Le Fils à Jo

Le temps du tournage...



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Publié le 21/09/2009 09:17 | Emilie Scoccia

80 ados recherchés pour le film avec Gérard Lanvin

Un long-métrage tourné en octobre dans le Gaillacois, avec pour thème le monde du rugby.


Ici, le tournage d'un film en juin au Stade Toulousain. A Gaillac, le rugby aura à nouveau une place centrale dans le long-métrage de Philippe Guillard. Photo DDM, David Becus 

Que diriez-vous de lancer votre carrière au cinéma ? Vous avez entre 12 et 16 ans ? Alors vous avez de bonnes chances d'être l'un des 80 figurants recrutés pour le film de Philippe Guillard avec Gérard Lanvin : « le fils à Jo ». Le long-métrage sera tourné dans le Tarn à la mi-octobre et plus précisément dans le Gaillacois. Il n'y a pas de critères précis, il faut juste que les candidats aient l'âge requis et qu'ils soient tarnais. Les candidatures seront acceptées jusqu'au 24 septembre. Ceux qui seront sélectionnés seront rémunérés. Dans notre édition de mardi, un premier appel avait été lancé pour trouver deux bébés de 3 ou 4 mois. « J'ai reçu plus d'une centaine de mails. Les deux heureux bambins devraient être choisis d'ici le début de la semaine », confie Valérie Pangrazzi, la directrice de casting.

Univers rugby

Les critères de sélection étaient assez simples, il fallait que les deux bébés se ressemblent et qu'ils ressemblent à Tom, un ado de 13 ans qui campe le rôle du fils à Jo. « La réglementation de la DDASS impose que les enfants en bas âge ne travaillent pas plus d'une heure par jour, d'où les deux bébés. Il était donc important de trouver les bambins rapidement pour que tout soit fait dans le respect de la législation », explique Valérie. L'interprète de Tom a déjà été trouvé, c'est un jeune parisien. Les principaux rôles ont été attribués à Gérard Lanvin, Olivier Marchal et Vincent Moscato.

Pour son premier long-métrage, Philippe Guillard a choisi Gaillac.

« Le tournage débutera le 19 octobre et la quasi-totalité des scènes sera tournée là-bas », avoue une source proche du réalisateur. Quand on parle de rugby on l'associe de suite au Sud-Ouest, c'est donc tout naturellement que le réalisateur et ancien rugbyman a pensé au Tarn. Ensuite, « tout n'a été qu'histoire de repérage géographique et c'est Gaillac qui l'a emporté ». Les joueurs de l'équipe locale de rugby seront d'ailleurs mis à contribution.

Le film raconte l'histoire d'un père célibataire fils d'une légende du rugby, Jo Canavaro alias Gérard Lanvin. Même s'il n'est pas aussi bon que son père en tant que joueur, il entreprend de remettre sur les rails le club de rugby de la ville. En plus du club, Jo doit s'occuper de son fils Tom, 13 ans. Pour tout cela, il sera aidé de deux compères : Ponpon alias Olivier Marchal et le Chinois alias Vincent Moscato. Ce dernier s'illustre dans le monde sportif par le biais de son émission : « le Moscato show » sur RMC. Jusqu'à présent, ce Gaillacois de souche est peu connu en tant qu'acteur car il n'a joué que des seconds rôles. Avec « le fils à Jo », il signe son interprétation cinématographique la plus importante. En tout, le film réunira 900 figurants qui n'ont pas tous été choisis. Le casting devrait se poursuivre jusqu'au mois d'octobre.

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Publié le 05/10/2009 14:25 | V.V.

Gaillac : Ils veulent tous jouer avec Gérard Lanvin

700 adolescents ont envoyé leurs candidatures pour jouer dans le film de Philippe Guillard, « le fils à Jo » qui va se tourner à Gaillac.

«Pour un succès, c'est vrai un succès. On a reçu plus de 700 candidatures d'adolescents pour jouer comme figurants dans le film de Philippe Guillard. Malheureusement, on n'a que 80 places. » La directrice de Casting du film « le fils à Jo » qui lancera ses premiers tours de manivelles le 19 octobre à Gaillac, ne sait plus où donner de la tête.

« Nous avons fait notre choix. Malheureusement, pour des raisons informatiques, nous n'avons pas pu répondre à tout le monde. C'est dommage. Ce n'est pas notre philosophie » commente Valérie Pangrazzi.

Un tel chiffre n'est pas rare. Les lumières du cinéma attirent. La moindre participation, la moindre seconde à l'écran affolent les rêves. Alors quand ce sont des ados tarnais de 12 à 16 ans, on multiplie l'excitation au centuple.« Que personne ne s'offusque. Nous avons fait notre choix selon les volontés du metteur en scène. Tant de filles, tant de garçons….» renchérit la directrice de Casting.

Les heureux « gagnants » ne savent pas encore que le choix s'est porté sur leurs jolis minois.

