Graulhet : Patrimoine urbain

12/9/2016
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Publié le 09/09/2016 à 08:30   | La Dépêche du Midi |     

A la découverte du quartier de Pannessac


La rue Pannessac  / Photo DDM

Le quartier de Panessac invite à la balade dans ses ruelles étroites typiquement médiévales. La rue Panessac mène de la place André -Bru à la place du Gouch qui domine le Dadou. Les maisons du centre ancien ont, pour la plupart, traversé le temps depuis le Moyen Âge, même si certaines ont été remaniées au cours des siècles. Le quartier est un parfait exemple du bâti médiéval avec ses maisons à pans de bois et encorbellement et ses nombreuses menuiseries d'époque. Autrefois, certaines habitations étaient reliées par des «pountets», passage couvert et fermé permettant à deux maisons ou jardins suspendus de communiquer par le premier étage.


Publié le 23/08/2016 à 08:05   | La Dépêche du Midi |     

L'hostellerie du Lyon d'Or :
Venez découvrir une perle du vieux Graulhet



L'hostellerie du Lyon d'Or est une des plus vieilles — si ce n'est la plus vieille — bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France./Photo DDM, J-C C.

Inscrite à l'Inventaire des Monuments historiques, l'hostellerie du Lyon d'Or est une des plus vieilles — si ce n'est la plus vieille — bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France. A l'époque médiévale la ville de Graulhet abritait des activités liées à l'hébergement. Relais de poste, auberge, logis et restauration faisaient partie des services marchands proposés en ville. Les pittoresques ruelles du quartier Panessac ont été préservées avec leurs maisons à pans de bois et encorbellements, témoignages de ce passé médiéval.

L'Hostellerie du Lyon d'Or, classée à l'inventaire des Monuments historiques, située au cœur de ce quartier, se signale par les dimensions de sa façade à deux niveaux, en pans de bois à croix de Saint- André typiques du XVe siècle et en encorbellement, sur un rez-de-chaussée maçonné en bel appareil de grès. La porte, en partie centrale, est cantonnée de pilastres de pierre grise avec un linteau droit orné d'une clef au lion assis, datable du XIXe siècle.

Les dernières études (Girardclos, Perrault, 2005 ; Conan, 2009) concluent à une construction dans la deuxième décennie du XVIe siècle, la majeure partie des bois analysés ayant fourni des dates d'abattage de 1507 à 1511. Les techniques de construction et les modénatures (profil des appuis, congés, accolades des linteaux) s'accordent avec une telle datation. On notera que les compoix mentionnent deux ouvroirs de part et d'autre de l'entrée. En contemplant le bâtiment on imagine les attelages qui étaient accueillis dans la partie arrière, comme en attestent encore aujourd'hui les mangeoires et abreuvoirs. Les pièces d'apparat du devant abritaient le couvert alors qu'aux étages étaient aménagées les chambres. Près de huit siècles d'histoire s'inscrivent dans ces murs où Henri de Navarre, futur Henri IV, fit une escale gourmande.


Publié le 19/08/2016 à 08:08  | La Dépêche du Midi |     

A la découverte de Notre-Dame des Vignes


Notre-Dame des Vignes / Photo DDM, J-C C

Proche de l'ancienne église primitive aujourd'hui disparue de Saint-Jacques- de-Primepause, halte des pèlerins de Compostelle, Notre-Dame-des-Vignes est une chapelle romane du XVIè siècle au site classé. Autrefois appelée Notre-Dame-du- Pigné, elle était entourée de pins et de vignes. Ces dernières lui donnèrent son appellation définitive, comme en témoigne son superbe vitrail représentant la Vierge à la grappe de raisin du peintre Pierre Mignard (1650). Les pèlerins parvenaient à l'église par le chemin des Litanies avant d'atteindre la chapelle de Saint-Jacques de Primepaus, première halte sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. 

C'est dans cette église qu'a été baptisé Pierre-Jean Taffanel de la Jonquière en 1685, gouverneur de la Nouvelle-France décédé à Québec. A découvrir dans cette église gothique : un très beau chrisme au-dessus de la porte d'entrée, une vierge noire et un baptistère (conque marine). A côté du site classé se trouve le cimetière avec les dalles funéraires de la famille La Jonquière et le tombeau de la famille de l'Amiral Benjamin Jaurès (1823-1889), député du Tarn, sénateur inamovible et ministre de la marine et des Colonies ainsi que la tombe du poète Hervé Quint.


