La truffe
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Publié le 21/01/2011 11:02 | LaDepeche.fr
Montpezat-d'Agenais (47) : Marché aux truffes et vitrine
Jacqueline Seignouret, Jean-Luc Brissac et Cyril Benoist présentent quelques truffes.
Dimanche 23 janvier, à 10 heures, Montpezat-d'Agenais va connaître son premier marché aux truffes.
Lors de la grande période de la production de la truffe, Montpezat-d'Agenais a dû connaître, comme beaucoup de villages du département, des marchés aux truffes. Mais celui organisé dimanche va marquer une date importante dans la vie du village, après la plantation d'une truffière sur un terrain communal. Ce marché aux truffes s'inscrit dans le partenariat signé entre l'Association des trufficulteurs de Lot-et-Garonne et la communauté de communes du canton de Prayssas. Jacqueline Seignouret, maire de Montpezat-d'Agenais, a souhaité profiter de ce 1er marché pour lui associer une « vitrine des savoir-faire » de Montpezat-d'Agenais. A cette proposition, pratiquement tous les producteurs ont répondu présents. Donc, ce dimanche , à côté des truffes, les visiteurs pourront découvrir les productions conventionnelles ou bio, l'alimentation et l'art, le safran, la confiture, la peinture, la sculpture, ou comme le précisait Jacqueline Seignouret, « une vitrine de la terre au ciel ».
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Publié le 21/01/2011 11:19 | C.V.
Tournon-d'Agenais (47) : Les éclats du diamant noir
Les rayons de soleil de ce dimanche matin ont fait briller les diamants noirs./Photo DDM Claudine.
Impatients, sur le qui-vive, prêts à franchir le pas. Les acheteurs de ce dimanche matin, au rond-point de Tournon, étaient venus très nombreux pour trouver de la truffe. Mis en retrait devant les stands, il fallait attendre 10 h pour l'ouverture officielle du marché et ce fut difficile de contenir les futurs acquéreurs à l'écart des petits paniers mis sur les étals. Au coup de sifflet, les transactions sont allées bon train, certains ayant déjà préparé la monnaie pour être les premiers à pouvoir choisir. Sept producteurs locaux pour 4,100 kg nets de marchandise vendue entre 750 et 850 € le kilo, une truffe de qualité avec pour la première fois, cette année, sur le département, de la première catégorie. En effet, avant la vente, chaque truffe est passée entre les mains des contrôleurs de l'Association des trufficulteurs et classée selon sa qualité. Un bon marché donc, tout comme les deux de décembre organisés également à Tournon, où 3,4 et 3,8 kg de truffes ont trouvé preneurs en très peu de temps.
Un terrain propice
La région tournonnaise est, en effet, propice, à la culture de la truffe et les apports en sont bien la preuve. D'après les derniers chiffres, il y a eu 4 400 arbres plantés sur la saison 2010 en Lot-et-Garonne, dont la moitié sur le Tournonnais agrandi au Fumélois, quelque peu aussi du côté de Penne et Beauville. C'est le secteur le plus important de part le nombre d'adhérents à la fédération, d'arbres plantés et de quantité produite après Castillonnès. Les terrains sont propices à la culture et riches de truffières naturelles, ce qui conforte les passionnés à mettre en valeur des parcelles dites pauvres.
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Publié le 20/01/2011 11:14 | LaDepeche.fr
Capdenac-Gare (12) : Les chiens ont de la truffe
Une belle journée pour la recherche de truffes./Photo DDM.
L'Agility-Club de Villeneuve avait choisi Capdenac pour organiser, dimanche dernier, un concours de cavage où plus de 70 chiens ont récolté dans des temps records cinq truffes dans un cadre déterminé. Le choix des organisateurs s'est porté sur les berges du Lot, «site exceptionnel, correspondant en tous points aux exigences d'un concours de cavage, herbe rase, propre, terrain plat et qui permet à tous les concurrents d'avoir les mêmes chances de réussite, et aussi parce que le maire, Stéphane Bérard, et la municipalité ont tout de suite accepté ce concours et ont été d'une disponibilité impressionante», nous précise Sandrine Fourgeaud, l'organisatrice de cette manifestation. Et de poursuivre : « c'est également une première pour l'Aveyron, et ce concours, sélectif pour le championnat de France qui se déroulera à Sarlat, le 26 février, permet pour les meilleurs d'obtenir un pointage «hors régionale», obligatoire pour se sélectionner».
Sandrine Fourgeaud se dira plus que satisfaite de cette journée, «le soleil était de la partie, l'organisation parfaite. Les spectateurs étaient nombreux et surtout intéressés, ils ont posé beaucoup de questions, certains vont même se lancer dans les concours. Stéphane Bérard est également venu voir les concurrents.
Côté résultats, notons que d'excellents pointages ont été faits hier, 48s, 52s... Le berger allemand de Sandrine termine d'ailleurs 1er de sa catégorie avec 52s. Il reste 4 concours pour se qualifier. Le 24 avril, l'Agility-Club de Villeneuve organise un concours sur la commune de Villeneuve-d'Aveyron.
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Publié le 20/01/2011 12:05 | Christian Aniort
Quillan (11) : Deux jours de folie à Montolieu et Moussoulens
Les communes de Moussoulens et de Montolieu sont prêtes pour accueillir la grande foule des Ampélofolies ce prochain week-end./Photo DDM, Jean-Luc Bibal.
L'espoir de la cuisine, Daniel Minet, jeune chef étoilé, a été convié pour faire briller le diamant noir, la truffe cavée dans l'Aude. Entre 6 et 8000 visiteurs sont attendus.
Entre 6 et 11 ans, le palais d'un enfant succombe plus vite au craquant d'un cornet de frites plutôt qu'au parfum mystérieux de la tubermélanosporum. Ce mardi, à la cantine de l'école primaire de Moussoulens, les élèves ont dégusté un plat de tagliatelles truffées. Il n'est pas dit que la commune emblématique des Ampélofolies dans l'Aude oubliera l'initiation de ses jeunes administrés à la consommation du plus subtil des champignons. Hier était jour de repos pour les enfants. Marie-Cécile Micouleau, directrice de l'école et présidente de l'association des Ampélofolies, avait invité à la table de cette même cantine les principaux acteurs de cette douzième saison des Ampélofolies du Cabardes qui se déroulera sur deux jours : samedi 22 janvier à Montolieu ; dimanche 23 janvier à Moussoulens.
Ainsi que veut la tradition, ces convives ont goûté en avant-première les mets du repas gastronomique qui sera servi dimanche toujours dans les locaux de la cantine scolaire. C'est Daniel Minet, jeune chef étoilé du restaurant « L'Ambrosia » à Pezens, qui a bénéficié pour ce week-end d'une « wild card ». Inutile de dire que cet espoir de la grande cuisine signe un menu digne de la réputation de la gastronomie dans l'Aude (repas sur réservations au 06 10 96 36 66 ou 04 68 78 74 24).
