SISQA 2013    

Salon de la qualité alimentaire Midi-Pyrénées à Toulouse

 
Publié le 09/12/2013 à 08:30  | La Dépêche du Midi |
 
Le Sisqa met en lumière les bons produits de chez nous
 
Du 12/12/2013 au 15/12/2013 
 
Comme l'an dernier, le Sisqa devrait connaître un beau succès. / photo DDM 
 
De jeudi à dimanche se tiendra à Toulouse le 11e salon de la qualité alimentaire au parc des Expositions de Toulouse. L’occasion de réfléchir à ce que nous mangeons.
 
Pour mieux manger, mangeons local ! C’est ce qu’on ne cesse de répéter depuis maintenant dix ans au salon de la qualité alimentaire, sous la houlette de la Région Midi-Pyrénées.
Et chaque année, cette grande ferme présente et valorise ce que la région fait le mieux en matière d’alimentation. Autant dire qu’on ne manque pas de bonnes choses !
 

 
Plus d’une centaine d’exposants seront présents pendant ces quatre jours avec notamment le vin, les produits bios, les fruits et légumes, les produits laitiers, les volailles, les canards, les oies, les viandes, les salaisons, le pain…
Un espace culinaire avec un atelier cuisine permettra de passer des produits aux bons petits plats, l’œnothèque sera le lieu de dégustation des gourmets, et à l’espace boucherie, les élèves du Lycée Renée Bonnet présenteront tout à la fois les viandes du terroir et les filières de formation.
 

 
Cochons et biquettes
Mais dans cette grande ferme, on peut aussi s’émerveiller avec des stands qui donnent envie de faire une halte. Les petits cochons, les biquettes, les vaches, les chevaux, les abeilles, les truites, les veaux… On peut y aller avec les enfants, cela fait un bon prétexte ! On pourra aussi s’amuser avec le parcours des sens, immersion sensorielle, chasse aux parfums et aux arômes, le tout en liaison avec les dernières découvertes scientifiques.
 

 
Cette année, le salon débutera avec une table ronde sur le thème : «Des assiettes saines et pleines pour tous». Parlementaires, experts, professionnels vont débattre sur cette thématique : il s’agit de faire le point un an après le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes, et du séisme sanitaire qui s’en est suivi.
Le salon sera également placé sous la bannière «Sud Ouest France» qui a été lancée il y a près de deux ans par les Régions Midi-Pyrénées et Aquitaine.
 

 
Dans ces deux régions le secteur agroalimentaire est le premier employeur et elles comptent un grand nombre de produits sous signes officiels de qualité. L’objectif de cette démarche inédite est ainsi de fédérer les moyens et les filières du secteur de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine, notamment pour leur promotion lors de salons.
 

 
Infos pratiques :
Le Sisqa a lieu du 12 au 15 décembre au parc des expositions de Toulouse. Ouverture de 10 heures à 19 heures (nocturne vendredi jusque 22 heures).
Tarifs : adulte : 3 €
Tarif réduit : 1,5 € pour les étudiants, les personnes de plus de 65 ans, les demandeurs d’emploi
Entrée gratuite : pour les scolaires et moins de 12 ans tous les jours, pour les seniors
 

 
(Texte : La Dépêche du Midi - Photos SR : Simon Rodier)
 

 
Publié le 12/12/2013 à 08:21 | La Dépêche du Midi  |  Gérald Camier
 
Manger mieux, manger local
 
Affiche salon Sisqa 2013 / DDM
 
Le onzième Salon international de la sécurité et de la qualité alimentaire (Sisqa) ouvre aujourd’hui et jusqu’à dimanche. Quatre jours pour faire ses courses avant Noël, rencontrer des producteurs, déguster, se restaurer et comprendre le métier d’agriculteur.
 
C’est incontestablement le salon le plus fréquenté de Midi-Pyrénées : le Salon international de la sécurité et de la qualité alimentaire - c’est le onzième Sisqa - ouvre ses portes aujourd’hui et jusqu’à dimanche 15 décembre au Parc des expositions de Toulouse. À dix jours de Noël, l’occasion est toute trouvée de venir faire ses emplettes, des cadeaux, dans ce grand marché aux 200 produits, dont 120 sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (Siqo) ainsi que de nombreux produits sous bannière «Sud Ouest France» (elle existe depuis deux ans).

