Du BRUC à RICARDENS

Culture

 Publié le 25/03/2010 09:38 | Jean-Claude Clerc

FAR : L'ancien marché couvert
inauguré demain

Après des mois de travaux l'ancien marché couvert, au sous-sol de l'Auditorium, a été complètement rénové pour rendre les lieux conformes aux besoins exprimés par la Fédération des Artistes de la Région Graulhétoise (FAR). Depuis le 10 février elle occupe les 330m² divisés en deux locaux : une salle de cours, et une salle d'exposition.

« La fédération compte désormais 53 artistes et la ' région ' s'étend désormais à Castres ou Toulouse » se félicite Robert Bourges, président de l'association. La mise à disposition par la mairie du lieu marque un tournant dans l'évolution de cette dernière. A l'occasion de cette inauguration la FAR organisera le vernissage des œuvres de ses artistes adhérents.

La vocation de cette salle sera multiple. Si sa fonction principale est de mettre en valeur les artistes en vedette un « artiste FAR » chaque mois.

Et elle sera aussi un lieu de travail avec un atelier libre le samedi matin.

Suspens autour du nom

Pour l'instant le lieu n'a pas encore de nom officiel. « Suivant la proposition faite par le maire de Graulhet la FAR a suggéré trois noms lors de l'assemblée générale du 6 mars. Ce sera à la mairie de décider » explique Robert Bourges.

En principe la décision de la municipalité devrait être dévoilée demain au cours de l'inauguration. La salle d'exposition sera ouverte du lundi au samedi de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 18 heures jusqu'au 27 avril.


Publié le 24/02/2010 13:37 | LaDepeche.fr

Concert : Musique épicée ce soir
à l'Ibère familier

Ce mercredi 14 février, les sept musiciens de « Dadou el Oued » feront une escale à Graulhet - leur port d'attache - à l'Ibère familier à partir de 21 heures, proposant au sein du café associatif une musique métissée, teintée de jazz, d'Afrique et d'orient, véritable invitation au voyage immobile. Réunies autour d'une derbouka, les aspirations sont tendues vers un seul but : partager les saveurs de l'un et les couleurs de l'autre… Que du plaisir !

Le groupe « Dadou el Oued » est né à Graulhet né en 2005. Les internautes pourront avoir un avant goût de ce voyage musical en se rendant sur le site du groupe à l'adresse suivante : www.myspace.com/dadoueloued.


Publié le 19/01/2010 03:45 | Jean-Claude Clerc

Jean-Michel Devos tourne
«Un hiver rouge»

Mémoire : Commémoration des grandes grèves ouvrières

Le cinéaste Jean-Michel Devos est présent depuis le premier jour dans la commission extra-municipale sur les commémorations des grèves ouvrières. C'est au fil du temps que le projet de film s'est peu à peu dessiné. « Au début je pensais travailler sur ce qui allait être développé durant les commémoration, mais cela risquait d'être un peu plat » confie-t-il. Essayer de retrouver ce qu'il reste dans la mémoire collective de l'évènement : tel est un défi qu'il a décidé de relever.

Pour l'instant deux séquences ont été tournées avec la participation de centaines de figurants, graulhétois, mais pas seulement. Le 13 décembre ce sont près de 150 volontaires qui ont traversé le pont Vieux en costumes, chantant l'Internationale. « Dans cette entreprise nous avons été aidés par l'ACPG, association culturelle du pays graulhétois, pour les costumes et les renforts de figurants et l'OBF, Orchestre batterie fanfare de Graulhet, qui nous a donné le rythme» souligne le cinéaste, ravi par l'ambiance et l'engouement suscite par le tournage des premières séquences.

Pour la troisième séquence Jean-Michel Devos s'est inspiré d'une des cartes postales éditées il y a un siècle au profit des grévistes.

«Mouvement global»

Au final le film mêlera fiction, passé, et réalité des Graulhet d'hier et d'aujourd'hui. « Je vois ces grèves comme un mouvement global. Les leaders n'étaient pas si populaires que cela. Certains sont partis après les grèves » rappelle le cinéaste tarnais qui mêle dans son travail des scènes de « docufiction » au documentaire sur les commémorations.

«Pour les meetings, on reprend les discours intégraux, parfois écrits au style direct » explique-t-il. Car le chemin est étroit entre la fiction et l'histoire souvent mêlée de faits aujourd'hui devenus invérifiables et au travail artistique se conjugue celui de l'historien.


Publié le 08/01/2010 03:49 | J-C Clerc

La grande grève en images

Histoire : Fims, documentaires et concours photos

Deux films seront proposés mardi prochain dans le cadre des commémorations de la grande grève des ouvriers mégissiers au cinéma des Temps modernes. « Ils ont tué Jaurès » de Jean-Paul Bellsolel et « Jaurès, naissance d'un géant » de Jean-Daniel Verhaeghe seront proposés aux scolaires et au grand public dans le cadre des commémorations qui se jouent dans les champs de l'événementiel avec de nombreux spectacles, de l'espace avec un parcours commémoratif et de l'image.

« Cette date a été choisie car le 11 janvier 1910 Jean Jaurès était à Graulhet pour négocier avec les ouvriers puis avec les patrons sur la base de nouvelles propositions. Il a porté cette grève jusqu'à la Chambre et a eu l'idée de faire passer ces revendications dans le cadre de lois sur l'hygiène et la salubrité. Le temps de se laver les mains augmentait le temps de pause des ouvriers » explique Monique Fauré. Aussi Jaurès sera-t-il à l'honneur ce mardi 12 janvier à Graulhet à deux reprises.

Les commémorations comprennent aussi la réalisation d'un film. Le tournage de la seconde séquence saura lieu les 30 et 31 janvier. Celui de la première, le 13 décembre, avait vu 130 figurants défiler sur le pont vieux. Pour cette seconde partie c'est une évocation de l'assemblée générale qui sera tournée dans un lieu qui reste à définir. Chacun est invité à y participer bénévolement. Chaque figurant devra prévoir son costume qui ne sera pas « strictement d'époque » mais devra « donner le change ». Afin de préparer ce tournage et son intendance, il est demandé de faire connaître au plus tôt votre intention en envoyant un courriel à faprod@orange.fr.


