Cèpes : Automne 2013 


   Article du 20 septembre 2013   

 
Publié le 19/09/2013 à 07:55  | La Dépêche du Midi |  P.C.
 
Où sont les cèpes ? L'impatience grandit
 
Des cèpes ? Peut-être la semaine prochaine./Photo DDM, J.N 
 
La mi-septembre est passée… et la grande pousse se fait toujours attendre dans la région. Car s’il se ramasse quelques girolles, pour ce qui est du cèpe, c’est plutôt le désert, actuellement. Excepté dans certains coins des Pyrénées.
 
De l’Aveyron aux Hautes-Pyrénées, plus ou moins la même scène dimanche dernier, que se racontent deux cueilleurs au téléphone. Quelques heures à ratisser, fouiner, fouiller, retourner les feuilles mortes de son coin de bois préféré… et maigre bilan à l’arrivée.
 
Quelques girolles en Bigorre avec au milieu un pied de mouton égaré… mais pas même une coulemelle en Aveyron et surtout, pas l’ombre d’un cèpe au nord comme au sud de Midi-Pyrénées, en plaine, sur les coteaux ou au flanc des collines bien orientées… sauf à l’acheter 25 € le kilo, d’origine pas précisément identifiée. Mais bon sang, ils sont passés où, les cèpes cette année ?
 
La question récurrente à travers la région. Et qui taraude donc un peu plus, chaque jour, les passionnés du Grand Sud comme avance la saison et que rares ont été les apparitions de bolets.
 
Ah certes, il y a bien eu quelques exceptions au gré de pousses sporadiques. Dans les Hautes-Pyrénées, si l’on sait où aller en montagne, en vallée de Campan ou de Lesponne, se ramassent ainsi de petits bouchons de champagne depuis une quinzaine. «Par sacs, il y a deux jours ! se sont vantés certains, à Bagnères», confie un connaisseur néanmoins dubitatif, lui qui n’en a trouvé que quelques-uns à Payolle.
 
En pays de Sault, du côté des Pyrénées audoises ? S’en trouveraient aussi, comme sur le piémont de Haute-Garonne et d’Ariège, apparemment. Mais là aussi, il faut grimper jusqu’à risquer s’égarer (lire encadré)… Et pour le reste… Rien. Nada. Que dalle.
 
Rien, nada pour beaucoup
Disent en chœur le Gers, le Lot, le Lot et Garonne, le Tarn et le Tarn et Garonne où l’on craint que «pour la quatrième année consécutive, le marché de Vaïssac ne puisse se tenir», confie l’interlocuteur. Avant d’ajouter : «Mais rien n’est sûr puisque la pousse pourrait survenir lundi ou mardi».
 
Le diagnostic et l’avis du mycologue, à présent ? «En fait, les pluies abondantes du printemps n’ont pas arrangé les choses en refroidissant durablement le sol. Les cèpes, évidemment, ce n’est pas une science exacte, mais l’on sait que pour avoir une pousse correcte, il faut d’abord un sol assez chaud, puis un refroidissement avec la pluie ou la grêle et non pas de la chaleur sur de l’humidité pour que «ça fermente», comme le croit en général le grand public. Or cette année, le contraste n’a pas été évident», explique Robert Cazenave, de l’association mycologique de Bigorre.
 
Rapide coup d’œil au calendrier pour voir la prochaine lune favorable, alors ? Las… Robert Cazenave fait aussi tomber ce mythe-là. Car… «effectivement, ça se dit beaucoup aussi, mais non, la lune n’a rien à voir avec l’affaire. Tous ceux qui ont relevé les pousses sur un calendrier n’ont pas vu de relation avec les phases de la lune mais bien avec des pluies abondantes refroidissant le sol.»
 
De fait, lui fait plutôt confiance à d’autres indices… «Ce n’est pas une vérité absolue, mais actuellement, les rosés-des-prés sont sortis et on peut voir quelques «clitopiles petite prune», surnommés «la mère des cèpes», deux champignons pouvant signaler une poussée de cèpes sous huitaine», précise le mycologue qui lui aussi, envisage «le milieu de la semaine prochaine» pour sortir les paniers et appelle par avance chacun à respecter le sous-bois. «Il n’y a pas de «bons» et de «mauvais» champignons, il y a les comestibles et les autres qu’il faut laisser pousser, sans les piétiner ni les arracher», rappelle-t-il.
 
Les cueilleurs passent la nuit dehors
La nuit à la belle étoile a dû être longue et fraîche pour ce couple parti ramasser des champignons du côté de Luzenac (Ariège) et qui s’est égaré. L’alerte a été donnée, mardi soir, par un membre de la famille inquiet de ne pas voir revenir au bercail ce couple de sexagénaires ariégeois. Hier matin, une trentaine de gendarmes ont été mobilisés. En fin de matinée, une patrouille les a aperçus alors qu’ils regagnaient leur voiture. «Le couple a préféré passer la nuit dehors dans un endroit sûr, à 1 500 mètres d’altitude. Ils ont pu faire du feu et se réchauffer. Mais la nuit a dû leur paraître longue» a indiqué un gendarme.

