Sisqa 2011 :
notre terroir sudiste 5 étoiles !...
Publié le 09/12/2011 08:46 | G.C.
Le salon Sisqa pour une bannière Sud-Ouest France
(Du 08/12/2011 au 11/12/2011)
Redécouverte des produits du terroir pour le président de la Région, Martin Malvy/Photo DDM, Michel Viala
Le président de la Région a annoncé, hier, la création prochaine d'une bannière Sud-Ouest France qui regroupera les produits phares de Midi-Pyrénées. Le 9e Salon de la qualité alimentaire Sisqa est ouvert jusqu'à dimanche au parc des expositions.
Martin Malvy en est convaincu : la création d'une « bannière » Sud-Ouest France pour attirer l'attention des consommateurs vers les produits agricoles et agroalimentaires de la région est une piste de développement économique. Cette annonce a occupé, hier, une partie du discours inaugural du président du conseil régional Midi-Pyrénées au 9e Sisqa, le salon de la qualité alimentaire qui se tient jusqu'à dimanche 11 décembre au Parc des expositions à Toulouse et qui attire tous les ans plus de 80 000 visiteurs. Avec 200 exposants proposant les produits emblématiques, dont les 120 produits labellisés, Sisqa est le plus grand marché régional.
Un label des labels
Pour l'heure, ce projet de création d'une bannière régionale, avec la région Aquitaine comme partenaire, se dessinera plus précisément « lors du salon de l'agriculture à Paris » en février prochain, a précisé Martin Malvy, suivi hier matin par de nombreuses personnalités. Un débat doit avoir lieu filière par filière pour référencer les produits qui seront sous cette « bannière » de qualité. « C'est une bannière formidable dont il faut que nos produits s'emparent. Elle doit devenir le label des labels des produits de nos deux régions. Et c'est une première en France que deux Régions - Midi-Pyrénées et Aquitaine - mutualisent leurs moyens pour communiquer sous une bannière commune, c'est un signal fort. Avec Alain Rousset [président de la région Aquitaine, N.D.L.R.] , nous sommes convaincus qu'à deux, nos Régions seront plus fortes pour conquérir de nouveaux marchés au profit de nos producteurs, de nos entreprises agroalimentaires. »
Le salon, qui a ouvert ses portes hier au public, a déjà accueilli beaucoup de monde pour un premier jour. En cette veille de trêve des confiseurs, les visiteurs ne s'y trompent pas qui préparent la fête en famille. Mention particulière pour les centaines d'écoliers, de collégiens et lycéens qui trouvent, chaque année ici, matière à réflexion sur les métiers de la ferme, les produits du terroir, la chaîne agroalimentaire. Au gré d'un tour des halls aux thèmes divers (la ferme avec 200 animaux, le parcours des sens pour petits et grands, le marché des producteurs), le président de la région a même été intronisé par la Commanderie des maîtres vignerons du Fronton. « Cette intronisation, c'est un choix relié aux vignobles de Fronton que M. Malvy qui a beaucoup fait pour le maintien de l'activité viticole de notre terroir », a relevé Michel Defrancès, président de la confrérie. La région est en effet présente au côté de l'agriculture et l'agroalimentaire. Cette année, elle a investi 26,7 millions d'euros dans ces secteurs. Surtout, en ces temps de crise, le conseil régional a voté en novembre dernier une provision de 2 millions d'euros (budget 2012) pour les exploitations agricoles touchées par la sécheresse. Enfin, un nouveau plan en faveur de l'installation des jeunes agriculteurs a aussi été adopté.
Le chiffre : 1,5 million> d'euros par an. C'est la somme que consacre le conseil régional Midi-Pyrénées, chaque année, en direction des agriculteurs qui souhaitent développer une production sous l'appellation Siqo (Signe d'identification de la qualité et de l'origine).
Les animaux de la ferme, une joie pour tous les petits visiteurs du Sisqa/Photo DDM.
Le public est à la ferme
Le Salon de la qualité alimentaire a ouvert ses portes, hier et jusqu'à dimanche 11 décembre au Parc des expositions à Toulouse. La Région l'organise pour la 9e année, en partenariat avec l'Institut régional de la qualité agroalimentaire de Midi-Pyrénées (Irqualim), la Chambre régionale de l'agriculture et l'Association du concours régional agricole de Toulouse (Acrat). Inutile de dire que, dès hier, le public s'est bousculé au portillon.
Le salon, originalement fléché au sol pour visiter la ferme, le marché ou le parcours des sens, a été pris d'assaut par des centaines de scolaires. Dans ce Hall 3, l'information et la pédagogie pour « petits et grands » sont des thèmes très appréciés par les établissements scolaires de la région. Il y a en effet beaucoup à voir : une véritable vitrine se dessine à travers les différents halls du Parc des expositions avec 120 produits sous le « label » Sisqo (Signe d'identification de la qualité et de l'origine).
Hall 2. Plus de 200 animaux sont présentés par les agricultrices et agriculteurs, ainsi que des végétaux emblématiques de Midi-Pyrénées. Sans oublier, les plantes cultivées, la vigne et le vin, le lait, le jardin biologique et les cultures légumières, les fruits et les arbres fruitiers.
Hall 4. 133 exposants proposent à la dégustation des vins, spiritueux, produits de l'agriculture biologique, le pain, même le poisson. Les bouchers sont également représentés et trois grands restaurants sont là pour régaler les gourmets. Et pour les puristes, un espace « Démonstrations et dégustations culinaires » leur est entièrement consacré.
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Publié le 09/12/2011 08:46 | Recueilli par G. C.
