Dans la presse :
(La Dépêche du Midi)
PUBLIÉ LE 06/03/2012 10:58
Le club house du stade Noël-Pélissou détruit par les flammes
Les déblaiements ont duré toute la matinée. /Photo DDM, J-C C
Hier matin, vers quatre heures, un incendie a ravagé le bâtiment du club house du SCG au sein de l'enceinte du stade Noël-Pélissou. Grâce à l'intervention rapide du service d'incendie et de secours de Graulhet, avec le renfort d'hommes de Gaillac, Lavaur et Réalmont, les dégâts ont pu être limités à ce seul bâtiment qui comprenait des salles de réception du Sporting Club, l'ancien logement du gardien ainsi que des bureaux du centre éducatif multisport.
« Je suis d'abord soulagé que personne n'ait été blessé et je remercie les pompiers pour leur professionnalisme. Cet incendie m'affecte profondément. Comme tous les Graulhétois, ce lieu est pour moi chargé de souvenirs de la belle aventure sportive de Graulhet. C'est un déchirement de voir ce bâtiment partir en fumée, c'est comme voir partir sa maison de famille, une partie de soi. J'ai une pensée pour tous les bénévoles du club, son président Pierre Cathalau, le président de l'omnisports Jean-Luc Cathalau, les salariés du SCG, les membres de l'amicale, les joueurs, les dirigeants, les anciens, les jeunes stagiaires du CEM et leurs encadrants, et bien sûr, tous ceux qui ont fait l'histoire de notre rugby local », déclare Claude Fita, maire de la commune.
Les dégâts sont considérables et un inventaire précis de ce qui a été détruit devra être réalisé. La commune avait des projets à l'intérieur de l'enceinte sportive avec la réfection des vestiaires situés sous les tribunes et l'aménagement d'une salle des fêtes. « Ces projets vont nécessairement devoir être adaptés à cette nouvelle situation. Comme nous en avons l'habitude, nous ferons face », promet Claude Fita.
L'origine du sinistre n'est pas déterminée pour le moment. La Brigade de gendarmerie de Graulhet s'est saisie de l'affaire. Hier après-midi ce sont les techniciens de la gendarmerie venus d'Albi qui ont succédé aux sapeurs-pompiers sur le site afin de déterminer l'origine de l'incendie.
PUBLIÉ LE 06/03/2012 09:
Le sporting sera relogé à l'office de tourisme
Les employés municipaux sécurisent le site / Photo R.L. Bourges (Ici Graulhet)
Suite à l'incendie qui a ravagé le club house du SCG dès la fin de matinée, grâce au dévouement de tous et à une prise en main par les services de la commune, il était proposé au cours d'une réunion de mettre à disposition les locaux de l'office de tourisme. Situé non loin du stade, cet emplacement semblait opportun. Restait à le faire valider par les présidents. Jean-Luc Cathalau, président de l'Omnisport et Pierre Cathalau, président du SCG rugby ont de suite adhéré à cette solution de repli. Le Pays Vignobles Gaillacois, Bastides et Val Dadou, qui a la compétence tourisme, a accepté de transférer son personnel dans les murs de la Maison des métiers du cuir, afin de libérer l'office de tourisme actuel. Le service informatique de la ville ont permis que l'office de tourisme et le sporting récupèrent au plus vite leurs lignes.
Les employés des services techniques ont également apporté leur aide et leur soutien aux bénévoles du SCG rugby qui tentaient de sauver quelques souvenirs du club : photos, coupes, boîtes à archives mais aussi des emblèmes comme la fresque en cuir accrochée au mur de l'espace bar, etc.
Ils sont également venus aider les stagiaires et encadrants du CEM (Centre éducatif multisports) à déménager leur matériel. Enfin, secrétariat général de la mairie et le DGS venaient également en aide au club pour le volet administratif et déclarations aux assurances. Un bel élan de solidarité et un réseau d'entraide s'sont rapidement cristallisés pour venir en aide à cette grande famille du ballon ovale.
PUBLIÉ LE 10/03/2012 07:16 J.C. C.
Incendie du club-house : la mystérieuse absence du concierge
Le bâtiment est entouré d'une double enceinte de sécurité./Photo DDM, J-C C
Après l'incendie qui a ravagé le club-house du stade Noël-Pélissou dans la nuit de dimanche à lundi, une rumeur a enflé dans Graulhet au sujet de la disparition du concierge. Hier, vendredi 9 mars, la commune de Graulhet informait dans un communiqué laconique que « le concierge du stade Noël-Pélissou dont la commune était sans nouvelle depuis lundi, est retourné dans sa famille à Graulhet dans la soirée d'hier. Vu son état de santé et à la demande de la gendarmerie, une hospitalisation a été nécessaire». En fait, selon nos informations, les gendarmes de la brigade territoriale autonome avaient réuni un faisceau d'éléments justifiant le placement en garde à vue de l'intéressé. Sauf que le médecin appelé jeudi soir à la gendarmerie de Graulhet pour l'examiner a jugé son état de santé incompatible avec une garde à vue. D'où la mesure d'hospitalisation d'office signée par le maire.
