Nos "Plus beaux villages de France" (1)
Départements : 09, 11, 12, 31, 32.
Publié le 31/05/2011 08:06 | Propos recueillis par Jean-Paul Couffin
Aveyron : Les plus beaux villages en mouvement
Claude Cayla, maire de Belcastel et président des Plus Beaux Villages de France de l'Aveyron./Photo DDM.
Hier soir, à Conques, les Plus Beaux Villages de France de l'Aveyron tenaient leur assemblée générale. Tour d'horizon avec le président Claude Cayla, maire de Belcastel.
Les plus beaux villages de France de l'Aveyron accueillis, pour leur assemblée générale, dans un de leur joyau : Conques. Preuve de la richesse du patrimoine Aveyronnais. Ce dont ne doute pas un instant le président départemental, Claude Cayla.
Avec dix plus beaux villages, l'Aveyron est en première ligne. Pouvez-vous nous dire comment on entre dans ce cercle ?
Aujourd'hui, on est là. Et demain, nous n'y sommes plus. Si l'on ne respecte pas la charte des plus Beaux Villages de France, on est éjecté. Cette charte porte bien sûr sur le patrimoine. Mais aussi sur les constructions nouvelles qui doivent respecter la qualité du bâti et éviter le mitage. L'intérêt c'est d'être sérieux.
Justement en Aveyron des villages se sont-ils trouvés en position de perdre leur label ?
Nous n'en sommes pas encore arrivés là. Mais, nous devons rester très vigilants.
Comment expliquez-vous la notoriété des plus beaux villages ?
Je crois d'abord que c'est grâce à ceux qui ont créé l'association à l'origine, et pour qui j'ai le plus grand des respects. Mais cette notoriété s'explique aussi par tout le travail qui a été mené à l'échelle du département en direction du tourisme. L'image de notre département est en train de s'améliorer, mais il reste encore beaucoup à faire. Grâce à des sites et des villages phares, l'Aveyron devient une destination très prisée. Mieux, on s'aperçoit que la saison s'étale de plus en plus pour aller jusqu'à cinq mois. Ce n'est pas pour rien qu'on a dénombré 1,5 million de visiteurs sur l'ensemble du département.
On sent aussi que les médias nationaux y portent un intérêt certain ?
Tout à fait. Je prends l'exemple de Belcastel, mon village, l'émission « des racines et des ailes » a eu un impact extraordinaire. En tant que président des plus beaux villages de France de l'AVeyron, j'aimerai que ses producteurs s'intéressent à d'autres sites comme La Couvetoirade ou Najac, par exemple. Cette année, nous allons avoir « la chasse aux trésors » avec une énigme dans chaque village et le trésor dans un des villages. Cela aussi devrait montrer notre richesse patrimoniale.
Quelle est l'actualité des plus beaux villages de l'Aveyron ?
D'abord, il y a eu notre livre qui a vraiment très bien marché et eu un fort retentissement. Là, nous sommes en train de lancer la carte des « Amis des plus Beaux Villages de France » qui permettra à ceux qui le souhaitent, à commencer par des entreprises, de nous apporter un soutien financier. Puis notre « G10 » à nous, va décider de faire réaliser le couteau des plus Beaux Villages de France de l'Aveyron.
La preuve par dix
« L'association des plus Beaux Village de France de l'Aveyron, c'est notre G10 », s'amuse Claude Cayla. Car pour l'heure, l'en tité est forte de la présence des dix villages que sont Najac, Sauveterre-en-Rouergue, Brousse-le-Château, Conques, Estaing, La Couvertoirade, Belcastel, Peyre, Saint-Côme d'Olt, et Sainte-Eulalie. «Dans les années à venir des villages comme Saint-Jean d'Alcas ou Combret qui attendent depuis longtemps devraient être intégrés », appuie Claude Cayla.
Ariège (09) : Camon
Publié le 22/05/2011 09:35 | La Dépêche du Midi
Camon célèbre la rose
Camon, le village aux ruelles bordées de rosiers grimpants./Photo DDM, archives
Camon ou le village aux cent rosiers. Aujourd'hui, le village fortifié autour d'une ancienne abbaye au passé viticole, célèbre la fleur qui orne ses ruelles. Pour la neuvième année consécutive, couleurs et parfums sont à l'honneur avec cette nouvelle fête de la rose. Durant toute la journée, le cloître de l'abbaye sera ouvert. Au public de venir y découvrir cet endroit magique et serein où il pourra s'initier au bouturage avec Herbularius. Mais les flâneurs n'y verront pas que des fleurs… Dans le même cloître et dans le caveau de la Maison haute, il est proposé une exposition d'art offerte par Yannick Alram, Arts Montségur, Gilles Roussiaux, André Legallais et Albert Gilles. À 11 heures, la truffière ouvre ses portes avec une démonstration d'André Clare (président départemental des trufficulteurs). En parallèle, la plantation de chênes au cœur du sentier des cabanes en pierres sèches est aussi à découvrir. Pour les mélomanes, rendez-vous est pris à 16 heures, en l'église du village, pour un concert donné par la chorale Voces intimae (concert payant). À noter, le parlement local de la rose et tous les acteurs qui se sont investis pour la réussite de la manifestation ont veillé à ce que la surfréquentation touristique ne perturbe pas l'équilibre du village.
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Découvrir Camon
Le village de Camon est situé à l'extrème Est du département de l'Ariège, dans le méandre formé par la rivière Hers.
Le nom du village vient du Gallo Romain 'cambo dunum' qui signifie la forteresse du méandre.
Dès 778, Charlemagne à son retour d'Espagne, aurait ordonné la construction d'un monastère et d'une modeste église.
De façon certaine, on peut affirmer que l'abbaye existait au Xème siècle (le premier acte inventorié date de 923, suivant la règle de Saint Benoît).
En 943, l'abbaye sera soumise à l'abbaye de Lagrasse, dans l'Aude.
C'est à cette époque que l'agriculture se développe sur les collines alentour de Camon.
Les moines de Camon, propriétaires de beaucoup de terres, proposent alors aux villageois installés sous leur protection, de cultiver vigne et céréales, afin d'assurer les redevances dûes à l'abbaye de Lagrasse.
Les paysans vignerons, aidés du savoir-faire des moines vont alors défricher les collines, construire des terrasses et des cabanes en pierre pour abriter leurs outils. Au XIIème siècle les collines sont équipées d'aqueducs et de tout un système hydraulique savant qui facilitera les cultures.
Au départ de l'office de tourisme, un guide vous emmène au détour des ruelles, pour comprendre l'architecture médiévale de Camon. En rentrant dans l'église, le trésor, les peintures, les stalles, révèlent le passé monastique de Camon. L'abbaye s'ouvre et le charme du coeur historique du village s'offre à vous...
En déambulant dans le village vous découvrirez l'histoire de Camon au travers de panneaux explicatifs : la maison haute, la maison aux symboles, les différentes enceintes, la porte d'entrée du village, le métier à ferrer les boeufs sont autant de détails qui alimentent la curiosité d'une histoire chargée.
Ariège (09) : Saint-Lizier
Publié le 20/07/2011 03:46 | La Dépêche du Midi
Saint-Lizier : A la découverte du patrimoine caché de la cité
Après le rendez-vous aux jardins sous la pluie, un voyage dans le temps pour des visiteurs privilégiés à la découverte de lieux et autres trésors cachés licérois./Photo DDM.
Sous la conduite de François Ribat se découvrait le tunnel du barrage de Pourlande, chef-d'œuvre ingénieux du XIXe par la construction et le fonctionnement des vannes en cas de crue du Salat. L'observation sous le pont de la cité permettait d'apercevoir, encastrés sous ses piles, un ex-voto en marbre dédié à Belismae, déesse des Consorani identifiée à Minerve, et sur la clé de voûte l'inscription du nom de l'évêque Gabriel de Saint-Estevin en 1695. La promenade continuait vers la Colonie, à la métairie d'en bas, vers le pigeonnier des Evêques daté de 1578 et ses 1000 boulins.
Dans la chapelle du Marsan attendaient la Vierge en bois polychrome du XVIe, les tableaux, peintures, vitraux et meubles. La curiosité ambiante s'aventurait ensuite à l'hôtel-Dieu, construit par Mgr de Verceil pour voir la chapelle, l'autel en marbre, les tableaux, la halte jacquaire, la pharmacie du XVIIIe avec son mobilier, ses magnifiques pots de faïence bleue de Marignac-Laspeyre et pots de verre soufflé ou le nécessaire impressionnant de matériel de chirurgie. Puis venait la visite du cloître roman de la cathédrale avec sa galerie ajourée, ses fresques et surtout le trésor de la sacristie. Plus loin c'était la maison canoniale avec la rampe d'escalier finement sculptée dans le bois, les pièces ornées de gypses et les portes de trumeaux. Dans l'ancien presbytère, ce fut la découverte surprenante d'une exposition d'urnes funéraires sauvées d'une démolition brutale par Jean-Pierre Bareille : des plats, des pots à pharmacie, une statue de bois provenant sans doute d'une niche de croix de chemin et une incroyable boîte à dorer les pilules.
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Saint-Lizier, 2000 ans d'histoire
Ancienne cité gallo-romaine, Evêché du VIe s. jusqu'à la Révolution, Saint-Lizier posséde de nombreux monuments d'époque romane, témoins de ce passé prestigieux. La Cité est classée parmi les plus beaux villages de France.
Elle fait partie également des Grands Sites de Midi-Pyrénées dans le cadre de la "collection Ariège". Situé au pied des Pyrénées, le village est un magnifique belvédère sur les montagnes du Couserans propices à de nombreuses balades et randonnées.
