Grand Sud

Musées (1)

Publié le 27/07/2011 09:34 | Dominique Laffitte

Narbonne (11) : Beau temps pour les musées

Le mauvais temps invite à découvrir les musées de la narbonaise/Photo DDM, J.-M. Guiter

Avec un mois de juillet qui n'en finit pas d'être mauvais sur le plan météo, les plages du littoral sont désertées par les vacanciers. Il faut dire qu'avec une eau à 14 degrés, cela n'incite pas à la baignade. Alors contre mauvaise fortune bon cœur. Le climat actuel est propice à la découverte de l'arrière pays audois. C'est le moment par exemple de se plonger 2 000 ans en arrière du temps où Narbonne s'appelait Narbo-Martius et constituait l'une des plus grandes villes du pourtour méditerranéen. Le Palais des Archevêques de Narbonne est le second ensemble d'architecture religieuse de France après le Palais des Papes d'Avignon.

Plus encore, la partie la plus ancienne, dite palais vieux, abrite le musée archéologique de la ville qui met en valeur son riche passé. Les éléments les plus significatifs concernent l'époque romaine et relatent à travers les différentes salles du musée la vie et l'histoire de Narbo-Martius, au temps où elle était la capitale de la Gaule romaine. L'ensemble unique de peintures murales décoratives d'une ancienne villa romaine apparaît comme l'un des aspects les plus remarquables des collections présentées. Ces peintures ont été exhumées après plusieurs décennies de campagnes de fouilles énergiques menées par le groupe de recherches archéologiques du Narbonnais. Le nombre et la qualité des sculptures retrouvées sous la forme de fragments prouve également que des monuments richement décorés ornaient la capitale de la province Narbonnaise. La fondation de la ville, première colonie romaine hors d'Italie, en 118 avant notre ère, est évoquée par le milliaire de Domitius Ahenobarbus portant la plus ancienne inscription latine de la Gaule ; le nom du créateur de la voie domitienne et la distance en milles romains.

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Publié le 27/07/2011 09:49 | La Dépêche du Midi

Graulhet (81) : Il fait un temps à visiter la Maison des Métiers du cuir

Alain et Malika avec des touristes originaires des Yvelines. /DDM.G.D.

« Quelle est la différence entre une tannerie et une mégisserie? », « Qu'est-ce qu'une basane, une luneteuse, du picklé? » Comme autant de questions auxquelles répondent Malika et Alain. L'une est en charge des visites de juillet, et l'autre d'août à la maison des métiers du cuir de la rue St Jean. En cette fin de mois pluvieuse, les touristes son assez nombreux a pousser la visite. Jusqu'à cinquante par jour, comptabilisés. Le circuit débute par la projection d'un film historique et pédagogique. Il se poursuit par le passage dans tous les lieux importants qui permettent de faire d'une peau brute, un cuir souple et solide à la fois.

Il se termine à la maroquinerie, avec présentation d'objets en cuir « made in Graulhet ». Avec passage obligatoire devant les grandes planches-vitrines de l'expo parisienne, et de quelques spécimens de la collection Rosemblum. Au final, les questions sont souvent les mêmes: « Reste-t-il des usines à Graulhet? » et « Le savoir faire sera-t-il conservé? » Ou, quand passé et avenir interpellent le passant. La Maison des Métiers du cuir est ouverte à la visite actuellement sur rendez-vous pris à l'office du Tourisme. Les visites débutent à 9h 15, 10h 45, 13h 45, 15h 15 et 16h 45 tous les jours sauf les samedis, dimanches et jours fériés.

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Publié le 27/07/2011 09:40 | Cyrielle Belot

Albi (81) : La VOA se visite

La VOA accueille les visiteurs accompagnés d'un guide pour une excursion au cœur du monde du verre./Photo DDM J-M Lamboley

Si vous avez déjà donné pour les visites de la cité épiscopale et de la cathédrale et que vous rêvez d'une nouvelle expérience, la visite guidée de la VOA et faîte pour vous. En compagnie d'un guide enthousiaste et plein d'entrain vous pourrez tout apprendre sur la création du verre et l'histoire de la Verrerie ouvrière d'Albi. Guilhem Wittman, qui fait partie de l'association des Guides et interprètes du Tarn explique : «c'est une visite technique, qui change des animations habituelles et qui sort des musées et des monuments. L'excursion permet de comprendre comment se fabrique le verre aujourd'hui, avec des instruments modernes».

Déroulement de la visite

Le programme est chargé pour les visiteurs. A commencer par les fours utilisés pour la fabrication du verre, ainsi que les différents moules et la chaîne de production. «C'est très mécanique» rapporte Guilhem Wittman. Vous pourrez également observer les ouvriers de l'usine en plein travail.

Un peu d'histoire

La VOA est un site exceptionnel car il fait partie intégrante du patrimoine albigeois. En effet, l'usine est le résultat d'une révolte ouvrière à la fin du XIX° siècle. Aidés de Jean Jaurès alors député de Carmaux, les ouvriers de la verrerie Sainte-Clotilde ont décidé de créer leur propre usine. Elle s'est modernisée et est maintenant une entreprise anonyme filiale de Saint-Gobain Emballage. Elle tourne 24 heures sur 24 durant toute l'année. «Ce sont surtout des Albigeois qui assistent à la visite, pour beaucoup c'est une partie de leur patrimoine qu'ils ne connaissent pas» constate Guilhem Wittman.Le lieu de rendez-vous se situe à la VOA, tous les jeudis à 14h30. «La réservation est obligatoire car pour des raisons de sécurité, le groupe ne doit pas dépasser 24 personnes, de plus les enfants de moins de 9 ans ne sont pas acceptés» précise le guide.

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Publié le 26/07/2011 08:07 | La Dépêche du Midi

Decazeville (12) : En suivant les gueules noires et les métallos

Un retourneur de wagonnet et l'entrée des deux galeries de mines reconstituées à l'ASPIBD./Photo DDM

Il existe des petits musées qui ne payent pas de mine ou, de prime abord, qui ne paraissent pas intéressant. Mais il faut souvent franchir la porte pour se faire une idée et on ne le regrette pas. Les halls d'exposition de l'ASPIBD (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) s'inscrivent dans cette démarche. Le bâtiment, qui abritait naguère le service électrique des usines, sur la zone du Centre, n'est pas avenant mais l'intérieur est riche, surprenant et dépaysant. Le visiteur plongera à coup sûr dans le passé révolu du monde industriel et minier qui a façonné le secteur.

Machines, photos, plans, maquettes, etc., permettent de retracer le parcours des « gueules noires » et des « métallos ». En outre, deux galeries de mines ont été reconstituées avec soin et authenticité.

« Nos halls sont sans cesse enrichis. Ces dernières années, nous avons rentré un camion de la Découverte, une ambulance qui servait aux Houillères, un cuffat (ascenseur du XIXe siècle pour descendre et monter au fond des puits de mine), etc. Cette année, nous avons fait l'acquisition d'un tour à usiner à pédale et à balancier (fin du XIXe) et d'une locomobile (de 1922). De plus, des particuliers nous cèdent de temps à autre des plaques de verre du Bassin, un bien inestimable pour notre fonds documentaire », précise Michel Herranz, le président de l'association.

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Publié le 24/07/2011 03:47 | La Dépêche du Midi

Muret (31) : Les trésors du musée Ader

La selle africaine, dans une des salles consacrées au Maréchal Niel./Photo DDM R.C.

