Cèpes d'été (2011)


Zone "La Dépêche du Midi"

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Publié le 02/08/2011 08:09 | P.C.

Les cèpes d'été sont là !

Les conditions climatiques actuelles permettent l'apparition de cèpes et la pousse devrait durer quatre ou cinq jours/ Photo DDM, José Navarro - Archives

Pluie suivie d'un petit coup de chaud... les cèpes sont arrivés et le traditionnel marché de Villefranche -de-Périgord en Dordogne s'est ouvert hier sur une belle petite pousse.

Tout de même, la météo fait parfois bien les choses. Oui, il a plu. Mais comme derrière on a eu un petit coup de chaud… « Dans les coins où il y avait eu la sécheresse, ça a fait comme en 2003, les cèpes sont sortis en quantité et les spécialistes attendaient ça », confie un amateur tarnais.

En quantité ? « Une bonne petite pousse », relativise pour sa part Jean-Louis Carrier. Qui connaît un peu le sujet. Car il est justement le maire adjoint de Villefranche-de-Périgord chargé du marché aux cèpes, en cette capitale incontestée du bolet où il descend donc ouvrir le premier marché de la saison, ce lundi 1er août à 16 heures.

Une « bonne petite pousse » qui, de ce côté-là de la Dordogne, signifie tout de même « 12 kg dimanche et 15 kg lundi » pour ce qui le concerne, en tant que ramasseur. Et de préciser : « Aujourd'hui, sur le marché de Villefranche, il y a une cinquantaine de propriétaires, le marché étant réservé aux producteurs du canton et des communes limitrophes. En tout, cela devrait faire 500 kg mis à la vente à environ 15 € le kilo, en moyenne. Pour situer, une grosse pousse, chez nous, ce sera 4 à 5 tonnes. » Des chiffres qui laisseront rêveurs les amateurs du piémont pyrénéen.

« C'est plutôt une petite pousse chez nous en Ariège. Par contre, il y a des girolles », relève-t-on ainsi du côté de Foix. Tandis qu'on est un peu plus enthousiaste dans les Hautes-Pyrénées. Voitures garées sur les chemins bordant l'autoroute du côté de Capvern, de Tournay et vers les côteaux, tout autour de Lannemezan. « Le cèpe d'été pousse plutôt sur les talus, en lisière , explique ce ramasseur expérimenté, venu relever « ses » coins et qui repart avec quelques jolis « bouchons de champagne », glanés au pied de jeunes chênes « en ayant pris soin de respecter les propriétés privées ». Comme il se doit, faut-il le rappeler...

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Publié le 02/08/2011 08:19 - Modifié le 02/08/2011 à 09:56 | Patricia Lagaillarde

Hautes-Pyrénées : Pluie et chaleur, les cèpes sont de sortie

Quel beau parterre de cèpes en bordure de ce bois./Photo DDM, P.L.

Si les pluies n'ont pas été favorables pour les vacanciers, elles le sont pour les cèpes dès les chaleurs revenues. De quoi faire le bonheur, depuis une semaine, des amateurs.

Séparés de quelques centimètres, deux groupes de cèpes tapissent le sol en bordure d'un bois situé sur les coteaux de Pouyastruc. Une quinzaine de cèpes bien fermes, pas encore entamés par des limaces, s'entrelacent. De quoi remplir de joie cet amateur de champignons, ravi de ce joli tableau qui s'étale sous ses pieds. Depuis quelques jours, les cèpes ont fait leur apparition. « Il y a une semaine, des cèpes ont été trouvés dans le bois de Labarthe à Séméac », confie une dame qui a eu le loisir de les déguster.

Il est vrai que les conditions sont favorables pour leur poussée. « Depuis un mois et demi, on assiste à des poussées de têtes de nègre en plaine, mais pas en montagne, un cèpe au chapeau plutôt sombre. S'ils sont plus clairs, il s'agit des cèpes de Bordeaux ou d'été, sachant que le cèpe de Bordeaux est plus trapu, celui d'été a le pied un peu plus cylindrique », explique Robert Cazenave, président de l'Association mycologique de Bigorre.

Pour que les cèpes poussent, il faut « de bonnes chaleurs et de fortes précipitations ou de la grêle pour refroidir le sol. Cela produit un choc thermique et dix à quinze jours plus tard, la pousse se produit ». Or, si nous avons eu, en ce mois de juillet, beaucoup de pluie, la chaleur s'est faite plutôt rare. C'est la raison pour laquelle les cèpes que l'on trouve actuellement poussent « en bordure de bois, là où le soleil a tapé ».

Les cèpes ne sont pas les seuls champignons à sortir de terre. L'occasion pour Robert Cazenave de prodiguer quelques conseils : d'abord, avant de manger des champignons « sans trop savoir ce que l'on mange », il faut les apporter dans une pharmacie pour qu'ils soient identifiés ou au local de l'Association mycologique de Bigorre, située au 1 bis, rue Georges-Clemenceau à Séméac, qui tient une permanence à partir de 20 h 30 tous les lundis soir tout au long de l'année, été compris (sauf lundis fériés).Ensuite, pour le ramassage des cèpes, il précise qu'il n'est pas nécessaire de couper la queue. « On peut les arracher, mais d'une manière propre. Les champignons n'ont pas de racines, ce ne sont pas des plantes », sachant que parfois, pour les identifier, il est nécessaire d'avoir la queue en entier. De même, il insiste sur le respect des lieux : ne pas « ratisser ou piétiner le sol pour ne pas empêcher les cèpes de se reproduire ».

À présent, il ne vous reste plus qu'à aller à la cueillette. Ou, si vous partez en promenade dans la nature, n'oubliez pas de jeter un œil en bordure de bois. Vous pourriez faire de belles découvertes.

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Publié le 02/08/2011 09:56 | La Dépêche du Midi

Villemur-sur-Tarn : Cèpes, la ruée

Première sortie, premiere pesée... / Photo DDM, M. G.

Le titre de « La Dépêche du Midi » de samedi concernant l'arrivée de cèpes a crée l'événement : dès 7 heures du matin, on notait une circulation plus dense sur la D14.Dans les bois même scénario, des promeneurs pas ordinaires, bâton et panier en sus. Vers midi on pouvait faire un bilan plutôt positif, les prises étaient correctes à point, plus qualitatives que quantitatives, ce qui semblait une rumeur la veille est devenue réalité. Anecdotique mais vrai, certains villemuriens ont retardé leur départ en vacances d'une journée pour ne pas raté ce qu'ils attendent depuis deux ans ; mycologues, mycophages, mycophiles, à vos paniers.

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Publié le 31/07/2011 03:48 | La Dépêche du Midi

Maignaut-Tauzia (32) : Les gros champignons arrivent

C'est une belle cueillette qu'a fait vendredi matin (29 juillet) José Casale, maire-adjoint de la commune de Maignaut-Tauzia. Du côté de Cazaubon il a rempli un beau panier de cèpes de bordeaux, une trentaine de pièces, dont un pèse plus d'un kilo (1,050 k pour être précis). Le cèpe de Bordeaux (boletus edulis) appartient à la famille des bolets, qui sont des champignons dont l'hyménium à tubes se sépare facilement de la chair du chapeau, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond devenant convexe à mesure qu'ils vieillissent. Ce champignon pousse dans les forêts de feuillus et de conifères et les plantations d'arbres. Le corps du champignon possède un grand chapeau (pileus) brun qui à l'occasion peut atteindre 35 cm de diamètre et peser 3 kg. Avisd aux amateurs, le record de José est à battre !

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Publié le 31/07/2011 03:46 | La Dépêche du Midi

Capdenac-Gare (12) : Avec la pluie de ces derniers jours, le bolet est de retour

Il est encore quelques jours les chercheurs de champignons portaient tous leurs espoirs sur un mois de septembre pluvieux pour pouvoir pratiquer leur sport favori. Mais voici que dame météo a décidé de jouer les troubles fêtes pour les vacanciers. Et aux dires de certains braves, les champignons ont bien apprécié ses quelques longues journées de pluie et, ici et là, l'on entend ces émérites chercheurs annoncer des cueillettes de quelque 800 grammes, 2 kg et 600 grammes ailleurs ou encore et c'est le record connu à cette heure, 10 kg, mais surtout ne le répétez pas !

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Publié le 30/07/2011 03:46 | La Dépêche du Midi

Villemur-sur-Tarn (31) : Cèpes, la grande semaine

Déjà de belles cueillettes. / Photo DDM MG

Après la pluie le beau temps.Les ramasseurs de champignons ont le moral. 48 mm d'eau cette semaine et une méteo qui prévoit du chaud ,les ingrédients sont réunis pour de fabuleuses cueillettes.

Sur le marché on commence à en voir,autour du marché on en cause!la vente de bocaux s'est accéléré dans les grandes surfaces du canton,et dans certaines maisons la saga des stérilisateurss a déjà commencé.

Les touristes ne sont pas en reste,Caroline et Pierre venus de Bretagne ,espèrent bien en connaisseurs avertis qu'ils sont, faire quelques omelettes aux cèpes...

Pas d 'endroits particuliers ,un bon chox cependant: Le Born,Bondigoux et les filhols arrivent largement en tête,endroits les plus boisés du canton.Une précaution aussi être en règle avec les autorisations certaines associations exigent une carte à demander en mairie.

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Publié le 29/07/2011 10:57 | G. B.

Bagnères de Bigorre (65) : Coulemelle exceptionnelle

L'ami Didier, l'ancien du club-house du Tennis-Club bagnérais, est un fidèle du Vallon de Salut et du Bédat. Lors d'une de ses balades dans les sentiers du site, son regard a été attiré par un superbe champignon, une coulemelle d'une taille exceptionnelle. « Jamais je n'en avais vu d'aussi belle. Je l'ai cueillie avec précautions pour pouvoir la mesurer. Elle a une queue de 36 cm et un chapeau de 23 cm. C'est exceptionnel. »

Il faut dire que la coulemelle est un champignon comestible. Certes moins goûteux que son cousin le cèpe, mais à défaut de merle… On consomme généralement le chapeau, celui-ci doit être pelé et farci, avant de le passer au four. C'est paraît-il délicieux. Bon appétit à Didier qui pourra essayer la recette avec sa belle trouvaille.

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Publié le 29/07/2011 09:42 | La Dépêche du Midi

Aiguillon (47) : Les cèpes de juillet sont là

Une belle cueillette pour Francine. / Photo DDM Alain Baptiste.

Un été long à venir, des journées pluvieuses, puis soudain la chaleur. Tous les éléments sont réunis pour favoriser la pousse des cèpes de juillet. Les caprices du climat ont toujours leurs compensations, leur don du ciel. Cette cueillette un peu inattendue, très capricieuse, donne l'occasion de se promener dans les immensités ombragées par les chênes et les châtaigniers dans nos bois du Lot-et-Garonne. Un espace de fraîcheur avant l'installation définitive de la canicule.

Rendez-vous pris la veille avec les quelques fidèles à partager les secrets des sous-bois, départ à l'aube vers des lieux à explorer et chacun y va des intuitions d'homme des bois. La stratégie est en place, départ pour l'aventure. Ne pas oublier son panier dans l'espoir de le remplir, cela suffira amplement. Après une marche soutenue pour s'éloigner des endroits trop cherchés, la recherche commence. Le premier qui trouve prévient ces congénères pour leur donner du courage. Dès la première découverte de l'emblématique champignon, l'œil observe différemment, plus attentivement et cela porte souvent ses fruits. Si vous en trouvez un, vous êtes dans le bon biotope. Plantez votre bâton ou posez votre panier et tournez autour, vous ne manquerez pas d'en trouver d'autres. Observez la nature autour de vous pour comprendre pourquoi là et pas ailleurs et vous mettre en quête d'un endroit similaire pour la prochaine découverte.


