Festival Été de Vaour du 3 au 7 août 2016

3/8/2016

Publié le 30/07/2016 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  M.L

Le 31e Été de Vaour dresse son chapiteau

Du 03/08/2016 au 07/08/2016


Les premiers bénévoles arrivés mardi au Bar de l'été. / Photo DDM, M.-P.Volle

En 2014 ils avaient eu la tempête, en 2015 les orages. C'est décidé, pour 2016, il y aura un chapiteau. L'équipe du festival été de Vaour qui ouvre mercredi jusqu'au 7 août, ne veut rien laisser au hasard. à une seule exception près, la quarantaine de spectacles et de concerts prévus aura une solution de repli en cas de pluie. Depuis une semaine, les premiers bénévoles arrivés n'ont pas chômé, billetterie installée à la médiathèque, caravane pour l'accueil du public, bar de l'été prêt, les parkings aussi et le nouveau chapiteau de 20 m de rond va pouvoir accueillir 250 spectateurs assis et jusqu'à 800 personnes. Il sera le nid de l'opération «Sous le chap» qui permet à de jeunes compagnies en partance pour le festival des arts de rue d'Aurillac de tester leurs créations en public. Avec un spectacle découverte par soir et une entrée libre, ce sera sans aucun doute l'un des lieux forts du festival avec cinq compagnies sélectionnées parmi près de 50 candidatures.



Les étudiants du Lido de Toulouse ont bluffé le public en 2015 ./Photo DDM - MP.V

Stéphane Bou, directeur et programmateur du festival pour la deuxième année (lire ci-dessous), poursuit son idée «d'aller chercher ce qui se fait d'original et d'actuel dans l'écriture du rire». à l'instar de Camille Boitel, 35 ans, formé à l'école du cirque d'Annie Fratellini, lauréat 2002 des jeunes talents du cirque qui avec «L'homme de Hus», confirme l'engagement du directeur de l'été de Vaour pour «un rire vecteur de sens et d'émotion». Théâtre burlesque, concerts, chansons, manège rock ou bar à jeux : il y en aura pour tous les bons goûts.

Programme complet sur www.etedevaour.org

Le chiffre : 44 spectacles > en 5 jours. dont 13 spectacles joués deux fois, 5 spectacles et 7 concerts gratuits, un camp pitchoun, un manège rock'roll et des ateliers enfants.
Publié le 30/07/2016 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  

Stéphane Bou : «Le rire est une fenêtre passionnante»


Stéphane Bou, directeur depuis 2015 de l' été de Vaour. / Photo DDM

à 32 ans, Stéphane Bou est à la veille de son deuxième Été de Vaour dont il est le directeur artistique depuis janvier 2015. Titulaire d'un master en gestion de projet culturel, obtenu à Avignon, cet Auvergnat d'origine, voyageur au gré de ses passions culturelles, est passé successivement du centre culturel français de Madagascar où il a travaillé deux ans pour un festival de courts-métrages, au Parc de la Villette pour du cirque contemporain, puis à Salies-de-Béarn pendant deux ans au festival des arts de la rue et du cirque «La fête des sottises», avant de diriger pendant quatre ans la Maison des jonglages à Paris La Courneuve. Il en fera, avant de partir, une scène conventionnée pour le jonglage.

«Rire de toutes les couleurs»
«J'ai quitté Paris pour changer de cadre de vie et trois mois plus tard, j'arrivais à Vaour» raconte ce militant actif de la culture en milieu rural. «J'entendais parler de l'été de Vaour au niveau national, avec une réputation artistique de qualité et des valeurs humaines qui m'intéressaient. La ligne artistique que je devinais était bien présente» se réjouit Stéphane Bou, passé avec une passion intacte du jonglage au domaine du rire. «C'est une fenêtre passionnante pour un programmateur… Le rire permet beaucoup de choses ; on sait à quel point dans la vie, dire les choses avec humour permet de faire passer du sens, des émotions… On peut rire de toutes les couleurs».


Le cirque, le théâtre, et surtout le rire font la recette du festival./DDM. MP. Volle

Désormais installé à Saint-Anthonin-de-Noble- Val et attelé à l'été de Vaour, le jeune directeur aimerait contribuer à recréer une saison pleine «avec des formes de préambule sur tout le territoire pour le festival été de Vaour». L'association du même nom réfléchit actuellement, avec la scène nationale d'Albi, à des résidences de territoire communes. «On est en lien avec la Drac (ndlr, direction régionale des affaires culturelles qui nous soutient à nouveau depuis l'an dernier» se réjouit encore Sébastien Bou. «Vu le nombre de rêves que l'on a, je pense pouvoir rester quelques années encore».


Le chapiteau Circonflex en train de se déployer dans la prairie ! / Photo FB, Festival l'Été de Vaour
 

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