Vacances : Mieux vaut TARN que jamais !...
Guide d'été 2010
Attention : dates, tarifs, thèmes ou artistes concernent 2010 ; les actualisations seront consultables fin juin 2011 sur le "Guide d'été - Tarn" de La Dépêche du Midi ou sur son site internet : ladepeche.fr
Publié le 28/06/2010 14:02 | LaDepeche.fr
Tarn : une terre cathare
Difficile de résumer 500 000 ans (âge présumé des premiers outils retrouvés au confluent du Tarn et de l'Agout) en quelques lignes. Mais il est des événements ou des époques qui ont marqué un territoire sur lequel le christianisme s'est enraciné dès le début du Vème siècle. Une histoire riche en épisodes religieux. Du traité de Lombers qui marque la condamnation du Catharisme (1165) à la fin de la deuxième croisade (Traité de Paris en 1229), la région aura traversé une période marquée par l'horreur. Le symbole de la victoire de l'Église sur l'hérésie est la construction de la cathédrale d'Albi au XIVème siècle.
Deux siècles plus tard, après que la région a été décimée par la peste noire, la culture du Pastel a redonné des couleurs à celle-ci.
Les idées de la réforme gagnent le long de la vallée du Tarn et les villes au sud de l'actuel département, comme Castres ou Mazamet. S'en suit une véritable fracture entre le sud et le nord du territoire. L'Albigeois devient un bastion catholique, le Castrais et la Montagne adhèrent au calvinisme.
Terre d'antagonisme, le Tarn deviendra plus tard une terre d'accueil. Les Révolutions industrielles, l'essor de la mine, le développement de l'industrie textile ont attiré Polonais, Espagnols, Italiens. Tarn terre d'accueil, tolérante et ouverte…
Géographie
Grâce à un large éventail de d'espaces naturels, fruit d'une riche combinaison de formations géologiques, d'influences bioclimatiques et d'effets de relief. Les paysages et les espaces d'intérêt naturel sont nombreux et variés. Dans le Tarn, quelques kilomètres suffisent pour changer d'univers, pour passer des pelouses sèches des causses du Nord Ouest aux plateaux herbagés du Ségala, des forêts de la Montagne Noire aux coteaux de l'Agout.
L'Albigeois devient un bastion catholique, le Castrais et la Montagne adhèrent au Calvinisme.
Pays de vents
Par circulation de sud-est, lorsque le vent dit « marin » souffle sur le littoral languedocien, d'importantes masses d'air humide s'accumulent et s'élèvent sur le versant sud. Elles s'y refroidissent et provoquent nébulosité et pluies. En dévalant le versant nord, l'air asséché se réchauffe et accélère. De fortes bourrasques d'air chaud balaient alors le pays Tarnais. Le ciel est dégagé.Sur la ligne de crête, s'accumule un énorme moutonnement de nuages typique de ce phénomène météorologique. Si ces effets mécaniques sont parfois perturbateurs, s'il augmente les effets de sécheresse estivale, il adoucit en revanche le climat local en réduisant les gelées hivernales et en favorisant l'ensoleillement d'automne et de printemps.
Publié le 28/06/2010 14:08 | LaDepeche.fr
Cordes remonte le temps
Le temps retrouvé, avec des Godefroy de Montmiral en côte de maille et des Jacouille en haillons, au fil des ruelles, des gentes dames en hennin et des pastoureaux. Les 13 et 14 juillet, de 10 heures à minuit, Cordes revit son âge d'or médiéval. Pour sa 39e édition, la Fête du Grand Fauconnier célèbre les Joglars, musiciens et jongleurs, venus d'Italie, Québec, Tchéquie, Allemagne….
Les rues et ruelles s'animent de saltimbanques, baladins, échassiers, conteurs, amuseurs, lanceurs de drapeaux, diseurs de bonne aventure, arbalétriers et cracheurs de feu. Le manant y côtoie le prince de sang. Plus de 500 costumes sont disponibles à la location. On apprend à manier l'épée de taille et d'estoc, la masse d'arme, les gestes du forgeron ou le pas du danseur de menuet. L'Atelier des Bannières Anciennes sortira les plus colorées pour mener les deux défilés, le 13 juillet, à 21 heures, à la lueur des flambeaux, et le 14 juillet, à 15h. En apothéose du défilé dans la nuit cordaise, se tiendra le bal médiéval, avec rondeaux et contrepoints, au son des vielles d'amour. Les visiteurs sont invités à se costumer : gueux, manants, pèlerins ou prince de sang bleu, tout costume d'époque leur vaut la gratuité du spectacle. Cordes retrouve son âge d'or, avec ses marchés, ses artisans, ses tablées sous la halle. Et les motets des troubadours qui chaviraient les damoiselles. (www.grandfauconnier.com).
Publié le 28/06/2010 14:18 | LaDepeche.fr
Penne : entre cathares et troubadours
Le nid d'aigle, en surplomb sur les gorges de l'Aveyron, défie les lois de l'équilibre. La forteresse imprenable, avec son donjon culminant, ses deux tours, son castelet et son enceinte percée d'archères, a été démantelée en 1586. Elle a connu ensuite quatre siècles d'abandon, même si ce chef d'œuvre d'architecture militaire et royale avait été classé monument historique en 1902. Une belle restauration en cours lui rend son lustre et son caractère. Tout l'été, il est ouvert à la visite 7 jours sur 7, de 10h à 19h (5€, 3€ pour les enfants). Les travaux, soutenus par une politique de mécénat, continuent sur le logis, la Tour à éperon, la Tour ronde, et la courtine du Châtelet. Au sommet de l'éperon, le panorama sur la vallée, les causses et les lointains forestiers de Grésigne est somptueux. Le château fut très tôt un enjeu. Simon de Montfort voulut faire payer le ralliement du seigneur de Penne au catharisme. Pendant la Guerre de Cent Ans, les anglais et les compagnies de routiers s'emparèrent de la forteresse. Le village de Penne, admirablement fleuri, est lui aussi un joyau à découvrir. Il a connu son âge d'or dans le Haut Moyen-Âge, avec son école de troubadours. Austère et haut- lieu d'une cour d'amour: c'est tout le paradoxe et la magie du château de Penne.
La forteresse imprenable, avec son donjon culminant, ses deux tours est un sublime nid d'aigle.
Publié le 28/06/2010 14:17 | LaDepeche.fr
Le Sidobre : terre de légendes
Imaginons un rocher en forme de cube ayant des côtés de 10 kilomètres. Difficile pour un esprit humain et pourtant c'est bel et bien ce rocher de granit, dit Sidobre qui est sous les pieds des visiteurs aux confins des collines de Castres et des Monts de Lacaune. Partie intégrante du Parc Naturel du Haut Languedoc, le Sidobre offre des paysages extraordinaires avec d'énormes masses de granit émergeant d'une végétation luxuriante.
L'eau, le vent ont sculpté la roche qui semble sortir des entrailles de la terre à certains endroits.
La Peyro Clabado (notre photo), pierre de 780 tonnes reposant sur un socle d'un mètre carré est l'un des exemples les plus visités, mais le marcheur un peu curieux trouvera à chaque détour de sentier d'autres visions étonnantes et quasi lunaires.
Et puis avec sa propre imagination chacun pourra s'inventer d'autres belles histoires que celle que le temps a transformée en légende Le Roc de l'oie, les Trois fromages, les Cyclopéens ou encore. Le roc de l'oie, les trois fromages, les cyclopéens, ou encore les Chaos de La Balme où la rivière de rocher où se blottit la grotte Saint-Dominique ne peut qu'alimenter les rêveries des visiteurs.On ne peut pas séjourner ou passer dans le Tarn sans rendre visite au Sidobre.
Avec sa propre imagination, chacun pourra s'inventer de belles histoires , de belles légendes.
300 millions d'années de fusion
En bordure du Massif Central et de ses volcans, Le Sidobre est né du refroidissement d'un magma de roche en fusion il y a 300 millions d'années, le temps a fait son œuvre et le granit est exploité longtemps pour les monuments funéraires est devenu aussi un matériau de choix, en regard de sa dureté, pour l'ornement des sites urbains, les Champs- Elysée par exemple. Il a donné aussi naissance à des activités parallèles dans le travail de la pierre. Dans le Sidobre la pierre est polie pour faire du mobilier remarquable, cuisines, salles de bains… L'économie de la ville de Lacrouzette est essentiellement basée sur l'exploitation du granit, mais par sa beauté le massif du Sidobre attire aussi une activité touristique de plus en plus prisée.
Publié le 28/06/2010 14:27 | LaDepeche.fr
Lacrouzette capitale du Sidobre
Bordé par Brassac, Vabre voire Castres, et même avec Saint-Salvy-la-Balme en plein sur son territoire, le Sidobre s'est donné une capitale ces derniers siècles avec Lacrouzette.