Zone "Midi-Libre"

Midi Libre 15/07/2011, 06 h 00

Peyrens : Dame Nature est bizarre !

Théo à côté de sa trouvaille. (© D.R)

Même les champignons poussent à l'envers. Le week-end dernier, dans l'Ariège, notre cher Antoine Carta, accompagné de son ami Charles et du petit Théo, ont eu la surprise de trouver un cèpe qui a poussé la tête en bas. Que trouveront-ils la prochaine fois ?… Souhaitons leur une bonne cueillette…


Zone "La Montagne"

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mardi 2 août 2011 - 05:04

Ambert : Un mois d'avance pour les cèpes

 

La nature a toujours le dernier mot ! Derniers à en faire les frais, les professionnels du champignon, qui voient les sous-bois se peupler bien précocement.

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, beaucoup se laissent aller à espérer qu'une poussée de cèpes ne fasse pas l'automne... dès début août !

Cet été, la pluie a désolé les juillettistes et elle n'est pas loin de faire voir rouge aux professionnels des champignons qui pourtant, traditionnellement, s'en font une alliée, complice. « Oui, mais bien plus tard... la dernière semaine d'août ou début septembre. C'est là qu'on l'attend, c'est à ce moment qu'elle favorise la pousse », remarque William Trapon, collecteur de champignons installé à Ambert.

" La pire période pour vendre des cèpes "

Avec trois semaines d'avance par rapport aux récoltes antérieures, les fruits et légumes d'été ont fait leur apparition précocement sur les étals hexagonaux. « Et c'est pareil pour les champignons, les cèpes en particulier », remarque William Trapon, à la tête de l'entreprise familiale. « On subit la même loi que les maraîchers. Nous, c'est la pluie, tombée en abondance lors de la deuxième quinzaine de juillet et la chaleur de ces derniers jours qui a tout avancé ! Résultat, les cèpes, les girolles sont là. Et c'est très tôt, trop tôt. »

Le malheur des uns (les vacanciers) ne fait donc même pas le bonheur des autres (les professionnels et amateurs de champignons) !

Car les poussées de cèpes, girolles, voire chanterelles grises, arrivés à maturité, sont décidément trop précoces. Les consommateurs n'ont pas la tête -ni même le palais- aux cèpes : ils pensent melon, pastèque, fruits rouges. « Pour eux, les cèpes c'est déjà l'automne ! Aujourd'hui ? C'est la pire période pour vendre des cèpes... ».

Les (vrais) amateurs peuvent toutefois avoir une belle raison d'en consommer : « leur qualité est absolument exceptionnelle pour la saison », remarque, presque désolé William Trapon. Marie-Edwige HEBRARD


Zone "Sud-Ouest"

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Lundi 1 août 2011 à 06h00 - Par marie gasc

Périgueux : Les cèpes arrivent sur le marché

Les premiers cèpes se sont vendus à 25 euros le kilo au Coderc. photo M.G.

Les cèpes arrivent en force. Pratiquement un mois avant la saison, les premiers cèpes sont apparus en Dordogne et dans la foulée sur les marchés. C'est une première poussée massive puisque les connaisseurs affirment en avoir cueilli déjà plusieurs dizaines de kilos. Au détour d'un étal du Coderc samedi, un commerçant qui tient à garder l'anonymat expliquait, photos à l'appui, en avoir trouvé 70 kilos ces derniers jours. Les « coins » à cèpes étant les secrets les mieux gardés de Dordogne, l'indication géographique est large. Cette cueillette fructueuse s'est déroulée dans le Périgord vert, dans le secteur de Thiviers.

« Il y en a déjà beaucoup » confirmait cette maraîchère basée du côté de Rouffignac. « Il parait qu'à Montignac on en trouve même à l'entrée des grottes ! » rajoutait en souriant le charcutier Jean-Louis Chartroule.

Devant lui, il y avait un bon panier de cèpes ramassés par Martine Deltheuil, habitant Bars et vendeuse sur un étal de fruits et légumes à côté. Le panier était plein de cèpes de grande taille, impressionnants, mais un peu moins prisés que les petits, tout juste sortis de terre. Jean-Louis Chartroule en a profité pour donner ses conseils culinaires. « Avec les cèpes un peu plus vieux, il faut les couper en fines lamelles et les pendre à un fil comme les piments d'Espelette. Ensuite on les utilise pour parfumer un velouté de pomme de terre. »

Quand au prix, il suffisait de lire les cartons pour comprendre que l'on était en présence des premiers cèpes : ils variaient entre 25 et 35 euros le kilo ! Ce qui n'a pas empêché les cageots de se vider très vite. Ceux qui ont attendu dimanche pour aller à Monpazier auront fait de meilleures affaires. Pour le premier marché aux cèpes, la moyenne était fixée à 16 euros le kilo.

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Lundi 1 août 2011 à 06h00

Châteauneuf-sur-Charente : Les cèpes sont là !

photo marie-laure michaud

Ces jours-ci, les bois du canton rencontrent une belle affluence. Très tôt le matin, de nombreux chercheurs investissent ces lieux avec l'espoir de remplir leur panier ce cèpes. Ils ont poussé tôt cette année, et en nombre à en croire les cueilleurs.

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Lundi 1 août 2011 à 06h00

Une pluie de cèpes

30 kg de cèpes cueillis dans les bois de Montalivet. photo Dr

C'est une chose rare en cette saison mais les sous-bois se peuplent d'une population que l'on a coutume de ne voir qu'à l'automne. La raison est simple : les cèpes ont fait leur apparition. D'ailleurs, hier matin, si l'on flânait sur les marchés de la Gironde, on pouvait trouver le précieux champignon vendu autour d'une trentaine d'euros le kilo.

Certes, l'omelette aux cèpes ne figure pas dans les pages « secrets pour mincir en été » des magazines féminins. Reste que ce plat est un « must » incontournable auquel les touristes en vacances cette année en Gironde pourront s'initier. La cuisine émarge au rang de patrimoine culturel, c'est comme ça. Alors pourquoi tant de champignons ? Grâce à la météo. Le temps automnal, qui a désespéré touristes et professionnels, a permis cette éclosion précoce. Des températures fraîches et beaucoup beaucoup d'humidité. Puis un soleil qui vient en deuxième lame permettre aux précieuses têtes noires de s'épanouir en toute liberté.

Bilan de l'opération : ce sont des cueillettes record que l'on enregistre aux quatre coins du territoire : en Sud-Gironde, dans le Médoc, mais également dans l'agglomération bordelaise puisqu'hier des promeneurs en balade dans le bois de la Burthe à Floirac ont débusqué une dizaine de pibles, certes un peu moins courrus que le cèpe.

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Dimanche 31 juillet 2011 à 06h00 - Par Cédric de Oliveira

Météo capricieuse, cèpes précoces

Hier à Monpazier, premier marché aux cèpes de la saison. Photo C.D. O.

La météo de ce mois de juillet n'aura donc pas fait que des malheureux. Après la pluie, le retour du beau temps a été propice à la pousse des cèpes dans le Périgord. Et hier, sous les arcades de Monpazier, les amateurs de ces champignons ont pu faire parler leur porte-monnaie afin de satisfaire leurs papilles.

Évidemment, pas question de demander ici où tous ces vendeurs d'un jour cueillent leur précieuse cargaison. En regardant les prix griffonnés sur les cagettes, on comprend bien assez tôt pourquoi le secret est jalousement gardé : en moyenne, 15 à 16 euros le kilo. Parfois 20 euros pour les « jeunes » cèpes.

Lucie, qui en a ramené une bonne dizaine de kilos en ce samedi après-midi, explique que « la clientèle n'est pas forcément la même que d'habitude ». D'ordinaire, les marchés ont lieu en automne mais vu la précocité de la pousse, « les touristes se laissent tenter et prennent un à deux kilos. Comme ça, pour goûter ». Mais elle assure qu'elle en gardera un peu « pour aller garnir la cave de bocaux ». Un peu plus loin, Pascal est un peu déçu : « pour l'instant, seulement 2 kilos sont partis. » Le grand-père en a pourtant encore une dizaine à écouler.

Prix très compétitifs

Même son de cloche chez Jean-Jacques qui en a un peu marre. « Ca fait bien deux heures que je suis là, et ils ne partent pas » peste-t-il tout en baissant le prix de ces cèpes au prix défiant toute concurrence de 12 euros le kilo. Bien vu. Une femme passe au même moment et lui embarque une cagette.

« De toute façon, je n'avais que des vieux cèpes. Ils ne sont pas très beaux » se justifie-t-il. Pourtant, lui et son acolyte, Claude, semblent faire figure d'experts et distillent même des conseils culinaires : « Tu vois le gros, là ? Tu découpes le chapeau bien noir et tu le mets sur le grill. Et après, tu dégustes avec de l'huile d'olive. Tu m'en diras des nouvelles ». Promis, on essaiera.

Au final, une centaine d'acheteurs se sont succédé sur la place centrale de Monpazier. « Les gens viennent de Bordeaux, de Périgueux… Ils n'ont fait qu'appeler l'office de tourisme pour demander la date du marché » explique Jean-Jacques.

Le quinquagénaire et ses amis cueilleurs avaient beau être inquiets, en trois heures, ils ont réussi à refourguer la quasi-totalité de leurs cèpes. Pour ceux qui ont raté cette séance, qu'ils se rassurent : les marchés devraient se poursuivre tous les jours.


"Par chez nous"...

Le domaine des champignons est souvent entouré de mystères, allant de la dissimulation à l'exagération, en passant par l'affabulation ! Tous les propos qui y sont liés sont donc à prendre avec beaucoup de précautions...

Il est toutefois certain que quelques poussées localisées de cèpes ont bien eu lieu depuis fin juillet dans le Tarn : certains en ont vu sur le marché, d'autres ont ramassé un fond de panier, quelques-uns en ont même mis en conserves.

En ce qui me concerne, j'ai croisé plusieurs chapeaux sur le bord des chemins lors de mes dernières randonnées dans le Haut-Languedoc, sans même pénétrer dans les bois. Quant aux restaurateurs du secteur, ils se sont vu proposer quelques cageots par d'invétérés chercheurs habitués des lieux...

A suivre ? (SR)

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Publié le 03/08/2011 08:26 | S. G.

Cèpes : une poussée miraculeuse dans nos forêts

Dans le canton de Cadours, Guillaume a trouvé plus de cinquante kilos de cèpes depuis samedi !/ Photo DDM. Xavier de Fenoyl.

Après la pluie et les grosses chaleurs de la semaine dernière, les champignons font leur apparition dans les forêts du département. Quelques explications dans les forêts de Haute-Garonne.

« Cette année, j'ai ramassé mes premiers cèpes le 5 avril, c'est extrêmement rare ! » s'étonne Christian, membre d'une association de mycologie de Toulouse. Depuis jeudi, les champignons ont fait leur apparition dans les forêts du département. En tête des plus prisés, on retrouve évidemment le roi des champignons, le cèpe. L'été, il apparaît sous deux formes : cèpes d'été et cèpes bronzés (connus aussi sous le nom de « têtes nègres »). Les deux noms, sont des appellations vernaculaires. Ils sont ainsi appelés dans notre région mais ils peuvent être désignés sous d'autres noms ailleurs en France. Répondant respectivement au nom latin de boletus reticalus et de boletus æreus, ces bolets (autre nom pour désigner les cèpes) aiment les bois de feuillus (chênes, châtaigniers, charmes…) ainsi que les lisières de forêt. Ce dimanche, en forêt de Bouconne, de nombreux marcheurs sont venus à la cueillette. Christian se rappelle que « tout le monde est reparti avec deux ou trois kilos, on trouvait même des cèpes en lisière de chemin ».