 
Assurément, la manifestation draine les foules - 80 000 visiteurs en quatre jours - et de nombreux jeunes sensibilisés à la qualité alimentaire, eux qui vivent dans un environnement cerné par les fast-foods. Chaque année, ils sont près de 7 000 à venir, soit dans le cadre scolaire ou avec leurs parents. À 3 euros l’entrée, tout est permis. Reconnu pour ses produits de qualité, le Sisqa est aussi réputé pour ses ateliers pédagogiques. L’animateur Jean-Pierre Coffe estime même que le salon est, à ce titre, «unique» en son genre en France (lire ci-contre).
 
Provenance, fabrication et transformation des produits, c’est l’occasion de poser toutes les questions (oui, la vache de race Aubrac peut aussi devenir un steak haché). Producteurs, éleveurs, cultivateurs, viticulteurs sont là pour régaler le visiteur mais pas uniquement.
 
 
Car les professionnels ont aussi besoin de reconnaissance. C’est particulièrement vrai en Midi-Pyrénées où, d’après un sondage de l’Institut Harris Interactive, commandé par la Région Midi-Pyrénées à l’occasion du Sisqa 2013, le moral n’est pas vraiment au beau fixe dans la profession. Crise, scandales alimentaires à répétition, malbouffe, il en ressort que «plus de 6 agriculteurs sur 10 ont le sentiment que leur métier n’est pas valorisé dans la société actuelle». Et «près de 8 agriculteurs sur 10 considèrent qu’il est aujourd’hui plus difficile d’exercer leur métier qu’auparavant».
 
Mais «l’agriculture ne doit pas se tenir à l’écart de l’innovation», a toujours souligné Martin Malvy, le président du conseil régional Midi-Pyrénées à l’origine il y a onze ans du Sisqa. Dans de nombreux secteurs de l’agroalimentaire, qui emploie 100 000 personnes en Midi-Pyrénées, la bannière «Sud Ouest France» continue de s’imposer y compris chez nos voisins d’Aquitaine. L’objectif de fédérer les moyens et les filières du secteur des deux régions vise les marchés émergents, dont la Chine. La qualité alimentaire à l’export a toutes ses chances.
 
 
Publié le 12/12/2013 à 08:06 
 
Pourquoi les producteurs choisissent la qualité
 
«Le Bethmale, c'est mon héritage»
 

Sylvie Domenc, 47 ans, Productrice de Bethmale, Cescau (Ariège)
Elle est l’une des dernières productrices de Bethmale en Ariège. À 47 ans, Sylvie Domenc gère la fromagerie de la Core à Cescau, depuis 2010. Héritière d’un savoir-faire transmis depuis plusieurs générations, elle veille à la préservation du goût de ce fromage typique du département de l’Ariège. Pour cela, elle s’appuie uniquement sur des producteurs locaux. «Nous collectons 22 000 litres de lait, tous les deux jours, dans une quinzaine d’exploitations, situées pour la grande majorité dans le Couserans.» Et pour préserver le goût traditionnel du Bethmale, elle ajoute au «lait propre» des ferments lactiques. «Chaque fabricant a son secret.» Vient ensuite l’étape de l’affinage, période de maturation du fromage. «Huit semaines minimum avant la commercialisation», dans les caves de Bethmale, affirme Sylvie Domenc. Un responsable qualité veille au respect des normes, tout au long de la préparation.
 
«De la graine à l'assiette»
 

Eric Schievene, 41 ans, agriculteur, (3ème à partir de la gauche), Montauban (Tarn-et-Garonne)
Agriculteur depuis 17 ans sur la commune de Montauban, Eric Schievene a repris la propriété familiale, signant ainsi la troisième génération sur ces terres. L’originalité de cette exploitation tient à sa superficie, la plus petite en termes fonciers du Tarn-et- Garonne, et sûrement au-delà, avec précisément 1,14 hectare cultivé. «Je suis principalement maraîcher et j’ai vocation également à faire de la pédagogie via une ferme pédagogique bâtie sur l’exploitation. J’ai le regret de ne pas avoir le temps de me rendre au Sisqa malgré mon invitation de la DRAFF. Ma démarche, eu égard à la taille de mon exploitation, s’inscrit pleinement dans le qualitatif. Car la thématique de ma structure est : de la graine à l’assiette. Je suis aussi producteur de plans, maraîcher, et concepteur de cours de cuisine avec mes produits et des chefs locaux…»
 
