Graulhet :
Club House - Collège - Gare



 
Le Siège du S.C.G. détruit cette nuit par un incendie !
(05 mars 2012)

C'est ce matin très tôt qu'un incendie s'est déclaré au Siège du Sporting Club Graulhétois, et malgré la présence rapide d'un important dispositif déployé par le centre de secours, le bâtiment central a été entièrement ravagé. D'après quelques informations recueillies sur place en fin de matinée, alors que les pompiers s'employaient à déblayer les décombres, le feu aurait pris au niveau du premier étage dans des circonstances paraissant assez floues pour l'instant...

Avant d'être le Siège du Sporting Club Graulhétois Omnisports, ce bâtiment constituait à l'origine la gare de Graulhet : à l'époque une ligne desservait Laboutarié à l'est (dès 1895) puis la Ramière à l'ouest. Après la fermeture de ces lignes (1930), ces locaux ont accueilli  le Cours Complémentaire Mixte (devenu Collège d'Enseignement Général ensuite) jusqu'en 1966, avant d'être affectés au SCG.

La Gare de Graulhet, carte postale du début du XXème siècle.

Le Siège du Sporting Club Graulhétois Omnisports photographié courant 2011.


L'incendie du Siège du SCG
(05 mars 2012)

 



Photos prises ce matin (1, 2, 3) et en fin d'après-midi (4, 5).

Un large périmètre de protection a été mis en place par les services municipaux (des fissures sur les murs sont inquiétantes)

Le toit du Club-House vu depuis la "ville haute"


Déménagement du club house du SCG Omnisports 

(11 mars 2012)

Suite à l'incendie qui a récemment ravagé le club-house du SCG, il a été conclu au cours d'une réunion d'urgence de mettre à disposition les locaux de l'office du tourisme situé à quelques dizaines de mètres du stade Noël Pélissou. Le déménagement a été officiellement validé par le président de l'omnisport Jean-Luc Cathalau ainsi que par le président du Sporting Pierre Cathalau. Les bureaux du Centre éducatif multisports sont également transférés dans ces nouveaux locaux.

La direction du club remercie toutes les personnes qui ont oeuvré dans cette solution de repli.


Les nouveaux locaux du Sporting Club Graulhétois et du Centre éducatif multisports.

(Texte et photos : http://www.scg-rugby.com)


Graulhet : Démolition du Club House 
(06 février 2013)
 

 
Suite à l'incendie qui a ravagé le club-house du S.C.G. dans l'enceinte du stade Noël Pélissou, et après les conclusions des experts, la ville a décidé de démolir le bâtiment sinistré.
 

 
Les travaux de démolition sont confiés à l'entreprise Gasc.
A l'issue de la démolition, l'entrepreneur procèdera à un nouvel aménagement de l'espace avec une couche en grave stabilisée.
 

 
Montant total des travaux : 45.555 € HT...
(Source : La Dépêche du Midi de ce jour)
 


Différentes vues des travaux en cours

(Photos de cet après-midi :  Jeudi 14/02/2013) :
 

 

 

 

 

 

 

 
Une page récapitulative concernant cet épisode a été créée :
 
Elle sera actualisée et enrichie dans les jours à venir.



Différentes vues des travaux en cours :
 
(Photos de cet après-midi : Vendredi 15/02/2013)
 

 

 

 

 

 
Tous les murs du bâtiment principal de l'ancienne gare sont maintenant abattus, à l'exception de celui fermant la salle de réception côté préau ; à l'opposé, il ne reste plus que la carcasse du préfabriqué qui abritait la salle de réception du SCG...
 
 

Dans la presse :
(La Dépêche du Midi)
 
PUBLIÉ LE 06/03/2012 10:58   
 
Le club house du stade Noël-Pélissou détruit par les flammes
 

 
Les déblaiements ont duré toute la matinée. /Photo DDM, J-C C
 
Hier matin, vers quatre heures, un incendie a ravagé le bâtiment du club house du SCG au sein de l'enceinte du stade Noël-Pélissou. Grâce à l'intervention rapide du service d'incendie et de secours de Graulhet, avec le renfort d'hommes de Gaillac, Lavaur et Réalmont, les dégâts ont pu être limités à ce seul bâtiment qui comprenait des salles de réception du Sporting Club, l'ancien logement du gardien ainsi que des bureaux du centre éducatif multisport.
 