Les Ampélofolies 2 011 ne se contenteront pas de faire la part belle au diamant noir, aux vins du Cabardes et aux produits du terroir, en commençant par la truffe marquée Pays Cathare. Ce week-end proposera des rencontres culturelles grâce au partenariat avec la commune de Montolieu. À quatre kilomètres de Moussoulens, le village du livre invitera le public à rencontrer des auteurs qui n'étaient pas et qui ne sont pas insensibles aux plaisirs des sens. Le même jour à Ventenac-Cabardes sera proposé un atelier de cuisine truffée (il reste six places, les personnes intéressées sont priées de réserver au 04 68 25 19 10. Prix par personne : 25 €).
« Le jour des Ampélofolies, Moussoulens est capitale de la France ». Jacques Cariqui, maire de la commune, exagère à peine lorsqu'il commente l'événement. Ce n'est pas souvent que ce village est envahi pour quelques heures par 6 000 à 8 000 visiteurs. « Nous vivons deux jours de folie à chaque fois », dit cet élu, conscient que la manifestation monte régulièrement d'un cran. Dimanche, en plus de la grande foule, sont attendues plusieurs délégations venant de Corse, d'Italie, des départements des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne. Lentement mais sûrement, la truffe, origine Aude, sort de l'anonymat et participe à l'évolution de l'économie rurale et agricole.
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Publié le 20/01/2011 12:42 | LaDepeche.fr
Limogne-en-Quercy (46) : La trufficulture expliquée à de jeunes étudiants
Les jeunes du baccalauréat restauration de Villefranche/Photo DDM BG
Les élèves du collège et lycée technologique et professionnel privés Saint Joseph de Villefranche de Rouergue, section hôtellerie et leurs enseignants sont venus vendredi 14 janvier, s'immerger dans l'univers de la trufficulture.
Ces élèves de première et de terminale (Baccalauréat professionnel restauration), leurs trois professeurs, ont écouté l'animatrice du site qui leur a fait découvrir le long parcours de ce mystérieux tubercule, de sa naissance jusque dans l'assiette. Les jeunes stagiaires ont assisté à une démonstration de recherche du champignon avec un chien dressé. Ils ont ensuite assisté, avec leur guide, au marché de la tuber mélanosporum sur la place de l'église au village. La matinée s'est terminée dans la salle des fêtes du village par une conférence donnée par un technicien du Montat.
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Publié le 19/01/2011 09:15 | LaDepeche.fr
Villeneuve-Minervois (11) : Dernier marché aux truffes de l'année
Le diamant noir du village./Photo DDM
Le dernier marché aux truffes de la saison pour notre commune aura lieu le samedi 5 février.
En voici le programme: à partir de 9 heures se tiendra sur la promenade des fossés le marché aux produits du terroir avec sur étals du vin, de la confiture, de la charcuterie… La confrérie Los Trufaïres de Vilanova de Menerbes tiendra un stand buvette avec une vente de kits brouillades. À 10 heures et 11 h 30 se tiendront des démonstrations de recettes de cuisine à base de truffes concoctées par Jérôme Ryon, chef cuisinier au restaurant La Barbacane (1 étoile au guide Michelin) à Carcassonne. Il sera assisté par les élèves de la section hôtellerie du lycée Charles-Cros. Dès 11 heures, place à la vente des truffes lors du traditionnel coup de fusil. En effet, aussitôt que la corde séparant la table où se tient le champignon tant convoité des visiteurs est décrochée, la foule se précipite pour acquérir le « diamant noir ». La priorité est donnée aux particuliers une demi-heure avant les professionnels. Dès midi, possibilité de déjeuner sur place : à l'auberge de la Clamoux, au café Chez Kéké, à la pizzeria chez Tine ou à la buvette de la confrérie des Trufaires de Villeneuve. Pour cette dernière date, se tiendra la Nuit de la Truffe à partir de 20 heures à la salle polyvalente. Ce repas gastronomique sera concocté par Jérôme Ryon et les élèves du lycée Charles-Cros. Cette soirée de gala proposera aux participants un dîner gastronomique aux truffes ainsi que des animations musicales. Cette soirée est au tarif de 60 € par personne tout compris. Les réservations s'effectuent auprès de la mairie (Tél. 04 68 26 16 19).
Le samedi 27 février, « truffes et patrimoine » à Trassanel avec au programme la célébration de la messe de la truffe, une vente des truffes aux enchères, une démonstration de cavage, des animations. Suivra une brouillade géante, le tout au profit de la restauration de l'église !
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Publié le 18/01/2011 11:09 | LaDepeche.fr
Capdenac-le-Haut (46) - Trufficulture : les « diamants noirs » sont éternels
William Saenz conduisant un groupe./ Photo DDM.
Salle comble, ce samedi 15 janvier, à Vic, pour la journée sur la trufficulture, ce sont environ 90 participants de toute la région qui sont venus pour s'informer sur les mystères de la culture de la truffe. Après un diaporama réalisé par Georges Issiot sur un système de mycorhisation, c'est William Saenz, technicien spécialisé en trufficulture du lycée agricole du Montat-Cahors, qui prit la parole pour présenter les différentes espèces d'arbres avec leurs avantages et leurs inconvénients, les natures et l'exposition des terrains qui sont à prendre en compte et aussi le travail à fournir, surtout les premières années, pour espérer avoir un résultat positif. Après la conférence, le repas à La Bonne Table fut apprécié avant de prendre les bottes et de se retrouver sur les parcelles truffières de Georges, à Ournes. Un très beau soleil pour visiter les plantations et acquérir sur le terrain de nouveaux renseignements, d'apprécier des plantations de différentes années et assister au cavage. Une belle réussite pour cette journée qui est devenue maintenant un rendez-vous incontournable et qui est organisée par Roselyne, de la bibliothèque municipale, avec l'aide de Georges et aussi le concours du lycée du Montat-Cahors.
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Publié le 15/01/2011 11:30 | J.-L.L.
Carcassonne : Opération promotion autour de la truffe
Quinze journalistes ont pu découvrir les richesses de l'Aude Pays Cathare./ Photo DDM.
Pendant quatre jours une quinzaine de journalistes étrangers, Belges Espagnols… vont sillonner le département à la découverte des richesses des terroirs et plus particulièrement de la truffe. Une opération de promotion orchestrée par le Comité départemental du tourisme qui devrait permettre aux lecteurs des différents quotidiens d'avoir un autre regard sur l'Aude. « Nous connaissons votre littoral, pour y venir en vacances également la Cité de Carcassonne mais nous ignorons tout ou presque des terroirs et des produits de votre région », confie, Dominique Vellande du quotidien belge « L'Avenir ». Avec ses confrères de la presse étrangère, il a pu approcher et arpenter une plantation de chênes truffiers. Ils seront aujourd'hui sur le marché de Villeneuve-Minervois pour le marché aux truffes. C'est au château de Villegly, que les journalistes ont pu rencontrer le président du conseil général, Marcel Rainaud, qui leur a rappelé l'historique de la culture et de la promotion de la truffe. Puis autour d'une table, les journalistes ont pu savourer un repas autour de la truffe concocté par quatre chefs Audois étoilés : Philippe Ducos, Fabien Galibert, Jérôme Ryon et Emmanuel Rodigruez. Un repas qui, sans aucun doute, aura fini de convaincre, ceux qui en doutaient encore, que la truffe Pays Cathare possède des qualités évidentes. Aude Pays Cathare aura su marquer autant les esprits que les palais pendant ce séjour.