 
16.09.13   L'Indépendant
 
Les champignons sont de sortie dans l'Aude et les P.-O. 
 
La récolte du week-end de Fabien, quelque part dans les Pyrénées...
 
Le coup de tram de ce dimanche aura-t-il ralenti la poussée ? Toujours est-il que ces derniers jours, les conversations des initiés fourmillent. Les champignons étaient de sortie.
Inutile de vous demander de révéler vos coins, ce serait faire preuve d'un trop grand optimiste. Vos lieux de cueillettes doivent rester secrets, vous avez raison.
En revanche, vous avez été plusieurs à nous faire parvenir les photos de votre cueillette du jour. Et force est de constater que certains spécimens promettent de beaux plats
 
 
Mis à jour le 15/09/2013, 22 h 42   Midi Libre   Jérôme Mouilloty
 
Lozère : un point de collecte des cèpes voit le jour
 
Champi Lozère : Galouane, habituellement plus à l’aise avec les truffes... 
 
Un nouveau point de collecte de cèpes fait son apparition en Lozère. “Champi Lozère” distribue ses produits dans toute la région.
Laurent Pourcel, (chef du restaurant étoilé, Le Jardin des sens, à Montpellier), est venu en personne vérifier la qualité de nos champignons. Il est reparti avec 50 kg de cèpes !" Loïc Robert et Florimond Chevalier ne sont pas peu fiers de leur effet. À peine “Champi Lozère”, leur point de collecte mendois, est-il ouvert que leurs produits se retrouvent sur les plus belles tables de Montpellier et d’ailleurs. "On livre nous-mêmes les produits" explique Florimond.
 
Le cèpe, valeur de Lozère
Si les deux acolytes se connaissent depuis l’enfance, leur idée a longuement mûri avant qu’ils ne se jettent à l’eau. En amont de la mise en place de leur activité, ils ont travaillé à la création d’un réseau de restaurants. Un domaine de distribution qui s’étend dans le Sud, de Toulouse à Marseille. "On préfère travailler avec les restaurants gastronomiques, explique Florimond. C’est plus gratifiant. Et quand on propose du cèpe de Lozère frais, en circuit court, on trouve toujours une oreille attentive...», ajoute Loïc avec malice. Les deux entrepreneurs continuent à chercher de nouvelles tables à séduire. Un jour peut-être, La Maison de la Lozère, autre “gastro” montpelliérain très couru, fera-t-elle partie de leur circuit de livraison. Ce serait un joli clin d’œil pour ces amoureux du pays qui, comme ils le clament en chœur, souhaitent "promouvoir les valeurs du département !"
 
10 € pour les cèpes blancs 
Ouvert depuis le 26 août aux abords du stade Mirandol de Mende, “Champi Lozère” organise la collecte et la distribution de champignons. Florimond Chevalier et Loïc Robert achètent aux ramasseurs pour revendre aux restaurateurs, le tout facture à l’appui. Les prix de vente varient chaque jour en fonction de l’offre et de la demande. Début septembre, les prix d’achat étaient fixés à 10 € pour les cèpes blancs (revendus frais) et 2€ pour les cèpes jaunes qui sont par la suite séchés avant revente. "Nous souhaitons valoriser le travail des ramasseurs sans assommer les restaurateurs", expliquent les associés, sans pour autant préciser les prix auxquels la marchandise est revendue. "Pour le moment, on fait en moyenne 20 kg par jour, mais nous ne sommes pas encore dans la période faste pour le cèpe. D’ici quelque temps, on pourrait approcher la tonne ; il va falloir que l’on fabrique un nouveau séchoir...", anticipent-ils. En attendant, les deux associés comptent sur la presse, le bouche à oreille et sur la prochaine édition des “Toqués du cèpe” (foire aux champignons organisée à Mende), pour faire connaître leurs activités.

 
17.09.13  07h23   La Montagne  Jean-Luc Chabaud
 
Un nouvel arrêté règlemente la cueillette des champignons en Haute-Loire
 
Crédit photo : DR
 
Un an après les prélèvements intensifs opérés en bandes organisées dans le secteur de La Chaise-Dieu, la cueillette des champignons est soumise à un régime plus strict en Haute-Loire.
 
A l’automne 2012, la venue en nombre de ramasseurs de champignons des pays de l’Est avait troublé la quiétude des forêts du plateau casadéen, entre Allègre et La Chaise-Dieu, un secteur pas habitué à accueillir des campements sauvages. Et encore moins des ratissages de bois en bandes, voire en ligne?!
 
Un vent de colère souffle alors sur les cimes des sapins. Des habitants et/ou propriétaires forestiers, excédés par ces cueillettes organisées, décident de prendre le taureau par les cornes pour endiguer cette déferlante. Une association voit le jour, « Champi-fruits des bois », en même temps que l’idée d’un permis de ramassage… Le projet suit son bonhomme de chemin, puis se concrétise à l’échelle de dix communes (*), par l’instauration d’une carte et de règles qui limitent la quête des cèpes, girolles et autres pieds de mouton aux propriétaires, leurs ayants droit, aux habitants justifiant de l’impôt local sur les communes concernées. (...)
 
