Graulhet : Rétro Février 2017 -1-

10/12/2017

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Février 2017 -1-  


Publié le 01/02/2017 à 08:18  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les cadettes en poule Elite


Une partie des cadettes qui accèdent à la division Elite nationale. / Photo DDM

Cadettes : La nouvelle a été annoncée aux cadettes en fin de semaine. Les bons résultats de ce début de saison leur ont permis d'avoir accès à la poule Élite de la compétition qui rassemble les meilleures équipes nationales. En réaction, elles ont battu Castres et Andorre en tournoi samedi. Une belle satisfaction pour Juliane Durand, Romain Balayé et Jeremy Raynaud qui entraînent les filles de l'entente côté graulhétois.


Publié le 02/02/2017 à 07:37  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

«Première pierre» pour la gare routière


Le scellement d'un panneau a remplacé la pose de la première pierre./ Photo DDM .

Hier, à 16 heures, a eu lieu la cérémonie de la pose de la «première pierre» de la future gare routière. Attendu qu'elle ne comportera pas de bâtiment, c'est un panneau qui a symboliquement été placé par les élus et les professionnels. Si le transfert de la gare routière sur ce nouveau site permet de ne plus connaître les conflits d'usage actuels sur la place du Jourdain, il s'inscrit aussi dans un projet de réorganisation de la circulation dans la cité du cuir.

Après l'étude de plusieurs solutions c'est l'ancien club-house, situé dans le complexe sportif Noël-Pélissou -détruit par les flammes en 2012- qui va accueillir la gare routière. Cette dernière ne sera pas un terminal, les bus n'étant pas amenés à y stationner. Chaque jour une centaine de bus passent par Graulhet, la ville étant située à la croisée de plusieurs lignes importantes dans le département avec, par exemple, près de 114 000 voyages Gaillac-Castres validés chaque année.

Au-delà de la ville, le projet labellisé GPCAT (grands projets pour la croissance et l'attractivité des territoires) a pour but de faciliter le désenclavement du bassin graulhétois en reliant la ville à la gare SNCF de Gaillac et en développant les déplacements multimodaux à pied, à vélo, en voiture et en bus. «Il vient de démarrer à Graulhet et je m'en réjouis car il répond à une forte demande en mobilité interne et externe.

En effet, ce projet vise à faciliter les connexions avec l'A68 et avec la gare ferroviaire de Gaillac tout en favorisant localement les mobilités durables», a souligné Claude Fita, maire de la commune, précisant : «A Graulhet, il se décline autour de deux axes et trois actions : la création d'une nouvelle gare routière, la consolidation du réseau de cheminements doux sur la ville, en intégrant une piste cyclable avenue de l'Europe, et en concevant un espace partagé rue Saint-Jean dans un environnement urbain requalifié».

Dans quelques mois il devrait être possible de monter dans un bus à Graulhet et, avec un même billet, de se rendre à Toulouse en train.


Publié le 03/02/2017 à 07:50  | La Dépêche du Midi |

Au fil de dossiers graulhétois..


La CHAMD à l'école de Crins./ Photo DDM, arch.

CHAM. Une classe à horaires aménagés musique et danse a été mise en place à l'école élémentaire de Crins en 2009 suite à un partenariat avec l'inspection académique du Tarn et le Conservatoire de musique et de danse. L'évaluation conjointe du dispositif a permis d'envisager la pérennisation de cette classe. Ce type de classe a pour objectif de renforcer l'éducation musicale et la formation en danse des élèves et de développer leurs capacités d'expression et de création.

Cet enseignement est intégré dans le temps consacré à l'enseignement général et dans le temps d'accompagnement éducatif. La convention a été renouvelée. Elle concerne les élèves de l'école élémentaire de Crins, les élèves du collège, ainsi que les élèves ayant obtenu une dérogation du secteur scolaire, dans la mesure des places disponibles.