Les Muretains se sont vite approprié le nouveau musée Clément Ader. « Un petit bijou » affirment les premiers visiteurs de la villa de Labourdette entre Louge et parc Jean Jaurès. La scénographie attire l'attention dans les pièces de ce qui fût la maison de Vincent Auriol. Le souvenir de l'ancien président de la République y est bien sûr présent, mais aussi le père de l'aviation Clément Ader, le musicien Nicolas Dalayrac et le maréchal Niel. Dès l'entrée, la bataille de 1213 et les vitrines de l'archéologie en Muretain et en Savès accrochent les regards.

Nous commençons une série sur quelques objets remarquables, inaugurée par la selle de la collection Niel.

Jeune capitaine, Niel participait sous Louis Philippe à la prise de Constantine en octobre 1837. Cette selle africaine fut donnée au musée par Paul Niel, petit-fils du maréchal. Fruit de l'artisanat traditionnel algérien elle se compose d'un arçon de bois qui repose sur six tapis en feutre de laine colorés. Le tapis est en cuir rouge aux motifs végétaux et floraux.

Quant à son acquisition : prise de guerre ? cadeau d'un compagnon ? ou d'un adversaire ? Il est plus probable que la selle fut achetée sur place par Adolphe Niel, du fait de son intérêt pour la tradition équestre.

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Publié le 24/07/2011 03:47 | La Dépêche du Midi

L'Isle-Jourdain (32) : Le musée marie cloches et cinéma

Le 7e art au musée de L'Isle-Jourdain./ Photo DDM, Sylvie Bizard

Jusqu'au 21 octobre, l'espace Pierre Lasserre du musée d'art campanaire de L'Isle-Jourdain abrite l'exposition « 7e art campanaire ». Elle est réalisée par l'IEAC (institut européen d'art campanaire), en collaboration avec la conservation du musée et l'association les Amis du musée. Nul doute que les réalisateurs de films, depuis les débuts du cinéma jusqu'à nos jours, seraient surpris de voir toute une exposition consacrée à un élément, certes essentiel à certaines scènes de films devenus cultes, mais faisant en fait simplement partie du décor : la cloche ou les cloches. Vedettes alors éphémères, et pour la plupart anonymes, mais toujours fidèles et présentes dans leurs tours et leurs clochers. C'est la raison pour laquelle le centre musée européen d'art campanaire s'est associé avec enthousiasme à cette présentation par l'intermédiaire d'affiches de cinéma de cet objet, rarement filmé pour lui-même, mais qui amène, lorsqu'il accompagne histoires et aventures sur grand écran, une présence physique et sonore toujours spectaculaire.

Affiches et vidéo

Ainsi, plus de vingt affiches, anciennes et plus récentes, accompagnées d'un documentaire vidéo sur la cloche dans le 7e art ont pris place dans le cœur du musée pour quatre mois.

L'entrée à l'exposition est gratuite et sera peut-être l'occasion de poursuivre la visite et de découvrir les divers espaces qu'offre le musée dans la magnifique halle aux grains datant du début du XIXe siècle.

Unique musée campanaire en Europe, constitué à partir de collections publiques, il est devenu, grâce à la richesse de ses collections d'objets venus du monde entier et grâce au soutien bénévole et permanent des Amis du musée, le plus visité du département avec les Jacobins à Auch.

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Publié le 23/07/2011 14:26 | La Dépêche du Midi

Nages (81) : Les coiffes sauvées de l'oubli

Jean-Paul et Aline Alary lors de la visite commentée du 14 juillet.

Les coiffes : accessoire vestimentaire féminin abandonné dans nos contrées après la Première Guerre mondiale. Et depuis, méprisées : ne sont-elles pas l'apanage des pays reculés, d'un monde rural suranné ? Bécassine pointe sous la dentelle…

Au XIXe siècle, par convention sociale, les femmes ne sortaient jamais tête nue. Et ces coiffes devinrent un attribut de coquetterie et un mode de communication. Différentes selon les régions, elles pouvaient afficher toutes sortes de statuts : liberté d'une jeune fille ; bourgeoise aisée ; veuve en grand deuil ou en demi-deuil… À l'usage des gens les plus fortunés, elles étaient fabriquées dans des ateliers ou à domicile par des petites mains du voisinage. Dans les foyers les plus modestes, c'était du cousu maison. Un travail de précision qui coûtait quand même quatre jours de travail aux plus habiles. Et qui mérite sûrement autre chose - pour celles qui ont pu traverser sans dommage un siècle d'abandon - que de rester enfouies au fin fond d'une armoire.Les Saïxols Jean-Paul et Aline Alary ont voulu les réhabiliter. Ainsi, année après année, ils ont rassemblé une collection d'une centaine de coiffes datant de 1850 à 1910, toutes originales, sans modification. Pas d'exotisme : elles viennent toutes de la région : Castrais, Montagne Noire, Lauragais. À découvrir (entrée gratuite) tous les jours jusqu'à la fin août, dans la salle d'exposition du musée de la Vie paysanne à Rieumontagné

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Publié le 23/07/2011 03:52 | A. T.

Agen (47) : Visite guidée au musée

Les visiteurs, très attentifs aux explications de leur guide Alexandra. /Photo PB J. M. Mazet.

La ville d'Agen, en partenariat avec le CEDP (Centre d'étude découverte paysage), a organisé ce mercredi 20 juillet une visite guidée du musée des Beaux-Arts. Ce partenariat entre dans le cadre d'une convention d'action culturelle entre la ville et l'association. C'est donc à 15 heures précise qu'une vingtaine de personnes avides de savoir se sont retrouvées dans le hall de l'ancien hôtel particulier. Alexandra Dibon, coordinatrice et médiatrice culturelle du CEDP, s'occupera de faire découvrir les pièces historiques aux visiteurs. Les curieux vont avoir la possibilité de connaître l'histoire de dix œuvres sélectionnées spécialement pour l'occasion, qui font partie des collections permanentes du musée. La fameuse Vénus du Mas-d'Agenais (sculpture de style hellénistique), n'aura plus aucun secret pour tous ces visiteurs. Une nouvelle visite guidée est prévue pour le mercredi 17 août prochain, à 15 heures.

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Publié le 22/07/2011 10:39 | La Dépêche du Midi

Labastide-Rouairoux (81) : Fête du fil le 15 août

Démonstration de tissage à l'ancienne à l'intention des enfants. / Photo DDM - Archives.

La cité lainière célèbre chaque année le fil qui a assuré sa prospérité pendant des décennies. Si l'industrie textile n'est plus guère présente aujourd'hui, les savoir-faire sont précieusement conservés localement. Par le Comité textile, association d'anciens de la profession, le musée du textile et par cette fête annuelle devenue en quelques années le rendez-vous incontournable des amateurs de loisirs créatifs textiles de tout l'hexagone.

