Livres "Terroir & Mémoire" : parutions régionales

4/11/2012


		
PUBLIÉ LE 04/11/2012 09:03  Propos recueillis par Robin Bruno
Livre «Le Tarn d'antan» : «Ma maison était remplie de cartes postales anciennes»
Joëlle Porcher et son ouvrage Le Tarn d'antan./Photo Thierry Pons.

D'où vous est venue cette idée de raconter l'histoire du Tarn à travers la carte postale ancienne ?
Cet ouvrage «Le Tarn d'antan» s'inscrit dans le cadre de la collection lancée par les éditions HC. Celle-ci se tourne vers les grandes villes, les régions et enfin les départements. C'est avant tout une période de l'histoire qui me plaît beaucoup. Celle qui va de 1885 jusqu'au début de la première guerre mondiale. Il semble que l'on passe d'un monde «endormi» à une grande période d'effervescence. Tout bascule dans plusieurs domaines. L'architecture notamment, grâce aux travaux d'Haussmann à Paris. Toutes les villes ont, en quelque sorte, leur Haussmann. La société savante se développe avec une plus grande place pour la science et les technologies.
 

 
Vous avez réalisé un véritable travail d'historien. Comment avez-vous procédé ?
Le fil conducteur reste la carte postale. Le texte vient en appui. J'ai d'abord opéré un tri. Ma maison était remplie de cartes postales anciennes. Il fallait exclure les doublons ou encore les cartes qui ne concernaient pas le département. Il manque malheureusement quelques photos que l'on aurait aimé avoir. Celle de Jean Jaurès au milieu des grévistes par exemple. Il est intéressant de voir les différences qui existaient entre une ville comme Toulouse, commerciale et administrative, et les petites villes des campagnes tarnaises comme Gaillac la viticole. Pareillement, Albi n'est pas identique à Castres. Cette dernière est tournée vers l'industrie à l'image de Mazamet et Carmaux, tandis que la préfecture ressemble plus à Toulouse dans son caractère administratif.
 
J'ai donc lu de nombreux ouvrages sur le Tarn. Cette partie d'écriture s'est faite après avoir réparti les thèmes du livre et donc les photographies. Les textes devaient correspondre aux images. Hormis le travail en bibliothèque et sur les sites internet, j'ai du me procurer des livres anciens sur le Tarn, disponibles uniquement sur commande. J'ai rencontré des auteurs mais pas d'historiens qui seraient trop entrés dans le détail, ce qui n'est pas l'objectif de l'éditeur qui souhaite voir sa collection à la portée du grand public. Enfin, je me suis déplacée sur les routes du département pour vérifier ce qu'étaient devenus les lieux en question. Certains ont beaucoup changé, d'autres pas du tout.
 

Comment ont réagi les archives et les collectionneurs privés à votre demande ?
Très bien. Ils étaient tous ravis de mettre en valeur leur patrimoine et leurs collections personnelles.
 
Voyez-vous désormais le Tarn sous un œil nouveau ?
Ce travail m'a donné envie de partir redécouvrir les coins du Tarn que je connaissais, mais avec une vision désormais différente. Le Sidobre est par exemple une région atypique. Le Tarn est un département agréable. D'ailleurs, je vais bientôt y revenir pour des séances de dédicaces de mon livre. La première à Albi le 24 novembre à partir de 14h dans la librairie Transparence. La seconde à Castres le 15 décembre de 11h à 12h30 puis de 14h à 16h dans la librairie Coulier.
 
«Le Tarn d'antan», éditions HC, 144 pages, 29,90€
 
 
PUBLIÉ LE 04/11/2012 06:49  | La Dépêche du Midi | P.M.
MIDI-PYRÉNÉES : Les grands sites vus du ciel
Jean-Jacques Rouch, auteur, et Martin Malvy, président de Midi-Pyrénées, hier pour la sortie du livre. / photo DDM, Xavier de Fenoyl

Première région de France en nombre de sites touristiques majeurs, de Lourdes à Saint-Cirq Lapopie en passant par Albi et Cordes, le Canal du Midi, Moissac ou Rocamadour, Midi-Pyrénées a aujourd'hui sa bible : 320 pages en grand format et autant de vues pour lesquelles le photographe a souvent pris de la hauteur. Son nom : Dominique Viet ; ses véhicules d'emprunt : un ULM pour survoler la campagne et un hélico pour s'approcher des villes ; ses moments préférés : le matin s'éveillant de la brume et la fin de journée quand le soleil dore la pierre (de rosette).
 
Edité à 5 000 exemplaires par la maison toulousaine Privat, imprimé dans le Tarn, «Midi-Pyrénées Grands Sites» raconte la région par ses beautés remarquables, qu'elles soient naturelles (cirque de Gavarnie, Saint-Ferreol, Pech-Merle, la Baïse…), historiques (Saint-Bertrand de Comminges), architecturales (Moissac, Millau, Toulouse, Cahors) ou artistiques (Montauban, Moissac, Marciac).
 
Reliés par le texte au long cours de Jean-Jacques Rouch et Philippe Ollivier qui se sont attaché à raconter la région par les hommes et les femmes qui l'ont faite, ces grands sites dessinent un petit pays où l'eau douce se fait route et frontières.
 
Qu'est-ce qu'un «grand site» en Midi-Pyrénées ? D'après les critères du Comité régional du Tourisme qui les fédère, c'est un pôle de grande notoriété, avec une particularité qui le rend unique, et qui reçoit chaque année plus de 200 000 visiteurs. Il y en avait 25 en 2012, mais déjà 26 dans le livre de Privat : Montauban, avec le peintre Ingres et le sculpteur Bourdelle, s'y est glissé au dernier moment. 200 000 visiteurs minimum ? Cela nous laisse de nombreux petits sites, où se cachent les charmes secrets de Midi-Pyrénées.
 
Midi-Pyrénées Grands Sites, Privat, 42 €, édition trilingue français, anglais, espagnol.
 

Les internautes intéressés par ces 2 thèmes peuvent retrouver quelques pages qui y font référence sur ce site, rubriques "Graulhet", "Tarnais", "Bien de chez nous"...
 

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