Dans l'eglise Saint Lizier on découvre un ensemble de fresques du XIeme siècle constituant "les premières grandes peintures romanes à nous être parvenues pour la région pyrénéenne. Oeuvre d'un atelier d'origine italienne ayant travaillé à Saint Lizier vers l'an 1080, elles développent dans le registre inférieur un cycle de l'incarnation et dans le registre supérieur un collège d'apôtres.
La pharmacie du XVIIIeme siècle se trouve dans l'ancien HOTEL DIEU, actuellement maison de retraite. Pots en faîence, bouteilles, trousse de chirurgie militaire.. sont exposés dans de belles boiseries aux tons dorés. C'est une des plus belles de France.
Exposé dans l'ancienne sacristie qui jouxte le cloître roman, le Trésor des Evêques du Couserans, presente des crosses en ivoire et argent des XIIe s. & XIIIe s, le buste réliquaire de Saint-Lizier en argent ciselé et un ensemble important d'orfèvrerie.
Le Palais des Evêques, construit au XVIIeme siècle, domine la Cité, il abrite :
- Le Musée Départemental, avec sa collection archéologique et celle d'Art et Tradition populaire.
- la Cathédrale Notre Dame de la Sède.
- Le restaurant gastronomique "Le carré de l'Angé" dans les caves rénovées avec une très belle terrasse sur les pyrénées.
Aude (11) : Lagrasse
Publié le 13/07/2011 10:47 | La Dépêche du Midi
Le village de Lagrasse
C'est sans doute l'un des plus beaux villages de France. Quelques kilomètres avant même d'arriver à Lagrasse, on peut déjà contempler toute la splendeur de cette bourgade unique. Traversé par l'Orbieu, le village médiéval est une carte postale avec ses halles, son abbaye, construite en l'an 800 par la volonté de Charlemagne. Elle est ouverte tous les jours de 10 h 30 à 19 heures.
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Publié le 14/02/2010 03:48 | La Dépêche du Midi
L'Hostellerie des Corbières à Lagrasse
L'histoire a été généreuse à Lagrasse, laissant çà et là de beaux vestiges qui évoquent la gloire des siècles passés en même temps que l'importance stratégique du lieu, l'empreinte de sa spiritualité et de son rayonnement.
L'éclat des pierres de la vieille cité révélant une mémoire à fleur de peau sous le soleil matinal d'hiver n'est-il que pure illusion, engendrée par la connaissance de ce passé prestigieux ? Ou bien la lumière, captive de la beauté s'est-elle arrogé un rôle de sentinelle en même temps que de régisseur pour régler un des plus somptueux son et lumière naturels au cœur de la vieille cité ? Des ruelles cabossées par l'usure du temps de la vieille ville aux bords de la rivière plongés dans la contemplation des nuages reflétés par les eaux verdoyantes de la rivière, le plaisir de la découverte met le cœur à la bouche.
Une excellente… mise en bouche pour découvrir à un jet de pierre de la place du marché où ont lieu l'été les rendez-vous artistiques et culturels, l'Hostellerie des Corbières : 6 chambres et un restaurant entièrement rénové dans l'esprit des lieux, une ancienne maison de maître de belle facture qui a conservé en ses murs l'âme. Une couleur, une ambiance.
Alexandra et Julien Oracz qui entament leur quatrième année d'activité, ont su préserver précisément la personnalité de leur établissement, en procédant à d'importants aménagements : l'ouverture d'une baie vitrée dans le prolongement de la salle de restaurant ouverte sur les vignes. Mais sans toucher à l'harmonie des volumes. Dans le même esprit, ils ont rafraîchi les parquets, renouvelé le mobilier de la salle de restaurant, rénové les salles de bain des chambres. Une restauration-rénovation conduite à petites touches comme on restaure un tableau d'école.
Avec la même foi, Julien, élabore une cuisine qui prend en compte la tradition dans ce qu'elle a de plus noble, tout en restant ouvert aux nouveautés, pourvu qu'elles aient un sens. Les métissages, que ce soit dans l'architecture comme dans la cuisine, sont possibles, à condition de savoir jouer les entremetteurs, et de repérer les assemblages possibles de ceux qui ne le sont pas. Tout le talent d'un chef tient à ce regard sur la cuisine ici et ailleurs dans le vaste monde. Découvrez aujourd'hui une recette influencée par la cuisine du pays du Soleil Levant.
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Lagrasse : découverte
Lagrasse est situé dans une jolie vallée arrosée par l'Orbieu rivière poissonneuse et ombragée. Elle est entourée de collines aux pentes vives et couvertes de pins et d'une belle végétation méditerranéenne. C'est la reine des Basses-Corbières par son importance et sa valeur historique. Les vignes en coteaux donnent un vin d'excellente qualité et fort recherché dans le commerce.
QUELQUES MOTS SUR SON HISTOIRE
Celle-ci se confond avec celle de l'abbaye jusqu'à la Révolution. Au VIIIème siècle, Nimphridius se retire dans ce vallon avec quelques compagnons et fonde un monastère. Charlemagne crée une charte en 778 actuellement aux archives de Carcassonne qui est à l'origine de l'abbaye de Lagrasse, devenue plus tard l'une des plus importante de France. Les bâtiments du monastère sont en assez bon état et forment un ensemble immense dominé par un remarquable donjon. A la Révolution, l'abbaye est vendue comme bien national. Plus tard, la ville se tourne vers l'artisanat et le commerce (activité drapière) et devient un marché important des Basses-Corbières. Aujourd'hui le village développe l'artisanat d'art, avec ses nombreuses échoppes.
LES CURIOSITES TOURISTIQUES
- La Cité médiévale et son beau complexe architectural.
- Des rues étroites qui débouchent sur une belle place aux maisons classées : la Maison Maynard, La Maison Lautier. Notons aussi l'ancien couvent des sœurs de Nevers, la Maison Sibra
- Le Pont Vieux (1303) remanié au XVII et XIXème siècle.
- L'église St Michel de style gothique.
- L'abbaye bénédictine Ste Marie d'Orbieu citée plus haut (voir repère culturel).
- La Maison du Patrimoine.
Pour les estivants signalons le joli sentier botanique et à quelques kilomètres le plan d'eau si agréable pendant les grosses chaleurs. De très belles promenades jusqu'à Notre Dame du Carla.
Lagrasse a obtenu depuis une dizaine d'années le label "Un des Plus Beaux Villages de France" et accueilli pendant huit ans une manifestation culturelle d'importance nationale : Le Banquet du Livre.
Aveyron (12) : Belcastel
Publié le 19/07/2011 09:47 | La Dépêche du Midi
Belcastel : Bientôt la grande fête au village médiéval
Le célèbre village médiéval sera en fête ces prochains 22, 23 et 24 juillet./Photo DDM
Le comité des fêtes de Belcastel s'est mis en quatre pour vous proposer un beau panel d'animations pour ses festivités qui se dérouleront les 22-23-24 juillet. Le célèbre village médiéval, qui fait partie des plus beaux villages de France vous invite nombreux a venir faire la fête.
Voici le programme varié qui vous attend : vendredi 22, à 19h,Marché des Producteurs de Pays. Samedi 23 : 19h, apéritif concert jusqu'au bout de la nuit; 19h30, randonnée nocturne avec un nouveau parcours de 10km (participation 2€). Dimanche 24, journée phare de ces fêtes : 8h30, déjeuner gastronomique (tripoux,escargots, tête de veau, etc...); concours de rampeau avec de nombreux prix à gagner. 9h45 messe en l'église du village suivie à 10h45 d'un dépôt de gerbe au monument aux morts. 11h30 Apéritif-concert avec Tandem. Toute l'après-midi diverses animations pour les enfants (gratuites); 15h à 18h maqillage des enfants; 15h à 18h Fêtes vos jeux, animations autour de jeux traditionnels; 18h Buffet campagnard (de 19h à21h, clôture du service à 21h15), 16€ (8€pour les enfants de moins de 8ans), réservation les vendredis soirs de marché à la buvette (aucune réservation maintenue après 20h30). Grande soirée, entrée 4€, gratuit pour les enfants de moins de 8 ans. 22h30, Retraite aux flambeaux; 23h Les feux de Belcastel tirés par L.S.I., 23H30 : Bal gratuit avec l'orchestre de Yannick Luche.
Ainsi se terminera la fête de Belcastel, le comité des fêtes vous attend, et comme chaque année vous ne serez pas déçus, car l'ambiance est toujours présente au pied de son château, celui-ci veille d'ailleurs pour que tous le monde reparte de la fête de Belcastel heureux et avec le désir d'y revenir.
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Belcastel, un village médiéval
Lové au fond de la vallée de l’Aveyron, le petit village de Belcastel suit le cours sinueux de la rivière. C’est aussi le siège de l’Association « Les Plus Beaux Villages de France en Aveyron » qui en compte 10.
La réhabilitation du château du XIème et XIIème et XVème siècles par Fernand POUILLON architecte mondialement connu, de 1975 à 1982 qui y mit sa passion et son talent, donna un nouvel essor à ce village en ruine. A son décès il fut enterré dans le petit cimetière de Belcastel, le regard tourné vers son œuvre ultime.
La restauration des maisons du bourg et du petit patrimoine démarra en 1985, Belcastel mit une quinzaine d’années pour sortir de ses ruines. Titanesque fut le travail réalisé : Métiers à ferrer, four banal, vieilles maisons du Xème et XVIIIème siècles, pont du XVème avec sa Croix, calades, mise en valeur de sites tels que les chaises du seigneur, le site du Roc d’Anglards avec son fort du Xème siècle en ruine, le site de la Vierge du Lourdou avec son chemin de croix.
