Tourisme Haute-Garonne

Guide de l'été 2011

Publié le 21/06/2011 15:46 | La Dépêche du Midi

Toulouse, Saint-Bertrand, Revel, Luchon : les Grands Sites

Ils constituent la vitrine de la Haute-Garonne. Depuis trois ans, le conseil régional Midi-Pyrénées a décidé, à travers les contrats Grands Sites, de valoriser 25 lieux emblématiques de la région, dont cinq en Haute-Garonne. Capitale de la région, Toulouse séduit, attire et retient. Une métropole européenne dont les influences latines inspirent son tempérament et son architecture (lire page 8).

À 110 km au sud de Toulouse, Saint-Bertrand-de-Comminges apparaît majestueux aux pieds des Pyrénées. Un véritable chef-d'œuvre du patrimoine haut garonnais (lire page 19).

Intégrée depuis février 2011 dans le réseau des Grands Sites de Midi-Pyrénées, la ville de Luchon (photo), au cœur des Pyrénées et à la frontière de l'Espagne, est célèbre pour ses thermes (lire page 25). Au pied des plus hauts sommets des Pyrénées, la station thermale située à 630 mètres d'altitude bénéficie d'une situation géographique exceptionnelle.

À cheval entre le Tarn et la Haute-Garonne, Sorrèze et Revel-Saint-Ferréol (lire page 17) vous attendent à 60 kilomètres au sud-est de Toulouse, pour admirer l'abbaye-école de Sorrèze ou flâner sur les plages du lac de Saint-Ferréol.

Enfin, le Canal des Deux-Mers ou Canal du Midi, qui relie la Garonne à la Méditerranée, œuvre géniale de Pierre-Paul Riquet, considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle (lire page 27).

Les Grands Sites, 5 lieux emblématiques du patrimoine, qui promettent aux curieux un voyage tout en plaisir et en beauté.

Les Grands Sites, vitrine de la région

15 millions de touristes visitent Midi-Pyrénées chaque année. Les atouts de la plus grande région métropolitaine ont été répertoriés en 25 Grands Sites (35 avec la Collection Ariège et le pays du Viaduc de Millau) par le conseil régional de Midi-Pyrénées qui assure leur promotion. Paysages naturels vertigineux (le cirque de Gavarnie, le Pont d'Espagne et ses cascades…), petits villages d'artistes aux allures médiévales (Cordes-sur-Ciel, Saint-Cirq-Lapopie…), métropoles aux couleurs du sud (Toulouse, Albi…) Répondant à un cahier des charges rigoureux et sélectif (rayonnement au plan national et international, accueil minimum de 200 000 visiteurs par an, démarche de développement durable, etc.), les Grands Sites sont du nord au sud une incomparable vitrine de la région Midi-Pyrénées.

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Publié le 21/06/2011 15:41 | La Dépêche du Midi

Toulouse, l'aimant du Grand Sud

Capitale de la région Midi-Pyrénées, 445 000 habitants dont 90 000 étudiants, Toulouse rime avec douceur de vivre. Le soir, elle prend des airs de Barcelone, sa sœur de culture et de cœur. Lorsque vous aurez succombé à la flânerie sur les bords de Garonne en fin de journée, quand le soleil décline sur son habit de briques, vous saurez pourquoi on appelle Toulouse « Ville rose ». Haut lieu du rugby, du cassoulet et de l'aéronautique, la Ville rose est aussi la cité des violettes. Emblème de Toulouse, la petite fleur y est cultivée - et déclinée sous toutes ses formes - depuis le XIXe siècle. Elle donne d'ailleurs sa couleur aux maillots du Toulouse Football Club (le TFC, on prononce « téfécé »). Mais la ville se peint d'abord en rouge et noir, les couleurs du Stade Toulousain, qui a remporté dix-huit championnats de France de rugby et quatre coupes d'Europe. En marge de son stade Ernest-Wallon, un vaste ensemble de boutiques lui est consacré rue d'Alsace-Lorraine. Si Toulouse a vu naître Claude Nougaro, Juliette ou Jean-Luc Reichmann, elle a aussi accueilli un hôte illustre : Antoine de Saint-Exupéry. L'auteur du « Petit Prince », pionnier de l'Aéropostale avait même sa chambre attitrée (la n° 32) à l'hôtel du Grand Balcon, place du Capitole.

Ville gastronomique, Toulouse est aussi une ville d'art et de patrimoine. Le Capitole émerveille toujours le visiteur par la richesse de ses salles de cérémonies. De la place, filez par la rue du Taur jusqu'à l'église Saint-Sernin. Ou jusqu'aux Jacobins et son cloître paisible.

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Publié le 21/06/2011 15:41 | La Dépêche du Midi

De l'avenue des Minimes à La Daurade : sur les traces de Nougaro à Toulouse

Le nom de la Ville rose est indissociable de celui de l'enfant des Minimes, le chanteur Claude Nougaro. L'office de tourisme organise régulièrement des visites guidées sur ses pas mais vous pouvez vous lancer seul à l'aventure dans les rues de Toulouse.

Départ au 56, boulevard d'Arcole, la maison natale. Face à la place Arnaud-Bernard, une plaque commémorative indique : « Ici naquit Claude Nougaro, poète et chanteur. 1929-2004 ». C'est la maison de ses grands-parents. Détour par l'avenue Honoré-de-Serres et l'avenue des Minimes. Pendant son enfance, il a déménagé aux Minimes où il a vécu ses premières expériences de castagne. Un collège, une station de métro et un jardin portent son nom dans le quartier. Il a été élève au collège Fermat.

Baptême à Saint-Sernin : dans « Ô Toulouse », il cite la basilique Saint-Sernin, « une fleur de corail que le soleil arrose ». C'est ici qu'a eu lieu la messe solennelle le jour de ses obsèques. Un portrait géant du chanteur s'affiche à l'entrée de la rue Pargaminières. La toile de 6 mètres sur 11 a été installée il y a quatre ans. Le petit taureau de l'église du Taur : le taureau revient souvent dans ses textes et ses dessins. C'est aussi le surnom que lui avait donné le poète Jacques Audiberti.

Place du Capitole : c'est sous les arcades que son ami Raymond Moretti a peint la série sur les figures toulousaines (photo). Un caisson de voûte lui est consacré, entre le rugby et l'espace.

Quai de Tounis, la chanson « C'est une Garonne est retranscrite sur une plaque », sous le Pont-Neuf. Il avait écrit la chanson depuis le balcon de son loft, au 112 rue du Quai de Tounis.

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Publié le 21/06/2011 15:31 | La Dépêche du Midi

Le Muséum d'histoire naturelle, la vitrine de la vie

Les collections du Muséum de Toulouse comptent environ deux millions et demi de pièces sur 3 000 m² de salles d'expositions. C'est l'établissement de culture scientifique qui attire le plus grand nombre de visiteurs. On l'explore sur deux sites : au centre-ville, le Muséum d'histoire naturelle et à Borderouge, les Jardins du Muséum. Dans le hall d'entrée, Vous serez accueilli par un éléphant d'Asie naturalisé . A voir : le squelette de quetzalcoatlus, le plus grand reptile volant connu, et les 4 500 oiseaux de l'exceptionnelle collection ornithologique.

Plusieurs expositions cet été : l'une du 28 juillet au 15 août, est consacrée au regard d'Eugène Trutat, pionnier de la photographie à la fin du XIXe siècle; du 15 juillet au 30 août, «Arbres et arbustes en campagne» exposera des dessins botaniques; enfin, l'événement de 2011,«Préhistoire[s] l'enquête», se poursuit autour de l'exposition de la sépulture de Téviec (époque mésolithique) conservée au Muséum depuis les années 1930. Le visiteur pourra par ailleurs assister à «La chimère, installation d'art-vidéo» jusqu'au 10 juillet et au 10e festival des Vidéophages les 8 et 9 juillet. À l'extérieur, le jardin botanique vaut aussi le détour avec une grande exposition sur la biodiversité, l'agriculture et la forêt dans les paysages ruraux. Le Muséum d'histoire naturelle de Toulouse est l'établissement de culture scientifique qui attire le plus de visiteurs.