Publié le 10/08/2016 à 08:28   | La Dépêche du Midi |     

A la découverte de la statue du vice-amiral Jaurès


La statue de l'amiral Jaurès trône sur l'avenue du même nom./ Photo DDM

«L'oncle» d'une gloire tarnaise a été, après avoir quitté son bateau (il était vice-amiral), député local en 1871. Il est devenu sénateur en 1876. Commandant de la Légion d'honneur en 1877, vice-amiral puis ambassadeur de France à Madrid puis à Saint-Pétersbourg. Constant Louis Jean Benjamin Jaurès est le frère de l'amiral Charles Jaurès et grand cousin du tribun Jean Jaurès qui l'appelait affectueusement «mon oncle» en raison de leur différence d'âge. Ministre de la Marine dans le gouvernement Triard, il meurt à ce poste le 13 mars 1889. Résidant souvent au château de la Fage, il est enterré au cimetière de Notre-Dame des Vignes. Plus de 5 000 Graulhétois suivirent ses funérailles après des obsèques nationales à Paris. Sa statue par l'artiste albigeois Gabriel Pech a été inaugurée en 1903, place du Jourdain, par Camille Pelletan, ministre de la Marine, et elle fut transférée en 1989. Elle se trouve au rond-point au bout de l'avenue éponyme, à l'entrée du square Maréchal-Foch.


Publié le 09/08/2016 à 07:40   | La Dépêche du Midi |     

Sur le Sentier du patrimoine urbain


Un circuit urbain graulhétois à découvrir. /Photo DDM

Riche d'une histoire millénaire à découvrir par ses bâtiments, balayant pour certains plus de huit siècles d'existence, Graulhet offre un circuit urbain permettant un voyage dans le temps au travers d'un patrimoine historique, architectural, paysager, faunistique, trop souvent méconnu.

Le Sentier urbain du patrimoine, au départ de la place des Corroyeuses -où se trouvent la Maison des métiers du cuir et l'Office de tourisme- est riche et varié. Il permet la découverte touristique du travail du cuir, des tanneries médiévales, de la belle architecture des mégisseries et de leur reconversion, de jardins paysagers, de monuments classés d'un quartier médiéval des XIe-XVe siècles avec échoppes et soleilhous, d'un petit patrimoine de pays tels de beaux pigeonniers, d'un cheminement le long des berges du Dadou, véritable havre de fraîcheur pour le promeneur en quête d'une flore et d'une faune préservées.

Soleihous et pigeonniers
Au fil des pas, il mène le promeneur au jardin Saint-Jean, à la tannerie médiévale et au Pont Vieux construit en 1244 et classé Monument historique.
De l'autre côté du Dadou, c'est un point de vue sur la rivière qui est offert avant d'arpenter la rue médiévale de Panessac, puis d'admirer la façade de l'Hostellerie du Lyon d'or, une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du Midi, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.

Le pastel et les soleilhous bordent aussi ce sentier qui mène au pigeonnier du Pré de Millet, à la médiathèque Marguerite-Yourcenar et au château de Crins, en passant par les nouveaux équipements de la Plaine de Millet.
Du parchemin de l'an 961 aux aménagements d'aujourd'hui, le Sentier urbain du patrimoine offre un voyage dans le temps le long d'un parcours balisé de panneaux d'informations pour mieux découvrir encore le Graulhet médiéval et contemporain.


Publié le 27/07/2016 à 08:07   | La Dépêche du Midi |  
  
A la découverte du pigeonnier du pré de Millet


Le pigeonnier du pré de Millet. /Photo DDM, J-C C.

Parmi le petit patrimoine urbain de la ville on trouve le «pied de mulet pour colombidés» du pré de Millet. Ce pigeonnier est sur colonnes (faites de 6 polygones de pierre, superposés et terminés par un capel) et en pied de mulet. Trois de ses côtés sont à pans de bois hourdés de briques. Les deux pentes du toit, en tuiles canal, sont séparées par des planches d'envol, en bois. Il est orné de sept épis de faîtage dont le central est sommé d'un pigeon. L'édifice se trouve entre la rue de la Mégisserie et l'avenue du Sidobre, derrière la maison de retraite du Pré de Millet.