Publié le 03/02/2017 à 08:09  | La Dépêche du Midi |  Richard Bornia

Les bons chiffres de la gendarmerie


La réunion s'est déroulée à Busque. / Photo DDM, RB.

Si les chiffres de la délinquance dans le Tarn affichent une hausse en 2016, à Graulhet, la tendance est inversée. Hier, à Busque, le lieutenant Pochon, commandant la brigade territoriale de Graulhet, a fait état d'un bilan positif, à l'occasion de l'inspection annoncée de gendarmerie. Un bilan qu'il a tenu à partager entouré de ses hommes avec les élus de la circonscription, les maires, le conseiller départemental Bernard Bacabe et le secrétaire général de la sous-préfecture, en présence du commandant Garrigues. 

«La résilience symbolise notre unité, nous avons su surmonter des difficultés et nous réjouir de nos réussites, notamment du démantèlement de trois trafics de stupéfiants et dernièrement de l'interpellation d'auteurs d'escroqueries. On a repris le terrain, et les chiffres parlent», confie-t-il. «A travers ce bilan, je souhaite mettre en avant le travail des femmes et des hommes qui œuvrent au sein de cette brigade». Quelques chiffres : 739 crimes et délits, dont près de 193 faits liés aux stupéfiants, relevant d'infractions relevées par le service. Les infractions relevées par l'action des services représentent un quart de l'activité, dont majoritairement la lutte contre le trafic de stupéfiants. 

Le lieutenant a fait état de 500 infractions relevées en matière de sécurité routière et déplore malgré tout le décès d'un conducteur. Côté délinquance de proximité, baisse de 41 % des vols à la roulotte, baisse de 70 % des vols de véhicules et baisse de 18,7 % des cambriolages. Les atteintes aux biens ont chuté de 23,7 %. Enfin, il a évoqué l'utilité et l'efficacité de la vidéoprotection, invitant également les citoyens à informer la brigade lorsqu'ils constatent des faits, et l'importance du lien avec les élus et les partenaires de la circonscription. Le commandant Garrigues a conclu en félicitant toute l'équipe de la BTA de Graulhet.


Publié le 04/02/2017 à 08:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet Pêche Compétition, des projets plein la bourriche


Henri Juarez (au centre) au milieu de sa garde rapprochée. / Photo DDM.G.D.

Chemin Maurice-Degove, juste au-dessous du barrage de Miquélou, tous les mardis et vendredis soir, c'est la grande «chambreuse».
Officiellement, l'association Graulhet Pêche Compétition, réunit les plus passionnés, 23 adhérents, pour faire le point du dimanche précédent et préparer le suivant.

L'ordre du jour étant rapidement épuisé, s'ensuit dans le sous-sol de la maison du trésorier Michel Mauriès, en place depuis 23 ans, une discussion à cannes à pêche rompues sur une passion dévorante qui amène ses pratiquants aux quatre coins de France, et de la planète.

Pêches à l'anglaise, au coup, au moulinet, mixte ou feeder ont leurs adeptes avec des commentaires à haute voix, et tous en même temps sur les qualités de la discipline. Avec bien sûr, entre main gauche et main droite, la taille des prises qui va crescendo à mesure que la soirée s'entame. «GPC, c'est deux tiers de sérieux quand on aborde la compétition et un tiers de «déconnade» tellement on est bien entre amis», admet un adhérent. Et en ce début d'année il y a grosse discussion. L'association a un nouveau président. 

Régis Barasc, qui était assis sur le panier présidentiel depuis vingt ans, a enfin trouvé un successeur. «Retenons sa patience, sa compétence et son fort pouvoir de délégation», rend hommage le secrétaire Bernard Mazars. Pour diriger le club, un des deux seuls du Tarn avec Castres, c'est un pêcheur de Cunac, artisan chauffagiste, qui s'est porté candidat et qui a été élu dès le premier tour. Henri Juarez, spécialiste de la pêche à l'anglaise, n'a pas de raison de laisser filer les bonnes intentions. «J'avais envie de prendre des responsabilités, de faire évoluer le club, de développer le secteur jeunes avec l'aide de nos amis de l'AAPPMA de Graulhet et des clubs proches de Lautrec, Rabastens, Lisle-sur-Tarn, Lavaur et Castres. Sportivement, l'objectif sera de faire monter un maximum de pêcheurs dans les divisions supérieures». 

