"Quand mi-août est bon, abondance à la maison"

14/8/2011

Publié le 14/08/2011 03:47 | La Dépêche du Midi

Maleville (12) : Le battage du Mauron

Après la moisson, place au dépiquage au Mauron ce lundi 15 août.

à la veille des 40 ans de battage à l'ancienne, les habitants du Mauron se mobilisent une fois de plus pour vous faire revivre, ce lundi 15 août, l'ambiance et les gestes d'antan. Le temps d'une journée, « l'antique batteuse » ressortira de sa remise pour une belle démonstration de dépiquage où les hommes s'affaireront pour lui faire avaler les gerbes de blé qui ont pu être récoltées à la lieuse voilà quelques semaines avant que la pluie ne vienne perturber la moisson. Ce temps fort du battage fera certainement ressurgir bien des souvenirs dans la mémoire des anciens pour lesquels la période de dépiquage était souvent synonyme de pénibilité mais aussi de réjouissances. En effet, ce jour-là, chaque famille avait à cœur de préparer de bons repas pour les voisins venus « prêter main-forte » qui tour à tour se rendaient la pareille.

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Publié le 14/08/2011 08:47 | J.M.

Serres-sur-Arget (09) : L'abbaye du Pesquié havre de paix et de délices

Quelques échantillons de la production des moniales du Pesquié : miel, confitures, pain d'épice, fromages, etc./Photo DDM S.L.

Dans son écrin de verdure, au milieu de la vallée de la Barguillère, l'abbaye du Pesquié est un des lieux les plus reposants qui soit. C'est pour cette raison que les moniales, suivant la règle de Saint-Benoît, s'y sont installées au début des années 1990. À l'origine, elles étaient à Ozon, petit village des Hautes-Pyrénées qu'elles durent quitter en raison de la construction de l'autoroute entre Tarbes et Toulouse. C'en était fini du calme nécessaire a au recueillement. Elles partirent donc pour l'Ariège. Dans un premier temps un groupe de pionnières remis en état le corps de ferme du Pesquié, puis des bâtiments neufs vinrent s'ajouter au bâtiment principal, ainsi qu'une chapelle et un cloître. Cette année les moniales se sont lancées dans un projet plus ambitieux : elles font bâtir une église abbatiale, dont la première pierre a été posée le 11 novembre 2010. En principe les travaux devraient s'achever dans deux ans. Le nouveau bâtiment, plutôt imposant s'inspire du style cistercien de Sénanque, du Thoronet et de Sivacane.

L'événement de ce week-end pour les moniales ce sera bien sûr les cérémonies religieuses du 15 août qui seront célébrées avec une solennité toute particulière. Aujourd'hui les offices religieux auront lieu à 10 h 30 (messe) et à 18 h 30 (vêpres). Les vêpres du 15 août (16 h 30) puisqu'une jeune novice prononcera ses premiers vœux. Les fidèles sont invités à participer. Les gourmands peuvent aussi faire un tour à l'abbaye. Les bénédictines produisent toutes sortes de bonnes choses : fromages, miel, pain d'épice, confitures… Elles proposent même trois livres de recettes. D'autres objets sont en vente car il y a des ateliers de reliure, de céramique, de peinture. Le produit de la vente, c'est aussi une contribution à l'édification de la nouvelle abbatiale qui sera ouverte à tous.

Les bénédictines produisent toute sortes de bonnes choses pour les gourmands

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Publié le 13/08/2011 10:47 | Léa Robine.

Bruniquel (82) : Championnat européen de tir préhistorique

Le tir préhistorique en nature est une des épreuves les plus difficile de l'archerie. Les compétiteurs construisent eux-même leurs armes avec des matériaux primitifs: fibres naturelles, bois, plumes.../Photo CP.

Ce week-end sera l'occasion d'une plongée des milliers d'années en arrière avec le championnat européen de tir préhistorique. Depuis 21 ans, principalement en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Belgique et en Suisse des compétiteurs passionnés s'affrontent au cours des 40 manches dont se compose le championnat. La volonté qui anima la création du championnat était celle d'améliorer la connaissance de la préhistorique et d'expérimenter en condition les armes de l'époque.

Remonter aux origines de l'archerie

L'intérêt pour les participants, souvent archéologues ou archers professionnels, est de remonter aux origines de l'archerie. La compétition permet d'expérimenter des reproductions d'armes préhistoriques (arcs, sagaies, propulseur) et de s'approcher d'année en année au plus proche des techniques, de construction et de tir, de nos ancêtres.