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Publié le 14/01/2011 11:08 | LaDepeche.fr
Tournon-d'Agenais (47) : Marché aux truffes, dimanche
Le maire Jean-Pierre Lacam a accueilli les responsables de l'association départementale, les producteurs et restaurateur./ Photo Claudine.
Après les deux marchés aux truffes de décembre mis en place par la municipalité, c'est l'Association des trufficulteurs de Lot-et-Garonne qui organise un nouveau marché, dimanche 16 janvier, au bas de Tournon.
Une matinée réservée aux apporteurs locaux et une marchandise contrôlée et classée pour garantir des produits de qualité.
Depuis plusieurs années maintenant, ce rendez-vous hivernal connaît une bonne fréquentation, des amateurs de truffes qui se plaisent à dialoguer avec les apporteurs.
Le fruit de tout un travail, une passion partagée qui régalent les palais des plus gourmets, chacun dévoilant une partie de ce secret savoir-faire. Des transactions tout aussi délicates car les acheteurs sont très nombreux et la quantité mise en vente est fonction de la météo, le froid de ces dernières semaines ayant porté préjudice à ce précieux diamant.
Situé au milieu du mois, ce marché devrait, cependant, offrir de belles truffes plus mûres et parfumées.
Une matinée placée sous le signe de la convivialité où les visiteurs pourront aussi trouver sur place des producteurs de vin, fromages, tourtières, conserves de canards et autres produits du terroir.
A noter également que les restaurateurs tournonnais vous proposeront ce jour-là des menus à base de truffes.
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Publié le 13/01/2011 08:21 | LaDepeche.fr
Lalbenque (46) : Visite pastorale au marché aux truffes
Monseigneur Turini n'a pas hésité à braver la pluie.
Il tombait des cordes mardi, rue du marché aux truffes, à quelques minutes du coup d'envoi du marché. Cela n'a pas suffi à décourager les visiteurs parmi lesquels Monseigneur Norbert Turini en visite pastorale sur le secteur Castelnau-Montratier-Lalbenque. Accompagné des pères André Malavelle, Florent Millet et Guillaume Soury-Lavergne, et d'un représentant du Syndicat des trufficulteurs, il a beaucoup échangé avec les trufficulteurs n'hésitant pas à se familiariser avec le parfum délicat de quelques belles tuber mélanosporum. « C'est ma première visite alors que j'aborde la septième année de mon Ministère Lotois ». Si cette eau était miséricordieuse nous ne saurions trop recommander au père évèque de faire aussi des visites au mois d'août. Météo oblige le marché a été très actif, seuls quelques récalcitrants ont résisté jusqu'à la réapparition des rayons du soleil. 69 paniers étaient proposés à la vente représentant 42,040 kg, avec des cours oscillant entre 400 et 600 € le kg. Au détail 1,640 kg (soit 35 poches) ont été vendus à 800 € le kg.
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Publié le 11/01/2011 03:50 | Cathy Montaut
Nérac (47) : Journée de la truffe et du vin
Journée de la truffe et du vin
Le marché à la truffe et au vin de Nérac qui s'est déroulé le week-end dernier dans la cité d'Albret, a remporté un joli succès, installé dans la salle des Ecuyers. Pour une première, c'est une réussite et les échos sont positifs. Une dizaine de kilos de diamants noirs qui se vendaient entre 700 et 900€/kg. De nombreux visiteurs, venus quelquefois de bien loin, ont, vers 10 h, après le gong, gagné la salle pour y acquérir le diamant noir. Acheteurs, curieux, passionnés de trufficulture, élus, viticulteurs, agriculteurs, historiens, seniors ou jeunesse, la manifestation de samedi, organisée par les Trufficulteurs de Lot-et-Garonne épaulés grandement par les membres du Lions-Club, a rassemblé et fédéré autour d'un même événement qui porte loin l'image de Nérac dans l'Hexagone. Toute la journée, au « Bourdilot », un concours de chiens-truffiers comptant pour le concours national a réuni une quarantaine de concurrents et quatre-vingt-cinq chiens (lire ci-contre). Là encore, rassemblement convivial autour de la gastronomie truffière avec repas à l'omelette truffée, qui a nécessité 500 g de truffes offertes par Georges Lhérisson.
À la portée de tous
Afin de démocratiser quelque peu la consommation de truffes, il fut possible de déguster un toast truffé en achetant un billet à 3 € et un verre pour goûter également aux vins présentés. « Pour une somme modique, les visiteurs ont pu goûter à la truffe. Ce marché est sympathique, les Néracais sont venus nombreux. La curiosité n'est pas un défaut, c'est une bonne chose. C'est une ouverture d'esprit. Je ne vois pas pourquoi les bons produits ne seraient réservés qu'aux « riches », s'interrogeait Jean-Jacques Barbé, trufficulteur à Nérac. D'ailleurs, une truffe fut gagnée sur le site du concours avec l'achat de billets de tombola. Mme Zorzi, du Passage, a remporté une truffe de 98 g avec le n. 1001 ainsi qu'un panier garni.
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Publié le 09/01/2011 03:48 | Cathy Montaut
Nérac (47) : Participation massive pour le diamant noir
La salle des Ecuyers, témoin samedi matin, du marché à la truffe et au vin et d'une fréquentation massive./ Photo DDM, Cathy Montaut
La preuve que l'idée était bonne! Au son de la cloche, agitée par l'un des organisateurs de la Journée de la truffe et du vin à Nérac, Georges Lhérisson, les visiteurs, massés sur le trottoir de la salle des Ecuyers, se sont engouffrés dans l'antre, sous le château. Là les attendait une dizaine de kilos... de truffes. Un beau marché déjà ne serait-ce que par la quantité, un record en Lot-et-Garonne cette année aux dires des trufficulteurs. Le diamant noir s'est vendu à 700 €/kg pour la truffe d'Albret et entre 700 et 900 €/kg pour les autres. Il y eut grosse participation des acheteurs venus parfois de très loin pour assister à ce premier marché néracais («La Dépêche» des 27 décembre 2010 et 5 et 8 janvier 2011).
Trufficulteurs très satisfaits
«Nous sommes, ravis, très satisfaits, il reste à mieux s'organiser pour une prochaine fois. Nous avons un record en poids, l'affluence est considérable, les acheteurs sont arrivés de partout. C'est une première à Nérac. Nous avons voulu pour cela un lieu magique et historique, c'est ici dans la salle des Ecuyers, que nous marionsla nourriture à l'intellectuel. Nous avons invité les viticulteurs et l'association des AVN pour le côté historique», précisent de concert Guy Chazallon et Jean-Jacques Barbé, trufficulteurs de l'Albret, qui poursuivent: «En trufficulture, on apprend tous les jours, il faut recroiser les informations des uns et des autres». En effet, si Nérac fut au XIXe et au début du XXe siècle un haut lieu de la truffe, les produits chimiques ont eu raison, à moment donné, du diamant noir. Depuis une quinzaine d'années, des passionnés, soucieux de retravailler ce patrimoine agricole, ont repris le flambeau. C'est en ce début de troisième millénaire que la truffe revient au devant de la scène sur les terrains calcaires de Nérac et alentours et notamment de la bordure des Landes, zone particulièrement propice. Chacun a pu, pour 3 €, déguster les vins présentés et un toast de beurre truffé et repartir avec le verre souvenir. Un jeu-concours permettait de gagner une truffe en devinant des poids de diamants noirs exposés.