Valerie Pangrazzi rajoute : « Comme ils ont moins de 16 ans, il faut l'accord de la DDASS pour qu'ils puissent participer au film. Les 80 dossiers sont déjà partis sur Paris. »

Une ruée qui s'explique par les têtes d'affiche. Le metteur en scène Philippe Guillard et loin d'être inconnu. Ancien ailier de l'équipe du Racing championne de France avec Mesnel et Laffont… Commentateur rugbystique pour Canal, co-scénariste du film «Camping». On arrête là. Pour les acteurs, ce n'est pas mal non plus. Il a amené ses potes. On ne présente plus Vincent Moscato, enfant du pays, rugbymen lui aussi, qui s'est lancé dans le théâtre en jouant « Oscar ». N'oublions pas Olivier Marchal et évidemment, Gérard Lavin.

Il reste des places

Si pour les ados et les bébés, le casting est clos, il reste des places pour les figurants adultes.

« Il suffit d'aller au pôle emploi et de demander le formulaire pour s'inscrire. On n'a pas besoin d'être chomeur pour faire la demande. Tout le mode peut y participer » renchérit Valérie Pangrezzi.

Avouez qu'une petite scène, même courte, même coupée au montage avec Gérard Lanvin, cela vous tente. Alors allez-y. Il ne reste que quelques jours pour s'inscrire. C'est l'expérience d'une vie.

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Publié le 19/10/2009 12:15 | Vincent Vidal

La bande à Jo débarque dans le Tarn

Philippe Guillard débute le tournage de son film « Le fils à Jo », débute aujourd'hui à Réalmont.


Gérard Lanvin sera la tête d'affiche du film «le fils à Jo» .Photo DDM,(archives).

«Action ». La machine est lancée depuis ce matin à Réalmont. Philippe Guillard dit la Guille, au combien célèbre pour ses chroniques et ses interviews rugbystiques sur Canal + et ses talents de scénariste (Camping, Disco) débarque dans le Tarn. Trois mois d'immersion pour le tournage de son premier film comme réalisateur «Le fils à Jo ». L'histoire se déroule, on le devine aisément, dans le monde de l'ovalie, avec un père (Jo Canavaro), désespéré de voir son fils, ne pas s'intéresser au ballon ovale.

L'ancien ailier du Racing, championne de France avec Mesnel et Lafont, ne vient pas seul.

Dans ses valises, il apporte du lourd. Ses acteurs, ses potes respirent bon le box-office. À tout seigneur… Gérard Lanvin, l'inusable beau gosse, intraitable sur son honneur et ses discours, portera sur ses épaules carrées, le premier rôle.

Il sera secondé par Olivier Marchal (metteur en scène de 36 quai des Orfèvre et de MR 73), qui triomphe actuellement sur Canal + avec sa nouvelle série Braco. N'oublions pas Vincent Moscato, rugbymen gaillacois de souche, reconverti dans le théâtre et l'animation radio.

Voilà pour la fine équipe. Enfin presque. Philippe Guillard vient d'embaucher (d'après le journal le Parisien), un amoureux du ballon rond (hé oui), un « pousse-cailloux bristish », fort connu des abonnés de Canal +. Il s'agit de Darren Tullet, grand spécialiste du foot anglais. Il jouera le rôle d'un manager anglais.

Tournage à Gaillac, Salvagnac, Albi et Réalmont

Tout ce petit monde est descendu de Paris. Les lieux du tournage sont en partie connus. Il y aura « Gaillac, mais aussi Albi et Réalmont et Salvagnac » nous confirme la société LGM, productrice du film. Les habitants, même à distance, pourront admirer les acteurs qu'ils ont l'habitude de voir sur le petit ou grand écran. Pourquoi pas décrocher un petit autographe, voir le graal, un petit bisou. Après avoir recruté dans le Tarn, des bébés, des ados, des figurants de tous poils et de tous âges, la production finalise encore les derniers détails.

À la recherche d'une doublure de Moscato

« Nous sommes à la recherche d'une doublure de Vincent Moscato, ainsi que d'un deuxième ligne d'1,95 m » confirme Marie-France Michel, responsable du casting. Autre recherche tout aussi délicate : « On a besoin des supporters anglo-saxons pour une scène de match. C'est urgent. » ajoute-elle.Rechercher un talonneur trapu, un deuxième ligne de 2 mètres et des Anglo-saxons pour remplir les tribunes du Stade de Salvagnac…

L'immense succès du casting ...

Pas toujours facile de travailler dans le cinéma. Le tournage n'a pas encore commencé mais il a déjà fait beaucoup parler de lui dans le département. Il faut dire que le casting des figurants s'est déroulé ici, dans le Tarn. Un immense succès. Imaginez… Pour 80 ados recherchés, la production a reçu plus de 600 candidatures. Et oui… Le cinéma fait toujours rêver, surtout en province. Alors pour tous les fous du 7e art, les amateurs de people, vous avez trois mois pour apercevoir ces stars, faire une jolie photo pour un joli album, fierté des longues soirées d'hiver et des repas-diapos entre voisins.

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Publié le 20/10/2009 08:45 | Vincent Vidal

Silence, on tourne à Réalmont

Le tournage du film « Le fils à Jo » avec G.Lanvin a débuté hier à Réalmont.


Philippe Guillard regarde les premières scènes de son film.Photo DDM, Jean-Marie Lamboley

Les morsures de l'aube ont laissé place à un doux soleil automnale. Les brumes s'évanouissent. La grand-place de Réalmont, d'habitude si calme, grouille d'activités. Routes barrées, filtrage du public, camions bondés de matériel. Nous y sommes. L'équipe du premier film de Philippe Guillard « Le fils à Jo » est en place, pour le premier jour de tournage.

