Barrage de Cap de Long : Visite décennale
Publié le 07/02/2017 à 18:16 | La Dépêche du Midi | Andy Barrejot
Barrage de Cap de Long : un géant sous l'œil d'un drone
A l'heure actuelle, le lac est quasiment vide. / Photo EDF
Son dernier examen datait de 2005. Le barrage de Cap de Long qui toise la vallée du Néouvielle dans les Hautes-Pyrénées va être expertisé par EDF dans les prochains mois. Pour ce faire, l’opérateur va utiliser d’importants moyens humains (en charge aussi de la maintenance) mais aussi un drone, pour modéliser le barrage en trois dimensions.
Jusqu’à mai prochain, la rive droite de la centrale hydroélectrique ne va pas produire d’électricité. Mais cela ne devrait pas occasionner de coupures pour les foyers. « Tout le réseau est interconnecté, les travaux sont annoncés depuis deux ans, nous avons anticipé, on s’adapte en conséquence », explique le responsable du groupement d’usine.
Publié le 17/02/2017 à 08:27 | La Dépêche du Midi | Ph. L.
Visite décennale à Cap-de-Long
Et maintenant, il est vide ou presque… / Photo DDM
Situés dans deux vallées différentes, Cap-de-Long et Pragnères ont une histoire et une vie intimement liées, et l'un ne va pas sans l'autre. C'est sans doute du Turon de Néouvielle que l'on a la meilleure vue sur le grand barrage et son immense lac (67 millions de mètres cubes) mais ceux qui y iraient actuellement constateraient qu'il est presque vide. Cap-de-Long subit en effet sa grande visite décennale obligatoire. Les contrôles permettent de vérifier la qualité de l'ouvrage et de garantir une exploitation dans les meilleures conditions de sûreté et de sécurité irréprochables. La dernière fois, on avait utilisé pour celle-ci un sous-marin.
Pour cette fois, le niveau d'eau a été abaissé de 95 % et EDF profitera de l'occasion pour effectuer divers chantiers dans des conditions extrêmes puisqu'en hiver (météo, altitude, relief) mais dans les meilleures conditions de sécurité possibles, car c'est le mot d'ordre principal. Une base de vie a été installée pour une vingtaine d'ouvriers, deux guides (car l'accès à la galerie où des travaux vont se dérouler pour changer des vannes et des tuyaux, etc., est en zone d'avalanche) ainsi qu'une infirmière… les deux tiers du prix du chantier, 2 millions d'euros, sont d'ailleurs consacrés à la logistique.
Pour le contrôle du barrage lui-même, on va utiliser cette fois une technique nouvelle, un drone, qui effectuera un balayage automatique de l'ouvrage et une modélisation en 3D de celui-ci. Des chantiers connexes - dans la mesure où Pragnères ne fonctionnera qu'avec la rive gauche, une situation qui a été anticipée pour la fourniture d'électricité au niveau national - auront aussi lieu sur la centrale elle-même et celle de Luz.
Même si EDF a l'habitude de ce genre de chantier, le projet a nécessité une préparation minutieuse depuis deux ans et une concertation en amont importante avec les différents acteurs locaux, véritables partenaires : services de l'État, Parc national (survol en hélicoptère), fédération de pêche, PGHM et CRS, mairies alentour…
Au printemps, une fois les travaux terminés, il faudra remplir à nouveau le barrage pour un fonctionnement normal.
Publié le 08/02/2017 à 07:45 | La Dépêche du Midi | A.-C. Éveillé
Cap-de-Long va être examiné par un drone
Le barrage ne compte plus qu'1 million de m 3 d'eau depuis le début du mois./Photo DDM, DR.
EDF réalise l'examen technique complet du barrage de Cap-de-Long. Ces contrôles, réalisés tous les dix ans, vont profiter de l'innovation grâce à un drone qui permet plus de précisions.
Le dernier contrôle date de 2005. L'examen technique complet du barrage de Cap-de-Long met en arrêt la production de la rive droite de la centrale hydroélectrique de Pragnères, de février jusqu'en mai. Le chantier a nécessité deux ans de préparation. Depuis septembre 2016, le barrage a été vidé petit à petit pour ne garder qu'1 million de m3 cubes d'eau, contre 67 en temps normal, l'équivalent de 27.000 piscines olympiques. Des batardeaux viennent d'être placés pour permettre de bloquer l'arrivée d'eau au niveau de Cap-de-Long et d'Aubert.
Le chantier peut démarrer. Pendant que les travaux de maintenance et de génie civil vont être effectués, une expertise hydromécanique va permettre une solidification des conduites et des vannes. Nouveauté pour ce contrôle, l'inspection réglementaire des parties qui sont habituellement immergées se fera grâce à un drone. «Le dernier examen, en 200,5 s'était déroulé avec un sous-marin, explique Timothée Ricordeau, responsable du groupement d'usine. Un drone nous permet une meilleure précision.» Cela va permettre une modélisation complète du barrage en 3 dimensions et sécurisera l'intervention.
Une base de vie sur le chantier
Pour les travaux, toute une équipe va devoir vivre sur place pendant plusieurs mois. Les ouvriers du chantier vont être accompagnés d'un cuisinier, d'une infirmière, d'un guide de montagne, de quatre personnes pour le déneigement et un technicien de maintenance. Ils seront acheminés par hélicoptère et resteront dans un refuge lorsqu'ils ne seront pas à la galerie. «En fonction de mauvaises conditions météorologiques, il est possible qu'ils restent là-bas un week-end, des réserves de vivre sont prévues», explique Timothée Ricordeau. Les travailleurs ont conscience des conditions pour cette mission de plusieurs mois, qui dépend surtout de la météo et de l'héliportage. «Notre principale préoccupation est la sécurité, tout a été étudié pour envisager les éventuels problèmes», termine Timothée Ricordeau.
Une distribution d'électricité en continu
Jusqu'à mai prochain, la rive droite de la centrale hydroélectrique ne va pas produire d'électricité. Mais cela ne devrait pas occasionner de coupures pour les foyers. «Tout le réseau est interconnecté, les travaux sont annoncés depuis deux ans, nous avons anticipé, on s'adapte en conséquence», explique le responsable du groupement d'usine.
Publié le 08/04/2017 à 10:25 | France 3 Occitanie | Par JM avec Régis Cothias
Un chantier à 2 000 mètres d'altitude dans les entrailles du barrage de Cap de Long
Le barrage de Cap Long dans les Hautes-Pyrénées est en cours d'expertise. Cette visite décennale se réalise à plus de 2000 mètres d'altitude. Les ouvriers sont encadrés par un guide de haute montagne.
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