Route du Sud : 1ère étape dans la presse
Publié le 13/06/2013 à 08:23 | La Dépêche du Midi | Patrick Louis
37e Route du Sud - La Dépêche du Midi : Movistar et l'impossible triplé
Départ ce matin - L'équipe espagnole remet son titre en jeu
La Route du Sud- La Dépêche du Midi sur les routes de la région.
Vainqueur en 2011 et 2012, la formation espagnole remet son titre en jeu. Mais la concurrence est rude. Les coureurs d’AG2r, Europcar et de la FDJ sont en embuscade pour contrer Moreno. Et ils ne sont pas les seuls...
Le triplé consécutif, aucune équipe ne l’a jamais réussi sur l’épreuve sudiste. Aujourd’hui, après les victoires de Vasil Kiryienka (2011) et Nairo Quintana (2012), Movistar se présente avec toutes les clés pour déverrouiller cette porte interdite. Peut-être pas encore avec Ospina, le plus jeune des nouveaux «escarabajos» colombiens mais plutôt avec Ruben Plaza vainqueur du Tour de Castille-Leon, Javier Moreno, l’Andalou omniprésent depuis le début de la saison (il a gagné le Tour de la Communauté de Madrid, terminé 2e du Tour Down Under et 3e des Asturies), ou encore le Britannique Dowsett, tombeur d’un Wiggins encore vivant à l’époque, sur le chrono du Giro. À moins que l’increvable équipier Sylvester Szmyd se souvienne qu’un de ses compatriotes, Tomas Brozyna avait gagné dès 2000 la bataille des Pyrénées sous le fameux maillot Banesto que portait alors la formation de Pamplona.
AG2r : que du lourd !
Vous vous en doutez, les grosses maisons françaises ne vont pas se gêner pour empêcher les Espagnols de garder leur couronne. Europcar bien sûr (avec Voeckler mais aussi Charteau qui a retrouvé le moral en Normandie, entre Domfront et Villers Bocage sans oublier l’Érythréen Behrane auteur d’un sacré numéro en Turquie), la FDJ avec Sandy Casar, un de ceux qui connaissent le mieux cette course, et bien sûr AG2r la Mondiale. L’affaire Sylvain Georges (positif au Giro, il a été licencié cette semaine et a privé ses copains du Dauphiné) a perturbé l’approche du Tour.
Didier Jannel va diriger cette semaine, un ensemble beaucoup plus solide que prévu avec Romain Bardet, Rinaldo Nocentini, John Gadret, sans oublier Blel Kadri. «Il y a deux étapes pièges avant la montagne explique le technicien tarnais, entre Castres et Mirande, je crois que ça va beaucoup bagarrer avant la bonne échappée, il faudra être vigilant, il y a plein d’équipes qui ont tout à gagner en attaquant, comme les Caja Rural ou La Pomme...»
Txurruka, Van Goolen, Pellizotti ou encore un des Sky (Cataldo, Puccio ou le «petit» Boswell), le danger est partout. Que la fête commence.
Incontournables Pyrénées...
Le Brennus encore tiède, Castres se met en selle. A quelques jours d’accueillir une nouvelle étape du Tour de France, l’éclatante sous-préfecture tarnaise s’offre une répétition générale avec l’envol de la 37e «Route du Sud-La Dépêche du Midi».
L’épreuve est née là, portée par Francis Auriac, toujours fidèle au poste, et une poignée de passionnés. C’était en 1977, et Jacques Esclassan à l’orée d’une saison qui devait l’habiller de vert, ne pouvait pas faire moins que de graver la première ligne du palmarès.Plus de trois décennies après (bientôt quatre!) le petit Tour du Tarn a visité tous les départements du grand sud, de l’Atlantique à la Méditerranée. La plupart des grands noms du peloton international y ont pris part un jour ou l’autre, de Poulidor à Hinault, de Maertens à Armstrong, de Moser à Indurain. Mais aucun de ceux là n’a réussi à s’y imposer (le seul à avoir gagné ici et au Tour de France, c’est l’Irlandais Stefen Roche...)