Tous sont unanimes quand il s'agit de participer à toutes les grandes manifestations graulhétoises et à tous les concours régionaux. «On continuera à assurer !». Et dans les paniers, le projet d'organiser un championnat national sur Graulhet en 2018, comme en 2003, dont bien des pêcheurs de compétition tournent les pages du programme déjà jauni avec une certaine nostalgie.


Publié le 05/02/2017 à 03:50  
| La Dépêche du Midi |  G.D.

Deux figures du centre de secours prennent leur retraite


Raymond Jau écoute l'énumération de ses états de service  par son lieutenant Jean-Jacques Alibert / Photo DDM G.D.

Impeccablement sanglé dans un uniforme d'apparat, le lieutenant Jean François Alibert a accueilli les invités à la réception de la Sainte-Barbe, vendredi soir au centre de secours. Élus, lieutenant de gendarmerie, sympathisants, jeunes sapeurs pompiers, vétérans et troupe au grand complet ont fêté la patronne. L'occasion était donnée au chef de corps de faire rapidement le tour de 2016, et un bilan de sortie en nette augmentation (voir édition du 13 janvier) et de rappeler les valeurs humaines et morales qui accompagnent les fonctions, qu'elles soient professionnelles ou volontaires. «Avec toute l'efficacité nécessaire attendue par nos concitoyens».

Avant de passer la parole au maire Claude Fita, il a remis les galons à ceux qui viennent d'obtenir leur promotion, remercié les cinq pompiers qui ont quitté le corps ce premier janvier et souhaité la bienvenue à ceux qui les remplacent. Un édile qui a félicité le centre de secours local dans son ensemble pour le professionnalisme dont font preuve tous les pompiers et remercié pour le service de qualité rendu à la population. «Avec une bonne nouvelle. D'ici un an, le centre sera raccordé au nouveau rond-point giratoire créé pour la desserte de la nouvelle surface d'une enseigne de la grande distribution, qui autorisera des accès à la rocade en toute sécurité».

Restait à honorer deux personnages qui ont marqué ces quatre dernières décennies au centre de secours. A commencer par le docteur Luc Chérot, entré en 1980, intervenu en particulier sur l'explosion d'AZF et qui prend sa retraite avec le grade de médecin lieutenant-colonel honoraire. Le second ne se présente plus tellement sa popularité a largement dépassé le cadre de ses activités d'homme du feu. Découvrant les fonctions de sapeur-pompier lors de son service militaire à Cazaux, Raymond Jau, dit «Patate», est entré en 1981 au centre de secours de Graulhet pour le quitter 35 ans plus tard avec le grade de sergent. La soirée s'est ensuite prolongée autour du buffet dans le grand garage débarrassé pour l'occasion de ses véhicules d'intervention.

 

Publié le 06/02/2017 à 07:48  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La MJC s'ouvre à la communauté d'agglomération


Les danses traditionnelles, un des nombreux clubs d'activité en plein essor. /Archives G.D.

Plus de deux heures de présentation de bilan et de perspectives pour l'assemblée générale de samedi matin. Il fallait bien tout ce temps pour faire le tour des activités de cette grosse structure qu'est devenue la Mjc de Graulhet – 523 450 € de budget actuel- depuis quelques années et ses projets réalisés en faveur de la jeunesse et la multiplication de ses clubs d'activité. Si en 2015, la Mjc avait dépassé légèrement le millier d'adhérents, 2106 est repassé en dessous avec 981 cartes. Une légère baisse qui ne préoccupe pas Sylvie Barberan, présidente depuis de nombreuses années et qui compte sur l'ouverture vers d'autres territoires -surtout en ce qui concerne la cyber-base- pour asseoir un peu plus la couverture et la popularité de son association. 