Jean-Pierre Coffe : "C'est peut-être le meilleur salon de France"
Jean-Pierre Coffe est un habitué de la Sisqa (ici lors de l'édition 2008)./ Photo DDM, David Bécus
Jean-Pierre Coffe, le célèbre animateur télé, fin gourmet et habitué du Sisqa, visitera le Salon de la qualité alimentaire, demain.
Vous n'en êtes pas à votre première visite au Salon de la qualité alimentaire ?
Je viens pour le salon Sisqa comme tous les ans. C'est probablement le meilleur Salon de la région que je connaisse, sinon de France. Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas trop la foire comme à Paris Porte de Versailles, pour le Salon de l'agriculture. C'est la quatrième fois que je viens à Toulouse pour ce Salon et je tiens à dire que je ne suis invité par personne. Il y a un côté pédagogique qu'on ne retrouve pas dans les autres manifestations du même genre, c'est très important ça ! De montrer à des mômes qui ne vont jamais à la campagne comment une poule peut pondre un œuf. C'est formidable pour des enfants qui ne le savent pas. Et puis il y a des odeurs, des senteurs, on peut toucher, c'est ça qu'il faut.
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7 décembre 2011 01h10 | touleco.tarn.fr
Sisqa : les producteurs tarnais au salon de la qualité alimentaire
Laure Bruyère dirige la biscuiterie Sudbiscuits à Lagrave, une entreprise familiale créée par son grand-père Roger rue de la Janade à Graulhet en 1964. Photo DDM, J-M.L
La 9ème édition du salon Sisqa se tiendra jusqu’au dimanche 11 décembre, au Parc des expositions de Toulouse. Sur 200 exposants proposant les produits emblématiques de Midi-Pyrénées, dont 120 produits labellisés, 35 producteurs du Tarn y viendront à la rencontre du public pour faire découvrir leurs produits et leur spécificité.
Organisé chaque année par la région Midi-Pyrénées, en partenariat avec l’Institut régional de la qualité agroalimentaire de Midi-Pyrénées (Irqualim), la Chambre régionale d’agriculture de Midi-Pyrénées (CRAMP) et l’Association du concours régional agricole de Toulouse (Acrat), le salon de la qualité alimentaire reste le plus grand marché régional.
Et c’est le Tarn qui se charge en ouverture des ateliers dégustation et des démonstrations culinaires avec ses produits régionaux qui se dérouleront en français et en occitan ! La Région communique sur cette spécificité : « La langue occitane et la production agroalimentaires sont deux des éléments fondateurs de l’identité de Midi-Pyrénées. Ce lien privilégié explique que 89% des Midi-Pyrénéens trouvent intéressant la présence de symboles occitans sur les produits régionaux et l’intégration progressive de l’occitan dans l’économie. Les producteurs présents sur le salon sont dans une démarche de qualité, de valorisation de savoir -faire traditionnel et de préservation d’espèces animales ou végétales spécifiques sur un territoire. C’est donc tout naturellement que nombre d’entre eux utilisent ou valorisent la langue régionale, l’occitan, dans le cadre de leur activité. C’est une démarche qui se veut cohérente vis-à-vis de leurs consommateurs ».
Sur l’espace des découvertes, la Brasserie des vignes et Oxit présenteront leurs bières traditionnelles, la Maison Bruyère ses croquants de Cordes et ses fameux gâteaux à la broche, la distillerie Castan ses eaux de vie, liqueurs, ratafia etc.. En matière de démarches collectives de produits fermiers, on retrouvera le châtaignes d’Aiguefonde, le canard gras de la métairie neuve de Saint-Paul-Cap-de-Joux, le miel des coteaux de Saint-Germain-des-Prés. Les producteurs bio du département seront également très présents avec divers produits comme les charcuteries de Porc Noir Gascon, les produits d’hygiène et de soins au lait d’ânesse. Sans oublier les produits stars du secteur fruits et légumes labélisés (ail rose de Lautrec, Lo Cantel de Salvagnac). Enfin la part belle revient au secteur Vins AOC et AOP de Gaillac et spiritueux avec la participation d’une quinzaine de domaines et châteaux. A-M.B.
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Publié le 05/12/2011 08:56 | Emmanuel Haillot
Château Flotis, le fronton au féminin
Katia Garrouste./Photo DDM, Michel Viala
À l'occasion du Sisqa (Salon de la qualité alimentaire), organisée par la Région Midi-Pyrénées et qui ouvre jeudi prochain au Parc des expositions de Toulouse, nous présentons une série sur divers produits de la région qui témoignent du « savoir bien manger et manger bon ».
Petit matin brumeux, à quelques encablures du centre ville de Fronton. Dans le petit bureau rénové dans l'ancienne bâtisse, Katia Garrouste se sert un deuxième thé et en offre un à son invité dans… un verre à vin. Original. Un sourire, et un clic sur le chauffage pour faire monter les degrés. La journée s'annonce longue entre rendez-vous commerciaux et gestion administrative. Mais la vigneronne est rodée à ce rythme. Depuis le rachat du château Flotis en 2004, c'est à 100 à l'heure qu'elle dirige le domaine, avec deux autres associées, Cathy et Myriam Ribes, ensemble associées au domaine Le Roc. Passionnée par son métier, cette maman de trois enfants a contribué à redonner un vrai nom au château Flotis. La recette de la renaissance ? Un vin simple, gourmand, très facile plutôt sur le fruit mais surtout au concept original : le vin des femmes.