L'Office de Tourisme prépare l'édition 2011 avec ses animations, expositions de broderies, tricot, patchwork et ses ateliers créatifs. Cette année le scrapbooking sera à l'honneur «Nous avons choisi de montrer les deux styles pratiqués, explique Patricia Cathala. Le scrapbooking européen qui consiste à mettre les photos en valeur par une découpe originale et le scrapbookins dit «US» où les photos sont mises en valeur par des embellissements. Nous prévoyons une exposition de pages de scrapbooking européen de Karine Jugelman à la salle des fêtes du 13 au 15 août et deux stands de fournitures «scrap» sur l'espace commercial du parc municipal le 15 août : Azza et Stampin'up. Nous proposerons aussi deux stages de scrapbooking le 15 août de 9h30 à 12h30. Le premier avec Karine de l'association Azza (scrap Européen) et le second avec Maud, démonstratrice Stampin'Up, ou ils créeront une carte»

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Publié le 22/07/2011 10:24 | La Dépêche du Midi

Un musée du corbillard à Cazes-Mondenard (82)

Plus de 150 corbillards du XVIIIe au XXe siècle et 60 autres voitures hippomobiles sont à découvrir aux côtés des charrettes, carrosses et matériels agricoles. Voilà donc un endroit plus qu'insolite, une œuvre et une passion du défunt Yvan Quercy que tout le monde appréciait dans la région. Vous êtes En pleine campagne, dans un très bel environnement pour prolonger cette escapade, vous avez sur place un restaurant. Sur réservation, vous pourrez même vous promener en calèche et déguster gratuitement des produits régionaux.

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Publié le 22/07/2011 09:54 | La Dépêche du Midi

Albi (81) : Le musée Lapérouse, trois expositions à découvrir

A Albi, côté rive droite, se trouve le musée du célèbre Jean-François Galaup de Lapérouse. La majeure partie de l'exposition est consacrée à son voyage autour du monde, décrit étape par étape. Et une seconde partie évoque la famille du navigateur et sa carrière maritime.

«En ce moment, l'après midi on peut également voir, une exposition consacrée à Bougainville» explique Armelle De Brondeau, responsable de l'accueil. En parallèle deux artistes Roger-Henri peintre et Mickie Doussy sculptrice, exposent leurs œuvres en lien avec Bougainville et Lapérouse.

Le musée est ouvert la semaine de 9h00 à midi et de 14h00 à 18h00. Le week end de 10h00 à midi et de 14h00 à 19h00. Tarif plein 3€, réduit 2€.

Précision : Jean-François de Galaup était bien le vrai nom du navigateur Lapérouse contrairement à ce que laisse entendre un texte publié dans notre hors série «Albi un jour».

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Publié le 21/07/2011 11:31 | La Dépêche du Midi

Mazamet (81) : La Rocque rouvre le musée médiéval

Bernadette Escudié et les bénévoles de «La Rocque d'Hautpoul» rouvrent le musée.

C'est en plein cœur du village d'Hautpoul, face au château qu'est installée la « Maison La Rocque». Il s'agit d'un petit musée des arts et pratiques du moyen âge tenu par les bénévoles de l'association médiévale « La Rocque d'Hautpoul » La bâtisse a subi des dégâts lors des récents orages, comme beaucoup d'autres maisons du village.

Tuiles et vitrages des fenêtres de toit ont été brisées par les grêlons, l'eau a pénétré, endommageant les présentoirs et la documentation.

Mais tout a été nettoyé, les services techniques de la mairie s'activent sur le toit pour réparer et le musée est déjà rouvert. Bernadette Escudié est sur place et à beaucoup travaillé pour faire bon accueil aux touristes. Elle explique « Nous avons de nombreux visiteurs, des anglais, des danois etc.et donc énormément de travail. Le musée, nos animations d'été comme celle du château de Penne, puis celles d'Hautpoul des 2, 3 et 4 août qui seront suivies des fêtes médiévales des 6 et 7 août, sont le fruit de l'engagement de bénévoles passionnés qui, après leur travail, donnent beaucoup de temps »

Les arts du moyen-âge

Au musée on découvre, les costumes mais aussi les armures et cotes de mailles, les arcs, les flèches, la broderie comme la musique et ses instruments. On apprend l'héraldique, la tradition du blason, dont on peut fabriquer son propre exemplaire personnalisé. Le cadre, les objets vous transportent aisément au cœur de la vie quotidienne du XIIIème siècle. Un petit musée certes mais plein de richesses et de vie grâce aux explications des passionnées de l'association qui accueillent le visiteur en costume d'époque. Un lieu à ne surtout pas manquer lorsqu'on visite Hautpoul.

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Publié le 20/07/2011 11:32 | F.L.

Blajan (31) : A la découverte de l'industrie de la tuile

Les participants écoutent la présentation de la tuilerie faite par son directeur, Jacky Jund0./Photo DDM.

Convertis en archéologues au pays des tuileries et briqueteries, les participants ont inauguré, dimanche dernier, un parcours sur un petit territoire, en cette journée du patrimoine industriel. La visite du musée de la Tuile, suivie des installations anciennes et récentes de la tuilerie de Blajan, a permis d'entrer dans le vif du sujet.

Malheureusement, les nombreuses traces industrielles se manifestent souvent dans le paysage à l'état de ruines. Cependant, les imposantes cheminées des fours Hoffmann de Blajan et leur environnement industriel encore visible, ainsi que les tunnels d'une exploitation plus familiale de la famille Fréchou de l'Isle-en-Dodon, restent des témoignages impressionnants. Commentés par des témoins directs de l'entreprise passée et le directeur d'exploitation actuel, mémoires et projets se mêlaient dans les discussions.

Un véritable patrimoine

De l'église de Saint-Laurent à celle de l'Isle-en-Dodon, les participants ont pu admirer les réalisations monumentales que cet artisanat et cette industrie ont produits dans le patrimoine architectural. Tout le monde a pris plaisir à scruter les nombreux détails des façades, toitures, balustrades des maisons de la vallée, en particulier autour de L'Isle-en-Dodon. Grâce à l'enthousiasme de Raymond Cessin et des associations qui s'investissent sur ce patrimoine parfois négligé, la journée de découverte a été innovante et enrichissante pour tous. Quelques documents sont disponibles auprès de l'association Entre Save et Seygouade.

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Publié le 19/07/2011 11:36 | La Dépêche du Midi

Auch (32) : Animations aux Jacobins

Aujourd'hui, à 11 heures, comme tous les mardis, l'office de tourisme organise une visite guidée sur l'art précolombien au musée des Jacobins d'Auch. Tarif : 4€, gratuit en-dessous de 18 ans. Tél. 05 62 05 22 89. Aujourd'hui aussi, dans le cadre des Soirs d'été du Grand Auch, le musée des Jacobins accueille une « Flânerie précolombienne » avec visite guidée à 21 heures, musique et chants d'Amérique latine à 20 heures et 22 heures.

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Publié le 18/07/2011 09:38 | La Dépêche du Midi

Gimont (32) : Des nouveautés au musée cantonal

Jacques Lajoux accueillera le public tout l'été au musée cantonal de Gimont. Un endroit à découvrir ou à redécouvrir./Photo DDM J. B.

Créé et géré par le groupe Archéo, le musée cantonal de Gimont, à l'angle sud-ouest de la vieille halle centrale, présente, dans ses deux salles, des fossiles, des outils de la préhistoire, des objets gallo-romains et médiévaux, dans des vitrines désormais équipées d'un éclairage électrique. En plus, une vitrine offre à la vue des visiteurs, pour la première fois, une collection de 60 lampes romaines en terre cuite. A tout ceci s'ajoutent une cloche de 1558 avec, gravés dessus, les noms des consuls et conseillers municipaux de l'époque, une couleuvrine (petit canon) de 1585, ainsi qu'une statue de Jupiter du Ier siècle et une poutre de l'ancienne charpente de l'église, à 3 fleurs de lys sculptées, marquant que la bastide était royale.

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Publié le 18/07/2011 09:18 | La Dépêche du Midi

Ferrières (81) : Conférence et marche découverte au musée

Lors de la visite du musée vous découvrirez les oeuvres du peintre Claude Viallat.