«Avec la création de la communauté d'agglomération, et ses 69 173 habitants, un nouvel espace à investir s'offre à nous. Nous devons maintenant penser un projet de développement d'une nouvelle dimension. Affirmons notre capacité à être présents dans des domaines pertinents en faisant preuve de créativité» a lancé Sylvie Barberan en ouverture de l'Ag, en rappelant les valeurs et les priorités de la Mjc. «Nous avons toujours à coeur de porter collectivement un projet culturel en direction des habitants avec le développement d'actions de proximité que nous devons accompagner collectivement, administrateurs, bénévoles, techniciens et élus territoriaux». 

Avec mention à l'exposition «Travailleurs venus d'ailleurs» qui a donné un tonalité inédite à l'année écoulée. «Elle rejoint dans la mémoire de notre association, les créations culturelles et artistiques construites autour de la richesse de la diversité». Un engagement confirmé par la création d'une comédie musicale. «Qui permet à ceux qui l'ont monté de s'investir dans un temps de vie, d'échange et de découverte artistique». Un des piliers de l'engagement de la Mjc. L'assemblée générale s'est conclue par le renouvellement de trois postes au conseil d'administration.


Publié le 09/02/2017 à 07:59  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

La ville en cours d'accessibilité


Travaux d'accessibilité avenue Gambetta./ Photo DDM, arch.

Lors de sa dernière réunion en séance publique, le conseil municipal a livré un point d'étape sur le programme des travaux d'accessibilité des personnes handicapées. La loi impose aux communes de plus de 5 000 habitants la mise en place d'une commission d'accessibilité.

L'an dernier, les travaux d'accessibilité ont concerné la rue du Capitaine-Mauriès avec la réfection du trottoir et du groupe médical (pour un total de 3 690,24 euros), le centre nautique avec la réalisation d'un plan incliné (300 euros) et de siège de douche et de lave-mains (3 306,65 euros), le Forum avec le traçage de passages cloutés et la pose de béquilles de protection (320 euros) ainsi que le giratoire de l'Appel du 18-Juin où les végétaux ont été taillés pour une meilleure visibilité des passages cloutés.

Concernant le stationnement, la ville, avec 3,5 % de places réservées, se situe au-delà des 2 % minimum réglementaires. Pour ce qui est des logements sociaux de Tarn Habitat, le rapport fait état de 21 logements accessibles à Crins grâce à des ascenseurs et de 12 logements accessibles à En Gach, de plain-pied, et 8 logements pour des personnes à mobilité réduite. La municipalité a, en outre, décidé de reconduire la disposition permettant un abattement de 10 % de la valeur locative pour les contribuables titulaires de l'allocation supplémentaire d'invalidité, de l'allocation aux adultes handicapés titulaires d'une carte d'invalidité. 

Si désormais les nouveaux bâtiments recevant du public doivent répondre aux normes d'accueil de tous les publics, les anciens doivent être aménagés. Un des principaux chantiers graulhétois de cette année est la rénovation de l'Auditorium comprenant une salle de spectacle située à son premier étage. L'année 2017 devrait voir la mise en accessibilité des services techniques de la mairie, de l'école de l'Albertarié, de l'église du Val d'Amour, du temple Saint-Pierre, de la mosquée, de la permanence du Verdaussou, de la salle Robert-Primault, de la Bousquétarié, de la Maison des associations et du local du Secours populaire.


Publié le 10/02/2017 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Ateliers et animations culturelles avec l'AAFP


Les aides familiales populaires (AAFP) / Photo DDM, J-C C

Les aides familiales populaires (AAFP) de Lavaur et de Graulhet viennent de mettre en place des ateliers d'informatique et des animations culturelles financés par la Carsat (Caisses d'assurance retraite et de la santé au travail) dans le cadre de sa politique en faveur du «bien vieillir». L'AAFP répond aux besoins d'aide à domicile -aide ménagère et assistance à la personne- d'un demi-millier de personnes sur le secteur graulhétois et emploie plus de 70 salariées. Loin de se contenter d'être dans une politique de gestion, la structure travaille avec son homologue vauréenne et œuvre à rendre de nouveaux services aux personnes aidées. 

