Sisqa, le salon du bien vivre et du bien manger

13/12/2016

Publié le 05/12/2016 à 07:59   | La Dépêche du Midi |

Sisqa, le salon du bien vivre et du bien manger


Le rendez-vous des produits de qualité./DDM

Le Salon international de la qualité alimentaire (Sisqa) ouvre ses portes du 8 au 11 décembre prochain au parc des expositions de Toulouse. Organisé par la région Occitanie en coproduction avec l'Institut régional de la qualité agroalimentaire (Irqualim), la chambre régionale d'agriculture et le centre de culture scientifique Science animation, Sisqa est devenu un rendez-vous emblématique de l'alimentation et des produits de qualité.

Pour cette 14e édition, le salon s'agrandit et devient le plus grand marché de la région Occitanie, terre du bien vivre et du bien manger. Près de 200 producteurs viendront directement présenter et faire déguster les produits emblématiques de la nouvelle région. Bio, label rouge, AOP, IGP… au total, 250 produits sous signe officiel de qualité et d'origine (SIQO) sont recensés en Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, championne d'Europe dans ce domaine !

Plusieurs autres nouveautés rythmeront ces quatre jours avec des Expériences sensorielles inédites, des ateliers culinaires animés par des grands chefs ou encore des jeux autour de l'alimentation. Petits et grands pourront aussi repartir avec un pâton de pain qu'ils pourront fabriquer eux-mêmes sur place… après avoir visité la Ferme où éleveurs et cultivateurs leur feront partager leur passion et leurs savoir-faire.

Et pour la 1re fois cette année, la marque régionale Sud de France sera présente sur le Sisqa : un stand d'information dédié permettra au grand public et aux professionnels de mieux connaître la marque, les produits régionaux labellisés, ainsi que les modalités d'adhésion.


Publié le 07/12/2016 à 19:55   | La Dépêche du Midi |

19 exposants aveyronnais participent au SISQA à Toulouse


Le gâteau à la broche de La Ferme de la Rivière à Najac. / Photo DDM

Le salon SISQA 2016 ouvrira ses portes à partir de ce jeudi 8 jusqu’au dimanche 11 décembre, au Parc des expositions de Toulouse. Organisé par la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée en coproduction avec l’Institut régional de la qualité agroalimentaire (IRQUALIM), la chambre régionale d’agriculture (CRA) et le Centre de culture scientifique « Science animation », SISQA est le plus grand marché de la région et le rendez-vous incontournable pour les amateurs de produits de qualité. Pour sa 14e édition, SISQA accueillera près de 200 producteurs venant de toute l’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Ils présenteront les 250 produits sous signe officiel de qualité et d’origine (SIQO) de la nouvelle région, la 1re région d’Europe dans ce domaine. À cette occasion, les visiteurs pourront découvrir et rencontrer 19 exposants aveyronnais qui présenteront leurs métiers et leurs produits.


Publié le 09/12/2016 à 08:27   | La Dépêche du Midi |

Ils sont au SISQA


Paul Gayral est un fidèle du SISQA./ Photo DDM

Le salon SISQA 2016 a ouvert ses portes hier et se poursuit jusqu'à dimanche au Parc des expositions de Toulouse.

Organisé par la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée en coproduction avec l'Institut régional de la qualité agroalimentaire (IRQUALIM), la chambre régionale d'agriculture et le centre de culture scientifique Science animation, le SISQA est le plus grand marché de la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et le rendez-vous incontournable pour les amateurs de produits de qualité. Il accueille près de 200 producteurs venant de toute l'Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, dont plusieurs de notre région. Ainsi, lors d'une visite, vous pourrez découvrir sur le marché des spécialités régionales, la distillerie artisanale Gayral, de Sanvensa (apéritifs, liqueurs, eau-de-vie), sur le marché des produits fermiers la ferme de La Rivière, de Najac, et ses gâteaux à la broche et sur le marché des produits labellisés qualité et origine de l'interprofession régionale du veau d'Aveyron et du Ségala.


Publié le 09/12/2016 à 09:56   | La Dépêche du Midi | Philippe Rioux - Nathalie Saint-Affre

SISQA : 13 coups de cœur



Impossible d'être exhaustif et difficile de faire une sélection de produits parmi tous ceux qui sont présentés au Salon international de la qualité alimentaire (Sisqa) qui s'est ouvert hier à Toulouse. Et ce d'autant plus que, cette année, ce sont les terroirs de 13 départements de la grande région Occitanie qui sont mis à l'honneur. Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon étant déjà deux régions partageant la même passion du goût. Alors des Pyrénées à la Méditerranée, de l'Aubrac aux Cévennes, nous vous proposons nos 13 produits coups de cœur comme autant d'étapes gourmandes.