Mais c'est aussi de sport qu'il s'agit ! Les compétiteurs s'affrontent dans une des épreuves les plus difficiles de l'archerie : le tir en nature avec du matériel primitif qu'ils auront construit eux-même. En situation de chasse, ils visent des cibles de tailles variables, plus ou moins éloignées, avec des difficultés de tir : dénivelés, fenêtres de tir entre les branches, etc.

Un championnat accessible à tous

Les organisateurs bruniquelais, l'association Terre mère, soulignent que la compétition est accessible à tous: hommes et femmes, enfants mais aussi personnes âgées et handicapés physiques et mentaux. Différentes catégories sont établies en fonction des capacités de chacun.

à Bruniquel ont lieu ce week-end deux de la quarantaine de manches dont se compose le championnat. Le matin sera consacré au tir à l'arc et l'après-midi au tir au propulseur. Et à 18 h 30 aujourd'hui et demain se tiendra le championnat mondial de tir de précision au propulseur.

À l'occasion de la manifestation, le campement est ouvert gratuitement au public. On pourra venir apprécier les prestations des archers et se promener sur le site (vide des animations habituelles cependant).

À noter aussi : le campement accueille cet été une exposition gratuite consacrée aux pendeloques ou rhombes de la Préhistoire, les instruments de musique les plus vieux au monde.

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Publié le 14/08/2011 08:50 | Sylvie Daynac

Le retour de la cloche à Cabane (12)

Arrivée au sommet du clocher, la cloche prise en main par les campagniers sous l'œil attentif de l'ancien menuisier de La Bastide./Photo DDM

La petite cloche fêlée de l'église de Cabane (paroisse de La Bastide-l'Évêque), partie en février, à Annecy pour être refondue, a retrouvé, samedi dernier, sa place, au sommet du clocher, à côté de son aînée. Un événement que les paroissiens ont tenu à fêter. La cloche rutilante et joliment enrubannée, pour l'occasion, a été baptisée et bénie par le père Didier Granjou (Rieupeyroux).

En dessous de son nom, «Saint-Paul», gravé dans le bronze en hommage à l'abbé Dufour, prêtre de la paroisse de 1949 à 1967, s'inscrit celui de ses marraines et parrains Thérèse Lacombe, Jeanette Viguier, Elie Castes et Elie Bouscayrol. Ces derniers, comme des dizaines d'habitants de la commune, ont suivi, les yeux rivés vers le ciel, depuis le parvis de l'église, son ascension jusqu'au clocher. Une opération délicate menée par l'entreprise Brouillet, campagniers à Brive.

Un exercice auquel les paroissiens de Cabane seraient presque habitués : la grosse cloche avait subi le même sort en 1977. «C'était tout de même au siècle dernier ! «, remarquait-on justement dans l'assistance. Et comme le relevait le maire Jean -Eudes Le Meignen « Indépendantistes, nous passons, ici outre le principe républicain de séparation de l'église et de l'État. Cette refonte, d'un coût de 10 000 € a, en effet été financée à part égale par l'association paroissiale Saint-Jean-Baptiste-de-Modulance et la municipalité : 3 000 €. Et les habitants qui ont généreusement répondu à la souscription : 4000 €».

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Publié le 13/08/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Rimont (09) : Un petit tour… au coin de l'alambic

Alain Servat dans sa nouvelle boutique./Photo DDM.

C'est ainsi qu'Alain Servat a baptisé sa nouvelle boutique. Alain s'était fait une excellente réputation de cuisinier et sa table était très prisée. Cependant, il n'avait pas encore donné toute la mesure de son talent, de son savoir et de son fin palais. Pour tout dire, ce métier qu'il faisait avec conscience ne le rendait pas complètement heureux. Le chant des traditions familiales l'appelait à revenir chauffer l'alambic de cuivre rouge. Après son arrière-grand-père, son grand-père et son père, c'est presque naturellement qu'il est devenu bouilleur de cru ambulant et artisan distillateur. Certes, il ne porte plus l'alambic sur le dos comme le faisaient Vincent et après lui Jean-Marie, tous deux suivis par Gérard, le père d'Alain (dans l'ordre chronologique). L'alambic est devenu beaucoup plus imposant et pourtant son cuivre rouge brille toujours autant. C'est avec joie que les Rimontais voient se rouvrir les grilles de son commerce, place de la Poste. La porte franchie, le chaland est émerveillé. Son ancien restaurant, il l'a aménagé avec son goût des traditions du terroir. Ses jolies bouteilles d'eau-de-vie de prune, cerise, poire, pomme, framboise, abricot, myrtille, orange, il les a pensées et mises en valeur dans de belles et vieilles armoires d'antan. De plus, Alain présente aussi une vitrine de tous les produits fabriqués sur la commune en priorité et il a élargi la gamme sur tout le département (charcuteries, fromages, biscuits, chocolats, confitures, vins, jus de fruits…).

