Galettes et fouaces

Épiphanie 2010

L'Épiphanie dans la tradition populaire

Tirer les Rois

L'Épiphanie est une fête qui a lieu le 6 janvier. En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche suivant Noël.

La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.

En France, depuis le XIVe siècle, on mange la galette des Rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.

Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois. La personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette ; quant à celui qui a le sujet, il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).

Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – doit se placer sous la table et, tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.

Dans le sud-ouest de la France, traditionnellement, on ne prépare pas une galette, mais un gâteau des rois qui est une brioche en forme de couronne, que l'on nomme « còca » en occitan et qui est couverte de sucre granulé. Dans le sud-est, cette même couronne est, en plus du sucre, garnie et couverte de fruits confits. Un santon tend à remplacer la fève. Cette « couronne des Rois » est toujours très présente mais se fait souvent concurrencer par la galette, moins chère (les fruits confits sont coûteux) mais aussi de fabrication et conservation plus facile.

On trouve des coutumes similaires en Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine. Le "Día de los Reyes Magos" y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël. (Texte : Wikipedia)

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Publié le 07/01/2011 07:50 | Christian Goutorbe

La galette au diamant fait tourner les têtes

Pyrénées-Orientales


Les clients viennent de tout le département chez Jérôme Bonneau acheter la galette pour gagner le diamant. / Photo DDM

Pour attirer les amateurs de galettes des rois dans sa boulangerie d'Elne, petit village des Pyrénées-Orientales, un boulanger a eu la bonne idée de dissimuler un diamant en guise de fève dans la frangipane. Et ça marche: les clients affluent en espérant tomber sur la précieuse galette...

Il suffisait d'y penser. Dans la boulangerie-pâtisserie le Moulin de Païou d' Elne (Pyrénées-Orientales), comme dans les dix-sept autres officines de la franchise, on peut gagner un diamant en partageant la galette. Et cette espoir de diamant a engendré ici une sorte de mouvement perpétuel des candidats à la pierre qui brille.

La direction promet, constat d'huissier à la clef, qu'une de ses galettes contient une fève de compétition qui donne droit à un diamant d'une valeur commerciale de 250 €. «La fève a été placée dans la pâte. On ne pouvait pas prendre le risque de mettre le diamant directement dans la galette. On ne sait absolument pas dans quel article elle se trouve, ni même bien sûr quel jour elle sera vendue. Et encore moins à quel moment elle sera partagée » s'exclame Jérôme Bonneau, le patron de cette boulangerie qui bénit les dieux des franchises pour avoir eu cette idée marketing de faire gagner un diamant. Car, les clients viennent de tout le département, tels des chercheurs de pépites, avec le sourire et les yeux qui pétillent en quête de la bonne fortune.

«Dès le premier jour, des gens de Perpignan m'ont appelé pour me réserver une galette. C'est un mouvement qui dépasse toutes nos espérances. A ce jour nous en sommes 84 % d'augmentation des ventes de galette. Et j'ai le sentiment que le mouvement est en train de se développer » poursuit ce patron heureux, qui anime une équipe de six personnes, dont deux boulangers et un pâtissier, pour offrir une gamme complète de pains. Mieux, les acheteurs de galette aux diamants se voient offrir le pain fétiche de la boutique et le chiffre d'affaires s'envole aussi. « Moi je viens parce que je suis persuadé que la galette sera excellente et aussi bien sûr pour le diamant » explique Noella, retraitée belge de Charleroi installée à Saint-Cyprien, enthousiasmée par la perspective d'un diamant en ce début d'année.

«C'est le jour de la chance»

Elle est venue spécialement d Alenya, un village près de Perpignan pour cette fameuse galette. Elle a invité ses proches pour 17 heures précises dans sa maison après avoir récupéré son fils à l'école pour partager la galette à facettes. « Je viens l'acheter aujourd'hui, car c'est la fête des rois. C'est le jour ou jamais, celui de la chance » s'exclame Rosa, jeune mère au foyer. « Certes, la galette est un peu plus chère. Mais elle a bonne réputation. Et puis l'espoir du diamant m'anime » explique-t-elle. Elle aimerait bien savoir à quel moment le boulanger a introduit la fameuse fève. Mais lui se tait. La période commerciale de l'Epiphanie prendra fin le 31 janvier. Les diamants ne sont pas éternels. C.G.

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Publié le 07/01/2011 09:23 | LaDepeche.fr

Badens (11) : 2000 galettes sortiront de la boulangerie


Jacques Cros est vraiment le «roi de la galette» : plus de 2000 seront produites ici !./Photo DDM

 L'Épiphanie est une date incontournable du calendrier, après Noël et le jour de l'An, elle vient conclure les festivités sur une note gourmande, autour d'une galette à partager en famille ou entre amis. Une tradition que l'on aime à perpétuer car c'est un moment simple et chaleureux alors que l'hiver est déjà bien installé. La galette est ce qui symbolise aux yeux de tous cette journée un peu particulière. Dès la fin du mois de décembre, les jours commencent à augmenter. Pour les civilisations antiques, c'était une période idéale pour célébrer le dieu Soleil. De multiples offrandes étaient faites en son honneur par une population en liesse. Aujourd'hui encore, on retrouve dans notre galette les attributs du soleil : sa forme parfaite, sa belle couleur dorée et sa douce chaleur si on la passe au four quelques minutes avant de la savourer !

Après les fêtes de fin d'année, les gourmands vont pouvoir « remettre le couvert » car janvier, c'est le mois de la galette. Pour cette Epiphanie, ils seront sans doute nombreux à déguster les galettes frangipanes et couronnes briochées que propose la boulangerie-pâtisserie Jacques Cros, avenue Degrand.