«Désobéir, s'insurger, résister - exemples protestants à travers l'histoire » c'est le thème des 'Estivales' du musée du protestantisme de Ferrières. Celui-ci démarrera le mardi 19 juillet avec une conférence «Désobéir au désert» de Marianne Carbonnier-Burkard, maitre de conférence à l'institut protestant de théologie de Paris. Le rendez-vous est donné à 18h au temple de Baffignac. Le lendemain mercredi 20 juillet, une marche découverte 'Entre chien et loup' avec une spécificité sur les marches habituelles, un nouvel horaire. Le rassemblement aura lieu à 15h et démarrera par une visite du musée avant le départ donné vers 17h pour une marche d'environ 8 kms. Les guides bénévoles vous feront découvrir le patrimoine local, la fontaine de la Carriérasse, le chemin du petit train, la boucle du Puech del Grou . Le pique nique tiré du sac est prévu à l'ancienne gare de Ferrières où une surprise attend les marcheurs avant le retour sur le musée. L'eau fraiche, le dessert et le café vous seront fournis.

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Publié le 18/07/2011 07:42 | J.-L.L.

Espéraza (11) : Des T.Rex capturés dans l'Aude

Le Tyrannosaure, plus vrai que nature, à Espéraza gesticule et rugit. Photo DDM

 

Le plus célèbre et le plus terrifiant des dinosaures est désormais présent au musée d'Espéraza qui vient d'inaugurer un nouvel espace qui lui est consacré. Une exposition unique en Europe.

Le musée des dinosaures à Espéraza vient de s'enrichir d'un nouvel espace qui ne devrait pas laisser indifférents les visiteurs des plus jeunes aux plus âgés. Si le site est l'un des plus riches en matière de recherches et de fouilles en Europe, le dinosaure y a pris toute sa place. Il y a un peu plus d'un an, un couple a offert au musée un dinosaure, un animatronic de Tyranosaurus rex, le plus célèbre de tous les dinosaures. Un robot animé de 9 mètres de long et de 3,60 m de haut qui s'est installé dans un espace de 350 m2 qui vient s'ajouter à l'exposition permanente dédiée à l'histoire de la vie de 2 500 m2. L'animal articulé et qui rugit également a été construit en Chine et offert au musée. Les responsables du musée ont peaufiné les moindres détails afin de rendre à l'animal son aspect originel. « Nous n'avons pas voulu faire du spectaculaire mais offrir cet espace au plus jeune public. Cette exposition permanente avec un tel Tyrannosaure est unique en France », confie Jean Le Loeuff, le directeur du musée d'Espéraza

La ruée vers l'os

Le musée est désormais organisé autour de cinq espaces. Le premier intitulé « la ruée vers l'os » plonge le visiteur dans l'histoire de la paléontologie où au tout début du XXe siècle Barnum Brown parcourt la Red Deer River à bord de son radeau reconstitué ici grandeur nature. C'est en 1908 qu'il découvre le premier squelette complet de T. rex. On y découvre ses carnets de terrain, ses anecdotes, ses recherches et un tunnel présente l'histoire des reconstitutions de dinosaures carnivores. Dans l'espace suivant, le squelette complet d'un dinosaure trône effrayant et majestueux, un espace scientifique qui interpelle sur la vie de ce monstre du passé.

Dans la gueule du T.Rex

L'espace trois se consacre sur l'histoire du dinosaure dans les films, romans, bandes dessinées un film de 1925 où apparaît pour la première fois un T. rex est également projeté. Le T. rex dans une cage, rugit et gesticule à quelques mètres de vous, un hommage, en quelque sorte à Jurassic Park qui a consacré la célébrité de T. rex. Enfin, le temps d'une pause, les enfants embarquent sur le radeau de Barnum Broown et apprécieront un épisode de leur dessin animé préféré le « Dino Train ». Ludique et éducative, la visite se terminera par des tests sur la connaissance en anatomie, comment dessiner un T. rex les petits pourront également se mesurer à son impressionnant fémur. Les plus courageux pourront réaliser quelques photographies souvenir en pénétrant dans la gueule d'un T. rex avant peut-être une véritable confrontation… de jolis rêves en perspective.

La visite de ce nouvel espace est comprise dans le billet d'entrée du musée. Pour se rendre à Espéraza, prendre la direction de Limoux puis de Couiza après c'est indiqué.

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Publié le 17/07/2011 03:48 | A Fabre

Saint-Juéry (81) : Musée, exposition Métallic'Art

Jacques Lasserre présente l'exposition.

Le vernissage de l'exposition «Métallic'Art» vient de se dérouler au Musée du Saut du Tarn avec «Les Pheuillus», de drôles de personnages conçus en métal et habillés de feuilles mortes en présence de Jacques Lasserre maire de Saint-Juéry, Jean-Paul Raynaud Conseiller Général et d'une nombreuse assistance. Le maire, après avoir présenté l'exposition a insisté sur les améliorations réalisées au Musée, avec la réfection de la salle pédagogique, un accès au magnifique jardin réalisé par les bénévoles du musée, une nouvelle signalétique avec des kakemonos pour rejoindre le musée va être mise en place dans Saint-Juéry, l'extérieur de la centrale numéro 2 va être modifié et changera la vue depuis le pont d'Arthès.

Une trentaine de Pheuillus sont disposés à l'intérieur et à l'extérieur du Musée et s'intègrent dans l'architecture et les machines. L'exposition qui se terminera le 31 octobre est présentée par la Compagnie du Phûn de Toulouse. «Nous sommes une compagnie de théâtre de rue, le musée du Saut du Tarn nous a demandé d'installer nos personnages «Les Pheuillus» dans le musée. Pendant trois mois ils vont vivre, avoir des relations avec les gens qui passent, ils vont bouger, se multiplier et s'envoler. Nous travaillons sur l'imaginaire, nous avons rencontré des anciens, des bénévoles du Musée avec qui nous avons échangé. Les visiteurs en revenant imaginent que «Les Pheuillus» ont changé de place dans ce lieu serein chargé d'histoire.» Nous a déclaré Phéraille, le directeur artistique de la Compagnie du Phûn .

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Publié le 16/07/2011 10:36 | Léa Robine.

Les arts de la table ont remplacé les moines à l'abbaye de Belleperche (82)

La salle à manger date du XVIIIe siècle, époque à laquelle l'abbaye se fit connaître pour la réputation de sa cuisine./Photo DDM, Chantal Longo

L'abbaye de Belleperche à Cordes-Tolosanses datant du XIIIe siècle est une des plus importantes abbayes du Midi. Elle abrite le musée des arts de la table, unique en France.

Saviez-vous qu'au Moyen âge on partageait son couteau et son assiette ? Ou qu'au XVIIIe siècle les assiettes à dessert étaient décorées de textes de chansons pour que les convives puissent chanter une fois leurs assiettes vidées ? Le musée des arts de la table situé dans l'ancienne abbaye de Belleperche nous en apprend beaucoup sur les mœurs de nos ancêtres à table à travers une collection très riche de couverts et ustensiles du Moyen âge à nos jours. « Tout le monde mange, les objets exposés sont parlants pour tous », explique Mélanie, chargée des relations publiques et guide dans le musée. « Nous visons tous les publics dans nos animations et nos visites commencent dès la crèche. »

Depuis que la gratuité a été instaurée par le conseil général, propriétaire des lieux, le nombre de visiteurs a plus que triplé, passant de 6 000 par an il y a 6 ans à près de 20 000 aujourd'hui.