Si on veut offrir ou s'offrir un souvenir de notre pays, inutile d'aller chercher loin. Tout est joliment présenté sur de vieux outils, des fûts de vin, des blutoirs, des jougs. etc., sans oublier la pièce maîtresse, l'alambic, que ses aïeux portaient sur leur dos, de ferme en ferme. A l'occasion, on peut aussi consommer une boisson, sur la terrasse ou dedans car le bar est toujours en place. C'est un ravissement des yeux et du palais.Plus qu'une boutique, c'est un joli musée, qui évoque bien des souvenirs.

Merci Alain de faire vivre le village avec un goût aussi sûr de « l'authentique ».

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Publié le 14/08/2011 03:48 | La Dépêche du Midi

Carcassonne (11) : «Un coup à boire et un coup sur la tête!»

Lourd et brûlant mais protecteur : c'est le heaumes qui a un petit air de R2D2... /Photo DDM, JLB

Jusqu'à lundi, treize troupes médiévales et une vingtaine d'artisans investissent les lices dans le cadre de la fête médiévale. Hier, on a fait connaissance de Terra Roubea, une équipe arrivant tout droit du Luxembourg et du XIIIe siècle.

Des treize troupes en piste dans les lices, c'est la plus lointaine. Terra Roubea vient du Luxembourg. Roubea pour rouge comme l'oxyde de fer qui colore de pourpre cette terre métallo. Mais on est loin de la révolution industrielle et de la métallurgie. Ici, sur ce campement, les meubles de bois solides et grossiers et les accoutrements de ces onze compagnons venus du Nord siglent une époque tout à fait raccord avec la Cité. Cette équipe-là arrive tout droit du XIIIe siècle. « Nous l'avons créée il y a tout juste quatre mois », explique Stéphane de Boubais, du nom de celui qui fonda la cité de Roubaix, aujourd'hui française, autrefois belge. Le père de ce jeune homme est aussi un passionné de l'époque médiévale. Son truc, plus précisément, c'est l'ordre des Templiers.

Sous sa longue tunique blanche estampillée de la croix rouge templière, Bernard de Luxembourg s'est battu durant 25 ans de croisade avant de réintégrer sa commanderie de Roth et d'y couler une retraite fort active, jonglant entre l'élevage, la vigne et le maraîchage. « On a fait partie de plusieurs troupes. Chacune est née avec des éléments des précédentes », raconte-t-il. Kiné dans la vraie vie, il voue une admiration sans borne pour « ces moines soldats » lâchés par Philippe Le Bel. Habile de ses dix doigts, il a confectionné bon nombre de costumes de la troupe, dont les gambisons, ces toiles matelassées qui tiennent chaud et qui protègent. Et comme tout médiéviste amateur qui se respecte, il passe le plus clair de son temps à faire des recherches. Il anime un forum dédié aux templiers. Et apprécie grandement ces rassemblements où « l'on partage un bon coup à boire et un bon coup sur la tête ! ».

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Publié le 13/08/2011 03:49 | La Dépêche du Midi

Montréjeau (31) : Soirée de gala pour continuer la fête

Le groupe Alsacien Barberousse./ Photo DR

Après une entrée en matière formidable, hier soir à la salle des fêtes (le diner-spectacle avec ambiance polynésienne a fait un véritable tabac), le 52e Festival mondial de folklore entre dans le vif du sujet avec la très attendue cérémonie des couleurs et présentation des groupes sur la place Valentin Abeille, à partir de 16 heures. C'est LE grand moment de ces cinq jours de fête folklorique qui réunit des représentants des cultures populaires de tous les continents en toute gratuité à l'occasion de huit spectacles gratuits sur la scène centrale et la grande Halle. Ce soir, c'est aussi la première des quatre soirées gratuites, sous les étoiles, et sur la grande scène de la place Valentin-Abeille, sur laquelle pas moins de dix groupes vont se produire : l'Écosse, le Portugal, la Géorgie, mais aussi la France représentée par l'Alsace et le groupe Barberousse de Haguenau, le Gabon et l'ensemble Mbeng-Ntam de Libreville, le Pays Basque et les 50 « dantszaris » de Duguna, la Turquie et puis l'Indonésie, l'Italie avec le groupe Folcloristico Trevigiano de Trévise, la Colombie avec le ballet Farrallones de Cali. Un mélange de cultures, de couleurs et de sons pour un voyage autour du monde en quelques heures.

