Gaillac primeur
& vignoble gaillacois (1)

Publié le 16/11/2010 03:51 | J.-A. L.

Le gamay à pied, à cheval ou en cyclo


Quatre jours de fête dans tous les domaines du vignoble.

Le Gaillac Primeur met du soleil en novembre, éclaire les jours gris, et quelquefois les joues. Les festivités commencent avec la «soirée municipale», mercredi 17 novembre, à la salle de spectacles. Endimanchée, permanentée et dansante. La mise en perce du tonneau à minuit tient du rite automnal: la Dive empourprée de la toge au front, la gaillagole a capella en ut majeur, et Jean Ribul pour mettre la folie en tête, marier les catherinettes et resserrer les noces d'argent et tempes du même métal. Un grand moment d'élégance locale et la valse à mille temps jusqu'à l'aube pour 25€ TTC (Réservations à TAG: 05 63 57 51 74). Le jeudi est laissé aux bars et restaurants qui ne snobent pas, mais ne développent plus la sortie du Gaillac Primeur, à quelques exceptions près. Le vendredi est la soirée tellurique, autour de la centaine de tonneaux loués par des particuliers ou des entreprises.

Le degourdy's en pole position

Aux manettes (organisation, et service), le Dégourdy's Club. Il remplit la salle de spectacles (2000 à 2500 convives) et les estomacs avec ses assiettes d'huîtres, charcuteries, viandes et desserts. Une soirée populaire et chantante, avec bandas et variétés, à partir de 19h 30. Le week end appartient aux vignerons, qui animent leurs caveaux. On peut les parcourir en rando pédestre, sur deux circuits de 15 et 23 km, à partir de Villeneuve sur Vère (de 8h à 10h, 3€), ou en vélo (5€, 13€ le repas) avec les cyclotouristes gaillacois qui ont conçu 3 circuits de 20, 50 et 80 km. Le départ a lieu à partir de 8h 30, salle Bouzinac. Les polymusclés du mollet choisiront la course en équipe du Spiridon: 50 km en relais de 3 étapes et 4 coureurs. La 1 e «Sortie du Gaillac Primeur» s'attaque à la rive droite. Le départ a lieu au domaine Thomières, à Castelaau de Lévis. A chacun son rythme: si le contenant change, le gamay et la muscadelle restent les incotournables du réconfort.

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Publié le 14/11/2010 03:49 | Roxane Nicolas

Ouvrez vos papilles aux vins de Gaillac


Un ensemble jeune et talentueux.

À l'occasion de la deuxième édition de la journée européenne de l'œnotourisme, la place du Griffoul, l'abbaye Saint-Michel et la maison des vins de Gaillac vont être animées. Organisée par le Pays des Bastides et Vignoble du Gaillacois et par l'association Tourisme de terroir, cette journée permet la découverte et la promotion de ce qui est l'une des richesses de notre terroir.

Une étape du chemin de la vigne

L'an dernier organisé à Lisle-sur-Tarn, il ne pouvait pas en être autrement cette année puisque Gaillac est l'une des étapes du chemin de la vigne. Pendant cette journée une délégation européenne composée des représentants des pays participant à la coopération européenne « IterVitis, les Chemins de la Vigne » sera présente et découvrira le territoire. Pourtant, c'est bel et bien le cépage local que les visiteurs pourront découvrir ou redécouvrir.

À 11 heures une visite guidée est organisée au départ de la place du Griffoul et permettra de découvrir les escales culturelles reconnues depuis 2009 par le Conseil de l'Europe. L'orgue de barbarie sera le point de ralliement de ces visites guidées. À midi, cavaliers et randonneurs pédestres se réuniront sur la place St-Michel autour d'un verre.

Gustativement ludique

Les animations de la journée, toutes gratuites, se dérouleront un peu partout dans la ville. L'abbaye St-Michel va se transformer en atelier du goût pour petits et grands. Un questionnaire sera remis aux participants qui leur permettra de découvrir des saveurs surprises. Cette dégustation ludique est une découverte olfactive de différents cépages et permettra d'apprendre à différencier les diverses senteurs fruitées, comme la pomme, la violette, ou encore l'abricot.

Toute la journée une exposition basée autour du thème de la vigne réalisée par des artistes et artisans forgerons sera à apprécier à l'abbaye.

Les pitchouns auront droit à leurs contes de l'après-midi à l'office du tourisme, qui se terminera par une dégustation… de jus de raisin bien sûr.

La maison des vins à l'abbaye sera ouverte permettant ainsi aux visiteurs de ravitailler leur cave.

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Publié le 14/11/2010 09:28 | J.-A. L.

Vinovalie : médailles et petite récolte


Jacques Tranier, directeur général, et Oliver Cabirol, directeur commercial, ont le sourire. Le marché et les concours consacrent la gamme de Vinovalie. Mais les vendanges 2010 ont été maigres: le coup de chaleur d'août a «séché» les raisins

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, et les médailles aussi pour Vinovalie. A Paris, au concours général agricole, Tarani s'est imposé en blanc et en rouge; Au «top 100 des vins» de Londres, les trois entrent dans le gold gotha. Un triplé tricolore, avec le Tarani rosé ( cépage négrette), le blanc sec (sauvignon) et le rouge ( cépage malbec). A Los Angeles, bis repetita à «l'International Wine and Spirit Competition», avec même un doublé pour le rouge (cabernet). Au-delà du déluge d'inox, qui fait briller la vitrine des trophées, l'arrière-pensée commerciale est très présente. «C'est excellent pour le marché émergent des USA. Il s'ajoute à la Grande Bretagne et la Chine, où nous allons investir dans les 3 ans à venir» explique Olivier Cabirol, responsable commercial. Vinovalie avait pris du retard sur le marché anglais. «On s'y repositionne avec des produits mieux adaptés.

Moins de volume

En Chine, depuis deux ans, la société que nous avons créée à Shanghai avec Casal, notre partenaire, donne de très bons résultats. Il reste à les consolider». La récolte 2010, pourtant, sera maigre. Le pic de chaleur du 26 août, avec un thermomètre grimpant à 41°C, a échaudé et flétri les raisins. A Cahors, la récolte sera inférieure de 50% à celle de 2009, à Fronton, de 20%. C'est Gaill ac qui résiste le mieux, avec-10% de perte sèche en volume. Ce sera un vrai manque à gagner pour la structure coopérative, même si la qualité sanitaire des raisins est excellente. Vinovalie joue les «effets cépages» plus que les millésimes. «Le marché des vieux millésimes est minuscule. Nous devons concilier nos convictions - vendre l'identité locale, nos cépages locaux, que l'on met sur l'étiquette - et notre mission: vendre les vins de nos coopérateurs, c'est-à-dire plaire au marché». Jusque là, Vinovalie a trouvé ce point d'équilibre.