Avec près de 2000 habitants, ce village a pris de l'ampleur dès lors que l'exploitation du granit est devenue quasi industrielle. Lors d'une première visite, on est frappé par le nombre d'installations exploitant la roche.
Il faut faire la différence entre les carrières, aujourd'hui moins nombreuses et surtout beaucoup moins apparentes parce que les exploitants font de gros efforts pour masquer une éventuelle pollution visuelle et le travail du matériau sur des sites nommés chantiers.
Sur ces derniers, la roche est taillée, découpée, tranchée, polie, voire flambée, selon sa destination. Même si l'exploitation du granit a souffert de l'importation, il demeure dans le Tarn un vrai savoir faire.
Mais les Crouzétols, ont également su préserver une belle qualité de vie au sein de ce parc d'activité.
De nombreuses activités à caractère touristique sont pratiquées en saison estivale, mais tous ceux qui ont l'occasion de revenir au cours de l'année trouveront aussi de quoi se cultiver et se distraire. Les messes de Noël données dans la remarquable église sont prisées.
Quant aux professionnels du tourisme à Lacrouzette et dans les cités environnantes, ils savent travailler en commun pour donner de l'envergure aux manifestations.
Lors de la première visite, on est frappé par l'importance de l'exploitation de la roche.
Les légendes vivaces
Parmi les légendes du Sidobre saviez-vous par exemple qu'il suffit de lancer une pierre sur le sommet de Peyro Clabado pour que les vœux les plus chers soient exaucés. Cela explique le monceau de pierres coiffant le rocher.
Il était une fois, des animaux monstrueux obéissant aux génies. Une oie avait reçu de son maître l'autorisation de sortir la nuit pour aller couver son œuf unique. L'animal mythique devait de rentrer avant l'aube sous peine de se voir châtiée. Victime un jour de ce que l'on appelle une panne d'oreiller, l'oie se réveilla alors que le soleil était haut. Son génie très en colère la pétrifia, elle, et son œuf qui n'éclora jamais. Il faut penser à cela en se rendant au Roc de l'oie. Le rocher prendra alors un air très attendrissant.
Publié le 28/06/2010 14:25 | LaDepeche.fr
Quoi de mieux que la fraîcheur de l'eau en plein été
Les piscines :
Il y en a pour tous les goûts. De l'Espace Atlantis à Albi (05 63 48 05 63 - www.grand-albigeois.fr) à l'Archipel à Castres (05 63 62 54 00 - www.larchipel.fr) en passant par la base de loisirs nautiques Aquaval à Lautrec (05 63 70 51 74) ou, plus original par l'espace des Sources Chaudes à Lacaune avec un bassin intérieur doté d'un espace balnéo avec sauna, hammam et bains bouillonnants (05 63 37 69 90 - www.lacaune.com). Tout près de là, le Parc Aquatique Aqua-Monts à Saint Pierre de Trivisy, avec ses 4 pistes de pentagliss et ses toboggans à virages (05 63 50 48 69 - www.saint-pierre-de-trivisy.net)
Rivière - Détente sportive le long des rivières du Département. Agout au sud, rivière Tarn au Nord, rivière Aveyron au Nord Ouest. Sur le Tarn, au départ de Trébas (www.cdck81.org), la rivière déroule tranquillement jusqu'au méandre d'Ambialet, voire jusqu'aux Avalats (www.locapial.org). Découvrez sur la rivière Aveyron le rocher de Penne vu d'en bas (ot.paysdevaour@vaour.net - 05 63 56 36 68). Sur l'Agout, même si les eaux sont un peu plus tumultueuses, Burlats vaut évidemment le déplacement (www.cdck81.org).
Il y a évidemment un peu plus de tranquillité avec les promenades en gabarre. La gabarre ce bateau à fond plat qui permet de descendre tout doucement le Tarn depuis Albi jusqu'à Aiguelèze. Renseignements sur www.albi-croisières.com ou au 05 63 43 59 63. À Castres, embarquez sur le Coche d'Eau et remontez l'Agout jusqu'au Parc de Gourjade. Renseignements au 05 63 62 41 76 ou www.ville-castres.fr.
Sinon, encore plus au calme, à regarder passer les bateaux, profitez de la fraîcheur de la base de loisirs de Trébas-les-bains, sur le Tarn (05 63 55 88 92 - www.trebaslesbains.com)
Les lacs :
Incontournable, la base de Rieumontagne à Nages (05 63 37 12 29 - www.laouzas.com), avec même un centre de détente avec SPA et sauna. Pour les plus sportifs, accro-bungy, tir à l'arc ou circuit VTT.
Au cœur de la Montagne Noire, le lac des Montagnes (05 63 61 27 07 - www.tourisme-mazamet.com) propose un espace baignade surveillé en juillet et août, le GR7 tout proche, et des circuits balisés pour les amateurs de VTT. Dans le Ségala Carmausin, profitez du lac de la Roucarié (05 63 36 14 03 - www.cc-segalacarmausin.fr) et de ses deux bases nautiques où il vous sera possible de pratiquer l'aviron, le canotage, le canoë, le pédalo ou encore la planche à voile.
À Castelnau de Montmiral, la base de loisirs de Vère Grésigne (05 63 33 16 00).
Publié le 28/06/2010 14:29 - Modifié le 23/07/2010 à 11:20 | LaDepeche.fr
Vignoble : la fameuse route des vins de Gaillac
Depuis des années, le vignoble de Gaillac a su mettre en valeur son formidable patrimoine par une signalisation spécifique : il n'est pas un croisement ou une route dans le vignoble qui n'indique ici château, là un mas ou plus loin encore une cave coopérative.
Tout au long de votre route, chaque vigneron vous racontera ses vignes, ses vins, son terroir, ou encore vous proposera les meilleurs moments pour venir le rencontrer et visiter sa cave ou son chai de dégustation. La première étape de cette route des vins de Gaillac nous entraîne sur les Terrasses de la Rive Gauche. Formé aux travers des âges avec le Tarn comme acteur principal, ce terroir s'étend sur 30 km entre Florentin et Couffouleux en passant par Técou, Montans (site archéologique) ou encore Peyrole. La deuxième étape conduit de l'autre côté du Tarn, sur la Rive Droite.
Délimitée par la Vère, cette vaste zone s'étend d'Est en Ouest de Castelnau-de-Lévis jusqu'à Rabastens, en passant par Labastide-de-Lévis, Gaillac, ou encore Lisle-sur-Tarn. Troisième et dernière étape de la Route des Vins, le Plateau Cordais s'étend sur la partie nord du Gaillacois. Il produit toute la variété des vins de Gaillac avec, grâce à sa situation, une proportion importante de vins blancs. Il n'est pas interdit de s'arrêter au gré des domaines et déguster toute la palette des vins de Gaillac.
Maison des Vins :
Tout au long de votre route, chaque vigneron vous racontera ses vignes, ses vins, son terroir.
Publié le 28/06/2010 14:33 | LaDepeche.fr
Le vin au fil de l'eau
Chaque dimanche durant les mois de juillet et août, les vignerons de Rabastens et de Técou proposent une excursion appelée le Vin au Fil de l'Eau, pendant motorisé de la balade avec « Amédée le Vigneron ». Au départ de la cave, à 14 heures, le promeneur découvrira le charme des coteaux couverts de vignes, la diversité des pigeonniers, la beauté de bastides de briques et la saveur des cépages locaux, le Braucol, le Loin de l'œil et le Duras. Un périple guidé et commenté qui emmène le curieux à l'humeur vagabonde, ou le vagabond à l'humeur curieuse, le long du Chemin Toulze, sur les bords du Tarn ou sur les hauteurs du Domaine d'Escabes. C'est une promenade à travers le temps jusqu'à l'époque gallo-romaine et le Moyen Âge en suivant le sillage des antiques gabarres, qui autrefois transportaient le vin de Gaillac sur le Tarn et sur la Garonne. La balade est animée et commentée par les vignerons de Rabastens et de Técou.
Au retour à la cave, après un périple de près de 3 heures, visite de celle-ci suivie d'une dégustation gratuite.
Renseignements à la cave de Rabastens au 05 63 33 66 95 - www.cavederabastens.com ou à la Cave de Técou au 05 63 33 00 80 - www.cavedetecou.fr Le vin au fil de l'eau.
Tous les dimanches, en juillet et en août, les promeneurs pourront découvrir le charme des coteaux couverts de vigne.
De vignes en vignes avec son Ipod
Le Tarn pays du vin et de la gastronomie, n'a pas su que cultiver son jardin, son terroir mais aussi le CDT a beaucoup développé le tourisme autour de la vigne. Dernière initiative, « Iter Vitis, les chemins de la vigne » : dans le vignoble millénaire de Gaillac, l'itinéraire culturel s'appuie sur les dernières technologies multimédias : i-pod internet, audio-guidage par téléphone, films dans toutes les langues.
