenne supérieure de 2 points seulement sur 21 cibles.
Onze archers graulhétois sélectionnés étaient présents au championnat de France de tir nature le samedi et le dimanche, et les résultats ont été souvent en rapport avec les attentes : deux médailles d'Or, pour Christophe Grivotet (senior tir libre) qui a réalisé le score absolu de 1 770 points (sur 1 770 possibles) et pour Mathieu Ferrao (junior tir libre), deux médailles d'argent pour Régis Gardeur (vétéran arc droit) et son fils Robin (senior arc droit) ; des places de 7e (Laurent Cadamuro en arc nu), 9e (Christophe Ballery qui fait une excellente remontée dans la catégorie), 11es (Dimitri Duarte en tir libre et Vincent Huc en arc nu), 13e (Eric Maury en arc à poulies nu) ; Adrian Gomez (cadet, arc nu) finit 19e, suite à un problème matériel qui lui a fait perdre un certain nombre de points.
« Le onzième archer était une archère, dans la catégorie cadettes tir libre : Kristina Mosieuskaia, qui a débuté le tir à l'arc en septembre, a fait une progression fulgurante, s'est qualifiée et a décidé de participer au championnat, sachant qu'elle ne pourrait prétendre au titre de championne de France, n'étant pas Française». Elle a terminé à la première place, a reçu les félicitations et le souvenir destiné aux archers vainqueurs, même si elle n'a pu avoir la médaille d'or, et les remerciements très émus de la championne de France.
Félicitations aux Archers du Dadou qui ne se sont pas laissés déstabiliser par le vol dont le club a été victime il y a une semaine, et tous nos vœux pour que ce vol ne perturbe pas trop gravement les jeunes débutants, car ce sont eux les premiers pénalisés par la disparition des arcs de progression et des flèches.
Publié le 28/05/2017 à 03:53 | La Dépêche du Midi | G.D.
Rugby : deux baroudeurs pour redresser la barre
Un duo qui se veut complémentaire en recherche d'un groupe performant./ Photo DDM G.D.
Revenu de ses lointaines expéditions, le navire Sporting fait escale d'inter-saison, en scrutant au large de cette Fédérale 1 ou il a tant de mal à fixer et garder les caps depuis sa promotion. Avant de se retrouver à la barre du Sporting, ils s'étaient rencontré au large d'un Mont-De-Marsan contre Beziers du début de millénaire. Julien Pauthe faisait escale landaise dans sa prime carrière, Jean Marc Aué y tirait des bords loin de sa Méditerranée d'adoption.
Membres d'équipages aujourd'hui réunis sans vraiment se connaître, mais déjà s'apprécier. «En fait, être de Carmaux, de Graulhet, de Gaillac, de Castres ou d'Albi, c'est avant tout être tarnais, c'est partager une même identité» essaie de trois-quart-centre international, Jack Sparrow de Solages, qui se rappelle que, dans sa jeunesse, en parlant d'abordages, Graulhet, se posait en drôle de flibustier et avait coulé quelques grosses armadas. «Un club qui a perdu son image de citadelle imprenable, meurtri ces dernières saisons et auquel nous voulons redonner le goût de la victoire». Gueule de corsaire, Julien Pauthe confirme la nature des missions qui leur sont confiées par l'armateur Sporting. «L'objectif principal sera de ne pas perdre à domicile».
Si le premier, en vrai baroudeur, peut s'appuyer sur une solide expérience d'entraîneur, passé par Mazamet, Blagnac, avec les sélections régionales et un Des, diplôme le plus élevé en poche, pour s'imposer comme le Bosco, le second, chef de meute, a l'avantage de connaître par cœur son équipage pour avoir encore ferraillé avec lui la saison dernière. «Pour l'heure, nous nous attachons à fixer un groupe, à en conserver l'ossature, à le renforcer sur le cinq de devant, avec un troisième ligne centre franchisseur et un trois-quart polyvalent» De nombreux contacts ont été pris, des négociations sont en cours. Alors, en retrouvant l'ambition, le gout tellement rare ces dernières saisons des batailles gagnées, et avec un tel ensemble que tout un club espère perfomant,, le Sporting pourra naviguer, sans craindre de casser son étrave.
Publié le 29/05/2017 à 08:57 | La Dépêche du Midi | G.D.
Toilettage canin : de l'or pour Isabelle Lechevalier
Isabelle Lechevalier au centre avec Jazz, sur le podium international. / Photo DDM
Elle cherchait la consécration suprême depuis de nombreuses années.
Installée depuis 16 ans à Graulhet à l'enseigne de Allo les Chiens, Isabelle Lechevalier était toujours rentrée de grands concours internationaux de toilettage canin, avec une médaille d'argent, de bronze, comme récemment de la Grande Motte ou une place de troisième aux championnats de France.