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Publié le 06/01/2011 08:48 | Christian Aniort
Truffes : Les Audois pensent à se protéger contre les vols
Dans l'Aude, les plantations de chênes truffiers sont bien moins développées que dans le Quercy et dans le Vaucluse.Photo DDM
Jusqu'à maintenant les trufficulteurs audois n'ont pas subi des vols fréquents comme dans le Lot et la Drôme. Ils songent, cependant, à un service de gardiennage.
Les trufficulteurs audois sont-ils armés contre les voleurs ? « Pas de panique », rétorque Alain Ginies. Jusqu'à maintenant les plantations départementales n'ont pas eu à subir une convoitise qui s'est terminée par un meurtre, fin décembre, dans la Drôme. « Nous avons été informés de quelques larcins. Pas plus », confie le président des trufficulteurs audois.
Au siège du groupement départemental de la gendarmerie, à Carcassonne, le colonel Zamora est presque étonné qu'on lui pose la question. Il déclare : « Nous n'avons pas mis en place des dispositions particulières parce qu'elles ne se justifient pas. À ma connaissance, l'Aude n'est pas la cible de vols, tels qu'ils sont commis dans le département du Lot au point de mobiliser nos effectifs ». Il n'y a pas dans l'Aude une « délinquance trufficole » qui oblige l'installation d'un service dédié selon le patron de la gendarmerie nationale.
Le calme dans les truffières départementales tient dans la configuration de ses territoires. C'est l'explication avancée par Alain Ginies : « Les vols déplorés dans les autres régions ont été commis pour l'essentiel dans des plantations, structurées, faciles d'accès. Chez nous ces territoires sont encore rares, la truffe est un produit qui croît et embellit aux fins fonds des garrigues. Des espaces naturels souvent connus des seuls trufficulteurs ». L'environnement est la meilleure protection pour la production des truffes audoises. Cependant, les responsables de l'association départementale n'écartent pas une application du principe de précaution. « Nous sommes sensibilisés aux vols dans des propriétés privées dont les truffes ne sont les seuls objets de convoitise, affirme Alain Ginies. Ces derniers temps, nous avons été informés de vols de fruits et légumes. À l'automne dernier, la presse a relaté comment une vigne appartenant à un vigneron de l'Hérault a été de nuit illégalement vendangée. Nous réfléchissons au sein de l'association à la création d'un gardiennage privé. Ceci n'est envisageable qu'à partir d'une démarche individuelle. Nous soutiendrons les trufficulteurs qui s'engageront dans cette voie ».
À mi-parcours de cette saison sur les marchés de l'Aude, le bilan est satisfaisant bien que la production soit en baisse comme dans les autres régions françaises. Entre 5 et 10 kg de truffes sont proposés en moyenne depuis le mois de novembre. Les prix n'ont pas varié pour la troisième année consécutive à 1 000 € le kilo, en raison de la faible abondance. La qualité et les arômes sont reconnus sur les trois places principales de vente à Moussoulens, Talairan et Villeneuve-Minervois.
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Publié le 05/01/2011 11:32 | LaDepeche.fr
Gourdon (46) : Samedi, c'est la fête de la bonne bouffe
Daniel Chambon, invité de prestige de ce marché gourdonnais./ Photo DDM, archives.
Sous prétexte que les fêtes de fin d'année sont passées, on devrait ne plus profiter des bons produits ? Que nenni ! À Gourdon, samedi, la ville, l'association des trufficulteurs de la région de Martel, le comité de promotion des produits du Lot, la chambre d'agriculture et l'association Foie Gras du Lot, propose de 8 h 30 à 12 h 30, un succulent marché aux truffes et canards gras, sur la place du Général de Gaulle. Jacques Griffoul, adjoint au maire, et ses amis ont concocté un programme extrêmement alléchant : « Nous avons relancé ce marché en 2008, explique Jacques Griffoul. Nous avons pas mal de jeunes qui ont planté des truffières dans la région et c'est important pour nous de les accompagner avec notamment le concours du plus beau panier de truffes ». Une trentaine d'exposants sera rassemblée sous le chapiteau dressé pour l'occasion place de Gaulle. Et le programme concocté par Jacques Griffoul et ses amis s'annonce prometteur. Qu'on en juge.
Préparation
Un marché primé aux truffes avec remise des prix aux lauréats, mais aussi un marché au gras avec os cuits au chaudron à emporter et, pour la bonne bouche, une dégustation avec des mets préparés par un chef des Bonnes Tables du Lot, Daniel Chambon (une étoile, l'Auberge du Pont de l'Ouysse, à Lacave). Daniel Chambon est un habitué de ce marché et il fait toujours le régal de tous.
Grâce à l'association des producteurs de foies gras du Lot, le public aura accès à d'excellents produits nommés canards entiers, foie gras frais ou magrets. L'occasion aussi de préparer des foies gras et des pâtés truffés et de cuire sur place des os de canards. Bref, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands, pour cette troisième édition qui s'annonce gourmande. On ne va pas se gêner pour répondre positivement à cette délicate attention…
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Publié le 05/01/2011 12:14 | Guillaume Atchouel
Lot : Truffes sous protection des gendarmes
Qualité de la marchandise vérifiée, nom des vendeurs répertorié : le marché de Lalbenque est contrôlé./Photo DDM, Marc Salvet
Le meurtre d'un voleur de truffes dans la Drôme, fin décembre, jette le trouble dans le Lot où le diamant noir fait rêver… mais sans échauffer les esprits.
Habituellement, il s'en prend au blaireau. Mais là, « c'est un blaireau à deux pattes qui m'a volé une truffe ! », accuse Jacques. Dans son champ, sur les hauteurs de Lalbenque dans le Lot, l'agriculteur a découvert un trou. À la place du diamant noir, un bout de fromage.
« Pour récompenser les chiens qui trouvent une truffe, on leur donne un bout de cantal, explique Jacques. Le voleur a emporté la truffe, en laissant le fromage sur place ». Jacques n'a pas l'intention de déposer plainte : « Mais je vais quand même en parler aux gendarmes ».
La gendarmerie de Lalbenque surveille les champs truffiers bordés de murets de pierre blanche. Les militaires se sont équipés de VTT et patrouillent dans la campagne. Aucune plainte pour vol de Tuber melanosporum n'a été déposée dans le Lot ces deux dernières années. « Les gendarmes ne sont pas des garde-champêtres dédiés à la protection des truffières, mais ils s'adaptent à leur territoire. À Lalbenque, comme ailleurs, la surveillance fait partie de leur mission », indique le capitaine Gérard Catala, officier chargé de la communication au groupement de gendarmerie du Lot.
Contrairement au Sud-Est de la France, où les propriétaires de chênes truffiers font garder leurs parcelles, et où fin décembre un agriculteur a tué un voleur, le Quercy n'est pas la proie des croqueurs de diamants noirs.