C'est la possibilité de préparer, visualiser et télécharger sur son i-phone, blackberry ou autre PDA son itinéraire personnel en préparant ses étapes avec des commentaires, bonnes adresses. Le matériel peut être prêté.
Publié le 28/06/2010 15:14 | LaDepeche.fr
Gaillac : C'est la fête des vins
Depuis 30 ans, la Fête des Vins est le rendez-vous majeur de l'été gaillacois. Le cadre de verdure - le Parc et le château de Foucaud, avec ses jardins à la française - est somptueux, l'ambiance est familiale, avec des jeux pour les enfants, et toutes les bonnes adresses du vignoble, au fil des 60 chalets des vignerons. C'est aussi la fête du terroir, que l'on peut emporter ou déguster sur place, devant les 10 stands des producteurs. La Fête des Vins est précédée le vendredi 6 août d'un apéro-concert, de 19h à 21h (avec l'assiette de tapas et les deux verres de in pour 5€). Les festivités commencent dès l'ouverture du parc, le samedi 7 août, à 10 h. Suit le défilé des confréries pour l'inauguration officielle (11h) : la Dive Bouteille en toge rouge conduit le monôme des confréries amies, au son des fanfares. Les repas - déjeuners et dîners - ont lieu dans les jardins. Les réservations doivent parvenir à l'Office du tourisme (Abbaye Saint-Michel) avant le 7 août. Prix : 15€ pour les adultes (sans les vins), 9€ pour les enfants de moins de 12 ans. Tout l'après- midi, le parc résonne des animations des bandas, fanfares et échassiers burlesques.
De 18h 30 à 20h 30, on peut danser la salsa sur les rythmes cubains lors de l'apéro-concert. Après le dîner, à 22h, commence le bal, qui s'interrompt à 23h 30, pour le grand spectacle de son et lumière, qui embrase les façades du château, sur le thème des
« 7 éléments ». Dimanche 8 août, les vignerons célèbrent leur messe à l'abbaye saint-Michel, en tenue d'autrefois, devant tout le parterre des confréries. L'après-midi renoue le lien avec les jeux d'autrefois, « de la Cocagne », auquel le public peut se joindre. Le soir, un orchestre de variétés fait danser la nuit, avant le feu d'artifice géant « Spécial Mickael Jackson ». Pendant ces deux jours, on peut s'initier à la dégustation en compagnie d'œnologues, au cours de séances de 45 minutes (samedi 8 août, à 16h et 18h ; dimanche 9 août, à 11h, 16h et 18h). Les enfants ne sont pas oubliés, avec le manège pour les plus petits, le clown, la magie et la grande illusion, ou encore les ateliers du goût où l'on va à la découverte des sens. Deux jours de bien-être, de musique, de danses, de jeux : le bonheur aux couleurs du sud, les rencontres avec ces vignerons qui savent faire partager leur passion et ces vins de goguette… frais comme un soir d'été.
Publié le 28/06/2010 15:11 | LaDepeche.fr
Bienvenue en Ségala
La situation géographique de la Communauté de communes du Ségala (28 communes) est originale. Son territoire assure, en quelque sorte, la transition entre les bassins tarnais de l'Albigeois et du Carmausin et les hauts plateaux aveyronnais. Une transition matérialisée par l'élégance des deux viaducs du Viaur : ce territoire, c'est le Ségala tarnais.
Publié le 28/06/2010 14:46 - Modifié le 23/07/2010 à 11:17 | LaDepeche.fr
Albi la majestueuse
Le terroir s'invite à l'office : L'éveil des papilles par des produits locaux, Les mercredis et jeudis, du 15 juillet au 19 août.
Deux après-midi par semaine, deux vignerons de la Cave de Labastide-de-Lévis et un boulanger-pâtissier investissent l'Office de Tourisme d'Albi pour offrir une dégustation de vins de Gaillac et de spécialités sucrées albigeoises… Petits janots, gimblettes, navettes… pour le plaisir de tous.
Visite guidée aux flambeaux
Ou (re) découvrir le centre ancien à la lueur des torches
Une balade nocturne dans le centre ancien à effectuer en famille à la lueur de la lune et des flambeaux, commentée par un guide-interprète.
Éclairages sur l'histoire de la ville, ses hommes et femmes célèbres et sur ses sites majeurs. Tarif : 4.50€ par adulte (gratuit pour les moins de 14 ans)
Échappée belle, échappée verte
C'est la nouveauté de l'été : au fil, de l'Échappée verte, Geneviève Puech invite au voyage intérieur. Conte philosophique ou merveilleux (Papa au long nez), conte d'origine (le moulin au fond de la mer) ou poétique (le jeune pâtre), un parcours de 40 minutes au long des berges et au pied des remparts, et 40 minutes de contes.
Publié le 10/05/2011 08:14 | P.S.
Albi va vivre l'an I de l'Unesco cet été
Qu'est ce que le classement au patrimoine mondial de l'Unesco va changer pour la cité épiscopale et Albi?
La ville sort la grosse artillerie pour préparer l'an I de l'Unesco. Difficile de dire si la fréquentation va exploser de 10, 20 ou 30 % aux beaux jours. «Ce classement, en terme touristique, va changer la donne, c'est sûr, confie Stéphanie Guiraud-Chaumeil, l'adjointe en charge des États généraux de la ville. Mais il n'y a pas que l'aspect touristique qui va changer, le développement économique, aussi va suivre.» L'élue prépare d'ailleurs le bilan des états généraux de l'automne 2010. Une soirée de présentation des pistes et actions retenues est même prévue pour les Albigeois à la fin du mois.
Publié le 28/06/2010 15:02 | LaDepeche.fr
Saint-Juéry : de l'eau et du feu
Le Saut du Sabo était une frontière géologique et humaine : il marquait la limite de la « remonte » pour les gabarres. La chute de 18 mètres du Tarn a vite attiré les moulins.
Au XIXème siècle, les premiers ateliers s'installent en 1824, puis une grande usine qui fabrique des limes et des râpes. En 1898, on y construit une centrale hydroélectrique. Le site est à la fois témoin de l'âge industriel, aventure technique et humaine, et page d'histoire sociale du département. Le musée fait revivre cet « âge du métal » et du feu.
Installé dans le bâtiment de la première centrale hydroélectrique, il raconte l'épopée de l'électricité et du fer. Avec ce savoir-faire qui se transmettait comme un héritage dans les familles ouvrières : un art de la main qui faisait la réputation mondiale des outils réalisés à la « Fabrique », et vendus au-delà des frontières.
Les marques Talabot et SDT avaient valeur de label. Les visites, guidées en juillet-août, parcourent les anciens ateliers de limes, le laminoir, le haut fourneau, le marteau-pilon, le four électrique et la halle aux martinets. Une maquette de 23 mètres de long donne une idée de ce site cyclopéen, et simule les crues du Tarn, quand les eaux rouges dévalent la chute du Saut de Sabo. Un spectacle audiovisuel grandiose, intitulé « D'eau et de feu ».
La visite permet aussi de visionner des films sur l'activité de l'usine, et d'assister à des démonstrations des gestes de travail.
Ouvert tous les jours, sauf le samedi (de 14h à 19h).
Le site est à la fois témoin de l'âge industriel, aventure technique et humaine et une page sociale du département.
Publié le 28/06/2010 15:18 | LaDepeche.fr
Lisle -sur -Tarn la gourmande
Lisle de briques et de charme, ses arcades, ses colombages, ses pountets… Au fil des rues, des jeux d'ombres et lumières. La bastide offre aux visiteurs sa place et son Griffoul (fontaine), l'église de la Jonquière et l'ancien port. Des circuits promenades sont disponibles à l'Office de Tourisme (qui propose des visites guidées pour les familles les lundis à 18h), et au Musée Raymond Lafage. Ce musée, dédié au dessinateur lislois de la Renaissance, accueille tout l'été « Le dessin de presse », parrainé par Wolinski et Cabu, avec Wiaz (du Nouvel Observateur), Chard et Jul (Charlie Hebdo), comme invités d'honneur, et des conférences, les dimanches, à 17h.Le Musée d'Art du Chocolat associe le talent de Tomaso à celui du sculpteur Casimir Ferrer.
