Graulhet : Rétro Mars 2017 -1-

17/12/2017

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Mars 2017 -1-  


Publié le 01/03/2017 à 07:55  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'ascension fulgurante des drones graulhétois


Une équipe qui peut intervenir sur tous les modules liés à l'utilisation des drones. / Photo DDM.  K.P.

Depuis un an pile que Roland Chialvo, Marc Salvayre et un troisième associé ont installé SR Connect à mi-côte qui monte à l'aérodrome, l'activité de la société a littéralement explosé. Phénomène de mode dopé par l'intérêt porté par de nombreux corps de métiers, les drones sont partout, en toute discrétion. À commencer par les particuliers qui trouvent dans le commerce de quoi «voir sans être vu». «L'utilisateur d'un drone de loisirs doit consulter le site Geoportail avant de voler. Ceci, afin d'être certain de ne survoler que des zones autorisées», prévient Roland Chialvo qui a su s'entourer d'une équipe de techniciens, salariés ou consultants à même de répondre à une demande de plus en plus importante. 

Un protocole est en cours de finalisation avec la direction générale de l'aviation civile pour utiliser une partie du terrain de l'aérodrome. En attendant, SR Connect, qui fabrique et équipe ses drones, utilise le volume et les hauteurs de l'ancien garage de bus pour ses essais et cours de pilotage. «Ce sont des appareils dont les utilisations sont en plein développement mais l'outil n'est pas infaillible, d'où la nécessité de former les télépilotes». Parmi les métiers qui font appel aux services de l'entreprise, ceux du bâtiment qui trouvent dans ces appareils de quoi optimiser la conduite des chantiers. Les pompiers sont aussi intéressés pour la prévention, les départs de feu, voire la localisation et la conduite des équipes sur le terrain des incendies. 

L'agriculture a aussi manifesté son intérêt pour l'analyse des sols, la planification des traitements, la cartographie des zones en culture. Les métiers de la surveillance, de la maintenance des réseaux électriques ou ferroviaires sont aussi sur les rangs. «Nous avons entre-autres formé un pilote qui a appris à se servir d'une caméra thermique pour observer les déperditions de chaleur dans les habitations», donne en exemple Frédéric Leire, chargé de l'instruction théorique des pilotes. De son côté, Patrice Collier assure le volet pratique. «Nous accueillons aussi les particuliers. Et des représentants du secteur sportif qui trouve aussi dans les drones de quoi compléter les données techniques de préparation ou de compétition». 

Une équipe complétée par Kevin Poulot, chargé de la communication et des connexions. «La société assure outre la recherche et le développement, les réglages, les prises de vues, les éventuels montages, les impressions en 3D». Une prestation complète qui donne à SR Connect une place de leader sur le marché régional des drones et de leur utilisation.


Publié le 01/03/2017 à 07:56  | La Dépêche du Midi |

Belle victoire des Balandrade


Les Balandrade toujours en course et dans la bonne dynamique. / Photo DDM

Balandrade. «Courte mais importante victoire des juniors qui se sont imposés contre Revel 12-7 samedi. Menée, l'équipe a su faire preuve de courage pour revenir dans la rencontre et finalement s'imposer.
Après une saison difficile, nous voulons finir sur une bonne note et honorer notre maillot», assure Vincent Franco, joueur et écrivain du groupe.

Belascain. Ils se sont déplacés à Valence-d'Agen pour rencontrer une équipe qui finalement était en effectif incomplet sur la feuille de match. Rencontre jouée et donc gagnée par le Sporting 25 à 0, comme le veut le règlement. Dimanche prochain à Grenade.


Publié le 03/03/2017 à 07:42  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Un label national pour le P'tit'Primeur


Le sourire est toujours de mise pour les commerçants./ Photo DDM, J-C C .