« Je suis d'abord soulagé que personne n'ait été blessé et je remercie les pompiers pour leur professionnalisme. Cet incendie m'affecte profondément. Comme tous les Graulhétois, ce lieu est pour moi chargé de souvenirs de la belle aventure sportive de Graulhet. C'est un déchirement de voir ce bâtiment partir en fumée, c'est comme voir partir sa maison de famille, une partie de soi. J'ai une pensée pour tous les bénévoles du club, son président Pierre Cathalau, le président de l'omnisports Jean-Luc Cathalau, les salariés du SCG, les membres de l'amicale, les joueurs, les dirigeants, les anciens, les jeunes stagiaires du CEM et leurs encadrants, et bien sûr, tous ceux qui ont fait l'histoire de notre rugby local », déclare Claude Fita, maire de la commune.
 

 
Les dégâts sont considérables et un inventaire précis de ce qui a été détruit devra être réalisé. La commune avait des projets à l'intérieur de l'enceinte sportive avec la réfection des vestiaires situés sous les tribunes et l'aménagement d'une salle des fêtes. « Ces projets vont nécessairement devoir être adaptés à cette nouvelle situation. Comme nous en avons l'habitude, nous ferons face », promet Claude Fita.
 
L'origine du sinistre n'est pas déterminée pour le moment. La Brigade de gendarmerie de Graulhet s'est saisie de l'affaire. Hier après-midi ce sont les techniciens de la gendarmerie venus d'Albi qui ont succédé aux sapeurs-pompiers sur le site afin de déterminer l'origine de l'incendie.

 
PUBLIÉ LE 06/03/2012 09:
 
Le sporting sera relogé à l'office de tourisme
 

 
Les employés municipaux sécurisent le site / Photo R.L. Bourges (Ici Graulhet)
 
Suite à l'incendie qui a ravagé le club house du SCG dès la fin de matinée, grâce au dévouement de tous et à une prise en main par les services de la commune, il était proposé au cours d'une réunion de mettre à disposition les locaux de l'office de tourisme. Situé non loin du stade, cet emplacement semblait opportun. Restait à le faire valider par les présidents. Jean-Luc Cathalau, président de l'Omnisport et Pierre Cathalau, président du SCG rugby ont de suite adhéré à cette solution de repli. Le Pays Vignobles Gaillacois, Bastides et Val Dadou, qui a la compétence tourisme, a accepté de transférer son personnel dans les murs de la Maison des métiers du cuir, afin de libérer l'office de tourisme actuel. Le service informatique de la ville ont permis que l'office de tourisme et le sporting récupèrent au plus vite leurs lignes.
 
Les employés des services techniques ont également apporté leur aide et leur soutien aux bénévoles du SCG rugby qui tentaient de sauver quelques souvenirs du club : photos, coupes, boîtes à archives mais aussi des emblèmes comme la fresque en cuir accrochée au mur de l'espace bar, etc.
 
Ils sont également venus aider les stagiaires et encadrants du CEM (Centre éducatif multisports) à déménager leur matériel. Enfin, secrétariat général de la mairie et le DGS venaient également en aide au club pour le volet administratif et déclarations aux assurances. Un bel élan de solidarité et un réseau d'entraide s'sont rapidement cristallisés pour venir en aide à cette grande famille du ballon ovale.

 
PUBLIÉ LE 10/03/2012 07:16    J.C. C.
 
Incendie du club-house : la mystérieuse absence du concierge
 

 
Le bâtiment est entouré d'une double enceinte de sécurité./Photo DDM, J-C C
 
Après l'incendie qui a ravagé le club-house du stade Noël-Pélissou dans la nuit de dimanche à lundi, une rumeur a enflé dans Graulhet au sujet de la disparition du concierge. Hier, vendredi 9 mars, la commune de Graulhet informait dans un communiqué laconique que « le concierge du stade Noël-Pélissou dont la commune était sans nouvelle depuis lundi, est retourné dans sa famille à Graulhet dans la soirée d'hier. Vu son état de santé et à la demande de la gendarmerie, une hospitalisation a été nécessaire». En fait, selon nos informations, les gendarmes de la brigade territoriale autonome avaient réuni un faisceau d'éléments justifiant le placement en garde à vue de l'intéressé. Sauf que le médecin appelé jeudi soir à la gendarmerie de Graulhet pour l'examiner a jugé son état de santé incompatible avec une garde à vue. D'où la mesure d'hospitalisation d'office signée par le maire.
 