Réputée pour sa table depuis le XVIIIe siècle

Le site se fait de plus en plus connaître des Tarn-et-Garonnais et est un passage obligé pour tout touriste dans le département.

L'abbaye de Belleperche construite en ce lieu au XIIIe siècle est l'une des trois plus importantes du Midi. Elle accueillit des moines cisterciens jusqu'à la révolution où elle ouvrit ses portes aux laïcs pour devenir un lieu de villégiature très prisé et une table réputée partout dans la région. Ce passé explique le choix d'installer à Belleperche un musée des arts de la table.

L'abbaye de Belleperche est l'une des trois plus importantes du Midi.

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Publié le 15/07/2011 12:06 | La Dépêche du Midi

Sauliac-sur-Célé (46) : La pierre, le bois, le végétal, l'eau au musée de Cuzals

Au programme : petit patrimoine et architecture de l'eau.

Après le succès du 1er festival « Le Lot et la laine », une nouvelle journée d'animations aura lieu, dimanche 17 juillet, au musée de Cuzals, à Sauliac-sur-Célé. Au programme : « Construire : la pierre, le bois, le végétal » avec, de 10 à 17 heures : réfection de la toiture du travail à ferrer ; 10 h 30 : présentation d'une chaumière (la couverture végétale) ; 11 heures, 14 h 30, 17 heures : animation avec la locomobile routière ; 11 h 30 : petit patrimoine et architecture de l'eau ; 14 heures : présentation d'une ferme en 1930 ; 15 heures : la restauration du patrimoine remarquable ; de 15 heures à 16 h 30 : restauration de murs en pierres sèches ; 15 h 30 : le bâti paysan ; 16 heures : projection sur les pigeonniers ; 16 h 30 : conte musical ; 17 h 30 : fabrication de sabot ; 18 heures : initiation au jeu de rampeau. Et toute la journée : l'atelier du typographe imprimeur ; projection d'un film sur la restauration de la chaumière du musée, sans oublier une visite aux espaces présentant l'ensemble du monde rural du Quercy. Découvrez aussi l'exposition : « Fées, Drac et autres légendes quercynoises ».

Cuzals, musée du Lot, est ouvert jusqu'au 2octobre (Sauliac-sur-Célé).

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Publié le 15/07/2011 09:48 | Sophie Girard

Durfort (81) : Le musée du cuivre rénové

Des bénévoles, comme Giordano Ferrari, Louis Laval ou encore William Becker, le guide, s'attachent à faire vivre le musée du cuivre./Photo DDM.

Pour la nouvelle saison, le musée du cuivre de Durfort s'est refait une beauté, bien méritée. Un nouvel agencement, des panneaux dédiés entre autres aux publicités vantant l'utilité du cuivre de 1900 à nos jours viennent lui apporter une seconde jeunesse. Cet espace dédié à « l'or rouge », métal qui a fait la renommée de Durfort, ouvre ses portes aujourd'hui aux habitants du village. Le visiteur y trouvera ainsi une collection d'objets prêtés par des villageois, dont Jean-Jaques Bonnafous, Catherine Bosc, Annie Phalip et Jean-Paul Thévenot, meilleur ouvrier de France. De plus, grâce à deux vidéos, il découvrira les différentes étapes de la fabrication d'un objet en cuivre.

L'autre nouveauté, et non des moindres, est l'édition d'un livret sur le travail du cuivre qui fait partie de la Collection « Lauragais Patrimoine ». Cette brochure explique avec beaucoup d'illustrations le travail du martineur et celui, complémentaire, du chaudronnier. Sa réalisation a pu se faire grâce à William Becker, le guide passionné et passionnant du musée. Comme l'an passé, Giordano Ferrari, ancien martineur, et Louis Laval, descendant de chaudronnier, assurent l'animation du musée tous les mardis et mercredis. Leur verve et leur enthousiasme feront vibrer plus d'un touriste. Leur présence permet au musée d'être ouvert du mardi au dimanche, de 15 heures à 18 heures, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Aujourd'hui, à 18 heures, les Durfortois sont invités à une visite gratuite du musée, accompagnée d'un court-métrage et d'un apéritif pour clôturer l'événement.

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Publié le 14/07/2011 12:47 | La Dépêche du Midi

Vic-Fezensac (32) : Le musée de l'artiste sous les projecteurs

Au dernier étage, un jardin authentique créé par Catherine./ Photo DDM, Guy Castagna.

Catherine Moreno est comblée. Son musée de l'artiste, qu'elle a personnellement créé sur trois niveaux, a plu immédiatement et a été sélectionné parmi les quatre plus belles maisons de la région Midi-Pyrénées. Elle habite ce lieu fantastique, rempli d'objets de collections anciens, de créations en tous genres : « Une condition obligatoire pour l'émission lancée par la chaîne « M6 ». Pour participer, il faut résider dans la demeure ». Cette habitation n'a pas laissé indifférente la production de « M6 ». Son second étage abrite une chapelle magnifique. Le dernier étage est un authentique jardin ouvert, avec du gazon en guise de plancher. Une société de production bruxelloise est aussi venue prendre des vues de l'ensemble de la maison, plusieurs personnes sont venues l'interviewer : « Le matin, ils sont venus filmer la maison. Puis un jury composé de spécialistes de la télévision, dont un artiste parisien, est passé pour visiter et m'a posé de nombreuses questions. Le jury a été surpris par mon travail. Il m'a dit qu'il y avait beaucoup d'émotions dans ma maison. Mais rien d'autre n'a filtré, c'est le jury qui décide. » Des questions très techniques, notamment sur les divers matériaux dont se sert Catherine Moreno pour ses nombreuses réalisations. Ce concours a lieu sur toute la France et il vient tout juste de débuter. Dans l'après-midi, une autre équipe de cameramen est venue : « Ils ont travaillé seuls pour filmer les coins et recoins de toute la maison », précise Catherine. Une dizaine d'émissions sera programmée au cours desquelles une seule maison sera élue la maison la plus originale de France. Pourquoi pas une maison vicoise ? Celle de Catherine, au 20, rue Jean-Jaurès. En tout cas, elle (et son musée) vaut le détour.

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Publié le 14/07/2011 09:39 | La Dépêche du Midi

Audressein (09) : Le musée ouvre une nouvelle pièce, la caverne d'Ali Baba

Christian Bégouën, avec sa caverne d'Ali Baba, nous fait rêver à un passé plus ou moins lointain mais peut-être plus humain./Photo DDM.

Le musée Bégouën, au château de Coumes, à Audressein, a ouvert ses portes depuis le 1er juillet. Aux traditionnelles pièces consacrées à l'Afrique, en particulier au Cameroun, et à la vallée de Bethmale pour laquelle il voue une très grande passion, il a ajouté cette année une pièce consacrée à mille choses et surtout à ses vieux jouets qu'il a restaurés. Ici point d'électronique, de la mécanique uniquement ! On reste ébahi par le savoir-faire de ces artisans ! Des jouets, mais aussi une vingtaine de collections, des affiches des années 1900, des boîtes en fer, « bouillon Kub », « Caïffa »… un vélo de marque Terrot de 1890 à rétropédalage. Bernard Hinault, qui va s'arrêter à Audressein samedi, devrait venir le voir ! Ce n'est pas pour rien que Christian a appelé cette pièce la caverne d'Ali Baba, on y trouve de tout, vieilles bouteilles, dés à coudre, cannes, pique-fleur, flacons de parfum, vieilles voitures à pédales mais également en miniature, trains, mannequin du chantier de jeunesse, crâne d'éléphant, avions, pulvérisateurs, cendriers… Ce sont surtout les enfants qui vont être extasiés devant tous ces jouets et pouvoir mesurer la différence avec ceux actuels… Quant aux adultes, tout cela va les replonger dans de beaux souvenirs… Une visite à la caverne d'Ali Baba demande au moins une bonne demi-journée !