Sophie, le Noir de bigorre… et d'Astarac
 

 
Sophie Deffis, 38 ans, éleveuse, Puydarrieux (hautes-Pyrénées)
Au delà d’un superbe produit de terroir, c’est aussi une autre approche de l’élevage que Sophie Deffis a voulu défendre en se lançant dans le Porc Noir de Bigorre, il y a 10 ans. «Je voulais travailler avec une race autochtone qui grandisse en plein air, selon un cycle qui respecte le rythme naturel de l’animal pour obtenir un produit de qualité», résume-t-elle. De fait, 25 porcs maximum à l’hectare passant un minimum de six mois en extérieur avec une nourriture évidemment sans OGM, pour un abattage entre 12 et 14 mois, c’est effectivement ce qui assure la suavité exceptionnelle de ce Noir de Bigorre... Un modèle à la fois exigeant et raisonnable qui lui permet de produire 300 porcs par an et qu’elle applique aujourd’hui à une autre race locale en quête de sauvegarde : la poule noire d’Astarac-Bigorre. 400 chapons pour les fêtes, 500 “coqs vierges” dans l’année, côté «noir», c’est aussi à déguster.
 
«Le malbec dans la peau»
 

Evelyne Demeaux-Lévy, 43 ans, vigneronne, Saint-Matre (Lot)
C’est l’une des représentantes de la fameuse jeune génération de l’AOC vin de Cahors, qui ne cesse de surprendre. A 43 ans, Evelyne Demeaux-Lévy veille, avec amour et attention, sur ses trois hectares de vigne, élevées en bio, à Saint-Matre, à une trentaine de kilomètres de Cahors : «Mon père m’a cédé la propriété qu’il tenait de sa mère. C’est vous dire si j’y tiens. J’adore ce que je fais». En bio, depuis des années, Evelyne fait tout. Elle aime tout : «Je suis passionnée. J’adore être dans les vignes, dans les chais pour vinifier ou même vendre mon vin moi-même. La nouvelle génération aime le vin dans son ensemble». Celui d’Evelyne détonne. Il a la puissance du cahors, mais aussi l’élégance et surtout, il est très fruité. C’est le bouche-à-oreille qui fonctionne et fait venir de plus en plus de monde à Saint-Matre. Ils repartent rarement les mains vides…

 
Publié le 12/12/2013 à 08:04   G.C
 
Les produits bio étiquetés «Sud Ouest France»
 
Jean-Marie Lacan, responsable du magasin Biocoop Purpan à Toulouse./ Photo DDM, Nathalie Saint-Affre 
 
Manger bio et, qui plus est, régional. C’est le parti pris du magasin Biocoop, qui participe depuis peu au lancement des produits estampillés «Bio Sud Ouest France». Une opération de promotion pilotée par l’association Sud Ouest France depuis lundi, avec le soutien d’InterBio Midi-Pyrénées et d’Arbio Aquitaine. Trente-six magasins répartis dans les principales villes de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine jouent le jeu de l’étiquetage régional, à l’image de nombreux autres produits non-bio sous bannière Sud Ouest depuis deux ans.
L’agriculture biologique de Midi-Pyrénées est la première filière agricole à s’être emparée de cet outil en France avec près de 200 produits. Il s’agit avant tout de fruits et légumes, mais aussi les jus, le miel et les confitures, les yaourts, le pain, les œufs, les vins, etc.
 
Après ceux de Rangueil et de Purpan, le premier Biocoop s'installe dans l'hypercentre de Toulouse - Sylvie Delpech veut « dépoussiérer l'image du bio »./E. Sueur-Monsener
 
«C’est un signe distinctif mais qui n’est pas aussi évident que ça à reconnaître pour le consommateur, explique Jean-Marie Lacan, gérant de trois Biocoop (Purpan, Tournefeuille et Colomiers). La législation sur les produits nous impose l’origine du pays, mais la région n’est pas une obligation. Dans les magasins Biocoop, nous soutenons une agriculture locale, donc un logo régional renforce cette idée. On a l’assurance d’une traçabilité, on sait où le produit passe, du producteur jusqu’à sa transformation. Les produits Bio Sud Ouest France représentent 15 % de l’activité du magasin pour l’instant.»
 