Le domaine de Gradille propose, sur rendez- vous (05 63 41 01 57) des visites de l'élevage de biches, le lac Bellevue ses parcours santé, pêche, tennis et jeux d' enfants, et la Forêt de Sivens ses 4 itinéraires reliés au GR 46. Pendant quatre jours, du 16 au 19 juillet, la belle bastide se met en fête sur les promenades et autour de la place aux arcades, une des plus belles du Midi. La fête foraine, avec une dizaine de gros manèges et toutes les attractions classiques, est d'accès gratuit, comme tous les bals du soir. Le vendredi 16 juillet, les festivités commencent sur un repas de contresaison, en soirée et en plein air. L'assiette est pointue, l'ambiance torride, et la nuit se prolonge avec un joue contre joue sous les étoiles. Le 19 juillet, à 22h 30, Lisle en met plein la vue, autour du lac Bellevue, avec son spectacle réputé de pyrotechnie. Dans la journée, vers 18h, l'Office de Tourisme propose une visite guidée pour les enfants, dans les ruelles et sous les « pountets » qui font le charme de la bastide rose. (Prix : 1€. Renseignements à l'Office de Tourisme, 21 place Paul Saissac : 05 63 40 31 85). En même temps (17-19 juillet), les vignerons célèbrent Bacchus et Saint Vincent, avec la Fête des Vins et du Jumelage. Tonneaux en perce, chapeaux de paille et vieux outils : l'aventure est au coin de la rue. Une rasade de plaisir.
Publié le 28/06/2010 15:19 | LaDepeche.fr
Rabastens : le charme des rues et des sentiers
Entre histoire et légende, Rabastens garde sa part de mystère. Qui, de Pépin le Bref ou des moines de Moissac, a créé la ville en 767 ? Rabastens porte son millénaire avec entrain. Elle a été cathare, et protégé Guillaume Bélibaste, le dernier « parfait ». Simon de Montfort l'a punie de son insoumission.Le quai des remparts surplombe les fortifications médiévales : il offre un panorama sur la douceur des rives. Pins parasols, cyprès, jardins fleuris… le paysage a des airs toscans.
Rabastens a connu l'or bleu du pastel, au cœur du pays de Cocagne, et le flux des marcheurs de Dieu, ces pèlerins qui venaient se recueillir devant les reliques de Saint Jacques. Notre Dame du Bourg, joyau du gothique méridional, avec ses peintures murales et son prieuré.
Trois des sept chapelles bâties entre les contreforts ont conservé leur décor originel du XIVème siècle porte témoignage de cette grandeur. La plus éclatante est la chapelle Saint Jacques où la vie du saint se déroule en épisodes lumineux de rouge et de bleu, d'après la Légende Dorée.Le chœur, construit au début du XIVème selon la volonté de Bernard de la Tour, comprend un ensemble de peintures dédié à l'assomption de Marie : achevé en 1318, il fut consacré par l'archevêque de Compostelle. Rabastens possède aussi un bel ensemble de demeures patriciennes des XVIIe et XVIIIe siècles, comme l'Hôtel de la Fite, qui abrite le Musée du Pays Rabastinois (05 63 40 65 65).Parmi les pièces majeures, une mosaïque gallo-romaine de la villa Las Peiras, une collection de peintures et de sculptures religieuses, des terres vernissées de Giroussens ainsi que des maquettes et des modèles de René Bégué, brodeur de la haute société parisienne.
Le paysage a des airs toscans avec ses fortifications médiévales, ses remparts, la douceur de ses rives.
Publié le 28/06/2010 15:22 | LaDepeche.fr
Réalmont est le centre du Tarn
C'est historique, entre Albigeois et Castrais, on a souvent plaisanté sur une hypothétique frontière située à Réalmont. La position géographique de la cité réalmontaise sur la carte du Tarn explique cela aisément.
En effet, à défaut de frontière qui sépare, Réalmont est plutôt un carrefour qui rassemble les quatre points cardinaux tarnais.
Et ceux qui se sont trouvés à Réalmont lors de la gigantesque foire de printemps, constatent de visu que la ville draine sans limite le Lacaunais comme le Vauréen et les Pays castrais et albigeois. Dans le Tarn, Réalmont est près de tout.
Côté tourisme cet authentique territoire rayonne autour de Bastide Royale, foire agricole et Festival Re'Al Croche (notre photo), cotoyant harmonieusement randonnées, pigeonniers et produits du terroir…
La Communauté de Communes du Réalmontais est composée de Fauch, Laboutarié, Lamillarié, Lombers, Orban, Poulan-Pouzols, Réalmont, Ronel, Roumégoux, Saint Antonin de Lacalm, Saint-Lieux Lafenasse, Sieurac, Terre-Clapier, Le Travet. En majorité ces communes s'étendent sur un ensemble de plateaux de moyenne altitude qui vont en s'abaissant, au Sud et à l'Ouest, vers les vallées alluviales du Dadou et de l'Assou.
Il est incontestable que Réalmont tire sa primauté de l'excellence de son implantation au niveau d'une plaine fertile arrosée par la rivière du Dadou.
Réalmont est un carrefour qui assemble les quatre points cardinaux du Tarn autour de sa bastide royale.
Alban riche de son passé et son présent
L'origine Cathare du nom Alban, désignant en occitan « Al ban » les personnes mises « au banc » de la société pourrait ne pas être flatteuse si de nos jours Alban n'était pas justement symbole d'ouverture.
La ville est connue pour son patrimoine avec une église classée grâce à ses fresques signées Nicolas Greschny, mais aussi pour son immense activité sportive réunissant les jeunes de toute la contrée. Ainsi Alban s'illustre balle ovale en main avec un championnat de Fédérale 3 très relevé, mais aussi avec d'autres pratiques comme le tennis, le volley-ball et bien d'autres. Citons par exemple la danse moderne et le hip hop. Il fait bon vivre à Alban et on le perçoit dès l'approche de cette cité où agriculture et commerce se conjuguent parfaitement.
Publié le 28/06/2010 15:28 | LaDepeche.fr
Graulhet : l'art de ville
Tout est dit où presque lorsque la cité mégissière se donne comme slogan « Graulhet inventer l'art de ville ».
Si l'histoire industrielle de Graulhet colle à la peau, avec les fluctuations d'activités liées au cuir, la ville n'a pas oublié son vécu médiéval. Le patrimoine architectural citadin et la qualité de vie dans une cité aux dimensions raisonnables incitent les Graulhétois à dire qu'ils sont un parfait exemple de ville à la campagne.
Un petit tour dans le temps, en flânant entre le Pont Vieux (XIIIe) l'Hostellerie du Lyon d'Or (monument historique) et le quartier médiéval de Panessac, Graulhet offre une palette d'intérêts aux historiens comme aux touristes. Les pigeonniers, églises et chapelles romanes de campagne séduisent, et le charme est au rendez-vous.
Mais bien évidemment, on ne peut en aucun cas oublier que Graulhet reste et restera la capitale française de la Basane, à savoir le cuir utilisé pour le doublage des chaussures. Le savoir-faire des Graulhétois en matière de tannage remonte au Moyen-Âge et de nos jours, c'est encore le plus grand centre français de la mégisserie. La Maison des métiers du cuir est incontournable.
Du mois de mai au mois de septembre, on va y découvrir les techniques artisanales qui transforment la peau en cuir. Une visite s'impose.
Renseignements et réservations : Maison des Métiers du Cuir (05 63 42 16 04) ou Office de Tourisme 05 63 42 87 27.
Les plaisirs de la campagne
Se rafraîchir en randonnant près des lacs de Nabeillou et de Miquelou, nourrir quelques rêves bucoliques auprès de chapelles romanes de campagne, savourer la nature en découvrant les pigeonniers si particuliers à la région, la campagne graulhétoise a ses plaisirs.
Entre bois et collines, le sentier labellisé de randonnée des trois lacs offre des paysages surprenants de beauté. Lacs et forêts, panoramas de crêtes et vallons multicolores la faune et la flore y sont préservées.
Pour les plus sportifs à Graulhet le choix est grand :
Tennis, piscine ouverte de 10h à 19h30 en juillet et août, Aéroclub et son école de pilotage, vol à voile, ULM, aéromodélisme, VTT et skate sur la piste de Nabeillou, pêche, pétanque… Graulhet est une ville sportive.
Publié le 28/06/2010 15:29 - Modifié le 23/07/2010 à 11:18 | LaDepeche.fr
Les Graulhétois présentent leur spectacle historique
Le spectacle qui sera présenté fin juillet à 22 h au Château de la Bousquétarié sera historique à plus d'un titre.
En effet, parce qu'il se joue du temps en évoquant tout à tour Rome, le Moyen-Âge, la Révolution française, les grèves de Graulhet en passant par la guerre de 39 -45, la libération et les années 1970.
Mais aussi parce qu'il va marquer cette année les 25 ans d'existence de l'Association Culturelle du Pays Graulhétois et que la trame principale du spectacle de cette année s'appuie sur la reprise de scènes emblématiques produites sur différents sites du Tarn.
Pour assurer le liant à ces meilleurs du meilleur, différents fils conducteurs de ces 25 dernières années seront mis à l'ordre du jour.
Le marcheur de l'an 200, le vagabond, l'école des Tambours etc.
Rappelons que la mise en scène de ce spectacle qui va tenir les 1000 spectateurs en haleine pendant deux heures nécessite une scène de 40 m de large sur 30 m de profondeur, un millier de costumes, 120 figurants, 30 techniciens. Sans oublier les multiples accessoires indispensables aux évolutions équestres, aux attelages de mules et de bœufs, véhicules anciens, le tout mis au service d'une histoire palpitante avec émotions garanties pour les jeunes et les moins jeunes.