Le primeur de l'avenue Charles-de-Gaulle vient de se voir décerner l'agrément de qualité national «préférence commerce» par la chambre de commerce et de l'industrie (CCI) du Tarn. Cette obtention a été pour Christine et Christian Teulier l'occasion d'une réelle reconnaissance de leur travail mais leur a aussi ouvert de nouvelles pistes pour leur activité.

C'est la première fois que les commerçants se présentaient à ce genre d'épreuve. «Nous cherchions un moyen pour avoir un regard nouveau, un autre œil sur le magasin pour pouvoir progresser et apporter un plus aux clients», explique Christian Teulier. De 50 m2 en 2011 la surface est passée à 130 m2 en 2013 pour vendre en plus des produits de terroir avant d'ouvrir une cave à vin en 2015. «Notre leitmotiv est de mettre en avant des fruits et légumes de saison, de qualité et gouteux, sans oublier les légumes anciens» souligne l'ancien cuisinier qui prend aujourd'hui plaisir à prodiguer ses conseils aux clients. 

Les regards aiguisés des professionnels de la chambre du commerce et de l'industrie ont permis de faire des propositions sur l'agencement du magasin mais aussi sur la devanture de celui-ci. La façade du magasin a ainsi été totalement refaite. C'est à l'issue de ces aménagements que des professionnels se sont rendus dans l'enseigne graulhétoise pour l'examiner de façon anonyme avant la délivrance du seul label national délivré par les chambres de commerce et d'industrie aux commerçants. Désormais, Christiane et Christian poursuivent l'amélioration de leur magasin en continuant leur travail avec les producteurs locaux mais aussi bios.


Publié le 03/03/2017 à 08:17  | La Dépêche du Midi |

Les feuilles mortes ne se ramassent plus à la pelle


Aspiration réalisée par les agents municipaux des espaces verts avec l'entreprise Agri Sud-Ouest. / Photo DDM

Les principaux fossés de la ville ont été débarrassés des amoncellements de feuilles. Cette aspiration a été réalisée par les agents municipaux des espaces verts avec l'entreprise Agri Sud-Ouest. Cette opération de longue haleine a été réalisée durant plusieurs mois en fin d'année 2016 et au début de l'année 2017. Quant aux feuilles ainsi collectées durant des kilomètres, elles ne seront pas tout à fait perdues pour tout le monde. 

En effet, une partie de cette importante collecte a été donnée aux jardins du cœur. Elle servira à améliorer les sols. Ces importants volumes sont ainsi transformés en un produit utile et riche en humus plutôt que d'être acheminés vers des sites d'enfouissement. Une façon de faire d'une pierre deux coups avec des feuilles.

 
Publié le 04/03/2017 à 07:56  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le second souffle de l'association des commerçants


Daniel Sannou et Florent Calas, réélus à la tête de Parta'G. / Photo DDM.G.D.

Malgré la moindre participation de ses adhérents à l'assemblée générale – une petite quinzaine seulement étaient présents- Parta'G, l'association des commerçants et artisans graulhétois, affiche une belle santé et surtout une certaine unité. Depuis les changements d'appellation, il y a quelques mois, les commerces de périphérie se sont unis à ceux du centre-ville pour défendre les intérêts qu'ils jugent communs. A ce jour, 70 vitrines et enseignes prennent la carte et sur 2016, 5 commerces ont ouvert et 2 ont fermé. Au bilan de l'année, un succès du défilé de mode – qui sera refait-, de la tombola de la fête des Mères, du dimanche D'marques et des animations de Noël. 

«Regrettons une mauvaise gestion de la course Dadou Run qui a fermé le centre-ville un samedi après-midi et qui a pénalisé les commerçants», mentionne Daniel Sannou, réélu président en même temps que Florent Calas. Au rayon départs, Morgane Calmont laisse à pourvoir son poste de secrétaire. Après que Blaise Aznar, adjoint, ait présenté les outils pratiques et pédagogiques mis à disposition par la collectivité, les commerçants ont pu évoquer l'avenir de leur profession, ragaillardis par l'arrivée de Marine Vandendorpe, fraîchement détachée par la communauté d'agglo en tant que manager du centre-ville. «Je vous propose pour les mois à venir de mettre en place une commission animation et de travailler sur la création d'une animation phare et ambitieuse». 