Déployer ses "L"
Appelé « Elles » pendant des années, il devient en 2010 « Les L de Fronton » après des mises en garde du groupe Hachette qui brandit la marque déposée. Pas question non plus d'un simple « L » que Lançon (de Provence) refuse. Mais cela n'empêche pas un certain succès puisqu'aujourd'hui ce vin représente la moitié de la production. « ça n'a pas été facile au début mais on est content du résultat. L'objectif était de faire quelque chose de bien qui plaise et se vende. Avec Frédéric Ribes à nos côtés on ne pouvait que réussir. Mais c'est vraiment ces deux dernières années qui sont bonnes. Après les rouges et les rosés on envisage maintenant de passer au blanc. Et mon idée de monter une plate-forme commerciale avec des amis ne me lâche pas… »
Avant cela, c'est à Paris le 14 décembre que Katia Garrouste son 100 % négrette au concours des jeunes talents du vin. Katia aura alors posé les bottes en caoutchouc et laissé le tracteur pour l'avion et les talons-aiguilles. Deux styles entre lesquels elle jongle sans cesse qui font son charme, et sa force.
Fronton au Sisqa
Les vignerons de Fronton seront présents de jeudi à dimanche au Sisqa de Toulouse. Organisé pour la 9e année, ce salon de la qualité alimentaire transforme le parc des expos en grande ferme de Midi-Pyrénées. Tous les animaux sont présentés ; près de 200 exposants proposent des produits labellisés (régionaux, bio, spécialités), des halles forment un grand marché, et trois restaurants déploient leurs tables.
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Publié le 06/12/2011 08:52 | J.M.
Le laguiole, un fromage au bon goût de l'Aubrac
Voici le haut de gamme du laguiole : le grand Aubrac, affiné 10 mois durant./Photo DDM
Du 8 au 11 décembre, au parc des expositions de Toulouse, la région Midi-Pyrénées organise la Sisqa, le salon de la qualité alimentaire. Il s'agit d'une vitrine sur les produits de qualité qui témoignent du « savoir bien manger et manger bon »
Connu pour ses lames de couteau et ses étoiles de restaurant, Laguiole est pour beaucoup, avant tout, un nom de fromage. Un fromage sec, à 45 % de matière grasse, à pâte jaune et à croûte blanchâtre et orangée qui va foncer avec le temps après être resté de longs mois en affinage. Produit régional de qualité par excellence, le laguiole est labellisé en AOC depuis cinquante ans. Son avenir est pourtant tout jeune, du nom de la coopérative qui le commercialise, en grande majorité en Midi-Pyrénées : Jeune Montagne.
Frais ? Pour l'aligot !
Cette coopérative fromagère a vu le jour en mars 1960 sous l'impulsion d'André Valadier, un jeune producteur alors à la tête d'un troupeau de treize vaches. Refusant le naufrage de la tradition fromagère de l'Aubrac, ses efforts se conjuguèrent à ceux du syndicat de producteurs afin que le fromage de laguiole soit reconnu et protégé. Un demi-siècle plus tard, Jeune Montagne collecte du lait de simmental et d'aubrac auprès de 76 producteurs de lait de vache de l'Aubrac. Le résultat, à Laguiole même, dans ce fief de la tradition : une pâte pressée non cuite comme ses cousins le cantal et le salers. La tome fraîche obtenue est à la base de l'aligot. Jeune Montagne développe toute une philosophie autour de son fromage. Il est issu d'une agriculture respectueuse de l'environnement (maïs et ensilage sont interdits, par exemple, au profit des prairies naturelles) ; il est facteur de biodiversité animale grâce à la réhabilitation de la race aubrac pour le lait ; il est promoteur d'une agriculture équitable : la valeur ajoutée est intégralement retournée. Et le succès commercial est au rendez-vous. La coopérative brasse un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros par an et emploie désormais 80 salariés. Elle traite 14 millions de litres de lait tout en maintenant le cap de la qualité d'un fromage de terroir.
4,3 millions d'euros à investir
La coopérative Jeune Montagne, qui reçoit quelque 50000 visiteurs par an, a des projets. Se trouvant à l'étroit dans ses locaux actuels, la coopérative a décidé d'investir 4,3 millions d'euros dans la construction de nouveaux ateliers dédiés à la préparation de produits traditionnels. Par ailleurs, Jeune Montagne compte élaborer deux nouveaux produits : l'un est axé sur le secteur des plats cuisinés, l'autre sur la fabrication d'une pâte pressée non cuite au lait cru.
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Publié le 07/12/2011 08:43 | Pierre Mathieu
Salon SISQA : une cantine trois étoiles
C'est demain jeudi qu'ouvre à Toulouse le salon Sisqa, rendez-vous de la qualité alimentaire en Midi-Pyrénées. Notre enquête régionale passe aujourd'hui par les cantines, où l'impératif de quantité croise celui de la qualité.
Quand on a l'étoilé de Laguiole Michel Bras comme parrain de bac pro et qu'on fait ses classes auprès de Nicole Fagegaltier à Belcastel, la voie des grandes cuisines est toute tracée. Mais pour Sandrine Ramade, Aveyronnaise comme ses maîtres et tout aussi passionnée, le métier de chef passe par la cantine.
A la tête d'une équipe de quatre personnes plus une stagiaire, Sandrine fait manger 850 scolaires chaque jour à midi, au self du lycée Berthelot, à Toulouse. Âgés de 11 à 22 ans, ses convives affamés doivent être servis entre 11 h 30 et 13 h 30. Mais ici, la performance du nombre passe par des produits et des pratiques de qualité.
Pas de pingouin à ketchup !