Publié le 28/06/2010 15:31 | LaDepeche.fr
Sor et Agout : force et union
L'appellation de Sor-Agout représentant un large territoire au sud-ouest de la commune de Castres est privée de passé historique et pour cause, ce territoire est né au début des années 2000 lors de la création de la communauté de communes.
Certes auparavant, les élus locaux avec une grosse influence de Soual et Saïx, avaient déjà posé les premières pierres d'une collaboration intercommunale : au mois de mai 1966 création du syndicat pour l'expansion du Sor et de l'Agout (SECOSA) lequel se transforme en février 1974 en District de Communes Sor et Agout (DICOSA). En décembre 1999, le statut de communauté de communes donne à l'union tout son sens. Des locaux accueillant l'administration de la communauté sont construits à proximité des étangs faisant lisière entre les communes de Cambounet, Soual et Saïx. Ce site, prend alors doucement mais sûrement la forme d'un immense parc de loisirs à proximité de la réserve ornithologique naturelle de Cambounet.
D'abord lieu de promenade, avec un club de voile, un centre équestre, le site accueille un centre de loisir et une crèche intercommunale. Parmi les activités, le vélo prend une grande place avec une piste pour BBX quasi unique en Midi-Pyrénées et un stade pour vélo trial.
Aujourd'hui la nommée Base de loisirs des étangs est très prisée par la population castraise qui y trouve un incomparable site à destination des enfants. À noter que tous les équipements sont pensés pour accueillir les personnes à mobilité réduite.
Aujourd'hui, la base de loisirs des étangs est très prisée. C'est un site incomparable à destination des enfants.
Treize à table
Territoire économique et géographique situé à l'ouest de Castres vers Toulouse, la Communauté de communes Sor et Agout fut à l'origine le fruit du regroupement de 9 communes, Cambounet-sur-le-Sor, Escoussens, Lescout, Semalens, Saïx, Saint-Affrique-les-Montagnes, Soual, Verdalle, Viviers-les-Montagnes. Depuis le 1er janvier 2010, quatre autres communes ont choisi de se mettre autour de la même table de travail Dourgne, Lagardiolle, Massaguel, Saint-Avit. Présidée depuis sa création par Sylvain Fernandez, maire de Cambounet-sur-le-Sor, mais aussi président de l'association des maires du Tarn, la communauté représente une véritable force politique mais aussi économique avec sur son territoire de grosses entreprises mais également des zones industrielles, artisanales et commerciales en pleine expansion, à l'image de celle de Soual.
Publié le 28/06/2010 15:34 | LaDepeche.fr
Lavaur bastion du catharisme
Aujourd'hui avec une économie florissante, grâce notamment à la proche liaison autoroutière entre Toulouse et Albi, la cité vauréenne s'impose parmi les villes tarnaises en plein développement.
Mais il ne faut pas oublier le riche héritage historique qui lui confère aussi son attrait touristique.
Bastion du catharisme au XIIe siècle, Lavaur est entrée dans le giron des rois de France au XIVe et promue évêché en 1318. La trace la plus marquante de cette époque demeure l'église Saint-Alain, construite durant la seconde moitié du XIIIe sur le site d'un ancien prieuré roman. Chef-d'œuvre de l'architecture gothique méridionale elle sera constamment embellie.
Au XVIIIe siècle après les grandes périodes de turbulences Lavaur devient une ville d'agrément, ses remparts sont détruits et sa population ne cessera d'augmenter : 5500 habitants en 1793, plus de 10 000 en 2007.
Ses centres d'intérêt touristique sont nombreux. On peut citer bien sûr La Cathédrale Saint-Alain et son jacquemart mais aussi, les jardins de l'Évêché, aménagés dans le style dit « à l'anglaise» ; l'église Saint-François, dite des Cordeliers avec son grand orgue Puget (1866). Le Plô (site du château de Lavaur aujourd'hui disparu. La Tour des Rondes. L'un des derniers vestiges des fortifications de la vieille ville ; le Monastère des Clarisses. Fondé en 1642 par Sérène de Vézins.
La cathédrale Saint-Alain construite durant la seconde moitié du XIIIe siècle est une pure merveille d'architecture gothique méridionale.
Une économie fleurissante
Parmi les fleurons de l'économie à Lavaur on sélectionne sur le site des Cauquillous le Centre d'Innovation et de Développement des Laboratoires Pierre Fabre (Dermo-Cosmétique) (notre photo) ; Arts et Caractères (Société de l'Imprimerie Artistique) :
Imprimerie d'art qui reçut en 1993 et 2000 le Cadrat d'Or (Prix national du meilleur imprimeur) ; le groupe coopératif occitan exerçant dans le domaine agricole et agroalimentaire. Il fournit du matériel agricole, d'irrigation, l'approvisionnement et la collecte des céréales ; la coopérative fruits et légumes « Les deux vallées » : elle collecte et commercialise essentiellement des pommes et des cerises ; l'entreprise Fabries-Amiflor : elle fabrique, conditionne et distribue différentes sortes d'engrais.
Publié le 28/06/2010 15:36 | LaDepeche.fr
Lautrec est l'un des plus beaux villages de France
Avec un site médiéval d'exception et d'un remarquable patrimoine architectural tout naturellement Lautrec figure parmi les « plus beaux villages de France ». Un label qui lui confère évidemment un intérêt touristique particulier. De surcroît situé au cœur du département, proche de Castres Graulhet et Albi avec une situation dominante du haut de son piton rocheux, il offre un superbe panorama sur le Tarn. A partir du calvaire de la Salette, les visiteurs vont avoir une vue exceptionnelle sur la vallée de l'Agout, la Montagne Noire et ils pourront même voir les sommets des Pyrénées si un temps clair s'y prête. À ne pas manquer la place centrale et les halles du XVème siècle. À cet endroit se trouvait déjà un moulin à vent au XIVème et si l'un d'entre eux trône encore magnifiquement au sommet du village, on en a compté jusqu'à 6 tout autour. Pourtant la visite ne s'arrêtera pas là. Lautrec abrite la Collégiale Saint-Rémy, monument historique du XVème siècle classé. On s'arrêtera aussi contempler la porte et les fortifications de la Caussade, les maisons à colombages, sans oublier quelques silos souterrains et puits vestiges préservés par le temps. Vedette d'un tourisme vert, Lautrec se prête volontiers aux randonneurs qui trouveront dans les alentours de multiples parcours parsemés de curiosités. Bref, pas le temps de s'ennuyer à Lautrec.
On s'arrêtera contempler la porte et les fortifications de la Caussade, les maisons à colombages, sans oublier quelques silos souterrains et puits vestiges préservés par le temps.
L'atelier du sabotier
Bien sûr les parfums d'ail rose de Lautrec dont la renommée est internationale n'ont pas échappé à tous ceux qui s'échappent dans la campagne lautrécoise. Et comme le dit la chanson les « kilomètres à pied ça use les souliers » les randonneurs peuvent visiter l'atelier du sabotier. Il réserve le matériel utilisé pour la fabrication du sabot. Cet atelier qui a réellement existé jusqu'en 1960, a été entièrement recréé. En saison, le sabotier se visite librement (voir les horaires auprès de l'office de tourisme). En plus des commentaires qui accompagnent les visites, on peut revivre toutes les opérations de fabrication du sabot.
Des visites toute l'année
L'office de Tourisme de Lautrec est très actif en saison estivale mais toute l'année avec des visites à la carte. Voici quelques exemples de visite.
Visite du village (adulte 3 €; enfant 2 €) pour une durée d'une heure et comprenant maquette du village ; l'ancien Couvent des Bénédictines et son fournil ; les silos souterrains de la Caussade ; la porte fortifiée de la Caussade et les remparts (XIVème siècle) ; les halles du XVème siècle ; la Collégiale Saint Rémy.
- Visite de l'atelier du Sabotier (30 minutes) : 2 €
-Visite du moulin à vent (30 minutes) : 2 €
-Visite du musée archéologique (30 minutes) : 2 €
- Spécial Scolaires : visite « Du Blé au Pain » (2 heures) : 3 € (visite du moulin à vent et tamisage de la farine ; visite du petit musée du blé avec ses outils agricoles anciens (tarare, pétrin…) ; visite du fournil du couvent et les outils du boulanger ; projection d'une vidéo sur la fabrication du pain.
Pour de plus amples renseignements, contacter : Office de tourisme de Lautrec, Tel : 05.63.75.31.40.
Publié le 28/06/2010 15:38 | LaDepeche.fr
Castres ville lumière
Blottie près de la rivière Agout, la ville de Castres jouit d'un éclairage que bien des artistes peintres auraient aimé avoir sur leur palette.