Gers

L'armagnac
Entre Eauze (en Bas-Armagnac) et Condom (en Ténarèze) se cultive depuis plus de 700 ans le savoir-faire de l'Armagnac. Du plus jeune aux plus anciens millésimes, de l'Armagnac VSOP (plus de 4 ans sous bois) au Hors d'Age (plus de 10 ans sous bois), l'Armagnac est plus qu'une eau-de-vie. C'est un voyage.
Et aussi : le floc de Gascogne.

Hautes-Pyrénées

Un porc Noir de Bigorre et ses porcelets  /Photo DDM, Joël Boyé.
Le porc noir de Bigorre
Porc de couleur entièrement noir, sauvegardé en 1981 par un groupe d'éleveurs, cet animal de race pure gasconne, rustique et vigoureux, présente une viande persillée, haut de gamme, qui doit être dégustée juste cuite (rosée). Ses qualités gustatives sont exceptionnelles.
Et aussi : le haricot tarbais ; le mouton de Barèges-Gavarnie.

Haute-Garonne

Cadours, fête de l'ail aux saveurs de l'AOC / Photo DDM, K.C.
L'ail violet de Cadours
Après 16 ans d'attente, l'ail violet de Cadours a été labellisé AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) en décembre 2015. Une vraie récompense pour les quelque 80 producteurs passionnés pour cet ail à la saveur délicatement sucrée.
Et aussi : le Fronton ; le porc fermier du Sud-Ouest.

Ariège

«Manu» en plein démoulage à la ferme du Poutérés./ Photo DDM.
La tomme des Pyrénées
Fermière ou artisanale, de vache, brebis, chèvre ou de mélange, la tomme des Pyrénées au lait cru constitue une production qui contribue au maintien de l'activité économique en montagne. Elle bénéfice d'une Indication géographique protégée (IGP).
Et aussi : le bœuf gascon ; le veau rosé.

Pyrénées-Orientales

La société Roques, qui emploie 37 personnes pour le conditionnement des anchois de Collioure ./ Photo DDM, Topsud
Les anchois de Collioure
Anchois au sel, filets d'anchois en saumure, filets d'anchois à l'huile : l'anchois de Collioure, dont la production est de quelque 400 tonnes par an mais qui se fait de plus en plus rare, bénéficie d'une Indication géographique protégée (IGP) depuis 2004.
Et aussi : l'artichaut du Roussillon ; le Banyuls grand cru ; le muscat de Rivesaltes.

 
Aude

La «Lucques du Languedoc» est une olive artisanale et méditerranéenne./ Photo DDM
L'olive du Languedoc
Célèbre pour ses olives de table (50 % de la production nationale), le Languedoc-Roussillon produit également une palette d'huiles d'olive aux tempéraments bien marqués. Parmi les nombreuses variétés la Lucques du Roussillon en cours de reconnaissance d'Appellation d'Origine Protégée (AOP).
Et aussi : Corbières ; blanquette de Limoux ; cassoulet.

Hérault

Les huîtres du bassin de Thau
Depuis 1875, la conchyliculture existe à Sète et près de la moitié de la production française d'huîtres provient de l'étang de Thau. Crue ou gratinée, l'huître de Bouzigues apporte sa fraîcheur iodée.
Et aussi : le muscat de Frontignan ; le Picpoul de Pinet ; le Pic Saint-Loup.

Tarn-et-Garonne

Découverte du pruneau à la ferme du Lacaÿ / Photo DDM H. Maurel
Les pruneaux d'Agen
Les célèbres pruneaux d'Agen sont produits dans une vaste zone labellisée Indication Géographique Protégée (IGP) qui comprend plusieurs cantons de Tarn-et-Garonne. Connu depuis l'Antiquité pour ses vertus nutritionnelles, diététiques ou médicales, il se décline en pâte ou crème, compote ou sirop, jus ou alcool. Pas de doute, le pruneau d'Agen, ça vous va bien.
Et aussi : le chasselas de Moissac ; les prunes Reine-Claude.

Lot

Émondage au quotidien des fleurs de safran./ Photo DDM, Marie-Paule Rabez
Le safran du Quercy
Il colore vos préparations et relève le goût de vos plats : le safran du Quercy (IGP) embelli tous les recettes. Cet épice naît d'une fleur d'un bleu mauve d'où se détache le rouge profond des stigmates. Il faut récolter à la main 200 000 fleurs pour obtenir 1 kg de safran sec !
Et aussi : noix du Périgord ; agneau du Quercy ; rocamadour ; veau fermier.