« Nous avons eu quelque vent de vols, mais rien de concret. Nous sommes vigilants », souligne Alain Ambialet, le président du syndicat des trufficulteurs de la région de Lalbenque. Le jour, les véhicules qui stationnent à l'ombre des chênes, sur le causse, sont vite repérés. La nuit, les gendarmes font des rondes.
« Il y a deux jours, ma femme a vu un trou sous un chêne. C'était un corbeau qui avait fait un piqué pour voler une truffe », raconte Michel Delon, trufficulteur dans le Lot. Parfois c'est le corbeau, le sanglier ou un blaireau. « Le blaireau a bon dos », plaisante Alain Ambialet qui croit plutôt à l'opportuniste.
« Une amie m'a demandé récemment de venir caver avec mon chien », raconte Annie, une Lotoise qui possède quelques parcelles de chênes truffiers dans le secteur de Montcuq. Lorsque nous sommes arrivées, la terre était grossièrement retournée. Dans la région, les sites ne sont pas clôturés. Et les gens qui se font voler les truffes ne vont pas déposer plainte », poursuit-elle.
Dans le Tarn, quelques vols de Tuber melanosporum et même de plants truffiers ont été signalés. Mais aucun voleur n'a encore été pris la main dans le sac.
Le marché des truffes de Lalbenque n'a rien à voir avec ceux du Sud-Est où les transactions sont plus importantes et les tentations sans doute plus fortes.
Dans la Drôme, des bandes seraient spécialisées dans les vols de diamants noirs. « Là-bas, les voleurs ont dressé des chiens qui leur rapportent la truffe au bord des chemins », raconte un trufficulteur lotois. Depuis deux saisons, le diamant noir se fait rare dans le Quercy. La faute à la sécheresse de l'été, au gel, à la neige…
Jacques, l'agriculteur de Lalbenque à qui on a dérobé une truffe, dit que « cela ne paie plus. Cela fait deux ans que je ne récolte presque rien ». Hier, il est tout de même allé vendre 200 grammes de diamant noir sur le marché de Lalbenque. Cela paiera le sel.
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Publié le 03/01/2011 09:31 | LaDepeche.fr
Villeneuve-Minervois (11) : Jusqu'à 1 200 € le kilo de truffes
Villeneuve-Minervois : premier marché aux truffes du Pays cathare
Vendredi 24 décembre, veille de Noël, se tenait le premier marché aux truffes du Pays cathare de la saison. 7 kg de ce merveilleux joyau étaient présents sur les étalages pour le plus grand bonheur des personnes présentes.
En préambule à cette vente du diamant noir, un marché aux produits de terroir ravissait les participants. Pour ce premier marché, la truffe s'est montrée plutôt discrète. Et comme tout ce qui est rare est cher, elle a atteint jusqu'à 1 200 € le kilo.
Pour l'occasion, une dizaine de vendeurs se sont déplacés et ont confié leur trésor à Philippe Barrière afin que ce dernier puisse les trier et les analyser avant de les mettre en vente. Outre l'appellation « truffes du Pays cathare », obtenue depuis cette année, les produits ont été conditionnés par Philippe Barrière dans de jolis sacs en toile de jute. C'est ce dernier qui ouvrait les sacs juste avant le coup de fusil qui marque l'ouverture officielle du marché.
Tout au long de la matinée, Jérôme Ryon, chef étoilé au restaurant La Barbacane à Carcassonne, préparait et animait des recettes truffées à travers des ateliers de cuisine. Pendant ce temps, la confrérie locale Los Trufaires de Vilanova de Menerbès mettait en vente des kits brouillade (contenant œufs et truffe), ainsi que des bries parfumés à la truffe. L'affluence était de mise tout au long de la journée.
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Publié le 02/01/2011 03:47 | LaDepeche.fr
Gramat (46) : Des truffes avant le réveillon
On réfléchit avant de choisir le produit à déguster.
La table dressée par Alain Lahaye, Marc Prunières et René Moméjac, sur la place de la halle de Gramat, était bien entourée en cette matinée du 31 décembre. On pouvait y déguster quelques saveurs de truffes, dont cette soupe où nageaient quelques beaux morceaux de melanosporum.
Tout à côté, les producteurs locaux avaient apporté une vingtaine de beaux paniers, dont un de 3,3 kg, pour un total de près de 10 kg que les redoux de ces derniers jours avaient permis de récolter. Les achats se négociaient dans la fourchette de 700 à 800 € le kg.
Mais, pour Raymond Bories, président des trufficulteurs de la région de Martel, présent sur le marché, « le gel aura sans doute fait du mal. » C'est effectivement ce que l'on entendait autour des étals, tant de la part des producteurs que des acheteurs, devenus méfiants malgré les efforts faits par les producteurs lors de la récolte.
Des élus locaux présents dans la foule se disaient particulièrement satisfaits par l'ambiance chaleureuse régnant sur la place. Si les animaux ont définitivement abandonné ce type de marché, la production du diamant noir est en train de retrouver une place qui rappelle les belles années du siècle dernier.
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Publié le 01/01/2011 08:25 | B.H.
Moussoulens (11) : La dernière sortie du diamant noir
D'une semaine sur l'autre, le prix de venté a chuté de 200 euros. / Photo DDM, Jean-Luc Bibal.
Le dernier marché de l'année s'est tenu hier à Moussoulens. Les cinq kilos de truffes ont été proposés au prix d'un euro le gramme. De quoi réjouir les amateurs du diamant noir.
Le dernier marché de l'année mais pas celui de la saison des truffes s'est déroulé hier à Moussoulens. Comme il y a une semaine à Villeneuve-Minervois, sept producteurs ont proposé à la vente quelque 5 kg du diamant noir. Une offre en légère baisse par rapport à la semaine passée mais qui n'a pas influencé, à la surprise des acheteurs, le prix de vente. Hier, à Moussoulens, le prix de la truffe s'est « sagement » équilibré à 1 000 € le kilo, soit deux cents euros de moins sur les prix constatés, sept jours plus tôt.
Comme à l'habitude, tous les champignons sont passés sous l'œil expert de Philippe Barrière avant d'être proposés à la vente. qui explique pourquoi les prix ont légèrement chuté hier. « La raison est simple. La semaine dernière, veille de Noël, la pression était forte sur la demande ». L'offre étant stable, les prix ont augmenté. Mais à 1 000 € le kilo, ils restent un peu plus élevés que ceux pratiqués, mardi, à Lalbenque dans le Lot, où la truffe s'est négociée entre 700 et 900 € le kilogramme. Pas de quoi toutefois refroidir les ardeurs des acheteurs.
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Publié le 30/12/2010 03:48 | Jean-Michel Fabre
Lot : Elle vend ses chiens truffiers jusqu'aux Etats-Unis
Christine Ollier-Vernaud et Vadrouille, le lagotto le plus titré en France./Photo DDM, J-M. F.
Le lagotto-romagnolo est une boule de poil. Une grosse peluche qui bouge tout le temps. Ce chien de taille moyenne dont les ancètres sont nés dans la province italienne d'Emilie-Romagne, au centre de la botte, serait taillé, profilé naturellement pour trouver de la truffe. De la truffe blanche de l'autre côté des Alpes, du diamant noir chez nous.