De nouvelles poussées en prévision

L'été, les fortes chaleurs sont propices aux poussées de champignons. Un seul orage suffit pour que quatre jours plus tard une poussée ait lieu. Cependant, les pieds ont tendance à pourrir assez vite du fait des insectes qui aiment s'en délecter. Un conseil : les premiers arrivés seront les premiers servis et les champignons n'en seront que meilleurs. En forêt de Bouconne, en forêt de Buzet, de Cadours ou dans les sous-bois du Comminges, les cueilleurs devraient encore être nombreux dans les prochains jours.

Pour éviter les problèmes

Les champignons peuvent causer de sérieux problèmes d'allergie, il est ainsi conseillé de n'en prendre qu'en très petite quantité lorsque l'on goûte une nouvelle espèce, après s'être assurée qu'elle est comestible ! Au niveau culinaire, les champignons sont des condiments et non des aliments, ils viennent en complément d'un plat. En ingurgiter trop pendant plusieurs jours peut causer des troubles importants. Alors s'il fallait encore le rappeler… demandez conseil à votre pharmacien.

On les trouve à 32 €/kg sur les marchés

Les cèpes sont arrivés sur les marchés toulousains. Le client peut les trouver aux Carmes chez Michel et Christophe, encore seuls à les proposer. A 32 € le kg, le client se fait encore u n peu rare, mais les exposants savent que c'est le début et qu'ils seront au rendez-vous : « Les cèpes blancs sont les plus chers. Ils viennent du Limousin, du Lot et de Corrèze. Sinon, vous avez les jaunes, un peu moins onéreux, à 26 € le kg ». Une année, selon ces commerçants, particulièrement bonne pour ces champignons : « Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu une telle année. Le temps a été à la fois pluvieux et ensoleillé. La recette idéale pour la profusion de cèpes, peu véreux notamment ceux à tête noire. La qualité est là ».

Au marché Victor-Hugo, même situation : « Ils arrivent doucement sur les étals. C'est le début, il faut patienter. Juillet et août sont cette année, deux mois exceptionnels pour le cèpe, champignon qui avec le bolet, est un peu la star des forêts ». Prix pas donné non plus : 29 € le kg. Au Cristal, point de cèpes : « Ils ne sont pas encore arrivés, remarque Patrick Divoux, délégué. Il faut attendre ».

Malgré son prix, le cèpe sait séduire les connaisseurs : « Le cèpe est un trésor de minéraux et de vitamines. Ce champignon en cache des bienfaits sous son « chapeau ».

 

Publié le 03/08/2011 09:59 | Cathy Montaut

Nérac (47) : 776 g le cèpe, qui dit mieux ?

Christine Bégué et le joli champignon cueilli lundi./ Photo DDM, C. M.

Les connaisseurs l'avaient bien dit qu'après la fraîcheur et la pluie de juillet, il y aurait une poussée de champignons. Christine Bégué, de Fieux, en a eu la confirmation, lundi après-midi, lorsqu'elle s'est rendue à l'une de ses activités favorites, la cueillette des champignons. À la frontière des Landes, elle a ramassé une dizaine de champignons de taille normale. « Il y avait ce gros cèpe-là, au milieu d'une zone bien dégagée, comme s'il avait été posé », précise cette passionnée qui s'est empressée de le peser à son arrivée à la maison. 776 g exactement, qui dit mieux ? En effet, Christine, depuis sa plus tendre enfance, a été habituée à partir à la recherche des champignons, éduquée dans cette quête par sa maman. Aussi, dès qu'elle le peut, elle s'adonne à ce plaisir qui lui fait également découvrir la nature. C'est son mari qui guette la météo afin de savoir quel sera le moment propice pour partir avec bâton et panier, la lune, la pluie, le soleil, ce sont les ingrédients nécessaires pour une bonne cueillette. Ce cèpe donnera plus d'une poêlée, de quoi faire plaisir à toute la famille.

Rappelons que la cueillette est réglementée et qu'il faut être respectueux des bois qui appartiennent à des propriétaires ou aux communes. C'est une tolérance et non un droit. Certaines communes ont créé une association pour préserver leurs bois des abus de certains champignonneurs.

 

Publié le 03/08/2011 09:50 | Jean-Paul Couffin

Villefranche-de-Rouergue (12) : Ils ont poussé… comme les avants Bayonnais

Des cèpes, à s'en pourlécher les babines fraîchement cueillis, dans des bois proches de l'Aveyron. à noter que de beaux ramassages ont aussi été effectués dans le nord Aveyron./Photo DDM

Très belle poussée estivale de cèpes en cette fin juillet, cependant très localisée à certain s secteurs du grand Villefranchois. Enquête.

A chacun son truc dans la vie. Il y a le collectionneur de 2 CV bichonnant les chromes à l'extrême. On connaît aussi des foultitudes de collectionneurs, pas toujours très rigolos. Pour lui, les champignons sont encore plus forts que l'aimant. Dès que l'orage gronde et qu'avec les premiers éclairs une moite humidité caractéristique -faisant suite à des jours de forte chaleur- lui monte au nez, tel à la fois un baromètre et un métronome, son appendice s'agite. On ne le tient plus cet impénitent traqueur de sous-bois. Bolets et têtes noires, moussus ou jeunes, ils n'ont aucun secret pour lui, les champignons. Il a même poussé le vice, jusqu'à se faire façonner, par un coutelier de ses amis, un outil alliant lame et pinceau manière de rendre la cueillette plus présentable encore.

Et en cette fin juillet, dans ces bois privilégiés de l'ouest Aveyron - il en connaît le moindre recoin, comme la plus petite parcelle (nous en tairons volontairement la localisation) - le bâton d'une main, le panier dans l'autre, ce pèlerin, tout voué à ses saints patrons que sont Épicure et Bacchus, s'en va compter fleurette aux profondeurs boisées. Le portable aidant, il va jusqu'à prévenir ses comparses avant même son retour « at home », frais comme un gardon. Certes, les plus observateurs de nos lecteurs n'auront pas omis le stationnement de bon nombre de véhicules côte de Sanvensa. Certes aussi, le tam-tam a prévenu que des poussés avaient été remarquées vers Villeneuve, dans le canton de Najac, jusqu'aux portes de Villefranche dans les bois de la Baume. Mieux qu'une poussée, là on résonne en terme de cueillette. « Avec mon fils, nous n'avions qu'à nous baisser pour nous servir. » Pas Tartarin pour trois kopeks, l'homme des bois pourrait singer les Visiteurs et surtout ce terrible Ricouille (pardon Jacquouille) la Fripouille. Mais ces cèpes à lui, ils ont fait comme les avants Bayonnais de la chanson. Ils ont poussé. Bel et bien. Encore et encore…

 

06h00 | Mis à jour 10h51 Par hervé chassain - Sud Ouest

Des cèpes comme s'il en pleuvait !

 

Hier après-midi, à Monpazier c'était le quatrième jour de ventes sous la halle. photo cendrine alglave

Il y a bien longtemps que l'on n'avait pas vu autant de cèpes à la vente sous les halles des marchés de Monpazier et Villefranche-du-Périgord. Et en tout cas, rarement au début du mois d'août. Hier, pour la quatrième édition du premier, plus de deux tonnes étaient mises en vente et au second, près de trois tonnes. Et la veille, il y en avait eu quasiment autant !

« Il y en aura encore davantage mercredi », pensait hier soir Jean-Louis Carrier qui s'occupe du marché de Villefranche. Des cèpes jeunes, fermes et très beaux qui ont pourtant du mal à trouver preneurs : « les restaurateurs ne viennent pas encore, les gens d'ici sont en vacances et les touristes n'en achètent pas beaucoup ». Les vendeurs se désolent et ont même dû en remporter !

De 15 à 5 euros

Les prix ont démarré vers 15 euros le kilo, pour passer à dix. Vers la fin des marchés, certains ont fait des affaires à 8 euros voire à 5 euros le kilo avec des vendeurs qui ne voulaient pas ramener de champignons chez eux.

Les marchés doivent continuer aujourd'hui : à partir de 15 heures à Monpazier et de 16 heures à Villefranche. On trouvera aussi sans nul doute des cèpes sur les autres marchés du jour : à Périgueux, Bergerac, Sarlat, Montpon, Jumilhac, Piégut… Mais pour l'instant, ils se trouvent davantage dans le sud que dans le nord de la Dordogne.

Cette pousse est exceptionnelle, confirme Daniel Lacombe, l'un des animateurs de la société mycologique du Périgord. « Mais elle s'explique très bien par les conditions climatiques : beaucoup de pluie en juillet sur des sols chauds. Les champignons adorent la chaleur et l'humidité. En général ils poussent entre douze et quinze jours après de grosses averses. »

Des cèpes d'été

La dernière grosse année à cèpes a été en 2006, mais c'était fin août début septembre, après une belle canicule estivale. « On a constaté que le cèpe d'été apprécie la sécheresse », explique Daniel Lacombe. C'est une variété très proche du cèpe de Bordeaux qui s'identifie par une marge plus claire sur le chapeau et un réseau un peu différent sur le pied. « Mais ils ont la même valeur gustative. »

Daniel Lacombe pense que ces pousses vont continuer grâce aux orages en cours. « Pour la prochaine sortie mycologique le 11 août à Piégut » il y aura des champignons ! Quant à l'influence de la lune, ce scientifique n'y croit pas du tout : « regardez autour de vous, ce n'est pas lié .»

 

06h00 - Sud Ouest

Villefranche-du-Périgord : Premier marché aux cèpes

Jean-Louis Carrier (debout au centre), responsable du marché, surveille de près l'arrivée des cageots de cèpes. Photo Daniel Conchou

Les journées pluvieuses et la chaleur ont largement favorisé la pousse des cèpes. On ne parle pas encore de tonnes, mais 500 kg ont été apportés sous la halle lundi, premier jour de marché officiel. La moyenne des cours se situait à 15 euros. Les acheteurs ont toutefois été timides. Pendant cette pousse, le marché ouvrira tous les jours à 16 heures. Daniel Conchou


Publié le 04/08/2011 08:05 | Recueilli par S.B. | La Dépêche du Midi
 
Les cèpes sont en avance

Cueillette miraculeuse en début de semaine, dans les Hautes-Pyrénées./photo DDM

 
Hautes-Pyrénées, Tarn, Ariège... depuis la semaine dernière, les cèpes sortent, en quantité exceptionnelle par endroits. Une pousse qui fait le bonheur des amateurs et... une bonne idée de sortie, aussi, pour les vacanciers séjournant en Midi Pyrénées.
Or donc, pour les intimes… dans les livres spécialisés, il s'appelle Boletus Edulis. Ou Boletus Aerus. Voire Boletus Aestivalis. Il porte un beau chapeau foncé et ferme sur un pied clair. Mais qu'il soit « de Bordeaux », « Tête de Nègre » ou « d'été », en langage vernaculaire de ramasseur de champignons, peu importe son nom de famille, sa spécificité, ses nuances. Au moment de le ramasser, lorsque tout ému on tombe sur un « nid » : il est LE cèpe. L'élu. Celui qui fait oublier la centaine d'autres bolets répertoriée.
Bref, celui qui fait courir tous les amateurs depuis une semaine, en Midi-Pyrénées. Ceux qui ont « leur » coin. Et qui évidemment, ne vous le donneront pas ou vous donneront son cap inverse. Comme ceux qui n'en ont pas. Lesquels n'en ont pas moins leur propre méthode pour trouver leur bonheur. Soit en regardant les arbres et leur orientation, sachant qu'en bon champignon noble, le cèpe préférera savourer la douceur des versants sud au pied des chênes. Soit en étant pragmatique : trois voitures garées devant un même bois, c'est déjà un bon indice.
Ceci dit, pour profiter encore mieux de cette pousse d'été, si vous êtes en vacances mais ne connaissez pas bien la région, rien n'interdit de savoir aussi qu'en ce moment, en Lot-et-Garonne… c'est du côté du Fumélois, et de la vallée de la Lémance qu'il faut chercher. Tandis qu'on ira vers Vaïssac et la forêt de Montech ou L'Honor de Cos dans le Tarn-et-Garonne voisin, voire… partout, dans le Tarn, c'est-à-dire tant dans les forêts de Grésigne et de Sivens que vers les monts de Lacaune et la Montagne Noire puisque la pousse de cet été 2011 commence à ressembler à celle de 2003, exceptionnelle.
Dans le Gers ? Personne ne donne ses coins, non plus… Mais en traînant dans les bois de Montpellier, au-dessus de Vic-Fezensac, ou en regardant bien vers Masseube, voire en Lomagne, autour de Lectoure et La Romieu, il doit y avoir moyen de ne pas trop rentrer bredouille. Idem si l'on va vers Gigouzac, dans le Lot ou au nord de Villefranche-deRouergue, dans l'Aveyron.
Plus au sud, vers les Hautes-Pyrénées et l'Ariège, à présent… eh bien, en Bigorre, c'est pratiquement partout aussi, des Coteaux de Tournay aux Baronnies et jusqu'à Payolle ou dans le Bergons, en montagne, tandis qu'en Ariège, c'est le Couserans qu'on visera. Voilà. Les paniers sont prêts, l'Opinel est à la poche, le bâton dans le coffre ? Alors il n'y a plus qu'à…

Le chiffre : 15 euros > le kilo. C'était le prix du cèpe, hier, au marché de Villefranche-de-Périgord, capitale du cèpe... comme à Foix, en Ariège. Malgré cette pousse exceptionnelle, le même kilo s'est négocié jusqu'à 32 euros à Toulouse.