Nouvel arrêté préfectoral
 
« Nous sommes plus permissifs que sur le reste du département », signale Jean Carle, président, en faisant référence à la nouvelle réglementation départementale, revue après les événements de l’an dernier.
 
 
Aussi, avant de chausser les bottes, de prendre un panier sous le bras et de glisser un couteau au fond de la poche du pantalon, un coup d’œil sur l’arrêté préfectoral « rappelle que la cueillette familiale ou commerciale de champignons non cultivés sans l’autorisation du propriétaire du terrain est interdite ». Sans ce sésame, « tout ramasseur s’expose à une contravention de quatrième classe (750 €) dès lors que sa “récolte” reste inférieure à un volume de 10 litres par personne et par jour (environ 2,5 kg) ». Au-delà de ce seuil, l’infraction relève du vol. À ce titre, la « punition » peut aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende.
 
Avec l’aval du propriétaire, la limitation est portée à 5 kg par personne et par jour (environ 20 litres). La sortie familiale ou en groupe de plus de quatre personnes, ne doit pas dépasser 15 kg par jour (environ 60 litres). (...)


   Quelques trouvailles récentes :   
 
Dans les Hautes-Pyrénées (18.09.13) / Photo FB Philippe Germon
 
Dans les Hautes-Pyrénées (18.09.13) / Photo FB Philippe Germon
 
Giroles dans le Béarn (17.09.13) / Photo FB Bernard Vicente
 
Dans les Hautes-Pyrénées (20.09.13) / Photo FB Jérôme Zanet
 
Dans les Cévennes (20.09.13) /¨Photo FB Météo Cévenole


Champignons : sur le front des cèpes 

   Article du 29 septembre 2013   

Publié le 22/09/2013 à 10:26  | La Dépêche du Midi |  J.-P. C

 
Villefranche-de-Rouergue : Champignons, c'est la longue attente !
 
Dans les sous-bois du bas Rouergue, les cèpes se font encore désirer./Photo DDM JPC. 
 
En principe, il sert de baromètre. Presque de GPS aussi. Même si, travaux place Notre-Dame obligent, il a perdu de sa superbe, le marché demeure la barrière d’ajustement pour tout chercheur de champignons invétéré. Mais en cet ultime jeudi estival, qui n’en avait ni l’air, ni la chanson, pas de quoi fouetter cocher. Certes, en prenant le temps de l’observation, on arrivait bien à dénicher sous la halle quelques «têtes noires» (vendues à 22 € le kilo, plutôt indigeste) mais qui, aux dires de la négociante, arrivaient tout droit des bois de Corrèze… Pas plus. 
 
Des girolles, il s’en comptait bien quelques-unes. Mais, là aussi, pas de quoi assurer que pour ce week-end, les sous-bois passeraient à l’«orange». Leur provenance, du nord du Lot - «vers Saint-Céré, je vous assure», certifiait cet autre revendeur - ou du Cantal. à défaut de grives, on s’est jeté sur des jolies barquettes de «queues d’allumettes» cueillies dans les prairies du côté de Morlhon. «ça commence !», affirmait Josette, marchande des quatre saisons et habituée du marché où elle propose fleurs et légumes, avec une certaine gourmandise dans la voix. Sinon, pas la moindre queue de cèpes vrais de vrais comme on aime à les traquer dans les bois de chênes ou les châtaigneraies en cette fin septembre. 
 
Un chercheur averti, croisé lui aussi ce jeudi matin, avançait avec la prudence du spécialiste. «J’y suis allé en plusieurs endroits différents et je n’en ai pas vu un…». Pas même ces «mauvais» que l’on envoie promener à grands coups de tatanes, comme le plus vulgaire des vilains petits canards. Les pluies passées, jumelées à la chaleur annoncée pour les jours à venir, pourraient bien inverser la tendance. Dans tous les cas, chercheurs organisés comme profanes se calent dans les starting-blocks. Prêts à bondir.

 
Publié le 24/09/2013 à 08:00 
 
Les interdictions de cueillette poussent comme des... champignons !
 
Le mycologue averti doit désormais se doubler d'un juriste pour être sûr de ne pas commettre d'impair dans les sous-bois... / Photo DDM 
 
Avis aux mycologues chevronnés : on peut se faire «cueillir» en ramassant des champignons. Avant de vous élancer avec votre panier, mieux vaut réviser la législation...
 
Ils sont là. Les premiers ont poussé la semaine dernière, dans le sable, tout autour de Pindère, à la frontière des Landes et de la Gironde. D’autres sont sortis de terre (de l’argile) ce dimanche matin aux aurores du côté de Ruffiac, de La Réunion, près de Casteljaloux. Les cèpes, les bolets, les têtes noires ont envahi nos sous-bois et nos forêts, pour le plus grand plaisir des «promeneurs».
Cette première poussée, qui ne sera pas exceptionnelle, si l’on en croit les spécialistes ès champignons, résulte de plusieurs facteurs climatiques (forte pluie début septembre, changement de lune et fortes chaleurs).
 