L’église ainsi que son pourtour a subit une restauration plus que nécessaire, elle renferme des trésors classés, la statue du gisant du seigneur Alzias de Saunhac, maître de ces lieux ainsi que quatre statues d’une valeur exceptionnelle. Dans l’église, vous pourrez voir un chemin de croix de style contemporain réalisé par casimir FERRER, peintre de renommée mondiale, et professeur de peinture, qui organise des cours et stages de peinture à Belcastel.
La restauration du bourg devrait se terminer en 2006/2008 par la réhabilitation de l’ancienne forge, restituant ainsi à ce site son unité chargée d’histoire.
Venez vous reposer à l’ombre des berges de l’Aveyron, pique-niquer, ou parcourir notre campagne en suivant nos itinéraires de sentiers pédestres, pêcher, ou profiter de la gastronomie locale, vous fondre dans la foule lors des diverses manifestations qui animent notre site l’été (fêtes locales, marchés de pays en nocturne) ou venir profiter des expositions de peinture. Vous pouvez aussi visiter le château qui s’est enrichi d’une galerie de dessins animés (www.chateaubelcastel.com).
Belcastel fait partie des points forts de l’Aveyron, tout comme les autres Plus Beaux Villages, dans ces grands espaces aveyronnais, tels des louis d’or dispersés dans notre Aveyron profond. Ils méritent le détour.
Aveyron (12) : Brousse le Château
Publié le 10/10/2000 | La Dépêche du Midi
Brousse-le-Château, plus beau village de France
La convention officielle a été signée par la préfète.
Vaisseau de pierre accroché sur son éperon rocheux, Brousse-le- Château est désormais officiellement inscrit au catalogue des plus beaux villages de France. La signature de la charte, intervenue dimanche en fin d'après-midi entre Denis Bel, maire de Brousse, Maurice Chabert, président de l'association « Les plus beaux villages de France » et Anne-Marie Escoffier, préfète de l'Aveyron, vient d'entériner une situation déjà en place depuis le mois d'octobre 1996.
« Les critères de sélection sont nombreux et il est rare qu'un village soit, comme celui de Brousse, accepté dès sa première demande », indique Maurice Chabert. Entre autres, ils ne doivent pas dépasser 2.000 habitants pour leur partie agglomération et posséder au moins deux sites classés ».
Coup de pouce au tourisme
« Ces quatre ans de « rodage » ont permis d'augmenter la fréquentation touristique en direction du château de 25 % par an depuis deux ans, fait remarquer Denis Bel. La tâche n'est pas terminée pour autant, les travaux de traversée du village débutant d'ici la fin de l'année. Il faut, en outre, développer nos possibilités d'hébergement ».
Appartenir au club très fermé des « plus beaux villages de France » donne également un petit coup de pouce au tourisme: un guide officiel est édité tous les deux ans, un logo figure sur la carte routière éditée par l'association et à l'entrée des villages.
Evoquant de son côté les travaux de rénovation de l'église qui viennent tout juste de se terminer, Alain Marc, conseiller général de Saint- Rome-de-Tarn, remercie les divers partenaires, Etat, région, département, municipalité, conseil paroissial et foyer rural. « Ici, on ne renie pas son passé, on le célèbre pour mieux s'inscrire dans l'avenir ». De son côté, le député Jacques Godfrain souligne l'importance de l'A 75: « autoroute qui, bien gérée, permettra de belles échappées vers le Saint-Affricain ».
Avant de parapher à son tour la charte, Anne-Marie Escoffier, parle de matrimoine, « plus proche de la terre que le terme patrimoine », et note la détermination de l'ensemble d'une population engagée « dans le respect de son histoire et, au-delà des monuments, de la vie ».
Grâce au saxophone de Hubert Bouyssières, maire de Najac, l'apéritif d'honneur s'est transformé en aubade pour tout un parterre d'élus, d'habitants et d'amis de Brousse-le- Château, avant le concert à l'église donné par l'ensemble « Cordes à l'octave ».
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Brousse-le-Château, au pays du Roquefort
A 50 km de Rodez,de Millau et d'Albi, au-dessus des eaux mêlées du Tarn et de l'Alrance, le château-fort de Brousse, situé sur un éperon rocheux, domine un des plus beaux villages de France.
Ce château a appartenu aux comtes de Rodez et d'Arpajon. Il est une illustration parfaite de l'architecture militaire médiévale.
Il a conservé son enceinte fortifiée ainsi qu'une grande partie de son chemin de ronde. L'enceinte, flanquée de six tours, protégeait le château d'éventuelles attaques.
Brousse-le-Château – du latin brutia, qui signifie bruyère –, offre un site tout à fait exceptionnel aux visiteurs...
Avec son église, son oratoire, ses maisons de caractère, et son pont de style roman, le village médiéval est un vrai paysage de carte postale.
L'église au clocher fortifié fut construite au XV° siècle par le seigneur Jean II d'Arpajon et sa femme Anne de Bourbon. L'édifice servait de halte aux pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle.
Un vieux pont gothique du XVII° siècle enjambe l'Alrance, berceau de la truite argentée. Il constituait jusqu'à la fin du XIX° siècle le seul accès à la ville.
Aveyron (12) : Conques
Publié le 23/06/2010 14:24 | La Dépêche du Midi
Aux portes du Lot, à Conques : l'art s'affiche
Si le Lot dispose d'une richesse de Grands Sites, les départements voisins ne sont pas en reste. Dans l'Aveyron, le village médiéval de Conques est une pure merveille.
Sur le chemin de Compostelle, le marcheur découvre le village de Conques après une montée laborieuse. Subitement, il oublie sa fatigue et les peines du voyage subjugué par la vision qui s'offre à lui. Le village, niché au-dessus de la vallée de l'Ouche, se recroqueville autour de l'abbatiale Saint-Foy, comme dans une coquille. Tout un symbole pour le pèlerin.
Conques présente une accumulation de richesses pour le visiteur.
Au fil des rues, le promeneur va de surprises en émerveillements avec le sentiment de remonter le temps.
à commencer par l'abbatiale romane avec son tympan du jugement dernier et les vitraux de Pierre Soulages. Le trésor de Sainte-Foy, un des plus importants d'Europe est celui qui regroupe en France le plus d'objet du haut Moyen Âge et notamment de nombreux reliquaires, il est installé dans les vestiges du cloître qui lui aussi vaut le détour.
Au fil des rues, le promeneur va de surprises en émerveillements avec l'étrange sentiment de réellement remonter le temps entre les maisons à colombage et leurs encorbellements, les bas-reliefs au détour d'une rue pavée, les échoppes abritant tout un tas de surprises médiévales et artisanales, les auberges où subsiste un fumet de venaison grillée.
La musique est de la partie avec le festival Conques la lumière du roman et de nombreuses animations tout au long de l'été.
Conques, trésor du roman
Monument majeur du patrimoine architectural médiéval sur le chemin de Compostelle, l’abbatiale de Conques s’enorgueillit d’abriter sous ses voûtes séculaires, un trésor incomparable de sculptures romanes (tympan du Jugement dernier, chapiteaux historiés) que magnifient depuis peu les vitraux contemporains de Pierre Soulages. Il est un autre trésor, infiniment précieux, que les hommes ont su rassembler et conserver : ces nombreux reliquaires, recouverts d’or et d’argent, d’émaux, de camées, d’intailles et de pierres précieuses.
Enfin, le bourg médiéval de Conques, venu progressivement se greffer autour de l’abbaye Sainte-Foy, séduit d’emblée par l’authenticité de son patrimoine architectural qui lui a valu le label " Plus beaux villages de France".
Dans cette région septentrionale de la province du Rouergue, devenue département de l'Aveyron, la nature et l'histoire paraissent avoir conclu une entente et conjugué leurs forces pour donner le jour à ce chef-d'œuvre chargé d'une incomparable puissance d'évocation : Conques. Peu de lieux en France, ou même en Europe, peuvent s'enorgueillir d'une telle accumulation de richesses : l'abbatiale romane et son célèbre tympan du Jugement dernier, les vestiges du cloître avec le grand bassin de serpentine, le trésor d'orfèvrerie et le musée, le village enfin, comme sorti intact du fond des siècles. Le tout s'enchâsse dans un site admirable, en forme de « conque » (du latin concha, coquille, en occitan conca) qu'avait choisi l'ermite Dadon pour se retirer du monde, au VIIIe siècle.
A l'intérieur d'un plateau ondulé composé de schistes ou de granits, les rivières du Lot, du Dourdou et leurs affluents ont ouvert un réseau de vallées sinueuses et profondes, témoin du rajeunissement de la vieille pénéplaine d'âge primaire. Ici, les gorges creusées par le torrent de l'Ouche, sur le point de rejoindre la vallée perpendiculaire du Dourdou, s'élargissent quelque peu et tracent une sorte de cirque dont la concavité - la « conque » - vient échancrer le plateau aux horizons tabulaires. Il s'agit d'un véritable relief en creux. Pentes escarpées, affleurements de rochers et taches sombres des châtaigneraies engendrent un paysage à la fois austère et grandiose. Tous les voyageurs, depuis l'écrivain Prosper Mérimée, par ailleurs inspecteur des Monuments historiques, qui avouait, en 1837, n'être « nullement préparé à trouver tant de richesses dans un pareil désert », furent frappés par l'aspect « sauvage » du site de Conques. Pourtant, ce cadre naturel s'avère particulièrement bien choisi et présente des avantages climatiques certains. L'abbaye et le bourg se sont installés sur le versant ensoleillé et abrité des vents du nord, assez haut pour échapper à l'humidité et aux brouillards des fonds de vallée. Des sources abondantes leur apportaient l'eau indispensable à la vie.