Joël Vellard, responsable de deux magasins Biocoop (Odos et Tarbes) : «On peut nourrir l'humanité avec le bio»./Photo J. Boyé
 
C’est que le marché du bio se porte plutôt bien. La clientèle du Biocoop de Purpan a un spectre très large. Mais chacun vient ici pour plusieurs raisons qui tiennent tout autant du besoin de bien manger que du souci de participer à une autre agriculture. Une forme d’engagement. «Je viens assez régulièrement. C’est une manière de me sauver la vie que de manger correctement», lance avec humour Jean-Jacques, artiste peintre de 65 ans, qui fait régulièrement ses courses ici. Il y a en effet des produits chers, ajoute-t-il, mais pas toujours. Prenez la viande, et bien elle est excellente et souvent moins chère que dans une boucherie traditionnelle. Regardez les petits pots de compote, ils sont moins chers qu’à Carrefour au rayon bio. J’ai réussi à convaincre beaucoup de gens comme moi, avec de petits moyens, de manger bio.» Même les employés, chargés de promouvoir les produits régionaux, ne sont pas là par défaut. Emma, 23 ans, assure travailler dans le magasin «par choix personnel. L’approche avec les clients est différente ici, plus de discussion, plus de contact. Bien se nourrir, c’est un état d’esprit».

 
Publié le 12/12/2013 à 08:07   Recueilli par G.C
 
Le sisqa :  «C'est un salon pédagogique»
 
Expert : Jean-Pierre Coffe, animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, écrivain, cuisinier et comédien./DDM
 


 
Le Sisqa ouvre ses portes à Toulouse, c’est une manifestation que vous connaissez bien pour y être venu plusieurs fois ?
Ah, ne m’en parlez pas ! Je suis justement dans l’impossibilité de m’y rendre cette année. C’est la première fois que ça m’arrive. Non sérieusement, je suis un peu inquiet quand je vois ce dernier sondage qui dit que 22 % des Français ne veulent plus manger de foie gras. Mais que vont devenir tous ces formidables producteurs sur lesquels on jette l’anathème ? Il y a quand même un organisme qui regroupe tous ces producteurs, mais personne ne s’est encore manifesté. Franchement, il vaut mieux manger du foie gras que du saumon norvégien. Quand on voit comment il est élevé, c’est effrayant !
 

 
C’est le salon de la qualité alimentaire. Dans le Sud Ouest, on est plutôt bien loti ?
C’est, pour moi, le seul salon qui fait de la vraie pédagogie pour les enfants. On leur montre comment traire les vaches, comment éclosent les œufs. Avec ce qu’on mange dans les cantines, le Sisqa c’est bien mais ce n’est pas suffisant. Il faut développer la qualité des produits dans les cantines. Forcément, ce salon c’est aussi une initiative exceptionnelle pour les produits du Sud-Ouest. Oh ! et puis le grand stand des bouchers, c’est quelque chose. Et puis les haricots tarbais, des vins issus de coopératives bio - certains font d’ailleurs un travail formidable en la matière -, le foie gras bien sûr, mais aussi les jurançon, sans oublier des chefs prestigieux. C’est la vitrine d’une belle région qui a compris qu’il fallait s’accrocher à la qualité des produits qui sauve l’agriculture locale. C’est important de le souligner. Non, c’est un salon formidable, bien différent du salon de l’agriculture à Paris qui est une espèce d’énorme pétaudière où tout est mélangé.
 

Quel conseil donneriez-vous au badaud qui va découvrir le salon ce week-end. Faut-il tout goûter ?
Quand je viens au Sisqa, mais je fais le marché du matin au soir. Je déguste, j’achète des produits, je discute avec les producteurs, mais ce qui en fait pour moi l’unique salon en France, c’est sa capacité à expliquer les choses. La pédagogie, c’est incontournable : on voit quand même des enfants qui sont incapables de dire que le chocolat vient d’un arbre, ils croient encore que ça vient d’une tablette de chocolat. Et puis, c’est un salon où l’on découvre la paysannerie de qualité française, mais les paysans au sens noble du terme. Il faut les défendre.