Mais qui dit champignons, dit aussi incivilités en tous genres et représailles à gogo. Les gens qui saccagent les bois ne sont plus les bienvenus, les voitures envahissantes finissent souvent la journée les pneus crevés, des coups de fusils sont parfois échangés... on en passe et des meilleures. Avant de vous engouffrer dans un bois, il est vivement recommandé de bien connaître la loi. Une piqûre de rappel s’impose.
 
Mais que dit la loi ?
La forêt n’appartient pas à tout le monde. Sur le Lot-et-Garonne, près des trois-quarts sont la propriété de particuliers. Les autres appartiennent à l’Etat ou aux collectivités territoriales.
Du coup, les champignons appartiennent aux propriétaires de la forêt, de bois ou de garrigue. Ceci est valable que la forêt soit privée ou publique et qu’elle soit interdite d’accès par un panneau ou non. Au moins, c’est clair!
Mais que dit la loi ? En principe, il faut avant toute cueillette solliciter l’autorisation du propriétaire, même en l’absence de clôture ou de pancartes.
 
Les sanctions en cas d’enlèvement frauduleux de champignons ont été profondément modifiées par le nouveau Code forestier, en vigueur depuis le 1er juillet 2012. Tout ramassage non autorisé de champignons en forêt -publique ou privée - est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 € (tolérance jusqu’à 5 l - entendez 5 kg- en forêt publique). Lorsque le volume extrait est supérieur à 10 l, la sanction peut monter jusqu’à 45 000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement, conformément au code pénal en matière de vol ( code forestier L163-11). Cette peine peut même atteindre les 75 000€ et les 5 ans de prison en cas de circonstances aggravantes (plusieurs personnes ou complices, violences sur autrui, actes de dégradation...).
 
Dans certains cas, la cueillette des champignons peut être réglementée par arrêté préfectoral. Les ramasseurs doivent donc vérifier en mairie du lieu précis du ramassage ou à la préfecture l’existence éventuelle d’un arrêté. Vu comme ça, chercher des champignons est devenu un vrai parcours du combattant.
Bonne cueillette quand même!


Actuellement, dans le Grand Sud :
 
Pyrénées : En vallée d'Ossau (Photo FB Jacques Jean)
 
En Gironde ( Photo Tachenon - JC33)
 
En Haute-Ardèche (Photo FB les cèpes)
 
En Haut-Languedoc :
 
Quelques rares cèpes bien esseulés

Des différents échos entendus, le refrain est toujours le même : du Montalet au Pic de Nore les sols sont trop secs et seuls quelques cèpes isolés viennent récompenser les longues marches forestières...
 
Quelques giroles pointent dans les bas-fonds humides
(Photos : Simon Rodier)


   Article du 6 octobre 2013   


Dans le Grand Sud :
 
En Ariège (Photo FB Mickaël)
 
Dans les Landes (Photo FB Patrice)
 
Dans les PO (Photo Tachenon - lerandonneur)
 
Dans la Grésigne (Photo l'Ancienne Auberge Puycelsi)
 
Dans les collines de Tarn & Dadou (Photo Émile Casals)
 
Oronge - collines de Tarn & Dadou
 
Dans le Haut-Languedoc :
 

La pluie du week-end dernier semble avoir réveillé quelque peu la sortie des cèpes...
 
Giroles
 
Pieds de moutons
 
(Photos Simon Rodier)
 
Dans la presse :
 
Publié le 06/10/2013 à 09:48    | La Dépêche du Midi | 
 
Cahors - Cèpes : gros, beaux et à foison
 
Hier, sur ce stand au marché de Cahors, le cèpe se vendait à 19,50 € le kilo./Photo DDM, J.-L.G. 
 
Depuis une dizaine de jours, les cèpes ont fait leur apparition sur les marchés. Ils se vendent entre 14 et 24 € le kilo selon la qualité. La semaine prochaine la cueillette devrait être prometteuse, mais gare à la façon de les ramasser.
 
L’arrivée des cèpes est dans toutes les conversations. Sur les étals, à peine posés, ils se vendent comme des petits pains. Le responsable du magasin Terre gourmande à Cahors confirme. «Je les vends à 14,90 € le kg, quand on m’en amène. Deux heures après, il n’y a plus rien.» «Les anciens diraient que c’est la bonne lune. Et puis c’est la saison, indique Jean-Luc Dilger, directeur de l’agence ONF (Office national de la forêt) de Castres qui gère plusieurs départements dont le Lot. On trouve aussi des girolles, des trompettes-de-la-mort, ça pousse un peu partout. Les champignons ne poussent pas en même temps. Il faut des conditions de chaleur et d’humidité et que ces deux facteurs agissent simultanément»
 
«Il y a plus de champignons comestibles que de vénéneux. Certains se ressemblent beaucoup, prévient Jean-Luc Dilger. Si on n’est pas très connaisseur, il vaut mieux s’abstenir ou demander conseils à des pharmaciens.»
 