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Publié le 13/11/2010 12:21 | J.-A. L.

Gaillac Primeur : la fièvre de mercredi soir

Minuit, l'heure où le Gaillac Primeur peut couler à flot. La soirée municipale, mercredi 17 novembre, à la salle de spectacles, réunit les élégances locales autour du gamay. Qui fait tourner les têtes et les couples sur la piste du bal.

La mise en perce du premier fût de Gaillac Primeur, le mercredi 17 novembre à minuit, reste un des rites de l'année gaillacoise. Du Primeur vieilli un jour en fût de chêne? Ce protocole festif permet plutôt à la Dive Bouteille de donner un caractère solennel et légal à l'opération, la loi interdisant la commercilisation avant le troisième jeudi de novembre. Depuis douze ans, la ville a repris le flambeau de cette nuit du Gaillac Primeur. C'est Maurice Issaly, au sein du conseil municipal, qui l'a d'abord relancée, puis TAG (Tourisme Animation Gaillac) qui est venu en relais. Le principe en était une soirée sans chichi, pour la population qui avait difficilement accès aux animations coûteuses.

LE «TOUT GAILLAC» :

Avec le temps, la mise en perce s'est étoffée: un repas qui monte en gamme, un cadre mieux décoré, un spectacle plus attractif avec le grand orchestre Jean Ribul: la soirée (25€) tout en restant bon enfant, est devenue plus endimanchée, gaufrée et permanentée. Les rites sont bien en place: les plats sont entrecoupés de valses à mille temps et de pasos de fuego et, sur le coup de minuit, entre le Conseil d l'Ordre de la Dive Bouteille, avec le Grand Chancelier Jacques Auque, son cep jupitérien et le cortège des toges rouges. Les «avitailleurs» portent le tonneau comme une Vierge sévillane de semaine sainte, le chancelier proclame les formules d'usage, qui associent Bacchus et Saint Vincent dans un élan œcuménique... La mise en perce se fait au son de la Gaillagole, l'hymne local, entonné à pleine poitrine (»Salut, Gaillac, Salut»). Après quoi l'assemblée a droit de se désoiffer au gamay, avant de se relancer dans le tourbillon du bal. Vous dansez Germaine? Et comment, Armand!. La soirée municipale lance un long week end où les caves sont ouvertes: le parcours du gamay, à pied, en vélo ou en vieilles voitures met un peu de soleil dans la gris de novembre.

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Publié le 12/11/2010 03:52 | LaDepeche.fr

Labastide-de-Lévis :
Les 33 ans du gaillac primeur

 

Ce troisième jeudi de novembre le gaillac primeur aura 33 ans, cela se fête entre amis et en famille. Cette année encore le primeur rouge saura séduire vos papilles après une récolte et desvendanges particulièrement réussies grâce à une météo clémente et au travail de nos vignerons. La cave de Labastide vous propose de venir les découvrir et partager le verre de l'amitié autour d'un buffet géant de produits du terroir et au son de l'orgue de barbarie de Sylviane Blanquart le samedi 19 novembre. Des balades dans le vignoble en voitures anciennes vous conduiront à une grange cistercienne du XIIe siècle pour une visite rare. Enfin, venez encourager l'équipe de la Cave lors de la 11e Course pédestre du Spiridon, l'occasion pour les amateurs de running de découvrir les domaines du vignoble lors d'une course de 50 km en relais de 3 étapes à 4 coureurs. Départ de la course le dimanche 22 novembre à 8 h 30. L'équipe de La cave est composée de Frédéric Bénarfa, Pascal Maury, Marc Rataboul et de François Vergnes (maire de Labastide-de-Lévis).

Ouverture exceptionnelle de la cave de Labastide, dimanche 20 novembre, de 9h à 18h.

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Publié le 21/10/2010 10:18 | LaDepeche.fr

Les vins nouveaux sortent incognito


Pascale Roc Fonvieille, au domaine de la Borie Vieille, à Lisle sur Tarn, fait partie des producteurs qui défendent les Vins de Pays. Les caves coopératives aussi. Et le millésime 2010 est plutôt réussi.
 

Les vins nouveaux sortent toujours le 3e jeudi d'octobre. Presque incognito, sauf pour les caves coopératives qui en font un événement. Mais à dix coudées du clairon pour le Primeur, un mois plus tard: Gaillac ne bat pas le tambour pour ne pas brouiller l'écoute. Le vignoble a choisi son camp, celui de l'AOC. Le marché national s'est érodé pour ces vins de pays prolétariens, premiers sortis du pressoir. Pourtant, localement, ils représentent encore deux fois plus de volumes que le Gaillac Primeur. Le rouge arrive en tête (4000hl), avec une dominante gamay, syrah et duras, devant la muscadelle (1500hl) et quelques expériences confidentielles de vin nouveau rosé. Les 3 caves assurent le gros de la production avec des producteurs hors zone AOC, comme Fontaine et Combet à Cabanès, ou les Vignals (Cestayrols), qui animent tous leur caveau pour ce tour de chauffe.

COLORÉ ET FRUITÉ

«Le Gaillac Primeur a un marché régional qui lui permet de résister. Les vins nouveaux partent vers la grande distribution et le marché national», indique Bernard Petiot, directeur de la Maison des Vins. Leur cahier des charges est moins contraignant: on peut ramasser les raisins à la machine, et la vinification, avec une macération courte et complète, se rapproche de celle des blancs et des rosés. On monte les moûts jusqu'à 25°C pour extraire la couleur, puis on les rabaisse à 18°C pendant 3 ou 4 jours avant de décuver et finir par une fermentation à basse température. «Les vins nouveaux sont légers, fruités, avec une palette arômatique plus resserrés que le Primeur» estime le sommelier Daniel Pestre qui a dégusté en...primeur. «2010 est très bon, structuré et coloré, avec des arômes de fruits rouges très marqués. C'est bien sur un plateau de charcuterie, l'entrée, ou même tout le repas». En temps de vaches maigres, ils ont un atout maître: ils sont moins chers.

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Publié le 15/10/2010 10:18 | J.-A. L.

Au Mas Pignou le bourru est de sortie

Bernard Auque a été le premier à croire au bourru. Il l'a «endimanché». Ce produit populaire, frais, sucré, à faible degré d'alcool (3,5°) est aujourd'hui connu et reconnu sur les tables parisiennes. «Il se boit comme du petit lait».