Publié le 26/07/2016 à 08:20   | La Dépêche du Midi |  

A la découverte de la statue de «La Montagne»


La statue de «La Montagne» / Photo DDM

«La Montagne» est une œuvre du sculpteur Claude Goutin qui trône aujourd'hui square Maréchal-Foch. Elle a été achetée à l'artiste en 1961 par le Fonds national d'art contemporain et mise en dépôt le 3 février 1967. D'abord installée au rond-point du square Foch, la statue a été transférée vers 1970 à l'ouverture de la piscine municipale avant de revenir dans le square traversé par la promenade des berges du Dadou. 

Cette ronde-bosse est une statue monolithe de pierre calcaire blanche, avec quelques trous dans le matériau, bouchés par le sculpteur. Elle comporte une terrasse de plan trapézoïdal, avec une cuvette semi-circulaire sur le devant. La statue représente une jeune femme nue, couchée sur le côté et appuyant sa tête sur sa main droite, allégorie de la montagne. Elle a été sculptée en ronde-bosse : travail au burin, au ciseau plat, à la gradine, dont on voit encore des traces.


Publié le 15/07/2016 à 07:23   | La Dépêche du Midi |    
 
Venez découvrir les métiers du cuir


Les touristes découvrent avec la maison des métiers du cuir une grande partie de  l'histoire de la ville Photo DDM, J-C C

Le travail du cuir puis son industrie ont rythmé la vie graulhétoise depuis l'époque médiévale et ont laissé leurs empreintes dans les murs de la ville comme dans la vie des habitants. la Maison des métiers du cuir, sise dans une ancienne usine, propose de découvrir les métiers de la mégisserie et de la maroquinerie. À deux pas du jardin de la Rivière et du sentier du patrimoine urbain ses visites guidées permettent de vivre les différentes étapes de la transformation de la peau brute en un cuir de la meilleure qualité qui a fait la réputation de la ville.

Véritable culture locale depuis des siècles, le travail du cuir a fait de Graulhet la capitale de la basane, cuir essentiellement utilisé pour la doublure des chaussures. Au travers d'un parcours qui vient d'être en partie modifié les visiteurs peuvent découvrir une véritable alchimie technique et artisanale qui permet la transformation de la peau en ce produit noble et emblématique. La visite débute avec la projection d'un petit film qui se charge d'expliquer les tenants et les aboutissants des métiers du cuir à Graulhet. La projection terminée c'est la guide qui prend le relais et se charge d'expliquer les métiers, du mégissier au maroquinier, et de tout ce qui concerne le cuir dans la ville.

Durant ce petit périple, sur un ton à la fois convivial, didactique et plein d'humour, elle fait visiter des ateliers de mégisserie, l'un traditionnel, l'autre représentant les conditions de travail en pleine ère industrielle. Au cours de la visite on apprend aussi toutes les manipulations pour parvenir à un cuir de la meilleure qualité qui soit.


Publié le 10/06/2013 à 16:51   | La Dépêche du Midi |    
 
Graulhet ville authentique


Le Pont Vieux sur le Dadou / Photo DDM

Graulhet fut connu mondialement pour son cuir, ses mégisseries, son équipe de rugby dont la puissance du pack dans les années 70-80 rivalisait de puissance face à Toulon ou Béziers. Mais les temps changent, Graulhet aussi. Les entreprises du cuir se sont modernisées et proposent des produits de haute technologie.

Côté balade, suivez les bords du Dadou pour découvrir les bâtiments industriels, symbole d’une gloire passé. Un peu plus loin, ne loupez pas le pont vieux construit en 1244 (monument historique). En revenant vers le centre-ville, admirez l’Hostellerie du Lyon d’Or, un bâtiment millénaire extraordinaire avec sa structure à pans de bois de chêne. Mais Graulhet, c’est aussi des espaces verts, une vie dynamique en centre-ville et une architecture qui ne cesse d’évoluer.


Publié le 15/08/2011 à 10:26   | La Dépêche du Midi |    G.B.