Techniciens et cameramen finissent les dernières mises au point, les ultimes branchements. À quelques pas de là, acteurs et metteur en scène sont là, debouts, rigolards, comme pour mieux se réchauffer. Philippe Guillard fait les cent pas, un ballon de rugby dans les mains, qui ne le quitte jamais.

On entend au loin, le rire communicatif de Vincent Moscato. Une blague rapide et c'est tout le staff qui se met au diapason de l'ancien rugbyman gaillacois.

Les minutes passent. Le metteur en scène continue son briefing avec l'un des acteurs et producteur du film, Olivier Marchal.

La star est là

Les badauds commencent à prendre place. Pas mal de retraités, quelques couples et deux jeunes filles coquettes qui se recoiffent. Ce petit monde observe, multiplie les photos dans une ambiance sympa. Arrive la star, le héros de ces dames.

« C'est bien Gérard Lanvin. Putain, il est super bien conservé pour son âge. C'est un bel homme, mais je croyais un petit peu plus grand », commente avec délice une quadra.

Lunette noire et tenue décontractée, le fils préféré du cinéma français est bien là.

Il joue un père, légende du rugby, qui se désole que sa progéniture s'intéresse plus aux maths qu'au ballon ovale. D'un signe de main, il salue le public campé sous les arcades de la place. Les minutes passent. Philippe Guillard amène Lanvin et Marchal vers les caméras. On marche, on prend possession de l'espace. On libère le stress en se faisant quelques passes.

Le cameraman est en place, les lumières aussi. Une répétition, puis une seconde et c'est enfin le lancement de la première scène du « Fils à Jo ». Les assistantes demandent le silence complet. Les humains obéissent. Pas les chiens, trop heureux dans cette foule inhabituelle, de se faire de nouveaux copains. Quelques aboiements plus tard, le travelling est en marche. « C'est long, tout ça » commente un pêcheur, canne à la main. L'équipe continue ses allers-retours. Lanvin sourit, Marchal chahute, Moscato attend et Guillard réfléchit. Les jeunes filles, elles, continuent de se recoiffer. C'est parti pour trois mois.. Alors silence, on tourne.

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Publié le 21/10/2009 03:48 | Richard Bornia

Lavaur : Des acteurs en boîte

Le tournage du film, «Le fils de Jo», arrive en ville.

Les préparatifs au Mylord pour le tournage d'aujourd'hui. Photo DDM, R. Sch.

Le tournage du film « Le fils à Jo » se poursuit aujourd'hui à Lavaur. C'est La discothèque Le Mylord qui accueillera les acteurs de ce film. Hier, les préparatifs, à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement, allaient bon train. Jean-Yves Cros, un ami du propriétaire de la boîte de nuit, un tournevis à la main, s'affaire pour remplacer quelques éclairages défaillants. Aujourd'hui, Jean-Yves sera acteur. « Ho, pas très longtemps, 30 secondes peut-être », dit-il. Mais ces 30 secondes occupent sacrément sa pensée : « J'aurais le rôle du DJ. J'ai un physique de rugbyman, c'est peut-être pour cela que la production m'a choisi. J'ai joué au rugby il y a quelques années à Séméac, dans les Hautes-Pyrénées », avance-t-il.

Pour voir des vedettes

« En fait, je ne sais pas ce qui va se passer réellement. J'ai très peu d'informations », confesse-t-il. Sur la piste de danse, les techniciens sont en action. « Ils chamboulent pas mal de choses, précise la femme de ménage. Ils ont changé le bar de place, la cabine du disc jockey n'est plus au même endroit ». à l'entrée, de nouveaux WC sont même construits. À l'extérieur c'est le branle-bas de combat. Le grand parking derrière le tribunal est fermé au stationnement ainsi que le côté droit de la chaussée face au Mylord. Quelques badauds sont déjà présents, même s'il n'y a rien à voir. Au bras de son épouse, Raphaël, un gaillard octogénaire, est en embuscade.

« C'est pas tous les jours que notre ville accueille de grands acteurs. Demain, nous reviendrons, en espérant pouvoir s'approcher des vedettes ». Le tournage est programmé de 10 heures à minuit, aujourd'hui.

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Publié le 25/10/2009 10:44 | N.L.

Réalmont : Gérard Lanvin et Moscato en tournage dans le village


Olivier Marchal, Gérard Lanvin et Vincent Moscato sur les lieux du tournage. DDM

Lundi dernier l'ensemble de la place de la République était fermée aux véhicules et pas moins de d'une centaine de personnes s'affairaient pour tourner diverses scènes du nouveau long métrage de Philippe Guillard, aujourd'hui réalisateur et consultant sur Canal+, autrefois joueur de la fameuse équipe du Racing club de France de rugby, époque nœud papillon rose et show bizz.

« Le fils à Jo », c'est le titre du film, raconte l'histoire d'un… rugbyman de retour au pays après un séjour au chez les All Blacks en Nouvelle Zélande.

Les têtes d'affiche du film ne sont autres que Gérard Lanvin, star du box office, Olivier Marchal, (metteur en scène de 36 quais des orfèvres), l'ancien rugbyman Gaillacois et animateur sur RMC, Vincent Moscato, sans oublier le trublion, « so british », Darren Tullet, connu des amateurs de…foot pour ses chroniques sur la chaîne cryptée.