Accord à l'unisson, appuyé par l'intervention des deux représentantes de la CCI. «Vous avez la chance d'avoir sur votre territoire une communauté d'agglo qui œuvre pour la défense du commerce local. Son appui donne accès par exemple à un accompagnement personnalisé sous forme de diagnostic. La CCI qui est partenaire met à disposition des personnels capables d'aider les commerçants dans l'aménagement de leurs vitrines, élément essentiel». Avant de poursuivre par un long débat d'idées, les commerçants ont salué les initiatives de trois ou quatre d'entre eux qui organisent – hors Parta'G- des soirées ponctuelles et festives en périphérie. «Un succès qui donne des idées de ce qui pourrait se faire en centre-ville», ont envisagé les intéressés.


Publié le 04/03/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |

Trois boxeuses à l'honneur


Asma entourée par Lana et Wihem vont boxer pour un titre national. / Photo DDM

Ce week-end, Lana Richard en moins de 32kg et Wihem Azaroual en moins de 47 kg vont tenter de décrocher le titre de championne de France de leur catégorie en compétition de full-contact. Accompagnées de leur entraîneur El Hiamine Mansouri et de leurs parents, elles se rendent à Melun, après avoir brillamment décroché le premier titre de championne d'Occitanie lors des précédents éliminatoires à Lodève. Et ce seulement après trois années de ce sport au Boxing Savate graulhétois. 

Quinze jours plus tard, encore à Melun, cette fois en kick-boxing, c'est Asma Harhour qui tentera d'accéder au titre national. La championne de France 2016 espoirs montée en catégorie senior a sorti au tour précédent la n. 3 nationale, passée depuis professionnelle. Trois grands espoirs du club, qui a déjà fourni de nombreux champions, seront en lices sur ce mois de mars.


Publié le 05/03/2017 à 03:51  | La Dépêche du Midi |

Les jeunes gymnastes se distinguent


Nadège Pitton et une partie de ses élèves. / Photo DDM

Le SCG Avant-Garde gymnastique débute sa saison sur les podiums.
Marie Beauprez est montée sur la deuxième marche lors des sélections départementales à finalité nationale à Albi. Le 21 janvier, c'est au tour de Finlay Hammer. Ce jeune gymnaste se classe premier de sa catégorie d'âge, suivi de Baptiste Chesneau, Dorian Bisoca et Lucien Arnaud, qui deviennent eux aussi champions départementaux dans leur catégorie. William Mercereau est vice-champion du Tarn. Leur entraîneur Sylvie Papin est fière de ces athlètes qui ne cessent de progresser d'année en année.

Du côté des filles, les sélections départementales par équipes ont été tout aussi prometteuses. Les gymnastes engagées se classent respectivement premières en TIR 13-15ans (Emeline Saunal, Zoé Bardy, Maureen Flerchinger et Juliette Cayla) et deuxièmes en TIR 10-13 ans (Lilou Teisseire, Eglantine Legendre, Jeanne Selva et Tatiana Griffoul). Les jumelles Selva, Louise et Romane sont, quant à elles, respectivement championne et vice-championne départementale sur un programme à finalité de détection nationale de la Fédération française de gymnastique. «Toutes ces jeunes filles ont confirmé leur envie de bien faire lors des sélections départementales individuelles à finalité zone Sud Ouest, ce dimanche, à Albi», assure la responsable technique Nadège Pitton.