Publié le 11/07/2009 14:29 | Jean-Claude Clerc

Festival : Rues d'été débute en musique

Après un avant-goût de 10 h 30 à 12 h, avec la parade des Circusmen sur le marché place Jourdain, c'est à l'Ibère familier qu'aura lieu l'ouverture du festival Rues d'été, ce dimanche 12 juillet, à 21 h, avec le Ioanes-Trio. Ces trois énergumènes occupent une scène pour la remplir de sons et de sentiments, de mots, de cris, de fête. Et de poésie. Ioanes Vogele (textes, guitare, chant), Henri Palanque (accordéon, chœurs) et Yann Engelbrecht (basse, chœurs) proposent une complainte métèque qui s'envole à travers des cordes vocales enrayées par d'improbables antécédents et influences, chansons, slam ou musique tzigane. Cette ouverture du festival est aussi la dernière soirée de la saison à l'Ibère familier.


Publié le 25/06/2009 12:34 | LaDepeche.fr

Un nouvel art de ville

Cité médiévale à l'histoire foisonnante et au riche patrimoine architectural, Graulhet sait surprendre et séduire. Vous qui revenez dans votre ville natale ou qui y faites une halte, vous qui êtes nouveau résidant ou bien Graulhétois de toujours, prenez le temps de la visiter ou de la redécouvrir. Poussez la porte de l'Office de Tourisme, vous y trouverez toutes les informations pour visiter ses lieux secrets.

Ville de patrimoine

Le Pont Vieux du XIIIe classé M.H., l'Hostellerie du Lyon d'Or, une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du midi de la France et le quartier médiéval de Panessac avec ses maisons à pans de bois et encorbellements, vous raconteront la longue histoire de ce vieux bourg castral.

Si les mégisseries installées le long du Dadou attirent votre attention, n'oubliez pas que Graulhet, qui fut capitale du cuir, ne reste pas figée sur son passé. Un grand programme de renouvellement des berges du Dadou est en cours. La superbe médiathèque, bel exemple de réhabilitation de friche industrielle, sera bien vite au cœur d'un pôle de services culturel et social.

N'oubliez pas de visiter la Maison des Métiers du Cuir. Vous y découvrirez les métiers de la mégisserie et de la maroquinerie.

Ville de nature et d'évasion

Graulhet la secrète a bien d'autres atouts : ville à la campagne, elle aime surprendre par la beauté de ses paysages, la qualité de ses sites émaillés de pigeonniers de style, d'églises ou chapelles chargées d'histoire, comme ND des Vignes. Lacs et forêts, crêtes et vallons abritent une faune exceptionnelle.

Les marchés de plein air aux accents du terroir offrent toute la palette des produits de saison.

Ville sportive

Terre, mer (ou piscine), air, à Graulhet tous les sports sont possibles. Sans oublier l'évasion sur le superbe sentier de randonnée « Les Trois Lacs ».

Un nouvel art de ville

Il se passe tous les jours quelque chose à Graulhet, ville de résidence de nombreuses troupes d'artistes. Culture ouverte à tous, urbanisme repensé, voies douces, animations nombreuses, une nouvelle image de Graulhet se dessine peu à peu, celle de la reconquête.

Deux idées originales

Rues d'été. Quand la rue devient spectacle, le cœur de la ville revient aux habitants, piétons, flâneurs, touristes ou spectateurs. Une trace poétique et spectaculaire de théâtre et de cirque de rue, pour redécouvrir le centre-ville. Les 12,13 et 14 juillet. Tout public.

Ciné dans le Pré. De village en village faisons la fête au cinéma! Un accueil personnalisé avec concert et film en plein air, et entrée gratuite ! Buvette et restauration sur place. Le canton de Graulhet, terre d'accueil vous invite : à Graulhet le 4 juillet (site de la Bousquétarié), Missècle le 11 juillet, Briatexte le 17 juillet, St-Gauzens le 26 juillet, Puybegon le 1er août, Busque le 8 août.


Publié le 19/06/2009 04:37 | J-C C

Animation : En avant la musique

L'ouverture de la fête de la Musique aura lieu ce soir vendredi 19 juin avec un concert de l'orchestre de batterie-fanfare de Graulhet à 21 h sur la place de la Mairie, prélude à tout un week-end musical. « Nous avons choisi de faire la fête de la musique sur trois jours et de travailler sur les différentes places de la ville. Nous avons travaillé avec des associations graulhétoises qui vont proposer des repas et des grillades », explique Clothilde Bergeret, adjointe au maire chargée de la culture.

La place du Marché couvert verra un concert du Conservatoire de musique ce samedi, de 18 h à 19h30. Le rock sera à l'honneur sur la place Jean-Moulin dimanche avec un rassemblement de motos de 11 h à 23 h et des dédicaces du dessinateur de BD Coyote. Le même jour, Floréal Accordéon se produira sur la place du Mercadial de 15 h à 17 h avant l'Harmonie de Gaillac. Trois rendez-vous sont programmés sur la place du Jourdain. Samedi, le groupe Fiesta ouvrira le bal à 19 h 30 avant Yaki (musique afro-cubaine) à 21 h, prélude au reggae-ragga d'Obi à 23 h. Dimanche matin, la chorale des jeunes catéchistes s'y produira de 9 h à 10h30 avant que ne résonne l'orgue de Barbarie de Sylviane Blanquart.

L'après-midi, les élèves de Stardiam's se produiront de 15 h à 17 h, puis Spring's teen de 18 h à 18h30. Après l'interlude de DJ Alex Rastarn sera sur la place de 19 h 30 à 20 h 30 avant le rock oriental de Ness'el Hiya. Le centre-ville ne sera pas oublié ce dimanche avec la musique orlandaise de la fanfare The Rebel Shepp de 15 h à 19 h et toute la journée l'orgue de Barbarie de Christian Pozaud.


Publié le 15/04/2009 04:36 | G.D.

Orchestre batterie-fanfare

Deux ex-champions de France sur scène 



Après avoir été accueilli à la maison de la musique de Cap'Découverte en février, l'orchestre de batterie-fanfare (OBF) de Graulhet poursuit ses représentations sur scène dans le cadre de la promotion de son dernier CD « Elégie ». Il sera au forum le 18 avril à 20 h 45 précises pour un concert au programme éclectique, mêlant les musiques de films, de variété, de folklore et d'ambiance. « Notre formation est composée de 57 musiciens dont la moyenne d'âge ne dépasse pas 23 ans », se félicite Robert Lacourt qui dirige depuis 1996 un groupe sans cesse renouvelé, sans altérer la qualité des interprétations, et ce depuis son changement d'appellation et de registre en 2000. Pour preuve, l'OBF a été invitée à Bidart en pays basque il y a quinze jours. Un succès jamais démenti que les deux titres de champion de France en 2002 et 2006 n'ont fait que confirmer. « Nous nous situons parmi les cinq meilleures batteries-fanfares de France. Cela représente une image forte de dynamisme et de qualité, bien au-delà des frontières régionales. »

INVITÉE DE MARQUE

La seconde partie de la soirée sera assurée par l'harmonie-banda de Gabarret avec laquelle l'OBF entretient des liens solides. Dirigée par Jean-Philippe Dumoulin, elle aborde un registre au timbre différent mais, comme l'OBF, interpète des œuvres très diversifiées. Nommée « Los Quintanaros » dans sa version festive, elle a déjà décroché deux titres nationaux à Condom, et même deux titres européens, en Belgique cette fois.


