1er mai : foire à Gaillac ou rando à Murat ?
Publié le 29/04/2014 à 08:46 | La Dépêche du Midi |
Tous à Murat le 1er Mai
Un défilé qui privilégie les chemins de terre et les parcours verts. / Photo DDM
Cette année peut-être. Cultivateurs et jardiniers amateurs sont d'accord : «Il n'y a pas eu d'hiver, la saison est en avance.» Ainsi, les promeneurs du 1er-Mai gardent plus que jamais, même en fleuretant avec les 1 000 m d'altitude, l'espoir d'accrocher à leur boutonnière le brin porte-bonheur déniché en cours de virée. En VTT ou à pied, c'est du traditionnel : Les Passejaïres, Jean-Marie Calvet en tête, décollent à 9 heures en cocoonant, sur les 19 km du chemin des Saints, les visiteurs capables de marcher à la journée. Pour les randonneurs à mi-temps, rendez-vous à 14 heures : Sylvie Piasco et Pascale Valette encadrent la balade digestive de 10 km. Une demi-heure plus tard, départ de la promenade des familles (5 km) confiée à Monique Blanc. Quant au parcours en VTT, il sera balisé sur ses 25 km, mais en bon chef de peloton Jean-Marie Valette donnera le départ à 14 heures avec des amateurs ayant 14 ans révolus. Les rendez-vous sont fixés sur la place de la mairie. Pas d'inscription préalable, mais renseignement complémentaire possible auprès de l'Office d'animation touristique, tél. 05 63 37 47 47.
Publié le 29/04/2014 à 08:37 | La Dépêche du Midi |
Gaillac : Record d'affluence espéré à la foire
Le matin est plus calme : c'est surtout la foire des fleurs et du plant. L'après-midi, les rues sont bondées et vient l'heure des camelots et de leur verve / Photo DDM
C'est la météo qui décide de l'affluence : le soleil garantit 20 000 visiteurs pour la Foire du 1er mai, dont l'origine se perd dans un lointain XIXe siècle. La fréquentation est fonction des heures : les matinaux viennent chercher du plant. Si la tomate a fait la popularité de la Foire, le plant s'est étendu au jardin d'agrément. Les visiteurs du petit matin arrivent avec leurs cabas et cageots et prennent la direction du boulevard Gambetta, du Griffoul et de la rue Jean Jaurès, où monte aussi le parfum des garriguettes et des fraises de pays. Patrice Lisant, l'un des placiers, n'a pas trop de problèmes dans ce secteur de la Foire. C'est plu haut, place de la Libération et ses bordures, et dans les rues adjacentes, que les posticheurs s'installent à la dérobée et squattent sans respecter le schéma d'organisation. Ils sont plus de 300 marchands sur les différents îlots : la mécanique agricole et automobile sur la place Jean-Moulin, la brocante rue de la Madeleine, les textiles divers rue Joseph Rigal, Jean Calvet et sur les deux places centrales.
Recette de l'année
Le 1er mai, c'est la prime à l'insolite et à la découverte : on a vu passer au fil des années le sifflet magique, la main collante, le nom gravé sur un grain de riz, le tee shirt cerf volant, la chicha de voyage et — indémodable — l'inévitable brin de muguet. La Foire avait aussi son coin politique, avec un stand du PS au carrefour des rues de la Madeleine et Joseph Rigal, qui distribuait- c'est selon- roses ou muguet. La secousse électorale risque d'avoir mis en sommeil ses dispositions florales. Le Front de Gauche, attaché au 1er mai, pourrait prendre le relais. Les camelots attirent toujours le chaland : les frères Koulaks, habitués du rond-point du Barry, avec leur piles de linge et leur bagout, les vendeurs de râpe miraculeuse qui transforme la vulgaire carotte en pétales ou papillon, le balai-serpillère télescopique et les odeurs mélangées de kebabs, chichis, gaufres et barbe à papa. S'il fait beau, les terrasses seront pleines et les cafetiers feront leur chiffre d'affaires de l'année : tous scrutent le ciel et internet. Les augures sont favorables.
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