Autour de Conques, il existe une série de belvédères naturels permettant de découvrir l'ensemble du site sous des aspects différents :
- au sud, le site du Bancarel permet d'appréhender le bourg de Conques, maison par maison,
- au nord, une série de vues plongeantes, depuis les vignobles, offre plusieurs angles de vue sur l'abbatiale et sur les toits de schiste argenté du village.
- à l'est, au hameau de Guillebastre, qui surplombe les gorges de l'Ouche, s'ouvre un large panorama en direction de Conques.
- à l'ouest, au-delà du pont médiéval qu'empruntaient les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, la montée en lacets ménage assurément les plus beaux points de vue sur le site et sur son environnement naturel.
Aveyron (12) : Estaing
Publié le 04/07/2011 08:43 | La Dépêche du Midi
Estaing : Un ancien Président joue les châtelains pour la fête
L'ancien président de la République, Valéry Giscard-d'Estaing était présent à Estaing pour la Saint-Fleuret./ Photo DDM
Le village d'Estaing, en Aveyron, organise, chaque premier dimanche de juillet, la procession de la Saint-Fleuret. Une date qui permet à la commune de célébrer son saint patron et d'accueillir un hôte de marque. Il s'agit de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing qui, depuis le milieu des années 2000, vient régulièrement passer la journée, voire davantage, dans le village. Une présence désormais traditionnelle, d'autant que l'ex-chef de l'État est propriétaire du château, demeure des comtes d'Estaing depuis l'époque médiévale.
Habituellement, VGE participe à la procession qui défile dans les rues du village. Il est en fin de cortège, à côté de François d'Estaing, dernier comte (en ligne directe) guillotiné en 1794. Mais cette année, M. le comte a assisté à la messe et n'a pas participé au cortège. Il a été remplacé par son fils, Louis, député du Puy-de-Dôme. À noter, par ailleurs, que le nouvel évêque de Rodez, Mgr Fonlupt, a effectué, hier, à Estaing, une de ses premières sorties officielles.
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Estaing cité médiévale des plus pittoresques
Etape importante sur le chemin de saint Jacques de Compostelle, situé dans le nord Aveyron, au pied des Monts d'Aubrac à l'entrée des gorges du Lot, cette cité a su préserver sa qualité de vie.
Véritable carte postale, ce bourg de 600 âmes, rendu illustre par la famille d'Estaing a conservé un lien très étroit avec son riche patrimoine historique.
Le pont gothique du XVIème siècle inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, le château, la mairie et l'église, classés à l'inventaire des monuments historiques témoignent de son riche passé.
Resté très attractif, le village a préservé ses commerces de proximité ainsi que tous les services nécessaires à un séjour agréable.
De nombreuses possibilités d'hébergement vous sont offertes: Hôtellerie, gîte d'étape, chambres et tables d'hôte, camping.
Durant toute la saison estivale plusieurs manifestations égayeront votre séjour sans pour autant en troubler la quiétude.
Le premier dimanche du mois de Juillet vous aurez rendez-vous avec la procession historique de la Saint Fleuret.
Le 15 Aout vous pourrez admirer La Nuit Lumière suivie d'un magnifique feu d'artifice.
Et pour clôturer la saison estivale dans l'allégresse, nous vous proposons de vous plonger au XIIIème siècle le temps d'un week-end, en compagnie du bon peuple Estagnol à l'occasion des Médiévales.
Nos restaurateurs vous proposeront de découvrir les saveurs du pays d'Olt : tripous, truites, cèpes, farçous, fois gras, cous farcis et confits, fromages de brebis sans oublier le vin d'Estaing
Aveyron (12) : La Couvertoirade
Publié le 18/06/2010 14:51 | La Dépêche du Midi
La Couvertoirade : l'invincible citadelle qui défie le temps
Plantés au milieu de nul parc, en plein Larzac, les tours et les remparts intacts, depuis plus de huit siècles, de la place forte de La Couvertoirade surprennent toujours le visiteur. Ces lieux austères devinrent au XIIe siècle le fief des templiers qui en firent leur « commanderie » puis, au siècle suivant celui des Hospitaliers. Les petites rues creuses pavées à l'ancienne, comme le château, désormais ouvert au public, portent la trace de la vie austère et solitaire de ces croyants rudes, gelés par le vent ou brûlés par le soleil, vivant les armes à la main, sur la défensive, mais menant également une vie paisible de bergers, d'agriculteurs et d'artisans, dans le recueillement.
Classé plus beau village d e France la Couvertoirade et ses 173 habitants à l'année vous attend ent avec tout le charme de ses artisans d'art, de ses vieilles pierres rongées de soleil, de sa lavogne classée à la sortie du village, pour un magnifique voyage dans le moyen âge. Durant tout l'été outre les visites guidées, le point accueil propose de très nombreuses manifestations, démonstrations, fêtes médiévales et équestres, ainsi que des jeux de piste pour adultes et enfants.
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La Couvertoirade, héritage des Templiers et des Hospitaliers
Le nom de Cubertoirata apparaît au XIe siècle comme simple mention dans le chartrier de l’abbaye de Gellone (Saint-Guilhem le Désert actuellement).
Les templiers sont présents à La Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIe siècle. Leur implantation en ce lieu est due à la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes comme pour les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château et d’une draille venant du Languedoc pour la transhumance.
Le village va se développer au pied de l’église et du château voisin, tous deux construits sur le même rocher. Sur ce Causse les templiers vont poursuivre l’activité agricole de leurs prédécesseurs : culture des céréales panifiables et élevage des ovins pour le lait, la viande et la laine.
Après l’abolition de l’ordre du temple au concile de Vienne de 1312, la commanderie de Sainte-Eulalie dont fait partie la Couvertoirade passe la même année aux mains des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En 1328 le village compte 135 feux, soit entre 540 et 600 habitants.
C’est dans la deuxième moitié de la guerre de cent ans que le commandeur de Sainte-Eulalie, alors grand prieur de Saint-Gilles, décide de faire fortifier tous les villages de la commanderie. Les murailles enserrant le village seront construites en quatre années seulement, de 1439 à 1442.
Le Larzac connaîtra une ère de prospérité après la fin de la guerre de cent, en 1453. Sur ce territoire un certain nombre de maisons de la deuxième moitié du XVe siècle en témoignent encore. Mais un nouvel orage plus destructeur que le précédent s’annonce : les guerres de religion.
La paix retrouvée le village se développe désormais à l’extérieur des murailles dans le barri. Mais il y aura encore une dernière alerte, en 1702, au moment de la révolte des Camisards dans les Cévennes proches. Ce sera la dernière.
Le dernier commandeur de Sainte-Eulalie et donc de la Couvertoirade sera le commandeur de Riquetti Mirabeau qui, lors de la vente des commanderies de l’ordre de Malte considérées comme biens nationaux se trouvait à Malte. A cette époque le château était déjà en très mauvais état et une petite partie servait de logement au fermier du commandeur.
Comme partout le village sera touché par l’exode rural mais la qualité de son patrimoine lui a permis de revivre et il s’est ouvert au tourisme de façon précoce dès la deuxième moitié du XIXe siècle.
Aveyron (12) : Najac
Publié le 01/04/2011 08:56 | La Dépêche du Midi
Najac, capitale gourmande
Après les longs mois d'hiver, la saison redémarre et frémit./ Photo DDM
Les 2 et 3 avril, la vie najacoise battra au rythme de la 13e édition du Salon du goût, synonyme de coup d'envoi d'une saison qui jouera les prolongations jusqu'à l'automne.
Après une longue hibernation, en même temps que les premiers bourgeons, à Najac, la préparation de l a saison fait basculer la cité dans une effervescence sur fond de résurgence. Chez lui, dans son antre de l'hôtel Belle-Rive, Jacques Mazières, président de l'office de tourisme, est comme les copains. Au moulin autant qu'au four. Avec la fin mars, la saison estivale est là. Et bien là. Car l'arrivée du Salon du goût demeure synonyme de mise en route. Jacques Mazières jubile : « Avec plus de cinquante exposants cette année, nous atteignons un chiffre record. » Le pourquoi du comment, il l'explique un peu par la crise, incitant les producteurs à drainer le plus large possible. Mais surtout par le fait que le Salon du goût de Najac a pris du galon au fil des éditions.
« Chaque année, nous accueillons entre 3 000 et 3 500 visiteurs, insiste-t-il, les exposants entre eux se disent que la formule fonctionne, qu'il y a des produits de qualité, que pour les gens du cru le salon est un but de sortie dominicale pour découvrir autre chose. » Satisfait d'accueillir la carte de France des terroirs, le président de l'office de tourisme rappelle un peu l'histoire de l'événement qui en sera ce week-end à sa treizième édition. « Au départ, nous étions calés sur les sites remarquables du goût, indique Jacques Mazières, mais cela était relativement limité en terme de producteurs, tout au plus étions-nous obligés de nous cantonner à vingt-cinq participants, représentant les cités adhérentes. » Sentant un certain essoufflement de la formule à son arrivée aux commandes de l'office de tourisme, il orienta le concept vers un salon du goût au sens plus large ouvert sur tous les types de producteurs. « En le sauvant, nous avons permis à d'autres acteurs des terroirs de venir », consent-il.
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Bienvenue à Najac
Najac se niche dans un berceau de vert et de bleu. Grâce à la richesse de son patrimoine, il est classé parmi «les plus beaux villages de France» et il fait partie du «Pays d’Art et d’Histoire » des bastides du Rouergue. La nature préservée de ce site vous fera retrouver la sérénité.Tout au long de l’année les nombreuses animations programmées permettent à tous de passer de bons moments de rencontres et d’échanges.