«C'est une pousse exceptionnelle, du jamais vu, même pour fin juillet-début août».
Jean-Louis Carrier, maire adjoint de Villefranche-de-Périgord en Dordogne, chargé du traditionnel marché aux cèpes.
«On n'avait pas vu ça depuis 5 ans»
La première chose que l'on découvre lors d'une sortie aux champignons, ce sont les voitures en stationnement sur les bas-côtés. Hier après-midi, sur la petite route de Mézens, dans le Tarn, elles étaient des dizaines ainsi, plus ou moins bien garées. Car la grande affaire de ce début de semaine dans ce pays en lisière du Tarn et de la Haute-Garonne, c'est
la poussée des cèpes. « Cinq ans qu'on n'avait pas vu ça ! », affirme Gaston, 70 ans, reconnu dans le secteur pour être un « spécialiste ».
15 heures, dans la forêt de Mézens, la recherche commence. A intervalles plus ou moins réguliers, quelques bolets permettent de conserver l'espoir. C'est physique, la cueillette : ça monte, ça descend, il y a des ronces, il fait chaud, il pleut et le panier tapissé de fougères ne se remplit que difficilement.
« Il faut connaître les coins », affirme, péremptoire, Annette, la cinquantaine. Un peu de géométrie : quand on connaît les coins, on trouve les ronds, et les ronds, c'est l'assurance de revenir avec des kilos et des kilos de cèpes. A 17 h, hier, nous en étions à 4 kilos, mais, excusez du peu, des têtes noires. Le nec plus ultra !
« Il y en a qui mangent « les bleus » ou les « cèpes B », raconte, dédaigneux Jean, 17 ans.
On ne s'ennuie pas dans ces bois. Il y a deux sortes de chercheurs. Le vrai : panier en osier, couteau, silencieux, il marche seul et nettoie les champignons trouvés. Le faux : sac plastique, bermuda, souvent avec les gosses et très bavard. « C'est le style à confondre une coulemelle avec une amanite phalloïde », plaisante Jean, le local de l'étape puisqu'il habite Mézens. « De toute façon, je vais passer chez mon pharmacien qui fera le tri entre les bons et les mauvais », indique le Toulousain avec sa poche pleine à ras bord.



Sur les marchés, le prix varie du simple au double
Capitale du cèpe, Villefranche-de-Périgord (Dordogne) confirme « une pousse exceptionnelle ». « C'est même du jamais vu pour fin juillet, début août », précise Jean-Louis Carrier, maire adjoint de la commune chargé du traditionnel marché aux cèpes, qui a repris ce 1er août. De fait, quelques centaines de kilos ont été négociés lundi, puis 2,5 tonnes mardi pour arriver à 4 tonnes hier… Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Justement, s'agissant de chiffres, comment se fixe le prix des cèpes, actuellement à 15 € le kilo en moyenne, à Villefranche-de-Périgord ?
« Ce sont les producteurs, les vendeurs qui le décident et 15 €, c'est un prix médian traditionnel, chez nous. Et même un prix de référence très ancien, puisque dans les années soixante-dix, les cèpes se négociaient déjà autour de 100 francs le kilo. Vu l'augmentation du coût de la vie, on peut en déduire que le prix du cèpe a baissé depuis quarante ans. Ensuite, c'est comme partout : en fonction de la rareté du cèpe ou de son abondance, les prix montent ou baissent. A Villefranche-du-Périgord, la limite basse est de 10 € et 20 € pour la limite haute », ajoute ainsi Jean-Louis Carrier.
Qu'en est-il des prix (au kilo) glanés au gré des marchés de Midi-Pyrénées ? Voici quelques indications recueillies hier dans la région :
Saint-Sulpice (Tarn) > 10 € Cahors (Lot) > 12 à 15 € Agen (Lot-et-Garonne) > 15 € Foix (Ariège) > 15 € Montauban (Tarn-et-Garonne) > 20 € Tarbes (Hautes-Pyrénées) > 25 à 28 € Toulouse (Haute-Garonne) > 29 à 32 €
À noter qu'à Auch, un fin connaisseur soulignait que « le cèpe du Gers ne se vend pas ou alors sous le manteau, quand on connaît. Ce que l'on trouve ici, sur les marchés, c'est du cèpe de Charente, au prix du marché. » Enfin, on trouve même des cèpes sur la toile, deux internautes du Tarn en vendant hier sur leboncoin.fr à 15 € le kilo.


 

Comment les préférez-vous ?
En persillade. Séparez les têtes des queues des cèpes. Émincez les plus grosses têtes en lamelles épaisses et découpez en cubes les queues. Mettez les têtes dans de l'huile chaude faites cuire 15mn environ en remuant souvent, rajoutez ensuite les pieds et poursuivez la cuisson quelques minutes avant de rajouter l'ail coupé très fin et le persil. Faites cuire encore 5 mn et servez.
En omelette. Dans un saladier, battez les œufs, salez, poivrez, et ajoutez un peu d'ail et du persil si vous aimez. Faites revenir les cèpes dans une poêle beurrée ou huilée. Attention, la poêle doit être très chaude ! Une fois que le cèpe a réduit, ajoutez le mélange d'œufs en baissant le feu.
Laissez cuire quelques minutes le temps que les œufs se figent en omelette
Farcis. Hâchez les pieds de champignons avec du jambon, de l'ail, de l'oignon, du persil, salez et poivrez. Remplissez les têtes des champignons préalablement nettoyées et citronnées avec ce mélange, saupoudrez de chapelure, arrosez d'un filet d'huile d'olive. Faites cuire au four à 180 °C (th 6) pendant 25 minutes. Servez chaud.


 
Interview ! Alexis Pelissou, restaurant «Le Gindreau» à Saint-Médard-Catus (46).
«C'est un don de la nature»
Avez-vous des cèpes au menu ?
Bien sûr ! Les premiers sont arrivés il y a déjà une quinzaine de jours à la suite d'un orage providentiel et annonciateur tombé sur Boissières. Et dès qu'un petit cèpe sort, des personnes magnifiques qui connaissent chaque dessous de fougère nous l'amènent. Nous avons ainsi des champignons extraordinaires à notre table.
Les cèpes au mois d'août, c'est plutôt rare ?
Ce n'est pas vraiment exceptionnel. Les terroirs sont là. Il y a de l'humidité et de la chaleur. La pousse des champignons peut se jouer à peu de chose. Généralement, la pousse se produit dix jours après l'orage. Mais il y a aussi la lune qui joue un rôle.
Comment expliquer cet engouement pour le bolet ?
Ce don de la nature nous arrive en plein été. Bon, la météo nous perturbe un peu question terrasse. Mais elle nous amène en cuisine ce petit bolet qui parfume les plats… C'est très agréable de cuisiner les cèpes. Il y a quelques années, on les préparait en omelette, ou sautés. Mais on a évolué. On peut les servir en carpaccio, macérés, avec une petite huile de noix c'est fabuleux, un jus de citron, un vinaigre un peu adouci. Ce plat, le crémeux de risotto aux cèpes, avec des cèpes macérés, un K'viar de cèpes et une tempora de cèpes, est entré dans la carte très vite, et les clients en sont heureux. En cuisine, j'allie la tradition et la modernité.
Le temps des cèpes est-il aussi court que celui des cerises ?
Un peu oui… Un orage vient d'éclater. L'arrosage va continuer un peu. Disons que les champignons risquent de se trouver une toute petite semaine encore. Après, cela sera fini. Après tout, il faut le souhaiter, car la vigne a besoin de soleil, et ma terrasse aussi. Mais c'est de bon augure pour la truffe…. Ces orages d'août auront été bénéfiques pour la nature. Les bois étaient très secs, les arbres subissaient un stress hydrique. La nature a tout de suite absorbé cette eau.
 
Publié le 04/08/2011 08:56 | La Dépêche du Midi

 
Lavaur (81) : Les cèpes sont au rendez vous

 
30 kilos de cèpes. Frais, en majorité des têtes noires, c'est la fabuleuse cueillette réalisée par Alexis Tonon et son grand père hier matin, dans les bois sur les hauteurs de Lavaur.
L'endroit exact relève du secret. Un secret bien gardé.
«C'est tout le charme de la recherche des champignons. Chacun à un coin qui lui vient d'un ami, d'un parent», explique papy, tout fier de voir son petit fils prendre la relève.
Nul doute qu'en omelette ou à la poele, le résultat n'en sera que plus savoureux. La saison semble lancée, dans le Tarn depuis quelques jours, les échos de cueillettes glorieuses se multiplient, la météo n'étant pas étrangere à cette poussée.
 

Publié le 04/08/2011 09:22 | La Dépêche du Midi

 
Cahors (46) : Des cèpes à profusion sur le marché

Surprise hier sur le marché avec l'arrivée des cèpes./ Photo DDM, MM

 
« C'est une année exceptionnelle pour les cèpes.Une telle quantité ça s'est rarement vu De mémoire nous avons eu une récolte aussi importante en 2006, mais c'était au mois de septembre. Les cèpes c'est comme les antibiotiques, c'est pas systématiques » glisse dans un sourire Allbert.
Hier matin sur le marché de Cahors, à côté des barquettes de framboises, fraises des bois, groseilles, ses cageots de cèpes n'ont pas fait de vieux os. « Je les ai trouvé dans la région de Saint-Céré. Nous avons eu un décalage d'un mois si ce n'est pas deux de leur pousse. Et voyez comme ils sont fermes. Cette année ils sont aussi très parfumés ». Plusieurs dames n'hésitent pas remplir des poches et à s'échanger des idées de recettes. Une omelette pour l'une, revenus à la poêle avec une persillade pour l'autre. Quelques précautions cependant. Pour éviter que vos cèpes ne se gorgent d'eau, il ne faut jamais les laver sous l'eau.Concernant le chapeau, il suffit de le nettoyer à l'aide d'un chiffon humide. Bien chef, nous avons pris note. Les tarifs varient suivant la qualité. Sur le marché, ils oscillaient entre 18, 15 et 12 euros le kilo.
 

Publié le 05/08/2011 08:45 - Modifié le 05/08/2011 à 13:41 | La Dépêche du Midi

 
Sainte-Eulalie-d'Olt (12) : Événement mycologique !