Concernant la cueillette, toutes les forêts sont privées, qu’elles appartiennent à un privé, une commune ou l’État. «Contrairement à ce qu’on pense, une forêt communale n’appartient pas à tout le monde. Les collectivités peuvent refuser la cueillette, précise-t-il. L’État laisse les forêts ouvertes, à la condition de faire une récolte raisonnable pour sa propre consommation. S’il y a abus, les gendarmes peuvent verbaliser.» Les champignons vivant avec les arbres, ils présentent un intérêt écologique. Il ne faut pas les écraser d’un coup de pied, ni les ramasser en les arrachant. «Quand on arrache un champignon, c’est exactement comme si on coupait une branche pour cueillir une pomme. Après, plus rien ne poussera.»
 
Raymond Boris, président des trufficulteurs du nord du Lot, est confiant pour les jours à venir. «Il y a une bonne dizaine de jours qu’ils s’en trouvent dans le nord du Lot. Avec la pluviométrie, la semaine prochaine sera prometteuse. On trouve les quatre sortes de cèpes, le cèpe de Bordeaux, le cèpe tête nègre, le cèpe d’été dont les bords sont éclatés, c’est relativement rare et le cèpe des pins». Dans le Lot, des chercheurs de champignons ont trouvé des oronges, l’amanite des Césars. «Dans les campagnes, on disait que ça annonçait la fin d’une pousse de cèpes avant la prochaine», indique un septuagénaire.

 
Publié le 04/10/2013 à 03:53 
 
Estillac (47) : Un cèpe énorme
 
 / Photo DDM
 
Samedi, à 12 heures, salle des fêtes du village, on fêtait les 80 printemps d’Yvette Delpeyroux (voir notre édition du 2 octobre). Après le repas, et pour se détendre un peu, Yvette et son époux Maurice décident d’aller faire un petit tour dans les bois avoisinants. Tout en se promenant, quelle ne fut pas leur surprise de se trouver face à un cèpe énorme : jugez plutôt : poids : 4, 150 kg, circonférence 1, 08 m, et 37 cm de haut.
 
Maurice et Yvette nous appellent afin de saisir le cliché du phénomène. Yvette en «cordon-bleu qu’elle est» (voir toujours notre édition du 2 octobre) n’a pas résisté au plaisir de nous donner la recette qu’elle compte mettre en application pour cuisiner ce champignon : «Je vais bien le piquer d’ail, puis le passer un petit peu au four pour faire couler l’eau du bolet, ensuite je le cuirais doucement à la poêle, salé et poivré, c’est tout, pas de persil ni d’échalotes ou quoi que ce soit d’autre».
Bon appétit aux dégustateurs convives. Hum, on s’en lèche déjà les babines !

 
Publié le 03/10/2013 à 09:17 | 
 
Rodez : Le beau cèpe d'Antoine
 
  / Photo DDM
 
Antoine, cela fait longtemps qu’il cherche les champigons ! Et c’est un vrai chercheur : il se lève tôt pour être le premier dans le bois ; il apprécie les promenades en forêt ; il est fier de montrer (de donner même) les jolis champignons qu’il trouve et, surtout, marque de fabrique du vrai chercheur, il répond à la traditionnelle question de savoir où il a fait sa cueillette de façon assez vague ! Malicieux, le bonhomme précise que c’est dans les bois (merci Antoine, on se doute que ce n’est pas place d’Armes) et du côté du nord Aveyron.

Peu importe après tout, le fait est qu’hier matin Antoine a cueilli un cèpe comme il n’en avait jamais cueilli de sa longue carrière. 1,750 kg sur la balance, 30 centimètres de diamètre et 90 centimètres decicrconférence pour le «phénomène». Quand on sait qu’à côté il en a ramassé un de 1,4 kg et plein de «petits», on peut penser qu’Antoine, à l’heure ou vous lirez ces lignes sera à nouveau «Du côté du nord Aveyron». Lui et d’autres, il semble que le cèpe soit décidé à montrer sa belle tête noire.

 
Publié le 01/10/2013 à 09:25   J.-P.C
 
Villefranche-de-Rouergue : Les cèpes n'en font qu'à leurs têtes
 
Quelques beaux paniers sont sortis des sous-bois. /Photo DDM .J.-P.C. 
 
Pour l’instant pas de grands cocoricos.
Juste une poussée, prémices, d’après les champions toutes catégories de la quête aux champignons, a une lame de fond attendue sous quinzaine. Question de lune, encore et toujours. D’autres craignent une embellie de courte durée. celle-ci serait attestée, déjà, par la présence des «trompettes-de-la-mort», ces petits cônes ébène, annonçant le point final de toute poussée…
 
En tout état de cause, il n’empêche que, en cette fin de semaine, bolets et girolles ont annoncé la couleur. Celle de l’automne avec une arrivée autant remarquée qu’attendue dans les bois de l’Ouest Aveyron.
De beaux paniers ont été certes cueillis dans le Najacois et sur le Ségala (mais nous tairons volontairement la précision des lieux). Avec parfois de belles surprises, comme celle arrivée à celui-ci racontant en avoir ramassé trois kg sans bouger. Ou presque.
 