Najac occupe un massif escarpé où le schiste et le gneiss imposent d’étonnantes tonalités au paysage. La couverture végétale des gorges, dans lesquelles étaient cultivés autrefois le chanvre et le lin, est foisonnante. Elle se distingue de celle des collines sur lesquelles les conifères ont progressivement supplanté les vignes et les vergers, ainsi que les forêts de chêne et de châtaignier dans lesquelles paissaient les troupeaux.
Le village, qui s’organise de part et d’autre d’une longue rue principale reliant le quartier de la Pause à la place du Barry, s’étire d’est en ouest le long d’une étroite arête rocheuse au bas de laquelle serpente un méandre de l’Aveyron. Telle une sentinelle, Najac surveille la rivière que deux ponts datant de l’époque médiévale permettent de franchir, et une vallée constituée de bois et de pâturages.
Ce village-rue d’une longueur exceptionnelle, dont le château fort occupe le point culminant du promontoire, et qui a su coloniser les pentes abruptes de la roche, est bordé par une multitude de terrasses à l’emplacement desquelles s’élevaient autrefois des habitations et des vignes.
Najac est comme un livre ouvert. Il conserve en effet de nombreux édifices religieux, les vestiges de fortifications, des demeures médiévales dont les toits sont couverts de lauses de schiste, ainsi qu’une architecture traditionnelle de grande qualité, dont la diversité des matériaux, des techniques et des formes témoignent de son évolution.
Aveyron (12) : Peyre
Publié le 13/11/2003 | La Dépêche du Midi
Peyre, parmi les plus beaux villages de France
Et de dix ! L'Aveyron peut s'enorgueillir d'être le département qui compte le plus grand nombre de plus beaux villages de France. Peyre, dans le Millavois, vient d'entrer dans la cour des grands. Son titre est loin d'être usurpé. À quelques kilomètres à peine de la Cité du gant, le petit village d'une centaine d'âmes adosse à la falaise ses belles maisons de pierres ocre que le temps a patiemment patinées. Serait-ce ce qui a séduit le jury des plus beaux villages de France ou la quiétude des lieux ? À moins que ce ne soit l'église troglodytique nichée là qui doit autant à la fantaisie de Dame nature qu'au savoir-faire de l'Homme. Le doux soleil d'automne qui filtre par les vitraux illumine les pavés de lauzes de précieuses teintes turquoise et quartz. Peyre, la rupestre, Peyre la sereine inscrit son histoire dans l'Histoire. Ici pas de luxe ostentatoire, sa richesse c'est sa simplicité. Rien ne détonne, tout étonne quand le pas résonne dans les ruelles de pierre que l'on nomme «calades», que le regard se hausse vers la falaise ou plonge vers les eaux du Tarn. «Nous n'avons rien à faire visiter, rien de payant, seulement le site à montrer mais il est unique », est encore tout surpris le maire du village classé.
Candidate sans croire à ses chances, Peyre a séduit et n'a pas fini de séduire. Des quatre coins de France, on veut tout savoir de ses charmes. Roger Lafon et son équipe municipale vont avoir à les faire connaître. «On nous demande des photos, des cartes postales et dépliants touristiques», rapporte l'élu de Compregnac. Déjà, les tours opérateurs pensent à Peyre comme étape entre La Couvertoirade et Brousse-le-Château, classées elles aussi. Le village troglodytique deviendra une destination prisée, un détour désormais obligé pour les touristes que l'on est prêt à accueillir. Aménagement piétonnier, parkings s'inscrivent parfaitement dans le site que la municipalité, avec la communauté de communes Millau Grands Causses n'a eu de cesse d'entretenir. Les travaux de rénovation de l'église, prévus depuis deux ans, vont enfin démarrer. Les bâtiments de France ont exhumé le dossier qui permettra aux lieux d'accueillir expositions et manifestations culturelles. On espère des échoppes d'artisanat d'art, une petite terrasse de bistrot «sans laisser faire n'importe quoi», reste vigilant Roger Lafon. À Peyre, c'est sûr, le passé a de l'avenir. Gladys Kichkoff.
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Peyre, au bord du Tarn
Le Village de Peyre est situé à une dizaine de km en aval de Millau et il fait partie de la commune de Comprégnac. Peyre a été le dixième village d’Aveyron à être classé "Plus beau Village de France". C’était en septembre 2003 et c’est allé très vite.
Difficile de ne pas tomber sous le charme de ce village adossé à sa falaise de tuf percée de grottes ? L’homme préhistorique des causses devait déjà y séjourner avec bonheur.
Bien sûr, il y a l’église Saint Christophe. Eglise qui profite en partie d’une cavité de la falaise et dont la première édification remonte XIeme siècle avant qu'elle ne soit fortifiée au XVIIème. Pour une meilleure vue, on peut monter au Puech d’Auzet.
Comme l'église de Peyre est vouée à Saint-Christophe, patron des voyageurs sans doute à l'origine de sa position de gué, le curé de l’église continue de bénir une fois l’an ceux qui ont du mal à marcher mais également les automobilistes et motards qui en font le vœu. Ce qui peut être utile pour les superstitieux qui nourrissent des craintes légitimes sur la route...
En parlant de route, Peyre, le troglodytique offre une vue unique sur le nouveau viaduc de Millau distant de près de 3 km. Une sorte de trait d’union entre les vieilles pierres de l’Histoire et l’acier du progrès.
Aveyron (12) : Saint-Côme d'Olt
Publié le 29/07/2011 08:26 | La Dépêche du Midi
Saint-Côme-d'Olt : Sortie découverte au Calvaire
Depuis la table d'orientation, vue sur la vallée et le bourg./ Photo DDM
La municipalité a organisé une sortie découverte des nouveaux aménagements du chemin du Calvaire. Pas après pas, l'histoire de la vallée du Lot se dévoile : le calvaire, les vignes et les Coustoubis, la rivière, Roquelaure et le Clapas de Thubiès, Lévinhac et la légende de Saint-Hilarian, le château de Calmont et l'église de Perse. Au sommet, une table explique la fondation de Saint Côme, rappelle son rôle majeur à la croisée des chemins et, avec la hauteur, découvre ou redécouvre les secrets de la fondation de Saint-Côme-d'Olt, village circulaire aux trois portes d'entrée. La première sortie, qui comptait plus de 50 participants, a été l'occasion de remercier les différents partenaires : associatifs, financiers, qui ont soutenu l'action municipale et concepteurs.
Perspective12 de Xavier Palous et Marmotsports d'Evelyne Plagnard ont été félicités pour cette réalisation de belle qualité au contenu riche en informations. Résultat d'un travail interassociations orchestré par la municipalité, cette balade est aussi l'occasion de rappeler que Saint-Côme-d'Olt participe à la chasse au trésor organisée par l'association Web Trésor pour l'Association des plus beaux villages de France en Aveyron (neuf énigmes disponibles sur www.web-trésor.com) sont à résoudre dans neuf des dix villages aveyronnais classés « Plus beaux villages de France ». Résoudre les neuf énigmes permettra de reconstituer la carte au trésor et de se lancer à la recherche de celui-ci d'une valeur de 500 €. Le Puech de Levade détient la clé de résolution d'une énigme.
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St Côme d’Olt, au coeur de la Vallée du Lot
Site classé "Plus Beaux Villages de France", St Côme d’Olt bénéficie d’une situation exceptionnelle au coeur de la Vallée du Lot.
Cette appellation, le village la doit, entre autres, à la présence sur le territoire communal de monuments classés : le portail renaissance de l'Eglise, la chapelle des Pénitents et le portail de l'église de Lévinhac.
Saint-Côme d'Olt, c'est aussi un ensemble architectural riche, issu du Moyen-Age et de la Renaissance : plan de ville circulaire avec son enceinte fortifiée percée de 3 portes et tours médiévales, salle seigneuriale et de nombreuses demeures bourgeoises des XVe et XVIe siècles.
On y remarque également plusieurs toits en carène de bateau dont la charpente est dite « à la Philibert » du nom de son concepteur Philibert DELHORMES, architecte du Roi Henri II.
Le charme de Saint Côme d'Olt réside aussi dans ses faubourgs anciens, qui descendent jusqu'au bord du Lot (la rivière a donné son nom au village) et à sa situation entre Causse et Aubrac : cet écrin de verdure est une étape millénaire sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.
Mais l'atout principal de Saint-Côme est sans conteste d'avoir su conserver une vraie vie de village : en effet, outre la valorisation du patrimoine et le développement des activités liées au tourisme, l'une des ambitions de l'Association des Plus Beaux Villages de France, est "d'éviter les écueils du village-musée sans âme ou, à l'inverse, ceux du «parc d'attraction» ; réconcilier les villages avec l'avenir, redonner la vie autour de la fontaine ou sur la place ombragée(...)".
On peut dire de Saint-Côme qu'en plus d'être l'un des "Plus Beaux Villages de France", il est aussi l'un des plus dynamiques, tant sur le plan de la vie associative que sur celui de l'activité commerciale et artisanale.
Aveyron (12) : Sainte-Eulalie d'Olt
Publié le 13/11/2010 03:54 | La Dépêche du Midi
Sainte-Eulalie-d'Olt : Une première réussie
En chanson dans les rues du village./Photo DDM.
Ambiance exceptionnelle, samedi dernier, dans les ruelles de Sainte-Eulalie-d'Olt, où le comité des fêtes avait organisé en soirée une déambulation géante à travers le village. Il faut dire qu'au préalable, il avait été demandé à tous les Encaulats d'illuminer par le biais de bougies, flambeaux et autres lampes à pétrole, leurs maisons.