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Publié le 13/08/2011 03:49 | La Dépêche du Midi

Gages (12) : à la rencontre des kangourous

Au jardin des bêtes de Gages, un couple de Kangourous, Wallaby de Bennett de Tasmanie plus exactement vit en toute sérénité. Un papa tout blanc et une maman grise sont accompagnés de leurs deux progénitures dont le dernier né au mois de Mai sort de temps à autre de la poche maternelle. Marsupial de son état, le Kangourou est herbivore et se nourrit essentiellement d'herbes, feuilles des buissons, foin tendre, racines, écorces, bourgeons et fruits. Dans un parc botanique, le domaine abrite plus de 250 animaux insolites venus des quatre coins du monde. Le parc est ouvert tous les jours de 10 heures à 20 heures.

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Publié le 12/08/2011 10:54 | Lae. B.

Figeac (46) : Le musée sur les traces des Indiens

Lors d'une visite guidée de l'exposition au musée Champollion avec Marie-Hélène Pottier./Photo DDM.

C'est une exposition surprenante qu'a imaginée le musée Champollion, à Figeac. Avec « Mémoires indiennes », il offre aux visiteurs une thématique inédite, jamais abordée en France.

Comme l'explique Marie-Hélène Pottier, conservatrice du musée, lors des visites guidées, « les Indiens n'ont pas connu l'écriture telle que nous l'entendons. Mais, ils ont inventé une expression graphique pour transmettre des messages. C'est tout à fait original de percer leur culture, leur art, leur histoire, à travers cette pictographie. » Pour rajouter à ce caractère unique de l'exposition, la conservatrice du musée a déniché des pièces rares, issues de collections privées ou prêtées par de grands musées français et canadiens, dont certaines n'ont jamais été présentées au public.

« Les Indiens écrivaient. Mais, leurs dessins ne sont pas une bande dessinée. C'est une écriture non déchiffrée, nous n'en avons pas les codes. Seuls les Indiens et quelques chercheurs sont parvenus à préciser une partie de ces symboles peints sur des peaux de bison, principalement », souligne la guide. Au passage, elle rappelle : « Ces Indiens des plaines étaient des peuples à pied, chasseurs et cueilleurs. L'image des Indiens chassant le bison à cheval fait référence à un siècle récent de leur histoire. C'est en capturant des chevaux égarés par les Blancs ou échangés avec eux qu'ils sont devenus nomades et ont pu suivre les troupeaux de bisons. »

Le costume de Buffalo Bill

Ces peintures magnifiques laissées sur les peaux font donc état de leurs actes de bravoure, de leur courage, de leurs exploits, car c'est cela qui détermine leur place dans la tribu. « Dans cette exposition, nous avons une peau datant de 1840, c'est l'une des plus anciennes recensées en France. Ces peaux de bison montrent les Indiens en société de guerre, avec leur bouclier sur lequel on devine les emblèmes du cavalier ; parfois, y figure un drapeau américain, relatant une victoire ou une défaite. Cette écriture pictographique est fascinante parce qu'on en comprend, ce qu'on en devine et elle garde quelque chose de mystérieux », reconnaît Marie-Hélène Pottier. Alors, ne levons pas tous ces mystères, laissons le soin aux visiteurs de parcourir l'exposition, de coiffes de guerre en boucliers, de harnachement de parade en manteau de cérémonie, des Osages aux Sioux… Avec, en prime, l'authentique costume de Buffalo Bill.

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Publié le 11/08/2011 08:56 | La Dépêche du Midi

Laguiole (12) : Le point de départ idéal pour les randonnées

Randonnée d'une heure, randonnée d'un jour, randonnée itinérante à vous de choisir entre les nombreux PR, circuits de Petite Randonnée regroupés dans les topoguides, le GR de Pays « Tour des monts d'Aubrac ». Laguiole, c'est le point de départ idéal pour toutes les randonnées.

Cette année, la nouveauté ce sont des fiches de randonnées à l'unité au départ du village de Laguiole. « Pigasse », petite randonnée d'une heure trente permet de découvrir le petit patrimoine laguiolais avec son pont en orgues basaltiques.