Aux abris, le Bourru est sorti! A vue de nom, il semble revêche. Il ne faut pas se fier aux apparences: le Bourru a un nez et une bouche tendres, féminins ou enfantins, avec ses accents fruités et sucrés. On le buvait autrefois à la régalade, jusqu'à plus soif, sur (ou sous) les comptoirs de Bercy. Le vin de marinier et docker a fait un long séjour aux oubliettes de l'histoire. Au pied de la lettre, ce n'est pas un vin, mais un moût de raisin partiellement fermenté. Bernard Auque, au Mas Pignou, garde cette note naturelle et rustique en l'adaptant à l'air du temps. En lieu et place d'une turbidité qui «donnait autant à manger qu'à boire au dernier servi», une limpidité de source. Le moût dort 8 jours à basse température et gobe une bulle fine qui fera sa typicité.

Populaire et tendance

Au Mas Pignou, on ne pasteurise pas, pour conserver la fraîcheur du fruit juste cueilli, une pomme verte presque acidulée. Un pressurage, puis les loin de l'œil et mauzac (le premier pour la finesse, l'autre pour l'arôme) entament une courte fermentation. On filtre. Au bout de ce parcours , un produit vif et friand, qui n'empate pas la langue, avec 3,5 degrés d'alcool. «Il demande de l'attention pendant une semaine». Pour le boire, il en faut moins. En apéritif, ou avec une fouace, ou au dessert, il passe comme lettre à la poste, servi avec une buée légère sur la bouteille. Les statisticiens du Mas sont formels: «La durée moyenne d'un bouteille ouverte est de 4 minutes». B. Auque en produit 4000 et l'a anobli d'une coiffe et d'une étiquette pédagogique. Récolte à maturité, il hérite du meilleur des 2 cépages: la pomme verte du mauzac et la fleur blanche du len del el. En peu de temps, le bourru a tapé dans l'œil et aux papilles des parisiens: la jet set pour l'apéro bobo comme les familles pour l'anniversaire du dernier. Le bourru de bistrot fraye avec la rive bourgeoise

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Publié le 12/10/2010 09:37 | J.-J. Lherm

Lisle-sur-Tarn : Viticulture,
une nouvelle image du Tarn


Avec « Life Tarn », Caroline David et Thierry Cabanis veulent associer le savoir faire d'hier aux tendances de demain.

En octobre 2008 au salon de l'habitat, Thierry Cabanis portait déjà le tee-shirt revendiquant l' « identité Tarnaise », menacée selon lui par le nouveau système d'immatriculation des véhicules que nous connaissons depuis avril 2009. Se souvenant de ses voyages d'enfance où l'on parlait des Toulousains, Bordelais et autres « Parigots » en montrant les numéros sur les plaques minéralogiques, Thierry Cabanis reste très attaché aux valeurs du « 81 ». Aussi, a-t-il créé le label « Life Tarn » que l'on retrouve aujourd'hui dans différents domaines, et même ouvert la boutique « Cosa-Cosy » à Lavaur. Selon Thierry Cabanis, le Tarn souffre d'un défaut d'image, notamment au niveau de la capitale. « A la différence avec l'Aveyron qui y a imposé son empreinte, rien n'identifie le Tarn à Paris ; les Parisiens connaissent Toulouse-Lautrec mais peu savent qu'il était Albigeois, et le vin de Gaillac y est trop souvent ignoré », constate-t-il. Dans le but de restaurer cette image, Thierry Cabanis s'est associé à la Lisloise Caroline David, responsable marketing et communication au château Clément Termes pour créer une sorte de fil rouge pour le Tarn, en proposant trois cuvées spéciales (un blanc, un rosé et un rouge) baptisées GCC (Gaillac, coquillages et crustacés), RPS (rosé, plancha et sieste) et AKA (allure, « kulture » et art de vivre). Associant le savoir faire d'hier aux tendances de demain, ces produits sont conçus pour mieux faire apprécier le dynamisme Tarnais, et démontrer (si besoin est) que le récent classement de la cité épiscopale d'Albi au patrimoine de l'humanité peut, et doit être aussi le moteur du département tout entier. Les récentes statistiques en matière de fréquentation touristique le prouvent. « Après le lancement d' « Albi-City » avec l'office de tourisme d'Albi, nous préparons une cuvée prestige Unesco en association avec Julie F », précisent-ils. Caroline David et Thierry Cabanis sortiront aussi un primeur « New Gaillac » en novembre.

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Publié le 20/09/2010 11:14 | LaDepeche.fr

Les jeunes sommeliers en vendanges et futurs ambassadeurs



Le vignoble de Gaillac accueille la 24e promotion des « mentions complémentaires en sommellerie » du lycée hôtelier de Toulouse. Futurs sommeliers ou acteurs de la filière viticole, ils vont découvrir le vignoble aux 7 vins pendant 3 semaines. Ils commencent par récolter et vinifier les Gamay pour le Gaillac Primeur ou encore le Mauzac pour la méthode ancestrale. Ils finiront par les Gaillac doux avec les cépages Mauzac, Loin de L'œil ou encore Muscadelle. Ils deviendront des ambassadeurs des vins de Gaillac à travers le monde, car beaucoup font carrière à l'étranger. Ce stage de vinification, mis en place par Alain Landolt, est aujourd'hui guidé par Robert Desbureaux.

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Publié le 12/09/2010 09:36 | Patrice Scoccia

Leur bonheur est dans les vignes


Plusieurs générations se côtoient dans les vignes. Et ça se passe bien./ P./ Photo DDM J.-M. Lamboley

Il a commencé à pleuvoir, tard dans la nuit de mardi à mercredi, sur le vignoble gaillacois. Des coups de tonnerre, des éclairs et un peu de grêle. Rien de bien méchant, heureusement. Dans le clan Vayssette, sur la route des crêtes à Gaillac, on a scruté le ciel et la vigne. « On le vit mal chaque fois, comme tous les vignerons. Mais on s'en est bien tiré », confie Patrice Vayssette. Avec son équipe de 15 saisonniers, des parents, des amis, des habitués et une jeune étudiante, il vient d'attaquer les choses sérieuses avec le blanc (Mauzac). Il servira pour les bases de mousseux pour la méthode ancestrale. Tout se fait à la main, sous le soleil et avec le sourire. L'installation du pressoir et la maîtrise du froid, c'était vendredi dernier. Maintenant, les vendanges sont bien lancées. Sur ce terroir du domaine de Vayssette, on « engrange » un hectare par jour. La semaine prochaine, trois saisonniers supplémentaires viendront renforcer l'équipe pour le Gamay qui servira au vin primeur.