L'ensemble des retraités des cantons de Graulhet et de Lavaur peuvent désormais avoir accès à ces ateliers et ces animations. Pour ce qui est des ateliers informatique, l'idée est de faciliter l'accès aux nouvelles technologies. Ils sont réalisés en petits groupes de six personnes au maximum. Création de boîtes mails, accès aux différents sites de la Carsat ou Amélie sont au programme de ces ateliers destinés aux seniors. Ils se dérouleront à l'AAFP de Graulhet, dont les locaux sont situés au 8 place Henri-Mérou. Un moyen de locomotion sera mis à disposition des habitants de Lavaur pour qu'ils puissent s'y rendre. 

Les Graulhétois, quant à eux, pourront utiliser les transports à la demande (TAD). L'ensemble des ateliers proposés est piloté par Anaïs Gauthier dans le cadre d'un service civique. Au-delà de ces ateliers d'informatique, des animations culturelles auront aussi lieu, pour certaines à Lavaur pour d'autres à Graulhet. «Nous proposons, par exemple, la visite des Jardins des Martel de Giroussens, un spectacle «L'amour des 3 oranges» à Labastide-Saint-Georges ou encore la diffusion du film «La fille du puisatier» et une étape du Tour de France en juillet», confie Evelyne Lefebvre, directrice de l'AAFP de Graulhet. Pour de plus amples renseignements, il est possible d'obtenir le programme complet et les détails pratiques dans les locaux de l'AAFP ainsi que sur son site internet www.aafpgraulhet.org


Publié le 10/02/2017 à 08:22  | La Dépêche du Midi |

Journée des langues au cinéma


Les animations auront lieu au cinéma Vertigo / Photo DDM

Dans le cadre de la Journée internationale des langues maternelles, action soutenue par l'Unesco, de nombreuses animations auront lieu au cinéma Vertigo le dimanche 19 février. Le site culturel proposera cette année, à partir de 15 heures, des lectures de textes en langues étrangères ainsi que la projection de textes en versions originales et en français. Durant la manifestation, des dégustations de cuisines du monde ou encore des animations musicales seront aussi au menu.
L'entrée de l'ensemble de la manifestation sera libre et gratuite.


Publié le 11/02/2017 à 09:16   | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le cuir graulhétois à la recherche de son identité


Dominique Picquier dans le hall d'entrée de la Maison des métiers du cuir qui abritera bientôt le local dédié à son association./ Photo DDM.G.D.

Refaire parler du cuir au présent et au futur à des Graulhétois plutôt enclins à en parler au passé. Tel est l'objectif pédagogique de la nouvelle association Cuir de Graulhet, créée en fin d'année. Le but est surtout et clairement commercial. «Nous avons voulu fédérer l'ensemble des entreprises, dont les activités sont liées directement ou indirectement au cuir, afin de les promouvoir, de conduire des actions communes et de redynamiser la filière en nous appuyant sur le savoir-faire, l'innovation, la créativité et la formation», explique Dominique Picquier, de la maroquinerie La Fabrique, toute récente présidente du regroupement. 

«Nous avions, avec l'appui du service développement économique de Tarn et Dadou, initié une réunion des maroquiniers et mégissiers dans l'idée de fédérer les deux secteurs d'activité. Les deux professions bénéficient de l'arrivée de nouvelles générations dans leurs entreprises et d'un renouvellement des idées. En sachant que la ville est aussi historiquement liée à la peau avec une activité dans ces secteurs qui reste importante». Au départ, toutes ont été contactées. À ce jour, une dizaine (voir ci-dessous) adhère à l'association qui va bénéficier dans les jours qui viennent d'une salle dédiée à ses activités, en cours de rénovation, dans les locaux de la Maison des métiers du cuir. «Nous allons lancer des actions multiples de communication. Nous rendre ensemble sur des salons qui correspondent à nos fabrications. Nous voulons aller vers l'excellence !». 

