Les châtaignes 

Publié le 05/11/2000 | LaDepeche.fr

La châtaigne, une friandise d'automne

SAVEURS TERROIR (par Fernand COUSTEAUX)


Ce n'est peut-être qu'une impression provoquée par quelques mots ou intuitions de l'entourage, mais il me semble que la châtaigne ne laisse pas, cet automne, le consommateur indifférent.

Je doute qu'elle soit un jour ou l'autre portée en masse par la mode du moment jusque dans vos assiettes — ce qu'elle mériterait pourtant — mais je vais tenter de lui conférer un attrait légendaire susceptible de faire oublier le misérabilisme originel qui entoure son passé. Non sans raison hélas!

Voici l'histoire : le châtaignier serait né de la mésaventure tragique survenue à l'exquise Nea, l'une des nymphes de Diane. Sa merveilleuse beauté attisa la convoitise irrépressible de Jupiter mais, par orgueil ou par vertu, Nea préféra se tuer plutôt que céder à l'impériale passion. Terriblement vexé par ce refus définitif mais toujours sous le charme de Nea, Jupiter décida de transformer la dépouille de la nymphe en arbre majestueux et durable qu'il nomma « casta nea », homonyme latin de châtaigne.

Elle est pas jolie la légende? J'espère que dès demain vous regarderez les châtaignes et marrons avec d'autres yeux.

Au fait, châtaignes ou marrons?

Ayez en mémoire une fois pour toutes que, exception faite du marron d'Inde absolument non comestible qui est le fruit du marronnier — et l'un des tracas des jardiniers qui doivent le ramasser pour les détruire — sauf ce marron d'Inde donc, châtaignes et marrons poussent tous deux sur un châtaignier.

LES CHATAIGNES: Sous l'écorce brune et brillante, son amande blanche est cloisonnée par une petite peau arrière difficile à retirer — le tan — qui la recouvre et la divise.

LES MARRONS: Sont des variétés offrant une amande entière non fragmentée, bien ronde, ce qui les rend particulièrement propices à la fabrication des délicieux marrons « glacés ». Ils sont généralement de taille plus importante. (Attention! Les châtaignes peuvent être légalement vendues sous le nom de marrons quand elles fournissent moins de 12 % de fruits cloisonnés. L'ennui, c'est que la « cloison » se trouve sous l'écorce.)

Le châtaignier, longtemps surnommé dans le passé « arbre à pain » fut autrefois l'une des premières ressources alimentaires de régions pauvres en céréales. Les Cévennes en particulier mais aussi le Lot, la Corrèze, l'Ardèche (premier producteur), le Tarn et les régions Rhône-Alpes, la Corse... Les châtaignes étaient alors consommées fraîches, telles quelles ou en soupe additionnées de lait ou de vin (« le bajanat »).

Avantage à la « production »: lorsqu'elle est mûre la châtaigne tombe seule; désavantage: il faut la récolter rapidement car elle est fragile.

Trois catégories de marrons résistants et de qualité sont produites en France — les « bouche-rouge », « mari gaule » et « marron combale » —, mais plus de 700 variétés recensées par l'INRA poussent encore en France, dont certaines sont très anciennes: la « sardonne » en Ardèche, était connue dès la Renaissance, et on parlait beaucoup à la Révolution de la « bourrue de Juillac » en Corrèze.

En chiffres: Production française: 12 à 13.000 tonnes. Exportation en Europe: 2.000 t env. Importations: 9.000 t.

Bon pour l'effort

Que ce soit grillée, cuit vapeur ou à l'eau, en purée, salée ou sucrée, la châtaigne est un fruit adapté aux sportifs, riche en vitamines (surtout C), en glucides complètes, fibres, protéines. A consommer avant l'effort physique (énergie lentement disponible) ou après (recharger les réserves).

Calories. Un cornet de châtaignes grillée ........ 320 à 345 calories

200 g de purée de châtaignes .................... 220 à 260

200 g cuites vapeur avec 150 g de fromage blanc battu ................... 360 à 380.

@

Publié le 30/10/2010 11:04 | Pierre Mathieu

Des châtaignes sur le gril


Isabelle Marret , productrice de châtaignes dans les Pyrénées. La variété montagnarde se prête bien aux grillades./Photo DDM, Th.J.

Pour moins de 4 € le kg, on s'offre sur le marché un plaisir d'automne : des châtaignes. Dépêchez-vous, il n'y en aura plus pour longtemps. Car la saison a commencé dès début septembre, et a donné de bons résultats. « Oui, on a eu une belle récolte, et plus facile à ramasser parce qu'elles sont tombées avant les feuilles », témoigne Françoise Soulayres, à Montcabrier, Lot, dont la cinquantaine de châtaigniers date des arrière-grands-parents. Récolte plus facile, mais toujours empirique et manuelle chez les petits producteurs : « Le grand-père avait inventé une pince en châtaignier et en fer qui permet de ramasser le fruit sans la bogue », raconte encore Françoise.