Simone se défoule

Claire, 19 ans, jeune étudiante en troisième année de lettres modernes à Toulouse, est la plus jeune. C'est sa première vendange. Elle restera un mois dans les vignes. À ses côtés, les pros, les anciens. Comme William, 72 ans et son épouse, Solange, 70 ans. Deux Champenois installés à Albi. Ils fêtent leurs dixièmes vendanges chez les Vayssette. « Nous avions loué pour les vacances dans le Gaillacois On est venu visiter le vignoble et on a demandé, comme ça, s'ils avaient besoin de vendangeurs ! », explique William. Odile, 75 ans, de Brens, est une amie de la famille et fait partie des meubles, comme elle l'explique avec un grand sourire. Elle vendange depuis 1977. « Si l'ambiance n'était pas bonne, je ne reviendrais pas, c'est sûr. » Simone, 69 ans, de Gaillac, vient depuis 7 ans « pour se défouler ». Et ça marche. Et puis, il y a Simone et Christian de Tessonnières, Brigittte, Geneviève, Claude, Jean-Claude, Manu, et Jackie, les nouveaux. Le courant passe bien. À la fin des vendanges, un énorme repas attend tous les vendangeurs. Cassoulet, garbure ? Maryse, la cuisinière, n'a pas encore fait le menu. Chaque chose en son temps. D'abord le raisin, rien que le raisin…

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Publié le 07/09/2010 11:30 | J.-A. L.

Une balade au pas de «Jonquille»


Jonquille a bon caractère et connaît les chemins de vigne: les balades en calèche ont eu du succès tout l'été.

L'expérience que Laurent Thomières avait tentée l'an dernier avec la jument blanche (qui a donné son nom à une cuvée), et qui avait séduit les touristes, a été étendue. Le vigneron, descendant du baron d'Empire, mort en 1812 au combat près de Salamanque, a crée une association «Les cavaliers des vignes de la Tour», et propose des balades en calèche avec Jonquille, une belle et placide percheronne de 13 ans, au fil des coteaux et des rives, avec des panoramas sur la cité épiscopale. plus de 200 randonneur en ont profité cet été. Une échappée belle au pas de Jonquille, avec pique-nique et dégustation compris (25€). «On a plusieurs juments et calèches dans l'association.

Toute l'année

On peut prendre toute l'année jusqu'à 20 personnes pour une balade de 2h 30». Dimanche 3 octobre, le domaine accueillera les cavaliers pour une rando à la découverte de Castelnau-de-Lévis, par les chemins de vigne. Laurent Thomières s'est lancé dans l'AOC en 1989: son domaine compte aujourd'hui 20 ha, et ses vins ont gagné tous les trophées. Le vigneron castelvicien s'investit dans la vie albigeoise: partenaire du Sporting Club Albigeois, avec tout le kit jaune et noir, président des producteurs du Marché Couvert, où il a son deuxième caveau. Son Primeur (rouge et blanc) est devenu une référence. «Le meilleur contrôle de maturité, c'est le goût du raisin sur la langue. Dans les gamays, ça compte». Toute sa gamme se retrouve sur les bonnes tables de la région: le rosé doux Alexandra, un duras-syrah de desserts chocolatés, la Méthode Gaillacoise 100% mauzac (en brut et rosé), son mauzac sec 2003 aux accents de miel et d'aubépine, la Réserve du général, un rouge très charnu issu de la trilogie locale (braucol-duras-syrah) et vieilli 12 mois en fûts, sa «Jument Blanche», un autre rouge aux tanins soyeux... «Ii, on a un terroir exceptionnel. C'est lui qui fait le vin». Les œnologues disent que le vigneron quinziste y est aussi pour quelque chose.

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Publié le 07/09/2010 11:30 | P.S.

15 saisonniers pour la cueillette


Le message est on ne peut plus clair./ Photo DDM. archives JML

Cette superbe exploitation, créée par Florentin, le grand-père, a pignon sur vigne. Repris par Jacques, le fils et Maryse, son épouse, le domaine Vayssette a franchi une étape difficile dans les années 80 : passer du tout négoce à la bouteille. Le doux, produit phare, a fait des merveilles. Puis le rouge, les blancs secs et à bulles, ont suivi. Les médailles d'or et récompenses aussi. Patrice, le fils et Nathalie, son épouse, assurent maintenant la destinée du domaine de 26 ha, sur la rive droite du vignoble. Une belle terre argilo-calcaire des premières côtes de Gaillac sur laquelle Jacques et Maryse, les parents, coulent une paisible retraite au milieu des vignes. En fin presque. L'heure des vendanges approche. À la fin de cette semaine ou au début de l'autre, la horde de vendangeurs va écumer les ceps pendant 18 à 25 jours. Une quinzaine de saisonniers (des étudiants, des retraités et des amis) vont être réquisitionnés aux côtés de la famille Vayssette. Car, ici, on vendange à la main la presque totalité du vignoble. À l'exception de 7 à 8 ha pour les vins de pays et les AOC vendus au négoce ou en Bib. « Pour nous, assure Patrice Vayssette, la cueillette à la main est un gage de meilleure qualité au final. Je leur dis toujours, mettez dans le panier ce que vous mangeriez. Lorsqu'on a du raisin, sec et mûr, propre, on n'a plus rien à corriger, il n'y a que du bon ! » Mais la vendange à la main a un coût que le domaine assume.

Les prélèvements dans la vigne vont se poursuivre et déterminer le bon jour pour lancer les vendangeurs. La future récolte, à ce jour, s'annonce plutôt excellente avec des jours chauds qui alternent avec des jours plus frais et secs.

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Publié le 06/09/2010 10:16 | Patrice Scoccia

Vendanges à Gaillac : premiers coups de sécateurs


De la bonne humeur au domaine d'Escausses, l'an dernier. Ce sera pareil dans le vignoble, cette année. /Photo DDM, archives. J-M.L.

C'est parti pour les vendanges 2010 à Gaillac. Les premiers coups de sécateurs ont démarré pour le gamay et le sauvignon, sur les terroirs de la rive gauche, plus précoces. Les autres suivront cette semaine pour la rive droite et la semaine prochaine pour le plateau cordais.

L'heure des vendanges a sonné pour le vignoble aux sept vins de Gaillac. Avec un léger retard de 8 à 10 jours sur l'an dernier, on renoue avec la moyenne des dates enregistrées ces 15 dernières années. Mais si le temps reste beau et chaud, le décalage va se réduire rapidement. Les spécialistes sont formels : le bon état sanitaire sur l'ensemble des terroirs, observé depuis le printemps, s'est prolongé tout cet été. Les grappes sont donc saines et d'un bon potentiel. Elles devraient, tout logiquement, permettre d'élaborer des vins de grande qualité.