Publié le 14/04/2009 04:39 | Jean-Claude Clerc

La scène musicale à la reconquête du public


Samedi dernier, après six ans d'absence, le Rock'n Tarn est revenu à Graulhet, au foyer Léo-Lagrange. Fruit de la volonté de la municipalité conjuguée au travail de la maison des jeunes et de la culture, ce moment s'est voulu comme une première étape d'un travail plus vaste sur les musiques actuelles dans un contexte difficile.

Il y a moins de dix ans c'est le forum qui avait été mobilisé pour accueillir l'étape du tremplin qui avait alors attiré 850 spectateurs. Cette époque est désormais révolue et l'audience des concerts de « rock » est désormais bien moindre. Tout n'est cependant pas perdu. « Depuis quelques années la fréquentation est stable. Chaque étape du Rock in Tarn fait autours de 200 entrées avec des pics à Albi, Castres et Gaillac, villes avec de gros établissements scolaire s», souligne Michel Besset, chargé de mission à l'ADDA81, émanation du conseil général qui coordonne les étapes du tremplin.

Un concert chaque mois

À Graulhet le public est venu de tout le territoire pour passer un moment avec des deux groupes en compétition et surtout avec Condkoï, tête d'affiche. Dans le public du concert on retrouvait aussi les organisateurs des autres étapes du tremplin, membres du jury. « Cela s'est bien passé à Ambres. Nous avons fait 140 entrées dont 80 payantes. Nous avons choisi d'offrir la gratuité aux habitants du village», explique Pascal, organisateur de l'étape d'Ambres avec l'association Ambre'zik. Le tarif de l'entrée de ces concerts s'adressant à un jeune public n'est que de cinq euros. « Il faut arriver à créer une véritable culture de sorties aux concerts, c'est un travail de longue haleine », explique Jacques Brossard, directeur de la MJC. Le concert qu'elle organisait ce week-end fait partie d'une programmation qui propose un spectacle chaque mois. L'offre étant là, la balle est désormais dans le camp du public de Graulhet et de son bassin.


Publié le 13/01/2009 14:56 | Richard Bornia

La roulotte du libraire
fait halte au marché

Le projet vient d'être concrétisé

« L'Auberge des Légendes » représente l'aboutissement de douze ans passés au cœur d'un groupe de magasins culturels sur l'île de la Réunion », explique Patrice Depommier. Présent sur le marché dimanche, avec sa roulotte qui sert de librairie ambulante, ce libraire réalise son rêve de jeunesse : faire partager un univers autour des contes et légendes. Depuis deux mois, il parcourt le département, allant de village en village pour proposer livres, figurines et jeux.

En juillet 2006, ce fils de Briatexte, après treize ans passés sur l'île de la Réunion, décide de retrouver sa terre natale. Commence alors le long parcours du créateur, de la validation d'un projet, de sa viabilité, à la recherche des financements. Il faudra deux ans avant que le projet voie le jour, les banques classiques se montrant frileuses face à une création aussi atypique. « Initiatives pour une économie solidaire a cru à son projet, indique Gérard Coadou, l'animateur du groupe tarnais. Nous avons décidé de le soutenir financièrement ».

Utilité sociale

5000 euros ont été alloués sur cinq ans à cet entrepreneur. « Au-delà de notre apport financier, nous accompagnons bénévolement l'entrepreneur pendant toute la durée de l'investissement. Il bénéficie de notre réseau citoyen et de l'accès à nos partenaires financiers de l'économie solidaire. Nous avons donc eu un effet de levier pour ce projet puisque Patrice Depommier a pu ainsi obtenir un prêt bancaire du Crédit coopératif pour couvrir la majeure partie de son investissement, ajoute Lisa Couette, accompagnatrice de projet à IES. Nous soutenons ce type de projet qui a une utilité sociale et dans ce cas-là une dimension culturelle de proximité, sans oublier le lien social. »


Publié le 02/01/2008 13:57 | G.D.

L'usine devient lieu de création

La famille Lacroute s'installe au bord du Dadou

Arrivée en 2002 de sa Picardie d'origine, Céline Liquière et sa troupe de la Famille Lacroute, ont trouvé dans l'ancienne mégisserie Andrieu, des locaux conformes à leurs besoins d'espace. Les cinq artistes font de l'acrobatie équestre, et le hangar de stockage a permis d'installer la piste de treize mètres et de visser les diverses accroches indispensables, dans la charpente métallique. Depuis juin dernier, la troupe en est propriétaire. Ce qui va lui permettre de réaliser les travaux nécessaires à l'accueil du public. Elle veut en faire un lieu de création de spectacle équestre en même temps qu'un lieu d'accueil pour les centres de loisirs et autres écoles. « Nous avons besoin d'espace. Depuis que nous sommes propriétaires, nous avons pu lancer le projet. Après les travaux nous pourrons accueillir dans les meilleures conditions, des stages d'évolutions équestres, d'acrobatie à cheval, et les intervenants. »

VOLTIGE COSAQUE ET JOCKEY

Pour Céline Liquière, élève d'Anne Masson, elle-même ancienne de chez Fratellini, Graulhet était l'une des rares villes à proposer des infrastructures convenables, à prix intéressants. Après 5 années d'adaptation, l'installation est définitive.