Variétés locales

Derrière l'Ardèche, premier producteur de France, on trouve des châtaignes et marrons dans un triangle où se rejoignent Lot-et-Garonne, Lot et Dordogne (et aussi dans les Pyrénées, avec une variété de petit calibre très bonne à la grillade, photo ci-dessus).

Le marché, alimenté pendant six semaines, a une double provenance, celle des petits producteurs historiques, sous des arbres anciens, et celle des nouveaux qui ont planté récemment. Car la demande existe toujours. Pour la satisfaire, certains irriguent même leur châtaigneraie, obtenant ainsi de plus gros fruits. Les calibres vont de « l'industrie », pour les purées et autres, avec plus de 100 châtaignes au kg, à la catégorie « extra », qui en compte moins de 45 au kg. Chaque semaine, une nouvelle variété est arrivée au marché. Alors qu'on trouve aujourd'hui la « Montagne », une variété petite mais très brillante, Guy Mazet, grossiste à Sauveterre-la-Lémance, a mis sur le marché, depuis septembre, de la Bouche de Bétizac, de la précoce Migoule, de la Cassagnes (locale, du Lot), de la Marigoule et quelques Roussettes. On n'en connaît pas toujours le nom, mais on en reconnaît à coup sûr le parfum.

Truc de chef

Deux cuissons pour la châtaigne. Grillée, au four ou sur le feu, en écorchant la peau pour éviter l'éclatement; ou bouillie, dans de l'eau légèrement salée et couverte de feuilles de figuier.

@

Publié le 14/09/2010 11:16 | Jean Guyot.

Argelès-Gazost (65) : Marron ou châtaigne ?


Stéphane Artigues, de la chambre d'agriculture des Hautes-Pyrénées.

En début d'été, Stéphane Artigues s'était déjà exprimé sur l'opération associative : « Le renouveau de la châtaigneraie en Hautes-Pyrénées ». Un peu avant la saison de la récolte, il paraît intéressant d'en parler à nouveau. Cette action est déjà menée avec succès en Barousse et Baronnies. Pourquoi ne le serait-elle pas dans la vallée ?
On marche sur ces bogues presque avec dédain en cherchant quelques malheureux champignons sans penser que les châtaignes ont été largement utilisées par nos grands-parents. Elles participaient à la richesse, à la culture et à l'identité valléenne. Très peu d'entre vous récoltent les châtaignes, aucun usage domestique (farine) ou nourriture animale (porc), elles ne sont plus reconnues comme un élément économique à part entière. Pourtant, à terme, une microfilière génératrice de profits pour l'exploitant peut être mise en place et par les temps qui courent, toute ressource nouvelle est bonne à prendre. Pas vrai ! Pour pérenniser cette action et faciliter la récolte, l'association envisage d'acheter des filets ainsi qu'un ébogueuse-calibreuse et d'embaucher des saisonniers pour la récolte. La municipalité de Soulom est en pleine étude de faisabilité et deux propriétaires de Saint-Savin sont sur les rangs pour approfondir le sujet.

@

Publié le 25/10/2009 03:46 | LaDepeche.fr

Vive la castagne !

Bourg-de-Bigorre accueille la 6e Fête de la châtaigne des Pyrénées.

Un premier programme (2004-2007) a permis la rénovation de 200 vieux châtaigniers et la plantation de 600 arbres. Il y a aussi eu un travail d'identification des variétés locales : castérane, arrouya, peyroulet, peoudelou, etc.

« Ce travail nous a permis de valoriser les qualités de ces variétés qui étaient jusqu'alors sous-estimées. Ainsi, la castérane est une petite châtaigne facile à éplucher », indique Stéphane Artigues, animateur du programme de relance de la châtaigne à la chambre d'agriculture des Hautes-Pyrénées. Le second programme a débuté en 2009. Il porte sur la rénovation de 500 arbres et autant de plantés, soit environ 15 ha. C'est modeste, mais le potentiel est important. Dans les Hautes-Pyrénées, il y a environ 1.500 ha de châtaigniers dont une partie a toutefois disparu.

Outre le nettoyage de châtaigneraies, les producteurs de l'association Le Renouveau de la châtaigne en Hautes-Pyrénées procèdent désormais à des tailles en règles des arbres. « Le châtaignier a besoin de lumière. Grâce à la taille, on a des jeunes pousses - qui augmentent la production - sur les rameaux de l'année », explique Stéphane Artigues.