« Autant qu'on peut, le bœuf est de la région, le porc de l'Aveyron ou du Tarn, le mouton du Lot ou de l'Aveyron, les yaourts de l'Ariège, les fruits du Tarn-et-Garonne »...énumère la chef. Et elle n'hésite pas à inviter des éleveurs de poulets de Dordogne ou des producteurs de figues bio du Gers pour montrer aux enfants que la nourriture ne pousse pas dans les rayons surgelés. La provenance régionale est aussi un calcul : pour trois produits ayant un signe d'identification de qualité d'origine (le label « Siqo »), le conseil régional verse 1 € par repas. Ceci est du ressort de l'intendant qui parvient à maintenir le prix des denrées à 2,20 € par personne (prix du ticket : 3,60 €, ce prix étant minoré pour les élèves boursiers).
Les jeunes n'aiment pas les épinards ? Sandrine les propose en velouté (il y a toujours de la soupe en hiver), premier plat d'un repas où l'on aura une entrée au choix parmi six, une viande ou poisson, un légume, un laitage, un dessert (mmh, l'emietté de speculoos sur la crème caramel) et un fruit à la corbeille. Sur le plateau, il reste à peine la place du pain, à choisir parmi trois variétés.
Dès 6 h 30, on s'affaire dans la grande cuisine ouverte sur la salle, déjà décorée pour Noël. Dans les ramequins d'entrées, les tranches de betterave jouent aux cartes avec les œufs durs et la charcuterie de Lacaune s'enroule autour d'un cornichon. Les grands plats d'haricots verts sont couverts d'une odorante persillade. Mais il y a dans l'air une autre odeur, plus excitante, qui va faire encore monter le niveau sonore de la file d'attente : des frites !
Deux fois par mois, Sandrine Ramade se plie à ce passage obligé : 180 kg de frites toutes prêtes, fraîches ou surgelées. « Mais vous ne trouverez pas de pingouin à ketchup, prévient-elle, à propos des distributeurs que l'on voit ailleurs, les sauces, c'est nous qui les préparons. » Toujours cette exigence du « fait maison ».
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Publié le 08/12/2011 08:54 | Pierre Mathieu
Sisqa : la "p'tite ferme" laitière de Nicolas
Nicolas Teyssedou laisse aujourd'hui ses bêtes en Tarn-et-Garonne pour venir au salon Sisqa à Toulouse./Photo J.-M.Barloy.
À l'occasion du Salon de la qualité alimentaire, le Sisqa qui ouvre aujourd'hui au parc des expositions de Toulouse, nous clôturons une série d'articles sur les produits de Midi-Pyrénées qui témoignent du « savoir bien manger et manger bon ».
«Si je suis agriculteur, c'est parce que c'est le seul métier aujourd'hui où l'on peut faire ce qu'on veut : de l'élevage, de la transformation, de l'accueil, de la restauration, du pain… »
Indépendant et déterminé, Nicolas Teyssedou, jeune agriculteur de 30 ans diplômé d'une école d'ingénieur, s'en sort par l'invention et la qualité. Installé avec 24 vaches laitières sur les prés de sa ville natale de Caussade, au nord de Montauban, il s'est spécialisé dans les produits frais et bio.
Lâché par sa coopérative pour cause de production insuffisante (100 000 litres), Nicolas s'est mis à transformer son lait, pour en faire de bons desserts très recherchés : « Rien à voir avec le riz au lait pâteux ou les flans plein d'eau de mon enfance », affirme-t-il.
A l'enseigne de « La p'titeferme », il produit donc du lait cru, de la crème fraîche, du beurre, des flans, des yaourts (nature, orange, citron), des glaces et même des crêpes.
En attendant l'ouverture du site internet qui permettra de réserver ses achats (www.laptiteferme.fr), on trouve les produits de Nicolas Teyssedou sur les marchés du Tarn-et-Garonne, en épiceries bio, et même à la cantine du plus gros lycée de Montauban, grâce à une aide du conseil régional.
La retraite à 38 ans ?
« On amène un bon rapport qualité-prix », estime-t-il, son seul produit de luxe étant le beurre à 16 € le kilo. Les prix de détail qu'il applique sans intermédiaire lui permettent de préserver l'emploi social : « On a six salariés à 1 400 € nets et 7 semaines de congés par an », résume-t-il, alors qu'il touche moitié moins en misant sur l'avenir : « Mon objectif est de prendre la retraite à 38 ans, pour monter d'autres projets et développer de nouveaux modes d'exploitation. Je n'ai jamais rien fait comme les autres.» Demandez à ses vaches: il ne les trait qu'une fois par jour.
Toulouse les champs
La Sisqa, vitrine des produits de qualité de Midi-Pyrénées, ouvre les portes de son immense ferme, aujourd'hui au parc des expos de Toulouse. A voir, tous les animaux (200, sans compter les abeilles). A déguster, les produits labellisés Siqo (qualité et origine). A acheter : les fruits, légumes, vins, viandes et poissons des Halles. A suivre : les démonstrations culinaires, le parcours des cinq sens.
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Publié le 10/12/2011 11:28 | La Dépêche du Midi
Caussade (82) : La poule noire au Sisqa
L'association de la Poule noire de Caussade s'invite au Sisqa Midi-Pyrénées, salon de la qualité alimentaire, qui a lieu jusqu'au 11 décembre, au Parc des expositions de Toulouse.
Des spécimens coqs et poules sont exposés à la volière de la ferme pédagogique. Les efforts de l'association sont ainsi récompensés, grâce aux conseils général et régional, la communauté de communes et la ville de Caussade.