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Publié le 21/06/2011 15:39 | La Dépêche du Midi

Le château de Laréole se donne en spectacle

Le château de Laréole, sur les coteaux de Gascogne, symbole de la riche époque des négociants de pastel.

Le château de Laréole, fin XVIe, en bordure des coteaux de Gascogne, témoigne de la riche époque des négociants de pastel. Son plan carré le distingue, de même que sa cour centrale délimitée par quatre tours d'angle dont les murs rayés alternent brique et pierre, rose et blanc rehaussés du vert de son jardin à la française.

En juillet et août, le spectacle vivant s'invite au château de Laréole : des artistes de cirque, danse, théâtre et musique y sont invités tous les week-ends depuis 2005 par le conseil général de la Haute-Garonne. Durant l'été, le public peut aussi librement explorer ce château à l'architecture si particulière, profiter de son parc et découvrir jusqu'au mois de septembre les œuvres de l'artiste Odile Mir.

Tous les châteaux de Haute-Garonne valent le détour. Comme le château de Merville (tél. 05 61 85 67 46), superbe édifice de brique du XVIIIe siècle et son labyrinthique jardin de buis dessiné par Le Nôtre. Le château de Loubens (tél. 05 61 83 12 08), construit au cœur du Lauragais à la fin du XVe et le début du XVIe. est un château de famille. Quant à celui de Villaudric, édifié au Moyen Âge, il fut incendié au XVIe siècle et reconstruit au siècle suivant. Celui de Fourquevaux, vaste demeure féodale agrandie au XVIe, est également remarquable.

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Publié le 21/06/2011 15:44 | La Dépêche du Midi

Les charmes discrets des collines oubliées du Volvestre

En Haute-Garonne, le Volvestre ne rafle pas forcément la mise touristique et pourtant ! Pourtant, cette région faite de collines, ex-passage obligé des pèlerins en transit pour Saint-Jacques de Compostelle, conviennent parfaitement aux vacances-promenade, loin des effervescences autoroutières, le long de la Garonne. A Cazères, vous vous inclinerez devant le riche passé d'une commune où l'église gothique du XIVe siècle mérite mention. Les origines de Cazères remontent sans doute au Ve siècle. Cazères était un carrefour entre Languedoc et Guyenne, et un port fluvial important, avant la révolution industrielel et l'avènement des chemins de fer. Les plus vieux quartiers sont d'ailleurs situés au bord du fleuve.

Montesquieu-Volvestre, ancienne bastide carrée du début du XIVe siècle, fut longtemps la ville centrale du Volvestre. A ne pas manquer : l'église Saint-Victor, sa rosace, son portail Renaissance et son caractère imposant pouru ne commune de cette taille. A Rieux-Volvestre vous ne resterez pas insensible au pont et aux belles maisons médiévaux, ainsi qu' à l'église monumentale. A Muret enfin, sachez que l'armée de Simon de Montfort écrasa la résistance d'Oc, en 1213. Un détour par l'église romane reconstruite au XIVe est une idée.

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Publié le 21/06/2011 15:42 | La Dépêche du Midi

Lauragais, un pays de Cocagne entre mer et océan

Non loin de Toulouse, à une vingtaine de kilomètres à peine, vous entrez en pays Lauragais. Une plaine agricole souvent qualifiée de « petite Beauce » où est née l'expression « pays de Cocagne ». Ici poussait le pastel, une plante à l'origine de la fortune de nombreux Toulousains. Passage obligé sur la route qui conduit du Languedoc méditerranéen à l'Aquitaine océanique, le Lauragais est balayé par le vent d'Autan dont on dit qu'il rend fous les gens et intenables les internés en maison psychiatrique. De passage dans le Lauragais, la caractéristique des églises fortifiées ne vous échappera pas. Signe que la région fut à maintes reprises théâtre d'invasions. Plus typiques encore, les clochers-murs e n façade. Celui de Villefranche, bien sûr, mais aussi celui de Villenouvelle, sur la Nationale 113 en direction de Toulouse quand on vient de Villefranche, qui présente un original mâchicoulis, des arcades en mitre et des tourelles à encorbellement.

Ceux qui prennent l'autoroute p-ourront faire une halte à Port-Lauragais qui, à la différence des habituelles et insipides aires d'autoroute, se démarque par la présence d'un petit port construit sur une presqu'île au creux d'un bassin du canal du Midi. Le centre Pierre-Paul Riquet y est d'ailleurs ouvert (tél. 0 561 271 463). On y apprend tout sur le concepteur du canal : plans, croquis, livres et vidéos sont à votre disposition pour connaître l'histoire de Riquet et du canal. À voir aussi, le musée de l'Ovalie, puisque vous êtes ici en pays rugby. Plus loin de l'autoroute, n'hésitez pas à découvrir le vieux village de Saint-Julia avec ses vestiges de remparts, et la plus vieille cloche du département (1396) qu'un clocher-mur porte avec vaillance.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Riquet, l'inventeur du canal , sur l'aire de Port-Lauragais.

Prenez de la hauteur à Saint-Félix

Au cœur du pays de Cocagne où la tradition demeure (photo), Saint-Félix est une bastide dont la place centrale est agrémentée d'une halle couverte. Situé sur un promontoire, le village surnommé « Bellevue » pendant la Révolution offre un panorama grandiose : la vue s'étend du Sidobre montagne Noire jusqu'au Canigou et au Pic du Midi d'Ossau. Cette situation exceptionnelle explique sans doute l'occupation du site depuis les Romains. Les Wisigoths y établirent un fort. Le château construit au Moyen Âge fut témoin du premier concile cathare, en 1167. À voir : la Collégiale du XIVe siècle pour les orgues de Rabiny de 1782, la colline des trois moulins, le cimetière des Anglais (troupes anglaises du Duc de Wellington, 1814), et la maison natale du compositeur Déodat de Séverac. Visite guidée du village possible (OT, tél. 05 62 18 96 99).

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Publié le 21/06/2011 15:43 | La Dépêche du Midi

Sur la route des pigeonniers entre Save et Garonne

Entre Save et Garonne, aux portes de Toulouse, venez découvrir les vallées, les paysages vallonnés et colorés, les forêts et bois centenaires de Save et Garonne. Halles, maisons typiques, châteaux et églises irradient d'une chaleur singulière ; ci, la brique rose règne sans partage. à Grenade, bastide du XIIIe siècle qui a conservé le tracé de ses rues médiévales, le marché est l'un des plus réputés de la région. Sous la halle monumentale, les producteurs vous feront déguster les spécialités locales.

On partira à la découverte des pigeonniers : ce tout nouveau circuit vous permettra de faire une belle balade d'un village à l'autre pour découvrir ce petit patrimoine étonnant. Les flâneries du promeneur sont par ailleurs balisées sur un large choix de boucles de randonnées. La vallée de la Save ou les trésors architecturaux de Daux et Merville sont à voir absolument.

Le Labyrinthe de Merville, le plus grand labyrinthe de buis d'Europe, attend les familles dans le parc du Château de Merville. Au cœur de la forêt du Burgaud, le parc animalier et de loisirs Animaparc ouvre ses portes aux enfants et à leurs parents. Enfin, on ira chercher de la fraîcheur à la forêt de Bouconne. Une base de loisirs abrite piscine, minigolf et courts de tennis.

Grenade, c'est la promesse de belles balades estivales, des petites rues de la bastide du XIIIe siècle aux pigeonniers de la Save.

Incontournables bastides

Villes neuves fortifiées de l'époque du Moyen Âge, les bastides font souvent partie des plus beaux villages de France.

Celle de Revel, royale et magnifique, fut fondée en 1342 par le roi de France Philippe VI de Valois. Vous pourrez admirer la Halle du XIVe siècle surmontée d'un beffroi.

Dans le Volvestre, la bastide de Saint-Sulpice-sur-Lèze a été fondée au XIIIe siècle par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé parmi les plus beaux villages de France, Saint-Sulpice est blotti dans un nid de verdure. On citera aussi Grenade, belle bastide du XIIIe, pour ses rues médiévales intactes. Installée au confluent de la Save et de la Garonne par les moines cisterciens de Grandselve, elle a toujours été une cité commerçante. À ne pas manquer, le marché gourmand du samedi sous la magnifique halle.