La Famille Lacroute a déjà participé à de nombreux festivals et a fait quelques apparitions à la fête du cheval. Voltige casaque ou jockey, avec ou sans selle, sur la croupe ou debout en équilibre sur Pey, le demi-trait Comtois, l'art reste un vrai spectacle de cirque. À l'opposé, Othello et Billy Boy les deux poneys sont réservés à l'école et aux animations. « Pour les enfants, des petits exercices de gymnastique sur le cheval. Une approche ludique de l'acrobatie et de l'animal, en toute sécurité. »


Publié le 11/01/2008 10:40 | Patrick Guerrier

Équitation : les princes noirs à Avignon

L'école de dressage de La Prade
participe à un festival de création équestre

Du 16 au 20 janvier, l'école de dressage de la ferme de La Prade à Graulhet participera au salon du cheval d'Avignon. Un salon dédié au spectacle équestre en Europe. L'équipe de Florence Fers est l'une des dix troupes sélectionnée pour présenter un numéro au MISEC, le marché international du spectacle équestre de création. Devant plus de 200 organisateurs de spectacles, les Graulhétois montreront un carrousel à 4 chevaux. « Nous vivons cette opération comme une consécration de notre travail engagé depuis dix ans, énonce avec fierté Robert Roques. De quoi décrocher de nombreux contrats, en particulier à l'étranger. D'ailleurs nous avons déjà été contactés pour une tournée au Canada en 2008. »

Dans la ferme de la Prade située au bord de la route de Briatexte, l'école de dressage abrite l'élément essentiel des numéros de dressage, les princes noirs de Minorque. Des chevaux peu connus en France dont le berceau se situe sur l'île de Minorque, à moins d'une heure d'avion de Barcelone.

De Lézignac à Equestria à Tarbes

Tous les jours, Florence Fers et Christina Garcia Rios sortent leurs chevaux pour une heure de dressage. Ce qui, il y a dix ans, était vécu comme une passion est dorénavant une activité à plein-temps. Avec pour point de départ, le spectacle historique de Lézignac. Depuis, la troupe a tourné un peu partout en France et à l'étranger. Florence Fers et son équipe ont su parfaire la maîtrise de leur art. « Régulièrement nous nous rendons chez un écuyer renommé près d'Auch pour poursuivre notre apprentissage du dressage équestre. »

L'été, ils se rendent également sur l'île de Minorque au contact des écuyers locaux. C'est l'occasion de retrouver les méthodes de dressage traditionnel de l'île avec la pratique de la doma menorquina et le bot. Une célèbre figure où le cheval se dresse de toute sa hauteur et avance sur les postérieurs au milieu de la foule lors d'un défilé annuel.

Une figure présentée lors du carrousel mis en scène à Avignon.

De quoi donner une belle image de Graulhet.


Publié le 29/11/2007 12:02 | LaDepeche.fr

Le cirque Pistil

Muriel fait découvrir les arts du cirque
aux Graulhétois

Ils sont arrivés de Seine-et-Marne en 2001. Attirés par la possibilité d'acquérir un local financièrement abordable dont les proportions leur permettraient de réaliser un chapiteau de cirque en dur. Après un an de travaux, aidés par des amis, le cirque Pistil prend racine à Graulhet dans une ancienne friche industrielle du quartier Saint-Jean.

Comme les Plasticiens volants et beaucoup d'autres encore, Pistil fait partie de ces compagnies qui apportent un nouvel univers culturel à la cité industrielle.

Ce n'est plus le cirque qui vient au public mais le public qui se rend le mercredi ou le samedi dans la superbe salle où sont disposés trapèzes, boules, poutres et autres instruments cirquacien.

Un public acteur car Pistil est aussi une école où les enfants ont plaisir à venir se défouler sous l'œil des parents. « Pour la pratique du cirque, un lieu comme celui-là, c'est un immense privilège, apprécie Muriel. Le fait d'accueillir des enfants nous a aussi permis de nous intégrer facilement à la vie de la commune. Avec l'aide de la MJC au départ.»

50 à 60 gamins fréquentent le lieu régulièrement. C'est un plus pour la ville qui diversifie ainsi son offre de loisirs. Et la compagnie intervient également dans les centres de loisirs, les écoles, les associations. On a pu les voir lors d'un spectacle au lycée, ils ont aussi été à la base de la soirée cabaret au pré de Millet. Si la plupart des compagnies tournent plutôt à l'extérieur du département, eux, entre comité d'entreprises et fêtes de villages sillonnent plutôt les terres graulhétoises et tarnaises. Et parfois, ils prennent la poudre d'escampette au volant de leur camion, avec leur petite progéniture, en terre africaine. Mais toujours, ils reviennent vers Graulhet. Et franchement, s'il n'y avait plus les numéros de trapèze, cela manquerait aux enfants.


Publié le 18/10/2007 11:27 | P.G.

Un timbre à l'effigie du Pont vieux

Exposition philatélique à l'office de tourisme

 

Faute de club à Graulhet, les amateurs de timbres graulhétois se retrouvent au sein du cercle philatélique albigeois.

Un club, organisateur du 23 octobre au 3 novembre d'une exposition accueillie dans les locaux de l'office de tourisme de Graulhet.À cette occasion, l'association présentera un timbre personnalisé sur Graulhet ainsi qu'une enveloppe. Si la Poste fabrique ce timbre, il ne sera en vente que lors de l'exposition ou en appelant le cercle philatélique albigeois au 05.63.34.86.10.

Son tirage est par excellence limité ce qui en fait toute la rareté.

300 épreuves seront proposées. Le timbre représente le Pont vieux. Quant à l'enveloppe, c'est la Porte du Gouch qui a été choisie comme illustration. Un premier timbre personnalisé sur Graulhet avait vu le jour en 2005. Il mettait en image le vieux moulin de Saint-Jean. La manifestation qui débute mardi prochain sera d'ailleurs l'occasion d'honorer la mémoire de Clément Azémar qui avait pris une part active à l'édition 2005.

Durant cette manifestation, les amateurs comme les profanes pourront découvrir de très belles collections présentées par des philatélistes chevronnés. Les thèmes sont très divers : faune, flore, timbres des terres australes, philatélie jeunesse… Au total, 12 collections seront visibles. L'une d'entre elles a déjà été primée en l'international et une autre au plan national.Mais comme le précise la devise du club, « Collectionner, c'est d'abord se faire plaisir ». Si l'exposition est visible dès le mardi, le vernissage se déroulera le 26 octobre à 18h30.