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Publié le 10/12/2011 07:45 | La Dépêche du Midi
Quatre idées pour un repas de fête
A l'occasion du salon Sisqa /Photos DDM Nathalie Saint-Affre
Le salon de la qualité alimentaire (Sisqa) avec les producteurs de Midi-Pyrénées se poursuit jusqu'à dimanche au Parc des expositions de Toulouse. L'occasion de dénicher des idées pour un menu de fêtes.
Du safran pour le dessert
Cultivé en Quercy, le safran s'invite au dessert. On peut par exemple préparer un pain perdu. Une pochette de 0,1 gramme de safran en filaments (3,90 €) suffit. Préparer une infusion avec 30 filaments dans une coupelle de lait chaud, couvrir et laisser reposer au moins 12 heures. L'incorporer à la préparation classique du pain perdu (lait chaud, sucre), laisser refroidir. Passer les tranches de pain dans la préparation puis dans les œufs battus, poêler et saupoudrer de sucre.
Du roquefort dès l'apéro
Le Sisqa accueille quatre des sept producteurs de Roquefort dans ses allées : Papillon, Gabriel Coulet, Carles et La Pastourelle.
Ce fromage de l'Aveyron, Mathieu Nadal, guide et commercial sur le site de Roquefort, propose de l'inviter dès l'apéritif sur nos tables. « On peut déposer un dé de roquefort sur un pétale d'endive et décorer d'un cerneau de noix. Accompagné d'un floc de Gascogne rouge, c'est le succès assuré », précise le guide qui conseille également le mariage avec le pruneau : « Il faut prendre des pruneaux dénoyautés, les farcir de roquefort doux, entourer de magret séché, piquer d'un bâtonnet en bois et passer au four juste le temps de caraméliser le pruneau. Avec un gaillac perlé, c'est la fête ! »
Le roquefort se vend de 22 à 29 € le kilo (son prix peut grimper au-delà de 30€ chez certains crémiers) et, comme le vin, il est conseillé de le chambrer une à deux heures avant dégustation.
Un chapon de pintade
À Noël, la volaille est une valeur sûre. Daniel Gachié, éleveur dans le Gers conseille le chapon de pintade. « La pintade est une volaille festive. Nous avons décidé de la chaponner il y a cinq ans pour la rendre encore plus goûteuse. Le succès est là, les commandes se prennent dès le mois de juin », explique le Gersois qui suggère de la rôtir simplement, environ 1 h 30 pour une pintade d'un peu plus de 2 kilos (35 € la pièce). On peut également la farcir de foie gras, de chair à saucisse ou de fruits secs et la servir accompagnée de cèpes et pommes de terre.
Un verre de Gaillac
La cuvée 2010 « Un ange passe », un gaillac rouge du château Balsamine, vendu 8,30 € la bouteille, accompagnera parfaitement les volailles et se mariera très bien avec les fromages.
« C'est un vin fruité et épicé, fait d'un assemblage de Braucol et Syrah pour le cépage. Il a passé huit mois en barrique. Les amateurs lui trouvent finesse et rondeur », explique Christelle Merle, du domaine. Produit à Gaillac, ce vin a reçu la médaille d'argent des vins de Gaillac 2011 pour sa cuvée 2009.
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Publié le 09/12/2011 08:14 | Bernadette Faget
Ils militent pour les produits du Gers
Julien Guichard, chef du Bartok à Auch, va défendre à Toulouse les produits Slow Food du Gers qu'il cuisine./Photo DDM, Nedir Debbiche
Festival gourmand autour des produits de Midi-Pyrénées, le SISQA qui s'ouvre à Toulouse aujourd'hui accueille une quarantaine de producteurs du Gers. Militants de ces produits de terroir, quatre chefs gersois vont les cuisiner en public.
Foie gras, chapons, porc noir de Bigorre… les fleurons de l'agriculture gersoise sont présents, via 35 procucteurs, au Salon international de la sécurité et de la qualité alimentaire (SISQA) qui s'ouvre, ce matin à Toulouse. Pour mieux les faire découvrir, rien de tel que d'apprendre à les cuisiner. C'est pourquoi ils font l'objet de quatre ateliers culinaires que vont animer des chefs griffés Tables du Gers « tradition » ou « tendances ». Parmi eux, le dernier promu dans la catégorie Tables « tendances » : Julien Guichard qui officie au piano du Bartock, à Auch, depuis un an et demi. Ce jeune chef de 31 ans, a naturellement décroché son visa pour le SISQA. Son label Tables du Gers il le doit à « une cuisine réalisée à 90 % avec des produits frais gersois. Seuls le poisson et les épices viennent d'ailleurs ».
En amoureux des vrais produits de saison et du terroir, Julien Guichard est l'un des chefs gersois à oser tout au long de l'année les produits Slow Food élevés dans le Gers.
Ces produits identitaires de Gascogne auraient pu lui valoir la toque « tradition » ; en fait, ils sont l'originalité de sa cuisine et c'est sur eux qu'il expérimente à souhait sa créativité. « Sans des producteurs comme Christophe Masson, à Beaumarchès, qui me fournit le porc noir, le veau nacré au lait et le bœuf gascon ; sans Michel Bersi, mon boucher fleurantin qui se fournit dans les fermes du Gers ; sans Lilian et Michel Soulan, à Biran, chez lesquels je trouve poulets, foies gras et lapins ; sans des gens comme ça, je ne serais rien. La base de ma cuisine ce sont les produits. Et moi, j'aime travailler les vrais produits » déclare Julien Guichard. Il est tombé, enfant, dans les marmites de sa grand-mère agenaise qui lui apprit à goûter les sauces et pâtes à gâteau. Une maraîchère à laquelle il doit son potager auscitain : « il me fournit 60 % des légumes que je cuisine ». Après un CAP de cuisine au lycée hôtelier de Souillac, Julien Guichard a fait ses classes chez Bernard Ramounéda, au Florida, à Castéra-Verduzan, puis aux côtés de Claude Azam, au Régina, à Biarritz, avant qu'il n'arrive dans le Gers et ne se pose à la Villa Cahuzac, à Gimont.