La seconde « Le Puech du Loup », balade d'une heure offre différents points de vue sur le village de Laguiole tout au long du parcours et sur les « Puechs » environnant. Enfin la plus longue (4h), « les Abiouradous » nous fait prendre de l'altitude et offre des paysages variés typiques du plateau de l'Aubrac. Certaines sont praticables à VTT ou à cheval, à chacun son rythme.

Au départ de la station de ski c'est un espace « multi rando » qui vous attend avec un grand choix de randonnée à découvrir en famille : le sentier d'Observation Écologique et Botanique dans le Bois de Laguiole de 9 km pour découvrir la flore riche du plateau de l'Aubrac, le parcours sportif, le PR 'Le Montarquié', le circuit VTT, le parcours équestre, la table d'orientation, le sentier poésie, mais aussi le parcours permanent d'orientation.

Une heure de balade, un jour de randonnée ou une semaine à vous de choisir. Laguiole vous propose un large choix de balades, où chacun y trouvera son rythme.

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Publié le 07/08/2011 09:02 | Jonathan Hauvel

Bagnères de Bigore (65) : La beauté souterraine des grottes de Médous

Dans chaque salle, votre guide mettra votre imagination à contribution afin de vous faire deviner ce que représentent les concrétions calcaires./Photo Laurent Dard.

Avant de débuter la visite, un écriteau nous avertit que la balade souterraine sera fraîche. « Veuillez-vous munir de vêtements chauds », précise-t-il. Ma veste polaire et mon jean devraient faire l'affaire pour contrer les 13 °C qui enveloppent les galeries des grottes de Médous, été comme hiver. Mes camarades de visite ont eux aussi pris leurs précautions : manteaux, k-way et petites laines sont de sortie.

10 heures. Nous partons pour 45 minutes de déambulation au cœur des Pyrénées. Mais avant de pénétrer dans les entrailles de la terre, une pause d'histoire s'impose. « Les grottes de Médous ont été découvertes le 8 août 1948 par trois spéléologues de la région, MM. Lépineux, Lascazo et Mauras, et ont été ouvertes au public au printemps 1951. M. Herzog, spéléologue suisse, les a classées 3e au monde », explique Victorine, notre guide. Les précisions données, nous nous engouffrons dans la « galerie sèche. En quelques pas, la température chute de 5 °C. Pendant que tout le monde se replie dans ses vêtements chauds, Victorine nous apprend à distinguer les différentes concrétions calcaires. Ici, des stalactites, des fistuleuses plus précisément, fines et translucides qui grandissent de 10 à 12 cm par an. Là, des stalagmites dont l'imposant Mont Cervère et la fameuse Vierge à l'enfant, création naturelle qui rappelle Marie portant son fils Jésus.

Ailleurs, des colonnes, réunion au cours des siècles d'une stalactite et d'une stalagmite. À chaque salle que nous découvrons, une facette différente des grottes se révèle et notre guide en profite pour mettre notre imagination à contribution. Tête du Père Noël, temples hindous, grandes orgues, phare et sa jetée sont autant d'éléments familiers reproduits ici par la nature. Sur le chemin de notre escapade souterraine, nous nous arrêtons aussi sous le « Buisson d'excentriques ». Là, des stalactites forment des courbes et des virages, phénomène rare et inexpliqué par les spécialistes. Après 800 m dans la galerie sèche, Pierre, le bateleur nous invite à monter à bord d'une barque afin de découvrir la « Galerie des Merveilles ». Durant 200 m, nous naviguons sur l'Adour, 100 m en dessous de la montagne. Une balade magique et unique dans le département. Vient alors le moment de rejoindre la lueur du jour à l'issue d'une boucle complète dans les profondeurs des Hautes-Pyrénées. Les rayons du soleil nous éblouissent. Pas autant que la beauté souterraine des grottes de Médous.

Selon M. Herzog, spéléologue suisse, les grottes de Médous sont les 3e au monde.

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Publié le 05/08/2011 10:09 | La Dépêche du Midi

Salins de Gruissan (11)

Situé tout près du vieux village de Gruissan, le salin de l'île Saint-Martin est bordé par la Méditerranée à l'est et l'étang de l'Ayrolle au sud. Venez découvrir un métier agricole, un savoir-faire ancestral, un environnement protégé, une matière première méconnue mais si importante : le sel. L'écomusée vous invite à remonter le temps, dédié à la culture du sel et à son environnement. Il est complété par un espace vigneron.