Le programme se heurte à la difficulté d'identifier les propriétaires de châtaigneraies. Aussi, la rénovation des châtaigneraies est désormais ouverte aux communes. L'intérêt patrimonial de l'opération permet le financement de l'Europe. La région finance aussi au titre de la sauvegarde des variétés locales.

La chambre d'agriculture réfléchit aussi à une prestation de service aux propriétaires qui ne récoltent plus. Sur un mode donnant-donnant : entretien des châtaigneraies en échange de fruits. Cela se fait déjà en Dordogne. Où cette année, une formation de dix jours a été suivie par dix agriculteurs. En Dordogne, des liens ont été tissés avec la coopérative Inov'fruit, laquelle transforme et commercialise des châtaignes sous-vide. « Pour son marché allemand, Inov'fruit recherche des châtaignes de petit calibre, ce qui est la caractéristique des variétés des Hautes-Pyrénées, comme par exemple la castérane. Aussi, un chantier de récolte mécanisé a été mis en place afin de commercialiser des fruits avec Inov'fruit. Si l'essai est positif, on va développer cette initiative », explique Stéphane Artigues. Cela permettrait la commercialisation d'un volume de fruits important.

Sur la châtaigneraie « test », des filets de ramassage des fruits ont été installés, sur le même principe que la cueillette des olives.

Les fruits récoltés passent ensuite dans une ébogueuse-calibreuse, équipée de plusieurs grilles et plusieurs niveaux de calibrage. Cette machine, inventée dans les Cévennes - le fief de la châtaigne - permet de limiter la main-d'œuvre. Ce qui n'est pas rien car si les châtaigniers ont été délaissés, c'est parce que plus personne ne voulait ramasser les fruits.

Le commerce en frais s'étale sur un mois auprès de la grande distribution ou de grossistes. Les prix en frais varient de 3 € le kilo pour des châtaignes précoces à 2 € le kilo en moyenne.

Mais la volonté des producteurs, c'est de multiplier les débouchés. Pour cela, il s'agit de conserver le fruit et de le transformer.

Des producteurs comme Ronan Latuga (voir photo ci-dessus) s'inspirent du principe de la Clède. Dans la partie supérieure d'une grange, on met les châtaignes à sécher. à l'étage inférieur, un feu de bois (foyer fermé) sèche les fruits. Le séchage dure ainsi trois semaines et les fruits se conservent plusieurs semaines.

Confitures, crème de marrons, marrons au naturel, liqueur, farine, etc., voilà déjà quelques produits de transformation de la châtaigne qui se font déjà dans les Hautes-Pyrénées. « Il y a une demande de farine de châtaigne car elle ne contient pas de gluten, que de nombreuses personnes ont du mal à digérer », explique Stéphane Artigues.

S'agissant de la promotion, la châtaigne se fait une petite place aux côtés des produits phares de la Bigorre lors des Salons agricoles de Tarbes et de Paris. On la trouve aussi sur le site « mon païs gourmand ».

@

Publié le 06/11/2010 03:50 | LaDepeche.fr

Campuac (12) : Grillée et cidre pour l'amitié



Dimanche 24 octobre, le temps ayant décidé de perturber le rendez-vous annuel du four à pain, les organisateurs de Familles rurales prenaient la sage décision de ramener les activités sous la halle polyvalente. Le four restait allumé et chaud et les va-et-vient se faisaient avec la halle. La grillée de châtaignes et la fabrication du cidre s'installaient à l'intérieur. Tous les participants à l'abri, la mauvaise météo ne brisait pas l'ambiance qui se veut pour cette occasion très familiale, très conviviale. Les châtaignes, le cidre, les noix, les gâteaux, les tartes, le pain encore chaud se dégustent délicieusement tout en causant simplement.

@

Publié le 06/11/2010 03:49 | LaDepeche.fr

Montgiscard (31) : Castagnades d'automne demain

 

Dans le mot ''castagnades'', on reconnaît aisément la racine « castagna » qui en occitan signifie châtaigne ; la castagnade est l'action de manger des châtaignes, tout comme la moujetado est un repas où sont servies des « mounjetos » haricots secs ou bien tout près de chez nous, sur le plateau du Tarn, la fabounado également plat de haricots ; dans l'Aveyron, c'est la trufado où sont préparées des pommes de terre à la poële , on a aussi la cargolade, la salcissade.

A Montgiscard, demain dimanche à partir de 10heures sur l'Esplanade, les commerçants ambulants et la mairie invitent la population à déguster châtaignes et vin nouveau ou café au moment du marché dominical .

@

Publié le 06/11/2010 03:49 | LaDepeche.fr

Espalion (12) : Chauds les marrons !