Une collection de fèves innovante

Durant ce mois de janvier, ce sont plus de 2000 galettes qui sortiront du laboratoire-cuisine préparées par toute l'équipe depuis le local qui jouxte la boulangerie. Cette année les collectionneurs de fèves trouveront des sujets en porcelaine sur le thème des Fraises et de Hello Kitty.La collection complète est aussi pour les collectionneurs disponible en boulangerie : on pourra gagner des coffrets complets en jouant gratuitement à La bonne pioche, des galettes au jeu de grattage…

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Publié le 07/01/2011 09:52 | LaDepeche.fr

Muret (31) : Les frangipanes de Philippe Parize


Les galettes de Philippe Parize

Le boulanger Philippe Parize enfourne les galettes à l'aide de sa pelle à pain. En bon Bourguignon, il ne jure que par les galettes frangipanes même s'il propose la traditionnelle coque (de 4 à 14 personnes). Et pour vous donner l'eau à la bouche, il vous la présentera ce week-end tout en vous offrant ses vœux avec la Dépêche du midi.

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Publié le 07/01/2011 10:47 | LaDepeche.fr

Lacaune (81) : Des galettes originales


Jérôme, le chef pâtissier, présente ses galettes et fouaces avec ses fèves d'un nouveau genre.

Chaque année, en janvier, on fête les Rois Mages et la tradition veut que l'on fasse des galettes avec une couronne pour celui qui trouvera la fève. Depuis quelques années, les pâtissiers rivalisent d'idées pour rendre leurs fèves plus attractives ou originales. Certains proposent des louis d'or, d'autres des lots à gagner et parfois très importants. La pâtisserie Delmas a trouvé une idée nouvelle et a voulu mettre en avant le patrimoine local. Aussi, toutes les fèves représentent un monument historique important de la ville de Lacaune et chaque famille aura l'occasion de découvrir soit le blason de Lacaune, la Fontaine des Pisseurs sous deux angles différents, la tour et le château de Calmels ou encore la place de la Vierge. Le chef Jérôme raconte que l'idée lui est venue de par le Syndicat des boulangers-pâtissiers du Tarn qui avaient proposé, il y a quelque temps, de représenter les maillots de rugby de tous les clubs tarnais. Nous avons voulu, dit-il, faire du local et sans doute l'an prochain ajouterons-nous l'Enfant Sauvage et d'autres fleurons de Lacaune. En tout cas, l'opération qui ravit les clients lacaunais se poursuivra durant tout le mois de janvier pour que chacun puisse avoir la collection complète des six premières fèves vraiment lacaunaises.

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Publié le 07/01/2011 11:43 | Gisèle Dos Santos

Montauban : Des fèves en forme de ballon chez Mauranes

Coques des rois


Samedi, lâcher de ballon s à la boulangerie Mauranes, pour faire la fête aux fèves./ Photo DDM, J. Decatoire

Pas de répit pour les boulangers et les pâtissiers. Le 1er de l'An à peine enterré, hasard du calendrier oblige, dimanche dernier, les coques de l'Épiphanie ont succédé aux bûches de Noël.

Chez Mauranes, la recette de la coque des rois est une affaire de famille, qui se transmet de génération en génération : « J'ai été élevé à l'odeur de la fleur d'oranger. La maison fait la même coque depuis 45 ans. Mon père Michel tenait cette recette de la Maison Bregal, qui était la plus grande boulangerie pendant la guerre. Elle était installée faubourg Dumoustier à l'emplacement de l'actuel magasin Jade. Depuis la recette est restée la même et elle plaît à nos clients » précise Éric Mauranes.

Depuis quelques années, les professionnels rivalisent d'originalité pour séduire leurs clients petits et grands, en cachant dans leurs coques et autre galettes, des fèves de toutes les formes et sur tous les thèmes.

Cette année, Éric Mauranes innove avec des fèves sur le thème des sculptures de ballons; une collection de santons représentant des animaux : chien, ours, perroquet, lapin, escargot, cheval, girafe, crocodile et éléphant. « Les ballons symbolisent la fête. Un rendez-vous à ne pas manquer !

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Publié le 07/01/2011 14:32 | Sylvie Roux

Couronnes et galettes : les pâtissiers se lâchent


Restauratrice à Mondonville, Edwige Costa a créé une « Limoux » à la violette cristallisée. Il suffisait d'y penser./Photo DDM. Nathalie Saint-Affre

La période des gâteaux des rois bat son plein. Les boulangers et les pâtissiers rivalisent d'imagination pour renouveler la recette. Il faut dire que les prix freinent un peu les acheteurs.

« T'as goûté le gâteau des rois à la violette ? ». La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans la rédaction. Avec un sens aigu du devoir professionnel, chacun veut tester cette nouveauté.

L'ovni trône sur un bureau, découpé en tranches. Des marbrures couleur encre sillonnent dans la brioche blonde. « Quand même c'est « space » cette couleur » commente Philippe, journaliste sportif. « Je m'attendais à ce que le goût de la violette soit trop fort, mais non, c'est sympa, ça donne un goût qui change » apprécie Léa, une petite nouvelle. Edwige Costa vient de déposer sa marque « Ma Galette » pour protéger sa création, un gâteau des rois à la toulousaine (14 € pour 6).