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Publié le 11/08/2011 10:27 | La Dépêche du Midi

Fleurance (32) : Festival du pain astronomique

Au vieux four, l'anneau de Saturne (photo DDM, JPDG)

Les plus anciens documents connus qui évoquent la boulangerie à Fleurance sont les chartes, coutumes et privilèges de la bastide (1344 et 1358) : « Tout habitant a le droit de construire un four dans sa maison pour y cuire son pain ». Au XIXe siècle, il y a treize boulangers, dont Barrieu qui avait pour spécialité « Le petit pain à un sou ». En Gascogne, une des formes les plus populaires de l'utilisation du pain était la soupe. Autrefois, les mères disaient en patois de Gaure à leurs fillettes « minjo soupo, bouteras poupos » (Mange de la soupe, tu auras une belle poitrine). Aujourd'hui, les boulangers ne manquent pas d'imagination et ont créé à la demande de l'office de tourisme, de délicieux pains qui ne seront disponibles que pendant la durée du festival.

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Publié le 12/08/2011 08:54 | Dominique Lafitte

Gruissan (11) : "Noces d'Argent" pour Pierre Richard

Pierre Richard partage son temps entre la capitale et Gruissan/Photo DDM J.M Guiter

« Il y a vingt-cinq ans, j'ai épousé madame la vigne pour le meilleur et pour le pire. Elle m'a donné le meilleur et nous avons eu de beaux et bons enfants, chaleureux, expressifs et raffinés… » Ce sont les premières phrases que l'on peut lire sur les bouteilles de la nouvelle cuvée « Noces d'Argent » que Pierre Richard lance à partir de ce mois-ci. Une série « collector » vendue à seulement 2 586 bouteilles toutes sérigraphiées. « Noces d'Argent » est un assemblage de syrah et de mourvèdre. Les bouteilles seront commercialisées dans des coffrets bois seulement au caveau du domaine Bel Évêque à Gruissan et à la boutique La Cave de Pierre à Narbonne-Plage. Très belle reconnaissance pour l'artiste, connu bien sûr pour ses rôles au cinéma mais aussi en tant que scénariste, producteur et chanteur. Pierre Richard se fait maintenant un nom dans le domaine du vin. Il y a vingt-cinq ans, l'acteur est tombé amoureux de ce coin de Languedoc. Il était venu passer un week-end à Gruissan pour se reposer. Il découvre alors les étangs de la lagune qui le passionnent plus que la mer.

Le domaine Bel Évêque, entouré d'étangs, semble se situer au bout du monde. Il était à vendre mais loin de lui l'idée de l'acheter. Ce n'est qu'un mois plus tard que le domaine lui est revenu à l'esprit et qu'il éprouve le besoin irrésistible de revenir. Il s'en porte acquéreur. Commence alors un nouveau défi. Pierre Richard se lance dans la viticulture. Il s'entoure d'une équipe de spécialistes dont Marc Dubernet, un œnologue reconnu. Aujourd'hui, cette dernière cuvée « Noces d'Argent » couronne vingt-cinq ans de travail au service de la vigne et du vin. Les vignes du domaine occupent une surface de 20 ha et produisent chaque année entre 450 et 600 hl de vin soit environ 80 000 bouteilles. Les vendanges se font manuellement par une quinzaine de vendangeurs. Pierre Richard fait lui-même l'assemblage. Tous les mercredis et vendredis à 18 heures, Pierre Richard dédicace les bouteilles que les clients viennent acheter au caveau. Justement ce soir, ce sont quatre-vingt-dix Russes qui arrivent depuis la Costa Brava où ils sont en vacances. Pierre Richard est célèbre aussi en Russie. La notoriété de l'acteur dépasse les frontières et avec lui celle de toute la région.

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Publié le 12/08/2011 09:01 | Sarah Bonnefoi

Ayguesvives (31) : Le Canal du Midi accueille le 30e rallye d'aviron

210 rameurs seront présents sur le canal ce lundi 15 août./Photo DDM archives D. Pouydebat

Le rallye du Canal du Midi, organisé par l'association d'aviron Toulouse Pierre-Paul Riquet, entamera sa trentième édition ce lundi 15 août à 7 heures du matin. Le départ se fera au port Saint-Sauveur de Toulouse, et mènera les 210 rameurs jusqu'à Béziers. Après une escale à midi à Ayguesvives, les rameurs se rendront à Lauragais puis les jours suivants à Castelnaudary, Bram, Carcassonne, Trèbes, La Redorte, Ventanac, Capestang et Béziers, qui est l'étape finale du parcours. « Cela fait trente ans que la course existe et le nombre de participants, bien qu'il ait légèrement chuté cette année avec le passage de la crise, reste constant » affirme Jacky Pollet qui co-organise le rallye avec son épouse Claude. Les voies navigables de France (VNF) sont un partenariat non négligeable de la course.