Un film sur le rugby dans un fief treiziste, Vincent Moscato en parle: « Moi le rugby, j'ai jamais compris les règles alors tu sais, treize ou quinze c'est pareil, le ballon est ovale et de temps à autre y quelques marrons qui partent … », avant de préciser : « c'est vrai Réalmont c'est un bastion du treize et c'est un des stades ou étant quinziste, je n'ai jamais joué».

Les habitants peuvent ainsi approcher les stars du grand écran comme Gérard Lanvin très accessible et souriant envers le nombreux public présent aux abords du tournage.

Réalmont accueillera à nouveau l'équipe de tournage pour de nouvelles prises de vue les 10 et 11 décembre pour des séquences mettant en scène la fête locale qui à lieu…en juin.

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Publié le 28/10/2009 03:48 | LaDepeche.fr

Cordes-sur-Ciel : Gérard Lanvin et Vincent Moscato sur le terrain...de rugby


Gérard Lanvin et Vincent Moscato sur le tournage DDM

Le tournage du film Le Fils à Jo était à Cordes pour le long métrage de cette comédie sport avec le réalisateur Philippe Guillard et les acteurs Gérard Lanvin, Olivier Marchal, Vincent Moscato et Karina Lombard. Lundi toutes les équipes étaient présentes sur le stade du Cérou. Le soleil magnifique inondait le lieu de tournage. Dire que c'est l'effervescence non, mais tout les techniciens, régisseurs, réalisateurs «turbinent» et c'est très souvent que le mot «action» a retenti aux oreilles des joueurs de rugby qui participent au film.

La ville de Cordes, a dit Paul Quilès, a transformé un terrain de foot en terrain de rugby pour les besoins du film.

Gérard Lanvin est plein d'admiration pour le Tarn et Vincent Moscato lui connaît... il est «chez lui» et il éprouve une émotion particulière à voir la cité médiévale.

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Publié le 29/10/2009 11:55 | R.R.

Albi : Le Pont-Vieux dans l'œil de la caméra

Une scène du film «Le fils à Jo» tournée hier à Albi.


L'équipe de tournage hier matin sur le Pont-neuf pour fimer une scène qui se déroulait sur le Pont-vieux. Photo DDM,J-M.L DDM

La grosse caméra Arriflex équipée d'un objectif 24/290, trône sur son trépieds au milieu du Pont-Neuf. Les deux intermittents du spectacle, membres de la seconde équipe de tournage du film « Le fils à Jo » sont aux manettes. Ils visent en légère plongée, sur le Pont-Vieux, l'aller-retour d'un bus. Trois à quatre prises seront nécessaires. La bobine de 35 mm a enregistré tous les rushes. Il faudra sélectionner au montage. Le cadrage ? « Juste le bus sur le pont et l'arrière-plan pour la perspective, le cadrage ne prend pas la cathédrale », explique l'opératrice. Vers 10 heures, tout est fini, le Pont-Vieux, fermé quelques heures, est rendu à la circulation. Sur le Pont-Neuf quelques passants curieux ont observé la scène mais les automobilistes n'ont pas eu à souffrir des bouchons que l'on pouvait raisonnablement prévoir. Le feux tricolores au bas du lycée Lapérouse étaient comme à l'accoutumée beaucoup plus pénalisants.

Après la scène du bus sur le Pont-Vieux, l'équipe de tournage partait sur un terrain de rugby. « À Salvagnac ou à Réalmont, je ne me souviens plus, il faut que je passe un coup de fil pour me renseigner », expliquait le cameraman.

Aujourd'hui et demain aussi, le Pont-Vieux sera à nouveau interdit à toute circulation. Au-dessous, sur le Tarn, une barge sera mise à l'eau pour une inspection de l'ouvrage. Les automobilistes doivent d'ores et déjà prévoir quelques encombrements alentours.

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Publié le 05/11/2009 03:51 | LaDepeche.fr

Réalmont : «Le fils à Jo» est le bienvenu au collège


Le fauteuil du réalisateur. Derrière Mme Rieux et M.Modolo, à gauche, le projecteur de 18 000 watts. DDM

L'atelier artistique cinéma du collège est un accompagnement éducatif obtenu à la rentrée 2009 par la principale Edwige Rieux.

Une dizaine d'élèves y participent encadrés par les professeurs de français Frédérique Paillas-Blanchard et Vanessa Patin. Le tournage en décors naturels du film « Le Fils à Jo « fut le bienvenu pour la visite du plateau. L'équipe, une soixantaine de personnes, fut à l'écoute des élèves, ravis de rencontrer le réalisateur Philippe Guillard, les acteurs Gérard Lanvin, Olivier Marchal, Vincent Moscato. Une disponibilité fort appréciée : « Il se sont intéressés à nos activités, ont posé à nos côtés, nous ont signé des autographes», raconte Bastien. « Tout ce matériel, c'est impressionnant», retient Lise.