Graulhet : Tour de ville un 15 août


Jour férié ou pas, le lac du Nabeillou et ses chemins restent une bonne idée de sortie./ Photo DDM

Le week end du 15 Août est, pour la plupart des gens, le moment idéal pour se faire une petite sortie. Il fait beau, il fait chaud (normalement), ce n'est ni le début, ni la fin des vacances, la journée fériée a un doux parfum de temps bonus, même pour ceux qui ne travaillent pas ....toutes les conditions semblent réunies. A un détail près : la tendance de certains lieux touristiques à fermer précisément ce jour-là. 
Mais parfois, les activités les plus simples restent encore les meilleurs.

es amateurs de marche pourront aller faire une petite balade autour du lac de Nabeillou, à moins qu'ils ne préfèrent profiter en même temps des plaisirs d'architecture du quartier médiéval ou du Pont Vieux. Ceux qui trouvent la chaleur trop intense apprendront avec joie que le centre nautique municipal est ouvert aujourd'hui. Bref, même un 15 août, il y' a de quoi faire à Graulhet.


Publié le 17/06/2011 à 13:49   | La Dépêche du Midi |    
 
Graulhet fière de son patrimoine


La cour intérieure de l'’Hostellerie du Lyon d’Or./ Photo DDM

Graulhet est une ville au patrimoine riche, en particulier si l'on aborde le sujet du patrimoine culturel et industriel. L'hostellerie du Lyon d'Or, édifice datant vraisemblablement du début des années 900, est un des fleurons de ce patrimoine, mais ce n'est pas la seule curiosité de la ville. L'industrie qui, de longues années durant, a rythmé la vie graulhétoise a aussi laissé des traces.

Depuis le moyen âge le travail du cuir a fait partie du quotidien des Graulhétois et avait en son temps fait de Graulhet la capitale de la basane, le cuir utilisé pour les doublures de chaussures. Si le lustre industriel du cuir est derrière la ville, cette dernière n'en conserve pas moins des traces très présentes. Une promenade le long du Dadou permettra de découvrir ces bâtiments industriels au riche passé et la balade vous conduira tout naturellement vers « La maison des métiers du cuir ». 

Installée dans une ancienne usine sur les rives du Dadou, elle sera pour vous le moyen de découvrir les différentes pratiques et techniques des métiers de la mégisserie et de la maroquinerie. Lors d'une visite guidée, vous vivrez les différentes étapes de la transformation de la peau brute en cet emblème de Graulhet qu'est le cuir. Pour parvenir à ce cuir, si noble, vous apprendrez les diverses manipulations, passant par la « Rivière », le « Galetas », la « Pigmentation »…

Une ville riche de son passé
Graulhet conserve jalousement les vestiges de son riche passé, tel un livre d'histoire : Le Pont Vieux, édifié en 1244, classé Monument Historique. La rue Panessac, une pittoresque ruelle au cachet typiquement médiéval : étroite, bordée de bâtisses à pans de bois et encorbellements des XVIe et XVIIe siècles. Au cœur du quartier médiéval, l'Hostellerie du Lyon d'Or offre au visiteur près de mille ans d'histoire du savoir-faire architectural de notre région. 

Classée à l'inventaire des Monuments Historiques, c'est une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France. En cours de restauration, elle ouvre exceptionnellement ses portes à l'occasion des journées du Patrimoine. Mais Graulhet est aussi une ville à la campagne : entre douces collines et champs multicolores c'est le pays des pigeonniers de style, des chapelles romanes (N.D. des Vignes, N.D. de Besplaux, St Mémy, St Pierre de Rozède) et des maisons à colombages.


Publié le 28/06/2010 à 15:28   | La Dépêche du Midi |    
 
Graulhet : l'art de ville


La Maison des métiers du cuir / Photo DDM, J-C C.

Tout est dit où presque lorsque la cité mégissière se donne comme slogan « Graulhet inventer l'art de ville ».
Si l'histoire industrielle de Graulhet colle à la peau, avec les fluctuations d'activités liées au cuir, la ville n'a pas oublié son vécu médiéval. Le patrimoine architectural citadin et la qualité de vie dans une cité aux dimensions raisonnables incitent les Graulhétois à dire qu'ils sont un parfait exemple de ville à la campagne.

Un petit tour dans le temps, en flânant entre le Pont Vieux (XIIIe) l'Hostellerie du Lyon d'Or (monument historique) et le quartier médiéval de Panessac, Graulhet offre une palette d'intérêts aux historiens comme aux touristes. Les pigeonniers, églises et chapelles romanes de campagne séduisent, et le charme est au rendez-vous.
Mais bien évidemment, on ne peut en aucun cas oublier que Graulhet reste et restera la capitale française de la Basane, à savoir le cuir utilisé pour le doublage des chaussures. Le savoir-faire des Graulhétois en matière de tannage remonte au Moyen-Âge et de nos jours, c'est encore le plus grand centre français de la mégisserie. La Maison des métiers du cuir est incontournable : on va y découvrir les techniques artisanales qui transforment la peau en cuir. Une visite s'impose.