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Publié le 13/07/2011 07:57 | La Dépêche du Midi

Saint-Lizier (09) : Déjà 3 000 visiteurs au musée

La guide Jade Denos effectue les visites commentées du patrimoine de Notre-Dame-de-la-Sède sur le site du musée départemental./Photo DDM.

Le développement du site du palais des Evêques s'inscrit dans le plan opérationnel de revitalisation de Saint-Girons et du Couserans. Si la restructuration du musée et la restauration de Notre-Dame-de-la-Sède sont achevées, ainsi que le restaurant gastronomique Le Carré de l'ange, la résidence hôtelière privée tarde à se finaliser puisqu'un bâtiment est inachevé, le chantier restant en l'état depuis l'automne dernier. Le développement de ce lieu touristique culturel en cours avec le SESTA, la commune de Saint-Lizier et le pays Couserans commence à porter ses fruits. Il faut noter une fréquentation de la cité en très large augmentation : du jamais vu, de 1 800 visiteurs au mois de juin 2010, l'on passe à près de 3 000 en juin 2011. La valorisation notamment par la campagne publicitaire « Les grands sites de Midi-Pyrénées » n'y est pas étrangère.

Quant au nouveau musée, ouvert depuis le 17 avril, 3 000 personnes l'ont déjà visité doublant ainsi la fréquentation de l'ancien. Tout ceci à la plus grande satisfaction de Gérard Cazals, le « découvreur » des peintures de l'église, qui, par « miracle », en tirant une chaise, faisait tomber du plâtre… On connaît la suite.

Après l'inauguration du musée (lire notre édition du 7 juillet), la première visite du nouveau préfet de l'Ariège en Couserans, Salvador Perez, se terminait sur les terrasses du palais où les invités « aux anges » dégustaient un apéritif délicieusement concocté par l'équipe de Paul Fontvielle avant de les tutoyer, sous les voûtes magnifiques de la « chapelle sixtine du Couserans », grâce au premier concert donné en ce lieu par le pianiste David Lively, directeur artistique du Festival de musique de Saint-Lizier, dont l'académie libre investira l'endroit cet été.

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Publié le 12/07/2011 09:32 | La Dépêche du Midi

Villeneuve-d'Aveyron (12) : Étonnant et rarissime

Plus de 300 bâtons de marche sont exposés au musée./Photo DDM

Au musée Mistral, au cœur de notre bastide, Mme Brisebois s'active sans relâche pour offrir aux regards des objets d'un autre temps remarquables, voire inédits.

Ainsi, en la salle des cannes, que l'on sait déjà exceptionnelle avec plus de 300 de ces bâtons de marche, exposés, taillés, finement sculptés, au gré de nos ancêtres en mal de passé.

On peut admirer aujourd'hui: une canne en dent de narval, ce poisson des mers arctiques, tabatière et pommeau en argent.

Lebâton des Incoyables, de l'époque Louis XVI, chef-d'œuvre d'un compagnon sur lequel sont ciselées les effigies des 72 souverains de France, depuis Pharamond, en l'an 420, jusqu'à Napoléon III (en 1871).

Plus loin, c'est l'unique statue en bois de Saint-Roch, des nouvelles pièces au nombre de cinquante à soixante intégrées l'hiver passé.

Avec obstination et méthode, Aline Brisebois, au fil de déplacements, est fascinée par les objets insolites et curieux qu'elle rencontre et fait aussitôt partager son bonheur avec le public qui découvre ces milliers d'objets de tradition et de l'art populaire. A thèmes différents: outils de la vie rurale, des métiers artisanaux, coffre ou cadeaux de mariages, rouets, petits choses de la vie familiale de ces temps passés, œuvres de compagnons, cannes populaires, curiosités, sont exposés en cette remarquable bâtisse du XIIIe siècle, place des Conques.

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Publié le 08/07/2011 09:18 | Jérôme Schrepf

Montricoux (82) : le musée

France Namy dans le salon de Montricoux avec derrière elle, au-dessus de la cheminée, le portrait de Madeleine, par Marcel Lenoir./ Photo DDM, J.Sch.

Le château de Montricoux est un musée dédié au peintre symboliste montalbanais Marcel Lenoir. Un château habité par la veuve du créateur du musée, France Namy.

Ses mains sont jointes et tiennent un petit panier d'osier rempli de pêches et de cerises. Elle a la peau blanche, les joues rouges sous des cheveux noirs et tenus, ne semble ni triste ni gaie. Sa silhouette douce se détache sur un ciel d'orage, moutonné de gris, de noir, d'orange et surplombe, en contrebas, le donjon de Montricoux.

Elle, c'est Madeleine, la femme du peintre Marcel Lenoir, sa muse, omniprésente dans l'œuvre de l'artiste et dans la maison de Montricoux (Tarn-et-Garonne), entre Montauban et Négrepelisse, comme sur cette toile qui trône dans le salon blanc du château. Sous le tableau, France Namy a pris la pose, assise dans une confortable méridienne.

Les deux femmes ne sont jamais bien loin l'une de l'autre. Elles se partagent Montricoux, ce château musée qui abrite une partie de l'œuvre du symboliste Marcel Lenoir, né à Montauban en 1872. Tandis que France, femme de devoir selon ses dires, poursuit, aidée de ses enfants, l'aventure de feu son époux décédé en 2006, ouvre sa maison aux visiteurs cinq mois par an, huit heures par jour, dirige les rénovations, négocie avec l'architecte des bâtiments de France la couverture en ardoise qui doit couvrir le donjon, une autre femme la regarde.

L'autre, c'est Madeleine donc. Leurs destins se croisent. Veuve en 1931, Madeleine a toute sa vie cherché à faire vivre l'œuvre de son mari. En 1975, elle finira par vendre sa galerie parisienne du 8 bis rue Jacques-Calot. Elle prendra soin tout de même de vendre à un passionné, fou de jazz...et des tableaux de Marcel Lenoir. Un certain Claude Namy. « C'était un aventurier », rit France. « L'homme de plusieurs vies, mais d'une seule femme. » Capitaine au long cours dans la marine marchande, le commandant Namy fait plusieurs fois le tour du monde à la barre de ses pétroliers-bananiers de la Compagnie de l'Atlantique, avant de rejoindre le Cnes, à Kourou en 1969, où il participe à l'aventure des premiers essais de ce qui sera plus tard le lanceur Ariane. Revenu en France, à Paris, il quitte le Cnes en 1973, rachète la galerie Marcel-Lenoir en 1975, rencontre France en 1978, achète Montricoux en 1979.

En 1988, il finit par vendre la galerie au neveu de François Mitterrand, Jean-Gabriel, et s'établit définitivement, lui le Lorrain natif de Thionville, en Tarn-et-Garonne, entre un appartement à Montauban et le château de Montricoux, transformé en musée dès 1983, pour suivre son instinct et ses envies. Elles portent un nom : Marcel-Lenoir.