Ce jeudi après-midi, sur l'espace du centre d'hébergement Les Sagnes, Marcel et ses amis étaient au feu et aux châtaignes. Tandis que les adhérents du Club des aînés, rassemblés dans la salle voisine, participaient à l'assemblée générale, eux préparaient la grillée de châtaignes qui allait suivre la réunion. Ramassées la semaine précédente dans les bois de Pussac (le président Robert Ayral a remercié Mme Berthou, la propriétaire, d'avoir cette année encore autorisé le club à cette cueillette), les châtaignes, accompagnées de vin et cidre nouveau, ont fait le bonheur des adhérents.

@

Publié le 05/11/2010 09:31 | LaDepeche.fr

Firmi (12) : Les aînés autour de la grillée de châtaignes


La grillée de châtaignes au club Bon Accueil./Photo DDM. 

Pour les aînés du club Bon Accueil, à Firmi, pas question de déroger à la règle, « la grillée de châtaignes est devenue, au fil des ans, l'un des rendez-vous incontournables de l'automne », glissait l'un des participants. Au terme d'une promenade de santé au cœur des châtaigneraies environnantes, « en vue de glaner les précieux fruits, avec le consentement du propriétaire », les seniors ont allumé un grand feu de bois dans la cour du centre André-Cayrol. Là, à l'issue d'une cuisson pile-poil, assurée par les cordons-bleus du groupe, la dégustation des châtaignes a comblé de bonheur les retraités firminois.

@

Publié le 05/11/2010 10:52 | LaDepeche.fr

Valdurenque (81) : Une dégustation de châtaignes réussie


La cuisson des châtaignes avec Bernard et Gérard.
 

Les châtaignes n'ont plus aucun secret pour Bernard Julié et Gérard Carayol, deux compères et amis venus tout droit de Mazamet pour animer le traditionnel repas organisé par le club des aînés ruraux de Valdurenque avec ce fruit automnal. Il faut dire que depuis plus de dix ans, Bernard et Gérard se sont spécialisés dans la grillade des châtaignes. Et le temps venu, chacun à son tour actionne la manivelle qui va entraîner le cylindre au dessus du tonneau où rougissent les braises. Un matériel conçu par les deux complices et qui permet une cuisson très réussie des châtaignes. « Pas plus de 25 minutes de cuisson » souligne Gérard.

La dégustation a eu lieu après l'apéritif et un repas copieux auquel ont participé les clubs des communes voisines. Près d'une centaine de personnes a ainsi répondu à ce rendez-vous convivial et largement apprécié de tous.

@

Publié le 04/11/2010 11:18 | LaDepeche.fr

Agen (47) : Les mémés aiment la châtaigne 


La Loco aveyronnaise au Marché de Noël de Castres

Si le regretté troubadour toulousain Claude Nougaro chantait avec talent « les mémés aiment la castagne », on peut vous confirmer, ici, que celles d'Agen raffolent de la… châtaigne. Faut voir avec quelle gourmandise, elles les ont dégustées, ce mardi, dans le jardin de Pompeyrie. Hummm…

Faut dire aussi qu'elles étaient appétissantes ces châtaignes, grillées au feu de bois, dans la superbe locomotive de Sandrine et Eric Malle, Aveyronnais bon teint, magnifiquement aménagée en brasero. Dès l'automne venu, la « loco » de Roussenac, charmant petit village d'Aveyron, s'arrête entre Garonne et Lot, le temps d'un après-midi, pour livrer ces « marrons » chauds, subtilement grillés sur place, servis en musique SVP, avec un petit verre de cidre. Un régal ! C'est la quatrième fois que le petit train des époux Malle, qui sillonne tout le pays, faisait une halte en terre agenaise, pour le plus grand plaisir des papys et mamys du centre de Pompeyrie, mais aussi des résidants du foyer « La Salève », des Remparts, de Saint-Jean, d'Edylis, de Raymond, de l'EHPAD de Puymirol, tous invités à cette manifestation, à la fois récréative et gustative. Et si les châtaignes grillées connaissent toujours un vif succès auprès des seniors, les plus gourmands se sont également laissés tentés par les gâteaux à la broche - spécialité aveyronnaise -, confectionnés pour l'occasion. Il était difficile d'y résister.

@

Publié le 03/11/2010 10:08 | Benoît Garret

Saint-Affrique (12) : Les Paysans du Rance aiment la châtaigne


Jacques Alvernhe fait bouillir les châtaignes ./Photo DDM. 

A la ferme de Lorry à Saint-Sever-du-Moustier, ça sent bon la châtaigne… Jeudi 21 octobre, le maître des lieux, Jacques Alvernhe, presse des châtaignes bouillies pour en extraire une pulpe délicieuse. Une pulpe qui servira à élaborer une crème de châtaigne, une purée ou encore de la confiture aux parfums subtils d'automne. Des châtaignes qui sont amenées à retrouver une nouvelle vie dans le bassin du Rance.