Publié le 02/03/2006 10:49 | Patrick Guerrier

La médiathèque pivot culturel de la ville

Un programme d'activités fourni pour le premier semestre

En attendant que l'Arlésienne du pôle culturel ne devienne réalité, la médiathèque Marguerite-Yourcenar a trouvé son rythme de croisière. Avec une programmation très fournie d'animations pour ce premier semestre 2006, l'équipe dirigée par Daniel Gabarre ne se contente pas de proposer un lieu de lecture mais s'ouvre à d'autres champs culturels. Pour le plus grand plaisir des Graulhétois mais aussi des habitants des communes de l'ouest tarnais. C'est d'ailleurs ce qui marque le plus lorsqu'on regarde l'évolution du nombre d'adhérents. De 3.500 du temps de l'ancienne bibliothèque, ils sont passés à 5.000 en l'espace d'un an dont une hausse de plus de 50 % des habitants non graulhétois. « L'effet bouche à oreille fonctionne très bien, constate Daniel Gabarre. Avec les animations de notre secteur petite enfance, nous séduisons un public qui vient de très loin ».

Ce public va également être invité à se rendre à de nombreuses animations. Actuellement, la médiathèque présente une exposition de poterie. Aussitôt retirée, elle sera remplacée à partir du 3 mars et jusqu'au 24 mars par une exposition sur les camps d'internement du midi de la France de 1939 à 1944. Elle est réalisée par la médiathèque José-Cabanis de Toulouse.

Outre les expositions, la médiathèque souhaite multiplier les conférences-débats. Ce type de manifestation semble avoir déjà trouvé son public. Les associations locales ne sont pas oubliées. Ainsi, dans le courant du mois de mai, la généalogie sera à l'honneur. Ce sera ensuite le tour du club photo du foyer Léo-Lagrange et au début de l'été du club BD de la MJC. La médiathèque accueille aussi un atelier d'écriture avec « Mots en balade ». Il revient régulièrement dans la programmation du lieu et il est ouvert à tous.

Enfin, la musique ayant rejoint le verbe au sein de cet équipement municipal, le personnel se lance dans l'aventure d'un festival musical hors les murs.

« Nous allons tenter d'organiser un concert le 15 mai sur le parking de la médiathèque », indique Daniel Gabarre. Sept groupes locaux ont déjà donné leur accord. La médiathèque Marguerite-Yourcenar est un pôle culturel à elle toute seule en attendant que ce fameux serpent de mer ne voit éventuellement le jour.


Publié le 02/09/2005 11:29 | Patrick Guerrier

Une hausse de 27 % des lecteurs inscrits

Depuis son ouverture, la médiathèque a su séduire son public

Après une période transitoire de plusieurs mois durant laquelle les Graulhétois ont été sevrés de lecture, ils ont dès le mois de janvier 2005 trouvé le chemin de la médiathèque Marguerite-Yourcenar. En l'espace de 8 mois, les adhésions à la structure municipale se sont multipliées. « Par rapport à la bibliothèque, nous avons enregistré une hausse de plus de 27 % des lecteurs inscrits », indique avec satisfaction Daniel Gabarre, le directeur.

D'abord séduits par la réhabilitation de l'ancienne mégisserie, les Graulhétois ont ensuite découvert les atouts de ce nouveau lieu. Pas seulement les Graulhétois. L'augmentation de la fréquentation de personnes issues des communes voisines et notamment de la communauté de communes Tarn et Dadou s'élève à 33 %.

« Des chiffres considérables, juge Daniel Gabarre. Nous savions que ce serait un succès mais il dépasse nos prévisions. »

Ce succès a réclamé un renforcement de l'équipe en place mais aussi une adaptation aux nouvelles méthodes de travail. La taille de la structure engendrant des contraintes différentes. Si le mercredi et le samedi restent des journées chargées, dorénavant, le lieu ne connaît plus guère d'heures creuses.

Le succès de la cédéthèque

Selon son directeur, la médiathèque accueille un public plus familial, consommateur de biens culturels avec un profil plus citadin. « Nos usagers recoupent aussi la population de nouveaux arrivants. Cela nous demande d'être plus précis, plus à l'écoute. C'est une motivation supplémentaire. »

Ainsi, des rayons qui ne fonctionnaient pas trop dans l'ancienne bibliothèque, telles que les ouvrages scientifiques ou le document en général, trouvent des amateurs. Pour le personnel, cet éclectisme dans les goûts des lecteurs est un motif de satisfaction.

La cédéthèque remporte aussi un gros succès. Elle représente 20 % de tous les documents prêtés. Cet engouement ne devrait pas se démentir au fil des mois. Ce prêt de CD a permis d'attirer des nouveaux venus dans les rayons de livres.

Seul bémol à ce tableau positif, la chaleur extrême qui a régné derrière les vitres de la médiathèque durant l'été. Un problème en voie de règlement.

Enfin, la médiathèque a la volonté de devenir un espace culturel à part entière et ouvert à tous. Une programmation d'expositions est prévue. Elle accueillera notamment une série de photos sur la mégisserie, une exposition sur Toulouse-Lautrec et de la philatélie.


Publié le 15/06/2005 10:42 | G.D.

La revue Arc-en-Ciel
fête son 100e numéro

Il signe les éditoriaux et les articles de l'histoire locale depuis la création de la revue Arc-en-Ciel. Gabriel Rouyre rejette presque le terme de « rédacteur en chef ». Mais comment qualifier celui qui a créé le catalogue de tant de talents locaux.

Depuis 1978, Arc-en-Ciel en a révélé de cachés, d'inconnus, de naissants, mais surtout de complémentaires.

Poètes graulhétois, contemporains ou disparus, historiens locaux, narrateurs d'un passé personnel, compilateurs de surnoms disparus, ou traducteurs de proses occitanes, il y a de la place pour tout le monde dans la brochure trimestrielle, pourvu que le verbe et la syntaxe soient justes. « On a eu peur de ne pas y arriver ! » conçoit l'éditorialiste, en introduction de ce numéro 100e anniversaire. « Ils sont l'œuvre et l'émanation du comité culturel. » Pépère le collecteur de belles pages, tout en reconnaissant que la longévité est liée à la volonté et à l'engagement d'une poignée d'écrivains, « amoureux de Graulhet », qui tiennent leur rubrique habituelle. « Simplement, le numéro 100 sera plus conséquent que d'habitude. Le lecteur y retrouvera ses thèmes habituels, avec pour seule intervention extérieure celle du professeur Jean Faury, président des sociétés intellectuelles du Tarn ».