Le concierge du stade était jusqu'au 29 février logé au premier étage du club-house qui a été ravagé par les flammes. Son absence à son poste de travail le lundi matin n'était pas passée inaperçue et avait bien entendu donné lieu à des inquiétudes mais aussi alimenté de multiples rumeurs dans la cité du cuir. La gendarmerie ne souhaite pas s'exprimer pour l'heure mais de gros moyens sont mis au service de cette affaire. Lundi après-midi les TIC (techniciens en identification criminelle) d'Albi sont intervenus sur le site et mardi c'est le LIPS (Laboratoire interrégional de la police scientifique) de Toulouse qui était à l'œuvre dans les gravats du club-house. Après une consolidation de l'édifice réalisée jeudi matin, d'autres constatations techniques ont été effectuées sur les lieux afin de déterminer l'origine exacte de cet incendie. Pour l'heure, aucune hypothèse n'est donc écartée. Mais il est important de mentionner qu'aucune charge ne pèse sur le gardien.

 
PUBLIÉ LE 24/05/2012 08:34    J.C. C.
 
Quel avenir pour le club house ?
 

 
L'avenir du club house Marcel Batigne est encore incertain./ Photo DDM, J-C C.
 
Dans la nuit du 4 au 5 mars dernier le club house du stade Noël Pélissou a été détruit par les flammes. L'accident est survenu alors que plusieurs chantiers étaient annoncés dans l'enceinte du complexe sportif. Si certains ont été ajournés, d'autres auront bel et bien lieu avant la fin de l'année.
 
Lorsque l'incendie a ravagé le bâtiment la municipalité était en passe de lancer des projets dans l'enceinte sportive avec d'une part la réfection des vestiaires situés sous les tribunes et d'autre part l'aménagement d'une salle des fêtes. L'heure est cependant aujourd'hui à l'expertise contradictoire. Une première estimation du montant du sinistre, réalisée par les services municipaux, s'élève à plusieurs centaines de milliers d'euros. Ce montant devra bien entendu être confirmé ou infirmé par les experts avant un règlement. Les restes du bâtiment seront-ils rasés ? Y aura-t-il une reconstruction à l'identique ? Rien n'est pour l'heure arrêté sur ce sujet. Le choix devrait être réalisé en concertation avec les associations qui font vivre le site. Celles-ci, privées subitement du club house, ont pu être relogées par la mairie, et trouver un autre mode de fonctionnement et de nouveau repères.
 
Mais l'incidence la plus importante se pose sur les travaux initialement prévus. Le bâtiment situé à quelques mètres à peine du club house devait être aménagé en salle des fêtes. Ces travaux sont aujourd'hui en suspend. En revanche les travaux prévus dans les vestiaires, qui devraient être réalisés en régie, sont toujours à l'ordre du jour. Ils devraient démarrer avant la fin de l'année 2012.
 
L'enquête pour établir l'origine de cet incendie est désormais terminée. Un habitant de la ville devrait prochainement comparaître devant le tribunal de Castres. Lors de cette audience ses responsabilités pourraient y être établies et précisées.

 
PUBLIÉ LE 28/09/2012 09:28  
 
Une gare routière dans les tuyaux
 

 
L'incendie de mars 2012 du club house / Photo SCG
 
Lors du dernier conseil municipal Claude Fita, maire de Graulhet, a dévoilé une proposition de «feuille de route» pour les années 2012 à 2014 concernant la requalification de de l'enceinte sportive Noël Pélissou et la salle des fêtes intercommunale.
 
Adopté par les élus, il prévoit la création d'une gare routière dans l'ancien club house qui a été détruit par les flammes.
 
L'incendie de mars 2012 dans l'ancienne gare devenue club house a permis à la ville d'être indemnisée à hauteur de 485000 euros. Cependant le bureau d'étude mandaté a établi que les conditions n'étaient pas remplies pour permettre la réhabilitation du bâtiment. La déconstruction de la ruine s'élèverait à 100000 euros et la reconstruction du bâtiment à 740000 euros.
 
Aussi a-t-il été proposé d'y relocaliser la gare routière de la place Jourdain. «Cela permettra de répondre à plusieurs objectifs croisés : créer une salle des fêtes à proximité du Forum, donner aux associations sportives de bonnes conditions d'exercice, doter l'omnisport de locaux administratifs modernes, accueillir le CEM, offrir un lieu de rassemblement convivial à proximité du stade et relocaliser l'ancienne gare routière» explique Claude Fita.
 