(Texte : La Dépêche du Midi - Photos SR : Simon Rodier)




Vidéo :  SISQA 2013, j’y étais !

 


   Tour des stands   
-
Producteurs tarnais
 

Domaine des Garbasses - Cabanés / Vins IGP Côtes du Tarn
 
Salaisons de Lacaune / Jambons secs, saucisses et saucissons secs (Label Rouge)
 
Les Jardins de la Vère - Castelnau de Montmiral / Conserves de légumes AB, céréales AB
 
Nature & Progrès Tarn : Domaine des Cailloutis - Andillac / Vins AOP Gaillac AB
 
Domaine Vayssette - Gaillac / Vins AOP Gaillac
 
Les Trois clochers - Lisle sur Tarn / Vins AOP Gaillac
 
Cabécou d'Autan - Albi / Fromages Label Rouge
 
Domaine Ratier - Brens / Vins AOP Gaillac
 
La Ferme de la Bonicarde - Vivier les Montagnes / Charcuteries, conserves, plats cuisinés
 
Bières artisanales du Tarn (dont la Brasserie des Vignes - Graulhet)
 
Caprioli - Cordes sur Ciel / Huile d'olive, tapenade, figues AB
 
Domaine des Cahus - Cahuzac sur Vère / Vins AOP Gaillac
 
Ail rose de Lautrec / Ail rose IGP & Label Rouge
 

 
(Photos SR : Simon Rodier)
 


   Tour des stands   
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Producteurs midi-pyrénéens
 
Ferme du Rouquet - Mont de Marrast (32) / Conserves foies gras, confits, magrets séchés,...
 
Ferme de la Rivière - Najac (12) / Gâteaux à la broche
 
Domaine Lafitte - Mirabel (82) / Jus de fruits, vinaigres
 
Truite des Pyrénées - Lau Balagnas (655) / Filets, truite fumée, rillettes, plats cuisinés,...
 
Maison Baudequin - Lectoure (32) / Chocolats, macarons
 
Aurières fruits - Golfech (82) / Fruits et légumes
 
Roquefort Société - Roquefort sur Soulzon (12) / Roquefort AOP, AOC et AB
 
Esprit Foie Gras - Ferme d'En Sabaillan - Montégut Savès / Foie Gras, confits, magrets,...
 
Ferme du Ramier - Montauban (82) / Fromages fermiers au lait cru
 
Maison Bouard - Millau (12) / Croustades, flaune, toucade, gatis, cabrit aveyronnais,...
 
Croustad'oc - Gimont (32) / Pastis gascon
 
Ferme des Palomières - Bagnères de Bigorre (65) / Foie gras, confits, pâtés, plats cuisinés
 
Ferme du Hourcot - Ornezan (32) / Fromages affinés, viande de veau,...
 
Les escargots de Cyril - Gourdon (46) / Escargots, huiles
 
Haricots tarbais
 
Apinature - Labarthe sur Lèze (31) / Miel, pain de miel, propolis
 
La Quercynoise - Clos de Saint-Sozy - Gramat (46) / Foie gras, confits, rillettes,...
 
Porc noir de Bigorre - Tarbes (65) / Jambon "noir de Bigorre"
 

 
(Photos SR : Simon Rodier)
 

 

   Les échos du SISQA   


Publié le 14/12/2013 à 10:36  | La Dépêche du Midi | G. C
 
Salon de la qualité alimentaire, comme à la ferme
 
Tous à la ferme ce week-end, les enfants adorent./Photo DDM Frédéric Charmeux 
 
Encore tout le week-end pour aller se régaler dans les halls du Parc des expositions de Toulouse, où se déroule le onzième salon de la sécurité et de la qualité alimentaire.
 