Faisant le constat que « beaucoup de châtaigneraies sont à l'état d'abandon alors qu'elles pourraient être à l'origine d'un revenu non négligeable », Jacques Alvernhe et les autres producteurs des Paysans du Rance, le coprésident Guy Ginisty en tête, ont lancé un appel à tous les agriculteurs du bassin du Rance pour commencer dans un premier temps un recensement. Un appel qu'ils lancent aujourd'hui également aux propriétaires non-agriculteurs de châtaigneraie.

Avec la chambre d'agriculture, représentée par Joël Thomas, du Comité de développement agricole du sud Aveyron (CDASA), et l'association Aveyron conservatoire régional du châtaignier, basée à Rignac, ils proposent aussi à ceux qui le désirent un diagnostic gratuit de leur châtaigneraie effectué par un spécialiste. Les Paysans du Rance proposent également dans la foulée des débouchés immédiats pour ces fruits de saison. « Nous sommes en capacité d'acheter une grosse quantité de châtaignes, de 4 à 5 tonnes de fruits, pour fournir un réseau qui produira une crème de châtaigne estampillée ensuite «Paysans du Rance». Des fruits qui seront transformés et mis en pots en grande partie ici à la ferme de Lorry », explique Jacques Alvernhe.

Seuls les fruits du cru

Seule condition pour être achetées, les châtaignes doivent être issues du bassin du Rance qui couvre 22 communes sur les cantons de Belmont-sur-Rance, Saint-Sernin-sur-Rance, Camarès et une petite partie du Tarn.

@

Publié le 02/11/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Blagnac (31) : Châtaignes et vin nouveau au marché



Les produits ne manquaient pas pour l'animation du marché proposée par Vins et Gastronomie samedi. Les châtaignes (40 kg), provenaient de l'Aveyron, et le vin nouveau (10 l), de Vendres, pays du vin s'il en est. Alimentées par des ceps de vignes de la même origine, les braises ont su griller à point les fruits d'automne, proposés aux chalands du marché, qui pouvaient aussi se désaltérer.

@

Publié le 02/11/2010 09:12 | LaDepeche.fr

Laguépie (82) : Le plein de châtaignes


Et au bout de la braise : la dégustation ! Bravo les grilleurs !

Dimanche, pas de panne aux bras des rôtisseurs de châtaignes, bénévoles de l'association "De bogues en châtaignes". Des grillées et des grillées distribuées impeccablement par les bénévoles féminines de la même association qui regroupait autour d'elle toutes les énergies parfois partagées entre la crêpe et la buvette. Un service de sécurité maintenait la horde d'automobilistes qui arrivaient de partout.

Laguépie rassemble ce jour-là : des riverains des communes alentours de quelque département que ce soit, des touristes citadins en goguette, des Anglais qui aimeraient que chaque dimanche soit ainsi : temps clément, du monde et de bonnes choses à manger!

Le chapiteau du repas à la châtaigne était bondé et le marché de producteurs a connu l'affluence. Une exposition de champignons ne désemplissait pas, de même pour celle des variétés de pommes... Les jeux anciens pour enfants connaissaient du succès, les produits artisanaux attiraient leur monde et sous la halle, dès l'entrée, une file donnait du sens aux visites pour finir à la queue pour les châtaignes. Beau succès de cette 10e édition.

@

Publié le 01/11/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Dreuilhe (09) : La pluie gâche la fête de la châtaigne


On a malgré tout gardé le sourire chez les bénévoles du comité d'animation./Photo DDM.

Comme chaque année depuis qu'elle existe, la fête de la châtaigne avait été minutieusement préparée. Le comité d'animation avait encore une fois réussi à réunir des exposants pour le vide-greniers, de voitures, une foire artisanale et des producteurs locaux. Le feu de bois, les châtaignes à griller, les parts de millas, le vin nouveau, tout était prêt pour une grande fête à destination d'un public plus nombreux chaque année. Hélas ! dès le matin, des trombes d'eau se sont abattues, et pas seulement en pays d'Olmes, ce qui a eu pour effet de tout faire remballer. Dommage, il faudra maintenant patienter un an pour retrouver une nouvelle édition de la fête de la châtaigne, avec le beau temps cette fois.

@

Publié le 31/10/2010 09:43 | LaDepeche.fr

Laguépie (82) : C'est la grande fête de la châtaigne



Comme de coutume, les fins gourmets seront au rendez-vous de l'événement de l'automne en Quercy-Rouergue : la Fête de la châtaigne de Laguépie qui se déroule ce dimanche. L'association "Bogues en châtaignes", organisatrice de la journée, a mis en place un riche programme d'animations :

- dès 9 heures les randonneurs s'élanceront sur les chemins balisés avec deux parcours au choix.