Le régisseur adjoint Hervé Housso leur a expliqué son travail : « J'assure l'interface entre l'équipe du film et la mairie de Réalmont, représentée par M. Modolo. Nous lui avons demandé par exemple de nous réserver des places de stationnement, d'interdire la circulation sur la place, d'arrêter les sonneries du clocher. « Entre parenthèse, Serge Modolo et Olivier Marchal se connaissent depuis des lustres, tous deux ayant été policiers en région parisienne. Reconverti dans le septième art, Marchal a écrit et réalisé la série « Braquo» diffusée sur Canal+. Les collégiens ont été impressionnés par les explications du chef éclairagiste : « Chez vous, vous avez des lampes de 60 watts. Ce projecteur accuse 18 000 watts. A l'aide de supports colorés, des gélatines, nous reproduisons toutes les lumières du jour et de la nuit. «Silence sur le plateau « Tout le monde se tait. « Action», On tourne dans le « Fournil de Papy «. Le lendemain, ce fut au café du Centre. En décembre, l'équipe revient pour des séquences nocturnes de fête au village : « Nous y serons aussi», promettent les collégiens. Ils l'ont noté sur leurs agendas. J.R.

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Publié le 08/11/2009 07:57 | Propos recueillis par Martine Lecaudey.

Gérard Lanvin et son équipe font tourner le Tarn...

Tourné intégralement dans le Tarn jusqu'à fin décembre, «Le fils à Jo» rend hommage au rugby. Avec un acteur principal plutôt bien dans sa peau.


Lancé par Coluche en 1977, Gérard Lanvin a connu son premier grand succès avec Marche à l'ombre en 1984. Photo DDM Émilie Cayre.. DDM

Mardi, 14 heures, Marssac-sur-Tarn. Au Domaine du Buc, la gentilhommière du XVIIe, où demeurait antan la sœur du Colonel Teyssier, fait assaut de charme malgré la pluie de Toussaint. Sur le perron de gravier sage, le ballet incessant des techniciens a commencé, déversant des tonnes de matériel. Assis « au cul du camion », Gérard Lanvin, dans son élément, observe la nature en attendant son tour. Il sourit peu, écoute beaucoup et répond sans détours. Rencontre.

Vous connaissiez le Tarn ?
Non, je l'ai découvert par hasard avec le film. Je suis arrivé avec mon camion, j'ai passé deux heures à découvrir le coin. Ici je vois beaucoup de choses que j'aime. J'ai été élevé à Montalivet [ndlr : en Gironde au nord du Médoc près de l'Atlantique] . Je vis à la campagne et je suis assez sensible à la nature. Cette région me plaît physiquement. Il manque juste la mer, ça, j'en ai besoin.

Le contact avec les gens d'ici ?
Ils ont l'air contents de nous voir. C'est rassurant parce qu'on ne sait jamais l'impact que l'on a sur les gens… Je crois qu'ici ils m'aiment bien.

L'endroit où se tourne un film compte dans votre choix ?
Non, j'accepte un film par rapport à un rôle, une histoire et surtout pour les gens qui le font. Je me suis parfois emmerdé avec des gens qui se prenaient pour… C'est fini ça. Un film, il faut que ce soit un moment heureux. ça a l'air simple. J'aime la gentillesse ; la plus grande des finesses c'est la simplicité. C'est assez facile de trouver des gens gentils, il suffit d'avoir envie de les trouver.

Vous avez un lien avec le rugby ?
J'y ai joué, comme trois quarts aile, à Franconville près de Paris. Je courais assez vite. C'était le rugby à l'ancienne, qui n'a rien à voir avec celui d'aujourd'hui. C'est un jeu passionnant à regarder, avec une mentalité que j'aime. Un sport qui vous précise certaines valeurs que vous gardez ensuite toute votre vie. Des valeurs humaines, le sens du collectif. C'est un sport de construction qui vous apprend à tenir votre place et à aller au bout.

Et le métier de comédien ?
Comédien ce n'est pas un métier, c'est une combine. Ce n'est pas une raison pour le faire mal. On est acteur par hasard, seulement si on a du travail. C'est une occupation géniale qui permet la rencontre. ça fait 35 ans que je le fais. On joue, ça nous fait gagner notre vie plutôt bien. Avant, j'étais forain, c'était bien aussi le contact avec les gens. C'est ce qui m'intéresse.

Dans Le fils à Jo, vous jouez le rôle du père.
On ne peut pas rester un jeune homme éternellement… (premier rire avant de redevenir sérieux). C'est très émouvant le rapport avec ce petit gars qu'on ne connaissait pas, l'affectif qui naît. Il devient quelqu'un de très proche. En dehors du tournage, il fait ses devoirs, il se débrouille… Dans la vraie vie j'ai deux fils, 21 ans et 35 ans. Pour moi c'était interdit qu'ils fassent du cinéma mais finalement ils sont dans le métier, l'un fait de la radio, l'autre est musicien... Pour élever un enfant il faut être à l'écoute. J'ai beaucoup de joie à avoir des enfants équilibrés dans leur histoire et dans leur passion. Pendant le tournage, vous vous êtes installé à Albi. Philippe (Guillard) a loué une maison. Avec Olivier (Marchal), on est heureux là. Mais j'ai mon camion, ma structure, j'habite dedans. J'ai gardé mes habitudes de forain, même chez moi. J'ai ma maison avec moi. J'ai juste à tourner la clé de contact. J'en ai besoin. Je suis quelqu'un qui aime être seul.