Depuis 1983 et l’ascension d’un Mente enneigé (beaucoup de spectateurs avaient découvert Charly Mottet ce jour-là), les Pyrénées sont devenues incontournables. Et la Route a souvent ouvert la voie de sommets inédits, le Plateau de Beille, Ax-3 Domaines, la Hourquette d’Ancizan et bien sûr le Port de Balès que les plus ambitieux devront dompter samedi.
Publié le 11/06/2013 à 08:42 Patrick Louis
37e Route du Sud : Poulhiès, le Tour en tête...
Départ jeudi ; Les sprinters bien servis
Avec Camille et Pablo, juste après sa victoire à Albi en 2012. / DDM, MPV
Un peloton lancé dans les rues du vieil Albi, ça peut surprendre mais c’est magnifique. Il y a un an, la «Route du Sud-La Dépêche du Midi» retrouve le chef-lieu du Tarn pour une arrivée rêvée au pied de Sainte-Cécile. Et le plus beau sourire au soleil de ce final passionnant, c’est celui de Stéphane Poulhiès. Une victoire chez les pros, c’est toujours un petit événement, à la maison, c’est rarissime. Surtout qu’aux côtés de «Poupou» sur les photos souvenirs, il y a Arnaud Démare, une sacrée pointure. Le Picard prend sa revanche le lendemain, mais ce qui est pris est pris.
Aujourd’hui, sous ses nouvelles couleurs, le finisseur Tarnais attend toujours son premier bouquet. Cinquième de la Classica Almeria, troisième de l’étape de Lleida au Tour de Catalogne, il ne lui a pas manqué grand-chose et il espère débloquer le compteur cette semaine.
Petits pépins et contrariétés
«J’ai changé d’équipe, explique Stéphane, il y a pas mal de grimpeurs chez Cofidis, et ce n’est pas toujours simple pour Adrien Petit ou pour moi de se faire aider. On se débrouille mais tout le monde n’a pas le même objectif, c’est dommage»
L’ancien maillot jaune du Tour de l’Avenir sort d’un stage en montagne. «J’ai passé quatre jours à Luz-Saint-Sauveur, j’ai monté des cols, je me sens bien, le parcours de la Route du Sud compte trois étapes qui pourraient me convenir, j’espère que ça va marcher».
Il espère d’autant plus que la sélection des «rouges» pour le 100e Tour de France de l’histoire sera dévoilée dans la foulée. Une participation, serait le plus beau des cadeaux pour son 28e anniversaire à trois jours de la Grande Boucle. «J’aimerais vraiment découvrir le Tour. Après mes places en Espagne, je n’étais pas super en Turquie, mais souvent, comme au Tour de Belgique, j’ai été contrarié par des petits pépins, comme cette crevaison le jour de la bordure, rien de grave mais toujours des détails qui m’ont empêché d’être dans le coup».
La seule épreuve à étapes qui se dispute dans sa région va forcément lui regonfler son moral, d’autant qu’il reste sur une période euphorique grâce au… rugby.
Comblé par le… C.O. !
Le rugby c’est l’autre passion de l’ancien maillot jaune du Tour de l’Avenir. Il partage la vie de Camille, la fille de Christian Serrano (ancien joueur d’Albi mais aussi de Narbonne où il fut champion de France junior aux côtés de Didier Codorniou en 1976) et il est supporter inconditionnel du CO.
«Je suis abonné depuis trois ans, l’hiver je vais à tous les matches, là, je ne pouvais pas aller à la demi-finale à cause du Tour de Belgique, mais j’étais à deux doigts d’aller au Stade de France (ndlr : son père l’a représenté à toutes les étapes !). Finalement, on a passé la soirée chez mes beaux-parents et c’était super. J’aime cette équipe, j’aime le projet que les Castrais ont monté, j’aime le jeu qu’ils produisent et ce titre est une belle récompense…»
Pas de liens plus étroits. Cyclistes et rugbymen ne s’entraînent pas sur les mêmes routes. «Didier Rous connaît bien Laurent Labit et Laurent Travers qui étaient à Montauban, il devait m’emmener les voir aux vestiaires, mais on n’a pas eu l’occasion…»
Stéphane a déjà fait une croix sur le deuxième test de samedi au matin de la grande étape de montagne, mais il sera ce matin devant sa télé pour voir les Bleus taquiner les Blues. Ensuite, il pourra se consacrer sur ses sprints à venir…
Début de la «Route du Sud-La Dépêche du Midi» avec Castres-Mirande.