Veuve à son tour, après le décès brutal de Claude à l'âge de 71ans, France n'a de cesse de faire vivre son mari à travers son musée. De sorte que les deux femmes, côte à côte dans le salon blanc du château, irradié par l'immense toile du «Printemps», ne sont pas réunies seulement physiquement, l'une sur la méridienne, l'autre sur la toile. Sous le regard bienveillant de Madeleine, France perpétue une histoire d'amour et d'art. Au nom des deux hommes de leurs vies: Marcel Lenoir et Claude Namy.

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Publié le 02/07/2010 15:58 | La Dépêche du Midi

Musée de la mine de Vielle-Aure (65) : un site unique

Découvrez une ancienne mine réhabilitée. Le Musée de la Mine de Vielle-Aure est un site unique dans toutes les Pyrénées.

C'est aussi un haut lieu de la minéralogie française. Autrefois exploitées pour des minerais de manganèse, ces mines retombèrent dans l'oubli au début du siècle.

Aujourd'hui, 320 mètres de galeries, entièrement réhabilitées sont ouvertes à la visite. Au cœur de la montagne, un parcours en son et lumière (français, anglais, espagnol), entièrement automatisé, vous expliquera le fonctionnement de la mine et le quotidien des mineurs des hautes vallées pyrénéennes. Vous découvrirez sur ce lieu de mémoire : un ancien site minier d'extraction de manganèse avec des extérieurs préservés et aménagés ; une authentique mine de montagne réhabilitée avec un parcours en son et lumière commentée en français, anglais et espagnol. ; un musée : géologique, minéralogique, historique, avec des collections d'objets et de documents.

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Publié le 02/12/2010 10:14 - Modifié le 05/05/2011 à 15:29 | J.L.G.

Carmaux (81) : Une boutique ouverte au musée du verre

Des expositions superbes, un atelier verrier où s'exprime chaque saison le talent de jeunes verriers, une biennale exceptionnelle, le musée du verre c'est aussi une boutique qui propose à la vente de très beaux objets à des prix «pour toutes les bourses», fabriqués de manière artisanale, et qui seront de très beaux cadeaux pour les fêtes de fin d'année.

Boules de Noël, sujets décoratifs pour agrémenter les tables de fêtes, objets à utiliser dans la vie quotidienne (plats, verres, vases...), avec la garantie d'acheter un produit 100% carmausin, fabriqué dans l'atelier verrier.

Parmi les nombreux objets originaux et beaux, le fameux «Baromètre à eau», soufflé à la bouche et façonné à la main par l'artiste verrier Régis Anchuelo, décliné en 5 couleurs et vendu 30€, c'est l'objet préféré des visiteurs et des acheteurs.

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Publié le 27/10/2010 10:28 | La Dépêche du Midi

Lavelanet (09) : Double inauguration au musée du textile

Les membres fondateurs de l'AMTPC entourant Jean Canal./Photo DDM, P. R.

Fermé depuis le 14 octobre, le musée du textile et du peigne en corne a rouvert ses portes à l'occasion de l'inauguration des travaux effectués cet été. C'est devant de nombreux invités que Jean Canal, 102 ans et mémoire vivante du textile en pays d'Olmes, a coupé le ruban symbolique. Il était entouré pour cela de Mme Dominique Christian, sous-préfète de l'arrondissement de Foix et secrétaire générale de la préfecture ; Pierre Saboy et Marc Sanchez, que l'on ne présente plus. Les travaux, d'un montant de 250 000 euros HT, ont été financés par le conseil général, le conseil régional, la communauté de communes et l'Etat. Le but étant de créer une nouvelle ergonomie des lieux pour que le musée soit accessible à tous et en particulier aux personnes à mobilité réduite. Rampes d'accès extérieures et intérieures, monte personnes et toilettes aux normes en vigueur ont été réalisées dans ce sens. La façade a été rénovée.

Dans le hall d'entrée plus vaste, outre l'accueil du musée, on trouve une boutique et les nouveaux locaux de l'office du tourisme. Il est à noter que tout le mobilier de l'accueil du musée, de la boutique et de l'office du tourisme a été réalisé par le chantier d'insertion du centre intercommunal d'action sociale. D'autres travaux portant sur les aérations, l'électricité et les sorties de secours ont été effectués. Faisant partie des Musées de France depuis 2002, ce site bénéficie d'une surface visitable de 3000 m². Par la même occasion, l'exposition sur les tissus techniques était inaugurée. Elle a été préparée pendant plus d'un an et mise en place par les Amis du musée du textile et du peigne en corne et Sciences Animations avec à la baguette Jean-Michel Wermelinger. C'est ce dernier et Sylvette Saboy qui ont fait la visite guidée pour les invités parfois surpris par tant de diversité. Cette exposition va devenir itinérante et sera visible dans sept villes de Midi-Pyrénées.

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Publié le 21/09/2010 11:26 | La Dépêche du Midi

Albi (81) : Une affluence record pour le musée Toulouse-Lautrec

10 321 entrées en deux jours au musée. C'est énorme./Photo DDM

Les journées européennes du patrimoine qui ont eu lieu samedi et dimanche, ont vu le musée Toulouse-Lautrec battre des records d'affluence. Ce sont 10 231 visiteurs qui sont venus découvrir le musée et ses collections. C'est tout simplement le double que l'an dernier où le musée avait comptabilisé 5014 visiteurs.

L'auditorium du musée a affiché complet durant chaque projection du montage réalisé par Jean-Paul Bénézech sur l'histoire du royaume du Dahomey. À cette occasion, de nombreux échanges ont été engagés avec le réalisateur, présent à chaque séance.

La Compagnie Camargo, elle, avait pris possession,avec son spectacle de danse contemporaine, de la cour d'honneur.

Les panneaux présentés dans la salle Choiseul sur Maurice Joyant et sur les danseurs dont Toulouse-Lautrec a fixé l'image, en écho à la thématique choisie par le ministère de la culture et de la communication, « Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l'histoire », a aussi trouvé, un large public.

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Publié le 02/10/2010 09:50 | Thierry Jouve.

Tarbes (65) : Un musée de poche des hussards dans le bureau du chef de corps du 1er RHP

La sculpture de saint Georges, patron des cavaliers. Photo Joël Boyé.

Le bureau de Jacques Langlade de Montgros, chef de corps du 1er RHP, est un petit musée qui évoque les 290 ans d'histoire du régiment fondé par Ladislas de Bercheny.

On pénètre dans le bureau de Jacques Langlade de Montgros, chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes, par une porte en bois de Côte d'Ivoire sculptée aux armes de Ladislas de Bercheny. On retrouve les armes du fondateur du régiment, en 1720, sur de multiples autres objets du bureau. Dans un coin, une gravure en noir et blanc représente le portrait de Bercheny qui a levé des partisans hongrois pour venir en aide à Louis XV et qui fût fait maréchal de France.

La pièce maîtresse du bureau, l'étendard du régiment, a quitté sa vitrine pour deux jours à Paris. « Cela n'arrive jamais ». Jacques Langlade de Montgros explique qu'à l'occasion du rassemblement de tous les chefs de corps de l'armée de terre, le chef d'état-major met à l'honneur l'étendard de Bercheny pour l'engagement illustre du régiment dans les batailles de Stonne et du Mont-Dieu (Ardennes), en mai 1940.

L'étendard a vite retrouvé sa vitrine éclairée. « Quand un militaire rentre dans mon bureau, il salue d'abord l'étendard avant de me saluer », explique le colonel De Montgros.