Publié le 13/10/2013 à 07:00  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.C

 
Sivens : Sur les traces du cèpe avec un passionné de mycologie
 
Philippe Durand, président de l’association de Sciences Naturelles du Tarn / Photo DDM
 
Il est 9 heures, la voiture quitte la route départementale pour un chemin de terre. Une centaine de mètres...Le parking de la maison forestière de Sivens nous attend. On descend du véhicule, on ouvre le coffre, on s’équipe : chaussures imperméables, veste robuste pour se protéger des ronces, poche plastique. A deux pas de là, Philippe Durand, 68 ans, le président de l’association de Sciences Naturelles du Tarn est au rendez-vous. Panier à la main, il discute avec une responsable des lieux. Mieux vaut ranger cette poche plastique. «C’est déconseillé pour la cueillette. Les champignons que vous allez ramasser peuvent fermenter et devenir non comestibles». On a retenu la leçon.
 
«Il faut être bon connaisseur»
Après une brève présentation, le top départ est lancé. Pas de précipitation, de pronostics démesurés, le spécialiste ne commence pas une partie de chasse aux cèpes. «Mon panier à moi, c’est l’appareil photo», précise-t-il, boîtier autour du cou. Dès les premiers regards au sol, le passionné s’agenouille, tend la main et explique. Malheureusement, ce n’est pas le roi des champignons. Mais un toxique et amer, considéré comme mortel au Japon. «Il faut être bon connaisseur pour ramasser les champignons. Ne prenez que ceux dont vous êtes sûrs de la comestibilité», prévient Philippe Durand. 
 
 
Il s’arrête quelques mètres plus loin, feuillette le livre de Robert Rouanet qu’il a préfacé : «C’est important d’avoir avec soi un bouquin, de préférence récent. Car certaines espèces qui étaient comestibles autrefois, le sont moins aujourd’hui». Après vérification, il s’agit de russules, une variété omniprésente dans la forêt. «S’il pouvait y en avoir autant que les cèpes», soupire le chercheur. Son expression en dit long sur les chances de faire une bonne cueillette. Des queues de cèpes coupées, des spécimens renversés : l’omelette annoncée sera peut-être orpheline de saveur. Alors, pour passer le temps, on se rabat sur les non comestibles, en apprenant à les connaître, les identifier. ça peut aider pour éviter l’intoxication. «Il existe près de 5500 espèces en France. Seulement 0.5% sont comestibles. 
 
A la base, les champignons ne sont pas alimentaires. Ils sont hétérotrophes, c’est à dire qu’ils sont incapables de se nourrir par leurs propres moyens. Il y a les parasites, ceux qui s’attaquent à des êtres vivants, les symbiotiques, qui vivent en association avec un végétal et il y a aussi les saprotrophes qui se nourrissent de végétaux morts», explique le spécialiste. La parenthèse SVT refermée, il est temps de se concentrer sur les talus au bord des sentiers. «Un endroit propice pour le cèpe». Au bout de quelques minutes, c’est le soulagement. La récompense vient enfin : un beau cèpe bronzé, bien frais, même si le pied du champignon regorge de petits vers. Philippe Durand sort son couteau pour nettoyer le trésor. On a sauvé l’honneur !
 
Amanite phalloïde
Sur le chemin du retour, d’autres belles surprises sont venues garnir le panier. Une russule charbonnière comestible entre autres. Un dernier cliché sur une amanite phalloïde, de couleur doré, à ne pas confondre avec l’amanite Tue-mouche de couleur rouge, et notre sortie mycologique touche à sa fin. Bilan : 1 cèpe, une cinquantaine d’espèces de champignons observées et un bon bol d’air frais pris. Philippe Durand, lui, donne déjà rendez-vous aux amateurs de champignons pour une sortie mycologique le 26 octobre à 14h30, à la maison départementale de Sivens.
Renseignements pour la prochaine sortie mycologique : 05 63 33 10 23.
 
 
Ces timides cèpes
 

 
Robert Rouanet (à droite) lors d'une exposition mycologique / Photo DDM
 
«Ils commencent à sortir». Pour Robert Rouanet et les membres de la Société de Sciences Naturelles du Tarn, les cèpes ne poussent pas à foison dans le département. De beaux spécimens ont été ramassés en Grésigne, le week-end dernier.

En milieu de semaine, c’est du côté de la Montagne Noire qu’ils ont montré le bout de leur chapeau.

Mais là encore rien d’exceptionnel : 1,5 kg par ci, 2 kg par là. De quoi remplir une bonne poche. Dans le Sidobre, «c’est la misère», on les cherche encore. Enfin, dans le nord Tarn et sur les monts de Lacaune, la cueillette ne dépasse pas les 3 kg. Signe d’une pousse exceptionnelle en novembre ? Sait-on jamais. G.C
 
 
Champanet : «Attention aux lamelles»
 

 
Bernard Champanet,  président du syndicat des pharmaciens du Tarn  / Photo DDM, Jean-Marie Lamboley. 
 