- les jardiniers pourront apprendre à greffer un arbre lors d'une initiation, les couturières, elles, pourront s'initier au patchwork.

- Parmi les expositions, vous pourrez tout savoir sur la pomme et la châtaigne, sur les champignons ou acheter des sacs et des patchworks lors d'un expo-vente.

- sur le marché des produits du terroir, un stand spécial sera tenu par les producteurs de pruneaux d'Agen.

De leur côté, les producteurs locaux vous proposeront une vente directe de châtaignes.

Grillée géante

Lors de la grillée géante, vous pourrez admirer le savoir-faire des cuisiniers qui grilleront des dizaines de kilos de châtaignes. à déguster sans modération avec les crêpes à la farine de châtaigne, le jus de pomme et de nombreux produits à base de châtaignes (pain, madeleines…). Toute la journée, la Confrérie de la châtaigne et du champignon de Villefranche-du-Périgord et les échassiers landais « Lous Lanusquets » assureront l'animation dans les rues du village.

@

Publié le 27/10/2010 09:25 | LaDepeche.fr

Salles-sur-l'Hers (11) : Les aînés ont dégusté châtaignes et vin nouveau


 

Jeudi 21 octobre, une cinquantaine d'adhérents du club des Aînés se sont rencontrés dans les nouveaux locaux, à En Gauzy, comme chaque année à pareille époque, pour fêter la tradition (châtaignes et vin nouveau).C'est avec les doigts noircis par la cuisson de ce fruit d'automne, le tout arrosé de cidre ou de vin primeur, que tous ont pu déguster, et papoter tout en passant un agréable moment.Coup de chapeau aux organisateurs et à l'équipe de grilladins, car les châtaignes c'est long à cuire, il ne faut les brûler et de plus, chaud c'est excellent.

@

Publié le 26/10/2010 09:15 | LaDepeche.fr

Saint-Céré (46) : Les saveurs d'automne à la fête


La préparation des châtaignes est toujours un grand moment de rencontres et de convivialité. 

Clôturant une année franco-allemande riche en événements festifs pour la population Saint-Céréenne, la Fête de l'automne du comité de jumelage, bien connue et appréciée depuis 19 ans se tiendra place Canrobert et place de la République dimanche 31 octobre de 9 à 19 heures.

Bien sûr, en priorité et comme il se doit, le roi de la fête, le jus de pomme frais, pressé sur place au rythme lent et majestueux du moteur du broyeur de pommes, accompagné des châtaignes grillées au feu de bois et cette année, elles promettent d'être particulièrement bonnes et goulues !. Le stand de pâtisseries et de crêpes ne sera pas en reste et les gourmands y trouveront leur compte. Les tables sous les platanes seront là pour apprécier un moment de plénitude gourmande en attendant le groupe musical qui cette année sera le Traïtou du Ségala qui devrait réjouir de ses trilles les amateurs des musiques nostalgiques d'antan.

@

Publié le 26/10/2010 09:54 | R. V.

Monléon-Magnoac (65) : Plaisirs d'automne


Bernard et Jean-Claude en charge de griller les châtaignes dans un ancien tambour de machine à laver transformé qui trouve ainsi une deuxième vie, bien au chaud. 

La soirée châtaignes, organisée par la MJC, a connu un beau succès de fréquentation, puisque près de cent convives sont venus partager le repas composé de grillades de porc ainsi que de châtaignes, elles aussi grillées, le tout accompagné de vin bourret. L'animation musicale a été assurée de brillante manière par la chorale Eths Cantayres d'Esparros, toujours fidèle à ce rendez-vous annuel. Ce dîner amical est également l'occasion choisie pour rencontrer et souhaiter la bienvenue aux nouveaux résidents qui, au cours de l'année, ont choisi de s'installer à Monléon.

@

Publié le 04/11/2008 09:12 | Cathy Montaut

Sur les étals, la châtaigne castagne sur les prix

Jusqu'à 8,50€ le kilo de châtaignes. On trouve également des marrons du Périgord à 4€. Photo DDM, Aymeric Daux

Le fruit d'hiver du pauvre atteint des records, notamment dans certains magasins du Lot-et-Garonne.

Coup de poing sur les prix, ce n'est pas une nouvelle en ces temps où le pouvoir d'achat rétrécit comme peau de chagrin. Mais voir la flambée des prix sur des produits tels que les fruits des bois fait tressaillir le consommateur lambda qui, autrefois, se régalait d'une poignée de châtaignes accompagnée de cidre ou de vin nouveau. Un petit plaisir qui ne coûtait pas grand-chose. Comme la morue, la châtaigne n'est plus le plat du pauvre ou le fruit qu'on balançait aux cochons.

