Entre Agout et Dadou à la Belle Époque

15/10/2016

Publié le 08/10/2016 à 09:14   | La Dépêche du Midi |  Robert Fabre

«Souvenirs du début du XXe siècle à Castres»


«Une enfance et une jeunesse castraises dans les années 1910-1920» évoquée par l'auteur Jean Faury./Photo DDM

Dans le cadre de ses publications dans la collection «Pages d'histoire en Pays castrais», la Société culturelle du président Balssa a choisi de mettre en avant l'ouvrage de Jean Faury, «Une enfance et une jeunesse castraises dans les années 1910-1920» (2016, 156 pages, 15 €).


La gare de Castres / CPA

L'historien tarnais Jean Faury a choisi des textes de son père Jean (1908-1976) rédigés à la fin de sa vie, relatant ses jeunes années. L'auteur a été instituteur puis professeur de musique. La famille tient une large place dans l'évocation de l'enfance. Le père est bourrelier mais aussi musicien. Les chevaux, la musique : deux centres d'intérêt du jeune garçon. Grands-parents, oncles et tantes sont très présents. Dans les ascendants : des artisans et commerçants de la classe moyenne. Le quartier des bords de l'Agout, nommé Venise, est l'objet de belles descriptions, avec ses lavandières et pêcheurs professionnels.

L'auteur est très disert sur l'école primaire puis l'EPS (école primaire supérieure) : les maîtres et professeurs, les copains. Les élèves sont sans pitié pour leurs enseignants : tics de langage,chahuts. Il y a des portraits savoureux, en particulier celui du professeur de musique. L'école c'est le moyen de l'ascension sociale et Jean Faury intègre l'Ecole normale des instituteurs.


Animation rue Gambetta / CPA

À Castres comme ailleurs, la campagne est proche de la ville. On boit le vin de sa vigne. On parle encore l'occitan. Avec son père, il joue dans les bals de village, une première expérience de musicien. L'annonce de la guerre de 1914 enflamme la cité avec ses défilés militaires, le conflit endeuille la famille. L'explosion de la Poudrerie en 1918 a marqué les mémoires. Les inaugurations du monument aux morts et de la statue de Jaurès concluent la période évoquée. Les excursions hors de Castres (le Sidobre, le Petit Train jusqu'à Lacaune) sont rares. Jean Faury voit la mer en 1923. En 1928, à vingt ans, il commence sa carrière d'instituteur dans le Tarn. Une belle mémoire !


Publié le 03/10/2016 à 08:59  | La Dépêche du Midi |   

«Entre Lautrec et Graulhet à la Belle Époque»


Jour de vendanges à Brousse / CPA

La Société culturelle du Pays Castrais a lancé sa saison le 3 octobre : André Coste a évoqué le sujet suivant : «Entre Lautrec et Graulhet à la Belle Époque».

«Dans les années 1900, Brousse, petit village situé entre Lautrec et Graulhet, constitue un cas intéressant car l'économie de la commune, essentiellement agricole, se trouve désormais influencée par l'émergence du pôle industriel graulhétois, voire même concurrencée par celui-ci, explique l'intervenant. 

À partir de photos d'époque, ont été évoqués le tissu rural, les modes de vie et d'exploitation, les principaux métiers, mais aussi de façon plus générale, l'importance de la religion et des croyances. Cependant, les entreprises de Graulhet attirent peu à peu la main-d'œuvre agricole, une nouvelle culturelle apparaît. L'industrie du cuir, florissante en ce début de XXe siècle, va cependant être le théâtre de plusieurs conflits sociaux retentissants comme celui de 1910.» 


Graulhet : Travail à l'usine / CPA
 

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