« J'ai remplacé les fruits confits par des violettes cristallisées qui fondent à la cuisson et forment comme un sirop dans le gâteau », explique cette jeune restauratrice qui organise chaque dimanche matin de janvier des dégustations gratuites de gâteaux des rois aux parfums originaux (ganache au chocolat, banane flambée, chocolat blanc etc.) dans son resto « L'Atelier de l'Écu Sec » à Mondonville. « ça ne fait pas l'unanimité, reconnaît Edwige, mais c'est dans l'air du temps «.

En effet, cette année, les rois et les reines ont l'humeur vagabonde. Beaucoup de pâtissiers et boulangers toulousains sortent des sentiers battus, histoire de faire durer le plaisir jusqu'à la fin du mois et de booster les ventes, encore un peu molles, en cette période d'épiphanie.

Marilyn sous la dent

Tomber sur la fève, avouez que c'est quand même plus sexy quand il s'agit d'une miniature de Marilyn Monroe ! Le visage et la silhouette de rêve de la star que l'on voit partout cet hiver (vaisselle, posters, sacs, fauteuils, bijoux…) se dissimulent dans certains gâteaux de rois.

Chez Conté (rue Croix-Baragnon), on vend la fève Marilyn à l'unité 2 € aux collectionneurs. Les fabophiles, petits et grands vont pouvoir enrichir leur collection. Le cinéma (« L'âge de glace »), les jeux vidéo («Lapin crétin »), les animaux (hirondelles, courses de chevaux), les voyages (la route des thés) ont inspiré les fabricants. Après sa série tirée de vieilles cartes postales de Toulouse, Hugues Sellier, PDG de Pillon a fait fabriquer 6 200 fèves-collector représentant des plaques de places et de rue de Toulouse.

Le chiffre : 26€ la galette> de luxe. Chez certains pâtissiers la galette à la frangipane (grande taille) est vendue 26€. Dans les boulangeries elle est autour de 15€, moins chère en grande surface. Ingrédients et renommée font la différence.

Recette de base de la galette à la frangipane

Pour 8/10 : 2 rouleaux de pâte feuilletéepur beurre, 100 g de beurre, 125 g de poudre d'amande, 100 g de sucre, 2 œufs + 1 œuf pour la dorure. Préparation : 15 mn. Cuisson : 30 mn. (Prix de revient : environ 9€).

1. Dans un saladier, mélanger le beurre mou avec le sucre et la poudre d'amande. Ajouter 2 œufs, l'un après l'autre, en remuant bien. 2. Dérouler une pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. à l'aide d'un pinceau, humidifier les bords. 3. Répartir la crème d'amande au centre. Placer la fève. Recouvrir délicatement avec l'autre rond de pâte. Appuyer sur les bords pour les coller, puis les replier vers l'intérieur jusqu'à la garniture. Faire des petits traits tout le tour avec la pointe d'un couteau. Mélanger un œuf avec une cuillère à café de lait, badigeonner la galette, la laisser reposer au frigo pendant 30mn puis rebadigeonner sans déborder sur les côtés. Dessiner des motifs avec la pointe du couteau. Cuire à 240° pendant 10 mn, puis à 180° pendant 20mn. Pour donner un aspect brillant à la galette, badigeonnez avec un sirop de sucre froid (5cl d'eau porté à ébullition avec 50g de sucre).

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Publié le 06/01/2011 03:48 | LaDepeche.fr

On en parle en ville... Galettes gourmandes !


Agen : 2,50 m de diamètre pour cette galette !

Épiphanie > C'est aujourd'hui. On la déguste désormais le premier dimanche du mois de janvier, mais l'Épiphanie, c'est exactement 12 jours après Noël, soit le 6 janvier. Toutes les boulangeries sortent leur recette secrète des fonds de tiroir, parfois héritée de leurs grands-mères, et présentent la meilleure galette. Brioche, frangipane… chacun son goût. Celle-ci en tout cas a été fabriquée dans les fourneaux de la boulangerie rue Montesquieu, mesurait 2,50 m de diamètre et a été distribuée aux passants le 29 décembre. D'autres, plus petites ! vous attendent aujourd'hui. Bon appétit.

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Publié le 06/01/2011 09:23 | LaDepeche.fr

Castelnau-d'Estrétefonds (31) : L'engouement pour trouver le Louis d'or


Un Estrétefontain fier de sa galette./photo DDM

Shirley a su susciter un réel engouement pour la recherche du Louis d'or caché dans une de ses galettes. Les clients défilent dans cette boulangerie tout en espérant tomber sur ce fameux butin.

Shirley annonce la couleur : « le Louis d'or sera gagné d'ici dimanche prochain ».

Elle s'engage en outre à mettre en jeu une deuxième pièce de Louis d'or d'une valeur supérieure à 200 euros pour le mois de janvier. Les enfants comme les moins jeunes choisissent attentivement leur galette tout en se disant que peut-être elle renferme ce petit trésor. Alors, qui seront les deux heureux gagnants ?

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Publié le 06/01/2011 09:59 | LaDepeche.fr

Gruissan (34) : Galettes, il cultive la tradition


Le maître pâtissier Bernard Roch, le roi des galettes de tradition, pour se régaler.Photo DDM .

Gourmandise et tradition du mois de janvier, la galette liée à l'Épiphanie et à la fête des Rois est un moment de dégustation très appréciée par les petits et les grands qui rêvent d'être couronnés par le destin.

Avec la « frangipane » faite de pâte feuilletée fourrée à la pâte d'amande, en tête de choix de 80 % des Français, le gâteau des Rois ou la « Limoux » a ses nombreux adeptes dans notre région.