Mur d'images

Sur la vitrine, un portrait du général Maurin, commandant la brigade parachutistes à Toulouse. à côté, la mallette de commandement qui désigne Jacques Langlade de Montgros, chef de corps du 1er RHP, en date du 17 juillet 2010. Au-dessus, le portrait du président Sarkozy, chef des armées.

En entrant, à gauche, le colonel montre le mur d'images qu'il vient de faire rafraîchir. Le précédent datait de dix ans. C'est, pour l'heure, la seule touche qu'il apporte au décor du bureau, « un petit musée, héritage de générations de chef de corps ». En un clin d'œil, le mur d'images reflète toutes les facettes du régiment : troupes aéroportées, blindés, engagement en opérations… Au pied du mur, une sculpture de saint Georges, patron des cavaliers, ramenée du Liban. Au fond du bureau, une icône du Kosovo illustre saint Michel, patron des parachutistes.

Au sol, trois tapis afghans dont le dernier vient d'être ramené par le capitaine Cornilleau, commandant du 2e escadron.

Accrochée au mur, une sculpture sur bois rapportée du Tchad par le second de personne.

Dans l'armoire, médailles, insignes, etc., et autres objets ramenés, pour la plupart, par des escadrons partis en opération.

Deux tableaux du peintre Lamotte rappellent les racines hongroises du régiment avec des scènes représentant des hussards de l'Empire. Dans l'armoire, trois figurines de hussards d'Empire offertes par des hussards d'honneur.

Sur la cheminée, l'historique du régiment résume, en trois volumes, 290 ans d'histoire.

Relique de l'étendard de 1870

Puis, dans un petit cadre sous verre, peut-être la pièce la plus emblématique de Bercheny : un morceau de l'étendard détruit en 1870, lors de la charge héroïque de la division Marguerite où le 1er RHP avait connu des pertes effroyables.

Signalons aussi un émail avec un hussard du régiment, en 1758 , qui présente la particularité de porter l'ancienne devise du régiment : « Hussards toujours plus oultre ».

Jacques Langlade de Montgros nous montre ensuite les insignes du « bataillon des forces spéciales hongroises, le bataillon Bercheny, avec lequel le régiment est jumelé ».

Dans cette liste non exhaustive des objets du bureau du chef de corps, Jacques Langlade de Montgros n'a rien de personnel, juste une tasse de café à son nom ramenée d'Afghanistan. « Il y a un aspect solennel qui ne se prête pas bien à l'aspect familial. » Pour lui, tous ces objets disposés dans son bureau représentent « la continuité du régiment à travers les siècles. Cet héritage est pour moi une source d'inspiration quotidienne. Ces marques sont constitutives de l'esprit de corps, de l'appartenance à Bercheny. Elles contribuent à la cohésion du régiment et sont une composante de sa capacité opérationnelle ».

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Publié le 02/12/2010 10:14 | Mélina Castanet.

Arrens-Marsous (65) : Le petit musée la passion du pays

Clément et Nicole à l'intérieur de leur musée, une passion partagée./Photo M .C.

« Ce petit musée, je l'ai voulu pour marquer et partager la passion et l'amour que j'ai toujours éprouvés, depuis mon enfance, pour ce Val d'Azun que j'ai parfois quitté dans ma vie et retrouvé toujours avec le même bonheur. »

Depuis près de cinquante ans, Clément Gaïnza, originaire d'Arrens-Marsous, qui demeure avec son épouse Nicole dans sa maison natale, fixe les images du fond de vallée sur son objectif et les expose ainsi dans son petit musée qu'il a créé et affectionne tout particulièrement. Groupés par thèmes, ce sont quelque 500 photos, des centaines d'outils et vieux objets qui retracent ainsi la mémoire d'un siècle dans le Val d'Azun. L'agriculture et les coutumes (le pèle-porc, la tonte, la foire, le carnaval…), la foi (communions et processions de la Fête-Dieu), les personnages pittoresques et marquants de la vallée sont les principaux sujets abordés. Mais il ne faut pas oublier les grands moments sportifs, à portée nationale : le légendaire Tour de France avec le passage à Arrens des « forçats de la route » et celui de l'enfant du pays Robert Poulot, ou le rallye des Gaves animé par Jacques Chancel. Cette exposition est un témoignage photographique de la vie d'hier et d'aujourd'hui en Val d'Azun.

Depuis quelques années, Clément expose également ses photos à la Maison du Val d'Azun. Il organise ces expositions lors d'événements majeurs et traditionnels. Ainsi, cette année, on a pu admirer quelques anciens coureurs du Tour de France ou bien, en septembre dernier, une exposition sur la Foire aux côtelettes.

« Remontons le temps et retrouvons l'histoire et les coutumes de ceux qui nous ont précédés », témoigne ainsi un des nombreux visiteurs du petit musée. « Les montagnards te remercient pour cet édifice du souvenir. »

Ce petit musée est ouvert à tous les curieux et amoureux du Val d'Azun. Il est situé à Arrens-Marsous (ancien bureau de tabac), l'entrée est gratuite. Clément et son épouse Nicole vous attendent pour partages un peu de leur bonheur en Val d'Azun.

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Publié le 23/05/2011 08:51 | Claire Villard

Mazères (09) : Un nouveau musée consacré aux Mérovingiens

Aurélien Vigouroux a pris en charge la visite du nouveau musée pour les élus locaux./ Photo DDM, C.V.

« Je vous confie en mon absence la direction du chantier. » C'est tout juste si on ne fournit pas au visiteur, avec son billet d'entrée, le pinceau et la pelle de l'archéologue, au nouveau musée de Mazères. Dès son arrivée, il est plongé au cœur des fouilles de la nécropole de Bénazet (*). Et pas question de se contenter de lire des panneaux explicatifs. Le musée « Barbares en Gaule du Sud » a été conçu dans un souci d'interactivité à partir du scénario suivant : le directeur du chantier s'absente, et c'est au visiteur de prendre le relais. De nombreux dispositifs très simples d'usage mais à la pointe de la technologie lui permettent de revivre tout le travail des fouilles réalisées sur ce site. Films, reconstitutions, bornes multimédia… Des installations ludiques et dignes des plus grands musées, dont peut désormais se vanter la ville de Mazères. Ici, on regarde et on touche ! Nul doute qu'avec de tels équipements, les enfants devraient se prendre de passion pour la vie des Mérovingiens. « Des mallettes pédagogiques seront disposées en plusieurs endroits, sur le parcours de la visite », explique AurélienVigouroux, chargé de projet chez Anagramme Audiovisuel. C'est sa société qui a pris en charge tout l'aménagement de ce nouvel espace, que ce soit le mobilier, les décors, ou les dispositifs multimédia. Un travail de deux ans. « L'objectif était vraiment d'impliquer le visiteur », résume-t-il. « Et on n'a pas été déçus du résultat ! », sourit Louis Marette, maire de Mazères.

La réalisation de cet espace muséal, « Barbares en Gaule du Sud », s'inscrit dans le projet plus global de réfection de l'hôtel d'Ardouin, initié dix-sept ans plus tôt. Le lieu, à l'origine presbytère, est devenu aujourd'hui un véritable centre culturel et historique consacré à la période mérovingienne. Coût total de ces travaux : 1,760M d'euros.

Il a été inauguré en grandes pompes jeudi, en présence du président du Conseil Général Augustin Bonrepaux, du préfet Jacques Billant et de nombreuses autres personnalités et élus locaux.

(*)Initiées dans les années 1950, ces fouilles avaient permis de mettre à jour 360 sépultures à Bénazet, près de Mazères.

Page réalisée à partir du site ladepeche.fr

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