Publié le 11/06/2013 à 08:19 S. B.
Castres : La Route du sud est un grand barnum
Jean-Paul Pradalier (à g.) et Francis Auriac font le point avec André Masse./ Photo DDM, S.B.
La Route du sud 2013 s’élance jeudi prochain de Castres, place de la République, à 11 heures précises. Ne croyez surtout pas que, parce qu’elle affiche plus de 30 ans, l’organisation de l’épreuve cycliste s’avère être une «affaire qui roule» toute seule. Elle demande des mois de travail. Et, plus le jour «J» approche, plus la fébrilité et la pression montent du côté de la machine.
Plus de 500 personnes
Dès lundi, la logistique s’est transférée au Parc des expositions. Jusque-là, le siège de l’association accueillait cartons et ... crises de nerfs !
Mercredi, plus de 150 personnes rejoignent le bassin castrais. Elles seront plus de 500 au total le lendemain. «Nous avons en effet plus de 500 personnes à faire coucher durant quatre nuits, et à faire manger aussi, signale André Masse, président de l’association support de l’organisation. Tous les hôtels castrais sont concernés.»
Il convient de rappeler que la Ronde castraise accueille 15 équipes professionnelles de 8 coureurs. S’ajoutent : les 27 motards de la gendarmerie, dirigés par le capitaine Régis Mourot (EDSR Tarn), auxquels sont associés les 25 motards bénévoles toujours placés sous la bienveillance de Dédé Molinier ; et, une bonne centaine de bénévoles pedibus.
12 tentes dans le jardin
«Où en sommes-nous des camping-cars ?», interroge d’un coup André à l’adresse de Francis Auriac. «Nous en aurons bien trois pour les contrôles médicaux, précise ce dernier. Ils s’installeront à proximité des arrivées et départs.»
«Cette année, dès 6 h 30, nous serons sur le terrain, et notamment dans le jardin de l’Évêché où nous allons installer un village de la Route de 12 tentes, autour du jet d’eau, ajoute André. Le podium sera sur le boulevard. Celui-ci sera fermé à la circulation une fois la rentrée des classes faite. Le fléchage de l’étape du jour a été d’ores et déjà effectué par une équipe de quatre. Un contrôle a lieu le matin même de la course. Le jour même, sont également installées les signalisations pour les points chauds et Grand prix de la montagne.»
«Ce sera le premier départ, on craint toujours un peu, indique Francis. La machine n’est pas forcément encore bien huilée. D’autant que cette année, la caravane compte plus de 50 véhicules et le peloton 25 voitures officielles, et que nous allons faire le tour de ville en empruntant les boulevards principaux jusqu’à la route de Lautrec.
Publié le 13/06/2013 à 09:26 S.B.
Castres - Route du Sud : des bénévoles «pro»
Le président de la Route règle les derniers problèmes. Photo DDM, S.B.
La Route du sud s’élance ce matin non loin du théâtre. La petite fourmilière de l’organisation de la Route va quitter ce matin très tôt le site du Parc des expositions. Du moins pour ses petites mains qui ne l’ont pas encore délaissé une fois leurs tâches multiples réalisées.
Depuis lundi, une petite équipe s’active. L’activité est montée forcément crescendo. Hier matin, ça bougeait de tous les côtés. Du côté du pavillon d’exposition Claude Ramon et Bruno Anesi collent et recollent... et marouflent. «29 voitures et 19 utilitaires sur lesquels on doit apposer les différents autocollants officiels de la course, précise Bruno, fiche en mains. Plus les trois camping-cars.» «Nous avons commencé mardi», précise son compère Claude.