Chez les poussines, Thylane Costenaro monte sur la troisième marche du podium, suivie par Noémie Jau, Cloé Magnabal et Keylia Rivière-Balzano. Pour les plus grandes, Zoé Bardy est championne du Tarn des minimes, avec plus de 60 points. Juliette Cayla est troisième, suivie d'Emeline Saunal, Tatiana Griffoul et Jeanne Selva. Du côté des benjamines, Eglantine Legendre est à la quatrième place et Lilou Teisseire à la septième. «Je suis fière de leurs résultats très encourageants ! Ces jeunes compétitrices s'entraînent avec enthousiasme et ferveur. Et surtout dans le respect, la bienveillance et la solidarité ! Les gymnastes se soutiennent autant en compétitions individuelles qu'en équipes, sous les encouragements des parents. C'est un réel plaisir de les entraîner, de les accompagner et de les voir évoluer en compétitions.»


Publié le 06/03/2017 à 03:47  | La Dépêche du Midi |

12 pompiers volontaires formés aux techniques opérationnelles


Lors d'un cours pratique dans l'enceinte du centre de secours de Graulhet./ Photo DDM, G. D.

Ils sont douze nouveaux sapeurs-pompiers volontaires, issus des centres de Gaillac, Lavaur, Albi, Puylaurens et Graulhet, à se former sur trois jours aux techniques opérationnelles spécifiques de secours routier. Encadrés par le sergent Quentin Vicente et des pompiers professionnels du centre de secours local, ils ont appris à se servir de cisailles et d'écarteurs sur des épaves gracieusement fournies par la casse-auto CTL et à visualiser les réseaux et équipements de véhicules récents sur un véhicule de formation prêté par la concession Renault du Tarn.
Ces douze mêmes pompiers qui ont appris dans un module précédent l'extraction de victimes de la route.


Publié le 06/03/2017 à 03:50  
| La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par G. D.

La section judo du Sporting à l'honneur


Pour Philippe Barthès, 59 ans, ce n'est pas la médaille qui compte mais ce qu'elle récompense. / Photo DDM

Le président du Judo-Club affilié à l'Omnisports, Philippe Barthès, vient de recevoir par le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner la médaille d'argent pour son investissement personnel en faveur de l'intérêt général et les services rendus à la cause du mouvement associatif.

Rencontre avec un sportif passé des deux côtés des tatamis, à la longévité - pas loin d'un demi-siècle - et au palmarès exceptionnel, sympathique, disponible et complètement engagé dans la cause sportive et sociale.

Combien de saisons au Judo-Club ?
Bientôt 46 ans. Tout d'abord en tant qu'élève, puis compétiteur, éducateur, entraîneur et depuis une dizaine d'années président.

Quel sentiment sur cette distinction ?
Une grande joie et beaucoup de satisfaction. C'est un honneur de recevoir une telle distinction. Mais cette médaille je la partage avec tous les bénévoles qui œuvrent à mes côtés depuis tant d'années au sein de notre club.

Quelles sont les principales actions du judo graulhétois ?
Nous mettons un point d'honneur à la mise en avant de la citoyenneté, de lalutte contre les discriminations et les inégalités hommes-femmes, qui sont la base de notre éducation.

Quelles valeurs défend votre sport ?
Les valeurs véhiculées par le judo, à savoir le respect et l'entraide, qui peuvent permettre la prévention des petites formes de délinquance dans la rue et des incivilités au cœur même de notre agglomération graulhétoise.

En conclusion ?
Je dirais que ma plus grande satisfaction est de voir d'année en année de nouveaux enfants participer aux joies de ce sport et même de retrouver sur le tatami d'anciens élèves venant déposer leur fille ou leur garçon aux entraînements et compétitions du club. En conclusion, qu'importe leurs médailles, le plus important est qu'ils s'épanouissent au sein du club avec les valeurs du judo.


Publié le 07/03/2017 à 08:07  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Vers la création d'une AOP «cuir de Graulhet» ?


Les échanges entre élus et professionnels ont été fructueux./ Photo DDM, J-C C

A travers son déplacement dans le Tarn vendredi dernier, Carole Delga tenait à démontrer le soutien de la région occitane aux savoir-faire d'excellence du territoire et répondre aux besoins des filières selon leurs spécificités. À Graulhet, la filière cuir est en train de se structurer grâce à un collectif d'acteurs économiques avec une forte ambition.

