Pourquoi a-t-on perdu 15 degrés en deux jours ?
Publié le 31/08/2017 à 11:53 | La Dépêche du Midi | Sébastien Marcelle
Météo : pourquoi a-t-on perdu 15 degrés en deux jours ?
On a resorti le parapluie et les manteaux./ Photo DDM archives, Sébastien Lapeyrère
"Comment a-t-on pû perdre presque 15 degrés en deux jours ?" À Toulouse et dans la région, nous sommes en effet passés d’environ 35-36°C mardi à environ 20°C aujourd’hui. La faute à une perturbation venue de l’Atlantique.
"Depuis le 20 août, nous connaissions une période de canicule avec des températures de 5 à 6 degrés au-dessus des normales saisonnières, indique Patrick Chartier, prévisionniste à Météo France à Blagnac. Cette masse d’air chaud au sol rencontre actuellement une masse d’air froid en altitude qui vient de l’océan Atlantique. Le mélange des deux nous donne cette perturbation pluvio-instable avec des averses et des orages et une chute brutale des températures, explique-t-il". L’air (très) chaud qui nous enveloppait depuis une dizaine de jours s’est donc évacué vers l’est de la France qui bénéficie de températures estivales pour quelques heures encore.
"3 à 4 degrés sous les normales de saison"
"Cette sensation de chute exceptionnelle des températures sur le Sud-Ouest est en fait relativement banale. C’est la différence importante entre les températures caniculaires des derniers jours et ces températures fraîches qui accroît cette impression, précise Patrick Chartier. Toutefois, le thermomètre est effectivement plus bas que la normale pour cette période, de l’ordre de 3 à 4 degrés, détaille le prévisionniste".
Et pour les prochains jours ? "Nous allons rester sur ce flux de nord-ouest avec un temps frais et humide. On ne va pas retrouver le beau temps tout de suite, explique Patrick Chartier. Le ciel sera variable avec quand même quelques éclaircies jusqu’au week-end inclus. Les températures n’excéderont pas 21 à 23°C". Patience donc à ceux qui attendent le retour traditionnel du beau temps en Occitanie aux mois de septembre et d’octobre.
Publié le 01/09/2017 à 07:40 | La Dépêche du Midi |
L'orage a fait des dégâts essentiellement dans l'ouest du Tarn
Des poteaux téléphoniques ont également été touchés par les intempéries./ Photos DDM.
Mercredi soir, l'orage a encore fait des dégâts dans le département, mobilisant plus de 34 fois les hommes du feu.
À Mazamet, au lieu-dit Codalary, un feu de toiture d'une maison de 100 m² s'est déclenché aux alentours de 23 heures, suite à un impact de foudre sur une ligne téléphonique. C'est le propriétaire des lieux qui a aussitôt prévenu les sapeurs-pompiers de la commune. Très vite, le feu a été maîtrisé et aucun blessé n'est à déclarer.
Une heure plus tard, c'est à Castelnau-Montmiral que les sapeurs-pompiers intervenaient pour un feu électrique sur la façade d'une habitation. Ici aussi, le sinistre a rapidement été maîtrisé, évitant toute propagation aux habitations voisines.
Hier matin encore, sur la commune de Cahuzac-sur-Vère, les sapeurs-pompiers étaient à l'œuvre pour dégager des arbres tombés sur la chaussée au lieu-dit : «Itzeau».
Au total, entre soixante et quatre-vingts sapeurs-pompiers des centres de secours de Lisle-surTarn, Saint-Sulpice, Albi, Carmaux, Gaillac et Cahuzac ont été mobilisés pour des inondations de locaux, protections de biens ou encore dégagements de voiries.
À noter enfin que toutes ces intempéries n'ont pas fait de blessé. Somme toute, le plus important quand les éléments se déchaînent.
Publié le 31/08/2017 à 08:00 | La Dépêche du Midi | Br. M.
Mazamet : Un feu ravage 5 hectares de sous-bois
Les sapeurs-pompiers se sont servis des images vidéos fournies par un drone qui pouvait survoler le site inaccessible par les engins de secours. / Photo DDM
C'est un lieu très escarpé que les sapeurs-pompiers ont découvert dans la nuit de mardi à mercredi en arrivant sur un feu de forêt qui s'était déclaré vers minuit en bordure de la route des usines à Mazamet. L'incendie parti du bord de la route était en train de gagner tout le mamelon sur lequel sont perchées les ruines de l'ancienne église Saint-Sauveur. 25 pompiers de Mazamet, Castres et Labruguière ont attaqué les flammes, qui ont ravagé 5 hectares de sous-bois. Une dizaine d'hectares étaient menacés. Mais l'intervention des soldats du feu et une météo sans vent ont permis d'empêcher la propagation et de stabiliser la situation.
Une équipe de pompiers s'est occupée du flanc droit du feu qui a été stoppé par une barrière de rocher pendant qu'une autre équipe gérait le flanc gauche. «Le feu contournait le mamelon par la gauche et est passé sur le versant nord», expliquait le capitaine Nicolas Morlans qui commandait les opérations. Mais il n'y avait pas d'accès facile pour atteindre la tête du feu. Des pompiers sont donc partis à pied munis de sceau pompes pour traiter ce qu'ils pouvaient. Un avion pour larguer du retardant avait été demandé en renfort. Puis finalement annulé puisque la météo annonçait des fortes pluies en fin d'après-midi hier. Les pompiers sont donc restés en surveillance hier en traitant les lisières de l'incendie jusqu'à ce que la pluie arrive. Il n'y avait aucune habitation aux alentours.
Seul un campeur qui s'était installé dans les ruines de l'église, durant la nuit sans s'apercevoir de l'incendie, a été prié de lever le camp. «Il n'y a pas d'enjeu humain ou matériel», confirmait le capitaine qui pouvait suivre l'évolution de l'incendie sur des images fournies par un drone. Les soldats du feu avaient donc une vision précise de la situation sur ce site très feuillus et sec, après ces derniers jours caniculaires. On ne connaît pas l'origine de l'incendie. Mais c'est l'occasion pour les pompiers de rappeler que «les feux sont interdits et que même si on n'est pas sur le pourtour méditerranéen, il faut avoir des gestes citoyens et éviter de jeter ses mégots en pleine nature.»
/ Photo Radio 100%, Cyrille Masson Partagez sur les réseaux sociaux
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