Une histoire de passion, de père en fils

Jo Canavero, fils et petit fils d'internationaux de rugby, lui-même légende du rugby, vit dans un petit village du Tarn où il élève seul son fils Tom, 13 ans, aussi doué en maths que nul au rugby. Jo et Tom vivent sur le terrain où les Canavero ont enraciné leur légende. Parce qu'il ne peut supporter que la lignée s'éteigne, Jo décide de remonter un club malgré le manque d'intérêt de son fils pour ce sport et contre la volonté de tout un village. Il lui faudra sauver le terrain des convoitises des promoteurs qui veulent y implanter une usine. Jo parviendra-t-il à contrer l'infâme notaire Frontignan, à convaincre Miss Alice Hamilton, la belle intermédiaire des acheteurs, et surtout à faire battre dans le cœur de son fils, sur ses terres de légendes, la passion familiale pour le noble art du rugby ?

Le film traite de la difficulté pour un père à ne pas enfermer son fils dans la réparation de sa propre histoire. Il éclaire avec passion, l'amour d'un sport tissé sur les valeurs humaines et collectives.

Des scènes de rugby tournées à Réalmont ou à Salvagnac, un bureau de notaire installé dans une gentilhommière XVIIe de Marssac-sur-Tarn avec des extérieurs tournés à l'ancien commissariat d'Albi, le pont vieux où passe le bus, le bar irlandais O'Sullivan, le Géant Casino

Les spectateurs tarnais, plus que les autres, seront gâtés par les images tournées exclusivement dans le Tarn, depuis la mi-octobre et jusqu'à fin décembre. Au total, c'est une équipe d'une soixantaine de personnes qui vivent et travaillent dans le Tarn pour faire ce film. Pour la durée du tournage, Philippe Quillard a loué une maison à Albi où il s'est installé avec Olivier Marchal et Gérard Lanvin.

Une vie de famille pour une histoire à découvrir sur grand écran en 2010.

Toute une équipe

Réalisateur : Philippe Guillard, 48 ans, ancien journaliste sportif sur Canal +, auteur de Petits bruits de Couloir (Grand prix de la Littérature sportive 2001), ancien ailier de rugby, champion de France en 1980 avec le Racing.

Acteurs : Gérard Lanvin, 58 ans, acteur populaire et délicat, lancé par Coluche (Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine), acteur à succès du genre policier (césar du meilleur acteur en 1995 avec 36 quai des orfèvres), acteur sensible dans Le fils préféré de Nicole Garcia, ou encore Mon homme de Blier (1996). Marchand forain dès l'âge de 17 ans, il a pratiqué le rugby comme trois-quarts aile à Franconville près de Paris.

Karina Lombard, actrice américaine, mannequin et comédienne entre autres aux côtés de Brad Pitt dans Légendes d'Automne ou de Tom Cruse dans La firme.

Olivier Marchal, 50 ans, flic pendant 12 ans, de la « Crim » de Versailles à la brigade anti-terroriste, acteur, scénariste et réalisateur de 36 quai des orfèvres (en 2004 avec Auteuil et Depardieu) ou de MR 73 (en 2008 avec Daniel Auteuil).

Vincent Moscato, 34 ans, acteur pour Francis Weber (Le placard en 2001, Tais-toi en 2003, 36 quai des orfèvres en 2004), ancien international de rugby (1991-1992). Formé à Gaillac puis titulaire à Graulhet, il a remporté un 1er titre national avec Bègles où il faisait partie de la célèbre « Tortue béglaise », puis un 2e titre, comme capitaine avec le Stade de France en 1998.

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Publié le 18/11/2009 03:46 | Y.R.

Salvagnac : Après- midi sportive et soirée festive le 22 novembre


Le stade de la Rosière sera devenu le temps d'un tournage, terrain de rugby.

Philippe Guillard, réalisateur, et toute son équipe ont investi le stade de la Rosière transformé en terrain de rugby pour le tournage de nombreuses séquences du film « le Fils à Jo » qui met en scène Gérard Lanvin, Olivier Marchal, Vincent Moscato, et Karine Lombard, comme acteurs principaux. Les dernières séquences à Salvagnac devraient être tournées du 17 au 20 novembre. Olivier Lecomte, président du Rives du Tescou Football Club et toute son équipe, saisissent cette occasion pour organiser dimanche 22 novembre, une manifestation festive et amicale. Le programme se déroulera en deux temps. Tout d'abord à partir de 16 heures au stade, une rencontre sportive, moitié football, moitié rugby, opposera l'équipe de tournage aux joueurs locaux. Cela donnera l'occasion au public d'admirer les décors réalisés par les équipes de LGM production dans et autour du club house. En deuxième partie, à 20 heures à la salle omnisports, un repas traditionnel avec salade de « canardises » et aligot réunira les participants des rencontre sportives, et tous ceux qui voudront se joindre à eux pour un moment de détente et de convivialité.

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Publié le 10/12/2009 08:47 - Modifié le 10/12/2009 à 10:54 | J.-A. L.

Gaillac : Un mariage traditionnel pour Vincent Moscato

Vincent Moscato vient de convoler en justes noces. Un mariage de village, simple et romantique avec les copains du rugby et du show-biz.