« Le lagotto se fiche totalement du gibier, il a une idée fixe, la truffe ». Christine Ollier-Vernaud éleveur canin depuis vingt-cinq ans, s'est spécialisée dans cette race en arrivant dans le Lot. le Mas de Rognard à Mauroux est devenu une sorte de marque déposée. « Tous les chiens qui naissent ici portent ce nom qui est déposé auprès de la Fédération canine internationale ». L'éleveuse qui travaille avec son mari Stéphane, lui s'occupe de l'éducation des chiens, est formelle quant aux qualités de son lagotto : « C'est le seul chien au monde qui chasse la truffe ».
Actuellement au Mas de Rognard, 19 chiens et une portée de chiots sont sur les rangs pour trouver un propriétaire. En général, l'attente est courte, les qualités de l'animal, son flair et sa bonne bouille séduisent. C'est vrai dans le Lot où deux grands chefs étoilés sont tombés sous le charme du lagotto, c'est aussi le cas à l'étranger. « Des clients du monde entier nous contactent grâce à notre site internet ». (1)
La réputation du chasseur de truffe fait rêver même Outre-Atlantique et dans toute l'Europe. « Sur une truffière, un lagotto de 5 mois bien affuté fera ausi bien qu'un chien de 2 ans. J'ai eu des chiots qui sont partis à 4 mois travailler sur des plantations ».
Christine Ollier-Vernaud ouvre la porte de son frigo et en sort une poche pleine de truffes. Leur parfum fort remplit la pièce. « Nos chiens sont tous entraînés pendant 2 mois sur de la vraie truffe ».
Des champions, nés champions, éduqués à la tuber melanosporum que les futurs propriétaires devront venir chercher à Mauroux. « C'est impératif » précise l'éleveur canin.
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Publié le 30/12/2010 08:17 | Propos recueillis par Chloé Delbès
Ariège : Notre truffe, un mets de saison
La truffe ariégeoise est mature en janvier, une cinquantaine de kilo s sera ramassée cette année./Photo DDM.
Même si sa production a nettement diminué, la truffe ariégeoise existe toujours. La récolte commence très prochainement. Rencontre avec un spécialiste.
Le diamant noir fait rêver, surtout en période de fêtes. Ce mets rare et onéreux est attendu dans de nombreuses assiettes. Rencontre avec André Clare, un passionné et président du syndicat des trufficulteurs de l'Ariège, une association qui compte 50 adhérents.
Où trouve-t-on de la truffe dans le département ?
Ce champignon se trouve essentiellement dans les massifs calcaires. Le seul présent en Ariège, c'est le Plantaurel. Mais encore, tout le sol n'est pas exploitable. Aujourd'hui, après des années de trufficulture, nous choisissons sévèrement et ne plantons plus que sur des terrains qui ont des qualités optimales.
Quelle est la production de truffe en Ariège ?
En 1892, Adolphe Chatin, un botaniste, a recensé toutes les productions de truffe en France. Il écrit qu'en Ariège, on pouvait en récolter cinq tonnes. Lorsque j'ai fait mes premières récoltes, je pouvais en trouver jusqu'à 20 kg à moi tout seul. Aujourd'hui, si on en déterre 50 kg, c'est bien.
La faute à quoi, à qui ?
À l'époque, c'était des truffières sauvages. Puis il y a eu la guerre et les préoccupations étaient autres que de faire pousser la truffe. L'autre facteur, c'est le braconnage et la récolte sauvage. Nous, notre intérêt, outre la récolte, c'est la plantation et l'entretien. Comme les humains, il faut 9 mois pour que la truffe arrive à maturité. Pour aider la nature, il faut du travail et de la patience.
Quand commence la récolte ?
Les directives gouvernementales, c'est du 15 novembre au 15 mars. Depuis 40 ans que je traîne mes godillots, et au vu de la spécificité du département, nos truffes ne sont pas encore arrivées à maturité. Je les aime parfaites et parfumées, et elles ne le sont qu'à partir de janvier. Nous essayons d'éduquer nos adhérents à cette démarche.
La récolte est-elle vendue ?
Comme il y en a peu, nous la gardons pour notre consommation et pour pouvoir réensemer les sols. Quand la récolte est importante, on en cède à des restaurateurs ou à des particuliers. Ceux qui en auront dans leur assiette au réveillon, cela ne sera pas de la truffe ariégeoise !
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Publié le 30/12/2010 09:29 | LaDepeche.fr
Fleurance (32) : Des truffes au Petit marché
La bonne odeur caractéristique des truffes. /Photo DDM jpdg
Lors du dernier petit marché organisé le samedi matin sous la halle de la mairie, les Fleurantins ont eu le plaisir de pouvoir acheter des truffes même si elles viennent du Périgord, et de chênes truffiers de Dordogne, cela constitue une véritable curiosité.
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Publié le 29/12/2010 08:10 - Modifié le 29/12/2010 à 14:29 | Jean-Luc Garcia
Lalbenque (46) - Truffe : le diamant noir séduit, mais se raréfie
Ambre est aux anges. Hier, à Lalbenque, elle a eu le privilège de tenir un diamant dans ses mains./Photo DDM, J.-L.G.
Avec une quantité de 21,135 kg et un prix de 1 200 euros sur le marché de détail, la truffe a justifié hier à Lalbenque, sa réputation de produit aussi précieux que coûteux.
Ambre Sichi aime les diamants, c'est évident. Avec une légère préférence, semble-t-il, pour le diamant noir… la célèbre et délicieuse truffe. Comme leurs aînés, les ados l'adorent. Hier, à Lalbenque, devant les stands du dernier marché au truffe de l'année 2010, cette adolescente venue de Marcillac (Aveyron) avec amis et famille ne se lassait pas de sentir l'odeur magique qui se dégageait de belles, mais trop rares trufffes présentées dans leurs paniers. Pour Ambre, ce n'est pas vraiment une découverte.
« J'ai déjà mangé de la truffe à la maison en omelette, avec du chapon et avec de la glace au restaurant », énumère Ambre conquise une nouvelle fois par ce diamant très convoité dans son écrin de Lalbenque. Hier, la grande foule s'est encore massée autour des petits paniers. Nicolas Douchez, ancien gardien du TFC (actuellement dans l'effectif rennais), y a même fait un passage discret. Chacun a émis un avis positif sur la qualité des truffes proposées.
« Nous sommes en effet satisfaits de la qualité, mais la quantité est nettement insuffisante. Nous avons été en mesure de présenter 21,135 kg de truffe pour ce dernier marché de l'année. À titre comparatif, sachez que lors de deux premiers marchés de la saison, les quantités étaient de 60 kg », rappelle Alain Ambialet, président du syndicat des trufficulteurs de la région de Lalbenque.
Trop rare et très chère
Une trentaine de paniers ont été alignés sur les stands du marché, hier. Les prix oscillaient de 600 à 800 euros le kg pour les professionnels.