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Publié le 21/06/2011 15:34 | La Dépêche du Midi

Le château de Tintin à Saint-Elix

Saint-Elix le Château s'appelle ainsi en raison du majestueux château qui en fait sa réputation. Lorsque vous vous retrouverez face aux grilles d'entrée, l'idée vous traversera à coup sûr l'esprit que c'est de lui, le château de Saint-Elix, que Hergé s'est inspiré pour dessiner Moulinsart. C'est à s'y méprendre.

Ce château se situe à 30 minutes de Toulouse et 20 minutes de Saint-Gaudens. Édifié entre au milieu du XVIe siècle à la demande de Pierre Potier de la Terrasse, secrétaire et notaire de François Ier et président du Parlement de Toulouse, il reflète la réussite de son propriétaire. C'est Laurent Clary architecte toulousain à qui l'on doit le Donjon du Capitole, qui en traça les plans. Son architecture mêle les influences du Moyen âge et de la Renaissance.

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Publié le 21/06/2011 15:03 | La Dépêche du Midi

Deux siècles de Beaux-Arts au musée des Augustins

Le musée des Augustins abrite des collections de peinture et de sculpture depuis 1793. Après avoir obtenu, en 1309, l'autorisation du pape Clément V de construire leur couvent à l'intérieur des murs de la ville, les ermites de Saint-Augustin fondèrent le musée en 1396. C'est ici que vous trouverez l'actuel musée des Beaux-Arts de la ville de Toulouse. Les œuvres sont présentées dans l'église, les salles capitulaires et une salle construite au XIXe siècle sur des plans de Viollet-le-Duc. La vocation du musée des Augustins est de présenter des collections de peintures et sculptures du début du Moyen Âge au XXe siècle, dans toutes les grandes étapes de l'art occidental. On y trouve notamment de riches collections de sculptures romanes et gothiques, uniques au monde. Vous y apprécierez la quiétude du magnifique cloître et son jardin carré.

Musée Saint-Raymond

À deux pas de Saint-Sernin, le musée Saint-Raymond est consacré aux antiques, témoin de la longue période de prospérité de l'Empire romain dans la région.

Saint-Thomas aux Jacobins

Assez peu connu, le fait est réel : les reliques de saint Thomas d'Aquin se trouvent dans l'église du superbe Ensemble conventuel des Jacobins. Elles y ont été transférées en 1974. Auparavant, elles étaient dans l'église Saint-Sernin.

Des peintures et sculptures du début du Moyen Âge au XXe siècle, dans toutes les grandes étapes de l'art occidental.

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Publié le 21/06/2011 14:51 | La Dépêche du Midi

L'Union, Cugnaux et Colomiers : un patrimoine à découvrir

Il ne faut pas forcément aller bien loin pour faire d'inattendues découvertes. L'Union mérite le détour pour sa manière de mettre en valeur son patrimoine. Devant la mairie, l'olivier (photo) n'est pas un arbre comme les autres : millénaire, il est classé parmi les 100 plus beaux arbres de France. Il a d'ailleurs reçu le label « Arbre remarquable de France » en avril 2007 en raison de son grand âge et de sa bonne conservation.

En 1999, deux pirogues datant de l'âge de bronze et du Carolingien sont découvertes lors du recalibrage de l'Hers. Elles sont exposées à la ferme de la Belle hôtesse reconvertie en musée. Flâner dans les rues mêmes de L'Union est aussi un voyage à travers l'Histoire : par les caminots menant à la grande halle, vous découvrirez des vestiges gallo-romains du IVe siècle. À voir aussi les châteaux de Belbèze et de Lacornaudric.

Et aussi…

À Colomiers. Derrière son image moderne de ville aéronautique, Colomiers cache un charmant cœur historique et un joli patrimoine, dont le pigeonnier du Perget (XVIIIe), sur la route de Pibrac, est une des figures emblématiques.

À Cugnaux. Une balade bucolique s'impose le long du canal Saint-Martory. En ville, faites un saut par l'église. Ou plutôt les trois églises pour des raisons historiques à découvrir sur place. L'église originelle a été ravagée par un incendie en 1824.

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Publié le 21/06/2011 14:54 | La Dépêche du Midi

Saint-Ferréol : un lac et un arboretum

Sur les hauteurs de Revel, le lac de Saint-Ferréol offre au visiteur un havre de fraîcheur au cœur de la montagne Noire.

Les plus sportifs apprécieront de trouver sur ce plan d'eau de deuxième catégorie de 70 hectares de quoi les satisfaire : pédalos, planche à voile, voile, aviron, canoë, kayak, acrobranche, VTT, spéléologie, catamaran… tout y est.

Les moins sportifs goûteront à leur juste valeur les joies du farniente sur les plages aménagées à l'ombre des pins. Ou flâneront sur les chemins du délicieux petit arboretum au bord du lac.

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Publié le 21/06/2011 14:52 | La Dépêche du Midi

Revel, Saint-Ferréol : un pays, deux grands sites

Plus qu'un détour, Revel vaut une halte. Aux frontières tarnaise t audoise du département, Revel est une ancienne bastide construite au XIVe siècle, en 1342, par Philippe VI de Valois. Lors de sa fondation et c'est insolite, un article de la charte de fondation prévoit au centimètre près la dimension des maisons. Au XIXe siècle, la ville s'est spécialisée dans la fabrication des meubles d'art. De passage à Revel vous noterez au nombre de magasins de meubles que la tradition a perduré. Un musée des bois et de la marqueterie en atteste d'ailleurs aujourd'hui ?

À Revel, la halle en bois vous tapera dans l'œil à coup sûr. Elle date du XIV'e siècle, ce que le parfait état de conservation de la charpente semble démentir. Particulièrement remarquable, la toiture de l'ouvrage, composée de milliers de tuiles roses que domine un beffroi, tour municipale offrant un panorama formidable à 360 ° sur toute la région. On goûtera également le passage sur la place centrale de la ville, où il ne demeure plus guère de maisons aux piliers en bois. Elle accueille chaque samedi l'un des 100 plus beaux marchés de France. On y trouve également la maison où résida Pierre-Paul Riquet (1609-1680), l'inventeur du Canal du Midi. Ville étape sur les chemins de Compostelle, Revel est aussi classée Station verte depuis 2009 et a obtenu le label « Ville et métier d'art » en 2005.

Sur les hauts de Revel, impossible de passer à côté du lac de Saint-Ferréol. Construit par Paul Riquet pour alimenter le canal du Midi fin XVIIe siècle, il est prisé pour sa forêt de pins et sa plage, base de loisirs où les Toulousains aiment à décompresser. Irrésistible paradis où Claude Chabrol tourna d'ailleurs une partie de son film « L'Enfer ».

La halle en bois du XIVe vaut le détour, comme la place centrale et, sur les hauteurs, le lac de Saint-Ferréol.

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Publié le 21/06/2011 14:48 | La Dépêche du Midi

La dernière sabotière de France

C'est à Saint-Bertrand de Comminges qu'Isabelle Segonzac-Estrade a élu domicile. Son atelier-boutique Les Sabots d'Isa, situé dans la ville basse de Saint-Bertrand, est unique en son genre. Isabelle est en effet la seule sabotière française. Elle propose des créations originales de galoches, sabots de bois et modèles fantaisie. Vente sur place et vente par correspondance possible en accédant au site www.sabotsdisa.com.

Et aussi…

Le conseil général de la Haute-Garonne invite en saison deux artistes peintres, sculpteurs ou plasticiens à présenter leurs œuvres dans les salles d'expositions des Olivétains et de l'ancienne gendarmerie.