Le concierge du stade était jusqu'au 29 février logé au premier étage du club-house qui a été ravagé par les flammes. Son absence à son poste de travail le lundi matin n'était pas passée inaperçue et avait bien entendu donné lieu à des inquiétudes mais aussi alimenté de multiples rumeurs dans la cité du cuir. La gendarmerie ne souhaite pas s'exprimer pour l'heure mais de gros moyens sont mis au service de cette affaire. Lundi après-midi les TIC (techniciens en identification criminelle) d'Albi sont intervenus sur le site et mardi c'est le LIPS (Laboratoire interrégional de la police scientifique) de Toulouse qui était à l'œuvre dans les gravats du club-house. Après une consolidation de l'édifice réalisée jeudi matin, d'autres constatations techniques ont été effectuées sur les lieux afin de déterminer l'origine exacte de cet incendie. Pour l'heure, aucune hypothèse n'est donc écartée. Mais il est important de mentionner qu'aucune charge ne pèse sur le gardien.
PUBLIÉ LE 24/05/2012 08:34 J.C. C.
Quel avenir pour le club house ?
L'avenir du club house Marcel Batigne est encore incertain./ Photo DDM, J-C C.
Dans la nuit du 4 au 5 mars dernier le club house du stade Noël Pélissou a été détruit par les flammes. L'accident est survenu alors que plusieurs chantiers étaient annoncés dans l'enceinte du complexe sportif. Si certains ont été ajournés, d'autres auront bel et bien lieu avant la fin de l'année.
Lorsque l'incendie a ravagé le bâtiment la municipalité était en passe de lancer des projets dans l'enceinte sportive avec d'une part la réfection des vestiaires situés sous les tribunes et d'autre part l'aménagement d'une salle des fêtes. L'heure est cependant aujourd'hui à l'expertise contradictoire. Une première estimation du montant du sinistre, réalisée par les services municipaux, s'élève à plusieurs centaines de milliers d'euros. Ce montant devra bien entendu être confirmé ou infirmé par les experts avant un règlement. Les restes du bâtiment seront-ils rasés ? Y aura-t-il une reconstruction à l'identique ? Rien n'est pour l'heure arrêté sur ce sujet. Le choix devrait être réalisé en concertation avec les associations qui font vivre le site. Celles-ci, privées subitement du club house, ont pu être relogées par la mairie, et trouver un autre mode de fonctionnement et de nouveau repères.
Mais l'incidence la plus importante se pose sur les travaux initialement prévus. Le bâtiment situé à quelques mètres à peine du club house devait être aménagé en salle des fêtes. Ces travaux sont aujourd'hui en suspend. En revanche les travaux prévus dans les vestiaires, qui devraient être réalisés en régie, sont toujours à l'ordre du jour. Ils devraient démarrer avant la fin de l'année 2012.
L'enquête pour établir l'origine de cet incendie est désormais terminée. Un habitant de la ville devrait prochainement comparaître devant le tribunal de Castres. Lors de cette audience ses responsabilités pourraient y être établies et précisées.
PUBLIÉ LE 28/09/2012 09:28
Une gare routière dans les tuyaux
L'incendie de mars 2012 du club house / Photo SCG
Lors du dernier conseil municipal Claude Fita, maire de Graulhet, a dévoilé une proposition de «feuille de route» pour les années 2012 à 2014 concernant la requalification de de l'enceinte sportive Noël Pélissou et la salle des fêtes intercommunale.
Adopté par les élus, il prévoit la création d'une gare routière dans l'ancien club house qui a été détruit par les flammes.
L'incendie de mars 2012 dans l'ancienne gare devenue club house a permis à la ville d'être indemnisée à hauteur de 485000 euros. Cependant le bureau d'étude mandaté a établi que les conditions n'étaient pas remplies pour permettre la réhabilitation du bâtiment. La déconstruction de la ruine s'élèverait à 100000 euros et la reconstruction du bâtiment à 740000 euros.
Aussi a-t-il été proposé d'y relocaliser la gare routière de la place Jourdain. «Cela permettra de répondre à plusieurs objectifs croisés : créer une salle des fêtes à proximité du Forum, donner aux associations sportives de bonnes conditions d'exercice, doter l'omnisport de locaux administratifs modernes, accueillir le CEM, offrir un lieu de rassemblement convivial à proximité du stade et relocaliser l'ancienne gare routière» explique Claude Fita.