 
Mardi 2 août, Daniel Barquéro a trouvé dans les bois de Sainte-Eulalie, et ils sont vastes, un cèpe géant. Qu'on en juge par ses dimensions : diamètre de la tête, 27 cm ; hauteur, 27 cm ; largeur du pied, 17 cm, et enfin poids, 1,5 kg. Ce spécimen qui méritait d'être signalé complète des cueillettes d'été qui étaient devenues rares ces dernières années. Nos félicitations à l'heureux cueilleur.
 

Publié le 05/08/2011 09:05 | La Dépêche du Midi

 
Gimont (32) : Des cèpes à volonté

Une jolie cueillette, à consommer sans modération.. ./Photo DDM, J. B.

 
Une grande dose d'humidité, un zeste de chaleur, un « topage » d'endroits boisés tenus secrets, et un « chek » de coins religieusement entretenus, et vous obtenez le cocktail détonant d'une table remplie de cèpes. Ce fidèle lecteur gimontois de votre quotidien préféré, qui, pour des raisons que vous comprendrez aisément, a souhaité conserver l'anonymat, nous a permis de réaliser ce joli cliché, particulièrement de saison. Silencieux quand à l'endroit de la cueillette des bolets, il nous confirma cependant que la tablée ferait la joie de prestigieux invités, à l'occasion d'un baptême à venir…
 

Publié le 05/08/2011 09:33 | La Dépêche du Midi

 
Montgazin (31) : Une belle trouvaille…

Ce champignon de taille fait la fierté de Romain.

 
Romain Fournier employé à la mairie de Saint-Sulpice est très connu dans la vie locale. Il aime beaucoup la nature et la nature le lui rend bien en lui faisant de belles surprises. Il n'y a pas si longtemps, en arrosant les fleurs aux pieds de la vierge, il a découvert un petit lièvre gîté dans la végétation, en plein village ! Hier, c'est un cèpe énorme qui s'est offert à lui, alors qu'il promenait ses chiens dans les alentours. Voilà deux clins d'œil sympathiques de dame nature à ce jeune chasseur passionné : « c'est un hasard, je ne m'y attendais pas du tout, je suis très heureux de cette trouvaille, la première à cet endroit-là !
 
 
Dans le Haut-Languedoc

Résultat de 45 minutes de recherche hier, dans les Monts du Somail (photo : Simon Rodier)
Dans le département du Tarn, on annonce de belles cueillettes sur l'ensemble du territoire : bois de la plaine tarnaise, forêts de Sivens et de la Grésigne, Montagne Noire, Monts de Lacaune, Plateau d'Anglès,... Les spécimens cueillis frais sont en général bien fermes, mais ils deviennent par la suite vite véreux. Cette poussée va-t-elle s'inscrire dans la durée, car les sols deviennent secs rapidement, à moins qu'un nouvel épisode pluvieux vienne relancer cette sortie estivale ?...
 

 
Page réalisée à partir des sites web des quotidiens régionaux mentionnés.
 

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Publié le 08/08/2011 07:50 - Modifié le 08/08/2011 à 10:01 | Anne-Sophie Talayssat

Champignons : gare aux confusions !

Les promeneurs doivent être prudents et ne ramasser que les champignons qu'ils connaissent vraiment./ DDM, Xavier de Fenoyl.

Depuis deux semaines, les hôpitaux du Sud-Ouest font face à une affluence de patients victimes, le plus souvent,de troubles digestifs après avoir ingéré des champignons impropres à la consommation.

Attendus de pied ferme début septembre, les cèpes sont sortis cette année avec un petit mois d'avance grâce à une alternance de pluie et de soleil. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Quoi qu'il en soit, cette pousse précoce n'a pas échappé aux touristes et aux amateurs partis sur-le-champ courir les sentiers à la recherche du précieux champignon.

Mais voilà… Pour de nombreux mycophages, de l'assiette aux urgences, la cueillette n'aura finalement pas été si miraculeuse…

Le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Toulouse a enregistré, ces deux dernières semaines, de nombreux appels de personnes intoxiquées après avoir consommé du bolet de satan en lieu et place du cèpe comestible. La semaine dernière, au centre hospitalier de Villefranche de Rouergue en Aveyron, au moins deux personnes ont été admises chaque jour pour des intoxications alimentaires liées aux champignons.

Une infirmière confie : « Cela fait cinq ans que je travaille à l'hôpital de Villefranche et c'est la première année que je vois autant de personnes intoxiquées à cause des champignons. »

Des intoxications le plus souvent bénignes

Au centre hospitalier de Saint-Gaudens, cinq cas de patients intoxiqués ont été enregistrés la semaine dernière, trois la semaine précédente. Le Dr Patrick Drai, médecin urgentiste, explique : « Les gens pensent cueillir des cèpes ou des morilles… mais il arrive qu'ils fassent des confusions… Les patients arrivent alors aux urgences avec des symptômes qui sont le plus souvent des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des diarrhées, des pâleurs ou des sueurs… »

Il poursuit : « La plupart du temps, les intoxications sont bénignes et n'entraînent pas de séquelles. Mais les variétés les plus toxiques peuvent entraîner des troubles hémodynamiques, altérer les fonctions vitales, accélérer la fréquence cardiaque, faire chuter la tension et, dans les cas les plus graves, entraîner le décès du patient. »

Médecin urgentiste au centre hospitalier de Lavaur dans le Tarn, le Dr Mohammed Yahyaoui rappelle la principale consigne de prudence : « Lorsque vous cueillez des champignons, montrez-les à un pharmacien. Ces derniers ont une formation spécifique et pourront vous dire s'ils sont, ou non, toxiques.» Avis aux amateurs de champignons!

Que faire en cas d'intoxication ?

Le temps d'apparition des symptômes est un bon indicateur de la gravité de l'intoxication. Le plus souvent, l'intoxication est moins grave lorsque les signes surviennent dans les six heures après l'ingestion des champignons. Si les troubles apparaissent six heures après le repas, l'intoxication est généralement plus grave et nécessite une prise en charge en milieu de réanimation. Dans tous les cas, il convient d'alerter au plus vite le 15. Le Samu transfère alors systématiquement l'appel au centre antipoison le plus proche et peut intervenir en fonction de la gravité des symptômes. Il ne faut en aucun cas faire d'automédication.

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Publié le 07/08/2011 03:47 - Modifié le 07/08/2011 à 06:41 | B.B.

Quand les faux cèpes mènent aux urgences

Le cèpe se confond parfois avec des espèces de bolets beaucoup moins digestes./Photo DDM, Archives MS.

Les récentes pousses de cèpes ont attiré touristes et Lotois dans les bois. Mais, les intoxications alimentaires se multiplient à cause de champignons improres à la consommation.

Quatre hospitalisations vendredi à Saint-Céré, deux à Figeac, huit cette fin de semaine à Cahors… pas de doute, depuis le début de la semaine, la cueillette des champignons a repris. Et, comme à chaque poussée de cèpes, il y des fois où l'assiette de faux cèpes ne passe vraiment pas. « Les symptômes d'intoxications liées aux champignons sont toujours les mêmes, constate le Dr. Thierry Debreux, des urgences de Cahors. Maux de ventres, diarrhées et vomissements. »

« Ne pas se fier aux anciens »

Représentant entre 10 et 30 % de l'activité des services d'urgences dans le Lot cette fin de semaine, ces intoxications alimentaires ayant pour cause la consommation de champignons vénéneux ne sont pas toujours graves. Mais, elles peuvent engendrer des hospitalisations chez les personnes à risques (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) et, dans les cas extrêmes, comme l'ingestion d'amanites phalloïdes, des complications pouvant entraîner la mort. « Le plus souvent, ce sont des champignons qui ressemblent aux cèpes : les bolets à pieds rouges ou des bolets de satan, observe Thierry Debreux. Il ne faut pas se contenter des livres ou d'Internet, et ne pas faire non plus confiance aux anciens. Le mieux est d'aller voir son pharmacien quand on ne connaît pas. »

Les autorités, elles aussi, en appellent à la prudence des promeneurs. La préfecture du Lot rappelle qu'« on déplore en France un millier d'intoxications dues aux champignons » chaque année et préconise plusieurs mesures de bons sens. « Ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification », « cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification », « séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ».

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Publié le 07/08/2011 07:40 | Jean-Luc Martinez

Embouteillages dans les bois pour les derniers cèpes

Retour triomphant d'Andrée et de Maïté, hier matin à Bouconne, malgré l'affluence./Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Déjà à 8 heures, hier matin, le parking de la forêt de Bouconne, côté entrée de Lévignac, était bondé. Tous les véhicules n'ont d'ailleurs pas pu contenir dans un espace destiné à recevoir pourtant près de deux cents voitures. Certaines ont donc dû rester sur le bord de la route une partie de la matinée…

Arrivée de nuit

« Nous sommes arrivées à 7 h 45 mais des gens étaient là bien avant nous, avant même que le jour soit levé pour être les premiers dans les bois », assure Maïté de Fenouillet, venue ce matin-là avec son amie Andrée de Gagnac. « J'en ai trouvé quelques-uns, une dizaine, c'est moins que mardi car il y en avait partout. Mais là, ce sont les derniers car c'est la fin de la lune nouvelle qui a débuté samedi ». C'est effectivement ce jour-là que les premiers cèpes sont apparus dans le département. Les connaisseurs disent qu'il faudra attendre maintenant la lune noire, c'est à dire la lune vieille pour retrouver des champignons au mois de septembre. D'autres assurent que les orages des derniers jours peuvent provoquer une poussée la semaine prochaine.

Déjà 100 kg de cèpes

« Le champignon a besoin de chaleur et d'humidité pour sortir, rien de plus, ce n'est que de la moisissure », rappelle Guillaume, le champion toute catégorie dont le savoir-faire est incontestable avec près de 100 kg de cèpes cueillis en une semaine dans les bois de Cadours. « C'est vrai que là c'est la fin des cèpes pour l'instant. J'ai trouvé beaucoup d'oronges, les amanites César à ne pas confondre avec les amanites phalloïdes qui sont mortelles, vendredi soir après le boulot. Elles sont délicieuses mais dès qu'elles sortent on peut être sûr que les cèpes sont finis ».

Des cèpes qu'il a pu manger de toutes les façons possibles et inimaginables. « Je les préfère à la persillade, je trouve que c'est comme ça qu'ils sont les meilleurs », conseille Guillaume. « Les cèpes sont aussi très bons en salade avec un peu d'huile et de vinaigre, du sel et du poivre mais il ne faut pas en abuser, c'est juste une fois en passant. Si j'aime bien manger les cèpes, j'aime surtout les chercher. J'ai eu la chance d'en trouver beaucoup cette fois. On en a mangé, mis certains au congélateur et j'en ai aussi donné beaucoup. J'en ai fait profiter les gens autour de moi ».Cette semaine, tout le monde aurait aimé être l'ami de Guillaume…

Les bois privés sont interdits

Pour ne pas trouver les pneus de sa voiture crevés ou pire encore devoir descendre son véhicule d'un arbre, suite à la manœuvre malencontreuse d'un tracteur équipé d'une fourche comme ça s'est déjà produit du côté de Cadours…, il est conseillé de rester dans les bois communaux. Toutefois, tout est calme pour l'instant. Les gendarmes de Grenade en patrouille, hier, à la forêt de Bouconne n'ont rien relevé de particulier. Rien à signaler non plus du côté de Cadours.

Concernant les cèpes, la jalousie est redoutable. Il faut dire aussi que certains chercheurs de champions occasionnels laissent les bois comme un champ de labour ! « Il ne faut pas gratter et remuer la terre autour d'un cèpe car sinon il ne repoussera plus à cet endroit », prévient un agriculteur. « On constate souvent des saccages. Il ne faut pas non plus donner des coups de pied ou de bâton aux champignons qu'on croit mauvais car certains sont bons et plus personne ne peut en profiter ».