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Publié le 21/06/2011 14:49 | La Dépêche du Midi

Saint-Bertrand de Comminges, l'autre Mont Saint-Michel

Saint-Bertrand de Comminges est l'un des cinq Grands Sites de Haute-Garonne. Une pure merveille d'architecture et d'art dominée par l'imposante cathédrale construite sur un promontoire rocheux. Sous sa protection s'étend un bijou de village de 200 habitants avec ses humbles maisonnettes médiévales ceintes par des remparts. Classé parmi les plus beaux villages de France, Saint-Bertrand est surnommé « Le Mont Saint-Michel des Pyrénées». On entre dans Saint-Bertrand par l'une des trois portes médiévales. Le curieux se demandera, sur la porte Cabirol, ce que signifient les chiffres sculptés dans la pierre. Il s'agit du tarif des taxes sur le poisson, au XVIIe siècle.

Dans la cathédrale, le mausolée de Saint-Bertrand a été édifié au XVe siècle. On peut encore admirer trois vitraux qui datent de cette époque. Un petit couloir, ménagé entre le dos du retable majeur et le tombeau, permet de s'approcher au plus près des reliques conservées dans un coffre-fort situé sous le tombeau. Outre la nef et le mausolée, le gisant de l'évêque Hugues de Castillon, lé trésor et le cloître s'offrent aux visiteurs. Étape importante sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Saint-Bertrand domine des vestiges gallo-romains et la basilique romane Saint- Just de Valcabrère. La cathédrale de Saint Bertrand, la chapelle Saint Julien du Plan, la basilique paléochrétienne et la Basilique Saint Just de Valcabrère ont inscrits par l'Unesco au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle au Patrimoine Mondial de l'Humanité.

Sur la porte de Cabirol, un curiosité : sculpté dans la pierre, le tarif des taxes sur le poisson, au XVIIe siècle.

La légende de Sainte-Marie et du crocodile

Le Crocodile de Saint-Bertrand est sujet de bien des interprétations. Il était autrefois coutume d'encastrer ou de suspendre dans les églises des masques, des visages ou des animaux monstrueux pour écarter les génies malfaisants… Le crocodile placé au mur à l'entrée de la cathédrale Sainte-Marie soulève bien des histoires et des controverses.

Parmi les plus connues, l'histoire d'un pèlerin commingeois qui aurait ramené le fameux saurien d'Égypte. Autre hypothèse : en manière d'épouvantail, le crocodile de Sainte-Marie serait une version moderne des dragons qui hantaient nos rivières, imitant les pleurs d'un bébé pour attirer nos ancêtres et les dévorer. Saint-Bertrand serait alors à la rencontre du monstre qui rodait dans les vallées, et l'aurait ramené devant la cathédrale où l'animal expira d'émotion… Quoi qu'il en soit, la visite de Sainte-Marie et du cloître s'impose.

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Publié le 21/06/2011 14:42 | La Dépêche du Midi

A la rencontre des marmottes

Dans la vallée du Luchonnais, au pied du pic du Céciré, il est possible d'observer des marmottes dans leur milieu naturel. Ne pas oublier les jumelles pour une observation plus lointaine et respectueuse d'animaux très sensibles aux bruits et qui se cacheront dans leurs galeries souterraines à la moindre alerte ! Soyez attentifs et silencieux et vous aurez peut-être la chance d'apercevoir également cerfs et biches qui fréquentent les bois environnants.

A partir de Luchon, prendre la direction du col de Peyresourde par la D 618. Au village de Castillon-de-Larboust, se diriger vers les granges de

Labach. Se garer et marcher le long de la rivière environ 1 h 30 jusqu'à une cabane de berger. A partir de ce point, vous apercevrez des terriers.

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Publié le 21/06/2011 14:41 | La Dépêche du Midi

Montmaurin : la plus grande villa gallo-romaine de France

Dans le sud du département, le Comminges recèle d'importants vestiges de l'époque gallo-romaine. Le village de Montmaurin abrite ainsi les ruines de la plus vaste villa gallo-romaine connue en France. Elle a été découverte en 1946 par Georges Fouet. Édifiée vers le milieu du Ier siècle, la Villa Urbana se serait développée jusqu'aux environs de 350 et aurait été modifiée au cours des IIIe et IVe siècles. Ce véritable palais gréco-romain a été entièrement détruit par un incendie vers 380. Les bâtiments de cette luxueuse demeure s'étendaient sur une superficie de 18 hectares.

Elle comptait 200 salles dont l'entretien nécessitait 500 personnes. Décorées de marbre ou de mosaïques, leurs fenêtres étaient vitrées et elles bénéficiaient d'un système de chauffage par le sol et de l'eau courante. Les fouilles ont permis de mettre au jour les vestiges du vestibule, du temple, du nymphée, de plusieurs cours et de nombreuses pièces d'habitation. Les archéologues ont aussi découvert une incroyable collection de 22 espèces différentes d'huîtres et de coquillages provenant de la Méditerranée et de l'Atlantique. Ils étaient immergés à l'époque dans six viviers contenant une eau de mer reconstituée.

La villa gallo-romaine s'étendait sur 18 hectares. 500 personnes étaient employées sur le domaine.

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Publié le 21/06/2011 14:38 | La Dépêche du Midi

Luchon, perle thermale des Pyrénées

Au pied des plus hauts sommets des Pyrénées, cette célèbre station thermale située à 630 mètres d'altitude bénéficie d'une situation géographique remarquable. Dominée par le plateau de Superbagnères, station de ski qui a vu le jour en 1913, Luchon est le point de départ idéal pour la pratique d'activités de pleine nature. La télécabine reliant Luchon à Superbagnères a le plus grand dénivelé des Pyrénées avec ses 1200 m. Cela ne peut que favoriser la pratique du VTT ou bien encore du parapente, lorsque la télécabine vous aura emmené sur le site de Superbagnères en moins de 15 minutes. Luchon, c'est aussi une cité où l'eau coule de source. Ses eaux sulfurées soignent affections de la gorge et douleurs articulaires. Les équipements de soins attirent de nombreux curistes en mal de bien-être.

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Publié le 21/06/2011 14:34 | La Dépêche du Midi

Le labyrinthe de buis de Merville

Témoignage unique de l'architecture et de l'art des jardins du milieu du XVIIIe siècle, dans le midi toulousain, le jardin de buis du Château de Merville est classé monument historique. Durant l'été, le jardin de buis se prête au jeu. Le labyrinthe du château de Merville ouvre ses portes, avec ses animations ludiques et pédagogiques.

Nouveauté cette année : déjouez les pièges des dieux grecs pour devenir un Héros. Petits et grands pourront ainsi s'amuser à résoudre les énigmes, passer des portes d'eau, franchir des obstacles dans le plus grand labyrinthe de buis d'Europe, puisqu'il compte 6 kilomètres d'allées et de chemins secrets.

Le parcours des dieux de la mer dure 1h30, celui des dieux de la terre 2 heures. Plus de 200 000 visiteurs sont déjà venus jouer à se perdre à Merville.

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Publié le 21/06/2011 14:32 | La Dépêche du Midi

Les envoûtantes essences des Jardins de Sortilège

Qu'elles soient médicinales, aromatiques ou aphrodisiaques, les plantes ont un long passé commun avec l'homme… C'est cette histoire qui vous est contée au cours des promenades aux Jardins de Sortilège.

Nichés au pied du Cagire, qui culmine la vallée d'Aspet à près de 2000 mètres, les Jardins de Sortilège sont un enchantement. Sitôt passé le large portail en bois, le visiteur accède à un jardin intimiste et secret comme il en existe peu.

Décliné en nombreux petits clos, ce sera alors l'occasion de découvrir sept jardins différents. Le jardin du temps et ses « plantes cueillette » de la Préhistoire ; le jardin médicinal et son herboristerie ; le jardin des délices, un petit coin de paradis offrant une palette de couleurs et parfums surprenants ; le jardin de curé, clos propice à la méditation avec des allées en forme de croix, une fontaine purificatrice et des plantes à connotation religieuse ; le jardin de sorcière regorgeant de plantes toxiques, protectrices ou aphrodisiaques ; le jardin naturel, sa mare, son muret en pierre et sa prairie ; et enfin le jardin potager bio et ses légumes parfois insolites. En tout, plus d'un millier d'espèces végétales sauvages et cultivées se côtoient ici. Une visite qui ne laisse pas indifférent. Grandeur nature !