«Nous attirions l'attention sur la situation de la place Jourdain depuis 2008. Il n'y a pas de vraie gare routière. Comme il n'y a pas de lycée d'enseignement général les adolescents doivent attendre dans le froid, sous la pluie ou dans les voitures de leurs parents. Cette situation dure depuis des décennie» fustige Franck Pamart, dont la liste «Sauvons Graulhet» n'a pas recueilli assez de suffrage aux dernières élections municipales pour faire partie du conseil municipal. La situation est d'autant plus aiguë le jeudi matin que ce jour là la place accueille aussi le marché.
«Nous allons retravailler la place du Jourdain en privilégiant les voies douces et travailler sur le château où il y a beaucoup de propriétaires privés. Tout cela prend du temps. Laissez-mois d'abord finir ce que j'ai commencé» conclut Claude Fita qui devrait avant cela inaugurer passerelle, parc Saint Jean, école d'En Gach, cinéma, crèche, soit près de 80 millions d'euros investis dans la ville durant son mandat.
PUBLIÉ LE 10/11/2012 09:37
Le Sporting dans ses nouveaux murs
Les lieux confortables, conviviaux et historiques. /Photo DDM.G.D.
Si la réaction municipale à l'incendie du siège du Sporting Club Graulhétois omnisports a permis de reloger , dans les 24 heures, les bureaux du club, il restait à retrouver dans ces mêmes locaux des anciens «bains -douches», un club-house digne de ce nom. C'est désormais chose faite. «L'incendie nous a permis de retrouver des documenst et des pièces rares de l'histoire du club. Il faut saluer l'intervention des supporters, des sympathisants, des habitués du club qui ont aménagé un lieu qui n'était pas facile d'agencement», constate avec grande satisfaction le président David Gau. En effet, la pièce présente un patio avec une fontaine en son centre.
Elle se scinde en quatre parties, dénommées suivant les trophées qui la décorent, rue de l'Amitié, de l'Espérance, du Du Manoir et du Championnat.
Salle de réceptions
Pierre Blanc, spécialiste en agencement, membre du comité directeur, a fourni le bar sur mesures, comme il l'avait fait pour le centenaire.
Plusieurs armoires vitrées proposent à la lecture les ouvrages sur le rugby et les archives essentielles de Claude Gilli, sur la vie du club depuis la guerre. Les étagères présentent les coupes, les boucliers, 100 ans de campagnes, des maillots et des cravates.
Enfin tout un côté a été aménagé pour les joueurs, qui se retrouvent avant les matchs autour d'une grande table pour la séquence vidéo.
Cet espace sert aussi de salle pour les petites réceptions. Rappelons qu'à l'étage fonctionnent les bureaux du Sporting Club de Graulhet et au rez-de-chaussée ceux du Centre éducatif multisports.
PUBLIÉ LE 24/01/2013 07:53 J.M.G.
Il avait incendié le club house du rugby
Le siège du SCG avait flambé le 5 mars 2012.
Exténué, dépressif et enfermé dans son silence, c'est l'ancien concierge et gardien du stade qui a finalement été reconnu coupable et condamné hier après midi pour avoir volontairement mis le feu au club house du Sporting Club Graulhétois le 5 mars 2012. Il occupait lui même le logement de fonction situé au dessus du club-house mais devait quitter les lieux à la demande de la mairie. La mairie souhaitait en effet récupérer ces locaux pour y entreprendre l'aménagement d'un centre omnisports et de formation. Une perspective de départ que ce Graulhétois pourtant apprécié et sans histoire ne supportait pas. Il a mis le feu à l'appartement et s'en est allé avec sa voiture et sa caravane attelée.
«Il a même tenté à deux reprises de mettre fin à ses jours pendant qu'il partait vers on ne sais où» a indiqué son avocate Maître De Angelis qui dénonce le manque d'accompagnement de son employeur pour l'aider dans son déménagement. Le quinquagénaire s'était d'ailleurs rendu de lui même auprès des gendarmes et il avait été hospitalisé d'office pendant plusieurs semaines afin de prendre en charge sa fragilité psychologique. Un «discernement altéré» au moment des faits selon les psychiatres qui ne l'a pas empêché de comparaître hier: «Je regrette. J'étais très mal et aujourd'hui, je ne pourrai plus jamais vivre ou travailler à Graulhet.» a t-il indiqué au tribunal alors qu'aujourd'hui il a quitté la ville et se reconstruit petit à petit.
Le vice-procureur Deprade a malgré tout réclamé 6 mois de prison avec sursis et surtout une obligation de soins. Mais le délibéré final ne devait tomber qu'hier soir tard et sera à lire dans notre édition de demain.