À Gruissan, Bernard Roch, le frère de Lily (qui a cédé Les Délices de Lily) continue la tradition familiale au restaurant La Régalada, quai du Ponant, en tant que cuisinier-pâtissier professionnel (formateur de palace dans le monde en cuisine, gestion et management, et chef pâtissiers chez Lily) en proposant ses délicieuses galettes de tradition : galette frangipane avec éclats d'amandes, gâteau des Rois, Limoux, galette aux framboises et galette chocolat-poire.

Après avoir ouvert en 2008 son lieu coloré L'Atelier Libr'art (car Bernard est aussi artiste peintre), le cuisinier vient d'ouvrir en extension, depuis avril 2010, son restaurant La Régalada, donnant sur l'eau : « Je ne prépare que des produits frais, entre terre et mer ! », insiste Bernard Roch, qui présente une carte de menus très alléchants.

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Publié le 05/01/2011 03:52 | LaDepeche.fr

Vous êtes coque ou frangipane ?


Frangipane ou coque? Chez les Serres (ici Nathalie), c'est plutôt coque./ Photo Jean-Michel Mazet

Alors vous êtes coque ou frangipane ? Dans le Sud-Ouest, c'est plutôt coque. Cette brioche ronde, couverte de sucre glace ou de cristaux de sucre, que d'aucuns accommodent avec de la crème anglaise, que d'autres fourrent de fruits confits ou de pommes… chaque région a sa spécialité. Sur Agen, c'est la coque qui, par tradition, comble les gourmands. C'est du 75-25. Sur quatre galettes vendues, trois sont des coques. Les frangipanes, plus populaires au nord de la Loire, ne représentent que 25 % de la part du marché, dans la France d'en bas. Il y a dix ans, elles atteignaient à peine 15 %.

Parisienne, installée entre Garonne et Lot depuis le début des années 90, Fabienne Marty a une explication qui vaut ce qu'elle vaut. « Les Nordistes sont de plus en plus nombreux à descendre dans le Sud, et ils amènent avec eux leur goût invétéré pour la frangipane… » CQFD.

La pâte feuilletée et son tapis d'amandes régalent de plus en plus de monde.

Chez Serres, au 54 de la rue Lamouroux, la coque maison a encore de beaux jours devant elle. Produit phare de la célèbre boulangerie agenaise, elle écrase littéralement la frangipane, avec 90 % des ventes. Il y a une telle demande que Pierre-Philippe Serres en vend déjà à partir de Toussaint, tous les samedis ensuite, et non-stop, pour finir, du 20 décembre jusqu'au 12 février. La production se poursuivra, les mercredis et les samedis jusqu'à Pâques.

« C'est la tradition de la maison », sourit le boulanger. Une coque bombée, unique en son genre, qui a séduit le plus grand nombre. Et on vient de loin pour les déguster. Mais quel est donc son secret ? Le travail et le savoir-faire. « Je me lève à 2 h 30 tous les matins, et ma journée s'achève vers 21 heures. Il faut être patient, généreux, passionné aussi », glisse Pierre-Philippe Serres, qui en expédie parfois en Chronopost jusqu'en Ukraine ou en Guadeloupe. «Je ne sais pas dans quel état elles arrivent ? ».

Dans ses galettes, vous ne trouverez ni figurine ni senton en porcelaine, il a opté pour de vraies fèves qu'il achète chez un grainetier. Encore une tradition.

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Publié le 02/01/2011 09:40 | Patrice Scoccia

Ronel (81) : 5000 fèves dans un musée


La ferme animalière Bellevue de Salles-sur-Cérou accueille les visiteurs depuis 1996. Un repas traditionnel est proposé à midi./Photo DDM archives Nedir Debbiche.

Le musée, « Le Rêve du passé », a ouvert ses portes pour l'Épiphanie 2007. Aujourd'hui, pour fêter l'Épiphanie 2011, les visiteurs pourront faire un saut dans le monde des fèves, de 15 heures à 19 heures. Un voyage pas comme les autres qui va les plonger parmi 5 000 fèves dans un musée exposées et réunies autour de 75 thèmes. De la nativité au sport, à la musique, à la chasse, aux chapeaux, aux villes d'Albi et Cordes, aux personnages de dessins animés. Tout un monde miniature, associé aux galettes des rois, qu'Armelle Salvan a reconstitué patiemment depuis son enfance. Son frère, boulanger, l'a inondée de fèves qu'elle a conservées lorsqu'elle était petite. Sa passion ne s'est pas éteinte avec le temps. Jusqu'à ce qu'elle décide d'ouvrir, avec son mari, un espace réservé aux fèves des rois. Elles les connaît toutes sur le bout des doigts et ne ramène que très rarement des doubles après avoir chiné pendant des heures dans les vide-greniers et brocantes. Dans sa collection, figurent des fèves anciennes de 1870, polychromes, dorées à l'or fin et confectionnées en Saxe. « Les pâtissiers Thomaso-Défos, Michel Belin d'Albi et la pâtisserie Moulin à Cordes ont produit des séries spéciales sur les villes. Même le sculpteur Casimir Ferrer a créé des fèves », confie Jean Salvan, son époux passionné de fèves mais surtout d'objets du passé.