Le jardin de la sorcière regorgeant de plantes toxiques, protectrices ou aphrodisiaques…

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Publié le 21/06/2011 14:25 | La Dépêche du Midi

Port Lauragais, la vitrine du canal

Port de plaisance aménagé sur le canal du Midi, accessible depuis l'aire d'autoroute A 61, Port Lauragais abrite une boutique de produits du terroir, la Maison de la Haute-Garonne, véritable vitrine du département qui propose des produits locaux de qualité (gastronomie et artisanat d'art) ; la visite de ce lieu permet d'apprécier les savoir-faire du département et d'en découvrir les richesses touristiques.

C'est également la Maison du Tourisme de la Haute-Garonne qui abrite sur 200 m2 une grande exposition permanente et interactive (grâce à des divers dispositifs scénographiques) consacrée au canal du Midi et à son bâtisseur, Pierre-Paul Riquet. Un musée ludique, instructif et divertissant…

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Publié le 21/06/2011 14:24 | La Dépêche du Midi

En péniche, toutes les splendeurs du canal du Midi

Le canal du Midi serpente paresseusement dans son écrin vert. Classé au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO en décembre 1996, il est un haut lieu du patrimoine de la Haute-Garonne. Alimenté par les eaux du lac de Saint-Ferréol, le canal est bordé de grands platanes centenaires et d'une piste cyclable aménagée. De Toulouse à Avignonet-Lauragais, la balade est adorable, qui traverse une campagne colorée, jalonné de bastides, d'églises, de moulins et de clochers murs très typiques. Ouvrage de Pierre-Paul Riquet, il a été construit de 1666 à 1681 sur 240 km, de la ville rose à l'étang de Thau, au pied de Sète. Sans lui et le nouvel axe de communication, la Haute-Garonne n'aurait pas connu la même prospérité économique. D'abord utilisé pour le transport des marchandises, notamment des blés du Lauragais jusqu'en 1970, il fait désormais partie du patrimoine écologique et historique du département. Le moyen idéal pour les vacanciers de découvrir le Lauragais au rythme lent des péniches, avec ou sans escale.

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Publié le 21/06/2011 14:23 | La Dépêche du Midi

Concorde et A380 : ici, les avions volent plus haut

à Toulouse, l'aviation fait partie du patrimoine au même titre que le rugby ou la brique rose. Taxiway organise des visites de l'A 380 et du Concorde n° 1. Trois circuits sont proposés :

Circuit Airbus A 380. La visite dure 1 h 30. Elle débute en salle de télémesure par une présentation du programme A380. Vous entrez ensuite sur le site Jean-Luc Lagardère et découvrez, depuis un belvédère intégré à l'usine, les postes d'essais généraux, d'essais extérieurs et la vue générale de l'ensemble du site. Puis, vous montez à bord d'une maquette de l'A380, grandeur nature (tronçon de fuselage de 16 m de long, pont principal et pont supérieur équipés). Vous y découvrirez les secrets de l'aménagement intérieur d'un avion double-pont unique au monde.

Circuit Héritage. C'est une nouveauté 2011 : découvrez l'histoire de l'aéronautique et ses avions de légende. La visite vous mènera à bord de la Caravelle, le premier succès commercial, jusqu'à l'A300B qui vous livrera tous ses secrets. Vous monterez à bord du premier Concorde de série, le mythique supersonique aux performances encore inégalées à ce jour.

Circuit Panoramique. Autre nouveauté, ce circuit commenté de 1h30 sillonne en autocar les sites Airbus de Toulouse, soit 700 hectares. Au programme : le siège, les bureaux d'étude, sites d'assemblage, aménagement, centre de livraisons…

Trois circuits de visite pour découvrir l'histoire de l'aéronautique et ses avions légendaires. Parmi ces joyaux, le mythique Concorde.

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Publié le 21/06/2011 14:22 | La Dépêche du Midi

Au cœur de « La Dépêche du Midi »

Proposée par Manatech et commentée par un guide, la visite vous conduira au cœur du journal «La Dépêche du Midi». Vous découvrirez toutes les étapes de fabrication du quotidien régional toulousain : de la rédaction à l'impressionnante salle des rotatives, jusqu'aux expéditions. Vous aurez accès à une exposition permanente consacrée à l'histoire de «La Dépêche». Vous pourrez même, si vous le souhaitez, agrémenter votre visite par un dîner à proximité du site. Les groupes sont limités à 50 personnes maximum.

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Publié le 21/06/2011 14:21 | La Dépêche du Midi

L'art ancestral des faïences de Martres-Tolosane

Au pied des Pyrénées, dan s le Comminges, le village de Martres-Tolosane perpétue la tradition de la faïence depuis plus de trois siècles. À l'origine, les premiers faïenciers se sont installés dans le village au début du XVIIIe siècle. Ils avaient trouvé là d'importants gisements d'argile, leur matière première. Ces artisans venaient de Luneville, Moulins et Nevers. La pièce la plus ancienne connue est un plat à barbe traité en camaïeu bleu, portant à son revers l'inscription « Joseph. Delondre 1739 ».

Les faïenceries actuelles de Martres-Tolosane travaillent encore avec les mêmes techniques ancestrales. Les ateliers utilisent la technique de cuisson du « grand feu » : on fait cuire la pièce de faïence à une température allant de 900 à 1000 degrés. Les pièces et les motifs peints (fleurs, oiseaux) sont réalisés à la main. On recense neuf ateliers.

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Publié le 21/06/2011 14:20 | La Dépêche du Midi

Le marché de Revel, l'un des 100 plus beaux marchés de plein-vent de France

Depuis plus de six siècles, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou que le soleil soit radieux, les fermiers proposent tous les samedis matins, sur la place centrale et sous la halle (l'une des plus vastes de France), des produits du terroir courus bien au-delà des frontières de Revel. Charcuterie, viandes des élevages du Lauragais, produits maraîchers… les délices se prélassent sur les étals alléchants. Certes, l'été, vous n'aurez pas droit au marché au gras où s'entassent oies et canards, confits et foies, magrets et cassoulets. Mais qu'à cela ne tienne ! Mais le cadre si enchanteur et les 300 producteurs authentiques vous raviront à coup sûr.

Et aussi…

Si vous aimez les bons produits, c'est que vous aimez sans doute cuisiner. Voici une idée de séjour qui, peut-être, vous plaira : à Launaguet, au nord de Toulouse, le chef Renaud Defour propose de faire de vous un as de la cuisine. Enfilez toque et tablier et partez, dans son atelier, à l'aventure des trésors culinaires de Haute Garonne. Et repartez avec les plats que vous aurez confectionnés.

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Publié le 21/06/2011 14:19 | La Dépêche du Midi

Le vin de Fronton a sa maison

C'est au château Capdeville et son parc arboré de 7 hectares, implanté au cœur de la ville de Fronton, que se côtoient caveau, vinothèque, salle de dégustation, salle de réception et office de tourisme.

La Maison des vins a ouvert l'année dernière à Fronton. Elle regroupe les outils incontournables qui permettent de mettre en valeur la vigne, les vignerons, le développement économique et l'œnotourimse qui fait aussi le charme du Frontonnias. Une panoplie d'animations autour du vin et des visites de chais complètent ce dispositif, avec la Négrette, cépage exclusif des vins de Fronton, comme fil conducteur.

Elle sert également de lieu d'exposition et de culture et propose une initiation à la dégustation.

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Publié le 21/06/2011 14:18 | La Dépêche du Midi

Saveurs et Senteurs du Frontonnais : la fête du vin

Saveurs et senteurs du Frontonnais, la grande fête des vins de Fronton, se déroulera du 19 au 21 août. Trois jours sont consacrés à la découverte et la dégustation des vins AOC de Fronton qui attirent chaque année sur le vignoble plus de 25 000 visiteurs. Tous les produits du terroir seront présentés : les vins de Fronton bien sûr mais aussi porc noir, canards gras, fruits, ail de Cadours etc. Début en fanfare le 19 août à partir de 19 heures pour une rencontre déambulatoire avec le village des producteurs dans une ambiance de musique de rue.