Une affaire de famille

L'aviron, en plus d'être un sport exigeant, est un sport collectif. Dans la famille Pollet, l'aviron est carrément une affaire de médaille. Jacky, patriarche maintenant octogénaire, en a beaucoup pratiqué pendant sa jeunesse. Ses quatre fils ont tous remporté une édition du rallye du canal du Midi et cumulent une quinzaine de médailles. « Le but de l'association, et du rallye, est de faire connaître ce sport et donner envie aux jeunes d'y participer » explique Jacky. « C'est pour cela que je refuse d'augmenter les tarifs d'inscription pour la course. Je veux que l'aviron reste un sport accessible » ajoute-t-il. Pour y participer, il y a deux formules. La première est la prise en charge complète, qui comprend l'hébergement et les repas pour toute la semaine. Elle revient à 390 euros par rameur. En revanche, pour les petits budgets, il reste l'option camping. Les rameurs doivent se loger eux-mêmes, mais ils ont la possibilité de prendre les repas à midi avec les autres pour 70 euros. Il faut néanmoins être membre de l'association, ce qui coûte 100 euros.

Une course pour rameurs confirmés

Entre 150 et 200 personnes suivront la trentaine de bateaux, à pieds ou à vélo et viennent encourager les rameurs. Ces derniers viennent des quatre coins du globe : Nouvelle-Zélande, Angleterre, Allemagne, Italie, Pays-Bas, ainsi que de Lyon et Grenoble. Chaque club vient avec son matériel et il faut savoir ramer. « On a des skiffs, deux yolettes de VNF, qui fête cette année et ses vingt ans, et des rameurs en double » précise Jacky Pollet. « Le plus gros du travail reste de sortir les bateaux à chaque écluse, mais c'est aussi le charme du canal » conclut Jacky enthousiaste.

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Publié le 13/08/2011 10:35 | Jonathan Hauvel

Les « cochons » de Trie (65) retrouvent de la voix

Noêl Jamet remettra, dimanche, à 15 heures, son titre de champion de France d'imitation du cri du cochon en jeu./Photo José Navarro.

« Ici, le cochon, on l'entend, on le voit, on le mange. » À Trie-sur-Baïse, le message est clair. Le village des coteaux vivra au rythme du cochon à l'occasion de la 36e édition de la Pourcailhade. Pour la 30e année consécutive, les championnats de France d'imitation du cri du cochon auront lieu au sein du village.

Des critères de notation précis

Depuis Yves Lartigue, premier vainqueur en 1982, plus d'une imitation de cri de cochon a été poussée au centre de la bastide. Mais attention, cela ne relève pas d'une simple plaisanterie entre amis. Les championnats de France sont une véritable compétition. Les concurrents seront donc jugés selon des critères de notation précis que Mme Maumus, maire de Trie-sur-Baïse, et M. Duzert, représentant du conseil général 65, auront la lourde tâche d'évaluer. L'originalité du costume, la perfection de l'imitation et la mise en scène seront prises en compte.

Thèmes imposés

Pour désigner le futur champion de France 2011, plusieurs thèmes d'imitation seront imposés aux candidats. Le vainqueur sera celui qui mimera le plus fidèlement le « cochon qui mange », les « gorets qui tètent », le « cochon en rut » et le « cochon qu'on égorge ». L'an dernier, c'était le duo Noël Jamet-Bruno Langlois qui s'était avéré le plus brillant dans cet exercice.

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Publié le 10/08/2011 11:51 | Jean-Marie Calvet

Castelnaudary (11) : Une belle saga familiale de quarante et un ans

La saga familiale de gens qui ne plaisantent pas avec la qualité./Photo DDM

Depuis quarante et un an la famille Guinebault élève des porcs sur la Montagne Noire à Villemagne. Une passion du commerce qui se transmet à travers les générations.

Même si elle ne figure pas dans les sagas familiales classiques, littéraires ou cinématographiques, la « saga Guinebault » mérite d'être racontée. Quarante et un ans que cette famille soudée élève des porcs sur la Montagne Noire à Villemagne. Au début, il y avait Jean-Claude, technicien agricole, spécialiste du cochon. À son retour d'Algérie, en 1963, il travaillait à la CAL, où sa passion pour la race porcine faisait merveille. En 1970, il décide de voler de ses propres ailes. Ainsi débuta la saga, avec l'achat d'une ruine entourée de 5 ha. Jean-Claude réalisait son rêve : être paysan, lui qui n'était pas issu de ce milieu. Un courage à toute épreuve et un travail acharné pour le couple Guinebault qui débutait avec 100 cochons, un record en 1970. En 1972, naissance des premiers porcelets. Au hameau de L'Espérance (le bien nommé), des « naisseurs » étaient nés. En 1976, ils rajoutent « engraisseurs » à « naisseurs ».