À l'heure où d'autres régions françaises annoncent la création de nombreux emplois dans le secteur, la capitale du cuir semble éloignée de cette dynamique. Avec la création de l'Association des métiers du cuir, la filière veut sortir de cette ornière. «Ici tout l'écosystème de la filière est là. C'est quelque chose d'unique, aucune autre région n'a une telle concentration», a expliqué le professionnel à la présidente de région au cours des échanges. De la création à la distribution, toutes les étapes de la filière sont encore aujourd'hui présentes en ville.

Quatre axes pour une démarche
Les professionnels ont présenté les quatre thèmes de leur association : la formation avec des apprentissages spécifiques, l'innovation avec la recherche et le développement, la communication avec la création d'un label, et la Maison des métiers du cuir pour participer à la promotion de la culture de l'univers du cuir. À la lumière de leur réflexion, Carole Delga a proposé une réflexion sur la création d'une appellation d'origine protégée. «À l'image de ce qui a pu être fait avec le couteau de Laguiole. Cela ajoute beaucoup de crédibilité au produit, notamment à l'international», a-t-elle expliqué, soulignant aussi que les contraintes nombreuses inhérentes à un tel statut sont aussi par ailleurs un gage de qualité et de sérieux reconnu. Un label AOP désigne des produits qui ont été produits, transformés et élaborés dans une aire géographique déterminée, en mettant en œuvre le savoir-faire reconnu de producteurs locaux. Un rendez-vous a été pris avec des techniciens a été pris en ce sens afin d'entamer ce travail de longue haleine.

Un exemple de filière d'excellence
C'est à la maroquinerie Serres que s'est déroulé l'échange entre politiques et les acteurs de la filière cuir. L'entreprise qui est aujourd'hui dirigée par Philippe Serres a été créée en 1927. Quatre générations qui se sont succédé dans la transformation du cuir jusqu'au produit fini. L'entreprise a reçu en 2013 le label «Entreprise du Patrimoine Vivant» du ministère du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire. Elle a développé des produits de maroquinerie pour sa marque propre et réalise aussi des fabrications pour de grands groupes français et asiatiques. Certaines pièces réalisées sont destinées au showroom ouvert du mardi au vendredi de 9 h 15 à 12 heures et de 14 heures à 18 heures et le samedi de 9 h 15 à 12 heures.


 
Publié le 08/03/2017 à 08:11  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Ruche qui dit oui : ce sont les abeilles qui en parlent le mieux


Quelques producteurs participants aux côtés de M. Hélène Rechou, à droite./ Photo DDM.G.D.

Marie-Hélène Rechou, traiteur et chef à domicile graulhétoise, vient de créer la troisième antenne du réseau La Ruche qui dit oui du département. Un mouvement d'ampleur nationale -plus de 700 ruches recensées- voire internationale qui défend les productions raisonnées et de qualité.

«L'intérêt est de mettre en relation le producteur et le client sans intermédiaire tout en privilégiant les circuits courts. Les 25 petits producteurs inscrits, et qui décident de leurs prix de vente, sont installés dans un rayon de 28 km pour les plus éloignés».

Et on trouve tout sur le catalogue du site : des viandes, des volailles, des fromages, des fruits, des légumes, des farines, des miels, des plats cuisinés, des savons et même des croquettes pour chien. Une offre réellement complète accessible à tous et en vente directe. Un système que connaît bien Lionel Roger, éleveur de canards et volailles à la Ferme de la Condarié à Lautrec, et qui vient d'adhérer à sa neuvième Ruche. «L'atout avec la Ruche, c'est la planification de la production-vente». Un avis partagé par Véronique Sandelion, productrice d'agneaux de race Romane à Brousse depuis 2009, qui participe à sa quatrième Ruche. «Les ventes ne représentent pour l'instant que 10 % de ma production, mais ce système va se développer rapidement». Pour Damien Boudet, producteur de veau traditionnel entre Graulhet et Missècle, c'est une première expérience.