Castres c'est d'abord un petit matin bleuté, teinté par un soleil devant escalader la Montagne Noire avant d'inonder la ville. A l'heure où les marchés de centre-ville s'animent, le ciel castrais bénéficie d'un ciel transparent, nettoyé de ses nuages par le renommé vent d'Autan.
Au fur et à mesure que les aiguilles se hissent à la verticale sur la grande horloge de la place Jean-Jaurès, Castres prend ses couleurs méditerranéennes, le pastel fait place à l'ocre, plus chaleureux. Les toits rouges s'échauffent et renvoient des teintes à la fois douces et puissantes, les colombages plus sombres prennent du relief. Les lisses reflets de l'Agout, à peine troublés par le passage du coche d'eau, s'imprègnent des teintes des maisons ceinturant les flots.
L'été, les ardeurs de Râ sont calmées par les fontaines d'une architecture récente se combinant avec les solides murs d'un passé médiéval et il fait bon se prélasser dans la verdure soulignant une ville fleurie. Mais Castres c'est aussi les lueurs d'une ville paisible qui s'endort avec sur son chevet, les doux halos des milliers de lumières réparties avec parcimonie pour mieux valoriser un riche patrimoine architectural. Une promenade tardive, avec halte vivifiante sur une terrasse de café s'impose pour le plaisir des yeux.
Castres , c'est aussi les lueurs d'une ville paisible . Une promenade tardive s'impose pour le plaisir des yeux.
Suivez le jardinier
En meilleure place, entre le Théâtre et la Mairie, le Jardin de l'Évêché dessiné par Le Nôtre est bien évidemment incontournable. On y trouvera là un art ancestral pour jardiner. Pourtant, il ne faudra pas s'arrêter en si bon chemin. Entre parcs et jardins publics et privés, Castres offre une appréciable diversité. Autour des boulevards, on ne manquera pas les cèdres géants du collège. Il faudra aussi s'arrêter sur les raretés botaniques du jardin du mail. À peine décentré, le Parc Marcel-Briguiboul est un havre de paix. Et puis un peu plus loin mais à portée d'une ballade en bateau (renseignements à l'office de Tourisme) ou d'une petite marche, le parc de Gourjade avec golf et attractions enfantines va forcément faire le bonheur des enfants et des sportifs.
Publié le 28/06/2010 15:59 | LaDepeche.fr
À pleins poumons aux Monts de Lacaune
Parmi les innombrables richesses du département du Tarn, la diversité des paysages est certainement la plus frappante. Séjourner dans ce département sans aller respirer l'air vivifiant de ses sommets serait dommage.
Nichés sur les plateaux du Haut Languedoc, les Monts de Lacaune procurent d'incomparables sensations à ses visiteurs. La chaîne de ces monts culmine à 1259 m et les touristes seront heureux d'apprendre que les lieux leur sont ouverts depuis peu ce qui confère au site une connotation sauvage bien agréable. Ici, sur le versant sud du Massif central les randonneurs côtoient l'authentique, là où le temps ne semble pas avoir d'emprise.
Les cantons de Lacaune et Murat-sur-Vèbre, occupent la plus grande partie de cette contrée aux décors préservés et où la nature abrite quelques trésors si convoités, comme les champignons.
Aux confins des départements de l'Aveyron et de l'Hérault les Monts de Lacaune avec leur altitude et une hygrométrie idéale sont des aimants pour ceux qui sont à la recherche d'une vie paisible et naturelle.
Lorsqu'on est venu respirer l'air du lacaunais, que l'on a rempli ses poumons de senteurs pures, que l'on a dégusté les paysages grandioses apparaissant derrière chaque colline, que l'on a fait connaissance avec une population si accueillante et chaleureuse, on a une seule idée y revenir au plus vite.
Sur les plateaux du Haut Languedoc, les Monts de Lacaune procurent d'incomparables sensations à ses visiteurs.
Publié le 28/06/2010 16:02 | LaDepeche.fr
Lacaune : une cité pour gastronome
Il faut certainement se replonger loin dans l'histoire pour comprendre comment Lacaune-Les-Bains, ville thermale dont les sources chaudes sont appréciées, est aussi devenue une capitale de la charcuterie. Il est bien possible que la voie antique passant à Lacaune et reliant la Méditerranée productrice de sel, et le centre de la France, ait joué un rôle prépondérant pour l'économie actuelle de la ville.
On retrouve trace de bouchers charcutiers à Lacaune dès 1321, et la conservation des viandes grâce au salage est ancestrale.
D'ailleurs le « Masel » est de tradition familiale dans le Lacaunais. Au XXe siècle la tradition familiale puis artisanale prend un nouvel élan. L'électrification, la mécanisation, le froid et les modes de transports vont faire évoluer la coutume vers l'industrialisation. Aujourd'hui le jambon de Lacaune héritier des traditions patiente pendant 7 mois d'affinage avant de trouver place dans l'assiette. À Lacaune au dicton « dans le cochon tout est bon » on a ajouté « Un bon jambon ne se déguste pas sans un bon fromage » et en cette dernière denrée, le Pays Lacaunais s'est également fait spécialiste. Ainsi les Monts de Lacaune, terre à brebis et à jambon sont aussi pays fromagers. À Viane la fromagerie développe les saveurs avec les laits de vache et de brebis, de quoi titiller les papilles gustatives des gastronomes.
On trouve trace de bouchers charcutiers à Lacaune dès 1321 et la conservation des viandes grâce au salage est ancestrale.
Publié le 28/06/2010 16:04 | LaDepeche.fr
Mazamet : l'avenir jaillit du passé
Bien gardée par les flancs des Cévennes et par la Montagne Noire, la ville de Mazamet puise dans un passé d'exception, un avenir prometteur. Telle est l'histoire de cette contrée née de Hautpoul, et des Wisigoths.
Aujourd'hui, après avoir vécu un grand chambardement lorsque vers 1850 sa spécialité de délainage pris la place du textile, Mazamet est en phase de négocier le virage imposé par le 21ème siècle.
Comme toutes les villes orientées vers le textile et ses matières premières, Mazamet a connu le déclin, une perte d'activité ressentie d'autant plus que cette dernière était gigantesque.
Ainsi, les livres d'histoire et de géographie de la moitié du siècle dernier plaçaient Mazamet en premier sur le plan des transactions financières au niveau français.
La Ville dans son architecture porte encore les traces de cette glorieuse époque. Le mérite est donc d'autant plus grand pour les Mazamétains d'avoir su rebondir et s'inscrire dans le présent et le futur. La cité des délaineurs est devenue souriante, fleurie, verdoyante, accueillante. Ses centres d'intérêts sont nombreux pour que les touristes y trouvent une place de choix. Qu'ils soient attirés par la culture, le sport, les loisirs, où tout simplement la saine détente, les touristes vont trouver à Mazamet tout leur bonheur, au cœur de la cité où dans ses environs.
La ville puise dans son passé d'exception, un avenir prometteur. La cité des laineurs est devenue verdoyante, accueillante.
Le lac des Montagnès
Autour du lac
« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! »
Les voilà ces vers célèbres de Lamartine qui immanquablement viennent à l'esprit si par hasard, on s'est aventuré jusqu'au lac des Montagnès. Quelques kilomètres, des vues surprenantes sur les toits de Mazamet, une route qui serpente vers Carcassonne, et là au détour d'un virage, il est là, scintillant, rafraîchissant. Avec ses plages surveillées où les enfants peuvent s'ébattre en toute quiétude, avec ses terrasses pour gastronomes, avec aussi son parcours de promenade sous les frondaisons, le Lac des Montagnès assure une journée où chacun à sa guise trouve calme, détente et plaisir.
Publié le 28/06/2010 16:06 | LaDepeche.fr
Vallée du Thoré : la route des vacances
Les faubourgs de Mazamet à peine quittés, voilà qu'un étrange parfum, un surprenant picotement, une enivrante émotion, s'installent chez celle ou celui qui se dirige vers le sud-est.
La vallée du Thoré est là, cernée par les monts, incontournable… Albine, Saint-Amans-Valtoret, Lacabarède, Sauveterre, Rouairoux, Labastide-Rouairoux des noms qui fleurent et ponctuent le parcours de vacances. Dans cette vallée, le passager échange l'Océan pour la Méditerranée, et il fait bon s'y attarder, d'autant que les centres d'intérêts ne manquent pas.
Musée départemental du textile, hameaux typiques, patrimoine architectural, visites guidées et commentées, il y en a pour tous les goûts. Et comme tout ça mérite repos et réconfort, la vallée offre un exceptionnel choix d'hôtels, de chambres d'hôtes, de gîtes, et de restaurants.. (Renseignements à l'office de tourisme 05 63 98 07 68).
Pour ceux qui n'aiment pas ne rien faire, les activités de plein air sont pléthore dans la Vallée du Thoré, notamment les randonnées pédestres qui vont conduire leurs adeptes dans des lieux plein de charme et d'authenticité.