«Nous attirions l'attention sur la situation de la place Jourdain depuis 2008. Il n'y a pas de vraie gare routière. Comme il n'y a pas de lycée d'enseignement général les adolescents doivent attendre dans le froid, sous la pluie ou dans les voitures de leurs parents. Cette situation dure depuis des décennie» fustige Franck Pamart, dont la liste «Sauvons Graulhet» n'a pas recueilli assez de suffrage aux dernières élections municipales pour faire partie du conseil municipal. La situation est d'autant plus aiguë le jeudi matin que ce jour là la place accueille aussi le marché.
 
«Nous allons retravailler la place du Jourdain en privilégiant les voies douces et travailler sur le château où il y a beaucoup de propriétaires privés. Tout cela prend du temps. Laissez-mois d'abord finir ce que j'ai commencé» conclut Claude Fita qui devrait avant cela inaugurer passerelle, parc Saint Jean, école d'En Gach, cinéma, crèche, soit près de 80 millions d'euros investis dans la ville durant son mandat.

 
PUBLIÉ LE 10/11/2012 09:37    
 
Le Sporting dans ses nouveaux murs
 

 
Les lieux confortables, conviviaux et historiques. /Photo DDM.G.D.
 
Si la réaction municipale à l'incendie du siège du Sporting Club Graulhétois omnisports a permis de reloger , dans les 24 heures, les bureaux du club, il restait à retrouver dans ces mêmes locaux des anciens «bains -douches», un club-house digne de ce nom. C'est désormais chose faite. «L'incendie nous a permis de retrouver des documenst et des pièces rares de l'histoire du club. Il faut saluer l'intervention des supporters, des sympathisants, des habitués du club qui ont aménagé un lieu qui n'était pas facile d'agencement», constate avec grande satisfaction le président David Gau. En effet, la pièce présente un patio avec une fontaine en son centre.
 
Elle se scinde en quatre parties, dénommées suivant les trophées qui la décorent, rue de l'Amitié, de l'Espérance, du Du Manoir et du Championnat.
 
Salle de réceptions
Pierre Blanc, spécialiste en agencement, membre du comité directeur, a fourni le bar sur mesures, comme il l'avait fait pour le centenaire.
 
Plusieurs armoires vitrées proposent à la lecture les ouvrages sur le rugby et les archives essentielles de Claude Gilli, sur la vie du club depuis la guerre. Les étagères présentent les coupes, les boucliers, 100 ans de campagnes, des maillots et des cravates.
 
Enfin tout un côté a été aménagé pour les joueurs, qui se retrouvent avant les matchs autour d'une grande table pour la séquence vidéo.
 
Cet espace sert aussi de salle pour les petites réceptions. Rappelons qu'à l'étage fonctionnent les bureaux du Sporting Club de Graulhet et au rez-de-chaussée ceux du Centre éducatif multisports.

 
PUBLIÉ LE 24/01/2013 07:53    J.M.G.
 
Il avait incendié le club house du rugby
 

 
Le siège du SCG avait flambé le 5 mars 2012.
 
Exténué, dépressif et enfermé dans son silence, c'est l'ancien concierge et gardien du stade qui a finalement été reconnu coupable et condamné hier après midi pour avoir volontairement mis le feu au club house du Sporting Club Graulhétois le 5 mars 2012. Il occupait lui même le logement de fonction situé au dessus du club-house mais devait quitter les lieux à la demande de la mairie. La mairie souhaitait en effet récupérer ces locaux pour y entreprendre l'aménagement d'un centre omnisports et de formation. Une perspective de départ que ce Graulhétois pourtant apprécié et sans histoire ne supportait pas. Il a mis le feu à l'appartement et s'en est allé avec sa voiture et sa caravane attelée.
«Il a même tenté à deux reprises de mettre fin à ses jours pendant qu'il partait vers on ne sais où» a indiqué son avocate Maître De Angelis qui dénonce le manque d'accompagnement de son employeur pour l'aider dans son déménagement. Le quinquagénaire s'était d'ailleurs rendu de lui même auprès des gendarmes et il avait été hospitalisé d'office pendant plusieurs semaines afin de prendre en charge sa fragilité psychologique. Un «discernement altéré» au moment des faits selon les psychiatres qui ne l'a pas empêché de comparaître hier: «Je regrette. J'étais très mal et aujourd'hui, je ne pourrai plus jamais vivre ou travailler à Graulhet.» a t-il indiqué au tribunal alors qu'aujourd'hui il a quitté la ville et se reconstruit petit à petit.
Le vice-procureur Deprade a malgré tout réclamé 6 mois de prison avec sursis et surtout une obligation de soins. Mais le délibéré final ne devait tomber qu'hier soir tard et sera à lire dans notre édition de demain.
 