«Nous faisons de la vente directe depuis un an. Nous attendons de cette participation davantage de considération, de reconnaissance du travail bien fait». Pour Guillaume Alby, à la tête d'un troupeau de 60 vaches laitières et d'une fromagerie fermière sur la plaine de Vindrac à Montans, l'investissement appelle quelques aménagements.

«Gros intérêt pour cette formule de vente, mais notre gros souci est de concilier l'heure de la traite et celle de la distribution. Mais on y arrive !». Quatre producteurs parmi tant d'autres qui ont trouvé en tant qu'abeilles une Ruche bourdonnante qui essaime désormais partout où il y a de l'intérêt pour une autre forme de commerce.

Le client commande sur internet, paye et vient retirer ses produits une fois par semaine sur le centre de distribution. En l'occurrence juste à côté du Cellier Di Vin en bordure de rocade, derrière Jouet Club. Et ce à partir du 16 mars, tous les jeudis, de 17h30 à 19h15. Les produits frais doivent être commandés deux jours au minimum à l'avance. Les livraisons sont assurées sans rupture de la chaîne du froid par la mutualisation des matériels de conditionnement et de transport. Les personnes intéressées sont invitées à se rendre sur place le 16 mars ou à consulter le site La Ruche qui dit oui en cliquant sur l'onglet Graulhet.


Publié le 10/03/2017 à 07:45  | La Dépêche du Midi |

La production horticole reprend vie à Sibadou


L'équipe au sein des serres. / Photo DDM, J-C C

Il y a quelques années les amateurs de jardinage avaient pour habitude de se retrouver le dimanche «chez Bascoul». Il y a cinq ans l'entreprise a été cédée avant de déposer le bilan. Aujourd'hui, Philippe Meric reprend le magasin en relevant le pari de produire la quasi-totalité de ses plants sur place.

De prime abord, l'activité semble complémentaire de celle qu'il a déjà, son travail dans les espaces verts. Il fallait mûrement réfléchir la reprise de ce lieu, situé à plusieurs kilomètres du centre-ville en direction de Saint-Julien-du-Puy, avant de franchir le pas et de gérer les 10,000 m2 du site. «Nous avons repris les anciens de chez Bastoul. Ici il ne s'agit pas de vendeur, mais de personnes diplômées en horticulture», souligne Philippe Meric. Les trois salariés sont diplômés, du BEP au bac pro, et peuvent prodiguer de précieux conseils aux jardiniers amateurs qui viennent ici chercher leurs plants, mais pas seulement. 

Une autre particularité qui ne fait pas de ce lieu un simple magasin ou s'achètent et se revendent des produits, c'est que la production est réalisée dans les serres qui se trouvent sur le site. «Pour pouvoir être vendus aujourd'hui, les géraniums ont été mis en production en janvier. Il faut s'en occuper trois mois avant de pouvoir les vendre», explique une employée, passionnée, qui peut expliquer en détail la mise en culture mais aussi l'entretien des plantes proposées. Des fleurs aux légumineux en passant par les fruitiers, les compositions florales ou le funéraire, l'activité est bien entendu diversifiée. 

Pour répondre aux attentes des visiteurs les portes sont ouvertes tous les matins et tous les après-midi du lundi au samedi ainsi que le dimanche matin. «Bien entendu, nous le serons aussi le dimanche après-midi lors des pics comme à la Toussaint ou pour la fête des mères», souligne une employée. En misant sur la qualité des employés et la production locale, Philippe Meric réussira-t-il là où son prédécesseur a échoué ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais le site accueille déjà le public et la production est d'ores et déjà en route pour longtemps.


Publié le 10/03/2017 à 07:32  | La Dépêche du Midi |  J.-M.G.