Au détour d'un chemin, les amateurs de bonne chère vont satisfaire leurs penchants à la découverte des nombreux producteurs qui pratiquent les ventes directes. Avez-vous goûté à l'aigo bouligo, à la soupe à l'ail, au frésinat, au millas, au mesturet ? Allez, il est temps de passer à table, bon appétit !
Au détour d'un chemin, les amateurs de bonne chère peuvent partir à la découverte des nombreux producteurs.
Le parc du Haut Languedoc
La vallée du Thoré occupe la partie sud-ouest du Parc Régional Naturel du Haut Languedoc. L'occasion, en séjournant dans cette vallée de s'intéresser à la mission d'une telle institution. Voici comment elle se présente : « Territoire de référence, ouvert à la rencontre des hommes qui partagent son goût du patrimoine et de la nature.
Grands lacs et eaux vives, sentiers forestiers, cœurs de villages, musées pour comprendre, cheminer, observer, chevaucher, nager, découvrir, visiter, pédaler, plonger, mais aussi savourer, déguster… et lézarder.
Goûtons à l'esprit des lieux d'un pays de produits et de lumières : sur des marchés gourmands les sens sont à la fête, au fil des sentiers se révèle le spectacle de la nature : aigles et mouflons..paysages intimes et grandioses ! »
Publié le 28/06/2010 16:08 - Modifié le 23/07/2010 à 11:16 | LaDepeche.fr
La Montagne Noire dit tout
Où commence -t-elle ? Où finit-elle ? Ses pieds touchent Mazamet et Revel, sa tête se cache parfois dans des nuages trop bas poussés par le vent marin, mais ses couleurs sont révélatrices. Lorsque la Montagne se noircit, semble très proche, lorsqu'elle donne l'impression de vouloir envahir la plaine, cela n'augure pas de belles journées. Et dans la bouche des anciens, immanquablement on entend « ah ! il va pleuvoir ». Par contre si la Montagne noire s'entoure de voiles vaporeux, se revêt de brumes frivoles, inutile de rechercher les petites laines, le soleil sera au rendez-vous, même s'il se fait un peu attendre.
Avec ses formes arrondies et son Pic de Nore qui n'a de pic que le nom, La Montagne Noire est bienveillante pour tout le sud du Tarn.
De ses flancs ruissellent les eaux pures désaltérant villes et villages environnants, sa végétation dense et variée purifie l'atmosphère et on lui pardonnera bien volontiers de laisser passer le vent d'Autan.
Elle abrite bien des trésors, girolles et cèpes y sont rois, mais le plus grand, celui qui est à portée de tous, pour peu qu'on le saisisse, s'appelle sagesse. La sagesse de tous ceux qui vont la comprendre, l'aimer, sans jamais l'abîmer. La Montagne Noire dit tout à celui qui veut bien l'entendre, alors de Dourgne ou de Sorèze, de Massaguel ou de Durfort, jusqu'à Arfons ou au Pas du Sant, écoutez vivre La Montagne Noire.
Au bout du monde
Ce n'est pas le bout du monde, mais on peut l'y trouver. Si, après avoir goûté aux plaisirs réservés par le Lac de Saint-Ferréol, vous vous laissez emporter vers Arfons, petit village couvert d'ardoises, hésitant entre Tarn et Aude, regardez les petits panneaux et vous aurez presque résolu l'énigme. En effet, près d'Arfons, une enseigne indique ce lieu où chacun rêve de conduire sa dulcinée. En cet endroit les canards ne vivent pas très vieux, mais flambés à l'ancienne, ils sont fort goûteux.
Encore faudra-t-il penser à ne pas ouvrir que la bouche, mais aussi à se rassasier les yeux, le poète l'a si bien dit « que la Montagne est belle », là-haut où certains ne verront que désert, la vie prend une autre dimension, l'homme est si petit et la nature si grande et belle
Publié le 28/06/2010 16:10 | LaDepeche.fr
Le Pays de Cocagne
Si dans le Tarn, le Pays de Cocagne est définitivement associé à l'ouest du département et aux 6 communautés de communes réunies sous sa bannière, il ne faut pas en oublier le terme générique qui dans l'imaginaire de la civilisation européenne signifie terre d'abondance, une quasi contrée paradisiaque où les cieux avaient été particulièrement généreux.
Ainsi, cette contrée tarnaise, même si elle ne tient pas son nom de cette légende (lire ci contre) apparaît immédiatement comme une bien nommée. En effet, s'il y a bien une région dans le Tarn où la terre est généreuse, c'est dans ici, dans ces plaines aux argiles grasses et fertiles, là où les céréales s'épanouissent et mûrissent sous un soleil ardent. Là où vignes et vergers, safran et pastel, s'accomplissent. Là aussi où les hommes trouvent quiétude, bien-être et prospérité. Du pied de la Montagne Noire aux plaines du Vauréen, en passant par les collines de Puylaurens où par temps clair le spectacle des Pyrénées enneigées est grandiose, le Pays de Cocagne conserve un riche patrimoine. L'histoire a laissé de belles traces de villes en villages. C'est surtout un avenir florissant que l'on peut imaginer pour une contrée idéalement située entre le bassin d'emploi du Sud du Tarn et Toulouse. Sans parier sur l'avenir, avec une voie rapide venant irriguer économiquement ses terres, il est certain que le Pays de Cocagne prendrait un essor considérable.
Un pays teinte pastel
Incontournable dans l'histoire, le pastel a joué un grand rôle dans ce triangle Toulouse Albi Castelnaudary où il était cultivé. Depuis l'antiquité, cette plante apparentée à la famille des choux, radis ou colza, était connue pour ses multiples vertus. Nourriture pour le bétail, actions médicinales, elle était surtout prisée pour la teinture bleue qu'on en tirait. Pour se développer le pastel avait besoin d'un sol meuble riche, mais des semailles, à la récolte à la fabrication de la teinture, il fallait une main-d'œuvre nombreuse et qualifiée.
Parmi les étapes de fabrication, la plante devait passer à la fermentation sous forme de boule, le plus souvent façonnée par les femmes. Ces boules, ou coques, étaient aussi appelées « cocagne » et de là vient le nom du pays actuel.
Publié le 28/06/2010 16:20 | LaDepeche.fr
Le département a créé son espace «randos et paysage»
Le Comité départemental de la randonnée Pédestre a ouvert le 1er juillet 2005, en partenariat avec le Comité Départemental du Tourisme et le conseil général, son Espace « Randos et Paysage ».
Lieu d'information, de consultation mais également boutique consacrée au sport préféré des Français, la randonnée, cet Espace « Rando et Paysage » est également destiné à faire découvrir auprès du grand public les paysages du département. Idées de balade, randonnée, promenade, sortie… pour découvrir autrement le Tarn avec son patrimoine, ses richesses naturelles, ses paysages… Que trouverons-nous dans cette vitrine ? Des expositions : panneaux de présentation d'itinéraires, des entités paysagères ; des topo-guides, des circuits, des boucles, afin de découvrir l'offre randonnée du département ; les cartes IGN du Tarn ; des produits randonnée ; des ouvrages et brochures de découverte de la nature ; les animations randonnée de l'été : sortie, randonnée de nuit ; la liste des clubs de randonnée…
Comité Départemental de la Randonnée Pédestre du Tarn 6 rue Saint Clair 81 001 Albi. site : www.cdrp81.com
On peut trouver des idées de balades, de promenades, pour découvrir autrement le Tarn.
La dernière née des voies vertes
La dernière née des voies vertes. Depuis Mazamet vers Labastide Rouairoux puis plus loin encore vers Olargues et Bédarieux. Sur le tracé de l'ancienne voix ferrée. Pour des promenades en famille, à pied ou à bicyclette en toute sécurité.
Publié le 28/06/2010 16:28 | LaDepeche.fr
A la vitesse tranquille du vélo
Des circuits fléchés pour tous les niveaux, du cycliste du dimanche au pédaleur confirmé. Le Conseil général du Tarn et le Comité Départemental du Tourisme ont tracé dix-sept parcours pour autant de balades sportives.
Pour découvrir le vignoble gaillacois, rien de tel que le circuit Vignoble et Bastides au départ de Castelnau de Montmiral vers Gaillac, Montans, Lisle sur Tarn et Salvagnac.