QUAND « LA DÉPÊCHE » IGNORAIT LA CULTURE

La revue Arc-en-Ciel a été créée en 1978 par Gabriel Rouyre, alors au conseil municipal. « D'abord, elle se voulait bulletin municipal d'information culturelle. Elle répondait ensuite à l'absence ou au peu de place réservée à la culture dans les pages de « La Dépêche du Midi ! ». L'ancien instituteur avoue avec sincérité que les choses ont changé depuis. Mais les habitudes de lecture sont demeurées, et la revue, toujours tirée à 500 exemplaires, s'expédie pour moitié dans tous les coins de France, là ou le Graulhétois s'est établi. « Elle est un lien, une façon de garder ses racines ». De gratuite à l'origine, Arc-en-Ciel est devenue dépendante de la volonté de chacun. « Nous n'avons jamais voulu de publicité dans nos pages. Paradoxalement, en ne fixant pas de prix d'abonnement, nous avons gagné la considération de véritables mécènes ! » Que personne ne s'y méprenne, la revue ne fait pas de bénéfice, mais elle bénéficie de l'intérêt du plus grand nombre.


Publié le 08/03/2005 09:32 | Patrick Guerrier.

Les Plasticiens volent sur le Tarnaval

Le 9 avril, Graulhet vivra à l'heure du carnaval

 

La cinquième édition du carnaval de Graulhet se tiendra le 9 avril. Baptisé pour l'occasion « Tarnaval », cet événement culturel au cœur de la cité graulhétoise verra une nouvelle fois la participation active des Plasticiens volants. Leurs structures gonflables sont un régal pour les yeux. Elles dépoussièrent la traditionnelle parade carnavalesque et transforment en scène géante la ville, plongeant ainsi le public au cœur du spectacle. Un vrai régal pour les yeux des grands comme des petits dans la plus pure tradition du spectacle de rue. Cinquième édition et cinquième participation des Plasticiens volants. La compagnie est fidèle à la ville qui l'accueille depuis 1999 dans l'ancienne mégisserie de l'Émancipation qui porte si bien son nom.

Derrière les façades défraîchies de ses friches industrielles, Graulhet recèle bien des trésors artistiques qui font la joie des festivals nationaux et internationaux. Et que l'on a trop tendance à oublier parce que trop près de chez soi. La compagnie des Plasticiens volants en est la parfaite illustration. Elle a acquis une renommée mondiale avec la conception de marionnettes géantes, volantes ou pas, au bout desquelles des « comédiens manipulateurs » tirent les ficelles. Ils dansent, courent, manipulent, jouent pour raconter une histoire. Le jeu justement est le thème de cette cinquième édition.

Une thématique que les Plasticiens volants connaissent bien. « En 2001, nous avons participé en Suisse à une exposition artistique dans quatre villes autour du jeu de l'Oie, se souvient Marc Miralès. Nous sommes restés durant six mois avec un spectacle tous les jours regroupant 20 personnes. » Fort de cette expérience, les Plasticiens volants ressortiront des éléments de ce spectacle auxquels ils ajouteront des structures conçues plus récemment. La compagnie revient justement du Carnaval de Nice. Sur la croisette, le public a pu découvrir l'imposante « baleine » et son voisin « le homard ». Deux gonflables que l'on devrait voir voler bientôt au-dessus de la place du Jourdain.

À l'abri sous ses étranges monstres, la parade graulhétoise déambulera avec les figures plus classiques des chars dont la réalisation se poursuit dans un hangar de la ville, sous la houlette de la MJC, et de nombreuses associations. Les organisateurs souhaitent aussi que les smalas, ces familles déguisées ou grimées, aperçues l'an passé, soient encore plus nombreuses en 2005. Avec un appel à tout le département pour se mêler à ces joyeuses sarabandes.


Publié le 06/01/2005 15:34 | Patrick Guerrier

Inauguration de la médiathèque

par Christine de Veyrac, député européen

Le projet remonte à 1998, sous l'ère Picarel. Il voit enfin le jour en 2004 durant le mandat Rodet après bien des vicissitudes. Mais la réhabilitation réussie de l'ancienne mégisserie semble dorénavant susciter l'unanimité. Aujourd'hui, à 17 heures, la médiathèque municipale Marguerite-Yourcenar sera inaugurée par Françoise Rodet, maire de Graulhet, et la députée européenne Christine de Veyrac.

Pour les plus de 3.000 inscrits à la bibliothèque, c'est la fin d'une période de disette. Ils vont enfin pouvoir retrouver un lieu où lire à Graulhet. Depuis le mois de juin, date de la fermeture de l'ancien site pour cause d'inventaire et de déménagement, les amateurs de romans, de polars ou de magazines n'avaient même pas une librairie sur la ville où satisfaire ce petit plaisir solitaire. Ce ne sera plus le cas dès le 15 janvier, date d'ouverture au public.

Gageons que toux ceux qui se rendront ce samedi du côté du Pré du Millet ne seront pas tous des lecteurs assidus. Beaucoup de Graulhétois ont envie de découvrir l'intérieur de l'édifice. Et pour ceux qui ont eu la chance de le visiter, ce lieu de culture est une réussite. Outre l'intérêt pour la littérature, les usagers devraient prendre plaisir à passer du temps dans ce lieu fonctionnel.

40.000 livres et 4.500 CD

Pas moins de 40.000 livres garnissent les rayons. La nouveauté est la création d'une cédéthèque dotée de 4.500 CD.

Autre innovation, l'arrivée de six postes Internet. Ils permettront d'aller surfer librement sur la toile. Le coût de la communication sera de 50 centimes d'euros la demi-heure.

Pour l'ensemble des services proposés par la médiathèque, la gratuité qui était de mise pour la bibliothèque est abandonnée au profit d'une adhésion dont le montant est symbolique. Les usagers devront s'acquitter d'un droit d'entrée à l'année de 2 euros pour les adultes résidant à Graulhet ou sur le territoire de la communauté de communes de Tarn et Dadou. L'accès reste gratuit pour les mineurs. Pour les autres, le tarif est de 6 euros pour les adultes et 3 euros pour les mineurs. Un programme d'exposition et d'activité devrait voir le jour dans le courant du mois de février. Une fois que les 11 bibliothécaires employés auront ce superbe outil bien en main.

Le coût de la médiathèque est de 3,3 millions d'euros hors taxe.


Publié le 14/06/2002 | LaDepeche.fr

Quand l'art remplace le cuir

Des créateurs s'installent dans des anciennes mégisseries

Jadis lieux du dur labeur d'ouvriers mégissiers, de plus en plus de friches industrielles de Graulhet se transforment en ateliers de créations culturelles : troupes de théâtre, de cirque, décorateurs, etc. Masques et costumes de scènes ont remplacé les peaux. Les vieilles usines offrent de vastes locaux à des prix défiant toute concurrence.