Un potentiel de 440 000 hl

Pour Bernard Petiot, de l'interprofession des vins du Sud-Ouest, « les premiers contrôles de maturité laissent apparaître un bon rapport acidité/sucre et de beaux potentiels couleur pour les cépages rouges.

--- On est sur un bon millésime». Ces conditions climatiques et le futur millésime qui en découlera rappellent, à certains vignerons, le millésime 1996. Pour d'autres, celui de 2002.

L'an dernier, la récolte avait permis de soutirer 391 000 hectolitres dans le vignoble. Sachant que la grêle avait amputé la production de 30 000 à 35 000 hectolitres. Le potentiel de cette année 2010, sauf catastrophe climatique, est estimé à 430 000 à 440 000 hectolitres.

Il faudrait 30 mm de pluie

Se pose maintenant le problème de l'eau. Sur les terroirs de la rive droite, on estime que le sous-sol argilo-calcaire a eu sa dose pendant l'hiver et le printemps. Idem sur les sols graveleux de la rive gauche et de la plaine de Lisle-sur-Tarn qui ont rechargé leurs nappes phréatiques. Mais certains redoutent, quand même, le stress hydrique.

« Un peu de pluie sera toujours la bienvenue pour assurer la maturation de l'ensemble de la production jusqu'à la fin octobre. 30 mm d'eau en plus, ce serait bien », poursuivit Bernard Petiot.

Car les vendanges vont se poursuivre pendant deux bons mois, notamment pour les liquoreux.La récolte du gamay et du sauvignon va commencer en début de semaine pour les terroirs, généralement plus précoces, sur la rive gauche.

Les vendanges du gamay, sauvignon, braucol et mauzac (pour la vinification en méthode ancestrale) commenceront dans le courant de cette semaine sur les coteaux de la rive droite.

Et sur le terroir plus tardif du plateau cordais, les premiers coups de sécateurs devraient être donnés à partir de la semaine prochaine.

Il suffit juste que Bacchus, le dieu du vin (et de l'ivresse), soit de bonne humeur pendant les vendanges et tout ira bien.

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Publié le 02/09/2010 09:04 | LaDepeche.fr

Les vignerons attendent la pluie


Jean-Marc et Aurélie Blaran, sur le domaine d'Escausses, à Sainte-Croix: la vendange est saine, les maturités se précisent pour faire un beau millésime. Mais eux aussi attendentla «pluie du 15 août».

Selon la Maison des Vins, les dates de vendanges vont renouer avec le calendrier habituel, si le temps sec se maintient. Le retard de 8 à 10 jours étaient dû à un hiver froid et pluvieux qui a retardé le débourrement. Les pluies de fin mai- début juin et le retour de vagues de froid ont corrigé le déficit hydrique, mais ont conduit à une floraison difficile: beaucoup de fleurs ont été perdues, sans que l'état sanitaire en souffre vraiment. Les attaques d'oïdium ont été rares. Les pics de température de l'été (le 26 août avec 41°C), mais avec des nuits fraîches, ont permis à la fois une bonne maturation et une conservation des arômes. Les vignes sur les coteaux argilo-calcaires de la rive droite, qui ont fait leur réserve d'eau au printemps, et les sols graveleux de la rive gauche et de la plaine, qui ont rechargé leurs nappes, ne souffrent pas de stress hydrique.

SIGNES DE STRESS

Mais les vignerons observent un peu partout des signes qui les inquiètent. «On voit des raisins se flétrir, notamment dans les syrahs» note Raymond Papaïx, maître de chai de l'ESAT (ex-CAT) de Boissel. Laurent Thomières, sur les coteaux de Castelnau, indique lui aussi que 20 à 30 mm de pluie seraient nécessaires. «Un bon arrosage, pour parfaire la maturation, surtout pour les rouges». Xavier Rieunier, responsable du contrôle parcellaire à la cave de Técou, y voit une condition pour avoir une belle qualité. Sur les coteaux les plus précoces de la rive gauche, les vendanges commenceront le 6 septembre. Sur les coteaux de la rive droite, les premiers gamays, sauvignons et mauzacs seront coupés vers le 10 septembre. Sur le terroir plus tardif du plateau cordais, les premiers coups de sécateurs devraient être donnés le 13 septembre. Les contrôles de maturité confirment le bon état sanitaire, un équilibre acidité/sucre satisfaisant. Mais les vignerons sont unanimes: il faudrait de l'eau pour que le vin soit parfait. J.-A. L.

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Publié le 14/08/2010 08:54 | J.-A. L.

La maison des vins, à l'abbaye Saint-Michel


Des conseils,le plus large éventail des produits du vignoble, des fiches de dégustation et des conditions optimum: un ensemble d'atouts qui fait du caveau une valeur sûre de l'offre et de la fréquentation touristique. / Photo DDM

Le caveau de Saint-Michel reste un des points chauds du tourisme estival. Pour les vacanciers Gaillac, c'est d'abord une étiquette viticole, et l'ambiance climatisée et spacieuse du caveau invite à la visite-dégustation, souvent ponctuée d'achats. « Surtout les débuts et les fins de semaine, les fins de matinée et de soirée », précise Katy Boudou, qui dirige la structure, avec Florence Boislève à ses côtés. Depuis le 15 mai et jusqu'en octobre, les touristes - anglais, belges, nord de la France et région parisienne - succèdent aux groupes de l'hiver. Le caveau de l'abbaye est ouvert 7 jours sur 7, de 10 heures à midi, et de 14 heures à 18 heures Un bel observatoire du goût et une vitrine très complète (100 producteurs indépendants et les 3 coopératives) de la diversité du vignoble.

Budgets resserrés

Katy Boudou note l'attrait des blancs doux, un peu moins liquoreux, des méthodes gaillacoises, le vrai coup de cœur, avec le fruit du mauzac qui tape dans l'œil et les papilles, et des rouges fruités, qui prennent le pas en été sur les vins élevés en fûts. « Les budgets sont plus resserrés, mais si les clients achètent un peu moins en quantité, ils n'hésitent pas sur la bouteille qui leur plaît ». Chaque semaine, le caveau propose une sélection d'une vingtaine de crus à déguster. Katy et Florence commentent, répondent aux questions, laissent à ceux qui le désirent des fiches techniques des vins, et installent des poignées sur les cartons pour faciliter le transport jusqu'à la voiture. « On fait le maximum pour que la dégustation, qui conditionne l'achat, se passe dans les meilleures conditions ». Verres INAO, vins à bonne température, conseils pratique pour les consommer ou les associer… Des atouts qui comptent. L'hiver, le caveau proposera des associations vins, fromages et produits du terroir : des soirées qui sont de plus en plus suivies.