Il esquive le contrôle des gendarmes


Il avait refusé de se soumettre au contrôle. / Photo DDM, archives

Un jeune Graulhétois de 26 ans a été condamné hier après-midi à une peine de 12 mois de prison, dont 4 mois avec sursis, pour avoir commis une série de délits mardi à Saint-Paul Cap de Joux. En fait, ce garçon récemment sorti de prison mais en cours de réinsertion s'est fait attraper par le radar de la gendarmerie alors qu'il circulait sans permis dans le secteur de Saint-Paul.

Lorsque le barrage de gendarmerie situé un peu plus loin a voulu l'arrêter, il a commis un refus d'obtempérer et a pris la fuite. Il a tenté de se cacher dans une propriété agricole puis a pris la fuite à travers champs.

Le lendemain, il s'est néanmoins présenté de lui même à la gendarmerie.
Une nouvelle fois à la barre, il a expliqué qu'il avait pris le volant car la personne censée l'accompagner avait bu de l'alcool et se trouvait dans l'incapacité de prendre le volant pour l'accompagner à un rendez-vous professionnel.

Placé depuis mardi en garde à vue, le garçon était jugé hier en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Castres. Son avocat Maître Hervé Rénier a souhaité temporiser cette «rechute», en expliquant que son client «était en bonne dynamique et cherche vraiment à se réinsérer. Il doit tourner la page pour définitivement quitter le tourbillon de délinquance dans lequel il se trouvait avant d'aller en prison. Même le Spip a délivré un rapport encourageant à son encontre.»

Cause entendue pour le prévenu qui a été condamné mais sans mandat de dépôt sur l'audience, ce qui ouvre la porte à un aménagement de peine.


Publié le 10/03/2017 à 07:33  | La Dépêche du Midi |  B. D.

Tentative de vol : 2 mois ferme pour avoir foncé sur sa victime avec sa voiture

Soulagé par la condamnation de son agresseur, Claude peut enfin tourner la page. / Photo DDM, J-C. C.

Soulagé ! À l'annonce du jugement du tribunal de Castres, Claude affiche un large sourire. L'homme qui a tenté de le voler, le 13 novembre 2016 à Graulhet, puis qui a foncé sur lui avec sa voiture, a été condamné mercredi soir à 2 mois de prison ferme, pour tentative de vol et mise en danger de la vie d'autrui par violation d'une obligation de sécurité. «Il doit aussi me verser 600 euros pour le préjudice moral, mais ce n'est pas ça le plus important, confie Claude. Ce qui compte, c'est que les gendarmes et la justice ont fait leur boulot, et ils l'ont bien fait. D'abord en retrouvant l'auteur des faits alors qu'il y avait peu d'indices. Ensuite, en le conduisant au tribunal. Avec sa condamnation, je suis délivré. J'ai été reconnu comme victime. Et croyez-moi j'ai eu très très peur.» 

La particularité de ce fait divers est qu'André, l'auteur des faits, a quasiment le même âge que la victime, c'est-à-dire 68 ans. Claude croyait pouvoir l'arrêter lui-même. Au lieu de cela, André a foncé sur lui avec sa voiture. Claude a tout juste eu le temps de se cacher derrière un arbre. L'agresseur a ensuite guetté sa proie jusqu'à ce qu'elle prenne sa voiture, puis il l'a coursée pendant plusieurs kilomètres. Claude a finalement réussi à le semer. Son espoir maintenant : tourner la page.


Publié le 12/03/2017 à 03:49  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La seconde vie du gendarme et de l'infirmière


Le lieutenant Pochon, Éric et Laurence Bigeyre, Bernard Bacabe et le major Rossignol./ Photo DDM G.D.

Ils se sont croisés pendant trois décennies, accaparés par leurs engagements professionnels à tenter de la faire coïncider avec leur vie familiale. Depuis quelques jours, Laurence et Éric Bigeyre sont devenus de nouveaux retraités, tout accaparés par des activités de plein-temps. Laurence a été la première, à quitter le cabinet d'infirmières à domicile où elle exerçait depuis 24 ans, laissant ses deux associées continuer à la SCM les Abeilles à Graulhet. Éric vient de suivre, et c'est une salle des fêtes de Briatexte comble, en présence de collègues et d'amis qui a fêté les 28 ans de carrière dans la brigade de Graulhet du gendarme Bigeyre. 