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Publié le 07/08/2011 03:47 | Le Petit Bleu

La saison du cèpe démarre en plein été

Les ramasseurs protègent jalousement leurs « coins ».... / Photo La Nouvelle République José Navarro

La pluie n'a pas fait que des malheureux dans le Sud-Ouest: la saison du cèpe s'est ouverte en plein été pour le bonheur des gourmands qui se l'arrachent, et des ramasseurs qui protègent jalousement leurs bons coins contre les convoitises éventuelles des aoûtiens.

«Les cèpes, vous les faites griller avec un filet de vinaigre», conseille Sylvie sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne). Chaque matin, cette éleveuse bovine et revendeuse de 43 ans se rend avec ses deux enfants, Mathieu et Lucile, 16 et 13 ans, cueillir les cèpes sur ses 13 hectares de bois. La cueillette démarre traditionnellement début septembre et dure jusqu'aux premières gelées, rappellent les experts. Dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année. «Ce sont les caprices de la météo», lance, amusé, le maire de Vaïssac, Francis Delmas. «Ici nous sommes dans une région agricole, et les agriculteurs ont besoin d'eau!», dit-il. Une aubaine aussi pour le marché aux cèpes qui, après six années de fermeture, a rouvert avec trois semaines d'avance. Depuis mercredi, des centaines de personnes se ruent sur les quelque 300 kilos de bolet comestible (le cèpe est une variété de bolet) dès l'ouverture du marché, à seize heures.

Presque du luxe

Les acheteurs sont tous des particuliers, venus s'approvisionner pour l'automne et l'hiver. Beaucoup viennent avec une à deux heures d'avance pour ne pas risquer de le rater. «Les gens courent pour l'acheter... Il ne faut surtout pas hésiter quand ça commence», plaisante Régine Bosc, 77 ans, qui a fait 40 kilomètres pour l'occasion. «Tous les jours, c'est le même scénario: on est dévalisé en vingt minutes», raconte Sylvie. La commune attire du monde, et pour cause: ses 1 200 hectares de bois favorisent la pousse du champignon. Les habitants mettent tout en œuvre pour empêcher les vacanciers de faire main basse sur ce joyau. «On a créé une association qui gère les bois, et les gardes assermentés se chargent de la sécurité», explique le maire. «Seuls les propriétaires privés peuvent ramasser leurs champignons et les vendre sur le marché».

Le commerce est plus que rentable à en croire les vendeurs. «On met un peu de beurre dans les épinards», confesse Sylvie, dont les enfants ont trouvé «un bon moyen de se faire de l'argent de poche».

A vingt euros en moyenne le kilo, Yannick Brochet, 19 ans, salarié agricole, a gagné 200 euros en moins d'une heure de travail. «Il faudrait vraiment que le cèpe se vende toute l'année», plaisante-t-il.

«Ce n'est pas un produit de luxe, mais presque», renchérit Michel Bosc, 78 ans, en comparant avec la truffe. «C'est un produit saisonnier, donc rare, et qu'on ne trouve pas tous les ans à cause de la météo», explique ce retraité. Louise est venue spécialement de Toulouse pour s'approvisionner: «Je vais frire ce soir les plus vieux et le reste, je le mettrai au congélateur», prévoit cette retraitée de 83 ans, en colère contre son mari qui n'a choisi que de vieux cèpes. «Tu t'es fait avoir, Louis !», tance-t-elle. Ramassés dans le Tarn-et-Garonne, en Ariège, dans le Lot ou le Périgord, le cèpe se retrouve sur les marchés toulousains depuis le début de la semaine. En une demi-journée, Paul a vendu ses 70 kilogrammes. En revanche, on ne s'arrache pas le champignon de Paris: «On ne peut pas dire qu'il a la cote en ce moment», selon une vendeuse.

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Publié le 06/08/2011 10:17 - Modifié le 06/08/2011 à 16:48 | © 2011 AFP

Le cèpe, champignon d'automne, est déjà dans les assiettes

Des cèpes exposés sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne), le 3 août 2011 AFP

La pluie n'a pas fait que des malheureux dans le Sud-Ouest: la saison du cèpe s'est ouverte en plein été pour le bonheur des gourmands qui se l'arrachent, et des ramasseurs qui protègent jalousement leurs bons coins contre les convoitises éventuelles des aoûtiens.

"Les cèpes, vous les faites griller avec un filet de vinaigre", conseille Sylvie sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne). Chaque matin, cette éleveuse bovine et revendeuse de 43 ans se rend avec ses deux enfants, Mathieu et Lucile, 16 et 13 ans, cueillir les cèpes sur ses 13 hectares de bois.

La cueillette démarre traditionnellement début septembre et dure jusqu'aux premières gelées, rappellent les experts. Dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année. "Ce sont les caprices de la météo", lance, amusé, le maire de Vaïssac, Francis Delmas.

"Ici nous sommes dans une région agricole, et les agriculteurs ont besoin d'eau!", dit-il. Une aubaine aussi pour le marché aux cèpes qui, après six années de fermeture, a rouvert avec trois semaines d'avance.

Depuis mercredi, des centaines de personnes se ruent sur les quelque 300 kilos de bolet comestible (le cèpe est une variété de bolet) dès l'ouverture du marché, à seize heures.

Les acheteurs sont tous des particuliers, venus s'approvisionner pour l'automne et l'hiver. Impatients, beaucoup viennent avec une à deux heures d'avance pour ne pas risquer de le rater. "Les gens courent pour l'acheter... Il ne faut surtout pas hésiter quand ça commence", plaisante Régine Bosc, 77 ans, qui vient de faire 40 kilomètres pour l'occasion.

"Tous les jours c'est le même scénario: on est dévalisé en vingt minutes", raconte pour sa part Sylvie.

La commune attire du monde, et pour cause: ses 1.200 hectares de bois favorisent la pousse du champignon. Les habitants mettent tout en oeuvre pour empêcher que les vacanciers ne s'avisent de faire main basse sur ce joyau.

"On a créé une association qui gère les bois, et les gardes assermentés se chargent de la sécurité", explique le maire. "Seuls les propriétaires privés peuvent ramasser leurs champignons et les vendre sur le marché", précise-t-il.

Le commerce est plus que rentable à en croire les vendeurs. "On met un peu de beurre dans les épinards", confesse Sylvie, dont les enfants ont, eux, trouvé "un bon moyen de se faire de l'argent de poche".

A vingt euros en moyenne le kilo, Yannick Brochet, 19 ans, salarié agricole, vient de gagner 200 euros en moins d'une heure de travail. "Il faudrait vraiment que le cèpe se vende toute l'année", plaisante-t-il.

"Ce n'est pas un produit de luxe mais presque", renchérit Michel Bosc, 78 ans, en comparant avec la truffe. "C'est un produit saisonnier, donc rare, et qu'on ne trouve pas tous les ans à cause de la météo", explique ce retraité de l'Education nationale.

Louise, elle, est venue spécialement de Toulouse pour s'approvisionner: "Je vais frire ce soir les plus vieux et le reste, je le mettrai au congélateur", prévoit cette retraitée de 83 ans, en colère contre son mari qui n'a choisi que de vieilles cèpes. "Tu t'es fait avoir, Louis !", tance-t-elle, désespérée.

Ramassés dans le Tarn-et-Garonne, en Ariège, dans le Lot ou le Périgord, le cèpe se retrouve déjà sur les marchés toulousains depuis le début de la semaine. Sur une demi-journée, Paul, qui le propose sur son étalage pour la première fois, a déjà vendu les 70 kilogrammes dont il disposait. En revanche, on ne s'arrache pas le champignon de Paris: "On ne peut pas dire qu'il a la côte en ce moment", confesse une vendeuse.

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Publié le 06/08/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Boulogne-sur-Gesse (31) : à 12 ans, Vincent trouve un cèpe de 742 grammes

Boulogne-sur-Gesse. à 12 ans, Vincent trouve un cèpe de 742 grammes

La poussée précoce des champignons a bousculé l'organisation des vacances de Vincent un jeune adolescent de 12 ans. Initié par ses proches, il s'est mis en quête de cèpes dans les forêts du Boulonnais.

La chance lui a souri. Il est tout fier de présenter une partie de sa cueillette, un spécimen de 742 grammes que sa maman aura su accommoder pour toute la famille.

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Publié le 06/08/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Pujaudran (32) : Champignons

Germain Bort, Jean-Claude Laporte et Fabien Marquié, tout a leur plaisir./ Photo DDM R. V.

Au village, la compétition pour la plus belle prise de champignons se poursuit. Le titre revient pour l'heure à Jean -Claude Laporte, avec un cèpe de 2,260 kg, sans la queue, parmi plusieurs pièces de plus de 1 kg. La triplette de Jean- Claude est constituée avec Germain Bort et Fabien Marqué. La collecte s'est faite pendant une heure, de bon matin, avant d'aller œuvrer à la ferme où maman Agnès les attendait avec les félicitations et le café. Cette année les bois de Pujaudran et de Lias sont le paradis pour la découverte et le bonheur de ramasser des bolets.

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Publié le 06/08/2011 03:49 - Modifié le 06/08/2011 à 07:46 | Guillaume Courveille

Blaye-les-Mines (81) : Un cèpe...d'1kg 100 !

Un beau spécimen

Les cèpes sont la belle surprise de ce début de mois d'août ! Pour preuve, Lionel Franco, habitant de Carmaux, s'est emparé mercredi matin, d'un véritable monstre des bois dans la forêt départementale de la Grésigne. Le jeune homme, amateur de champignons depuis son plus jeune âge, nous présente ce beau spécimen d'1kg 100g orné d'un chapeau d'une taille de 40cm. « Depuis une semaine je vais dans les bois ramasser les champignons avec le grand père de ma compagne. C'est le plus gros cèpe que j'ai pu trouver jusqu'à maintenant » expliquait-il. En une matinée, le Carmausin a ramassé pas moins de 23kg «d'or brun». Un chiffre habituel pour lui ces derniers jours. Le compteur de Lionel est même monté à plus de 70kg en l'espace d'une semaine !

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Publié le 07/08/2011 03:48 - Modifié le 07/08/2011 à 07:24 | La Dépêche du Midi

Cassagnes-Bégonhès (12) : Un champignon insolite

Cassagnes-Bégonhès. Un champignon insolite

Les champignons font une poussée un peu prématurée cette année dans notre région également. Mais ce n'est pas un cèpe que deux promeneurs cassagnols ont eu la surprise de découvrir tout près de Cassagnes, non loin du Céor. Cette imposante boule blanche aperçue de loin par Mme Caubel était une énorme vesse de loup de 38 cm de diamètre et 25cm de haut. Il n'y a pas eu d'omelette pour le repas !

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Dimanche 7 août 2011 à 06h00 - Rémi Lebrère - L'Indépendant

Belle poussée de cèpes dans la montagne Noire

De beaux spécimens ont été cueillis, hier. © Photos Ch. B.

Les pluies et les averses de grêles du mois de juillet ont occasionné une jolie poussée de cèpes, dans la montagne Noire. Les amateurs du champignon noir y réalisent d'ailleurs de belles cueillettes depuis au moins trois jours, ramassant de très gros cèpes mais également de petits spécimens, ce qui montre que la récolte est apparemment partie pour durer quelques jours encore.

Une adresse incontournable s'impose, dans les forêts de la montagne Noire : sous les éoliennes de Pradelles-Cabardès. Nous y avons d'ailleurs rencontré, hier matin, deux dames de Conques-sur-Orbiel, qui avaient cueilli un panier de cèpes chacune. "Nous avons appris, au village, qu'il se trouvait des cèpes. C'est la première fois qu'on vient, cette année…" Les veinardes !