En face, au pavillon de la ville, ils sont une bonne vingtaine. Guy Berjaud se régale de jouer l’homme-orchestre, mais avoue «que c’est sa dernière année.» «Théoriquement, je dois lui succéder ; mais lorsque je vois le boulot que ça représente, je m’inquiète un peu», signale Francis Ribelle.
Lui, son «job», c’est l’hébergement et la restauration. Quelque 500 personnes concernées, dont certaines doivent être accueillies 5 nuits.
Tout dans la sacoche
«La restauration est assurée par notre partenaire traiteur Occitanie-restauration», précise Guy. Non loin de là, et notamment à partir du listing fourni par Guy, Anne-Marie Blan et Karine Maraval s’affairent derrière des cartons où, par ordre alphabétique, sont alignées des sacoches. «Elles contiennent un badge personnel, avec sa ficelle, une fiche hébergement, le programme, des tickets repas lorsque cela est nécessaire, indique Guy. Dans les sacoches conducteurs, on trouve aussi une fiche carburant avec une liste de stations-service, et une fiche de consignes. Demain, chacun recevra une liste des personnes qu’ils devront prendre en charge.»
«Au début, j’étais sur la Route comme hôtesse d’une banque partenaire de la Route. Lorsque la banque a cessé son partenariat, l’équipe était tellement sympa que je suis restée comme bénévole.»
Petit brouhaha dans le hall. Deux «mythiques» viennent de faire leur entrée : André Molinié, «monsieur moto», et Francis Gauzieux, «monsieur carburants». Galéjades rapides, et hop au boulot !
Ce matin, les moteurs vont ronfler...
Publié le 14/06/2013 à 08:31 J.-M.G
Castres. Sur la ligne de départ de la Route du sud
Un départ fictif depuis l'Evêché (à gauche). /Photos DDM, JMG
Toujours en tête du peloton de la Route du sud, la ville de Castres a vu hier matin siffler le top départ des quatres grandes journées de cyclisme que va offrir cette course. Dès le début de la matinée, autour des jardins de l’Evêché, les partenaires et officiels de la course ont minutieusement vérifié que rien ne manquait pour que l’étape du jour, Castres-Mirande, se déroule au mieux.
Sur la scène, non sans humour, le speaker Daniel Mangeas, avait à ses côtés le bouclier de Brennus, apporté par le Castres Olympique pour accompagner cet événement sportif.
La poignée de Castrais qui charpente cette épreuve, Francis Auriac ou André Masse en tête, ont ainsi une nouvelle fois honoré la ville en sifflant le départ fictif depuis le fond de l’Evêché avant que le peloton multicolore ne s’échappe vers la route de Lautrec.
Publié le 14/06/2013 à 08:34 Patrick Louis
Martinez, prénom Yannick
Pour la troisième fois consécutive, la première étape, Castres-Mirande, s'est terminée par un sprint massif.
Roux et Petit impuissants. Yannick Martinez s'impose nettement comme Van Dijk à Samatan en 2010 et Poulhiès à Albi l'an passé./ DDM. Thierry Bordas.
Une échappée de trois coureurs a occupé la scène de Castres jusqu’aux routes du Gers, mais le peloton est arrivé groupé dans les rues de Mirande pour un triplé français.
Les gueules noires défilent au bout d’une longue journée de coups de reins et de patins. Marqués par la distance et la flotte, les sudistes ne rêvent que du bus qui va les emmener au sec. Au cœur de la bastide de Mirande et de cette collection de masques, un sourire débarbouille la grisaille.
Celui de Yannick Martinez. Déjà vainqueur d’une étape aux Quatre Jours de Dunkerque le mois dernier, Yannick, petit frère de Miguel, fils de Mariano, neveu de Martin (la dynastie Martinez venue de Burgos dans les années soixante pédaler en France), en claque une seconde. Pour La Pomme-Marseille, le coup d’essai se transforme en coups d’éclats avec une victoire d’étape, le maillot de leader, le maillot vert et celui des points chauds pour Rostollan… «Je me suis débrouillé pour me placer pas trop loin, ensuite, j’ai pensé à la victoire d’Arnaud Démare l’autre jour au Tour de Suisse, il y avait exactement le même virage, j’ai fait comme lui, j’ai plongé, c’était gagné…»
Poulhiès déçu
Deux succès, une deuxième place aux Boucles de l’Aulne, une cinquième à Plumelec, à 25 ans, pour sa deuxième année chez les pros, le dernier des Martinez vient de gravir une marche supplémentaire.