Cette fois, la graulhétoise a décroché la médaille d'or en Open Class, lors du concours international de Calella de Palafrugell en Espagne en étant la seule des 10 française engagées à revenir avec un titre. Elle a même participé au gala «best of the best» qui a rassemblé toutes les médailles d'or toutes catégories confondues. Cette consécration, elle l'a obtenue en présentant Jazz, un cocker anglais –le chien d'une cliente- dans la catégorie des Spaniel au terme des 2h30 imparties. «C'est une épreuve qui demande beaucoup de technique et de concentration et l'utilisation de nombreux accessoires spécifiques.
Mais c'est surtout beaucoup d'heures d'entraînement et une remise en question nécessaire après chaque concours» avoue-t-elle en reconnaissant s'être beaucoup exercée sur des chiens proches de cette race ou déjà sur le joli Jazz. Mais pour la toiletteuse locale, l'heure n'est pas aux repos sur de quelconques lauriers. «Je ne suis pas encore vraiment au bout de ce que je recherche. Le titre en Open Class permet d'accéder à des compétitions de Classe Champion, avec les meilleures toiletteuses mondiales». Un rêve devient réalité, mais Isabelle ne se berce pas d'illusions. «Ces concours me permettent de continuer à évoluer, d'élever le niveau, de voir dans quels secteurs je peux encore m'améliorer». Avant de reconnaître l'utilité de telles consécrations. «Elles me permettent de développer ma clientèle. Au début j'avais des graulhétois, puis des tarnais, maintenant, ce sont des clients de tous les départements limitrophes qui font le déplacement» assure-t-elle tout en brossant un caniche venu d'Ariège pendant que ses maîtres visitent la ville.
Publié le 29/05/2017 à 19:53 | La Dépêche du Midi |
Le retour de Biocybèle, la plus grande fête du "bio" de la région
C'est la plus grande manifestation autour du bio dans la région./ Photo DDM
Dimanche et lundi prochain, aura lieu sur le site de la Bousquétarié la trente-cinquième édition de Biocybèle. L’évènement organisé par Nature & Progrès Tarn est à la fois un lieu d’échange, de rencontre, de conférences et d’ateliers, et un marché « bio » avec près de deux cents producteurs et transformateurs. La question de la possibilité d’utiliser le mot « bio » sera d’ailleurs au cœur des débats. Il n’y aura pas de thème cette année à Biocybèle, mais « une volonté forte de présenter l’actualité du bio, notamment celle entourant l’homologation du mot « biologique ».
Publié le 31/05/2017 à 08:36 | La Dépêche du Midi | G.D.
Apprendre à nager avec le SCG Natation
Un groupe lors d'une précédente action. / Photo DDM
Sous l'impulsion de la Fédération française de natation, le plan ministériel «J'apprends à nager» continue de diversifier l'offre des pratiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre -les enfants doivent savoir nager avant d'entrer en 6e- tout en favorisant la transmission des valeurs citoyennes. Il permet aux enfants de 8 à 11 ans de savoir nager pour leur entrée en 6°», explique Jean Nespoulous, du SCG section natation, qui s‘est inscrit dans cette démarche et reconduit l'opération pour la 4e fois.
Soutenus par la mairie de Graulhet et en partenariat avec le collège, les écoles et les accueils de loisirs, 15 enfants pourront profiter de ce dispositif. Le club a obtenu le label Ecole Natation Française et celui Club formateur. Ce sont les maîtres-nageurs formés du club qui encadrent et sont habilités à faire passer et à attribuer (ou pas) le test Sauv'nage validé par le conseil interfédéral des activités aquatiques. Ce projet est financé par le CNDS et porté par la Ligue Occitanie de natation, Graulhet étant prioritaire car dans une zone carencée.
C'est le 4e stage organisé sur le Tarn Ouest par le SCG. Il a déjà été formé 45 enfants. Il s'étalera du lundi 19 juin au vendredi 23 juin et du lundi 26 juin au vendredi 30 juin, soit 10 séances gratuites mais obligatoires de 18h à 19h à la piscine municipale.
9e meeting régional
En parallèle, les samedis 17 et dimanche 18 juin, le club organise la 9e édition du meeting régional au centre nautique. «La diffusion sur la Région Occitanie et les contacts déjà reçus laissent augurer un accroissement de l'activité, car il est prévu d'accueillir des Clubs de Nouvelle Aquitaine et de la Région Centre. La totalité des clubs du département seront représentés. La nouveauté de cette année sera que le Meeting de Graulhet servira de support aux championnats du Tarn. Nous tablons sur 300 nageurs et plus de 15 Clubs», espère l'ancien président.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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