Grillage à poule, limes et râpes

Cet ancien facteur qui a passé 27 ans à Réalmont complète cette exposition avec, dans une autre pièce attenante, son monde à lui. Celui des métiers et objets d'antan. Des centaines d'heures passées à restaurer des vieux outils, des vieux moteurs, des vieux bureaux. Il a même récupéré, au Troc de l'Île, l'ancien guichet de la poste de Cagnac-les-Mines. Un autre guichet, plus complet avec son grillage à poule, son vieux téléphone et ses registres, ne laissera pas insensible les plus nostalgiques. Il a aussi oublié le nombre d'heures passées pour reconstituer une cuisine à l'ancienne, dans les années trente. Rien ne manque. Jusqu'à la bouteille de rouge à moitié pleine sur la table de ferme. Entre deux machines agricoles, il a réussi à intercaler une vitrine consacrée au Saut-du-Tarn : des faux, des faucilles, des limes et râpes d'antan. Un autre clin d'œil à une époque déjà oubliée.

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Publié le 01/01/2011 08:53 | Thomas Lanier

Plaisance du Touch (31) : Par ici la belle galette


A peine remis du réveillon de la Saint-Sylvestre, on sacrifiera demain à la tradition de l'Epiphanie.../Photo DDM,Michel Labonne

Demain, c'est l'Épiphanie. L'Épiphanie, rappelons-le, est une fête chrétienne, d'origine païenne, qui célèbre la visite des Rois mages à l'enfant Jésus. Traditionnellement fêtée le 6 janvier, qui marque la fin du cycle de la Lumière, elle est célébrée en France et en Belgique le deuxième dimanche suivant Noël. Alors que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, et que la promesse de la nuit solsticiale est tenue, on célèbre en l'Épiphanie la manifestation de la Lumière. La fameuse galette symbolise d'ailleurs, par sa forme ronde, le soleil.

Serge Vayre, pâtissier à Plaisance-du-Touch (notre photo ci-dessus), se prépare avec un enthousiasme que les circonstances tristounettes de l'époque peinent à tempérer, à un grand « rush » sur ses délicieuses galettes. « C'est le premier grand rendez-vous de l'année, relève-t-il, et le dernier des festivités de fin d'année. Pourtant, sans doute à cause de la crise, on constate depuis deux ans que la tradition se perd un peu. De plus, les grandes surfaces, qui anticipent dès la mi-décembre la mise sur le marché des galettes, nous font du tort. »

La Limoux et la Parisienne

Serge Vayre propose trois sortes de galettes : la brioche couronnée au sucre, dont il note qu'elle est, au sud de la Loire, la plus populaire auprès des clients, la Limoux, qui substitue au sucre des fruits confits, et celle à la frangipane, qui marche elle aussi très bien. Alternativement, on peut manger chez Serge Vayre la « véritable galette parisienne », qui n'est au final qu'une galette de pâte feuilletée. Cette année, la pâtisserie Vayre, que l'on trouve avenue des Pyrénées, a personnalisé ses fèves avec des monuments de Plaisance comme l'ancienne Poste, le Vieux-pont…

Pour Jean-Paul Saint-Crix, pâtissier aux Petits Fours (place de la Patte d'Oie), la galette des Rois demeure une tradition « assez marquée » et les grandes pâtisseries qu'on lui commande, de dix à douze personnes, en indiquent le caractère immuablement festif et familial. Chaque maison a son secret, et celui des Petits Fours est cette galette de frangipane « améliorée » de crème d'amande à la rose et à laquelle Jean-Paul Saint-Crix ajoute de la framboise et des lychees, un peu sur le modèle des macarons. Miam… Surtout, les véritables pâtissiers comme lui et Serge Vayre respectent la tradition et ses échéances en ne proposant à leur clientèle des galettes que le jour de l'Epiphanie. Faites de même, et attendez demain pour vous en régaler !

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Publié le 01/01/2011 10:31 | LaDepeche.fr

L'Isle-Jourdain (32) : Des fèves à l'effigie de la ville


Les pâtissiers et leurs fèves./ Photo DDM, S. B.

Voici venu le temps de l'Epiphanie et de ses traditionnelles galettes des rois; à cette occasion, l'artisan pâtissier lislois Pierre Baux proposera dans ses galettes des fèves originales qui feront certainement le bonheur des collectionneurs. En effet, une série de huit fèves en porcelaine ont été éditées, chacune à l'effigie d'un lieu emblématique de la ville. Les quatre chemins, un pigeonnier, le château des Quintarets, l'ancienne rue de Metz, la halle, le pont tourné, la place Gambetta, l'hôtel de ville désigneront reines et rois de ce début d'année. Dans les galettes dès aujourd'hui et durant tout le mois, les fèves pourront être échangées afin de permettre aux gourmands de compléter leur collection.

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Publié le 30/12/2010 03:48 | R. C.

Ibos (65) : Fèves d'or dans les galettes


Jean-Pierre dans son laboratoire./Photo R. C.

Il y aura deux ans, en janvier 2011, que Sandra et Jean-Pierre, aidés par leurs fillettes, font tourner la boulangerie-pâtisserie d'Ibos où ils résident maintenant entièrement.

Pour marquer cet anniversaire et souligner leur attachement au village et à sa population, nos talentueux artisans ont voulu que l'Épiphanie 2011 soit unique. Jean-Guy Djaballah, bijoutier, a sculpté deux fèves en or représentant la collégiale. Daniel Frossard, maire et conseiller général, a eu la lourde tâche, aujourd'hui mercredi, lors de la préparation de la pâte, de cacher les deux bijoux. L'un dans une galette en couronne, l'autre dans une galette plate et circulaire.

Ces pâtisseries seront mises en vente au Bambino, parmi toutes les autres, le dimanche 2 janvier. Cette fête des Rois désignera exceptionnellement deux personnes couronnées d'or.