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Publié le 08/08/2010 08:20 | Photo DDM, Emilie Cayre.

Le vignoble fait sa fête



Les toges rouges de la Confrérie de la Dive Bouteille ont fait le tour du parc, d'un pas léger et cadencé par la Pena del sol. Les politiques ont pris la parole, le nouveau visuel de communication du vignoble a, officiellement, été dévoilé et la 32e fête des vins de Gaillac a pu démarrer, hier matin, sous les grands arbres du parc de Foucaud. L'histoire de la fête se répète, sans doute, depuis 32 ans mais ce cru 2 010 a été épicé de quelques nouveautés. Comme, par exemple, la présence parmi les producteurs fermiers, de représentants de Roquefort et des salaisons de Lacaune. Ils ont rejoint les dix autres producteurs du village gourmand.

Du côté des vignerons et des viticulteurs, la participation est en hausse avec 64 producteurs du vignoble qui proposent encore jusqu'à ce soir, 500 cuvées à la dégustation dans les chalets en bois. La météo étant clémente, il faudra s'attendre, tard ce soir, lors du décompte, à une fréquentation de l'ordre de 17 000 à 18 000 personnes sur le site de la fête. L'an dernier, 20 000 bouteilles avaient été consommées ou achetées. Record à battre pour les vignerons dont le vignoble vient de rectifier sa communication. Même s'il ne représente qu'1 % de la superficie viticole du pays, il joue dans la cour des grands. Le Gaillac, c'est 7 vins (blanc, rouge, rosé, doux, sec, perlé et effervescent) issus de 7 cépages historiques. Loin d'être pénalisé par une si grande variété, il en tire sa force et son nouveau slogan de bataille : « Gaillac, le vignoble aux sept vins ». Sûr qu'il a aussi sept vies…

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Publié le 07/08/2010 10:19 | Fanny Lacassagne

17 000 personnes pour sept cépages


La Fête des Vins de Gaillac, placée sous les signes du partage en famille ou entre amis. / Photo DDM

Ca y est c'est parti la 32e fête des vins a ouvert ses portes hier avec l'incontournable apéro concert et son bar à vin géant.

Ces trois jours de fêtes, rendez-vous incontournable pour les amoureux d'œnotourisme, seront encore placés cette année sous le signe de la convivialité, de l'authenticité et du terroir. Durant le week-end plus de 17 000 visiteurs vont fouler les allées du magnifique parc du château de Foucaud. L'occasion pour chacun de découvrir ou re-découvrir les 7 vins et les 7 cépages qui constituent la richesse et la diversité des caves du vignoble de Gaillac. Une escapade festive au cœur du vignoble

La fête des vins de Gaillac invite petits et grands à partager des moments de liesse et de festivités : nombreuses animations, jeux, concerts, bandas… Dès 10 heures et jusqu'à 2h du matin, tout sera mis en œuvre pour accueillir les épicuriens et éveiller tous leurs sens.

Cette année, la gastronomie tarnaise sera encore plus à l'honneur avec la participation des producteurs des Salaisons de Lacaune et de Roquefort conçu à partir de lait de brebis élevées dans le Tarn, sans oublier les autres produits traditionnels de la région. À la tombée de la nuit, ce parc du château de Foucaud s'illuminera de mille feux lors d'un spectacle sons et lumières inédit : « Les 7 éléments ». Spécialement adapté pour l'occasion, le spectacle mettra en scène les vins de Gaillac aux côtés du feu, de l'eau, du vent, de l'argent, de la terre et de l'amour. La fête se clôturera traditionnellement par un feu d'artifice qui cette année vibrera au rythme effréné des pas de danse de Mickael Jackson. S'initier et déguster le vin.

Comme chaque année, une soixantaine de vignerons dévoileront leurs secrets aux curieux dans leur beau chalet en bois. Une dizaine de producteurs fermiers feront également partager leur passion et leur savoir-faire.

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Publié le 05/08/2010 09:46 | P.S.

Vigne en Foule : meilleur bistrot à vins
de France


Une récompense encourageante pour l'équipe./Photo DDM, E.C

Ils n'ont ouvert leurs portes qu'en avril 2009 et voilà déjà que Vigne en Foule, installé sur la place de la Libération, a décroché le prix « Fooding » du meilleur bistrot à vins de France. Une distinction décernée par le très parisien guide du Fooding, au nez et à la barbe des vieux bistrots de la capitale. Un bon point pour la jeune équipe de ce bistrot-resto qui propose des repas «bistronomiques» et 400 vins référencés. L'association d'un chef (Julien Bourdariès, ex-Château de Salettes), d'un distillateur bio (Laurent Cazottes) et de trois vignerons ( Bernard Plageoles, Patrice Lescaret et Michel Issaly) s'est avérée payante.

L'équipe ne s'endort pas sur ses lauriers et prépare sa deuxième opération, « Vignerons en Foule », les 6, 7 et 8 août en marge de la fête des vins. Un festival off de la fête en quelques sortes où les papilles seront au zénith. Top départ le vendredi avec une soirée tapas et vins naturels, animée par un DJ. Le samedi et dimanche, de 11 heures à 19 h 30, dégustation-vente par les vignerons de plusieurs vignobles comme celui de Gaillac (Plageoles, Lescaret, Issaly) de Jasnières (Éric Nicolas), de l'Agenais (Philippe Cabrel, le frérot de Francis), de Saumur-Champigny-Chinon (Nicolas Reau) ; du Minervois (Jean-Baptiste Sénat) et de Cahors (Mathieu Cosse). Dégustations assorties de quelques surprises dont les fameuses eaux-de-vie de la distillerie artisanale de Laurent Cazottes. Des repas seront aussi proposés aux visiteurs, le midi et le soir où on pourra amener et déguster les vins des vignerons à sa table.