Atteignant jusqu'à 8,50 €/kilo il y a une dizaine de jours, le fruit à coque à griller ou à bouillir devient un fruit de luxe, d'ailleurs il est souvent classé dans les rayons de fruits secs, ce qui est une aberration puisque c'est un fruit frais à consommer rapidement.

La châtaigne, fruit de saison qui fait son apparition à la mi-octobre jusqu'à la fin décembre, est généralement produite dans la région du Limousin, l'Ardèche, dans le Jura, en Corse mais aussi dans le Grand Sud-Ouest. Pour le Lot-et-Garonne, c'est dans la région fuméloise qu'elle essaie de percer. Et c'est avec des prix corrects que le marché peut se développer.

« Ça nous désole de constater de tels prix, cela ne nous fait pas plaisir. Il n'y a d'ailleurs pas de corrélation entre les prix et la qualité, c'est un produit périssable. Ce qui porte tort, c'est lorsque les chefs de rayons de certains commerces placent la châtaigne à côté des fruits secs. Je ne comprends pas ces prix très élevés, même si cette année, c'est une petite récolte. 3,50 € à 4 €/kg, c'est honnête. Nous manquons de produits et nous en importons car la demande des consommateurs est forte », explique Philippe Meynard, du centre d'expérimentation de la châtaigne à Douville.

À Blanquefort-sur-Briolance, secteur de production de la châtaigne en Lot-et-Garonne, beaucoup d'arbres ont gelé, ce qui conduit à une baisse de la production et donc à des prix plus élevés. « Les variétés anciennes ont du mal à résister au changement climatique, les variétés nouvelles s'en sortent bien… » A Paris, la châtaigne bouche de Bétizac s'est vendue à 12,80 € le kilo.

Et puis, auriez-vous imaginé que l'on pouvait trouver sur E-Bay des châtaignes en vente aux enchères ? Eh bien oui, c'est possible ! Démarrant à 0,01 €/kg, l'enchère a grimpé jusqu'à 5 € les 2 kg de châtaignes corses. Correct.

@

Publié le 12/10/2006 10:28 | LaDepeche.fr

Voyage au pays de la châtaigne

Allez dans les Monts d'Ardèche récolter et vous régaler de «la Reine des châtaignes» ; elle est désormais AOC.

Production emblématique de l'Ardèche, la châtaigne vient d'obtenir l'Appellation d'origine contrôlée (AOC). Pour célébrer l'événement, les huit principales manifestations automnales dédiées à la châtaigne sur le territoire du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche sont aujourd'hui regroupées sous le titre de « Castagnades ». Les amateurs de découvertes sportives, gourmandes et insolites y trouveront leur bonheur dans le décor flamboyant de l'automne ardéchois.

Premier département producteur avec 50 % de la production nationale, l'Ardèche récolte 5 500 tonnes de châtaignes. 65 variétés sont exploitées sur 6 000 ha de châtaigneraies par quelque 500 castanéïculteurs et autant de ramasseurs.

« L'arbre à pain » comme on l'appelait n'est pas seulement le « prince des paysages » ardéchois, il a été est encore une réalité économique. Intimement lié à l'histoire de sa région, le châtaignier est l'élément fort du patrimoine de l'Ardèche.

« En consommant de la « Châtaigne d'Ardèche » AOC vous soutenez des hommes et des femmes amoureux de leurs terres difficiles et sauvages qu'ils continuent de préserver » dit-on, à Privas, au Comité interprofessionnel. Il met aussi en exergue les valeurs nutritionnelles : « riche en potassium, en magnésium, en calcium, fer, oligo-éléments, en fibres et dénuée de gluten, la châtaigne est un atout santé ».

Allez la découvrir sur place. B.F.

@

Publié le 11/10/2009 09:53 - Modifié le 12/10/2009 à 09:38 | Sophie Vigroux

L'automne, le temps de la châtaigne


En attendant les champignons, les pommes, les poires, les coings et les châtaignes se montrent plus généreux pour les adeptes de la cueillette. 

C'est le moment de mettre à profit vos balades automnales pour remplir vos paniers de marrons.

Connaissez-vous la différence entre la châtaigne et le marron ? Elle se situe dans la bogue. Si elle renferme des fruits cloisonnés par une peau brunâtre et amère nommée le tan, c'est une châtaigne. Si les fruits sont groupés en un seul bloc, c'est un marron !

Les châtaignes ne poussent bien que sur des terrains acides ce qui explique leur présence dans le Massif Central, les Maures, la Dordogne, l'Aveyron, la Corse… C'est l'Ardèche qui détient le monopole de la castanéïculture. Depuis mai 2005, elle a même son AOC !

De l'arbre à l'assiette, les châtaignes se dégustent grillées ou cuites à l'eau.