Aveyron

Tradition des boeufs de pâques à Rignac / Photo DDM, C.J.
Le bœuf fermier d'Aubrac
C'est l'une des viandes les plus appréciées et les plus savoureuses. Pas étonnant que la race Aubrac ait un label rouge bœuf fermier Aubrac. Cette viande issue de troupeaux pratiquant la transhumance allie finesse de grain, tendreté et saveur inimitables.
Et aussi : le roquefort ; le Pérail ; le couteau de Laguiole ; le veau du Ségala.

Lozère

L'agneau de Lozère
À terre d'exception, agneau d'exception : voilà l'adage qui caractérise cet agneau bénéficiant d'une indication géographique protégée. (IGP) depuis 2008. Entre l'agneau de lait et l'agneau d'herbe, il saura réveiller vos papilles.
Et aussi : le bleu d'Auvergne ; le fin gras du Mezenc ; le chapon des Cévennes.

Gard

Un châtaignier qui sort de l'hiver / Photo DDM JPHC.
Les châtaignes des Cévennes
Quoi de mieux que le crépitement d'une grillade et la bonne odeur des châtaignes ? Depuis 2012, les châtaignes des Cévennes bénéficient d'une Appellation d'Origine Protégée (AOP) portée par une vingtaine de producteurs.
Et aussi : les olives de Nîmes ; le taureau et le riz de Camargue.

Tarn

Les vins de Gaillac
La nouvelle région est le plus grand vignoble du monde. C'est peu dire que la diversité est donc de mise. Parmi les nombreux vins que propose l'Occitanie, le Gaillac est à (re)découvrir. Cette AOC se déguste en rouge, primeur, rosé, blanc sec, perlé, doux, mousseux.
Et aussi : l'ail rose de Lautrec ; les salaisons de Lacaune.


Publié le 09/12/2016 09:59  
 | La Dépêche du Midi |

Apprivoisez les signes officiels de qualité !


Au Sisqa, il y a à boire et à manger. / Photo DDM

C'est une nouveauté du Sisqa 2016. Un stand ludique est dédié aux «signes officiels de qualité et d'origine» qui constituent un enjeu majeur pour le développement de produits de qualité et leur traçabilité aux yeux du consommateur. Mais comment s'y retrouver ? Que signifient ces sigles ? Le stand est conçu et animé par des étudiants de l'Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse, en partenariat avec l'Irqualim (stand 21 du Hall 4). Tour de piste...

L'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC)
désigne un produit qui tire son authenticité et sa typicité de son milieu naturel et du savoir-faire des hommes.

L'Appellation d'Origine Protégée (AOP)
est son équivalent européen. Toutes les phases d'élaboration sont obligatoirement réalisées dans l'aire géographique et le produit ne peut être reproduit hors de sa zone.

L'Indication Géographique Protégée (IGP)
désigne un produit qui possède une caractéristique ou une réputation particulière qui l'associe à un lieu géographique délimité mais toutes les phases de son élaboration ne sont pas forcément réalisées dans l'aire géographique.



La Spécialité Traditionnelle Garantie (STG)
 ne fait pas référence à une origine mais a pour objet de protéger la composition traditionnelle d'un produit ou un mode de production et/ou de transformation traditionnel.

Le Label Rouge
est un signe français qui désigne des produits qui ont un niveau de qualité supérieure, directement perceptible par le consommateur au niveau du goût par comparaison aux produits similaires courants.

L'Agriculture Biologique
est un mode de production agricole spécifique assurant des pratiques respectueuses des équilibres naturels. Garantie du respect de l'environnement.

 

Publié le 10/12/2016 à 07:22   | La Dépêche du Midi |

La plus grande ferme de la région a ouvert ses portes


Expériences sensorielles appréciées par les enfants./ Photo DDM, NSA

Le 14e Sisqa a ouvert ses portes hier matin jusqu'à dimanche, l'occasion de découvrir les talents gastronomiques de la région et de préparer son réveillon de Noël.
C'est parti depuis hier. Les portes du 14e Sisqa, le Salon de la qualité alimentaire organisé par la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et l'Institut régional de la qualité agroalimentaire (Irqualim) se sont ouvertes hier.

Et pour cette nouvelle édition qui se tient au Parc des Expos de Toulouse jusqu'à dimanche, ce sont pas moins de 190 exposants qui proposeront plus de 250 produits régionaux reconnus par un signe officiel de qualité ainsi que plusieurs dizaines de spécialités régionales inscrites au patrimoine gastronomique de l'Occitanie.