Ils se négociaient autour de 1200 euros au marché de détail pour une quantité d'à peine 1,300 kg. Alain Ambialet souhaite des jours meilleurs pour la truffeet les papilles des consommateurs, mais il craint que les conditions climatiques anéantissent définitivement tous ses espoirs. «Nous espérons poursuivre les marchés jusqu'à la fin du mois d'avril, mais cela va être difficle. Le manteau neigeux nous a empéché d'aller chercher la truffe. Il ne faut toutefois pas trop se plaIndre car la neige protège aussi la truffe du gel», se rassure-t-il. «La pluie tombée en juillet et août en quantité suffisante a, enrevanche, été favorable à la truffe car c'est à cet instant que celle-ci a besoin d'eau pour sa croissance. Actuellement, je crains surtout la fonte et des température très basses qui géleraient la truffe. Les dernières truffes n'ont pas été affectées par les caprices de la météo. Un léger froid ne leur fait pas de mal. Il ne faut pas des températures extrèmes», poursuit Alain Ambialet. La truffe est délicate. C'est aussi ce qui fait son charme et sa rareté. Ambre le sait bien. C'est pour cela qu'elle savoure le délicat diamant noir. Seule ? Non, avec délicatesse, évidemment.
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Publié le 27/12/2010 09:25 | LaDepeche.fr
L'Albret (47) , écrin truffier de début 1900
« 35 kg de truffes », mentionnés dans la seconde colonne./Photos DDM, repro. C. M.
améliorer le quotidien/35 kg de truffes vendus sur le marché de Nérac annoncé dans « Le Journal de Nérac » le 14 janvier 1900, preuve que la truffe se faisait la part belle à cette époque en Albret. Certaines terres sont toujours propices à sa découverte. Depuis deux ans, l'Association des trufficulteurs de Lot-et-Garonne et la chambre d'agriculture ont replanté 520 ha de chênes truffiers mycorhizés dont 80 ha en Albret.
Au XVIIIe siècle, la truffe était ramassée comme n'importe quel autre champignon, mais sa cueillette permettait de mettre « du beurre dans les épinards ». Maurice Lespiault, homme de lettres néracais, né en 1821, se passionna pour l'agriculture, la nature et particulièrement pour cet or noir. Il édita notamment une notice sur les champignons comestibles de Lot-et-Garonne et des Landes de l'Albret en 1845 et plus précisément sur la truffe et les lieux où l'on pouvait la ramasser (notre photo). Il laissa des dessins et un herbier de l'arrondissement de Nérac.
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Publié le 26/12/2010 10:02 | LaDepeche.fr
Gramat (46) : La truffe à l'honneur pour finir l'année
Des dégustations préparées par des cuisiniers locaux./Photo archives DDM
L'association des commerçants de Gramat organise de nouveau le Marché aux Truffes pour la Foire du 31 décembre. Ce marché est solidement alimenté depuis plusieurs années par les producteurs des environs de Gramat, Rocamadour et autres villages du Haut Quercy. Il est placé sous la présidence de Messieurs Raymond Bories et Christian Malaurie.
Il sera aussi animé par des restaurateurs gramatois qui proposeront en dégustation des préparations à base de truffes fraiches. On pourra y apprécier notamment des tastous au beurre de truffe, de la soupe aux truffes, des foies gras truffés accompagnés de pain croustilot.
On devrait donc se bousculer autour des tables. Peut-être aurez-vous la chance de partir avec les recettes concoctées par tous ces chefs ! Le vin chaud permettra de réchauffer les acheteurs qui y sont espérés nombreux.
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Publié le 22/12/2010 03:46 | LaDepeche.fr
Prayssas (47) : 10 petites minutes !...
On se presse devant les étals pour trouver la bonne truffe.
C'est le temps qu'il aura fallu, ce dimanche 19 décembre, sous la halle de Prayssas, pour voir disparaître des étals les 3kg de truffes fraîches apportées par les producteurs.
Le département vivait sous l'ère de la truffe avec le marché de Tournon-d'Agenais, celui de la chambre d'agriculture. Malgré ces deux marchés, celui de Prayssas accueillait de nombreux producteurs. Il est vrai que la communauté de communes du canton de Prayssas a signé une convention avec l'Association des trufficulteurs de Lot-et-Garonne pour le développement de cette activité sur le territoire de la communauté.
Après les vérifications et classifications des contrôleurs dès les apports, le marché était prêt à laisser passer, à 10 heures, tous les acheteurs. Pas question d'être en retard car, après quelques minutes, toutes les truffes avaient disparu des petits paniers dans lesquels elles avaient été déposées.
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Publié le 20/12/2010 09:30 | P.-J. P.
Villeneuve-sur-Vère (81) : 3 kilos de truffes, ça réchauffe
Le lot apporté par Michel Augé a suscité l'admiration des connaisseurs./ Photo DDM, Émilie Cayre
Il y avait plus d'acheteurs que de vendeurs de truffes hier matin, à Villeneuve-sur-Vère. Les routes verglacées n'ont donc pas suffi à dissuader les connaisseurs et les amateurs de « diamant noir » de rejoindre ce joli village du Nord-Ouest albigeois qui, chaque année en février (pour 2011, rendez-vous le dimanche 6) organise la grande fête de la truffe tarnaise.
L'idée du syndicat des trufficulteurs d'organiser un marché juste avant Noël a donc été couronnée de succès. Seule (petite) contrariété : la faiblesse des apports en « Tuber melanosporum ». Le bon président Jean-Louis Lacam a une explication : « Le climat de ces 10 derniers jours, humide avec de forts coups de gel, a été préjudiciable. Beaucoup de truffes, boisées, un peu molles, ont dû être écartées du marché. Un de nos adhérents a dû jeter 8 kilos de truffes, molles et blanches ». Quel malheur quand on sait qu'en ce début de saison, la truffe noire se négocie à 800 euros le kilo. Ouvert à 10 heures, avec 8 producteurs, le marché a donc écoulé en 20 minutes à peine les deux kilos mis en vente, au détail. Le public avait de quoi se consoler en dégustant les macarons à la truffe d'Anne Canivenq et tout un éventail de produits et breuvages du terroir à déguster… ou à offrir pour Noël. Avant 11 heures, Michel Augé, un adhérent sud-tarnais du syndicat, était accueilli comme le Père Noël : son magnifique lot de 1,200 kg de truffes suscitait l'attroupement de ses collègues. « J'ai un terrain filtrant et pentu. J'ai arrosé mes 80 arbres jusqu'à la mi-septembre. Pour le moment, je suis dans les clous de l'année dernière où j'avais récolté 30 kg. »
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Publié le 18/12/2010 03:54 | LaDepeche.fr
Martel (46) : Un marché gourmand autour de la truffe
Lors du marché aux truffes 2009.
Comme chaque année l'office de tourisme de Martel organise, mercredi 22 décembre, son marché gourmand de la truffe sur la place de la halle. Tout au long de cette journée le public pourra rencontrer artisans et commerçants, qui officient tous les mercredi et samedi sous la halle lors des marchés traditionnels. les gourmands pourront déguster la truffe au stand des Logis de France.
Une exposition sur le thème du tubercule, organisée par l'association Rencontre et Patrimoine en Pays Martelais, permettra de s'initier ou de s'informer sur ce produit du terroir.