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7 août 2001 - 11h46 / Sud-Ouest

Afflux aux urgences de touristes intoxiqués aux champignons

Le bolet de satan (à gauche) peut parfois être confondu avec le bolet d'été (à droite). Photo Michel Pujol CEMA

Les urgences du Sud-Ouest ont été confrontées ces derniers jours à un afflux de patients, surtout des touristes pris de diarrhées et de nausées après avoir voulu profiter de la prolifération précoce de champignons causée par l'alternance de pluie et de soleil.

Les différentes antennes hospitalières du Lot ont accueilli vendredi 21 personnes, intoxiquées pour une bonne part pour avoir consommé du bolet bleuissant qu'elles avaient pris pour du cèpe comestible, a indiqué Xavier Binetti, urgentiste à Cahors.

Entre samedi et dimanche matin, cinq autres ont été admises, a-t-il dit.

Il peut s'agir d'autochtones. Mais beaucoup sont des vacanciers plus ou moins connaisseurs qui ont appris, sur les marchés ou par la télévision, que le Sud-Ouest connaissait en plein été une prolifération de cèpes, ont indiqué plusieurs professionnels de la santé.

Comme en septembre

La cueillette démarre traditionnellement début septembre. Mais dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année.

"Normalement, cela (les intoxications) arrive en septembre. Et, comme en septembre, il y a beaucoup moins de touristes, ils sont moins tentés par le ramassage", observe M. Binetti, "le touriste essaie de profiter de cette aubaine sans rien y connaître".

Or on peut aisément confondre un bolet bleuissant pour un cèpe de Bordeaux, qui est, lui, comestible.

La confusion provoque de vives douleurs abdominales, des diarrhées et des vomissements. Le mal reste en général sans gravité. La seule chose à faire est de réhydrater et prendre son mal en patience. Dans certains cas, le malade est hospitalisé quelques heures.

De saison : Cèpes d'été (suite 4)

Publié le 12/08/2011 08:38 | Béto.

Conques-sur-Orbiel (11) : Les cèpes sont légion

Pépé Campillo (89 ans), ses fistons «Béto» et le facteur de Blagnac Antoine ont ramassé de beaux cèpes aoûtien./Photo DDM, Béto.

Les cèpes ont fait leur première apparition en même temps que les juillettistes croisaient les aoûtiens. Une sortie furtive, bien gardée dans le secret des fonds de bois. Et puis le bouche à oreille, conversations sous cape, bien à l'abri des regards indiscrets ont fait le reste. Il n'en fallait pas tant pour mettre la puce à l'oreille de « Béto » accompagné de son paternel « Pépé » et son postier de frangin Antoine pour braver giboulée et brouillard dense en ce premier dimanche « out » pour la bronzette. Pour en avoir le cœur net, ni une ni deux, direction les bons coins jalousement gardés secrets, lopins de terre fertiles pour contenter les papilles ! Premier constat, très peu de voitures garées aux endroits fréquentés. Bon ou mauvais signe ! Contre mauvaise fortune bon cœur, sans un optimisme béat les voilà partis en chasse dans la forêt détrempée. Première surprise, quelques faux !
Après avoir arpenté les lisières, évité amoncellements de bois mort, les premiers bolets majestueux, fermes, pas encore entamés par les limaces faisaient le bonheur de nos cueilleurs. Le cèpe, roi des champignons par excellence des forêts en automne, a bousculé toutes les convenances, provoquant cette fièvre hallucinogène chez les amoureux de ces cryptogames, avec deux mois d'avance. Tous les experts en mycologie sont unanimes : cette poussée précoce est due à la conjugaison, subtile alchimie, des orages d'un juillet pluvieux, frisquet favorisant la fermentation de ces moisissures. La collecte a ses règles même si la nature appartient à tous. Respectez-la ainsi que le bien d'autrui, carte obligatoire dans des forêts privées. Un bon conseil, munissez-vous de celle-ci, amende amère cette année.

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Publié le 11/08/2011 08:16 | Thomas Belet

Les cèpes pourraient revenir

Une nouvelle pousse pourrait avoir lieu en fin de semaine./Photo DDM

L'extraordinaire poussée de cèpes de la semaine dernière ne devrait pas se renouveler de sitôt. Les fortes pluies qui se sont abattues sur le département le week-end dernier, suivies par le beau temps de cette fin de semaine apportent un terrain favorable à la poussée des cèpes. « Mais les températures un peu faibles de lundi et mardi ne sont pas forcément une bonne chose. Les cèpes ont besoin de grosses chaleurs pour sortir de terre » éclaire un spécialiste. Pour Philippe, vendeur de cèpes au marché du Cristal, «inutile de s'y rendre, la nouvelle lune est passée et il n'y aura pas de cèpes ce week-end».

Chaleur et saison décalée

Les grosses chaleurs des mois d'avril et mai ont avancé la saison des cèpes. Pour Sylvain, un coutumier des forêts de Cadour, « l'habituelle pousse de fin septembre-début octobre correspond à la pousse actuelle. La saison des champignons a été avancée avec les chaleurs du printemps ». Le week-end dernier, l'affluence était telle dans les forêts de Cadour que « beaucoup d'endroits ont été grattés et ne pourront pas donner de nouvelles pousses » rajoute Sylvain. Les cèpes pourraient donc revenir mais de l'avis des spécialistes, le meilleur moyen est encore de s'y rendre par soi-même. La nature n'est pas une science exacte…

Attention aux confusions

Ces jours-ci, de nombreuses amanites ont été repérées : certaines peuvent être mortelles. De même, le bolet Satan, toxique pour l'homme et d'aspect similaire au cèpe mais avec le pied rouge. Un seul conseil, ne mangez pas ce que vous ne connaissez pas sans avoir demandé l'avis d'un spécialiste !

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Publié le 11/08/2011 08:52 | La Dépêche du Midi

Fenouillet (31) : Les cèpes ont fait place aux oronges dans les forêts

Une belle cueillette de « l'amanite des Césars »./ Photo DDM

Les oronges sont au rendez-vous des bois et des forêts avoisinantes, pour les mycologues confirmés ou amateurs passionnés.

Cette pousse, passagère, pour nombre de chercheurs de champignons avertis, annonce la fin de la pousse des cépes. L'amanite des Césars, aussi appelée oronge ou oronge vraie est un champignon « basidiomycète » de la famille des « aminacitacées ». Elle doit son appellation du fait qu'elle aurait été un des mets favoris des empereurs romains. Les qualités gustatives, la beauté, la réputation et la relative rareté de l'oronge en font un des « princes » de la famille des champignons comestibles et souvent le préféré d'un grand nombre de mycologues. Généralement, ce champignon pousse de septembre à novembre sous les feuillus de chênes ou de châtaigniers. Cette année, sans doute, en raison de la chaleur des sous-bois et de l'humidité générée par les pluies, les conditions ont été favorables à la pousse des champignons, ce qui fait le bonheur des promeneurs chercheurs de fin de semaine, dans les forêts domaniales avoisinantes. Certains passionnés n'hésitent pas de partir en Ariège, dans l'Aveyron, le Tarn ou autres départements de Midi-Pyrénées pour ramasser des champignons.
L'oronge est un excellent comestible, considéré par beaucoup comme le meilleur qui soit. Dégusté cuit, avec de l'ail et du persil, au grill, avec un « beurre d'escargot », ou badigeonné avec de l'huile d'olive, un peu de sel et un filet de citron, il régale de nombreux amateurs. Mais il convient d'être très vigilant car l'amanite des Césars peut se confondre, avec « l'amanite tue-mouches », qui est toxique. Quoique souvent d'un rouge plus soutenu, le tue-mouches peut être orangée. Elle porte généralement des points blancs réguliers, mais ceux-ci peuvent être délavés ou confondus avec des restes de « volve » présents sur l'oronge. Une des différences est visible aux lames, l'oronge vraie a les lames et le pied jaunes, à la différence de la « tue-mouches qui a les lames et le pied blancs.

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Publié le 12/08/2011 08:51 | La Dépêche du Midi

Fenouillet (31) : La belle cueillette de Jean-Louis

Un bon début de saison pour les cèpes./ Photo DDM

Les fins de semaine peuvent être aussi l'occasion d'aller marcher et de s'aérer à la campagne, en forêt, pour évacuer le stress, et les contraintes du quotidien, en respirant les senteurs matinales, loin des vapeurs des pots d'échappement. C'est le cas de Jean-louis Granier, qui est allé passer deux jours dans son village natal de Varen-en-Rouergue, village médiéval de la pointe du Tarn-et-Garonne, touchant le département de l'Aveyron. C'était la fête votive de cette cité prisée, entre autres touristes, par les Hollandais et les Anglais, qui ayant acheté des habitations, viennent régulièrement aux beaux jours et en vacances. Certains, conquis par le site et l'environnement, (le magnifique château du XVIe siècle, l'église Saint Pierre, du XIe, pur chef-d'œuvre de l'art roman, les vielles rue avec leurs maisons à colombages, dont certaines ont plus de 300 ans, la fontaine du VIIIe, avec son eau toujours à température constante, hiver comme été (11°), et sa magnifique légende de Pierre et Madeleine, les berges de l'Aveyron, etc.), restent à demeure.

L'occasion était idéale, après les pluies et la remontée du thermomètre, d'aller faire un tour aux champignons. La météo et le « facteur chance », ont permis à ce mycologue amateur de faire une belle cueillette de cèpes. La récolte de ces bolets nécessite de bons mollets, pour monter ou descendre les pentes abruptes de ces contreforts du massif central, un bâton pour écarter les ronces et les éventuels serpents, un panier, un couteau bien affûté, pour couper les pieds au ras du sol, sans arracher les champignons, et les nettoyer sur place, ce qui évite de les trouver « garnis » de terre ou de sable ; désagréable sous les dents ! C'est aussi l'occasion d'en déguster avec la famille et les amis locaux qui n'ont pas l'occasion ou la culture « des bois ».

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Publié le 12/08/2011 08:48 | La Dépêche du Midi

Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard (11) : Plus d'un kilo à la pesée

Escueillens-et-Saint-Just-de-Bélengard. Plus d'un kilo à la pesée

Si la pluie est bienfaisante pour les cultures, elle est la bête noire des vacanciers et surtout avant les vendanges des viticulteurs. Par contre, pour les mycologues du dimanche, ce n'est que du bonheur comme celui anonyme bien sûr, qui a cueilli ce très beau cèpe dimanche dans le Limouxin mais on ne dira pas où, et qui affiche à la pesée, 1 100 grammes, pour 23 cm de haut et 25 de diamètre. Félicitations au cueilleur anonyme et bonne digestion.

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Publié le 12/08/2011 08:40 | La Dépêche du Midi

Mazamet (81) : Un cèpe de 1,162 kg pour Marie et Antonin

Marie et Antonin fiers de leur cueillette. / Photo DDM

Marie en Antonin sont heureux de présenter ce magnifique cèpe de 1.162 kg trouvé dimanche dans le secteur des Montagnès. Les bois du secteur, feuillus et résineux, ont été bien arrosés. Cela rend favorable les pousses de champignons : cèpes, girolles, pieds de moutons, oronges… Et les orages de grêles viennent parfois adoucir les dégâts quand les champignons arrivent derrière.

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Publié le 10/08/2011 11:50 | La Dépêche du Midi

Villemoustaussou (11) : Les cèpes nouveaux sont arrivés

Une belle cueillette.