Le résultat était à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer. Ils étaient très nombreux, enfants et adultes, eux-mêmes munis de lampions, à déambuler joyeusement et en chansons avant que la pluie ne reprenne.
Soupes et vin chaud
Heureusement, une kyrielle de soupes et du vin chaud attendaient tout le monde aux abords de La Grange.
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Sainte Eulalie d'Olt, joyau d'histoire
Nichée dans un écrin de verdure au bord du Lot, en aval de Saint-Geniez-d'Olt et en amont du lac de Castelnau-de-Mandailles, au pied des monts d'Aubrac.
Ancienne possession de l'évêché de Rodez, Sainte-Eulalie-d'Olt, l'un des plus beaux villages de France, a reçu le premier prix des villages fleuris.
La beauté du lieu et l'aspect médiéval qui, vu de loin, caractérisent le village dominé par la haute silhouette du château, attirent le visiteur. Mais c'est en flânant au cœur du village à travers ses vieilles ruelles, étroites et tortueuses, que l'on découvre tout le charme de Sainte-Eulalie. Les demeures séculaires construites en galets du Lot et aux façades fleuries, les demeures à tourelles ou à tours d'angle.
Sur la place, on peut apercevoir le musée Marcel-Boudou, les maisons fleuries et les panoramas sur la vallée du Lot, paradis des pêcheurs.
A voir également le château du XV° siècle.
L'église, chef d'œuvre d'arts roman et gothique, date de 900. Elle abrite un reliquaire renfermant la Sainte Epine ramenée de Terre sainte par Gérard de Currières et son frère Hugues.
Une procession est organisée le second dimanche de juillet. Quatre hommes portent le reliquaire de la Sainte Epine tandis qu'un homme porte, sur l'épaule, une croix longue de 4,5 m et large de 2 m.
Aveyron (12) : Sauveterre de Rouergue
Publié le 27/06/2011 09:54 | S.D.
Sauveterre-de-Rouergue : Chaude ambiance pour les Médiévafolies
La folie médiévale s'est emparée de la bastide royale./Photo DDM
Il faisait chaud, hier, très chaud, à Sauveterre de Rouergue, raison de plus de saluer le courage des comédiens de la troupe Medio Evo : valeureux guerriers sous leur cottes de maille, gentes dames souriantes sous les lourds turbans de velours et les épaisses robes de lin, preux chevaliers coiffés de leur haume d'acier.... qui ont animé toute la journée rues et place de la belle bastide royale à l'occasion de la 4ème edition des Médievafolies.
« C'est vrai que cette météo exceptionnelle nous contraint à quelques adaptations, et freine un peu l'enthousiasme du public.» reconnaissait en milieu d'aprés midi Thierry Jurado président de l'association organisatrice et son équipe «Mais si il avait plu ça n'aurait pas été mieux!». Le banquet de la veille, à la fraîche, avait cependant rassemblé son lot de gourmands, ils étaient revenus le matin faire ripailles autour d'une assiette de tripous. «Notre but n'est pas de réaliser des bénéfices mais de couvrir les frais engagés pour reconduire la manifestation. C'est une animation pour amener le public à découvrir le village, ses commerces, ses artisans d'art». Un objectif qui semblait atteint à en juger par le va- et- vient des chalands à la recherche d'un peu fraîcheur dans les boutiques sous les couverts, les terrasses des cafés bondées et l'empressement des bénévoles à honorer les commandes à la taverne!
Les joutes des chevaliers derrière l'église ont été le point final de cette belle fresque moyenâgeuse fallait juste un peu jouer des coudes pour gagner sa place à l'ombre!
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Sauveterre de Rouergue, bastide médiévale
Sauveterre est une commune rurale au cœur d'un terroir préservé, le Ségala, à l'ouest du département de l'Aveyron, dans la région Midi-Pyrénées. Les villages de Sauveterre, Jouels et Albagnac ainsi qu'une vingtaine de hameaux et fermes isolées composent une commune de 2343 ha, de 850 habitants, qui s'intègre dans le canton de Baraqueville-Sauveterre (10 communes), dans la Communauté de Communes du Pays Baraquevillois et dans le Pays Ruthénois.
Les sentiers buissonniers sillonnant la commune vous mèneront à la rencontre de paysages divers et variés, de la Place des Arcades au sein de la bastide médiévale aux ruisseaux coulant au fond des châtaigneraies, ou aux plateaux peuplés de troupeaux de bovins, de blé ou d'orge. Entourée de collines verdoyantes, de vallées traversées de nombreux cours d'eau, la bastide de Sauveterre est située sur un plateau à l'altitude moyenne de 460 mètres.
L'artisanat d'art, vitrine de la bastide hier comme aujourd'hui, constitue un ambassadeur hors pair et une locomotive économique du savoir-faire de la commune et de son territoire. Le couteau de Sauveterre, les tapisseries de La Licorne, les créations culinaires de Michel Truchon sont les témoins d'un dynamisme qui ne trompe pas.
Sauveterre est l'une des bastides, villes neuves du Moyen-Age, les mieux conservées du Sud-Ouest. Bâtie à la fin du 13ème siècle sur ordre du Roi de France Philippe III le Hardi, elle connut la réussite grâce au commerce et à l'artisanat. La gigantesque Place des Arcades, place centrale bordée d'arcades qui abritent toujours des boutiques, atteste de l'évidente prospérité de la ville au 16ème siècle. La collégiale Saint-Christophe, église paroissiale, parée d'ors et de dorures, est le témoin privilégié de cette époque. Maisons à pan de bois, pierres sculptées ornementales, portes ouvragées, vestiges de fortifications, portes monumentales de la ville, Sauveterre vous propose une échappée hors du temps...
Parmi les éléments d'origine toujours présents, le fameux plan en damier de Sauveterre. Plan typique voire parfait, celui-ci traduit la volonté de regroupement et de contrôle de la population, une recherche de hiérarchisation et de fonctionnalité dans l'organisation de la ville. Les maisons sont regroupées par lots (lotissement), toutes les rues ramènent à la place et chaque nouvel habitant reçoit en outre un jardin hors de la ville qui lui permettra de vivre.
Haute-Garonne (31) : Saint-Bertrand de Comminges
Publié le 28/07/2011 03:47 | C.T.
Saint-Bertrand-de-Comminges : Des pèlerins par milliers sur le Grand Site
De part et d'autre de la cité, le public n'a pas perdu une miette des animations et spectacles proposés. / Photo DDM, C.T
La fête médiévale des Jacquets à Saint-Bertrand-de-Comminges monte en puissance d'année en année. Ce week-end, pas loin de 8 000 visiteurs ont pris d'assaut le Grand Site à l'occasion de cette manifestation dont l'ambiance festive a décuplé.
Sur le parvis de la cathédrale, les gens se tenaient coude à coude pour assister à une cascade de spectacles d'une qualité étonnante et qui s'articulait autour de reconstitutions historiques. Entraîné sur les « Routes de l'Orient », le public a voyagé, à dos de chameaux ou à pied, et participé à la rencontre de deux cultures, celles de l'Orient et de l'Occident…
« On a tous prié saint Bertrand pour la couleur du ciel », lance Elisabeth Amalric, conseillère municipale dévouée à la culture et présidente de l'association Au Fil du Moyen Age qui rassemble de nombreux bénévoles. Tous sans exception ont travaillé d'arrache-pied à la réussite de ces deux journées.
Mettre en valeur l'imaginaire médiéval
« Il y a eu la pluie, avant et après, mais heureusement, ni samedi, ni dimanche », ajoute-t-elle immensément satisfaite.
David Pujo, coordonnateur de l'association Histoire et Patrimoine Vivants, reste sans voix face à ce succès sans pareil : «Dès septembre, nous allons travailler à l'édition 2012 qui fera la part belle aux enfants. Nous avons déjà des idées et nous voudrions mettre en valeur l'imaginaire médiéval ».
Cette semaine, tous vont se retrouver pour faire le bilan. En attendant l'été prochain, les milliers de pèlerins ont repris leur route, celle qui mène aux autres, et, il est à espérer, les ramènera encore plus nombreux dans un an à Saint-Bertrand-de-Comminges.
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Saint-Bertrand-de-Comminges, cité des Convènes
C 'est par les ruines de l'antique cité romaine de Lugdunum, la cité des Convènes que débute votre voyage dans le temps. Temple, forum, théâtre, thermes et marché bourdonnent encore de l'effervescence d'une ville de 30 hectares peuplée par 5 à 10 000 habitants dans la 1ère moitié du IIe siècle après J.C.
Surplombant la vallée de la Garonne, Saint-Bertrand-de-Comminges, véritable « Mont Saint-Michel des terres » est le point d'orgue d'un ensemble historique et architectural exceptionnel. Vous entrez dans Saint-Bertrand-de-Comminges par l'une de ses trois portes et vous sillonnez les rues à forte pente qui partent à l'assaut de cette citadelle hors du temps entourée de remparts et peuplée de vieilles demeures. Les maisons à colombages du XV-XVIe siècles témoignent encore de la grandeur de la cité épiscopale. Si vous êtes curieux, poussez donc la lourde porte de la cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges. L'architecture romano-gothique est élégante, les vitraux Renaissance, le chœur de stalles sculptées et les orgues du XVIe siècle sont remarquables.
Vous apprécierez l'intimité du cloître roman du XIIe siècle. Etape sur une voie secondaire de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle (voie du piémont), la cathédrale abrite le tombeau de l'évêque Bertrand de l'Isle canonisé au XIIIe siècle. Le site antique et la cité médiévale sont aussi à découvrir.