Et d'une même voix, Sandra et Jean-Pierre s'exclament : « Ce serait chouette si ça tombait sur deux habitants de la commune ». Pourquoi pas !

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Publié le 30/12/2010 09:25 | LaDepeche.fr

L'Isle-Jourdain (32) : De l'or dans les galettes des rois


Pour la troisième année, Véronique et Jacky proposeront dans leur boutique « Baguettes magiques » une opération qui permettra à six heureux gagnants de commencer l'année en beauté. En effet, du 1er au 6 janvier inclus, chaque jour, une pépite d'or d'une valeur de 280 euros sera glissée dans une galette à la frangipane, ceci sous contrôle d'huissier. Une opération originale et très appréciée réalisée en partenariat avec le bijoutier lislois Freddy Cécchini. Afin de respecter la tradition et de contenter tous les gourmands, « Baguettes magiques » ouvrira ses portes tous les jours, y compris toute la journée du samedi 1er janvier.

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Publié le 30/12/2010 15:50 | LaDepeche.fr

Castelnau-d'Estrétefonds (31) : Chez Shirley, un Louis d'or à gagner pour la galette des rois


Un couple ravi d'offrir du rêve à ses clients. / photo DDM

Afin de récompenser leurs fidèles clients, Shirley et Ricardo ont décidé de placer un Louis d'or à la place d'une fève traditionnelle dans l'une de leurs galettes des rois.

L'on connaît cet établissement pour la qualité des différentes spécialités qu'il propose à ses clients. Mais, on ne s'attendait pas du tout à cette surprise. Nul doute que les Estrétefontains se prêteront au jeu. «Qui va bien pouvoir remporter ce Louis d'or?»

Shirley se dit toute émoustillée à l'idée de connaître le nom du chanceux gagnant. Les galettes sont déjà prêtes et le Louis d'or attend son futur propriétaire.

Une action qui se veut avant tout conviviale, permettra de faire palabrer un grand nombre d'adeptes des rois.

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Publié le 28/12/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Plaisance-du-Touch (31) : Des fèves en hommage au Plaisance ancien


Françoise Vayre veut valoriser le Plaisance d'autrefois./Photo CC

Installée depuis 1987 avenue des Pyrénées, la pâtisserie Vayre régale, par le choix de ses produits, les papilles des Plaisançois. Serge et Françoise Vayre gèrent l'entreprise et, soucieux de transmettre le métier, forment de nombreux apprentis. Serge Vayre est engagé dans une démarche de qualité, manipule des denrées appétissantes, recherche le juste équilibre des mélanges, s'occupe de la production et rivalise d'imagination pour embellir par ces produits tous les moments de fêtes. Françoise Vayre, par son sens de la présentation, met en valeur tout ce savoir-faire. En cette période où la production de chocolat bat son plein, Françoise pense déjà au 2 Janvier, à l'épiphanie et aux galettes des Rois. Elle a fait appel à une société spécialisée, qui a reproduit des photographies du Plaisance ancien sur des fèves en porcelaine. Les amateurs de frangipanes et galettes briochées découvriront ces fèves en porcelaine dès le début janvier, elles sont au nombre de six et peuvent être réunies dans un écrin collector. Durant tout le mois le janvier la maison Vayre offrira une galette des rois briochée de 350 g pour quatre achats de galettes briochées de 500 g.

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Publié le 08/01/2011 03:53 | LaDepeche.fr

Laplume (47) : Princesses et pompiers, les fèves de l'année


Les appétissantes galettes présentées par Muriel et Laurent.

Galette des Rois pour la fève ? Ou bien plaisir de trouver le petit sujet en porcelaine dans un gâteau qui recueille de nombreux suffrages tant par son goût que pour sa tradition ? Depuis le mois de novembre, dans la boutique « Aux délices de Manon » Laurent le pâtissier et Muriel son épouse ont installé la coque puis la frangipane sur les rayons de la boulangerie. Mais c'est depuis le dimanche de l'Epiphanie seulement que sont apparues les fèves. Cette année, Blanche-Neige, les sept nains, le prince charmant et la sorcière trônent sur le comptoir.D'autres sont glissées dans la pâte,quand elle est cuite pour la coque, à l'intérieur de la crème pour la frangipane, avant la cuisson. Une autre série est proposée pour ravir les familles et les collectionneurs : les pompiers. Gourmandise,convivialité,collections se mêlent et se confondent. Tirer les Rois,c'est une tradition qui perdure et durera jusqu'à fin février pense Laurent. Muriel précise que le choix du thème de la fève se fait dès le mois de juin,inspiré par Manon pour les enfants et sélectionné pour sa joliesse ou son à-propos par les parents. A Laplume, les pompiers sont « rois» toute l'année et les Rois sont tirés par de nombreuses associations.La fève règne. Alors, à vos couronnes, futurs rois et reines et à vos collections,les fabophiles!

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Publié le 07/01/2011 10:59 | H. N.

Nérac (47) : Entre fèves, couronnes et succès


Chez Gilbert, on peut acheter les fèves personnalisées qui remportent un réel succès./Photo Henri Nouilhan

Gilbert Dugoujon est le dernier artisan pâtissier à Nérac. Après la trêve des fêtes de fin d'année, la galette des Rois est très demandée, les boulangers et le pâtissier de Nérac participent à la tradition tout en amenant leur touche personnelle. Ce gâteau célébrant l'Épiphanie se trouve doté, cette année, d'une fève de porcelaine au nom du pâtissier qui les fait réaliser tout exprès par la maison Prime à Fauvernay, en Haute-Saône. Alors qu'en 2010, elles étaient en forme de parchemin avec des pensées sur la gourmandise, cette année elles adoptent diverses formes de boîtes de bonbons, ce sont aussi des objets de collection très suivis des collectionneurs qui ont leur salon expo annuel à Calignac, près de Nérac. « Après diverses pâtisseries pour Noël dont les bûches glacées, je propose aussi des ballotins de chocolat fabriqués maison, des crêpes pour la chandeleur qui arrive et j'ai une exclusivité : le « succès » qui est une meringue aux noisettes dont je garde ma recette confidentielle », précise le pâtissier.