Dimanche, à Toulouse, Julien Guichard cuisinera une côte de porc noir de Bigorre en croûte de sésame sur une mousseline de topinambours vanillée. Seule la vanille vient de Madagascar… via un importateur de Jégun.
Ils cuisinent le Gers à Toulouse
Le 1er atelier culinaire du SISQA est confié aujourd'hui, à Thibaud Lagoutte, de l'Auberge La Baquère, à Préneron. Il travaillera des aiguillettes de canard au foie gras et à la moutarde de Gascogne. Suivront, vendredi, les ateliers : de Philippe Piton, du Rive-Droite, à Villecomtal-sur-Arros, qui proposera un pain surprise gascon qui doit mettre en valeur la poule noire gasconne ; et d'Éric Banasczczuk, du Solenca, à Nogaro, qui proposera un chapon du Gers aux légumes anciens confits, vinaigre de figue et crème de foie gras.
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Publié le 08/12/2011 09:26 | La Dépêche du Midi
Caussade (82) : Nicolas Teyssédou joue la carte de la traçabilité
Éleveur depuis plusieurs années dans le quartier rural de Saint-Pierre à Caussade, Nicolas Teyssédou est aux petits soins pour ses vaches qu'il élève avec passion et avec une seule traite par jour dans sa P'tite Ferme. Adepte inconditionnel de l'agriculture biologique, Nicolas transforme son lait en crèmes, yaourts, flans et autres produits laitiers, tous labellisés bio. à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 11 décembre, il animera son stand de la P'tite Ferme au salon Sisqa (Semaine internationale de la sécurité et de la qualité alimentaire), au Parc des expositions de Toulouse. Pour le situer: hall 4, stand avec un jeu des 1 000 Vaches et un code pour jouer en ligne, et 18 m2 de véritable gazon au sol.
D'ici peu, son site Internet (http://www.laptiteferme.fr/) sera activé, et chacun pourra librement consulter la traçabilité de ses produits. Nicolas explique: «Ce site sera notre outil de travail au quotidien à la ferme et dans notre atelier de transformation. L'intérêt d'une base de données interactive, c'est de pouvoir partager ces informations avec nos clients et ainsi d'être totalement transparents, mais aussi de gagner en terme de réactivité administrative en tenant tous nos documents à disposition de chacun, y compris des autorités administratives. Nous assurerons la transparence de l'alimentation de nos vaches au jour le jour, jusqu'à la fabrication de nos produits laitiers avec tous les enregistrements de fabrication, les fiches techniques des ingrédients, les certifications bio, la température des chambres froides et des «pasteurisateurs», les analyses microbiologiques.»
La P'tite Ferme, c'est un troupeau nourri avec de l'herbe et du foin toute l'année, sans ensilage. Tous les trois jours, les vaches changent de prairie pour disposer d'une herbe tendre afin de produire un lait fermier de qualité, d'une extrême douceur et riche en goût. «Nous sélectionnons les meilleurs ingrédients issus de l'agriculture biologique dans le but de satisfaire les vrais gourmands. Tous nos produits sont élaborés de manière traditionnelle, sans épaississants ni conservateurs, et dans le respect des règles d'hygiène et de traçabilité les plus strictes», ajoute Nicolas.
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Publié le 08/12/2011 08:29 | La Dépêche du Midi
Sisqa : 25 exposants lotois à Toulouse
Jean-Jacques Bédué (à droite) animera des séances de dégustation./ Photo archives.
Les produits lotois sont omniprésents avec 25 exposants du département à la 9e édition du SISQA, le salon de la qualité alimentaire organisé par la Région Midi-Pyrénées. Celui-ci ouvre ses portes aujourd'hui, au Parc des expositions de Toulouse. Il se tiendra jusqu'au 11 décembre. Jean-Jacques Bédué, de la mairie de Saint-Jory, ancien cordon-bleu de la cuisine centrale à Cahors, animera un pôle dégustation samedi et dimanche de 17 heures à 19 heures. Pour la circonstance, il s'est entouré des personnes compétentes en la matière dont Gilles Marre pour « Les Bonne Tables du lot ». Une sacrée référence.
Tous les stands lotois :
« Brasserie artisanale Ratz » (fontanes), « Truffes Pebeyre » (cahors), « Aux Delices d'Isa » (Flaujac gare), confitures, biscuits sablés…) « Boris Patric » (truffes, champignons) de Saint- Laurent- Les- Tours, « Exquises Caprines » (savons au lait de chevre de Rocamadour), « Ferme Caussanel » (foies gras, Livernon), « Les Escargots de Cyrile » (Gourdon), « MaisonBergues EARL Laulivier » (pruneaux, pommes, poires, ratafia, vin de noix…), « Cuvee Genesis » (AOC Cahors, huile de noix…), « Le moulin de Nadal » (crème de marron, purée de châtaignes… à Labathude), « Quercy Terre d'arômes » (safran du Quercy à Cregols), « Confrerie du pain du Lot » (Cahors), « GAEC Les Rousses » (noix du Périgord à Masclat), « Les Safraniers du Quercy » (Cajarc), « Melon du Quercy » (Castelnau), « Noix du Périgord » (Creysse), « Fromage Rocamadour », Vins et spiritueux (AOC/AOP Cahors : « Château Castellas » (St-Vincent Rive d'Olt), « Château Eugenie » (Albas), « Clos de Pougette » (St- Vincent Rive d'olt), « Domaine de Maison Neuve » (Le Boulve), « Domaine du Pic » (Douelle), Secteur volailles et foies gras : « Foie gras la Quercynoise » (Gramat), « L'Anser foie gras » (Montet et Bouxal), « Valette foie gras » (Gourdon).