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Publié le 18/12/2010 09:25 | LaDepeche.fr
Comprégnac (12) : La truffe se fait belle
Dimanche, Jean-Marie Rivière, président des trufficulteurs de l'Aveyron, sera parmi les vendeurs du diamant noir./ Photo DDM
Aussi convoitée qu'adulée, la truffe est chez elle à Comprégnac. Objet de toutes les attentions, et de toutes les convoitises, ses défenseurs, ses admirateurs et ses amoureux lui ont aménagé une très belle maison, au cœur du village. Ainsi, depuis l'automne 2004, les bénévoles du syndicat des trufficulteurs de l'Aveyron, présidé depuis dix-sept ans par Jean-Marie Rivière, s'y relaient afin que le visiteur, néophyte ou plus averti, essaie de percer quelques secrets jalousement gardés de ce fameux « diamant noir ».
Parallèlement, tous les troisièmes dimanches de décembre, accents lotois et belle effervescence animent les ruelles de Comprégnac. Si bien qu'en ce 19 décembre sera célébrée de la plus hospitalière des façons la dixième journée de la truffe. Offrant un programme aussi alléchant qu'éclectique de 9 heures à 19 heures, les bénévoles de l'association mettront les petits plats dans les grands. Ce, avec d'autant plus de facilité que le parrain de la maison de la truffe et de cette manifestation d'exception n'est autre que Michel Bras, insatiable défenseur de « ces valeurs de partage qui cimentent le vrai bonheur, de ces petits riens qui deviennent essentiels et qui me comblent de joie ».
Ainsi, toute la journée, des truffes fraîches seront vendues au détail directement par les producteurs (attention à ne pas arriver en retard), des démonstrations de « cavage » au chien seront faites, des omelettes à la truffe ou du melsat truffé pourront être dégustées sur place ou emportées. Sans oublier l'animation musicale, l'exposition d'artisanat d'art, le marché aux produits du terroir, la conférence de Pierre Sourzat sur cette demoiselle à la robe marbrée, le lancement d'un PAP spécial 10e anniversaire ou de deux nouveaux modèles de couteaux spécifiques dont les initiateurs sont Michel et Cédric Delpuech.
En soi, une journée pour gourmands et gourmets ou simplement amoureux de ces traditions de partage, de ces marchés aux accents chantants qui fleurent si bon notre terroir…
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Publié le 13/12/2010 07:47 - Modifié le 13/12/2010 à 08:35 | Jean-René Lavergne
Cuzance (46) : La truffe "du Nord" à 800 € le kilo
Un producteur heureux avec une truffe de 548 grammes. /Photo DDM, J-R. L.
Dans le Nord lotois, la région de Cuzance est l'autre pays de la truffe. Un marché du diamant noir avait lieu ce week-end. La tuber s'est vendue de 600 à 800 € le kilo.
Ce marché aux truffes de Cuzance a connu une fois encore le succès qu'il mérite. Les producteurs de la contrée sont venus en nombre avec dans leurs paniers en osier et entre 30 et 40 kilos de diamants noirs. Tôt le matin, les producteurs ont investi l'immense chapiteau chauffé, puis les visiteurs sont arrivés en masse, sans doute plus de 3 000. Dans une ambiance de foire où l'on roule les «r», les transactions et les tractations ont commencé. La truffe s'est vendue de 600 à 800 euros le kilo. « C'est pas un miracle mais pour un début, les cours sont honorables», précise Georgette Devier, productrice du côté de Nadaillac.
De l'avis général, ce marché de Cuzance est un véritable baromêtre de la saison. « Une campagne qui s'annonce intéressante bien que les conditions météo n'aient pas toujours été idéales mais dans l'ensemble les premières truffes que nous avons récoltées sont de qualité», ajoute un trufficulteur de Baladou qui, au passage, a présenté une truffe de plus 500 grammes. Des truffes de qualité, des truffes en quantité, bien que l'on soit à des années-lumière des volumes proposés au début du siècle dernier où il n'était pas rare que soient négociées tous les 07 décembre jusqu'à 10 tonnes.
Autre époque, autre temps, mais la truffe continue à déplacer les foules ; elle appartient à l'histoire et au patrimoine de cette région du Causse. Un don précieux de la nature que l'on s'efforce d'entretenir et à faire prospérer. L'association des trufficulteurs du Pays de Martel s'y emploie avec succès. Cette 4ème édition de la Foire aux truffes de Cuzance en est un fort bel exemple. Samedi toute la journée, c'est un véritable hymne à la truffe qui s'est joué sans fausse note sous ce chapiteau au gré des conférences ou bien encore à la faveur des démonstrations de cavage.
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Publié le 09/12/2010 09:51 | Jean-Luc Letitre
Moussoulens (11) - Marché aux truffes : offrez-vous un plaisir subtil
Pour une vingtaine d'euros vous pouvez vous offrir de quoi agrémenter un plat aux subtils parfums de truffes. Photo DDM./ Jean-Luc Bibal
Samedi à partir de 9 heures le village de Moussoulens va donner le lancement des marchés aux truffes sur le département. Un rendez-vous culinaire et gastronomique à ne pas manquer.
« On a commencé la culture de la truffe dans les années quatre-vingts », confie Jean-Louis Micouleau de Moussoulens qui depuis 1994 arbore la casquette de trufficulteurs. Mais cette activité ne lui permet pas de vivre entièrement de sa passion et il doit aussi porter à 80 % de son temps de travail la casquette de postier. « Cette culture a véritablement pris une autre dimension en 2 000 lors du jumelage des Ampélofolies, la fête du vin et celle de la truffe. Aujourd'hui, nous sommes une vingtaine de trufficulteurs et de plus en plus de jeunes qui retournent à la terre s'intéressent au mélanosporum », poursuit-il alors qu'il s'avance sur une colline qui domine quelques cultures truffières sur les hauteurs du village. Michel Escande, l'ancien maire de Moussoulens et conseiller général du canton, aujourd'hui, disparu, a su insuffler cette culture et cette passion autour de lui. À Moussoulens, les trufficulteurs ne roulent pas sur l'or, 3 à 4 kg de truffes en moyenne 7 à 8 kg les années fastes. « Il y a une bonne récolte tous les ans environ », affirme Jean-Louis Micouleau. « Cette année ce sera une petite récolte à cause de la sécheresse », précise-t-il. L'offre sera donc faible par rapport à la demande et en toute logique les prix devraient s'envoler, près de 1 000,00 € le kilo.
Rendez-vous dans dix ans
Stéphane Bauguil, tout juste trente ans, vient de rejoindre ce petit groupe de passionnés. « Je suis issu d'une famille de viticulteurs. Je me souviens que mon grand-père m'emmenait dans la garrigue avec son chien pour chercher des truffes. Puis j'ai eu l'opportunité de récupérer un terrain sur lequel on a arraché des vignes », explique Stéphane, qui est par ailleurs commercial dans une société qui vend des matériaux de construction. Au printemps 2008, j'ai planté des chênes verts sur un hectare et demi, 400 arbres environ pour un investissement de plus de 6 000 €. Il faudra attendre une dizaine années avant d'espérer réaliser une récolte, la culture de la truffe ce n'est pas une science exacte », lance le jeune trufficulteur. En effet, la culture de la truffe relèverait plutôt de l'alchimie tant les paramètres sont multiples, complexes et aléatoires pour arriver à sortir de terre le diamant noir.
Page réalisée à partir du site ladepeche.fr
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