Plus d'une centaine d'animaux feront le bonheur des enfants qui pourront s'initier à la vie passionnante d'une exploitation agricole. Enfin le Salon propose cette année encore de nombreuses animations : recettes de chefs cuisiniers, expériences sensorielles, démonstrations de chiens de troupeaux.


Foire au gras de Baraqueville / Photo DDM

Soutien à la filière gras
Mais la nouveauté cette année c'est la part belle faite à la marque de l'Occitanie : Sud de France. Créée il y a 10 ans dans la région Languedoc-Roussillon et désormais élargie à la grande région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, la marque Sud de France séduit de plus en plus de producteurs régionaux tournés vers l'authenticité et la modernité.

Vins, fromages, olives, spécialités de la mer, fruits et légumes frais, viandes et salaisons : le spectre couvert par les produits Sud de France est de plus en plus large et fait la part belle aux exportations.
Un plus pour la région dont les secteurs agricoles et agroalimentaires représentent 21 Mds € dont 5 Mds à l'export.
Mais hier dans les allées du Sisqa, le retour de la grippe aviaire inquiétait.

En inaugurant hier matin, ce salon, la présidente de la région, Carole Delga était rassurante et a réaffirmé le soutien de la région «aux professionnels de la filière gras qui traversent des moments difficiles. Nous avons mobilisé cette année une enveloppe exceptionnelle de 5 millions d'euros pour, notamment, accompagner leurs investissements en biosécurité.»

Sisqa et les enfants
7 000 en 2015, au moins autant cette année, les enfants sont les bienvenus au Salon. Une visite privilégiée du salon leur est proposée avec des contenus pédagogiques dédiés, des animateurs mis à leur disposition et des parcours spécialement créés pour eux.


Publié le 10/12/2016 à 09:11   | La Dépêche du Midi |

Qualité alimentaire : le Lot régale le salon


Le SISQA attire un large public et fait le bonheur des jeunes visiteurs. / Photo DDM, N. S.-A.

Depuis jeudi et jusqu'à demain se tient au parc des expositions de Toulouse la 14e édition du SISQA, le salon régional de la qualité alimentaire. 19 exposants lotois y présentent leurs produits et leur savoir-faire.

Le plus grand marché de la région est ouvert jusqu'à demain au parc des expositions de Toulouse. Parmi les quelque 200 exposants venus de toute l'Occitanie, 19 producteurs lotois expliquent avec passion aux visiteurs leurs métiers et leurs fabrications A quelques semaines des fêtes, le salon de la qualité alimentaire SISQA est un rendez-vous incontournable pour les visiteurs qui peuvent goûter, acheter et faire le plein de provisions et de cadeaux. Au total, les 250 produits sous signe officiel de qualité et d'origine de la nouvelle région, la première région d'Europe dans ce domaine, y sont à l'honneur.


Atelier de fabrication du rocamadour./Photo DDM, J-M. F.

Produits labellisés, marché fermier et spécialités locales
Et en matière de produits labellisés, le Lot n'est pas en reste. De nombreux producteurs reconnus et emblématiques ont fait le déplacement cette année à Toulouse. Le savoir-faire lotois est en effet largement représenté avec le Rocamadour AOP, l'AOC Cahors, le foie gras IGP du Sud-Ouest, les châtaignes et noix biologiques, ou encore le safran du Quercy (IGP Label rouge en cours).

Sur le marché des spécialités régionales, les truffes Pebeyre de Cahors, la bière artisanale Ratz de Fontanes et la noix délice - Carretier et fils de Gourdon régalent les papilles des visiteurs.

Enfin sur le marché des produits fermiers, les Lotois se distinguent avec de petites productions variées et savoureuses issues des quatre coins du département. Les visiteurs auront bien du mal à résister aux escargots de Cyril de Gourdon, aux confitures, gelées, chutneys, gâteaux aux noix, sablés ou encore pâtes de fruits d'Aux délices d'Isa de Flaujac Gare, aux pruneaux, noix, poires, liqueurs alcool, apéritifs, ratafia, vin de noix et crème de pruneaux de la Maison Bergues - EARL de Lauliver, de Prudhomat et même aux champignons secs, conserves et produits truffés de Boris Patric de Saint-Laurent-les-Tours.