Samedi, la journée commence par un grand concours des vins de Fronton. Des dégustations seront proposées au public, notamment à la Maison des vins pour des associations vin et fromage. Un nouveau chapitre d'intronisation de la Commanderie des Maîtres Vignerons sera également ouvert. Le soir, spectacle grand public Cirq'hulon (saltimbanque, musicien, clown et acrobate), repas gastronomique et concert de musiques du monde. Dimanche, c'est le jour de la rituelle messe des vignerons à 10 h 30 avec la Lyre et la chorale frontonnaises. Toute la journée, jusqu'à la conclusion avec Cirq'hulon à 18 heures, dégustations et musiques de rue animeront le cœur du village.

Saveurs et senteurs, du Frontonnais c'est la grande fête des vins de Fronton pendant trois jours.

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Publié le 21/06/2011 14:13 | La Dépêche du Midi

Toulouse : au bord de la Garonne, sur les pavés, la plage

Proposé par la mairie de Toulouse jusqu'à la fin du mois d'août, Toulouse Plages s'étend sur trois sites en bord de Garonne : la Prairie des Filtres, le Quai de l'Exil Républicain Espagnol et Quai de La Daurade. De nouvelles animations enrichissent un choix d'activités déjà très large. La Prairie des Filtres regroupera les activités sportives - base nautique, jeux de plage, terrains de beach (soccer, rugby, volley), fitness, danse, trampoline, pétanque -, les jeux sur herbe, l'espace détente et les animations. Ceux qui aspirent au calme pourront lire à l'ombre des grands arbres. Nouveauté 2011 : la création d'une « Ludoplage ». Et bien sûr les espaces enfants avec jeux gonflables, toboggan, espace bébé… Quai de l'Exil Espagnol, la grande roue est de retour

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Publié le 21/06/2011 14:11 | La Dépêche du Midi

Pyrénées Hô ! À vous de jouer

À 1 h 15 de Toulouse, découvrez une multitude d'activités ludiques construites autour de deux éléments, l'eau et la terre (karting à pédales, souterrain, frisbee, golf…) Poursuivez l'aventure et goûtez au défi des cinq éléments à travers des parcours en hauteur sur arbres et rochers : franchissez les espaces sur des ponts de singes, escaladez des rochers et laissez-vous glisser sur la tyrolienne géante ! Prolongez l'aventure en passant une nuit sous tipi, en cabane ou encore suspendus dans une tente bulle ! Parmi les nouveautés : 600 mètres de balade pieds nus le long d'un sentier et la ligne de vie continue, un système de sécurité qui équipe les enfants de 3 à 11 ans. Aire de pique-nique, barbecue et parking à disposition.

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Publié le 21/06/2011 14:08 | La Dépêche du Midi

Tépacap : de branche en branche sur la piste de Tarzan

Vous avez toujours rêvé de jouer à Tarzan ? L'aventure de branche en branche vous attend au parc Tépacap de Rieumes. Une journée de loisirs inoubliables en forêt, de 4 à 99 ans. à Tépacap il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts avec les formules Tépamaboul, Tépaccroché, Tépatrial, Tépasiptit, Tépatâche, ou Tépacroc. D'arbre en arbre, à des hauteurs variant de 3 à 10 m de hauteur, entièrement sécurisés, vous évoluerez dans divers mondes suspendus. Dans le monde obscur, comme son nom l'indique, vous emprunterez un parcours dans l'obscurité totale. À Tépatâche, place au paint-ball. Dans la Boîte à nœuds, l'enjeu est différent : il s'agit de se sortir d'un labyrinthe de filets en hauteur.

Sur Tépagliss, les enfants aimeront les sensations d'un toboggan géant… À expérimenter aussi : le Bungy (trampoline), le monde des Pitchouns (parcours aériens à partir de 4 ans) ; le monde vertical (à partir de 1m30, plus de 100 jeux dans les arbres) ; et depuis l'année dernière, la tyrolienne géante pour des sensations fortes garanties.

Et pour des nuits insolites : on peut séjourner dans une cabane sur pilotis ou dans un tipi (formule Tentipi) comme un véritable chef indien.

Des parcours aériens pour tous avec les formules Tépatâche, Tépagliss, Tepatrial ou Tapaccroché.

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Publié le 21/06/2011 14:06 | La Dépêche du Midi

La Cité de l'espace à la recherche des extraterrestres

L'odyssée de l'espace à Toulouse ! Explorez l'univers, percez ses mystères et participez à la conquête spatiale : la Cité de l'espace, le parc de l'aventure spatial de Toulouse, vous propose un voyage inédit. Au cinéma, sur un écran géant Imax haut comme un immeuble de six étages et au Planétarium, devenez le passager privilégié d'une croisière céleste aux confins du cosmos, aux origines de l'univers. Vous découvrirez également des engins spatiaux en taille réelle. Vous pourrez aussi partager l'expérience des astronautes en testant vos capacités physiques grâce au Gyro-Extrême et à l'Astrojump.

Aliens : l'enquête

Parmi les nouveautés, une grande enquête intitulée « A la recherche de la vie extraterrestre ». Cette nouvelle aventure ludique et scientifique prolonge l'événement 2010 lorsqu'une soucoupe volante s'était écrasée dans le parc de la Cité. La direction générale des recherches aliens (DGRA) confie une nouvelle enquête aux adultes et aux enfants : « Peut-on penser que la vie existe ailleurs que sur la Terre ? ». 13 étapes permettront aux adultes de mener l'enquête et aux enfants de réaliser un jeu-mission. Les meilleurs d'entre eux pourront même devenir membres de la DGRA à l'issue de leurs investigations.

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Publié le 21/06/2011 14:05 | La Dépêche du Midi

Village gaulois de Saint-Julien : à la rencontre de nos ancêtres

On s'y croirait ! Le Village Gaulois de Saint-Julien, situé au bord de la Garonne, propose une très fidèle reconstitution archéologique d'un village du deuxième âge du fer, de 450 à 52 avant J.-C.

Fondé en 1996 par des passionnés d'archéologie, ce site monumental de six hectares attire chaque année plus de 40 000 visiteurs. Au-delà des portes fortifiées, le visiteur pénètre dans une autre époque, celle de nos ancêtres les Gaulois. Cette peuplade, les « Volques Tectosages » (ou « le peuple qui cherche un toit »), vivait dans la région toulousaine. On peut découvrir l'intérieur des maisons gauloises, méticuleusement reconstituées, et des démonstrations d'artisans avec les techniques de l'époque : forge, boisillage (fabrication des tonneaux), orfèvrerie, dinanderie (le travail du cuivre et du laiton), tissage, teinture, travail du cuir etc.

Parmi les nouveautés 2011 : un espace qui s'agrandit derrière 300 mètres de palissades (décor qui aura nécessité 200 tonnes de bois) et de nouvelles animations. Un barde musicien et poète transportera les visiteurs aux origines de la source sacrée. À découvrir !

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Publié le 21/06/2011 14:00 | La Dépêche du Midi

Zoo de Plaisance-du-Touch : un safari africain aux portes de Toulouse

Franchir les portes du parc zoologique de Plaisance-du-Touch, c'est le dépayse ment garanti. En véhicule puis à pied dans un vaste parc ombragé, découvrez près de 600 animaux au cours d'une inoubliable visite. À deux pas de Toulouse, animaux exotiques, animaux de la ferme, réserve africaine… La visite commence dans votre voiture. A 5 km/h, portières et vitres évidemment fermées, vous cheminez entre autruches, dromadaires, gnous, zèbres, rhinocéros, élans du Cap, pélicans, marabouts, watusi et, bien entendu, sa majesté le lion et sa petite famille.

Vous garez ensuite votre véhicule sur le parking du zoo et la visite se poursuit à pied. Émeus, jaguars, panthères, tigres de Sibérie, hippopotame, tapir, kangourou roux, singes, yacks, lamas, daims, loups, serpents, wallabies. Et d'autres animaux encore, aux noms insolites, comme l'oryx algazelle, le nilgaut ou le caracara. Une sacrée ménagerie pour une visite inoubliable.