Des mois d'avril et mai particulièrement chauds, un mois de juin pluvieux, tout comme juillet, des orages, le vent marin, la nouvelle lune, voilà les principaux ingrédients pour une belle pousse de cryptogames. Certains ne s'y sont pas trompés et dès potron-minet s'élancent vers les étendues forestières. Quel bonheur de s'enfoncer dans un silence religieux, bâton à la main, panier sous le bras, dans les sous-bois, les pieds foulant une moquette d'aiguilles de pin ou un matelas de feuilles mortes. Quel plaisir soudain d'apercevoir sous ses pas, parmi les fougères ou sur un lit de mousse, une petite masse brune se détacher du sol. Et là toujours le même cérémonial, le chercheur s'agenouille, une main glisse le long de la queue ventrue et charnue du champignon, de l'autre il tient l'inséparable Opinel qui lui servira à le nettoyer.

Et voilà en quelques tours de mains, encore un autre cèpe qui vient rejoindre le panier. Mais, là-haut le soleil luit et ses rayons s'enfoncent dans les vertes frondaisons, éclairant le sol de jeux de lumière, midi approche, il est temps de rentrer et de profiter en famille de la récolte. Bien sûr, il faudra encore trier, frotter, couper en fines lamelles, faire cuire, stériliser à la rigueur, mais que de bons petits plats en perspective mitonnés par des cuisinières toujours à l'affût de nouvelles recettes. Accommodé de diverses façons, en omelette, frit, avec des pommes de terre, ou accompagnant un rôti, le cèpe qu'il soit de Bordeaux ou tête noire, fera toujours le régal des petits et des grands.

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Publié le 10/08/2011 11:11 | La Dépêche du Midi

Magnan (32) : Des champignons géants

Yohan Mentet et le fruit de sa cueillette./ Photo repro DDM

En matière de cueillette de champignons, le talent n'attend pas le nombre des années. Yohan Mentet a trouvé un bolet monumental. Le gros bolet bai faisait 12 cm d'épaisseur et 29 cm de diamètre pour 1,483 kg. Il était un peu vieux, ce qui est dommage, mais quand même bon à manger. Il a été cueilli aux alentours de Nogaro le mardi 2 août au matin. Il n'était pas le seul. La cueillette de cèpes, bolet et autres a été conséquente.

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Publié le 10/08/2011 08:35 | La Dépêche du Midi

Muret (31) : Un champignon de 1,4 kg

La trouvaille de Jeanne Chazotte./ Photo DDM

De dessus, on dirait une miche de campagne avec sa croûte dorée. De dessous une vesse-de-loup blanche sans queue…

C'est ce champignon bizarre qu'a ramassé Jeanne Chazottes dans son jardin de la rue Landowski.

Une rareté qui pèse tout de même 1,400 kg.

« Habituellement ce sont plutôt des boutons de guêtre que l'on y cueille mais cette année le calendrier a été bousculé », nous apprend-elle.

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Publié le 09/08/2011 10:51 | La Dépêche du Midi

Biars-sur-Cère (46) : Un cèpe de 900 g

Gilberte et son très beau cèpe.

Gilberte Doumazane résidant rue Joliot Curie et toute jeune retraitée des Logements foyers de Biars sur Cère peut s'adonner à un de ses loisirs, les jolies promenades dans la campagne et aussi la cueillette des champignons.

Bien qu'on ne donne jamais un endroit à champignons, elle a bien voulu nous confier qu'elle avait trouvé un magnifique cèpe de neuf cents grammes sur les hauteurs d'Estal (un classique), de quoi régaler toute la famille.

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Publié le 09/08/2011 09:39 | La Dépêche du Midi

Esclassan-Labastide (32) : Le cèpe de "Pignotte"

Une bonne poêlée en perspective pour Jean Baylac./ Photo DDM, Yves Saint-Arroman.

Le coquet bosquet de « Pignotte », haut lieu du foyer rural pour les chasseurs (ball-trap, réunions…) et pour les repas champêtres, recèle aussi quelques trésors de la nature. En accueillant le club cyclotouriste de Masseube pour sa réunion mensuelle d'été, « Pignotte » a récompensé un des responsables de la cuisine, venu la veille pour préparer les lieux ; Jean Baylac, au flair incroyable pour les champignons, sont tombés sur un magnifique bolet, bien ferme, de 1,200 kg pour 33 cm de diamètre. Un imposant cèpe, mais pas assez pour en faire profiter tous ses amis cyclotouristes.

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Publié le 09/08/2011 08:59 | La Dépêche du Midi

Giroussens (81) : Derniers cèpes sur le marché

Les étals étaient bien remplis et les clients nombreux/ Photo DDM

Ils étaient de toutes tailles et à des prix variés, venant de Lozère entre 12€ et 19€, ceux de Vaissac à 20€ (garantis non volés spécifie le commerçant).

Des clients encore nombreux devant les deux étalages du marché, pour une récolte précoce qui a débuté fin juillet mais avec les quantités pour tous les amateurs disponibles début août.

Etant donné le temps passant rapidement de la pluie aux fortes chaleurs (la météo a parfois du bon), et la diversité de nos régions, nous aurons certainement la chance de continuer à les retrouver sur notre marché samedi prochain...En origine made in france.

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Montlieu-la-Garde - 12.08.2011 - Sud-Ouest

Les cèpes sortent du bois

La nature est vraiment généreuse. PHOTO ysaline seurin

Oui, c' est un peu partout cette année que les cèpes font le bonheur des ramasseurs. La météo y est bien pour quelque chose. Des fans ont ramassé plusieurs kilos chaque jour. Dans le canton , on ne passe pas devant une forêt sans voir une ou plusieurs voitures garées.Cette semaine, la quantité de champignons baisse, est-ce fini ?

Du monde dans les bois. Petits et grands , débutants parfois ont fait de belles récoltes .Puis l'atelier cuisine s'est ouvert : on peut les manger frais ou les conserver ( stérilisation ou congélation ).Un vrai régal !

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Mercredi 10 août 2011 à 07h52 - Thomas Brosset - Sud-Ouest

« Une année exceptionnelle »

Pour cette famille de Vendéens, la récolte d'hier matin de cèpes en forêt de Benon (Charente-Maritime) se fête. photo xavier léoty

Selon les spécialistes, une telle poussée en août est d'une grande rareté. Mais pas forcément pour le cèpe. Aperçu en forêt de Benon (Charente-Maritime) .

Promenade des chaumes, forêt de Benon. L'allée s'enfonce plein ouest sous un tapis de feuilles. Les odeurs d'humus et de noisettes chatouillent les narines. Le soleil du matin filtre à travers les branches de chênes et de charmes, tentant de réchauffer doucement la terre humide.

Des fragrances automnales trompent ce début août. Les champignons sont là, derrière la vieille souche, dans un repli de terrain oublié par les plus matinaux des ramasseurs. Des vesses de loup, des lépiotes, des bolets. Des comestibles, d'autres pas.

En bordure de la route de Benon, à Courçon, une cinquantaine de voitures sont arrêtées quasiment à la queue leu leu depuis le lever de jour. C'est là que ça se passe. Quand la nuit a laissé la terre se reposer et que le jour ne l'a pas encore corrompue. Premier arrivé, premier servi. C'est la devise du mycophile.

Choc thermique fin juillet

« J'ai commencé à ramasser des champignons à l'âge de 10 ans. Cela fait donc cinquante ans. En ce moment, j'y vais tous les jours. C'est une année exceptionnelle. Pas tant pour les bolets. Cela arrive fréquemment qu'on en récolte autour du 15 août après quelques averses. Ce qui est exceptionnel, c'est qu'on trouve des espèces réellement automnales comme la dangereuse entolome livide », raconte Guy Chagnaud de Bouhet, petite commune aux confins sud de la forêt de Benon. « Pour moi, l'explication de cette poussée précoce de champignons vient de la longue période de sécheresse, des pluies qui ont suivi et du choc thermique des 28 et 29 juillet. Il n'a fait que 10 degrés la nuit au cœur de l'été. Or un champignon ne sort de terre que quand il subit un stress. Le mycélium se trouve dans le sol. Dès que les conditions sont défavorables, les sporophores se développent en surface. Un phénomène qui, normalement, ne se produit qu'à l'automne », poursuit le mycologue amateur et mycophage (1).

Observateur attentif de tous les faits et relations de faits concernant les champignons, il pointe un article paru dans le journal « Sud Ouest » d'hier et évoquant le bolet satan, ce « faux ami ». « À mon avis, ils ont confondu avec le bolet depilatus qui est apparu cette année. Il est particulièrement indigeste. Plus en tous les cas que le bolet satan ».

« Inimitable saveur »

Son champignon préféré ? L'oronge ou amanite des Césars. « tant par sa beauté que par son inimitable saveur ». S'il connaît toutes les forêts de la région, Chizé, Aulnay, Guy Chagnaud reste fidèle à sa forêt de Benon. « Il semblerait qu'elle n'ait pas très bonne réputation pour les champignons. Mais moi je la trouve d'une grande richesse. »

10 h 30. Les parkings des Terres Rouges et des Charmes sont vides. Il n'y a plus aucune voiture le long de la route de Benon à Courçon. Les ramasseurs de champignons ont rempli leurs coffres. Demain il fera jour.

(1) Qui mange les champignons.

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10/08/2011, 06 h 00 - ERIC DELANZY - Midi-Libre

Alès (30) : Cèpes, à quel prix le kilo sur les marchés ?

Cèpes sur un marché périgourdin (Photo d'illustration)

Cette fois, le roi des bolets cévenols ne se sera pas fait désirer. Après deux années médiocres, le cèpe vient de réapparaître dans les sous-bois un peu partout en Lozère, et même dans le Gard. Sans se cacher : "Vu ce qu’on a rentré ces derniers jours, la quantité est au rendez-vous", assure Roland Cabanel, vingt-cinq ans bon poids d’expérience dans le champignon. Et la qualité ? Aussi ! "En général, il y a pas mal de cèpes véreux au printemps et en été. Là, très peu. Mais on prend nos précautions : on coupe le pied à tous, pour voir", poursuit celui qui tient un stand aux halles de l’Abbaye.

De là à prédire une saison exceptionnelle... "Elle l’est pour l’instant... si ça continue. Là, on a tout eu : c’était sec, il a plu au bon moment, puis il n’y a pas eu trop de vent. Mais tous les "vieux" vous le disent : quand ça sort comme ça fin juillet-début août, il n’y en a plus à l’automne. En ce moment, on en trouve même des oranges. Habituellement, ils annoncent la fin de la sortie. Espérons que l’on se trompe !", précise le patron de l’établissement Cabanel (atelier de conserverie basé à Cendras).

Les amateurs, eux, ne s’y trompent pas. Le week-end dernier, les voitures immatriculées 34, 84 et 13 ont afflué en Lozère au petit matin. Où ? Pas dans tout le département, mais pas loin. Les secteurs de la Margeride, la Haute-Lozère, Langogne ou Vialas seraient bien pourvus. "Il y en a aussi dans le Gard, ajoute Roland Cabanel, et en plus ici, c’est du châtaignier." Une variété qui est mieux cotée.

Quant à la "tourista du champignon" qui aurait sévi dans le Sud-Ouest, entraînant un afflux de patients aux urgences des établissements hospitaliers, le Cévenol hausse les épaules : "Si on mange n’importe quoi... Pour tout le monde, le cèpe, ça semble le trésor, et ça peut faire un joli complément de revenus. Mais on ne gagne pas à tous les coups."

@

Dans le Haut-Languedoc :

"Et ça continue, encore et encore..."

Une partie de la cueillette d'hier - 11.08.2011 (Photo Simon Rodier)

...Mais ce n'est plus le début, "d'accord, d'accord", ça sentirait même la fin de la poussée ! Il fait en effet actuellement très chaud dans les bois (vent d'autan + chaleur ambiante) et l'humidité qui a favorisé la sortie des cèpes, girolles et pieds de mouton début août n'est plus qu'un vieux souvenir ! Ne pas désespérer toutefois de cueillettes futures en fonction des orages annoncés pour les prochains jours...

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