Laboratoire et excellence

S'il est bien facile de déguster les gâteaux et viennoiseries diverses, il ne faudrait pas oublier que derrière leur confection se trouvait au moins une personne. Ce n'est pas pour rien que l'antre du pâtissier et de ses aides soit appelé laboratoire. Des recherches y sont effectuées pour rendre encore meilleurs les mets qui s'y préparent. Le jour de notre visite, Jordan, 18 ans, était présent dans le cadre d'un stage de formation ; il nous précise sa démarche : « J'ai terminé mon Bep cuisine que j'ai obtenu au lycée professionnel Jacques-de-Romas, à Nérac, et je poursuis ma formation avec une mention complémentaire : cuisinier en desserts de restaurant. C'est une stratégie qui me donnera plus de chances sur le marché du travail ».

Chez Gilbert qui suit les fêtes et les saisons, il y a toujours un choix de pâtisseries et de viennoiseries pour flatter les papilles des petits et grands.

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Publié le 05/01/2011 03:48 | LaDepeche.fr

Agen : Fabienne Marty, « L'épiphanie, ça se fête ! »


Fabienne Marty : « L'épiphanie, ça se fête ! »

Installés depuis 1991, au début du boulevard de la République (au 187), les époux Marty ont organisé un grand jeu concours,du 2 au 16 janvier, pour fêter comme il se doit les Reines et les Rois.

Comment est venue l'idée de cette tombola ?

On voulait créer une animation autour de l'épiphanie, faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire, du jamais vu quoi. Il y avait déjà eu le Louis d'or en guise de fève, les diamants, on a imaginé une tombola géante. On s'est rapproché de Sandrine Boudie et de son agence « ID2COM », et voilà…

Concrètement, comment ça se passe ?

Le jeu a démarré le 2 janvier dernier, il s'achèvera le 16 au soir. Le tirage au sort sera effectué le 17 janvier dans la boulangerie, sous contrôle d'huissier, M. Caron. Cette tombola est ouverte à tous, sans obligation d'achat. Il suffit de venir s'inscrire sur place, à la boulangerie, de laisser son nom et son téléphone. Difficile de faire plus simple…

Quels sont les lots à gagner ?

Au total, 204 personnes seront récompensées. Le premier prix : un voyage pour 2 personnes en hôtel 4 étoiles sur la Costa Brava (voyages Pascal). Ensuite, il y a 2 cures aquabiking au centre Actiform à Boé, 1 blouson en cuir (Tony Cuir), 100 bons d'achat (café Taillefer) et enfin 100 bons d'achat, chez nous, à la pâtisserie Marty.

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Publié le 02/01/2011 03:48 | LaDepeche.fr

Bozouls (12) : La galette des Rois par le roi de la galette

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Les gourmands n'hésiteront pas à emporter les galettes au chocolat de la pâtisserie Sainte-Fauste, préparées en secret dans les coulisses de la boulangerie./ Photo DDM

On pourrait qualifier Philippe Girbel de « roi de la galette » pour sa galette de l'épiphanie. Dans les coulisses de sa boulangerie, il prépare la base, pâte feuilletée qu'il travaille longuement avec du beurre de qualité, ni trop ni pas assez, « ainsi elle garde légèreté et craquant à la cuisson », précise-t-il d'un ton gourmand.

Dernière née : la galette au chocolat

Les garnitures demeurent classiques : frangipane fondante (amandes œufs et sucre) ou pommes caramélisées. Ensuite, il les badigeonne d'un sirop à la vergeoise légèrement épicé (badiane, cannelle, vanille, gingembre). Depuis quelque temps, Philippe propose sa dernière création : la galette au chocolat, un réel délice, qui, de bouche à oreille, est devenue un véritable succès.

Fin pâtissier, cet ancien chef cuisinier revisite à présent les classiques et remet au goût du jour paris-brest, russe, opéra… des gâteaux oubliés, mais recomposés « à sa manière ». Sa dernière innovation, un pain monstrueux, obèse à souhait, de 8 kg, doré à point, à la croûte craquante, entièrement fait à la farine aveyronnaise du Moulin de Coudoustrine, longuement pétri, levé au levain, un levain qu'il fabrique aussi lui-même en faisant macérer fruits de saison et miel, un mélange qui lui confère un goût particulier. Un pain familial à la manière des pains fermiers d'autrefois.

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Publié le 02/01/2011 03:46 | LaDepeche.fr

Fleurance (32) : A qui la couronne des Rois ?


Jean- Michel, Morgane, Alain, Sylvie, Olivier et toute l'équipe du Fournil vous souhaitent une bonne année 2011./Photo DDM, J.-P.D.G.

Cette année « l'Epiphanie », qui est fêtée traditionnellement le deuxième dimanche après la Noël, tombe le 2 janvier. C'est l'occasion de déguster la galette des Rois, un gâteau feuilleté, doré au four, un des plus anciens, et des plus célèbres gâteaux qui peut aussi être une brioche aux fruits confits.

