DDM 81 : Guide de l'été 2020 -5-

24/7/2020

Publié le 09/07/2020 à 11:38 | La Dépêche du Midi |

Une des plus belles bastides

Lisle-sur-Tarn / DDM

Le Tarn regorge de bastides. Et Lisle-sur-Tarn n’est pas la moins jolie d’entre elles. Riche d’un passé commercial qui au Moyen Âge lui permet la vente du vin et du Pastel acheminés en bateau vers la Gironde et le Bordelais. Car la cité était un port qui empruntait les méandres du Tarn.

Une richesse que l’on retrouve aujourd’hui dans l’architecture de certaines maisons à Colombages. Au centre du bourg, ne loupez pas la place aux couverts carrée (la plus grande de la Région) entourée d’arcades. En son centre, la fontaine du Griffoul date du XIIIe siècle. Puis vos pas vous amènent vers l’église Notre-Dame de la Jonquières. Fêtée le 15 août, jour de Notre-Dame de l’Assomption, cet édifice a été dénommé ainsi en 1282.

De la construction de cette époque, il ne subsisterait que la porte latérale romane qui aurait été l’entrée de l’Église primitive. L’église actuelle a été achevée au XVIe siècle, et régulièrement enrichie tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle a été classée monument historique le 12 juillet 1886.

C’est une des plus belles constructions en brique du pays ; elle est un vaste et beau vaisseau de 42 m de long, 14 m de large, et haut de 17 m à la voûte, comprenant un sanctuaire heptagonal et une nef divisée en quatre travées disposant toutes d’une chapelle entre chaque contrefort. Le clocher, haut de 50 m, est au fond de la nef. Carré à la base, il devient octogonal à partir de la toiture de l’église et se termine par une flèche.

Les peintures murales ont été exécutées entre 1692 et 1702. Dissimulées à la Révolution par un épais badigeon, elles ont été redécouvertes en 1863 par Joseph Engalières et le curé de l’époque, le chanoine Faucon, qui décéda en 1883. Ces peintures représentent un concert d’anges en costume de la fin du XVIIIe siècle, chantant les louanges de la Vierge Marie.

Le mystère du souterrain du Castela

Saint-Sulpice, souterrain du Castela / DDM

À l’entrée de Saint-Sulpice, se trouve un château. La bâtisse est abîmée par le temps et les guerres. Mais c’est plus bas et plus profond que se trouve la vraie richesse du Castela. Un souterrain réhabilité où l’on vous conte des légendes médiévales dont personne ne sait si elles sont authentiques ou pas. C’est l’histoire folle d’une princesse fabriquant secrètement de la fausse monnaie… Génial.

Nous sommes au château du Castela érigé en 1204. Les guerres de religions ont réduit en ruine les murs. Il ne reste que la chapelle et ce fameux souterrain aujourd’hui parfaitement réaménagé.

Au Moyen Âge, les familles venaient s’y réfugier, en attendant que les pillards reprennent la route. Avec la création de la Bastide, il ne servait plus que d’entrepôt avant d’être abandonné.

Le changement intervient avec le rachat du site par la municipalité. Il a fallu deux années de travaux pour l’ouvrir au public. Le résultat est à la hauteur pour accueillir les visiteurs. Revenons à notre histoire. Jeanne de Bourgogne, ruinée par son mari, décide de frapper sa propre monnaie pour récupérer une partie de sa fortune.

Cet acte est considéré comme un crime. Charles VII, décide de l’arrêter et de lui faire subir le supplice de la marmite pour mourir ébouillantée. Elle réussit à prendre la fuite avant l’arrivée des soldats. Jeanne de Bourgogne part se cacher dans le château de Roquecourbe où elle décédera quelques mois plus tard. Reste le vrai mystère. Et si une partie de son trésor était encore caché dans un lieu secret du château. Mystère ?

La maison des vins

La Maison des Vins de Gaillac se situe sur les rives du Tarn, à l’intérieur de l’Abbaye Saint-Michel.
Venez y découvrir les Vins de Gaillac dans un cadre idyllique et apaisant, où s’allient harmonieusement histoire, art de vivre et convivialité.
Estelle et Caroline vous accueillent tous les jours au sein du caveau, où elles vous feront partager leur passion pour le vignoble gaillacois. Véritable vitrine, avec plus de 100 vins présentés, cet espace vous offre la possibilité de déguster la large palette des Vins de Gaillac.

Initiation à la dégustation :
La Maison des Vins est le lieu incontournable pour découvrir le vignoble gaillacois. Avec ses ateliers d’initiation, venez apprendre à déguster tout en découvrant la large gamme des vins. Le vignoble Gaillacois n’aura plus de secrets pour vous !

L’un des plus beaux villages de France

Lautrec / DDM

Lautrec est une pure beauté. Classé parmi les plus beaux villages de France, vous devez aller y faire une excursion. Vous ne le regretterez pas. On vous propose un tour de ce bourg sans pareil.

Le moulin à vent de la Salette date de 1688, il a été restauré dans les années 90 par un charpentier-amoulageur français suite à la demande de la mairie de Lautrec et de l’Office de tourisme qui l’ont redécouvert dans les archives.
C’est un des rares moulins à vent à encore produire de la farine en Midi-Pyrénées. Tarif : 2€ (visite commentée) ; 1€ (visite libre) ; gratuit enfants – 6 ans

La porte de la Caussade (XIIIe siècle)
Vestige des fortifications et d’une des huit portes fortifiées qui contrôlaient les entrées de Lautrec au Moyen-âge.

Place centrale et Halles du XVème siècle
Vers 1338, une halle en pierre abritait un four banal. Il ne reste que le puits central.
Magnifiques couverts en bois abritant le marché.

La Collégiale Saint-Rémy
Collégiale Saint Rémy (XIVème, XVème et XVIème siècle).
Cet intérieur avait été peint par Jacques Pauthe, élève de Paul Delaroche et honorable peintre castrais, vers le milieu du siècle dernier. Mobiliers inscrits aux monuments historiques : aigle, Lutrin sculpté et tableaux de Gamelin dans le chœur (1777). Orgue du facteur toulousain Puget nouvellement restauré.

Calvaire de la Salette et sa table d’orientation
Du haut du Calvaire, on peut admirer d’un côté le village de Lautrec et de l’autre la plaine de Castres avec dans le lointain la Montagne Noire. Par temps clair, on peut même apercevoir les Pyrénées.
Une table d’orientation permet de repérer les sites remarquables.

Voie romaine
Cette voie mène au vieux lavoir : Édifié près de la source de Saint Rémy, en direction de la route de Roquecourbe, sur le site où s’élevaient les constructions des premiers habitants de Lautrec.
Remis en état une première fois sous l’impulsion de la MJC, ce vieux lavoir situé au bas du village appartient au patrimoine local.
Victime d’une catastrophe naturelle, il a été restauré récemment par les soins de la municipalité de Lautrec.