Les plaisirs de la campagne
Se rafraîchir en randonnant près des lacs de Nabeillou et de Miquelou, nourrir quelques rêves bucoliques auprès de chapelles romanes de campagne, savourer la nature en découvrant les pigeonniers si particuliers à la région, la campagne graulhétoise a ses plaisirs.
Entre bois et collines, le sentier labellisé de randonnée des trois lacs offre des paysages surprenants de beauté. Lacs et forêts, panoramas de crêtes et vallons multicolores la faune et la flore y sont préservées.

Pour les plus sportifs à Graulhet le choix est grand :
Tennis, piscine, Aéroclub et son école de pilotage (vol à voile, ULM, aéromodélisme), VTT et skate sur la piste de Nabeillou, pêche, pétanque… Graulhet est une ville sportive.


Publié en juillet 2014    | La Dépêche du Midi |     

Graulhet change d'image


La passerelle reliant Millet à Crins / Photo DDM

En pensant Graulhet, l'imaginaire collectif pense mégisserie et cuir. Même s'il reste une vingtaine d'entreprises qui travaillent la peau, la ville a fait d'énormes efforts pour remplacer les friches industrielles et proposer une cité agréable autour d'espaces verts, d'une nouvelle passerelle et de nouveaux bâtiments. Mais Graulhet c'est aussi un riche passé historique qui mérite de se déplacer.

Voici les principaux sites à visiter dans une ville de Graulhet en pleine mutation urbaine marquée par le travail du cuir et un passé historique qui a laissé sa marque au fil des rues du centre-ville.

Hostellerie du Lyon d'Or, superbe bâtisse médiévale, classée à l'inventaire des Monuments Historiques. Henri de Navarre, futur Henri IV, y fit une escale gourmande. Remarquez les croix de Saint-André, typiques du XVe siècle, sur sa belle façade et les marques d'assemblage en chiffres romains sur les pans de bois.

Maison des Métiers du cuir : visite d'une ancienne mégisserie, les différentes étapes de la transformation du cuir, de la peau aux objets fabriqués en cuir.

Pont Vieux, Monument historique. Édifié en 1244, il permettait une communication entre le bourg primitif et le nouveau quartier St-Jean où s'installèrent peu à peu des tanneries sur la rive droite du Dadou.


L'école de Crins a investi l'ancien château d'Aubijoux / Photo Nell

Quartier médiéval de Panessac. La rue Panessac est une ruelle au cachet typiquement médiéval : étroite, bordée de bâtisses à pans de bois et encorbellements. Autrefois des pontets reliaient certaines maisons de part et d'autre.

L'église Notre.-Dame du Val d'Amour, au pied de laquelle se trouve la dalle funéraire de Louis d'Amboise d'Aubijoux, classée Monument Historique.

Médiathèque Marguerite Yourcenar, ancienne mégisserie entièrement rénovée, témoin du passé industriel et d'un avenir tourné vers le réaménagement de cette ville.

Château de Crins (XVIe siècle) : Ancien château des comtes d'Aubijoux, partiellement démoli pour être transformé en école. L'office de tourisme propose un circuit touristique de la ville et du quartier médiéval et une visite historique retraçant les grandes grèves des ouvriers mégissiers (1909-1910).  

La maison des métiers du cuir : dans un lieu unique, à savoir une ancienne usine, une visite guidée permet de découvrir un savoir faire ancestral : le travail du cuir. 


La médiathèque intercommunale Marguerite-Yourcenar / Photo DDM, JC C
 

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  • Marie51 dit :
    17/10/2017 à 9h 34min

    Bonjour, Je tenais à vous féliciter pour l'article passionnant et très complet concernant Graulhet, que vous avez réalisé. Passionnée par les châteaux à découvrir dans chaque région, si vous me le permettez, j'aimerai mettre la photo du château des Crins,devenu une école,avec l'adresse de votre site, en lien et le nom de la personne qui a fait la photo. Je vous souhaite une belle journée. Marie-Ange (une petite champenoise)

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