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Publié le 21/06/2011 13:59 | La Dépêche du Midi

Des kilomètres de rando à vélo

La Haute-Garonne, c'est la promesse de longues et belles balades à vélo en toute sécurité. Près de 190 kilomètres de pistes cyclables ont été aménagées à destination de tous, enfants, familles, cyclistes amateurs comme sportifs confirmés. Quatre itinéraires (une voie verte et trois parcours cyclables) ont été tracés dans le département, notamment au fil de l'eau, en bordure de Garonne ou du canal du Midi. Une voie verte le long du canal du Midi relie Toulouse à Avignonet-Lauragais sur une distance de 40 kilomètres à l'ombre des platanes séculaires. Autre parcours cyclable : le canal de Garonne entre Toulouse et Saint-Rustice sur 20 kilomètres. Le parcours de la Rigole de la Plaine va de Revel à Saint-Félix-Lauragais sur 17 kilomètres, de Saint-Ferréol au lac de Lenclas. Enfin, le parcours cyclable de la Garonne s'étend sur 106 kilomètrres entre Cierp-Gaud et Carbonne pour découvrir les bords de Garonne de village en village.

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Publié le 21/06/2011 13:57 | La Dépêche du Midi

A Villefranche, le Lauragais par les chemins de traverse

Les circuits et chemins de randonnée pédestre sont légion e Haute-Garonne. Sur le site internet http://www.randonnees-haute-garonne.fr, vous pouvez d'ailleurs en trouver pour tous les niveaux, aux quatre coins du département.

A priori, on ne pense pas forcément randonnée pédestre lorsqu'on évoque Villefranche-de-Lauragais. Les alentours de la ville regorgent pourtant de belles balades alliant joies de la marche (ou du VTT) et découverte du patrimoine local.

Exemple ? Sortir de Villefranche par la D622. Après le lotissement Viterbe, prendre le chemin vert à gauche (cyprès). Poursuivre jusqu'au chemin goudronné de la Rivierette. Tourner à droite jusqu'à la D622. Suivre la contre-allée à gauche, puis traverser la départementale pour prendre la direction du télégraphe de Chappe (XVIIIe siècle, ligne Toulouse-Marseille). Belle vue jusqu'à Villefranche avec les Pyrénées en fond. En poursuivant la route, tourner à droite puis au premier chemin à droite, direction Pinélou, Le Bosc, Pémirol… Au moto-cross, prendre à droite pour rentrer par le chemin vert botanique du Courdet (joli pont en brique foraine, ancienne fontaine) qui conduisait au Moyen Âge au quartier de la Tignerie (quartier des Tisserands). à découvrir en famille.

Les alentours de Villefranche regorgent de balades alliant joies de la marche et découverte du patrimoine

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Publié le 21/06/2011 13:53 | La Dépêche du Midi

Là-haut, en montgolfière, survolez la plaine du Lauragais

Le Lauragais vu du ciel, ça vous tente ? L'expérience vaut le détour. Positive attraction propose un baptême en ballon lors duquel vous survolerez la région de Nailloux pendant environ une heure. Mais selon le lieu d'atterrissage il faut compter entre 1 h 30 et 2 heures. Le décollage a lieu dans le silence du petit jour, une heure après le lever du soleil, ou en fin de journée, 1 h 30 avant le coucher du soleil pour le vol du soir. Décollage et atterrissage au lac de la Thésauque, à Nailloux. Le cas échéant, les passagers sont ramenés au point de décollage par le véhicule de poursuite. La montgolfière à bord de laquelle vous allez grimper gonfle ses 3 000 m3 de toile grâce à un double brûleur. Le pilote a 380 heures de vol au compteur, une licence de pilote professionnel américaine, française et canadienne.

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Publié le 21/06/2011 13:52 | La Dépêche du Midi

Rafting, canyoning, hydrospeed… un torrent de sensations fortes

Pour des vacances sportives et rafraîchissantes, les formules ne manquent pas en Haute-Garonne. Celle que propose H2O Vives, à Cierp-Gaud, présente l'avantage d'un large éventail d'activités selon votre niveau.

En rafting, quatre parcours sont proposés. Le premier chemine joyeusement sur la Garonne française. Au menu : abordage, joutes, sauts, nage dans le courant et diverses autres animations. Le deuxième, Rio Garona, dévale pendant 1 h 15 la Garonne côté espagnol. Pour les plus aguerris, Rio Garona sup garantit les sensations fortes. Enfin, sur Rio Noguerra pallaressa, l'une des plus belles rivières des Pyrénées, le parcours dure toute la journée. Pour les débutants, la formule cano-raft permet d'effectuer soi-même la descente sur un parcours adapté aux néophytes dans une embarcation à deux places et hybride entre le canoë et le rafting, comme son nom l'indique. Enfin, équipés de palmes, casque et gilet, goûtez aux joies de l'hydrospeed. Ou, plus classique et plus tranquille, aux balades en kayak. Toutes les activités proposées par H2O sont encadrées par une équipe de professionnels rompus aux sports d'eaux vives.

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Publié le 21/06/2011 13:47 | La Dépêche du Midi

Randonnée bucolique en compagnie des ânes

Situé sur les coteaux du Volvestre à 45 km au sud de Toulouse, dans un paysage agricole encore sauvage, le Rucher des ânes propose de grandes balades à dos d'âne et de savoureuses dégustations de miel. Ici, les ânes de randonnée sont issus de différentes races : Provence, Andalou, Pyrénées, Baudet du Poitou mais aussi commun. Elevés sur place, ils sont doux, affectueux et courageux.

Plusieurs circuits balisés sont proposés pour randonner en compagnie des ânes sur lesquels seuls les enfants sont autorisés à grimper, et découvrir un panorama grandiose sur la chaîne des Pyrénées. Balades idéales en famille, elles sont aussi ouvertes aux groupes sur des parcours d'une à 6 heures, voire circuits de 2 jours pour les marcheurs confirmés. Quoi qu'il en soit, après un quart d'heure d'apprentissage, le temps de vous familiariser avec les ânes, vous pourrez partir seuls.

Au rucher des ânes, vous pourrez aussi déguster les différents miels d'acacia, tilleul, toutes fleurs, tournesol, montagne, bruyère que produisent les apiculteurs maîtres des lieux. Une boutique est ouverte. Une dégustation de miel à la ferme est possible.

Plusieurs parcours sont proposés en compagnie des ânes sur lesquels seuls les enfants peuvent grimper.

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Publié le 21/06/2011 13:43 | La Dépêche du Midi

Festival du Comminges : amour, délice et orgue

La réputation du festival du Comminges, né en 1975 d'une rencontre avec André Malraux, n'est plus à faire. Avec une programmation éclectique - concerts de musique classique, baroque, romantique, contemporaine - le festival est reconnu au niveau international, en particulier en matière d'orgue. Il propose pour sa 36e saison une quinzaine de concerts donnés dans des monuments historiques parmi les plus prestigieux de Midi-Pyrénées : la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges, l'église de Martres-Tolosane, la basilique Saint-Just de Valacabrère et la Collégiale de Saint-Gaudens. Outre la qualité de l'affiche, le festival offre au public des œuvres originales commandés à de grands compositeurs.

Entre autres artistes invités cette année : David Maw, Andrea Toschi et Carolyn Shuster-Fournier, Le Concert Impromptu,The International Bach Ensemble, Ilya Rashkovskiy, Le Chœur du monastère de la Trinité Saint-Alexandre Nevsky de Saint-Petersbourg ou Jean-Patrice Brosse.

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Publié le 21/06/2011 13:28 | La Dépêche du Midi

Les folklores du monde entier défilent à Montréjeau

Dix nations représentées, quatre cents artistes invités, huit spectacles gratuits : le festival mondial de folklore de Montréjeau, dont on fête cette année la 52e édition, est une fantastique Tour de Babel à visiter du 12 au 16 août prochains.