Le lieutenant Pochon lui a rendu un sympathique hommage, mettant en exergue ses valeurs professionnelles et surtout sa parfaite connaissance du terrain. «Éric aura été d'un précieux recours par sa connaissance de la population, et un exemple par ses qualités de discernement et d'humanité». Le maire de Briatexte, au nom des élus du canton, a mis en avant les nécessaires et excellentes relations des collectivités avec la brigade autant qu'avec l'homme. Quant à Éric, avec des états de service exceptionnels, il n'a pu que saluer la patience - réciproque - de son épouse, dans la traversée d'une vie de gendarme qui ont conduit le couple puis leurs deux filles, des Vosges à la Haute-Marne, et enfin depuis 1989 à Graulhet et Busque ou la famille réside.

Place au cyclotourisme
«Une autre vie commence, certes, il faudra s'adapter, mais l'essence même de notre métier, n'est-elle pas l'adaptation ?» C'est donc un représentant de la fonction, dans sa version déjà ancienne, qui vient de quitter une brigade qui a vu ses actions largement modifiées par la fermeture du commissariat local. Une retraite qui va permettre à Éric, déjà affûté physiquement, d'embrasser une carrière nouvelle de cyclotouriste, sous les conseils avisés et le suivi médical de Laurence.


Publié le 13/03/2017 à 08:55  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La 5e course des caisses à savon est sur les rails


Première édition, il y a déjà cinq ans. / Photo DDM Archives G.D.

Du 13 au 16 avril le site de Nabeillou va accueillir les 5e courses de caisses à savon et de push-car, organisées par la fédération française et les Francas du Tarn, avec l'aide de la mairie et du conseil départemental. Un rendez-vous annuel piloté par Patrick Garcia, qui a dû faire face lors de la plupart des précédentes éditions, au mauvais temps, au froid et à la boue. Pas de quoi décourager les organisateurs qui prévoient, comme lors de la première édition, des solutions de repli sous chapiteau. Les 13 et 14 avril, c'est sur le thème des Super Héros que les enfants de 6 à 12 ans, vont s'affronter lors d'une course de vitesse de push car, sur une piste agrémentée d'obstacles, dont le franchissement fait appel à l'adresse et à la stratégie. Réglages le matin, courses l'après-midi pour une compétition ouverte à tous les accueils de loisirs du Tarn, mais aussi de la région Occitanie. Les 15 et 16 avril, ce sera au tour des caisses à savon de concourir sur une descente sur un terrain herbeux et piégeux.

«Construire une caisse à savon et participer à une manifestation festive, voilà une perspective originale pour passer un week-end convivial en famille ou en groupe. Nul besoin d'être un spécialiste en construction automobile pour fabriquer son bolide et participer à ce challenge.

Un peu d'imagination, de la bonne humeur et vous voilà prêt pour la descente infernale» assure Patrick Garcia, qui laisse la libre imagination à tous les constructeurs, à condition que le prototype réponde aux normes, consultables sur le site des Francas du Tarn.

Push cars ou drifts
«Avant chaque départ, les équipages disposeront de deux minutes pour présenter les membres de leur famille, et une chorégraphie sur la musique de leurs choix. Les équipages seront constitués de de 1 à 8 personnes, mais pour la descente, seul le pilote et son passager pourront prendre place dans leur engin». Push-cars, caisses à savon, caisses à bretelles, ou encore drifts – réalisés à partir d'un vélo – sont en cours de fabrication dans les garages familiaux graulhétois et tarnais. Un rendez-vous que ne manqueront pas les intrépides pilotes de machines originales et colorées et qui sera animé par de nombreux stands de radio, de danses, de graff, et bien sûr de présentation des activités des Francs du Tarn.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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