Derrière lui, deux Français, Anthony Roux et Adrien Petit. Ils ont joué pour les places, Martinez ayant eu largement le temps de fêter sa victoire. Stéphane Poulhiès, vainqueur il y a un an à Albi affiche clairement sa déception. Avant d’aller abattre sa carte perso, Adrien Petit l’a conduit à l’approche du final. «À une borne et demie de l’arrivée, j’ai dû faire un gros effort et je l’ai perdu», raconte l’Albigeois très déçu par sa 12e place (juste derrière le Tarn-et-Garonnais Jean-Luc Delpech victime d’une crevaison… avant le départ).
Romain Hardy et l’expérimenté Emanuele Sella, vite rejoints par Thomas Rostollan ont donc passé toute la journée à l’avant. Ils ont peut-être rêvé un court instant quand l’écart est monté à huit minutes. Rêvé seulement. Tenus en laisse comme l’immense majorité des «échappées modernes», ils se sont partagé quelques poignées d’euros. Ils étaient, de toute façon, mieux, à l’avant qu’à l’arrière, où la nervosité a rendu les positions délicates. Victime d’une fracture de la clavicule, le jeune Ruben Fernandez l’a douloureusement constaté.
Petit, tu m'as fait bien plaisir...
Dans la région, aucun amateur de cyclisme n’a oublié le sauvetage de Jacques Anquetil par Louis Rostollan dans la fameuse étape d’Envalira du Tour-64. À Toulouse, ce jour-là, le Normand n’a pas oublié de remercier son «grand» marseillais. Depuis des années «Pétrolette» est fidèle à la Route du Sud où il conduit des invités. Hier il a été ravi par la prestation de son petit-fils, Thomas, très actif dans l’échappée du jour et leader des points chauds. Sur le podium où de nombreux anciens champions se sont présentés à l’étape, «Papy» a été le premier à féliciter le «petit».
Publié le 14/06/2013 à 09:42 L.-L. D.
Mirande, terre d'accueil
Le prix de la combativité a été remis à Thomas Rostolan ./ Photo DDM, Nedir Debbiche.
C’est sous un ciel gris, mais avec un comité d’accueil chaleureux, que la 37e édition de «la Route du Sud-La Dépêche de Midi» est arrivée hier , en fin d’après midi à Mirande. Si le temps et la programmation en semaine n’ont rien fait pour attirer une foule exceptionnelle, nombre de passionnés ou simple curieux se sont massés derrière les barrières installées le long du boulevard Louis Laguens afin de ne rien manquer de l’arrivée groupée annoncée par «la voix du Tour», Daniel Mangeas. Avec une demi-heure de retard sur l’horaire programmé, c’est Yannick Martinez qui a réglé le sprint, mais c’est Thomas Voeckler et ,dans une moindre mesure, Sandy Casar , qui ont reçu le plus fort hommage populaire une fois la ligne franchie.
Il était alors temps de passer aux remises protocolaires. A ce jeu,le double bisou des hôtesses Claire et Margot à Thomas Rostolan , vainqueur du prix de la combativité, a emporté un franc succès, comme la présentation de nombreux grands anciens réunis sur le podium, comme Jean-Pierre Danguillaume, septuple vainqueur d’étapes sur le Tour de France ou encore Eric Caritoux, vainqueur du tour d’Espagne. Tout ceci valait la peine d’attendre, comme l’a sagement fait la régionale de l’étape, la Mirandaise Carole Jacomet, dauphine à l’élection de Miss Gers, en compagnie de Michel Fédrigo, le père de Pierrick.
Des photos de la 1ère étape :
© Thierry Bordas – La Dépêche du Midi
© Maxime Lafage – La Route du Sud