Gers (32) : Fourcés
Publié le 26/04/2011 08:12 | La Dépêche du Midi
Fourcès : Trente-six ans et du succès
Un étalage fleuri dans le plus merveilleux jardin de fleurs du village de fourcés./ Photo DDM, G. RdZ
Le marché de Fourcés n'a pas failli à sa réputation, un monde fou samedi et dimanche, des étals qui se dégarnissent et qu'il faut recharger tant bien que mal. Les rosiéristes ont toujours les honneurs des amoureux de la fleur reine, mais les spécimens rares ont de plus en plus la cote, formes étranges et couleurs rutilantes, parfums et grâce délicate charment le visiteur qui rêve de posséder en son jardin ou sur son balcon ces merveilles de la nature. Samedi, de nombreux visiteurs sont venus malgré un ciel incertain et des pluies éparses. Le client du samedi, en général sait ce qu'il veut, le trouve, fait un tour et repart. Le dimanche, on vient souvent en famille, on fait le grand tour, on admire, on se remplit les yeux des mille et une merveilles fleuries que les horticulteurs savent si bien mettre en valeur, on fait des achats bien pesés après avoir choisi et comparé. Et puis, Fourcés reste toujours un lieu de promenade privilégié et, dimanche, malgré les augures, le soleil a brillé. L'après-midi, les derniers arrivants, sortis de table tard, n'ont pu résister à l'attrait d'une balade à Fourcés et sont repartis les mains pleines de pots fleuris. Hier, les bénévoles de l'association Arrebiscoula ainsi que ceux des autres associations locales ont pu souffler.
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Fourcés, village gascon
Le village gascon de Fourcés est situé en région Midi-Pyrénées, au nord-ouest du département du Gers, à la limite du Lot-et-Garonne et non loin des Landes. Il se trouve à 88 m d'altitude, à 12 km à l'ouest de Condom, à 7 km au sud de Mézin et à 6 km au nord de Montréal-du-Gers, chef-lieu du canton.
Fourcés se présente, dans la vallée de la rivière Auzoue qui le borde, sur une superficie totale de 2373 ha pour une population de 270 habitants, comme un village calme, paisible,...
Situé sur la rivière Auzoue, le village de Fourcès est extrêmement pittoresque comme en atteste son appartenance à l'association des plus beaux villages de France. Ayant d'abord été un Castelnau, Fourcès a la particularité d'être la seule bastide au plan circulaire du Gers.
Autour de la place, l'habitat en rond expose ses maisons à jambages de chêne portant l'empreinte des maîtres charpentiers, compagnons du tour de France, torchis de paille de seigle et terre séchée et à arcades (couverts), caractéristiques du Moyen Âge. D'autres, plus récentes (XVIIe et XVIIIe siècles) en pierre de taille, construites le plus souvent dans l'ancienne muraille d'enceinte ou avec ses pierres.
La Place des Cornières : Cette charmante petite place enfermée dans un décor de verdure et de maisons anciennes est un havre de paix goûté de quelques riverains, des oiseaux et des tourterelles, mais également des promeneurs et parfois des amateurs de pétanque..
La plupart des maisons ont été construites ou remaniées au XVIII°, mais plusieurs bâtiments sont certainement bien antérieurs. Remarquez les linteaux de pierre des portes et fenêtres où sont gravés, quelquefois, le nom du propriétaire et la date de construction.
Admirez aussi ces beaux appareillages de pierres taillées ainsi que cette latrine moyenâgeuse...
Gers (32) : Larressingle
Publié le 22/08/2010 03:48 | La Dépêche du Midi
Larressingle : La fauconnerie et l'histoire dans la cité médiévale
Valéry et Julien, fauconniers et fiers de leurs oiseaux./Photo DDM, Jeanine Quemener.
Tout au long de l'été, les spectacles nocturnes au sein de la cité médiévale de Larressingle ont attiré un large public de touristes et de locaux. Dans le cadre des animations « Bougez en Ténarèze» organisées par l'office de tourisme de la Ténarèze, petits et grands n'en croyaient pas leurs yeux et leurs oreilles lors de l'ultime spectacle de la saison. Les onze oiseaux de la fauconnerie de Dominique et Valéry Marche ont donné quelques frayeurs à certains, mais surtout fait l'admiration grâce à un dressage très strict.
Bavon, dresseur d'un faucon blanc, est le saint patron de cet art ancestral datant de 4.000 ans avant l'ère chrétienne et qui a connu un bel essor au Moyen Age. Elboy, aigle des steppes, a frôlé de nombreuses têtes sous l'œil d'autres rapaces, buses, chouettes et hiboux. Valéry l'affirme, « un aigle bien éduqué n'est pas agressif » ! La guide Emmanuelle, en costume médiéval, a narré l'histoire de la forteresse démarrée en 56 avant Jésus-Christ par une bataille dans la clairière entre les Romains et les Gaulois et remportée par nos chers ancêtres.
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Larresingle, en terre d'Armagnac
Le village de Larressingle, classé « Plus Beaux Villages de France », est situé à l’ouest de Condom sur la ligne de plateaux qui sépare les vallées de l’Osse et de la Baïse.
D’après la légende, ce village fortifié du XIIIe siècle tirerait son nom de l’époque gallo-romaine où, ayant résisté à un siège de l’armée romaine de Crassus, lieutenant de César, aurait crié à ses soldats « Retro Singuli » : en arrière un par un. Mais une autre étymologie puiserait ses racines du latin « Cingulum », enceinte de donjon féodal et de la syllabe « re », réfection, reconstruction, pour devenir aujourd’hui Larressingle.
Larressingle entre dans l’histoire au début du XIe siècle. Au XIIIe siècle, la couronne de France et d’Angleterre se disputent l’Aquitaine. On voit alors dans notre région, les bourgs se fortifier : sauvetés, bastides. Ce sont les abbés de Condom qui font réaliser cette forteresse. Le village ne sera jamais attaqué jusqu’en 1589 où les huguenots dirigés par Montespan s’en emparent pour l’utiliser comme base afin de réaliser leurs razzias et méfaits et ce jusqu’en 1596.
Dès le XVIIe siècle, le village tombe dans l’oubli. Devenant petit et peu commode. On habite plus facilement à l’extérieur.
Au début du XXe siècle, la forteresse est vouée à disparaître, seules 3 maisons sont habitées, les autres transformées en grange ou abandonnées perdent toitures et pierres.
Le village doit sa restauration à l’initiative du duc de Trévise qui fonde un comité de sauvegarde auprès de financeurs de Boston qui alimenteront les caisses jusqu‘en 1938.
Edifiée au XIIe siècle, l’église est à l’origine une église fortifiée possédant à l’étage une salle refuge. A l’édification des remparts au XIIe siècle, elle est agrandit par l’est.
Le château de forme trapézoïdale possède trois étages au dessus du rez-de-chaussée. Les deux premiers datent du XIIIe siècle, le troisième, du début XIVe siècle. Il est remanié au XVIe siècle avec l’ajout de l’annexe nord-ouest et de la tour pentagonale renfermant un escalier à vis accolée à la façade sud. A l’origine, les uniques ouvertures du château étaient : huits meurtrières et deux fenêtres rectangulaires (visible de l’extérieur, privé).
Le Pont de l’Artigue, cité dans le texte sur Beaumont, permet de passer la rivière l’Osse entre la commune de Larressingle et celle de Beaumont.
Gers (32) : Lavardens
Publié le 29/06/2011 08:49 | Guy Castagna
Lavardens : L'un des plus beaux villages de France
Le maire Jean-Pierre Mothe, l'adjointe Monique Sirven et Michel Ghirado heureux que Lavardens soit labellisé «plus beau village de France»/ Photo DDM. Nedir debbiche
Jean Pierre Mothe, le maire a annoncé la nouvelle lundi à ses ouailles : «La commune de Lavardens a été la seule retenue parmi les cinq candidatures examinées par la commission qualité des Plus Beaux Villages de France, instance en charge des décisions de classement au sein de l'association nationale». Désormais, Lavardens, compte au nombre des 156 plus beaux villages de France. Jean Pierre Mothe est satisfait : « Tout a démarré par l'association du club du Vieux Manoir, en 1970. Ils sont venus de la France entière. C'est Mme Leroy qui dirigeait les travaux. Dans les années 1975, c'est l'État a repris le flambeau. Puis, l'association de sauvegarde du château s'en est chargée, avec la municipalité et des bénévoles.
Une bonne image pour le tourisme
C'est l'aboutissement de nombreuses années de rigueur et de travail». Le maire pense à Monique Gensac : « En tant qu'élue, Monique avait en charge le fleurissement. Nous lui devons beaucoup ».
Le classement de Lavardens, ne peut qu'être bénéfique aux commerces, aux artisans et aux acteurs locaux. En général, la fréquentation peut augmenter de 20 à 30 %. Pour y parvenir, le village a fait l'objet d'une expertise sur site permettant, à l'aide d'une grille de 27 critères, d'évaluer sa qualité patrimoniale, architecturale, urbanistique et environnementale ainsi que ses efforts de mise en valeur. Ce qui a séduit la Commission Qualité des Plus Beaux Villages de France dans la candidature de Lavardens ? : « Bien sûr il y a ce château exceptionnel, explique Jean-Claude Fert, maire d'Yvoire (Haute-Savoie) et Président de la commission qualité, mais c'est l'ensemble qu'il constitue avec le village qui est digne d'intérêt. On en a une très belle lecture loinroute, il donne envie d'y grimper lorsqu'on l'aperçoit ! Et une fois arrivé dans le village, l'impression d'unité architecturale se confirme. On découvre alors un lieu plein de charme et entretenu avec goût». Lavardens a rejoint ses voisins gersois de Fourcès, Larressingle, Montréal et Sarrant dans le cercle prestigieux des Plus Beaux Villages de France.