Publié le 11/12/2016 à 08:29   | La Dépêche du Midi | B. Dv

Un repas de fête aux bons goûts de la région


«La poule chapon, mais un  chapon , chapon  pas» / Photo DDM Frédéric Charmeux

En flânant dans les allées du SISQA, le salon de la qualité alimentaire qui se tient jusqu'à ce soir au parc des expositions, nous avons composé un repas de fête 100 % Languedoc

Le SISQA, c'est la campagne et ses producteurs qui s'exportent à Toulouse. À quelques jours des fêtes de fin d'année ce grand rassemblement des bons produits de la région constitue une occasion rêvée de se concocter un repas de fête gourmand sans passer par la case supermarché. A tout seigneur tout honneur, un repas de fin d'année digne de ce nom commence par une bonne douzaine d'huîtres. Celles de Laurent Arcela ostréiculteur à Bouzigues n'ont pas volé les 14 médailles d'or récoltées au concours général agricole depuis la création de l'entreprise en 1998. Charnues comme de porcelets, ces «Bouzigues», ont commencé leur vie dans… l'Atlantique il y a trois ans. 


Huîtres de l'étang de Thau / RelaxNews - AFP PHOTO PASCAL GUYOT

Chaque année au mois de mars, Laurent Arcella pose ses collecteurs à la Tremblade dans la zone d'appellation Marenne -Oléron. Jusqu'en juillet, les bébés huîtres se collent sur des sortes de soucoupe de caoutchouc. Elles sont ensuite détachées et placées dans des poches qui sont à leur tour immergées pendant neuf mois à Arcachon. Ce n'est qu'à l'issue de cette première phase d'élevage en Atlantique, que les poches remplies d'huîtres sont importées à Bouzigues. Collées sur des fils pendus dans l'étang de Thau, elles y terminent leur croissance. Durant neuf mois, les huîtres de Marenne Oléron se gavent du plancton qui les transforme petit à petit en huître de la Méditerranée. Le secret de Laurent : la basse densité. «Jamais plus de 150 000 huîtres sur une table de clair de claire de 12mX50m.


Michel Pastor, engraisseur de porcs noirs / Photo DDM

Pour poursuivre le repas tout en restant dans la tradition quittons l'étang de Thau pour la Gascogne où avant de se transformer en chiffonnade, les porcs noirs gascons gambadent par groupe de vingt et pendant douze mois au moins dans les parcs enherbés des 56 éleveurs du groupement de producteurs Padouen. Leurs jambons sont ensuite affinés entre 12 et 24 mois avant d'atterrir dans votre assiette a raison d'une soixantaine de grammes par convives. Pour compléter cette balade Gasconne quelques tranches de foie gras seront bienvenues. A Lavitarelle dans le Lot, Stéphane Leprettre ne travaille que le foie d'Oie. Il est l'un des rares éleveurs à ne pas avoir cédé à la facilité du canard, plus vite gavé certes. Mais c'est malgré tout l'oie qui a fait la réputation du foie gras.


Poule noire gasconne / Photo DDM Hélène Dubarry

En plat de résistance un chapon noir d'Astarac Bigorre aura fière allure. Ce poulet de race gasconne grandit lentement. Chaponné à l'âge de six semaines il est élevé pendant huit mois à l'herbe et aux céréales puis engraissé pendant six semaines avec une pâtée composée de farine de maïs et de lait. Pour le cuire sans se compliquer la vie, il est recommandé de le pocher pendant une demi-heure à feu doux dans un bon bouillon de légumes, de le farcir avec du pain trempé dans du lait, de l'ail des chutes de jambon et de l'enfourner à 180 degrés. Une fois rôti, il aura fière allure couché sur un lit de pommes de terre écrasées avec des cèpes.


De la vache à la boîte de crème glacée, pas d'intermédiaire./ Photo DDM

Pour le dessert pourquoi pas une petite glace ? Depuis le printemps le GAEC Doumeng à Auragne transforme le lait de ses vaches en glaces maison. Du sucre de la crème du lait et des fruits frais : c'est fin, c'est frais ça se mange sans faim, même quand on a déjà un peu trop mangé.

Repères
Le chiffre : 3 brasseurs > associés. Pour participer au SISQA les trois brasseries Ratz, à Cahors des Vignes à Graulhet et la Biérataise à Bérat se sont associés. Chacune des trois maisons, présente sa version très personnelle de la bière de Noël.

« Pour gaver une oie il faut intervenir quatre à cinq fois par jour pendant trois semaines. Pour un canard, deux gavages quotidiens pendant douze jours suffisent ». Stéphane Leprettre, éleveur


Marché au gras de Samatan (32) / Photo DDM CZ
 
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