Deux atouts primordiaux qui incitent les troupes à abandonner le nomadisme pour investir dans la pierre et se fixer à Graulhet.

Les Plasticiens Volants ont été les premiers, en mai 99, à s'installer dans l'ancienne usine de l'Emancipation. Ils louaient jusqu'alors un local à Lavaur qui a été mis en vente. « On a cherché dans le Tarn et aussi sur Toulouse mais les prix y étaient prohibitifs, même en banlieue. Ici, il n'y a rien de trop. On est même un peu à l'étroit », explique Michel Colin, administrateur des Plasticiens Volants.

IMAGE POSITIVE

« Même si économiquement, on ne pèse pas lourd, nous avons eu ce retour positif de la part de beaucoup de gens. Cela a été confirmé lorsque l'on a présenté notre spectacle « Symurgh » à Graulhet », explique Michel Colin.

Cette volonté de donner une image positive de Graulhet s'est traduite par la création du carnaval en 2001. La MJC et les « Plasticiens Volants » ont été les moteurs de l'opération. L'an dernier, le carnaval des oiseaux a symbolisé la renaissance de Graulhet, la prise d'un nouveau départ en ce début de troisième millénaire. Le carnaval'eau, en avril dernier, a illustré l'amélioration de l'environnement Graulhétois.

Le carnaval, le festival 1, 2, 3 cirque initié par la Cie Pistil, des manifestations comme Les Dadounades, Les Potironades, incitent les troupes installées à Graulhet à travailler ensemble. « Je crois qu'une dynamique se crée », estime Fred Tousch, comédien, qui, avec Laetitia Betty, sont installés dans l'ancienne usine Andrieu.

Effet boule de neige: la présence d'artistes attire d'autres gens du spectacle. Ainsi, des artistes spécialisés dans la création de décors pour le cinéma viennent d'acquérir « Le Ranch », l'ancien cinéma, place Bosquet. Un ingénieur du son s'installe également sur la cité. Luc Ferret, photographe, qui habite rue Saint-Jean, a présenté une exposition de clichés lors du festival 1, 2, 3, cirque. Citons également Céline Liquière, voltigeuse à cheval. Et, dans le village de Saint-Julien du Puy, l'installation d'une troupe d'acrobates hollandais déjà en relation avec le cirque Pistil. Bref, que le spectacle commence!

Thierry JOUVE


Publié le 28/04/2003 | LaDepeche.fr

Quand Radio Val Dadou mixait
les thèmes

L'antenne locale fête ses vingt ans

Le 30 avril 1983, Radio Val Dadou émettait pour la première fois. Avant de devenir FM 81, l'antenne aura ouvert ses programmes, à des émissions aussi différentes que celles consacrées à la cuisine, à l'occitan, à la langue arabe, à la musique moderne ou classique, à la littérature, à l'actualité locale ou à l'astrologie.

Née de l'enthousiasme spontané de plusieurs générations, elle aura révélé des talents certains pour la communication. Celui de René Azémar, pionnier parmi les animateurs, aura eu son auditoire fidèle. « C'était le début des radios libres, avec l'idée de briser le monopole d'état. Nous étions quelques anciens, prêts à épauler une équipe de jeunes très dynamiques. Je crois que nous avions fait quelque chose de solide », se souvient celui qui avait la responsabilité de trois émissions. « Le nom de la radio s'est imposé de lui-même. Elle était écoutée de bien plus loin, avec des animations adressées à tout le monde. Nous n'avions pas le même âge, mais nous nous sommes tout-de-suite entendus.»

Le rock, la funk, le reggae ou la disco ont assuré l'assise durant les heures de forte réception. D'autres thèmes, à l'exemple des retransmissions de rencontres de rugby, ou des reportages sur les associations de la ville, ont permis des pics d'audience. René Azémar avait, lui, la responsabilité de trois émissions. « Caminarem » devenu « Entre Tarn et Agot», était sa préférée. Avec CaroleTeulet, puis Huguette Puech, la langue occitane avait ses érudits. « C'était un occitan populaire, parfois moins académique que celui des dictionnaires. Avec le recul, je suis déçu du peu d'intérêt porté aujourd'hui à cette langue. Je crains même qu'elle ne disparaisse complètement...», regrette l'ancien professeur de français, histoire et géographie.

UNE ÉPOQUE ÉPIQUE

Avec la devinette « Qu'es aco, qu'es aco », la ligne du standard était encombrée de réponses. René Azémar, faisait aussi part de ses recherches sur l'étymologie dans l'émission « Votre nom ou surnom et ses mystères », donnant les origines de patronymes locaux.

Enfin, durant trois ans, c'est à une riche émission de musique classique que le mélomane averti a prêté son concours. En n'hésitant pas à mélanger les genres. « Une fois, j'ai passé un disque de musique électro-acoustique de Xenakis. Ce fut un beau concert... de protestations, m'a-t-on assuré en retour. » Des anecdotes, René Azémar peut en citer des dizaines. « Une fois, un technicien trop décontracté avait un comportement plutôt bizarre derrière sa vitre, alors que nous venions d'annoncer le passage de »Cosi fan tutte« de Mozart. Le loustic, avait placé sur la platine, le dernier rock'n'roll endiablé de son groupe préféré. Nous en avons bien ri ! » Vingt ans plus tard, René Azémar sourit de l'époque épique de Radio Val Dadou, avec l'impression tacite d'avoir peut-être mis un peu de culture à la disposition des auditeurs.

Publication d'un cahier spécial

A l'occasion des 20 ans de la radio, la rédaction d'Arc en Ciel, propose un numéro spécial consacré à la naissance de Radio Val Dadou. Avec un historique complet, une mention à la radio du maquis, à Radio Grenouille, les souvenirs de ceux qui ont participé à l'aventure, et une étude complète du phénomène radio libres. Un ouvrage de vingt pages, disponible à l'office du tourisme


Publié le 03/09/1999 | G. D.

La bibliothèque à la page

Avec 30.000 titres disponibles et 2.500 lecteurs inscrits, la bibliothèque municipale se doit d'évoluer. Le stock est en cours d'informatisation, et le personnel se familiarise avec les moyens de communication d'aujourd'hui. En attendant la médiathèque.