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Publié le 28/06/2010 14:29 - Modifié le 23/07/2010 à 11:20 | LaDepeche.fr

Vignoble : la fameuse route des vins
de Gaillac

Depuis des années, le vignoble de Gaillac a su mettre en valeur son formidable patrimoine par une signalisation spécifique : il n'est pas un croisement ou une route dans le vignoble qui n'indique ici château, là un mas ou plus loin encore une cave coopérative.
Tout au long de votre route, chaque vigneron vous racontera ses vignes, ses vins, son terroir, ou encore vous proposera les meilleurs moments pour venir le rencontrer et visiter sa cave ou son chai de dégustation. La première étape de cette route des vins de Gaillac nous entraîne sur les Terrasses de la Rive Gauche. Formé aux travers des âges avec le Tarn comme acteur principal, ce terroir s'étend sur 30 km entre Florentin et Couffouleux en passant par Técou, Montans (site archéologique) ou encore Peyrole. La deuxième étape conduit de l'autre côté du Tarn, sur la Rive Droite.
Délimitée par la Vère, cette vaste zone s'étend d'Est en Ouest de Castelnau-de-Lévis jusqu'à Rabastens, en passant par Labastide-de-Lévis, Gaillac, ou encore Lisle-sur-Tarn. Troisième et dernière étape de la Route des Vins, le Plateau Cordais s'étend sur la partie nord du Gaillacois. Il produit toute la variété des vins de Gaillac avec, grâce à sa situation, une proportion importante de vins blancs. Il n'est pas interdit de s'arrêter au gré des domaines et déguster toute la palette des vins de Gaillac.

Maisons des Vins : Tout au long de votre route, chaque vigneron vous racontera ses vignes, ses vins, son terroir.

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Publié le 26/05/2010 10:47 | J.-A. L.

Michel Issaly reste président national


Michel Issaly (quatrième au premier rang, en partant de la gauche) ./Photo DDM

Michel Issaly vient d'être réélu président national du syndicat des Vignerons Indépendants de France. Il part pour un nouveau mandat d'un an, à ce poste qui le met en situation de négociateur, mais aussi de vigie sur les problèmes de la profession. Est-on sorti de la crise du vin? «Il y a bien un léger redémarrage sur les volumes, mais pas sur les prix»dit-il, en distinguant la situation des «bouteillards», ceux qui mettent directement en marché, qui, en se battant, arrivent à tirer leur épingle du jeu, du marasme profond dans lequel sont plongés les «vraqueurs, qu'ils fassent de l'AOC ou des Vins de Pays. « Pour rentabiliser une parcelle, il faut sortir 4000€ à l'hectare. or le marché des vins de pays est à 40€ l'hecto, celui des AOC entre 60 et 70€ l'hecto. Faites le calcul: ils doivent travailler sur des rendements élevés».

Bouteille à l'encre

Dans ce maquis des catégories et des appellations, Michel Issaly admet que le consommateur ne s'y retrouve plus, et finit par s'en moquer. La réforme, l'engagement parcellaire - soit l'AOC, soit l'IGP, mais pas de yoyo entre les deux - va mettre un peu de clarté et de cohérence dans le système. «On perdra des surfaces en AOC, mais le marché ne peut absorber ces volumes. Les entreprises sérieuses développeront un vrai projet autour de l'AOC». Il voit la France perdre ses marchés traditionnels.

Et Gaillac? «La problématique est la même, avec des tendances plus accentuées, un gros déficit de notoriété». Il était en froid avec les caves coopératives: la situation s'est-elle régularisée? «L'Australie, la Nouvelle Zélande assument leur industrie du vin, la création de vins de marque, leur passage vers l'agro-alimentaire, pas la France. pourquoi? Il ne faut pas entretenir la confusion entre ces segments de produits et le nôtre, celui des vins d'artisans».

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Publié le 20/02/2010 14:33 | LaDepeche.fr

Cave coopérative : un bilan jugé satisfaisant


Lors de l'assemblée générale de la cave, Michel Darles, directeur de la cave et Jean-Luc Fabre, le président.

La cave de Labastide de Lévis a tenu dernièrement son assemblée générale. Elle a présenté les résultats de l'exercice 2008-2009 à l'ensemble de ses adhérents.

Malgré une conjoncture plutôt défavorable, la cave de Labastide met en avant une hausse du chiffre d'affaires de +12,4%. «Le secteur de l'exportation a largement contribué au développement commercial avec notamment une percée remarquée et des ventes importantes en Chine. Globalement, la cave a doublé son chiffre d'affaire à l'export. Compte tenu du contexte général, c'est une très bonne performance », signale Michel Darles, directeur de la cave.

Côté coopérateurs, les responsables de la cave estiment que l'ajustement de la production au marché a permis un meilleur rythme de paiement des récoltes et la distribution d'un complément de prix de 4%.

Le conseil d'administration poursuit sa cure de jouvence avec deux jeunes stagiaires, Damien Bézio et Alexandre Eche, qui entrent au conseil.

Pour l'avenir, outre les débouchés que constituent l'export, la cave axe son développement sur l'oenotourisme.

« Sans forcer notre optimisme, certains moments de 2009 ont montré des signes positifs. Malgré la crise, l'intérêt pour le vin ne semble pas faiblir en France et dans le monde. Grâce à l'effort de tous, nous pouvons être satisfaits des résultats obtenus», conclut Jean-Luc Fabre.

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Publié le 02/12/2009 03:49 | F.L.

La cuisine de Maïté
aux saveurs gaillacoises


Gai, joviale et accessible, Maïté reste fidèle à son image.

Le temps d'une après-midi la célèbre Maïté s'était invitée à Gaillac chez Sodemt-Pulsat Home &Tendance, pour une démonstration culinaire. Victime de son succès, avant de commencer à cuisiner, les fans attendaient pour se faire dédicacer un livre de cuisine et voir la grande dame « en vrai ». C'est ensuite derrière les fourneaux, que les badauds ont vu Maïté exprimer tout son talent en cuisinant son plat préféré: du foie gras. Première recette flambée à l'Armagnac, deuxième au poivre vert, mais l'une ou l'autre ont ennivré le magasin, et les plus chanceux ont pu goûter à ces mets du terroir délicieusement préparés.

Tout en cuisinant comme à son habitude, Maïté a commenté sa cuisine et répondu aux questions: bref l'alchimie avec le public était parfaite, petits et grands ont été conquis.

« Avec le plat que j'ai choisi de cuisiner aujourd'hui, un foie gras poêlé, accompagné d'un vin blanc doux de Gaillac, vous avez un plat parfait. Quand on cuisine de bons produits qui viennent du terroir on ne peut faire que de bonnes recettes » explique la plus populaire des cuisinières.

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Publié le 19/11/2009 03:50 | J.-A. L.

Gaillac primeur : Le palmarès des sommeliers de Midi-Pyrénées


Dur métier, mais ils recrachent : 40 primeur rouge et 15 primeur blanc. La dégustation a été longue et studieuse. Avec une impression globale très favorable sur le millésime.