Déjà qu’hier, il fallait batailler ferme pour se trouver une place de parking au Parc des expositions de Toulouse, ce week-end s’annonce à nouveau comme un grand «rush» pour les organisateurs du Sisqa. Ce grand Salon de la sécurité et de la qualité alimentaire en Midi-Pyrénées - plus importante vitrine régionale de l’agroalimentaire - s’apprête à être littéralement pris d’assaut par le public : 100 000 personnes l’an passé. Les portes ont ouvert jeudi et déjà les halls ont été envahis par les scolaires. Ils sont environ 7000, chaque année, à faire la visite accompagnés de leurs professeurs. Écoles, collèges et lycées de la région y sont régulièrement conviés.
 

 
Car outre les espaces dédiés aux produits régionaux estampillés «Sud Ouest France», aux restaurateurs, le Sisqa est un salon où la pédagogie est mise en avant. Pas de meilleure manifestation en France pour expliquer «qui de l’œuf ou de la poule était avant», a déjà confié l’animateur et fin gourmet Jean-Pierre Coffe. La vérification s’imposait. Hier après-midi, dans l’espace La Ferme, se pressaient des élèves d’une école primaire. Devant le petit enclos de «la truie et ses petits», les enfants écoutent et questionnent. «Pourquoi on coupe la queue du cochon ?» «Mais parce que dans des petites cages, ils n’ont pas beaucoup de places, rien pour jouer, donc ils se mordent la queue. Les cochons ne sentent rien, ça peu s’infecter et ça peut leur causer des problèmes d’équilibre», répond l’animateur. «Et les autres là-bas ?», montre une petite fille. «Les porcs noirs, eux, ont gardé leur queue, parce qu’ils vivent dans la nature», enchaîne l’animateur. Bluffés les élèves de CE2.
 

 
C’est donc l’occasion de visiter en famille la plus grande ferme de Midi-Pyrénées avec ses 200 animaux : vaches, cochons, brebis, poules et poussins, lapins, et même des abeilles. D’ailleurs, aujourd’hui, ne pas rater en famille la traite des vaches. C’est toutes les heures à partir de 10 heures, la tétée des veaux à 10 heures et 17 heures, celle des agneaux à 10 h 30 et 17 h 30. C’est comme à la ferme. Pendant que les gourmets prendront un cours de cuisine, les plus jeunes ont la possibilité d’éveiller leurs papilles sur le parcours des sens. Une animation plutôt bien faite.
 

 
Un grand chef chinois au Sisqa
Ku Chi Fai, grand chef chinois au Ritz-Carlton de Pékin, est venu clôturer au Parc des expositions de Toulouse une semaine gastronomique dans la région Midi-Pyrénées, à l’invitation du comité régional du tourisme, sous les caméras de Travel Channel TV. La chaîne réalise six reportages sur les produits de la région, dont la truffe. Ku Chi Fai en raffole.
 
Le vendredi soir, c'est nocturne jusqu'à 22 heures
 
Questions dans la salle pour le colloque sur la sécurité alimentaire
 
Les marmites chauffent et les sauces mijotent
 
Il faut prendre le temps de déguster
 
Petite séance dégustation pour les enfants au parcours des sens à la SISQA
 
Prêts à vous accueillir sur le SISQA ! Pour le meilleur et pour le goût
 
Venez goûter le pain de miel de Christophe Etienne...Un délice
 
Anne et ses gardes du corps, Bruno, Pierre Olivier et Bernard de nature et progrès
 
Le SISQA c'est le plus grand marché de Midi-Pyrénées. L'idéal pour préparer les fêtes
 
Le parcours des sens fait le plein !
 
Une "robe table" vous conte le goût sur le parcours des sens du SISQA
 
Les lycéens en bac pro du lycée Turbo préparent les dégustations de la matinée
 
C'est l'heure du repas pour les brebis qui attendent l'ouverture du salon
 

 
(Photos hors DDM : FB Région Midi-Pyrénées)
 


 
   Sur les différents espaces   
 
Les Officiels parcourent le salon après son inauguration
 
Brebis de race Lacaune
 
Anes des Pyrénées
 
Veaux de race Limousine
 
Oies et canards mulards
 
Agneau de race Rocamadour
 
La basse-cour
 
Truites des Pyrénées
 
Démonstartions à l'espace culinaire
 
Ateliers cuisine
 
Animation au Parcours des Sens
 

 
(Photos : Simon Rodier)
 

 
 

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