Bernard Champanet est le président du Syndicat des pharmaciens du Tarn. Spécialiste de la mycologie, le gérant de la pharmacie albigeoise donne les conseils à suivre pour une cueillette et une dégustation en toute sécurité. Il revient aussi sur l’abandon prochain de l’étude des champignons à l’université.
 
Quels conseils donneriez-vous à un chercheur novice ?
La plupart des gens qui ne connaissent pas bien les champignons les ramassent en quantité, les mélangent dans des poches en plastique où ils peuvent fermenter et se casser. Il faut les ramasser entiers dans un panier et faire attention aux champignons à lamelles. Je leur préconiserai de ne ramasser que les champignons à tube. Il y a moins de risques d’intoxication, même s’il y a toujours le bolet de Satan. Le chercheur doit être vigilant, car l’ingestion de certaines espèces peut provoquer des troubles plus ou moins graves, parfois mortels.
 
S’il y a doute ?
Si on a un doute, on se rend en pharmacie. Un champignon à volve et anneau est à jeter. Les bolets qui bleuissent ne sont pas forcément mauvais, bien au contraire. Vous savez, même un champignon qui sent bon, qui est joli peut être toxique.
 
De moins en moins de pharmaciens sont aujourd’hui formés à la mycologie. Un vrai problème ?
Oui, heureusement qu’il y a les vieux pharmaciens. À ce jour, les jeunes peuvent encore conseiller les chercheurs de champignons. Mais bientôt, il faudra une formation spécifique. C’est dommage, j’encourage les pharmaciens à étudier la mycologie. Je suis favorable à ce qu’elle revienne dans les programmes d’enseignement des universités.
 
Centre antipoison de Toulouse, hôpital Purpan : 05 61 77 74 47.
 
 
Publié le 15/10/2013 à 09:07    Gisèle Dos Santos
 
Vaïssac : Pas de marché aux cèpes depuis quatre ans
 
 
Depuis quelques semaines, Vaïssac, la capitale du cèpe attend impatiement une poussée, qui tarde à venir. Les têtes de nègre se font désirer et la fraîcheurs de ces derniers jours n’est pas favorable.
C’est la saison des cèpes, mais y en aura-t-il à Vaïssac, capitale du cèpe depuis plusieurs décennies grâce à son marché renommé pour ses têtes de nègre?
 
Le maire Francis Delmas est plutôt pessimiste: «La semaine dernière, on en a trouvé quelques uns, mais pas en quantité suffisante. Avec la pluie et la chaleur, il y avait un petit espoir, mais la météo n’est pas favorable puisqu’on nous annonce du vent froid pour cette fin de semaine et je crains que ce ne soit fichu pour cet automne. Car pour ouvrir le marché, il faut au moins un tonne de cèpes. Depuis octobre 2006, date de notre dernier gros marché, puis en 2010 où on a ouvert un tout petit marché, il n’y a plus eu suffisamment de cèpes à Vaïssac» commente le maire.
 
Il s’en est bien trouvé quelques uns dans les bois par ci par là, aux alentours et dans certaines communes voisines, mais rien à voir avec l’abondance des autres années. Les propriétaires de bois désespérent de voir pousser le précieux basidiomycète. Chacun y va de son analyse: trop d’eau, pas assez d’eau, températures trop élévées ou trop froides, les spécialistes du coin se perdent en conjoncture.
 
Installé depuis 1946, juste après la Libération, dans la maison familiale, au milieu des bois, André Aurimont, grand amateur de cèpes nous livre le fruit de ses observations quotidiennes. Agriculteur à la retraite, il connait ses bois comme sa poche et sait reconnaître les premices d’une éclosion imminente.
 

 
Une histoire de lune et de température
«Il y a toujours eu des cèpes à Vaïssac. Mais ces 4 dernières années, ils se font plus rares. J’en ai trouvé quelques uns la semaine dernière, mais très peu, car cette année, les conditions climatiques n’ont pas été idéales. Pour que les cèpes poussent, il faut que toutes les conditions soient réunies et qu’il pleuve à la bonne période et au minimum 50 mm. Mais c’est juste 50 %du problème.
Pour une germination lente et sûre, il faut une température entre 18° et 22°. Le vent du Nord n’est pas favorable, le vent d’autan dérange. S’il y a trop de pluie, la fermentation du mycélium est retardée.
 
Autre paramètre essentiel: la lune. Il faut qu’il pleuve à la nouvelle lune et suivant la température 8 à 10 jours plus tard, au moment de la pleine lune, et du dernier quartier, les cèpes poussent. Ce sont les caprices de la nature. Et quand les oronges sortent, c’est la fin des cèpes» commente ce connaisseur, incollable sur ses champigons préférés.
 
Mais ne lui demandez pas de vous emmener chercher des cèpes. .. C’est un secret bien gardé, car André ne cherche pas les champignons, il les ramasse: «Je connais une trentaine de «nids» et même ma femme ne sait pas où ils se trouvent. Je dévoilerai les emplacements seulement dans mon testament» lance-t-il avec un soupçon d’espièglerie.
Des propos confirmés par son épouse Jeannine: «Moi, je l’attends avec la poêle à la main» dit-elle en riant «mais je connais aussi quelques nids et je ne les lui montre pas non plus.»
 