Pour Alain Pezoli, le directeur du « Vieux four » la boulangerie située sur les allées de la Vignette, le thème des fèves que l'on pourra trouver dans les gâteaux des Rois, jusqu'au 15 janvier, est « les ingrédients de la galette ». Alain Pezoli précise « Je souhaite ainsi rappeler que nous travaillons essentiellement, avec des produits locaux. La farine que nous utilons est issue de la culture du blé faite par des agriculteurs de la région. Nous mettons en avant la qualité du travail de nos boulangers pâtissiers, mais nous n'oublions pas de mettre en avant le travail de nos agriculteurs. Nous sommes attachés à nos racines. Après avoir mis les ingrédients de la galette en avant nous évoqueront nos traditions festives du 16 au 22 janvier en proposant une série de fèves sur les bandas et le carnaval. Par la suite, jusqu'au 5 février, les plus jeunes découvriront les rigolos fruités, les voitures de collection et la magie des contes. »

Petit rappel aux gourmands… celui qui trouve la fève doit offrir la prochaine galette.

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Publié le 31/12/2010 10:53 | Ch. C.

Condom (32) : Cloître et cathédrale en guise de fèves


Eric Chambrier présente, avec son équipe, les galettes version 2011 avec les fêves condomoises. / Photo LDM - Ch. C.

Déjà sur le pas de la boutique, les effluves de la dernière cuisson matinale de pain plantent le décor. Dans l'atelier d'Éric Chambrier, artisan boulanger, rue Gatise, boulangers et pâtissiers s'affairent. Alors que la traditionnelle bûche occupe encore une place prestigieuse sur les étals, l'Épiphanie approche à grands pas (2 janvier 2011). Déjà les premières couronnes ont fait leur apparition. La traditionnelle, briochée, ou la galette, à la crème d'amandes. « Ce n'est pas une couronne à la frangipane », prévient l'artisan boulanger.

6 000 fèves à écouler

En boutique, le succès de la couronne condomoise ne se dément pas. « Et cette fois-ci, nous pousserons jusqu'au 31 janvier », prévient Éric Chambrier. Parfumée, fondante, goûteuse, la couronne « Chambrier » a un atout supplémentaire : sa fève condomoise. Depuis l'année dernière, l'artisan boulanger a remplacé la fève basique par d'autres représentant des monuments de la ville : le cloître, la fontaine Saint-Michel, les chais d'armagnac, l'escalier des jacobins ou le kiosque à musique. « Nous conservons ainsi notre identité. Les gens se les approprient. Ils ont ainsi, pour les visiteurs, un souvenir de Condom », précise-t-il. Neuf fèves différentes agrémenteront les couronnes condomoises. Prés de 6 000 petits objets ont été réalisés pour répondre à la demande des clients. Cette initiative qui fait la promotion de l'image de la ville fait aussi le bonheur des collectionneurs. « On a des demandes. Cela permet indéniablement une fidélité des clients qui veulent avoir la collection complète. L'année dernière, nous avons dû faire retirer une série de 1 500 pièces », poursuit Éric Chambrier. Même sur internet, les collectionneurs veulent s'échanger les fèves condomoises. Cette initiative de marketing permet aussi au commerçant gersois de se démarquer de ses concurrents. « C'est indéniable. Même dans notre profession, il faut savoir sans cesse innover. » D'ailleurs, il ne compte pas en rester là et réfléchit déjà une nouvelle version de ses fèves ! Avec cette fois-ci l'effigie, peut-être de personnages ayant marqué l'actualité condomoise.

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Publié le 09/01/2011 03:47 | LaDepeche.fr

Muret (31) : Couronnes ou frangipanes ?

Sandrine et Guillaume Megrier, « Aux belles miches ».

Pas de trêve des confiseurs pour les boulangers pâtissiers de la ville. A peine la bûche de Noël consommée, les revoilà sur le pont avec l'Épiphanie et les fameuses brioches ou galettes des rois. Et comme chacun souhaite satisfaire au mieux ses clients, la tradition reste de mise : la brioche en forme de couronne recouverte de sucre granulé garde sans conteste la préférence des muretains. Pourquoi ? Et qu'en est-il de la frangipane ?

Sandrine et Guillaume Megrier « Aux belles miches » « Le plus vendu est le roi avec ce petit goût de fleur d'oranger et ses grains de sucre. Il plait à tout le monde car il est raffiné. Le Limoux, avec ses fruits confits, arrive en second. La galette à la crème d'amande est la moins demandée. Peut-être parce qu'elle est moins diététique ou bien à cause de son prix. Les autres galettes n'ont pas subi de hausse de prix depuis trois ans. La particularité de nos galettes ? Elles sont faites avec amour ! »

Philippe Parize de la « Maison Parize »

« Nous vendons 80 % de gâteau des rois et de Limoux, proportionnellement à la galette à la frangipane. Mais la demande de la frangipane augmente, les étrangers arrivent et souhaitent autre chose. La particularité de nos galettes ? Elles sont bonnes et pas chères ! Elles n'ont pas augmenté depuis trois ans. Cette année, les fèves sont sur le thème du cirque »

Anna Di Fazio « Le fournil d'Anna »

« Nous préparons cinq variétés de galettes sans préférence notable pour les clients. Nous avons la nature, la Limoux, la roi aux pépites de chocolat, la frangipane et la frangipane aux pépites de chocolat. Côté fèves, nous avons misé sur les collections : Tex Avery, Schtroumpf…. La particularité de nos galettes ? Ce sont les meilleures de Muret » A.B.

Page réalisée à partir du site "ladepeche.fr".

 

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