Pyrénées : De nouveaux bouquetins ont été lâchés
Publié le 27/05/2015 à 07:52 | La Dépêche du Midi |
De nouveaux bouquetins ont été lâchés
Les financeurs de ce programme de réintroduction sont l'Europe, l'État, la région Midi-Pyrénées, le commissariat au massif des Pyrénées, le département des Hautes-Pyrénées, EDF, le parc animalier des Pyrénées et le Parc national des Pyrénées. / Photo FB Parc national des Pyrénées,Thomas Friedrich.
Communiqué du Parc national des Pyrénées :
«Lundi 25 mai, sur le site du Clôt à Cauterets, 7 nouveaux bouquetins ibériques en provenance de la Sierre de Guadarrama, près de Madrid, sont venus conforter la population de 24 adultes, déjà relâchés depuis juillet 2014 sur le territoire du Parc national des Pyrénées.
Ce complément de 5 femelles et de 2 mâles était particulièrement attendu afin de poursuivre le développement de la population. Rappelons qu'un cabri né la semaine passée et la mort d'un mâle durant l'hiver portent désormais l'effectif à 31 individus.
C'est un comité d'accueil sans pareil qui attendait ces nouveaux venus : 4 bouquetins d'un précédent lâcher étaient réunis sur le site. Un lâcher qui s'est passé sans encombre. Les animaux, très vifs, ont rapidement pris du champ. Réalisé en présence de Mme la sous-préfète d'Argelès-Gazost, Isabelle Rebattu, cet événement a réuni une cinquantaine de spectateurs et de personnalités, des agents du Parc national des Pyrénées ainsi que de l'ONCFS du département».
Publié le 19/05/2015 à 08:32 | La Dépêche du Midi |
Naissance du premier cabri bouquetin dans les Hautes-Pyrénées
Naissance du premier cabri bouquetin dans les Hautes-Pyrénées / Photo PNP, Jean-Paul Crampe.
Le Parc national des Pyrénées vient d'annoncer la naissance d'un cabri bouquetin, vraisemblablement depuis vendredi, au-dessus de Cauterets. «Isis», notre femelle bouquetin, mascotte de la réintroduction survenue en juillet 2014, a mis au monde, ce week-end, un petit cabri sur les hauteurs de Cauterets. La maman et le petit se portent bien. Depuis une semaine, «Isis» s'était éloignée du mâle qui l'accompagnait depuis plusieurs mois. Un signe avant-coureur d'une mise à bas prochaine. D'autant que le signal VHF émis par son collier émetteur indiquait très clairement qu'elle n'avait pas bougé depuis trois jours, malgré une tempête de neige tardive.»
Le 12 mai, déjà, la naissance d'un cabri avait été signalée en Ariège. «La naissance des jeunes est l'un des événements majeurs du cycle biologique annuel des ongulés de montagne. Du succès des naissances découle le maintien de l'effectif sur lequel repose entièrement la pérennité d'une population. L'accomplissement d'un cycle reproductif complet, allant du rut de l'automne jusqu'aux premières naissances du printemps, traduit très concrètement un succès d'installation des individus sur leur nouvel espace. Rut, hivernage, reproduction, élevage des jeunes : leur déroulement normal montre que les individus récemment réintroduits trouvent des sites à leur convenance pour les accomplir. La population de bouquetin fraîchement réintroduite ancre profondément de très solides racines dans le sol des Pyrénées, son nouveau territoire.»
Publié le 22/04/2015 à 07:37 | La Dépêche du Midi | Nathalie Cauquil
Dix bouquetins de plus dans les Pyrénées
Les bouquetins lâchés lundi viennent s'ajouter aux 21 déjà introduits dans les Pyrénées ariégeoises. / Photo DDM, archives
Dix nouveaux bouquetins ont été introduits, lundi soir, au cirque de Cagateille. Il s'agit du troisième lâcher depuis l'été dernier, portant à 31 les membres de cette espèce, dans les Pyrénées ariégeoises.
Huit mâles, âgés de 3 à 8 ans et deux femelles, de 9 et 10 ans. Dix bouquetins au total ont effectué le voyage depuis la Sierra de Guadarrama, lundi, pour être relâchés au cirque de Cagateille, dans la vallée d'Ustou, sur le territoire du Parc naturel régional (PNR) des Pyrénées ariégeoises. Des nouveaux venus qui iront, peut-être, rencontrer les 21 autres qui peuplent déjà la montagne ariégeoise.
Partis lundi matin du massif montagneux à côté de la capitale espagnole, les bouquetins ne sont arrivés que le soir, au crépuscule. «La tombée de la nuit engendre moins de stress. Ils vont se trouver un endroit tranquille pour dormir», souligne Jordi Estèbe, chargé de suivre les bouquetins au PNR.
Une préparation minutieuse
«Tous portent une boucle d'oreille pour faciliter les observations, et sept d'entre eux sont équipés de colliers GPS, qui permettent de les suivre à distance, ajoute-t-il. Ces colliers ont une durée de vie de trois ans. Ils sont financés par l'Europe, l'État, la Région, le département et EDF.» Le total s'élève à quelques milliers d'euros par animal, et nécessite une organisation millimétrée. «Nous avons les colliers depuis déjà 15 jours», explique Jordi Estèbe. Il faut ensuite les placer sur les bêtes avant le voyage. Mais avant d'en arriver là, la tâche peut s'avérer ardue. «J'ai pu observer la capture de bouquetins il y a quelques temps, indique André Rouch, le président du PNR. Il faut aller les chercher tout en haut de la montagne, les attraper avec un filet et déployer ensuite de grandes bâches pour ne pas qu'ils se blessent».
Mâle à gauche et femme à droite : tous deux se sont bien trouvés./ Photo Julien Canet, FDC 09
Avant le départ, chaque animal a été mis dans une caisse en bois, munie de poignées. Après de longues heures de route, membres et amis du PNR, chasseurs et riverains attendent le convoi. Dans le plus grand silence, afin de ne pas perturber davantage les bouquetins, chacun s'attelle à décharger les caisses. Quatre à six hommes sont nécessaires pour les transporter à flanc de colline, sur une zone plate située quelques mètres plus haut.
Tout ce petit groupe avait prévu d'effectuer le lâcher dans la plus stricte intimité, interdisant même la circulation des voitures sans laissez-passer. Mais l'information a fuité dans plusieurs médias, le bouche-à-oreille a fonctionné, et certains sont venus tôt, emportant leur pique-nique, pour être aux premières loges le soir. Plus de 150 personnes sont là, groupées en demi-cercle autour des caisses alignées. Le décompte se fait, les portes s'ouvrent et plusieurs bouquetins bondissent de tous côtés, affolant parfois le public. L'un d'entre eux cogne le bras d'un chasseur, sans toutefois le blesser. Un autre, pas vraiment décidé à quitter son abri de fortune, se fait empoigner par le conducteur du fourgon espagnol, avant de s'élancer vers la forêt toute proche. «C'est beaucoup de pression à gérer. Mais globalement, ça s'est plutôt bien passé», conclut Jordi Estèbe à la fin de la soirée. Un prochain lâcher devrait être effectué dans l'année, «a minima», selon le technicien des bouquetins du PNR. D'autres sources parlent déjà de deux lâchers à venir en 2015. Affaire à suivre.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
Premiers lâchers en 2014 à Ustou en Ariège / Photo DDM, J.J.
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