On ne badine pas avec les cèpes!
En tout cas, ce n’est pas en cette année de disette, que les ramasseurs vont se bousculer dans les bois. Le secret des nids est bien gardé.
 
Le chiffre : 1 tonne de cèpes> est nécessaire. Pour ouvrir le marché de Vaïssac. Pour éviter le pillage et le saccage de leurs bois, il y a quelques années, les propriétaires ont créé une association de défense, destinée à réglementer les ramassages illicites.
 
 
   Conditions favorables à la sortie des cèpes :   
 

 
"Il faut qu'il pleuve à la bonne période et au minimum 50 mm. 
Pour une germination lente et sûre, il faut une température entre 18° et 22°.
Le vent du nord n'est pas favorable, le vent d'autan dérange.
S'il y a trop de pluie, la fermentation du mycélium est retardée".
 
Autre paramètre essentiel : la lune. 
"Il faut qu'il pleuve à la nouvelle lune et suivant la température 8 à 10 jours plus tard, au moment de la pleine lune, et du dernier quartier, les cèpes poussent.
Ce sont les caprices de la nature... Et quand les oronges sortent, c'est la fin des cèpes" 
 
 
   Les principaux champignons comestibles :   
 
Le cèpe :


 
Roi des champignons, il est le plus prisé dans les bois. De Bordeaux, à tête noire, d'été ou de pin, le cèpe est identifiable grâce à son chapeau ferme et son gros pied. Son parfum fait l'unanimité auprès des gourmets.
 
La girolle :


 
C'est le champignon sylvestre le plus consommé en France. La cueillir petite de préférence. Les girolles du mois de juillet sont meilleures pour le palais que celles d'automne.
 
Le pied de mouton :


 
De couleur jaunâtre, l'hydne sinué de son vrai nom, a la particularité de posséder des aiguillons sous son chapeau. Il est facilement reconnaissable. On peut en trouver en grande quantité dans un espace réduit.
 
L'oronge :


 
De couleur orange, l'amanite des Césars ne doit pas être confondue avec l'amanite tue-mouche de couleur rouge. Un champignon assez rare et délicieux.
 
Les autres variétés :


 
La coulemelle, ou lépiote élevée (ci-dessus) ; l'agaric champêtre ; le lactaire délicieux ; la trompette de la mort ; la russule charbonnière ; la morille (printemps) ; la truffe ; ...
 
Trompettes de la mort / Photo SporesXtrème
 
 
   Dans les Monts de Lacaune :   
 

 
Au 15.10.13 :

Débutée mi-septembre, la pousse est cette année assez chaotique dans le Haut-Languedoc, très inégale d'un secteur à l'autre, très irrégulière d'un milieu à l'autre, très variable d'un jour à l'autre !

 
Ainsi, les chercheurs qui se trouvaient au bon endroit au bon moment ont réussi de belles cueillettes, alors que d'autres se sont parfois contentés d'une misère au fond du panier...
 
Sols secs, précipitations insuffisantes, gelées précoces et chaleur irrégulière n'ont pas permis -jusqu'à présent- de rééditer la très bonne saison de l'automne dernier.
 
Toutefois les cueilleurs assidus ont pu revenir de chaque sortie avec de quoi réaliser de bonnes poêlées, non seulement de cèpes, mais aussi de girolles ou de pieds de moutons (en avance sur le calendrier au cours de cet automne).
 
(Photos SR : Simon Rodier)


   Article du 14 novembre 2013   


   En guise de conclusion   


 
Le premiers jours de novembre, et notamment le premier week-end, ont mis fin à l'été indien tarnais qui régnait jusqu'alors sur le Haut-Languedoc...
 

 
Plusieurs épisodes pluvieux, cumulant plus de 80 mm d'eau à certains endroits, tombés sur un sol sec et chaud, ont semble-t-il réveillé les cèpes qui ont à nouveau pointé leurs chapeaux frais et fermes en fin de semaine dernière...
 

 
Mais cet état de grâce tardif fut de courte durée car c'est le froid au début de cette semaine qui s'est abattu sur la montagne tarnaise, avec des températures négatives voisinant autour des -3°, accentuées par un fort vent de nord...
 

 
En plus, dès cette nuit et demain, les premiers flocons sont annoncés vers 600/800 mètres dans les secteurs élevés de l'est du Tarn. Il semble donc que la saison des champignons 2013 s'est arrêtée au 11 novembre, même si certains chercheurs locaux parviennent à en débusquer sous la neige !...
 

 
Cette saison 2013 ne restera pas dans les annales, bien loin en tous cas des pousses de l'année dernière. Toutefois, il s'est réalisé de jolies cueillettes sous réserve de se trouver au bon endroit au bon moment, et de ne pas ménager ses pas...
 

 
Peut-être les pieds de moutons vont-ils encore jouer un peu les prolongations, eux qui s'adaptent bien au froid, et qu'il n'est pas rare de cueillir encore au moment des fêtes de fin d'année, mais là dans les collines de la plaine tarnaise...
 
(Photos : Simon Rodier)
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