Vincent Moscato avec son épouse, Olivier Marchal (à gauche), Gérard Lanvin et sa femme, Philippe Guillard.Photo DDM

Vincent et Krystel voulaient un mariage traditionnel, une noce de village, simple et romantique. Un mariage à Gaillac, dans le Tarn, où Vincent Moscato tourne jusqu'au 12 décembre « Le fils à Jo », un film sur l'amitié et le rugby ; Gaillac, où l'icône du Moscato Show a été formée avant de faire ses premiers pas dans l'élite du rugby français au sein du Sporting Club Graulhetois, avant de se faire connaître à Bordeaux-Bègles pour la fameuse première ligne qu'il formait avec ses compagnons Serge Simon et Philippe Gimbert, tous les trois avec le crâne rasé à blanc et surnommés les « Rapetous ». L'ancien international de rugby voulait aussi un poil de rigolade en fin de soirée, histoire de pimenter l'événement.

Le mariage a démarré sans trêve ni repos. Krystel nouait la cravate bordeaux du latin lover pendant qu'il dégoisait encore à l'antenne de RMC installée à Tecou. Samedi 12 heures, fin de l'émission, les fiancés de l'an 9 filent à l'église pour la bénédiction. Monsieur l'abbé est un aficionado du Moscato Show : ce n'est pas un péché. Tout schuss ensuite vers la mairie : pas de décalage horaire, c'est juste en face. Jean-François Baulès, le maire, est un copain de jeunesse du marié. À sa voix qui chevrote, pas de doute, il est habité par l'heure et la fonction. Discours sobre malgré l'heure apéritive, célébrant les labels « valeur sûre » de l'amitié sur le pas-de-porte de la mairie : Vincent et toute l'équipe du film « Le fils à Jo » tournent en extérieur. Krystel y va de sa larmichette.

« RETIENS LA NUIT »

Un camion de livraison de bois, pétaradant, interrompt l'allégorie nuptiale et enfume la noce. L'épisode suivant se passe au Café des Sports, QG de jeunesse du marié.

Vincent, en loden gris, et moire de velours anthracite, et Krystel, façon Gilda en fourreau grenat, étole blanche, accueillent les invités déjà très en cannes.

Il y a là le contingent des amis de l'ovale, de quoi composer une équipe de grand style, genre Barbarians aux semelles de vent, avec Sébastien Viars, Olivier Roumat, Denis Charvet, Rousset, Philippe Raymond - mais aussi les copains de jeunesse, Michel Fernandez, champion Crabos avec lui en 1983 et 1984, Yazid Soukhri, Julien… Et tous ceux, nombreux, pour qui Vincent Moscato a toujours gardé une part de tendresse, les Bambuck, Claude Régis, Jeannot Domenech etc.

Avec eux, Franck Tiozzo, des copains du cinéma, comme Gérard Lanvin, qui joue le rôle principal dans le film, sa femme. Il y a aussi l'acteur Olivier Marchal, le réalisateur du film et ancien rugbyman Philippe Guillard. La nuit sera longue et humide : le dernier carré de la garde impériale s'est rendu à 7 heures du matin. La mine gaie et les joues blêmes.

@

Publié le 12/12/2009 10:18 | Robert Rossignol.

« Le fils à Jo » : clap de fin hier à Réalmont

Les derniers rushes du film «Le fils à Jo» étaient tournés hier soir sur la place de la République.


Pour le film «Le fils à Jo», c'était la fête de la châtaigne hier soir à Doumiac. Photo DDM, E. C 

C'était la fête hier soir à Réalmont. La fête à la châtaigne. Sur la place de la République, les lampions illuminaient les arcades. On avait dressé des tables, en fait des tonneaux, on servait de la bière, du café, du vin. Bref comme pour une fête normale de village.

Ce n'était pourtant qu'un décor. La bande à Philippe Guillard, réalisateur du film « Le fils à Jo », tournait les ultimes scènes. « Nous sommes à la veille de la finale entre les équipes de Doumiac et Castelroc, expliquait le réalisateur, c'est la fête, la musique. On a de la chance il fait vraiment un super-temps, même s'il fait un peu froid. Depuis deux mois que nous sommes dans le Tarn, on a de la chance, quand il pleuvait nous étions dedans. En fait, on va peut-être rebaptiser le film « Le grand cocu ».

Mais hier soir à Doumiac (Réalmont), les palabres passaient au second plan. La voix nasillarde du haut-parleur invitait déjà acteurs et figurants à prendre place.

« On fait un peu de silence s'il vous plaît. Allons-y. Moteur. Action ». Et la place s'animait. Mais le cinéma est exigeant. Il faut tout recommencer. « On reprend sa place. Moteur. Action. » Trois, quatre, cinq fois figurants et acteurs allaient remettre l'ouvrage sur le métier. Pause café. Gérard Lanvin arrive.

« On vient de vivre une superbe aventure humaine et ça va se voir à l'écran ». « Monsieur Lanvin, une photo s'il vous plaît ». Oui, oui, bien sûr avec qui ? Sympa l'acteur.

Le tournage allait reprendre dans la nuit et le froid.