Les sommeliers de Midi-Pyrénées ont payé de leur personne pour tester une quarantaine d'échantillons de gaillac primeur rouge et une quinzaine de blancs. Un marathon des papilles et des narines, sous l'égide de Gontran Bosteaux, chargé de mission à la maison des vins, qui ne participait pas à la dégustation, de Daniel Pestre, et des professeurs de l'école de sommellerie. En blanc, la couleur qui monte, le choix des sommeliers s'est porté sur le domaine La Croix des Marchands et sur le domaine de Labarthe. Dans les rouges, dont la qualité est apparue très homogène, ils ont préféré le domaine d'Escausses, le domaine de Labarthe, le domaine Vigné Lourac et les Terroirs de Lagrave. Les échantillons traduisent selon les sommeliers une très belle qualité d'ensemble. «La palette est beaucoup plus homogène qu'il y a quelques années. On sent que les vignerons prennent ce primeur très au sérieux et s'astreignent à des efforts visant à la qualité», soulignait Daniel Pestre.

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Publié le 16/11/2009 10:31 - Modifié le 16/11/2009 à 11:11 | J.-A. L

Le "gaillac primeur" arrive jeudi à minuit


La mise en perce du tonneau est un rite et pas plus: le gamay Primeur ne passe pas en fût. Mais la sortie officielle lance un week-end festif dans les 50 caveaux des producteurs gaillacois. Photo DDM, N.Saint-Affre.

Depuis 1978, l'année de sa première mise en marché, le gaillac primeur a fait son chemin : Jean Albert, le pionnier du gamay, a fait des émules : ils sont aujourd'hui 50 producteurs à commercialiser 7500 hl.

Le marché a changé depuis une dizaine d'années. Il reste soutenu, mais le temps de l'euphorie, des stocks prévendus des croissances à deux chiffres, est révolu. Les vignerons en ont retenu la leçon : ils font plusieurs tirages au fur et à mesure des commandes. Il est aussi moins étalé dans le temps. Le primeur est devenu un marché « feu de paille ». Qui ne l'a pas vendu en un mois l'a sur les bras. « Il y a vingt ans, le Primeur était le vin de l'année. On le servait jusqu'au printemps suivant, et même en été, comme vin de terrasse, sur des salades. Quand le froid y est passé dessus, ils est souvent meilleur », se souvient le sommelier Daniel Pestre.

Sur ce million de bouteilles produites à Gaillac, les trois caves se taillent la part du lion : Labastide de Lévis s'en est même fait une spécialité et réputation.

LE PLUS GROS DES PETITS

A côté du tank beaujolais, gaillac est le « plus gros des petits ». Son marché est régional : l'interprofession le sait et fonde sa stratégie de communication vers Toulouse, son fief, et le grand sud-ouest, où elle fait 70 % de ses ventes. Premier vin de l'année, entrée de gamme qui ouvre souvent la voie à d'autres ventes, le Primeur assure la première trésorerie, mais coûte à produire. Les producteurs ont fait une pédagogie du prix (entre 3,5 et 5,5€ la bouteille) pour rassurer le consommateur qui tiquait : le ramassage en caissettes notamment nécessite des vendangeurs.

Le gaillac primeur est un vrai vin, pas un ersatz : 5 fois meilleur Primeur de France, il a même découragé les concurrents - peu fair play- de poursuivre le concours. Cela reste sa meilleure publicité.

Cette année, il serait plus coloré

Le gaillac primeur garde toujours une part de mystère, genre confidentiel défense: interdit à la vente avant le 3e jeudi de novembre à 0 heure, il n'est pas interdit à la dégustation. Les producteurs ont une idée. La version 2009 s'annonce plus colorée, avec plus de matière: un gamay plus riche, avec de tous petits rendements, mais une consistance en bouche plus charnue. Tendance moins amylique (moins «banane») et plus fruits rouges (fraises, nuances framboisées). Le débat devrait tourner à l'avantage des «vineux» (partisans d'un primeur plus riche, aux dépens de «bananes». Les 500 hl de primeur blanc (base de muscadelle ou sauvignon), ne pèsent pas bien lourd en quantité, mais c'est la couleur qui monte : 22 producteurs en font, et le vendent plutôt bien, avec des tables de Noël prêtes à lui faire une bonne place avec les huîtres et plateaux de fruits de mer. Enfin, le gaillac primeur a une vertu que personne ne lui conteste: il met du soleil en novembre.Que serait «brumaire», sans le gamay? Le mois des souvenirs (jour des morts et 11 novembre). Le temps du primeur met la folie en tête et le soleil au cœur. J.-A. L

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Publié le 16/10/2009 03:50 | J.-A. L.

Edition 2009 : Les 3 coups de cœur du Guide Hachette

Jérôme Bezios, du Château Palvié, est l'un des trois lauréats du Guide Hachette. Une (nouvelle) consécration pour ce vigneron de discrétion et d'excellence.

La parution du Guide Hachette des Vins est toujours attendue avec un brin d'anxiété, comme un faiseur de rois et de marge brute. Tout «coup de cœur» est un bonus que le vigneron garde en vue dans son caveau et inscrit sur sa plaquette de communication. Sur un millésime bon mais chiche en quantité, Gaillac s'en tire avec les honneurs: 43 citations et 3 coups de cœur. A tout seigneur tout honneur, le trio de tête comprend deux rouges et un doux. Le domaine de Gineste, pour sa cuvée «Grand Terroir» 2007 (3 500 bouteilles seulement), le Château Palvié (5000 bouteilles), et le loin de l'œil du Château de Saurs (2666 bouteilles).

Les rouges en tête

Des cuvées d'excellence, confidentielles, mais promues par les trompettes de la renommée. L'édition 2009 du Guide récompense 3 rosés, (Châteaux Bourguet et Baron: 2 étoiles, domaine Salvy: 1 étoile). Les rouges, cela se confirme, se taillent la part du lion, avec 23 citations. Le temps où Gaillac valait surtout par ses blancs secs et ses doux semble révolu: le vignoble séduit les dégustateurs dans la catégorie la plus marchande, les rouges. Le Guide met en exergue des repreneurs, des vignerons qui se sont lancés ces dix dernières années, les Maugeais (Gineste), Schutte (Maresques), Bennes (Domaine de la Valière) Genouillac, Merle et Demanèche (Balsamine) qui bousculent les tenors de l'appellation. Et ceux qui adoptent une démarche bio (Fabre, Lebrun, Maugeais), de mieux en mieux perçus par les consommateurs. «Beaucoup de clients nous demandent si nous avons une carte de vins bio», indique Jérémy Pestre. Le magazine «Envoyé Spécial» du 1er octobre, martelant sur les résidus de pesticides dans le vin, a provoqué une colère noire chez certains vignerons. Les Bio, eux, y voient une confirmation de leur choix.

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