Depuis sa création en 1950, ce festival est devenu une référence, proposant de découvrir les grandes traditions populaires du monde autour du chant et de la danse. Les délégations invitées cette année : Colombie, Ecosse, Pays Basque espagnol, Gabon, Géorgie, Indonésie, Italie, Portugal, Turquie et pour la France, Alsace, Bretagne, Tahiti et Pyrénées. La cérémonie d'ouverture se déroulera le 13 août à 16 heures sur la place Valentin-Abeille avec la présentation des groupes folkloriques et le lever des couleurs.

Défilés, processions, charivari : quatre jours durant, les troupes animeront le cœur de Montréjeau, place Abeille, place de la Mairie et sous la Grande Halle, jusqu'à la soirée de clôture à la base de loisirs.

À noter la nouveauté 2011 : un dîner-spectacle, organisé le vendredi soir à la salle des fêtes de Montréjeau pour l'ouverture du festival, avec la Polynésie comme invité d'honneur.

Les invités de la 52e édition : Colombie, Ecosse, Pays Basque espagnol, Gabon, Géorgie, Indonésie, Portugal, Turquie, Alsace, Bretagne…

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Publié le 21/06/2011 13:25 | La Dépêche du Midi

Fête de l'ail violet à Cadours

Voici près de 2 000 ans que l'on cultive l'ail violet de Cadours et de nombreuses années que l'on fête, au mois d'août, ce produit aussi indispensable pour la cuisine que pour la santé. Semé à la toussaint et récolté durant la deuxième quinzaine de juin, il est séché naturellement avant d'être pelé à la main, puis mis en tresse. Cette dernière opération libère la créativité des artistes locaux qui exposent leurs œuvres durant trois jours de fête : châteaux, pigeonniers ou charrettes de gousses d'ail…

De nombreuses animations sont également prévues comme un marché nocturne, des dégustations, des concerts, bals, randonnées...

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Publié le 21/06/2011 13:24 | La Dépêche du Midi

Fête des fleurs à Luchon : le bouquet de l'été

Vieille de plus d'un siècle, connue dans le monde entier, la Fête des Fleurs de Luchon est l'un des rendez-vous incontournables de l'été en Midi-Pyrénées. Chaque année, ce sont des dizaines de milliers de visiteurs qui assistent au défilé de chars fleuris, qui ont nécessité plusieurs semaines de travail. Cette année, la 112e édition se déroulera du 18 au 21 août autour du cinquantième anniversaire du premier homme dans l'espace. L'élection de Miss Fleur, la jeune fille qui présidera les festivités, aura lieu le 18 août lors de la traditionnelle soirée d'ouverture. Le lendemain, place à la course des garçons de café. La journée se conclura par un spectacle pyrotechnique aux Thermes. Le 20 août, les rues de la ville seront animées par des bandas et des batucadas, avec un défilé de troupes folkloriques. Les meilleurs fanfares de la région se mesureront lors du festival des bandas. Le 21 août, c'est la traditionnel corso fleuri qui défilera à partir de 14h30 avec bandas, batucadas, troupes étrangères et bataille de fleurs. La fête s'achèvera sur la place du marché avec bal et orchestre.

Les chars de la 112e édition seront réalisés sur le thème du premier homme dans l'espace.

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Publié le 21/06/2011 13:22 | La Dépêche du Midi

Festival de sculpture et du marbre : Saint-Béat à l'âge de pierre

Avec son festival de sculpture et du marbre créé il y a onze ans, Saint-Béat, dans le Comminges, renoue avec une tradition marbrière vieille de 2000 ans. Des grands noms viennent de la France entière à la rencontre du public pour faire découvrir la sculpture contemporaine. Le festival de Saint-Béat expose notamment les œuvres d'une vingtaine d'artistes de sculptures en marbres pyrénéens, en salle ou à l'extérieur, dans les rues de la cité médiévale, jardins et monuments de la ville. Parmi les temps forts : six artistes vont sculpter en public dans le village. Des ateliers sont également proposés pour s'initier aux rudiments de la sculpture. On peut ainsi s'inscrire à des stages sur pierre, marbre et bronze à la cire perdue. Les stagiaires sont encadrés par des artistes professionnels.

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Publié le 21/06/2011 13:21 | La Dépêche du Midi

La Haute-Garonne et le Tour, c'est une histoire d'amour

Quand les coureurs du Tour de France arrivent en Haute-Garonne, ils savent qu'ils pédalent sur la route de l'enfer, lancés vers les Pyrénées et la promesse de vertigineuses ascensions. Cugnaux, à l'ouest de l'agglomération toulousaine, a été désignée ville étape du Tour de France pour la première fois. Le peloton partira de Cugnaux le 14 juillet au matin, direction Luz-Ardiden (à 1715 mètres d'altitude) dans les Hautes-Pyrénées pour un parcours de 289 kilomètres essentiellement montagnard. Sommet de l'ascension : le légendaire col du Tourmalet qui sera franchi à 2115 mètres d'altitude. Auparavant, le peloton aura gravi le col de la Hourquette d'Ancizan, situé à 1538 mètres d'altitude, une nouveauté sur le Tour. Après le Tourmalet, l'étape s'achève par la montée de Luz-Ardiden qui n'était plus au programme depuis 2003.

Le 16 juillet, après un détour par les Hautes-Pyrénées, le peloton revient en Haute-Garonne. La 14e étape partira de Saint-Gaudens vers le plateau de Beille. C'est la dernière grande étape des Pyrénées. Six cols attendent les gros bras : le col de Portet-d'Aspet, le col de la Core, le col de Latrape, le col d'Agnes, le Port de Lers et l'arrivée au Plateau de Beille.

L'étape partie de Cugnaux s'achèvera par la montée de Luz-Ardiden qui n'était plus programmée depuis 2003.

Le Tour revient à Saint-Gaudens

Le 16 juillet, les coureurs du Tour de France partiront de Saint-Gaudens pour la 14e étape qui arrivera sur le Plateau de Beille. À peine deux ans après un dernier départ à Saint-Gaudens - c'était le 12 juillet 2009 pour l'étape Saint-Gaudens/Tarbes -, la Tour de France revient. Rares sont les villes à accueillir un départ d'étape à une échéance aussi rapprochée. Après un circuit en ville, le peloton prendra la direction de Miramont de Comminges où le départ réel sera donné, sur la déviation, à hauteur du cimetière. La course traversera ensuite les territoires de Rieucazé et Lespiteau avant de filer vers le Portet d'Aspet, via Aspet, puis les terres ariégeoises par le col de la Core, le col de Latrape, le col d'Agnès, le Port de Lers avant le Plateau de Beille.

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Publié le 21/06/2011 13:15 | La Dépêche du Midi

Pyrénées : nature et découverte

La chaîne des Pyrénées s'étend de l'Atlantique à la Méditerranée. 500 kilomètres et une incursion majestueuse en Haute-Garonne. Hautes vallées, lacs d'altitude (en photo, le lac d'Oo), vallées accueillantes, cimes enneigées… partout où porte le regard s'offre u n spectacle grandeur nature. Les Pyrénées comptent des parcs nationaux, de grands espaces où une faune et une flore endémiques sont restées intactes et valent à ces montagnes le label de sanctuaire touristique. À Saint-Béat, l'Espagne est à portée de main. C'est ici que le fleuve Garonne fait son entrée en France, en traversant le village qui doit son surnom de « Petite Venise des Pyrénées ».

Dans la vallée voisine, vous êtes en pays luchonnais. Ici, une trentaine de petites églises romanes, simples et somptueuses, avec peintures rupestres récemment restaurées. Enfin, ce sont les trois vallées, entre Cagire, Gar et Paloumère qui s'étirent autour d'Aspet. De la table d'orientation située sur le plateau de Superbagnères, accessible directement par la télécabine de Luchon, un panorama à 360 ° laisse bouche bée. Du pic du Crabère, point culminant de la Haute-Garonne avec ses 3 222 m, au pic d'Aneto, plus haut sommet des Pyrénées, jusqu'à la plaine toulousaine, par temps dégagé.

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Page réalisée à partir du site ladepeche.fr

(Guide de l'été 2011)

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