Tarn : Retour sur l'épisode de crues

17/2/2017



Le Tarn au Saut du Sabo / Photo FB, Tarn Info © Martine C.


Le Tarn au Saut du Sabo / Photo FB, Tarn Info © Yann R.


Le Tarn à Albi / Photo FB, Tarn Info © Christine N.


Barrage de Rivières sur le Tarn / Photo FB, Tarn Info © Julie B.


Le Tarn à Rabastens / Photo FB, Tarn Info © Clément T.


L'Agout à Burlats / Photo FB, Tarn Info © Carole P.


L'Agout à Castres / Photo FB, Tarn Info © Carole P.


L'Arnette à Mazamet / Photo FB, Tarn Info © Clément B.


Publié le 16/02/2017 à 08:12   | La Dépêche du Midi |

Brassac (81) : Trois cent mètres cubes d'eau par seconde !


Quand la rivière devient fleuve ! / Photo DDM, M. D.

Les importantes précipitations de ce mardi ont entraîné des lâchers d'eau impressionnants : 300 mètres cubes par seconde ont en effet traversé Brassac entre minuit et le milieu de l'après-midi de mardi, provoquant l'inondation des berges, du camping, du terrain de football, de caves et d'habitations.

Moins importants qu'en 1995, mais néanmoins pénalisants et traumatisants pour la population, ces lâchers visent à désengorger les barrages EDF situés en amont de Brassac. Certains habitants se demandaient ainsi si l'anticipation dans la gestion du niveau des barrages ne pouvait être plus grande, cela pour éviter de libérer autant d'eau en catastrophe ?


Publié le 16/02/2017 à 08:04  
| La Dépêche du Midi |  S.B.

Labastide se retrouve sans assainissement


Les sapeurs-pompiers à la tâche pour nettoyer les rives de l'Agout à Roquecourbe./ Photo DDM

Labastide-Rouairoux >buses et canalisations emportées . Pour l'heure, la note n'a évidemment pas pu être établie, mais ça va chiffrer ! Le village s'est épargné des dégâts importants à la suite de la crue du Thoré de mardi car celui-ci n'a pas vraiment débordé «grâce aux travaux entrepris à la suite des terribles inondations de 1999, notamment un mur d'enrochement», souligne le maire Serge Lafon. Par contre, la commune a constaté hier avec une certaine stupéfaction la disparition sur plus d'un kilomètre de son réseau d'assainissement qui courait le long du Thoré, dans son lit, jusqu'à la station d'épuration ! «ça va coûter cher, lance le maire. Les buses et les canalisations ont été arrachées par la force du courant.» 

Peut-être un effet induit de la nouvelle contrainte imposée justement à ce dernier via les murs de protection ? «Nous avons eu aussi des phénomènes importants de ruissellements et de ruisseaux spontanés qui ont abîmé la voirie, ajoute Serge Lafon. Notamment secteur s Mas de Bonnet près de la caserne des pompiers, Le Riviéral, le lieu-dit Vertignol, ou encore La Lardouze avec un affaissement. Chez les particuliers : une quinzaine de caves et garages inondés. Il faudra aussi attendre le retour des propriétaires de résidences secondaires.»


La route de Lacabarède inondée / Photo DDM

Rouairoux >250 000 € au moins. À Rouairoux, Danièle Escudier (la maire) est inquiète : «Au pont de Longchamp, à La Vene et direction le hameau Nalbaut, les chemins se sont effondrés ; il y a d'autres lieux où la voirie a sauté par endroits. Nous en aurons pour au moins 250 000 €.»

Lacabarède >dégâts plus limités. Joël Cabrol a par contre, lui, soufflé hier matin . Le bilan de sa tournée fut assez rassurant. : «La menuiserie Donnadieu comme l'établissement de délainage Raynaud ont été inondés ; mais les machines n'auraient pas souffert.»
Caucalières >pompiers. Dans cette commune, l'aire de pompage destinée aux sapeurs-pompiers a été emportée et 300 m de voirie ont été gravement endommagés.


/ Photo DDM

Les pompiers en renfort
Après les précipitations de mardi, la journée de ce mercredi a encore mobilisé de nombreux sapeurs-pompiers du Pays castrais pour des interventions de nettoyage et assèchement. Ainsi sur le secteur de Roquecourbe, où 13 soldats du feu sont intervenus à 10 reprises sur les deux jours ; à Burlats (4 pompiers, 6 interventions) et quelques évacuations à Brassac. Concernant Castres intra muros, après 8 interventions au moment de la crue, 16 hommes étaient à la manœuvre ce mercredi pour 12 interventions, souvent pour vider des caves à bas niveau sur le tracé de l'Agout (avenue Lucien-Coudert, résidence du Pont-Biais et dans le quartier de Bisséous (près de l'ancienne piscine).


Publié le 16/02/2017 à 08:12  
| La Dépêche du Midi |

Le Gijou en crue à la Saint-Valentin


Le Gijou est sorti de son lit (ici près du pont Vieux)./Photo DDM, A. F.

Et dire qu'il y a quelques semaines, le faible niveau de son étiage était des plus inquiétants ! Il n'aura pourtant fallu que quelques jours, et surtout la nuit du 13 au 14 février, pour que, sortant de sa torpeur, le Gijou se mette en colère. Au point de sortir de son lit en de multiples points de son parcours à travers le village ! Une telle crue, de mémoire de Vianais, on n'en avait pas vu depuis le précédent épisode cévenol, celui du 28 novembre 2014, voire depuis des décennies. 

La veille et le jour de la Saint-Valentin, l'eau est tombée avec une telle abondance que la petite route qui relie la D81 à la D54 par le pont de la Sigarié a été coupée à la circulation au niveau du skatepark de la base de loisirs de La Rabaudié. Si les champs voisins du Gijou ressemblent parfois plus à des petits lacs qu'aux parcelles habituelles, cette crue n'a heureusement rien à voir avec celles qui ont marqué les esprits au cours du XIXe siècle. 

Dans les années 80-90, on vit monter l'eau jusque devant la salle polyvalente et la cour de l'école; plus loin encore, lors de la crue centennale de 1930, le Gijou avait envahi une partie de la place centrale de Viane (actuelle place Robert-Oulès) à tel point que la mère du chapelier Mialhe avait dû être évacuée du premier étage de sa maison, à bord d'une baignoire en bois dans laquelle on égorgeait habituellement le cochon !


Dégâts provoqués par la crue de l'Agout à Brassac / Photo FB, Le P'tit Brassagais

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