Démolition du Club House -4-
 
Différentes vues des travaux en cours
(Photos de ce matin : 16/02/2013) :
 

 

 

 

 
(Photos : Christophe Fabriès)
 

La Gare - Le Collège - Le Club House :
(Compilation de documents disséminés dans différentes pages du site)
 

 
C'est le dimanche 30 juin 1895 que fut inaugurée la ligne Graulhet-Laboutarié, gérée par la "Compagnie des Chemins de fer à voie étroite et Tramways à vapeur du Tarn". Elle permettait de raccorder la Cité du cuir à la ligne ferroviaire Albi-Castres ouverte en 1869, pour transporter notamment les peaux brutes et les produits manufacturés (4000 tonnes annuelles environ).
 

 
L'avant-projet prévoyait d'implanter la gare au coeur de la ville sur la place du Foirail (du Jourdain), mais la municipalité s'y opposa. La Compagnie acheta alors à M. Albigot une bande de terrain (composée de prairies et champs) longue de 300 mètres au lieu dit La Portanelle. L'avenue Amiral Jaurès n'existait pas encore, et un chemin permettait de se rendre du Pont Neuf à la gare.
 

 
Pendant la grève des ouvriers mégissiers de 1909 - 1910, l'armée fut déployée pour surveiller les points stratégiques de la ville, et en premier lieu la gare dont dépendait une bonne part du ravitaillement de la cité, aussi bien en nourriture qu'en matière première pour l'industrie du cuir.
 

 
Il fallait en moyenne 48 minutes pour relier Graulhet à Laboutarié ; il existait 7 stations entre les 2 gares, et 4 trains quotidiens circulaient dans chaque sens. La ligne s'est arrêtée de fonctionner le 30 juin 1937.
 

 
L'ancienne gare abrita ensuite le Cours Complémentaire, des bâtiments type préfabriqués y étant accollés dans les années 50 ; puis l'établissement devint Collège (CEG) avant d'abriter une annexe du CES de Crins (construit en 1966).
 

 
Avant l'incendie, les bâtiments étaient affectés au Sporting Club Graulhétois Omnisports (rez de chaussée) pour y accueillir le club-house Marcel Batigne : salles de réception, de réunion, à manger, bureaux et cuisine ; le logement du concierge du stade occupait les pièces du premier étage. Elles étaient destinées à accueillir le CEM (Centre Éducatif Multisport)...
 

 
D'autres photos :
 

 
Le bâtiment n'a pas encore été surélevé et abrite au 1er un logement mansardé.
 

 
Le bâtiment a été surélevé après la mise en service de la ligne vers Lavaur
 

 
Après le bâtiment de la gare, la remise à voitures et dans le fond la halle marchandises
 

 
Les différentes voies
 

 
La fresque murale en cuir de la salle de réception du SCG, en arrière-plan du bureau du basket


PUBLIÉ LE 20/02/2013 03:52   | La Dépêche du Midi | 

Travaux : l'avant-dernier vestige du Petit train vient de disparaître
 

 
Avec la démolition de la ruine du club-house du Sporting incendié en mars dernier, c'est le dernier vestige du passé ferroviaire de Graulhet qui vient de disparaitre. Car il existait un train à voie étroite (60cm) qui reliait Laboutarié à Graulhet dès 1893, dont le prolongement a été effectué en 1899 d'abord vers St Sulpice, puis vers Lavaur, reliant ainsi les grandes lignes de chemin de fer.
 
Si la ligne a été fermée en 1936, la gare est restée debout, transformée dans un premier temps, en Ceg, puis annexe du Ces de Crins, puis en club-house du rugby prenant le nom de Marcel Batigne. En 1970, un autre incendie avait détruit l'hôtel Terminus à l'actuel emplacement de la Poste.
 
Reste donc encore que le préau du stade, vestige de l'ancienne salle des machines, qui abritait les locomotives dont deux étaient nécessaires quand le train devait emporter marchandises et passagers. Ces derniers, vu l'étroitesse des wagons, étaient assis sur deux banquettes en long. Il fallait parfois descendre pour «alléger» et monter le côte Gambetta ou plus loin après la Ramière. Un temps révolu qui ne trouve que très peu de témoignages.
 


Le Club-House, rasé !
 
(Photos de ce matin, 20/02/2013)
 
 
 
 

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