L'attribution à quatre entreprises locales du label EPV -Entreprises du Patrimoine Vivant- est un premier pas vers une reconnaissance, qui reste individuelle. Avec, à long terme, pourquoi pas, l'accès pour les deux professions et pour toute la filière à un label international qui identifierait le cuir de Graulhet dans le monde. «Oui, il y a un futur pour le cuir graulhétois, assure Dominique Picquier. Et la mutation est en train de se réaliser !».


Publié le 12/02/2017 à 03:51  | La Dépêche du Midi |  G.D

Vacances d'hiver à La Courbe 


Sylvio le magicien et son assistante ont fait des tours de cartes à Philippe Piccin (à gauche) et aux enfants du centre. /Photo DDM

L'air est frisquet sur les hauteurs de la Courbe, la piscine et son toboggan attendent des jours meilleurs sous la bâche bleue d'hivernage. Les pins parasols et les cèdres centenaires font siffler le vent d'Autan. Au loin, une débroussailleuse matérialise le nouveau chemin de randonnée et de Vtt du centre. Sur la grande terrasse couverte, le nouveau chauffage diffuse une chaleur douce et désormais plus économique. Le séjour de février au centre de loisirs réunit 80 gamins, autant de maternelles que d'élémentaires, la plupart graulhétois, quelques-uns de Briatexte, de Gaillac et du secteur de Tarn et Dadou.

Deux bus «montent» les petits Graulhétois. «Un qui démarre à 10h, pour les parents qui désirent que leurs enfants dorment plus longtemps» signale avec à-propos Philippe Piccin, le directeur de ces quinze jours qui mobilisent une douzaine d'animateurs de l'Amicale laïque.

Quatre-vingts enfants
Sylvio, un prestidigitateur est là, qui montre ses tours et explique ses petits trucs aux gamins attentifs. «Nous sommes là pour faire rêver, mettre du sens dans ce que nous faisons, renouveler nos animations pour rester attractifs, ce sont les bases du métier d'animateur. Il faut s'attacher à se mettre au goût du jour. C'est pour cela que nous avons intégré Harry Potter dans notre programme de ces vacances d'hiver» avance Philippe Piccin qui lui, connaît les ficelles, avec 23 ans d'encadrement au compteur.

Le programme de cette première semaine a été axé autour d'une thématique de l'imaginaire, assortie de l'intervention de personnages de BD en chair et en os -des animateurs déguisés- chaque matin, pour présenter le thème quotidien. «Quatre-vingts enfants, c'est un bon chiffre. La semaine prochaine, on en espère plus!» Au programme de cette seconde semaine, les «savants fous» avec des interventions sans risques et des expériences à même d'étonner les enfants. «Et s'il fait beau, nous sortirons, quitte à modifier un peu le programme et organiser une chasse au trésor . Les enfants adorent».


Publié le 13/02/2017 à 08:24  | La Dépêche du Midi |  G.D

Les pêcheurs restent attentifs au devenir des deux barrages


Le barrage de Miquélou, chasse gardée des pêcheurs et des promeneurs graulhétois. /Photo DDM

L'assemblée générale des pêcheurs de l'Aappma de Graulhet a confirmé Maurice Tissandié dans ses responsabilités de président, pour la seizième année, en trois mandats non consécutifs. Le bureau dans son ensemble reste, en soutien à Claude Bousquet à la trésorerie et Bernard Mazars au secrétariat, dont les deux bilans ont été votés à l'unanimité. Seul, Jean Pierre Picart, ancien président, a quitté l'association pour «raison personnelle».