Grillées ou bouillies

Grillées dans une poêle à trous au-dessus d'un feu de cheminée, les châtaignes sont un délice et offre un succulent moment de convivialité. Un conseil : avant la cuisson, prenez soin de les inciser, assez profondément pour atteindre la seconde peau, avec un couteau. Une fois cuites, enfermez-les une dizaine de minutes encore chaudes dans du journal, elles seront d'autant plus faciles à décortiquer

Depuis la préhistoire

Sinon, on peut aussi les faire cuire à l'eau. Dans ce cas, il faut les inciser tout le long de la lunule (partie claire du bas de l'écorce) afin qu'après quelques minutes de cuisson, l'écorce et la peau indésirables se retirent facilement, d'une simple pression des doigts

Ces délicieux fruits seraient consommés depuis la préhistoire. Grillée, la châtaigne se glisse facilement dans une salade accompagnée de champignons de saison et de jambon cru.

La châtaigne se marie très bien avec les volailles à rôtir : poulet, dinde, veau… On peut aussi la réduire en purée avec un peu de crème ou l'effriter dans un velouté de potiron ou une mousse au chocolat. Bien sûr, la châtaigne - et la farine de châtaigne - permet de réaliser de savoureux desserts (voir recettes ci-dessous).

Championne de l'énergie, la châtaigne est deux fois plus calorique que la pomme de terre ou la banane. Elle cache sous sa rude écorce une chair fondante, un fruit bourré d'énergie (un apport énergétique de 180 calories pour 100 gr). Pour rester en forme, n'hésitez à en croquer quelques-unes. Sans en abuser !

@


Recettes :

Petits flans aux châtaignes

 

Ingrédients (pour 6 personnes ) : 4 œufs, 20 cl de crème fraîche, 10 cl de lait, 500 g de purée de châtaignes, sel et poivre.

Préparation : Dans un saladier, battez 3 œufs entiers et 1 jaune, ajoutez 20 cl de crème fraîche 10 cl de lait, salez, poivrez.A la préparation ainsi obtenue ajoutez 500 g de purée de châtaignes, mixez.Beurrez des petits ramequins individuels, remplir de la préparation obtenue.Faites cuire au bain-marie environ 30 minutes. Démoulez chaque ramequin.

Ingrédients : 2 poires assez mûres, 3 œufs, 80 g de beurre, 100 g de sucre, 150 g de farine blanche, 50 g de farine de châtaigne, 1 sachet de levure, 1 pincée de sel.

Préparation : Préchauffer le four à 180°C. Fouetter le beurre mou avec le sucre, afin d'obtenir une consistance crémeuse.

Ajouter les œufs un à un.Ajouter les deux farines, la levure et le sel, puis les poires pelées et coupées en dés. Verser dans un moule à cake. Enfourner pour 50 mn à 1 heure.

Ingrédients : 500g de crème de marron vanillée, 3 œufs, 30g de beurre fondu.

Préparation : Préchauffer votre four à 180°. Battre la crème de marron, les jaunes d'œufs et le beurre.Monter les blancs d'œufs en neige et incorporer au reste du mélange. Chemiser un moule à cake allongé avec du papier sulfurisé et verser la pâte.

Enfourner 20 mn en surveillant bien la cuisson.

@

Velouté de châtaignes

 

INGREDIENTS: 1 kg de châtaignes préalablement blanchies, un bouquet garni, deux oignons, 20 cl de crème fraîche, un morceau de sucre, une noix de beurre, une cuillère à soupe d'huile d'arachide, un bouquet de cerfeuil, sel, poivre.

PREPARATION: Epluchez les deux oignons et hachez-les finement. Sur feu moyen, faites fondre dans une cocotte avec l'huile d'arachide et le beurre les deux oignons hachés jusqu'à ce qu'ils prennent un aspect transparent. Versez alors les châtaignes et laissez-les suer 5 mn. Mouillez avec deux litres d'eau. Ajoutez le bouquet garni. Mettez sur feu vif puis laisser cuire 45 mn à légère ébullition. Les châtaignes doivent s'écraser entre le pouce et l'index quand elles sont cuites.

Retirez le bouquet garni et passez l'ensemble au presse-purée, grille fine. Versez à nouveau dans la cocotte, ajoutez la crème fraîche et le morceau de sucre.

Laissez cuire encore 10 mn à feu moyen. Salez et poivrez. Servez ce velouté parsemé de pelures de cerfeuil en soupière et accompagnez-le de petits croûtons frits au beurre. Consommez aussitôt, il ne se conserve pas.

Cette recette de Christiane Biais est extraite d'un charmant opuscule: « Dix façons de préparer la châtaigne », aux éditions de l'Epure.



Page réalisée à partir de l'édition numérique de La Dépêche du Midi

 

Afficher la suite de cette page
 
 



Créer un site
Créer un site