Virginie Rouquet : «Prête à recommencer»

Enveloppée dans un grand châle, Virginie tente de se protéger de la froidure. Elle boit un café bien chaud. C'est la pause. Tous les figurants sont réunis autour de la machine. Comment est-elle arrivée à jouer dans « Le fils à Jo » ? « C'était un mercredi, le jour du marché à Réalmont, ils ont fait une annonce pour rechercher des figurants. Je suis allée à la mairie, j'ai constitué le dossier puis j'ai reçu un coup de téléphone m'informant que j'étais retenue. J'étais super-contente ». Hier, le rôle de Virginie était de déambuler entre les tonneaux servant de table, verre à la main, faire la bise à des amis, danser sur le rythme de la bandas. Et visiblement elle était très à l'aise. « Je fais du théâtre depuis 12 ans à Venès, mais c'est la première fois que je participe à un film. J'en suis ravie malgré les longs moments d'attente et le froid. L'équipe de tournage, les comédiens professionnels, tout le monde est vraiment très sympa. Être figurante permet de voir comment ça se passe en étant à l'intérieur. En fait c'est assez simple, il suffit de faire ce que l'on nous dit. On le sait juste avant de jouer. Moi, je ne participe qu'à la fête de la châtaigne. La figuration est une aventure très intéressante à vivre, je suis prête à recommencer si j'ai encore l'occasion ». Oui mais bon, après « Le fils à Jo », Virginie doit surtout se consacrer à son concours de professeur des écoles.

Gilles Merten : «Mon troisième film»

Il a traversé et retraversé le champ de la caméra avec un cornet de châtaignes dans la main. C'était son job hier soir. Sourire vissé aux lèvres, Gilles Merten est presque un habitué des plateaux de cinéma. « C'est mon troisième film. J'ai fait de la figuration dans Uranus, de Claude Berry avec Depardieu, puis j'ai été régisseur pour « Hôtel du parc». Pour « Le fils à Jo », c'est un ami qui a tourné au Stadium d'Albi qui m'a dit que des scènes seraient jouées à Réalmont et je me suis inscrit. Voir le cinéma ainsi permet d'accéder aux coulisses, de voir comment cela fonctionne. On se rend compte que le cinéma est une affaire sérieuse, tout est minuté, calculé, rien ne se fait au hasard. Ici, l'équipe est super-sympa, on rigole beaucoup ».

Page réalisée à partir du site ladepeche.fr et de sites web liés au cinéma pour quelques photos


Réalmont : "Silence, on tourne !..."

Coup de projecteur sur l'une des scènes de tournage

Beaucoup d'animation vendredi soir 11 décembre 2009 sur la place de la République à Réalmont, village rebaptisé provisoirement "Doumiac" et qui avait des airs de guinguette d'autrefois avec ses lampions colorés courant d'une arcade à l'autre !

Un podium attendant ses vedettes, des tables remplies de verres déjà bien garnis, une cariole chargée de branchages, des tonneaux en guise de guéridons, des guirlandes tissant leur toile : c'est la "fête à la châtaigne" qui se prépare...

Quel sacré clin d'oeil contenu dans le nom de ces festivités quand on sait que toute cette mise en scène entre dans le cadre du tournage d'un long métrage orienté autour du rugby d'antan, "Le fils à Jo" !

Le réalisateur de ce film n'est autre que Philippe Guillard, ancien rugbyman du Racing et chroniqueur pour Canal +. Il participe là à son premier film en tant que réalisateur, après avoir été scénariste de plusieurs films populaires tels "Camping" ou "Disco"...

Les têtes d'affiche ont pour nom Gérad Lanvin (qu'il est inutile de présenter), Olivier Marchal (metteur en scène de "36 quai des orfèvres"), Karina Lombard ("La Firme", "Légendes d'automne") et l'enfant du pays Vincent Moscato (rugbyman ayant évolué dans les clubs tarnais de Gaillac, puis Graulhet, avant d'aller pousser la "tortue" béglaise)... Tous très sympas et fort disponibles pour les nombreux curieux présents !

De nombreux tarnais ont été recrutés comme figurants (900 ont été nécessaires), découvrant ainsi l'envers du décor, et la patience dont il faut faire preuve : "C'est bien long, tout ça ! On a dû recommencer certaines prises une demi-douzaine de fois. On tourne trente secondes, puis il faut attendre demi-heure avant la scène suivante !..."

Des kilomètres de câbles s'étirent sous les couverts, alimentant projecteurs, postes de contrôle, matériel technique. Tout à côté la place du monument aux morts accueille une douzaine de camions hébergeant l'incontournable infrastructure : loges, maquillage, costumes, etc...

La ville de Réalmont n'est pas la seule a avoir été sollicitée pour ce tournage. D'autres communes tarnaises ont aussi été dans l'oeil de l'objectif : Gaillac, Cordes, Salvagnac, Marssac, Albi... Sans parler de Toulouse où se sont retrouvés d'anciens illustres internationaux qui ont ainsi effectué pour la plupart leurs premiers pas d'acteurs...

La trame ? : Jo Canavaro (Gérard Lanvin), ancienne légende du rugby, est chargé de redynamiser un club et se désole que son fils préfère les maths au ballon ovale...

"Silence s'il vous plaît. On reprend sa place. Moteur. Action. Coupez !..."

(Photos : SR = Simon Rodier + DdM = Dépêche du Midi)

 
 

 

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