En présence de Maryse Escribe, représentant la municipalité, les pêcheurs ont abordé l'ordre du jour dont une grande partie concernait la question du devenir immédiat des deux lacs-barrages graulhétois.

Un étang en amont de Miquelou
«Nous avons appris que de nouvelles données concernaient le lac de Miquelou. Il semble qu'une solution propose la réalisation d'un étang en amont du barrage avec conservation du ruisseau qui s'y déverse. Nous allons rester attentifs sur ce dossier» assure Maurice Tissandié. «En ce qui concerne le lac de Nabeillou, nous sommes en train de faire le nécessaire pour que l'accès aux personnes à mobilité réduite soit modifié et corresponde à la rive que la baisse définitive des eaux a éloignée. Après agrément, ce ponton serait une attractivité halieutique et touristique pour le lac, comme pour beaucoup de plans d'eau dans le département».

Côté cartes, l'Aappma annonce une hausse, avec un bon chiffre de 458 pêcheurs adhérents. «Ce qui nous autorise à passer de 900 kg de truites lâchées en 2016 à 1 050 ou 1 100 en 2017. Ces derniers mois, nous avons aussi déversé 300 kg de poissons blancs dans le Dadou, le Miquelou et le Nabeillou».

Coté école de pêche, entre 7 et 12 enfants ont été initiés en 2016. L'école rouvrira ses portes du 1er mai eu 31 juillet au bord du lac de Miquelou. Enfin, l'Aappma de Graulhet aura à sa charge l'organisation du congrès fédéral le 1er avril, salle de la République et au forum. Et ce n'est pas un poisson.


Publié le 14/02/2017 à 07:42  | La Dépêche du Midi |  J.-C.C

Un label éco-quartier unique pour les Résidences du Parc


Un label éco-quartier unique dans le Tarn./ Photo DDM

La ville de Graulhet a accueilli une quarantaine d'élus et de techniciens de la région Nouvelle Aquitaine. La cité du cuir a décroché en 2014 le label ÉcoQuartier pour ses Résidences du Parc, devenant la seule ville dans le Tarn à avoir obtenu ce label et la seconde ville en Midi-Pyrénées.

La présentation a été réalisée par Régis Molinier, de Tarn Habitat et responsable du projet, qui a retracé la genèse de cette réhabilitation et les différentes étapes qui ont marqué ce vaste chantier de réhabilitation du quartier d'En Gach. Magali Baïsse, directrice de cabinet et de la communication de la ville, a présenté les diverses actions de communication menées au fil du chantier pour faire adhérer les habitants à cette réhabilitation et de les inciter à se projeter dans leur futur quartier. Véronique Delcayre, responsable de l'agence Tarn Habitat à Graulhet, a parlé quant à elle de la GUSP (gestion urbaine et sociale de proximité). 

Christine Crampe, de la DDT, a retracé les différentes étapes de la démarche et insufflé quelques conseils à l'auditoire : «Ce label, il faut le vouloir. C'est un lourd investissement pour tous ceux qui participent au rédactionnel et qui remplissent le dossier de candidature avec plus d'une centaine de questions. Il ne faut pas essayer de rentrer dans un moule, il faut savoir mettre en avant tous les atouts qui peuvent contribuer à l'obtention de ce label, il faut savoir s'adapter. Graulhet a su merveilleusement rebondir et tirer les atouts de ce quartier pour en faire un ÉcoQuartier». 

Enfin, Patricia Jeanselme, directrice des services techniques de la ville, et David Grillon, du cabinet Indiggo, ont fait un point sur l'évaluation de l'ÉcoQuartier des Résidences du Parc, seul quartier labellisé au sein de l'ancienne région à s'être lancé dans cette démarche d'évaluation. L'après-midi s'est déroulé sur site : élus et techniciens en présence des intervenants de la matinée ont visité le quartier des Résidences du Parc et sont ainsi repartis ravis et riches de nombreux éléments pour se lancer dans l'aventure du label ÉcoQuartier.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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