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Publié le 08/12/2011 03:45 | La Nouvelle République des Pyrénées
L'excellence bigourdane au Salon Sisqa
Le bonheur est dans le terroir des Hautes-Pyrénées. Pour preuve, avec onze exposants, le département est de ceux qui offrent la plus diversifiée (et délicieuse) carte, au Salon de la qualité alimentaire, organisé par la région Midi-Pyrénées, qui ouvre ses portes aujourd'hui. Avec 200 animaux et les cultures régionales, Sisqa est aussi la plus grande ferme de la région. Faites le plein de produits de qualité, jusqu'à dimanche, au Parc des expositions. Spécialités traditionnelles : Bigorre Promotion (Séméac : terrine, jambonneau, saucisse, coustous, boudin de porc noir de Bigorre, confit de porc noir de Bigorre, plats cuisinés au porc noir, navarrin de mouton, civet des vallées, poulet à l'oignon de Trébons), Rocher des Pyrénées (Soues : gâteau à la broche, merveilles, tourtes, croustades aux myrtilles).
Démarches collectives produits fermiers : Ferme du Castérieu (Orleix : fromage vache brebis mixte), ferme Théas (Gardères : foie gras, confits, garbure, haricots tarbais cuisinés, poulet en sauce), La Flore des Pyrénées (Bégole : miels, confitures, pains d'épice). Secteur fruits et légumes, pain, miel : Haricot tarbais (Tarbes : haricots tarbais IGP/Label rouge, haricots tarbais cuisinés), oignon de Trébons (Trébons : confit d'oignon doux de Trébons, IGP en cours). Secteur salaisons : Noir de Bigorre (Tarbes : jambon « Noir de Bigorre » CCP, AOC en cours), Salaisons pyrénéennes (Bordères-sur-l'Échez : jambon de Bayonne IGP/Label rouge, Noir de Bigorre AOC en cours). Secteur viandes, bovines, ovines, porcines : Mouton Barèges Gavarnie (Luz-Saint-Sauveur : mouton Barèges-Gavarnie AOC, navarin de mouton Barèges-Gavarnie). Secteurs vins et spiritueux : Cru du Paradis (Saint-Lanne : AOC/AOP madiran, AOC/AOP pacherenc du Vic-Bilh, AOP Béarn).
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Publié le 07/12/2011 09:17 | La Dépêche du Midi
SISQA : le département (31) à table
La plus grande ferme de la région dès demain au Parc des expositions./DDM
La 9e édition du salon SISQA, le salon de la qualité alimentaire organisé par la Région Midi-Pyrénées, ouvre ses portes demain jeudi 8 décembre, au Parc des expositions de Toulouse. Il se tiendra jusqu'au dimanche 11 décembre. Les produits de la Haute-Garonne seront évidemment présents avec 28 exposants du département.
Avec 200 exposants proposant les produits emblématiques de Midi-Pyrénées, dont les 120 produits labellisés, SISQA est le plus grand marché régional. Le public pourra faire le plein de produits de qualité à quelques jours des fêtes de fin d'année. Avec 200 animaux et les cultures de Midi-Pyrénées, SISQA est aussi la plus grande ferme de la région.
SISQA est devenu un rendez-vous festif et citoyen autour de l'alimentation et des produits de qualité. C'est aussi un temps d'information et de pédagogie pour les groupes de collégiens, de lycéens et d'étudiants, qui visitent chaque année le salon.
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Publié le 07/12/2011 08:07 | Laëtitia Bertoni
Un Panier Terres de Figeac au bon goût du pays
De bons produits locaux composeront le « vrai » panier Terres de Figeac qui sera dévoilé au public, vendredi, par le Pays et ses collaboratrices./Photo DDM.Lae.B.
La démarche Terres de Figeac - Mêlée gourmande va entrer dans sa phase active, avec la présentation officielle du panier, symbole de l'identité du territoire et vecteur de promotion.
Ils n'iront pas au Sisqa les mains vides. Panier en main, les représentants du Pays de Figeac apporteront des saveurs locales, vendredi, à Toulouse.
à l'occasion du séminaire Rider (réseau d'accès à l'innovation des entreprises rurales) qui se tient en parallèle du salon de l'agroalimentaire internationale Sisqa, ils présenteront officiellement le « Panier Mêlée gourmande-Terres de Figeac ».
Bénédicte Dupré, directrice du Pays de Figeac, en salive d'impatience. « C'est la première action grand public que nous conduisons autour de notre concept Terres de Figeac, né du soutien de Rider. Cette démarche a permis de créer un signe de reconnaissance collective. Mais, ce n'est pas un label de produits ! Sous la dénomination Terres de Figeac, sont regroupés des producteurs, des maraîchers, des distributeurs, des artisans du goût, des restaurateurs, des commerces de bouches, etc. Volontaires, ils ont décidé de participer à ce projet pour faire connaître la qualité de leurs productions et œuvrer ensemble pour proposer un panier à l'image de notre territoire et de son identité ».