«La bibliothèque, ce sont vingt-quatre ans de bons et loyaux services. Un quart de siècle sans modifications dans son fonctionnement. Cette adaptation fait partie de l'évolution logique. » A l'heure où le logiciel fait son entrée en force chez les particuliers, Daniel Gabarre, le responsable des 8 bibliothécaires est le premier à se féliciter du premier pas accompli. Son service est en cours d'informatisation. « Nous rentrons la totalité du stock. Cette évolution permettra un meilleur contrôle, une correction des erreurs de gestion des stocks et une maîtrise des fiches qui nécessitait deux heures de travail de répertoriage chaque matin ».

Les 30.000 titres disponibles ont reçu ou recevront leur codebarre. « Le simple appui sur une touche permettra de connaître les disponibilités d'un ouvrage ou de le réserver ». Une tâche à laquelle quatre employés se consacrent quotidiennement et qui sera terminée à la fin de l'année prochaine. Ce qui explique les étagères de certains rayons vides de tout livre pour quelques heures.

Les Graulhétois bons lecteurs

Ce ne sont pas moins de 2.492 personnes de Graulhet ou des alentours qui ont emprunté les livres en 98. « Si le chiffre reste stable depuis dix ans, le nombre des prêts est en augmentation constante ». La brochure distribuée chaque trimestre qui répertorie les nouveautés n'est pas étrangère au phénomène. « Une vraie réussite, qui monte en même temps ce que peut devenir l'argent du contribuable ». Des achats réfléchis en groupe. « En évitant de faire doublon sur les biographies, les prophéties de charlatans et en ré-actualisant les thèmes tels que la science ou l'histoire par exemple ».

La demande est forte pour les romans de terroir et les policiers. « Ils ne connaissent aucune barrière de sexe ni d'âge parmi les lecteurs ».

Vers mieux encore

Autre souci du côté du personnel, se familiariser avec les outils de demain, l'Internet et le CD Rom. « Nous apprenons à nous en servir avant de les mettre à la disposition du public.

Tous nos efforts sont aujourd'hui dirigés vers la médiathèque. Elle est devenue un besoin si nous voulons attirer le plus grand nombre ». Fin septembre, les architectes proposeront leurs plans aux élus. En attendant sa probable réalisation prochaine, la bibliothèque peut être le digne palliatif de ce formidable vecteur de communication et de culture. 


Publié le 11/11/1998 | M. FAGOIS

Grande est la «petite histoire»

«Graulhet pendant la guerre de 14-18»

 

Aujourd'hui on commémore le 80éme anniversaire de la fin de la guerre de 14-18. Depuis 4 ans, Henry Manavit et Gabriel Rouyre ont fait des recherches sur la vie des Graulhétois pendant cette période. Ils en ont fait un livre. Morceaux choisis.

Comme deux historiens, Henry Manavit et Gabriel Rouyre ont effectué de longues recherches pour rédiger leur ouvrage (actuellement disponible en librairie) sur la vie des Graulhétois pendant la guerre 14-18. Hier, nous avons souligné comment ils ont mené, à quatre mains, leurs investigations. On ne pouvait manquer de revenir sur cette oeuvre de plus de cent pages qui occupe désormais une grande place dans la mémoire collective. Si nous en présentons quelques extraits aujourd'hui, jour du 80ème anniversaire de l'armistice c'est pour souligner une nouvelle fois l'importance de ces pages qui grandissent ce que l'on appel la «petite histoire».

«C'est la guerre»

Le livre de Manavit et de Rouyre foisonne d'anecdotes, et présente une analyse du contexte social de l'époque très pertinente.

Tout a commencé, le 2 août 1914, par l'affichage du décret ordonnant la mobilisation générale. Ce jour là, comme un signe : «Un véritable typhon prit la ville en enfilade venant de Lavaur et filant sur Lautrec. De nombreux platanes furent renversés». Dans les mémoires de Maurice Iché, on retrouve une description de ce phénomène : «Ce «cyclone de guerre» resta pour moi-même et pour la plupart des témoins, lié au jour de la mobilisation générale comme si le ciel avait voulu avertir les hommes...».

Les auteurs ont voulu aussi consacrer un chapitre aux Graulhétois sur le front. Certains aimaient écrire. Citons par exemple Jules Blatgé décrivant son premier cantonnement dans une grange au toit percée et un compatriote lui disant : «Mais nous sommes en noce ce soir, c'est une fortune que d'avoir de la paille pour se coucher...».

Mais l'objet du livre est surtout la vie à l'arrière. On y apprend par exemple grâce aux délibérations municipales que dès 1915, on envisage de commémorer par une plaque le nom des soldats morts. Puis les auteurs nous décrivent comment la grande ferme de Nabeillou est devenue un hôpital, comment s'est instaurée la peur des espions, ou bien qu'elles étaient les sources d'information à l'époque.

Une large place est aussi accordée au petit train mais l'émotion la plus forte nous est transmise par les témoignages.

Rachel S. décrit comment son mari Joseph a été tué. Ernest S. quant à lui, raconte comment il a eu une chance inouïe de ne pas y rester. Annette P. montre le combat de sa mère pour éviter que son commerce péréclite.

Ces quelques courts passages nous mettent l'eau à la bouche.

Tous les Graulhetois sont concernés. C'est un hommage à la grandeur de la petite histoire.

Henry Manavit et Gabriel Rouyre, passionnés d'histoire locale

Cent-soixante-trois ans à tous les deux, une mémoire « pachydermique» mais une jeunesse d'idée de tous les instants. Gabriel Rouyre, ancien directeur d'école connaît l'histoire locale presque par cœur. Henry Manavit, ancien secrétaire général de mairie peut citer sans se tromper tous ceux qui l'ont faite. Des tranches de vie et un particularisme local que tout lecteur peut trouver dans la revue Arc en Ciel qui fêtera en septembre 2008, ses trente ans de parution. Mais l'action des deux hommes ne s'arrête pas à l'anecdote de quartier, aux poèmes réédités ou aux personnages locaux et illustres racontés. Ils sont régulièrement concertés quand se dessinent les contours de Graulhet de demain. Et là, pas touche à mon patrimoine!

Un avenir se bâtit aussi avec un passé. Si Henry Manavit (rédacteur en chef d'Arc en Ciel) et Gabriel Rouyre (directeur d'Arc en Ciel et président du comité culture Muriel fait découvrir les arts Du cirque aux graulhétoisl) ne sont pas, de par leurs essentielles et littéraires implications, les promoteurs directs de la ville, ils restent les deux plus grands défenseurs de son identité.

 

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