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Lavardens, coeur de Gascogne
Lavardens est situé à 12 km à l'ouest de Fleurance et à 20 km au nord-ouest d'Auch.
Au cœur de l'ancien Fezensac, le bourg castral de Lavardens est très classiquement établi sur une serre dont l'extrémité rocheuse servait dès le Moyen Age de socle à la résidence ou "salle" seigneuriale. Un mur de ville étoffé de cinq tours quadrangulaires enfermait l'ensemble de ce castelnau caractéristique, dans lequel avait pris place une importante église paroissiale.
Attestée dès les années 1140, la forteresse médiévale, capitale militaire des Comtes d'Armagnac, fut démantelée en 1496 par Charles VIII lors du siège de Lavardens.
L'actuel château de Lavardens est attribué pour l'essentiel à la reconstruction à l'architecte Levesville pour le Maréchal de Roquelaure, à partir de 1608. Antoine de Roquelaure construit ce château pour abriter ses amours avec sa jeune épouse Suzanne de Bassabat. Il meurt sans avoir terminé sa tâche. Il échoit, par voie d'héritage, aux Rohan. Acheté en 1752 par le Marquis de Mirabeau, puis par la famille de Pins en 1766, le château ne subit que quelques modifications.
Percé de fenêtres à double croisée de pierre, il fut hardiment lancé vers l'Ouest, où la façade est cantonnée de tourelles carrées établies sur des trompes d'angle, en surplomb au-dessus du sentier. Un escalier taillé dans le roc mène aux grandes salles voûtées, dont quelques-unes possèdent un pavement mozarabe de briques roses et de pierres aux motifs géométriques variés. Au XIXème le château est vendu en copropriété, la toiture s'effondre.
Aujourd'hui l'association de sauvegarde du château de Lavardens restaure l'édifice et gère l'accueil et les différentes animations et expositions.
Lavardens se masse au pied de cette imposante bâtisse. En flânant dans les étroits carrelots, on découvrira les vestiges des remparts et les tours quadrangulaires de l'enceinte.
Gers (32) : Montréal
Publié le 17/07/2011 03:47 | La Dépêche du Midi
Montréal : Foire médiévale
L'animation médiévale et culturelle de la bastide de Montréal-du-Gers organise, après une année d'interruption, ses traditionnelles foires médiévales. La première aura lieu le mercredi 20 juillet, à partir de 18 heures, la seconde le 3 août. Le public y retrouvera les traditionnels cracheurs de feu, les musiques et danses médiévales, les vieux métiers, des animations et des exposants.
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Publié le 16/07/2011 11:01 | La Dépêche du Midi
Montréal-du-Gers : Soirée médiévale
Cracheur de feu./ Photo DDM.
Oyez ! Oyez ! braves gens… L'Association des animations médiévales et culturelles de la bastide est prête pour la soirée Médiévales de Montréal-du-Gers dont la première aura lieu cette année le mercredi 20 juillet.Après avoir fêté les 20 ans en 2009 et pris une année sabbatique en 2010, les bénévoles ont déjà commencé à s'activer. L'intendance est prête, les animations également.
Au programme, cracheurs de feu, musique déambulatoire de rue, les musiciens routiniers de Saint-Jacques (J.-F. Capou) avec une nouvelle présentation, et ajout de magie. Les artisans seront là, toujours appréciés des touristes: vieux métiers, potiers, tailleur de pierre, fileuse, rémouleur cardeuse, forgeron, tourneur sur bois, greffage de la vigne, etc. Avec en plus des nouveautés pour cette année: un haubergier, une costumière, un boisselier et, en août, de la cuisine médiévale, qui sera proposée à la dégustation. Des camelots seront également présents, cuir, safran, herboristes, etc. Côté costumes, ils ont été triés, lavés et repassés soigneusement, recousus éventuellement.
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La bastide de Montréal du Gers
Première bastide gersoise ! L'origine du nom vient de « Mont-Royal » (hommage à la royauté capétienne) qui devient au XIXe siècle, Montréal-du-Gers.
La commune s'étend de part et d'autres de la rivière Auzoue et marque la transition avec les Landes. Son paysage est composé de vignes et de bois. Au moyen-âge, on compte jusqu'à 26 églises, ce qui témoigne de la dispersion de la population avant la création de la bastide le 30 mars 1255, sur un ancien oppidum celtibère.
Fondée par le frère du roi Saint-Louis, Comte de Toulouse, la ville est construite sur un éperon rocheux respectant le quadrillage classique des bastides ; rues et carrelots, place centrale entourée de cornières.
Ballotée entre possession française et anglaise 1279 - 1445, ruinée en 1565 par le Comte Montgomery, chef des protestants lors des guerres de religion, Montréal a su préserver son patrimoine ancestral.
L'église fortifié Notre-Dame date du XIIIe siècle et remplace l'église romane primitive. Elle est bâtie sur l'affleurement calcaire et constitue une partie de l'ancienne enceinte fortifiée. Son clocher polygonal servait de tour de guet.
LA VILLA GALLO ROMAINE DE SEVIAC : Grâce à des bénévoles acharnés, l'association de Sauvegarde des Monuments et Sites de l'Armagnac a révélé en trente cinq ans de fouille, un véritable palais gallo-romain. Des ateliers et classes patrimoine « Initiation à l'archéologie » y sont appliqués.
Luxueuse résidence du Bas-Empire romain, la Villa de Séviac présente le plan classique de la maison des campagnes romaines, ses pièces d'habitation s'organisent autour d'une cour carrée bordée de galeries à colonnes de marbre pyrénéen.
Des mosaïques polychromes exceptionnelles couvrent 450m2 des sols de la villa.
Gers (32) : Sarrant
Publié le 03/08/2011 09:04 | T. J.
Sarrant : Renaissance de nos danses
Le 16e festival de musiques et danses traditionnelles de Sarrant (Gers) se tient jusqu'à dimanche. Chantal Chaubeau, présidente de l'association organisatrice, rarevient sur l'événement.
En costume Renaissance, elle hante les ruelles du village médiéval, gardant un œil à tout et tous. Chantal Chaubeau veille au bon déroulement de la 16e édition du festival de Sarrant, qui durera jusqu'à dimanche, dans le Gers. Il y a deux ans, elle a succédé à Daniel Aragon comme présidente de l'association Renaissance du donjon, qui organise chaque année cette semaine de stages et de festivités autour des musiques et danses traditionnelles.
« C'est énorme »
« A travers ce festival, nous cherchons à retrouver la tradition musicale des maîtres violons du XVIe et XVIIe siècles et plus largement, nous tentons de promouvoir le patrimoine culturel et historique de la Gascogne », explique Chantal Chaubeau. Depuis son arrivée, elle a tenté d'apporter sa touche personnelle à l'événement : « Avant, le festival était davantage tourné vers le Moyen-âge. Maintenant, nous nous avons ouvert à la Renaissance. Vendredi sera proposé un stage de danse Renaissance avec Christine Grimaldi, qui est historienne de la danse et danseuse elle-même. Le soir se tiendra le bal Renaissance avec Frédéric Martin. »
Le festival s'est aussi recentré sur le violon, avec, notamment, une journée « violon express » : sept heures de cours avec sept intervenants sur sept styles de musique différents.
Ce week-end se tiendra le rassemblement des violons et des confréries : « Ils défileront dans les rues samedi et dimanche. Il y aura aussi l'exposition de Claude Ribouillault, qui présentera toutes sortes de violons. » Un vaste programme, qui promet d'attirer un large public dans une commune classée « plus beau village de France ». Chantal Chaubeau, « Lyonnaise d'origine et Sarrantaise de cœur » comme elle se décrit, est ravie : « Pour un petit village de moins de 500 habitants ce festival est énorme. C'est important de ne pas laisser nos villages se désertifier culturellement. »
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Sarrant, village du Gers
Le jardin médiéval de Sarrant est le reflet de ce petit village extraordinaire. Si au Moyen Age, le village comptait quelques 1.700 âmes, il n’en reste aujourd’hui que bien peu, mais suffisamment pour conserver intacte cette atmosphère si particulière.
Petit village concentrique, resserré autour de son église, que seulement trois rues viennent découper. La première, circulaire, reprend l’ancien tracé des fossés, la seconde, semi-circulaire traverse le village tandis que la dernière toute droite longe l’église…
Le jardin médiéval est à cette image, un peu intimiste, faussement austère, et savamment désordonné… Plantes aromatiques et plantes médicinales se partagent les carrés tandis que légumes oubliés et arbres fruitiers réveillent votre curiosité.
Parfaitement en adéquation avec son environnement, le jardin offre ses parfums et ses couleurs, clôturant ainsi avec brio la visite de Sarrant.
On dénombre à Sarrant 13 pigeonniers
Ils sont associés à une exploitation agricole, isolés en plein champ ou intégrés à la bâtisse ce qui implique que 7 d’entre eux ne seront pas visibles par le promeneur parce que leur approche nécessiterait d’empiéter sur le domaine privé.
Pour les pigeons appréciés pour leur chair et leur fiente, la colombine qui servait d’engrais
Pour les pigeons appréciés pour leur chair et leur fiente, la colombine qui servait d’engrais, le seigneur ou le paysan bâtissait une demeure de caractère : le pigeonnier.
Belles bâtisses en pierre ou en brique selon les régions, elles se différenciaient par leur architecture mais toutes avaient en commun les aménagements nécessaires à leur exploitation.
Page réalisée à partir des sites : ladepeche, plus beaux villages de France, communes.com, aveyron.com, panoramio.com, et les sites internet des villages présentés.
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