Celui présenté à Toulouse, contiendra cinq produits locaux, un prospectus sur la démarche et sur les producteurs. Le tout dans un joli sac en toile de jute. Charge à Nathalie Fiacre, vice-présidente de la commission économie du Pays de Figeac, d'éveiller la gourmandise du public.
Viendra la seconde étape. À Figeac, cette fois ! « Nous le proposerons ensuite à la vente à l'office de tourisme de la ville. Le prix est encore à déterminer, tout comme les produits à déguster qui le composeront. »
Ce test auprès des touristes et vacanciers ouvrira ensuite la voie à la généralisation du panier sur tout le Pays. « D'un distributeur à l'autre, son contenu pourra varier. Puisque chacun sera libre d'y mettre les produits de son choix référencés sur la liste des producteurs locaux partenaires ».
Loin d'être figé, le concept accueillera à tout moment de nouveaux venus : points de vente, producteurs, restaurateurs, bouchers du Pays de Figeac, qui adhéreront à la démarche et respecteront les engagements de Terres de Figeac.
Des ateliers du goût, la relance du maraîchage au lycée agricole, …,autant d'autres initiatives qui devraient germer dans ces Terres de Figeac.
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Publié le 06/12/2011 09:25 | La Dépêche du Midi
La capitale de l'armagnac : Toulouse
Pierre Tabarin et Sandra Lemaréchal du BNIA font la promotion de l'armagnac à Toulouse./Photo DDM, Thierry Bordas
Comme chaque année depuis trois ans, Toulouse devient pour une semaine la capitale de l'armagnac. Le Bureau national interprofessionnel de l'armagnac (BNIA), qui regroupe les producteurs de la célèbre eau-de-vie gersoise, a transféré depuis Eauze son siège dans la Ville rose jusqu'au 11 décembre. Animations et dégustations sont proposées dans les bars, les restaurants, sur le marché de Noël et au Sisqa. « Toulouse veut s'appuyer sur les produits d'excellence de Midi-Pyrénées, dont l'armagnac. C'est une valeur sûre de notre patrimoine » estime l'adjointe au tourisme de la ville de Toulouse, Sonia Ruiz.
L'armagnac, dont 5 millions de bouteilles sont écoulés chaque année, veut conquérir de nouveaux marchés. « Sur le marché mondial des spiritueux premium, l'armagnac représente 0,1 % des ventes ; nous voulons doubler notre chiffre d'affaires » affirme le président du BNIA, Pierre Tabarin. Les producteurs gascons veulent également s'adresser à une nouvelle cible, les 35-50 ans. « On veut leur faire découvrir des modes de consommation nouveaux, explique Tabarin. Il ne faut pas se bloquer. » Le BNIA a déjà levé quelques tabous : il fait servir l'armagnac à l'apéro et comble du sacrilège, plonge un glaçon dans le liquide couleur miel. « Les arômes ne sont pas altérés, au contraire » assure un barman toulousain, qui veut concurrencer le whisky sur son propre terrain - le Français est le plus gros buveur mondial de whisky. « Le whisky a des légendes, nous avons des histoires » veut croire Tabarin en désignant la cuvée « Louis Ier », du nom du fils de d'Artagnan.
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Coup de gueule :
Publié le 08/12/2011 07:51 | Recueilli par P. V.
"Pourquoi sert-on du bœuf allemand à Toulouse ?"
Jean-Louis Chauzy, le président du Ceser Midi-Pyrénées./ Photo DDM archives
Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique social et environnemental régional, met les pieds dans le plat. Il soutient que l'essentiel de la viande bovine servie dans les restaurants de Toulouse vient de l'étranger. Il incite à consommer local.
Le bœuf servi dans les restaurants de la région vient d'Allemagne ?
Oui, mais ce n'est pas nouveau. Ils s'approvisionnent à 80 % en Allemagne. C'est une question de coûts. La main-d'œuvre, qui vient des pays de l'Est, y est moins chère. Les coûts de production de l'alimentation sont aussi moindres. Le mouton vient de Nouvelle-Zélande ou d'Australie.
C'est un pavé dans la mare que vous jetez alors que le Salon International de la Sécurité et de la Qualité Alimentaire se tient à Toulouse…
Nous partageons les efforts de la région et on soutient le Sisqa. C'est un moyen d'inciter les habitants à consommer local. Cette importante manifestation devrait trouver une traduction dans l'assiette des consommateurs et sur les tables des restaurateurs.
Comment inciter le consommer local ?
On pourrait jouer sur les marges. L'agriculture régionale doit avoir le moyen de développer toutes les filières bio, de labels et des produits standards dans des conditions sanitaires parfaitement sécurisées, écologiquement responsables, pour tous les revenus sans être obligés d'importer. Après le Sisqa, je souhaite une table ronde.
Les producteurs locaux n'exportent pas en Europe ?
Non, il y a un problème de réciprocité. Nos producteurs de foi gras par exemple ne peuvent pas exposer dans les foires d'Allemagne.
"Cette réflexion est absurde"
« Cette annonce est inexacte, relève Guy Pressenda, président de l'Umih après avoir pris connaissance de l'annonce de Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Économique, Social et Environnemental Régional, (CESER). S'il est vrai que dans certains restaurants toulousains et de la région, la viande servie vient d'Allemagne, ce n'est pas la majorité. Beaucoup de restaurants servent aussi de la viande du Gers, de l'Aubrac ou de la Blonde d'Aquitaine. Cette réflexion n'est donc pas une vérité absolue. Elle est de plus un peu maladroite ». S. G.
Page réalisée à partir du site ladepeche.fr
(+ touleco.tarn.fr et la nouvelle republique)
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