Tarn - C'est l'été : La cathédrale de Lavaur

25/7/2016

Publié le 20/07/2016 à 08:03  | La Dépêche du Midi |

Visite guidée de la cathédrale Saint-Alain


La cathédrale Saint-Alain / Photo DDM

Depuis le 13 juin, des visites guidées de la cathédrale Saint-Alain sont proposées au public tous les mercredis et dimanches entre 15h et 16h30. Chef-d'œuvre de l'architecture gothique méridionale, bâtie en 1255, elle dispose de nombreuses richesses artistiques tout juste restaurées. Cette visite permettra ainsi de découvrir toutes les facettes de ce monument historique : l'histoire, l'architecture, les décors peints et sculptés, ou bien encore son buffet d'orgue. Une de ces facettes, et non des moindres, est la cloche du Jacquemart, véritable témoin fidèle du temps qui passe et symbole même de la cathédrale... Bref, tout un programme.


Publié le 17/07/2016 à 08:55  | La Dépêche du Midi |

Le Jacquemart sonne toujours les heures


En mauvais état, il fut descendu par une entreprise de l'Hérault, pour être restauré au conservatoire des monuments historiques de Toulouse. / Photo DDM

Lavaur, cité du Jacquemart. Entre légende et vérité historique, voici le Jacquemart d'hier et d'aujourd'hui. Au temps des guerres de religion de la fin du XVIe siècle, Catholiques et Calvinistes se disputaient la possession de notre contrée, et la ville de Lavaur voyait l'exercice du pouvoir passer des uns aux autres. 

Un jour, les Catholiques, sortis de la ville pour repousser une troupe de calvinistes, se seraient emparés d'un groupe d'assaillants et de son chef - auquel la légende attribue le nom de Jacques Marc. Amené dans les murs et emprisonné à Saint Alain dans la tour de l'horloge, il se serait vu condamné à sonner les heures nuit et jour en lieu et place du sonneur ordinaire.

Restauré à Toulouse
Le prisonnier qui avait quelques notions de mécanique, aurait constitué un système capable de sonner les heures assez régulièrement.

S'étant assuré que son automate adapté à la cloche fonctionnait, le prisonnier aurait ainsi trouvé le moyen de s'échapper.
Pour perpétuer cette invention, l'horloge a été dotée d'un mécanisme plus perfectionné animant le célèbre automate de Jacques Marc.

En juillet 1957, Jacquemart ayant perdu son bras, le maire Raoul Lacouture chargea Gabriel Brauge, sculpteur de le reconstituer. Il fut remis en place par le charpentier municipal Jean Falcou.
Le célèbre automate fut repeint par Maurice Crouzet. De nouveau en mauvais état, il fut descendu le 25 mars 1997 par une entreprise de l'Hérault, pour être restauré au conservatoire des monuments historiques de Toulouse.
 

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