Assez facile, quoique vallonné circuit des Trois rivières par la Vallée du Dadou, Giroussens, Graulhet, Lavaur, Rabastens, Saint Sulpice. Il y aussi beaucoup plus difficile, comme La Route des Lacs autour du Parc régional du Haut Languedon. Difficile et chargé d'histoire avec le circuit des Assemblées du Désert, chargé de l'histoire des guerres de religion, au départ de Réalmont vers Montredon Labessonnié, Castelnau de Brassac, Vabre, Ferrières, Lacrouzette et Roquecourbe. Les sportifs les plus accomplis choisiront Les routes de Laurent Jalabert. C'est sur ces routes-là que le champion cycliste préparait ses rendez-vous cyclistes. Au départ de Mazamet, Labruguière, la montée de Font Bruno, l'escapade en Montagne Noire, l'ascension du Pic de Nore. Des routes escarpées, propices à l'exercice physique mais aussi à la découverte d'une région trop souvent méconnue. Sans trop sortir des sentiers battus mais pour découvrir le Tarn en toute sécurité, choisissez les circuits Vélo-Route. Loin des routes trop fréquentées, prenez le chemin des écoliers entre Castres et Revel, Albi et Saint Sulpice, Lescure d'Albigeois et Trébas, le long de la Vallée de l'Agout. Renseignements : Comité Départemental du Tourisme, Rue Porta, 81000 Albi.05 63 77 32 18 - www.tourisme-tarn.com.
Dix-sept parcours ont été tracés par le conseil général et le comité départemental du tourisme pour découvrir le Tarn.
Vélo tout chemin à Cap découverte
Eh oui, sur le site de Cap Découverte les amateurs de promenades à vélo sont comblés. Il y en a pour tous les goûts avec ces trente-cinq kilomètres de pistes balisées et bitumées. Sur un Vélo Tout Chemin, ou Tout Terrain, pédalez en toute sécurité et découvrez les bienfaits d'un break en solo, à deux ou en famille. Tranquillement, à votre rythme. Possibilité de location de bicyclette sur place.
Publié le 28/06/2010 16:54 - Modifié le 23/07/2010 à 11:24 | LaDepeche.fr
Cap découverte : 250 hectares de pur bonheur
Amateurs de sensations fortes, curieux en quête d'évasion, découvrez sur 250 hectares en pleine nature une multitude d'activités sportives et ludiques : Skate Parc, Tyrolienne Géante, Téléski-nautique, Paint-ball…
Ridez indoor et outdoor sur un des plus grands skateparks Européens avec 1 aire extérieure de 1500 m², 2 grands bowls, 1 pipeline, 1 snake, sol en béton + résine, 1 espace réservé au street de 500 m² avec barre à slide, 1 aire couverte d'environ 1000 m², 1 méga rampe de 200 m² et mini rampe de 90 m². Avec la possibilité de pratiquer roller cross et roller fitness.
35 kilomètres de pistes de vélo et roller, un parcours de VTT Trial pour les plus sportifs, une piste de dévalkart, une tyrolienne géante, de la luge sur rail, une piste de ski synthétique pour les amateurs de sensations fortes. Il y a pour tous les goûts. Les plaisirs de l'eau ne sont pas oubliés avec le fameux téléski nautique, l'aquagliss ou tout bonnement les joies simples de la plage. Mais Cap Découverte c'est aussi un parcours aventure, une aire de paint ball, un mini-golf et un millier d'autres choses encore.
Cap Découverte c'est au Garric, à 10 minutes d'Albi.www.capdecouverte.net 05 63 80 15 15.
Cap découverte, c'est l'un des plus grands skate parks d'Europe, 35 kilomètres de pistes de vélo, VTT, une tyrolienne géante, une piste de dévalkart et un téléski nautique.
Canoying, spéléo ?
Bruno Marchand à Labruguière propose des parcours pour tous les niveaux (06 25 14 49 07). Patrick Rossignol fait de même mais à la ferme d'En Rive à Dourgne (05 63 50 11 21), avec en plus de l'initiation à la pratique de la spéléologie.. Axecime, avec Yannick Saulnier, à Mazamet (06 08 42 27 13) permet la découverte de l'activité canyoning en toute sécurité. Yannick Saulnier propose également d'autres activités comme l'escalade, de l'initiation au perfectionnement. A Sorèze, René Bouyal (05 63 74 19 41) vous fera découvrir la complexité des paysages et canyons traversés. L'association Pyrénéenne des Accompagnateurs de Montagne peut vous accompagner dans vos expéditions. Pour mieux regarder, comprendre et aimer la nature qui nous entoure (www.montagnesud.com)
Publié le 28/06/2010 16:55 - Modifié le 23/07/2010 à 11:21 | LaDepeche.fr
Le Tarn : l'autre pays du fromage
Le Tarn un pays de fromage, qui l'eut cru. Pourtant, de ferme en ferme, du nord au sud du département, de nombreux artisans œuvrent pour la gastronomie tarnaise.
C'est le cas à Penne à la Fromagerie du Pic (05 63 56 33 64). Le Pic fabrique, dans le respect de la tradition fermière, des fromages de chèvre au lait cru. Ce lait provient de troupeaux de chèvres qui pâturent dans un environnement protégé, de causse, de sous-bois, et de prairies naturelles. Pour garantir des produits sains, les chèvres du Pic sont sous contrôle sanitaire, la fromagerie du Pic est agréée aux normes sanitaires européennes. Frais, crémeux, affinés, cendrés ou aromatisés, les fromages du Pic livreront toutes les saveurs de leur terroir.
À Paulinet, chez Damien Ricard, l'amateur de fromage de brebis trouvera son bonheur. Caillés lactiques frais, pâte molle pressée, caillé moelleux, tomes plus corsées, il y en au pour tous les goûts. Confiture de lait, pérail à l'huile, fromage fondu, caillé doux, font aussi partie des fabrications des Paulinétoises (05 63 55 81 72).
À Albine, la Ferme de la Ribaute (05 63 98 32 97) propose ses productions de fromages et yaourts à base de lait de ferme.
Le Tarn, pays de fromage. De ferme en ferme, du nord au sud du département, le département accueille de très nombreux fromagers.
Laurent Cazottes, alcool haut de gamme
Vous voulez goûter aux meilleures eaux de vie artisanales ? Fréquentez les hauts lieux de la gastronomie française ou bien rendez-vous à la distillerie artisanale de Laurent Cazottes à Villeneuve sur Vère. Eau de vie de poire, de prune ou de marc, la finesse de ses produits est remarquable. Les eaux-de-vie et les liqueurs de Laurent Cazottes sont servies sur toutes les grandes tables étoilées, chez Savoy, Ducasse ou Trois gros.
Publié le 28/06/2010 16:59 | LaDepeche.fr
Cuisineries gourmandes : des restos pas comme les autres
Des Restaurants où la passion du métier, la passion du produit sont des soucis permanents. La passion du métier, c'est le respect du savoir faire, c'est la garantie que toute la cuisine est fabriquée sur place. C'est aussi l'assurance d'une transmission du savoir faire auprès des jeunes.
La passion du produit c'est la recherche permanente du meilleur produit avec la rencontre de celui qui l'a élevé, récolté ou fabriqué.
Les Cuisineries Gourmandes s'engagent sur la qualification professionnelle du restaurateur et de son personnel, la fabrication totale des plats dans l'établissement, la valorisation de la cuisine régionale à partir de produits frais, la présentation quotidienne d'un Menu Saveurs Régionales, la réalisation d'un Menu Enfant Découverte Gustative, la confiance par le Menu Carte Blanche au Chef, l'information pour les clients de la provenance des produits régionaux, un accueil et un service de qualité. La cuisine tarnaise est généreuse. Elle a le goût de la fidélité : elle sait ce que préserver veut dire.
Elle n'a pas eu à redécouvrir une authenticité des produits jamais perdue. Le poulet de ferme, le canard de basse-cour, le veau ou l'agneau sous la mère, le broutard à chair rosée : la viande est saine comme peuvent l'être de vraies bêtes de près.
Retrouvez la liste de restaurateurs tarnais des Cuisineries Gourmandes sur le site : www.cuisinerie-gourmande.com
La cuisine tarnaise est généreuse. Elle a le goût de la fidélité. Elle sait ce que préserver veut dire.
Les foires gourmandes
Trois à ne pas manquer, pour découvrir ou redécouvrir les saveurs et les senteurs du pays Tarnais.
À Alban, chaque année le dernier dimanche de juillet, plus de 80 exposants au village gourmand et le traditionnel et très célèbre bœuf à la broche (renseignements au 05 63 55 81 79). À Lautrec, le premier vendredi d'août est consacré à la fête de l'Ail Rose. Près de 10 000 personnes s'y pressent chaque année pour goûter la célèbre Soupe à l'Ail Rose de Lautrec (renseignements au 05 63 75 90 31).
À Tanus, foin d'ail ou de bœuf, mais c'est le veau de l'Aveyron et du Ségala Label Rouge qui est dégusté par les visiteurs de la foire agricole de Tanus, le premier dimanche du mois de septembre (renseignements au 05 63 76 30 48).
C'est le développement durable, la mode dans notre monde d'aujourd'hui. Acheter à ceux qui nous entourent, à des paysans pour qui la production intensive est une hérésie. C'est le commerce équitable.
TARN : pour se repérer...
Page réalisée à partir du site ladepeche.fr