Arrive 1980, la capacité de l'élevage double et Jean-Claude quitte la CAL. « À l'époque, précise-t-il, je vendais 1 000 bêtes par semaine à la CAL ». En 1986, les Guinebault ajoutent une corde à leur arc en fabriquant eux-mêmes les aliments de leur cheptel. Un passionné comme Jean-Claude ne pouvait que tendre vers une qualité irréprochable. Actuellement, le leitmotiv est « aliments blancs ». Dans l'entreprise familiale Le Villemagnol, on n'utilise ni antibiotique, ni activeur de croissance, comme dans certaines régions. « En Bretagne, à 5 mois, le porc pèse 100 kg et part à la boucherie, alors que le minimum chez nous est de 8 mois », précise Jean-Claude. Ses filles Sylvie et Corinne rejoignent leurs parents en 1995. Avec leur arrivée, une nouvelle palette est développée, l'atelier relais de vente directe. C'est ensuite Nadège, la fille de Sylvie, qui rejoint l'équipe familiale. Une entreprise locale qui fait travailler plus de dix personnes, qui l'aurait cru en 1970 quand le couple a pris possession de sa « ruine » ?

Désormais, 25 % de la production est vendue directement au magasin ou sur les marchés. Le reste est commercialisé chez les divers bouchers-charcutiers de la région. Corinne la fille et Nadège la petite-fille aux commandes. Jean-Claude et son épouse toujours sur la brèche, le gendre du côté de la porcherie, Sylvie qui fut un temps dans le bain, on a coutume de dire que « tout est bon chez le cochon », chez les Guinebault, « tout le monde doit être bon pour que le cochon soit excellent », et croyez-nous, c'est le cas.

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Publié le 09/08/2011 10:44 | La Dépêche du Midi

Frespech (47) : 4500 ans d'histoire au musée du foie gras

Instant de vie paysanne au musée du foie gras./Photos CDV

Dès l'entrée du musée c'est le compte à rebours du temps qui s'enclenche : l'Egypte, Rome, la migration des oiseaux sauvages, la domestication et… l'élevage d'oies et de canards comme cela se pratique encore à la ferme de Souleilles dans ce coin perdu du Pays de Serres.

Depuis 1975, date de la reprise de la ferme, Yves et Geneviève Boissière apprivoisent l'histoire : celle du foie gras, au point de consacrer à celui-ci toute l'activité de leur exploitation, l'histoire de ce coin de terre proche du Quercy auquel ils s'accrochent pour le faire vivre et surtout la langue occitane qu'ils défendent ardemment. Béret vissé sur la tête, Yves Boissière regarde le chemin parcouru avec une émotion contenue. Il y a quelques semaines c'était l'ouverture du nouveau musée, un nouveau parcours avec de nouvelles illustrations, des jeux interactifs, des représentations drôles et très documentées, beaucoup de jeux sur le thème de l'oie et du canard sur lesquels les jeunes visiteurs se précipitent. Mélange de scènes anciennes et de vidéos sur le thème du marché et de la vie rurale et de réponses aux questions des nouveaux citadins. Des Égyptiens à nos jours, 4 500 ans d'histoire du foie gras, patrimoine culturel et gastronomique, sont révélés d'une manière ludique et pédagogique.

Idéal ; pas seulement pour les enfants. « C'est réservé à un public de 4 à 104 ans », sourit Yves avant d'esquisser la philosophie du lieu : « Un canard vit dans la nature, il ne naît pas dans un rayon de grandes surfaces ». Le foie gras est-il une maladie ? Qui a inventé le pâté de foie gras ? Pourquoi utiliser des dindes comme couveuses ? Il y a de quoi satisfaire toutes les curiosités, même les questions écologiques puisque le nouveau Musée est isolé en… plumes de canard !

Et comme tout se termine autour de bons mets, c'est une dégustation de magrets et foies gras de la ferme qui vous attend au sortir du musée.

André Daguin et les chefs étoilés du Lot-et-Garonne Michel Trama, Éric Mariottat et Hervé Sautton ne s'y sont pas trompés quand ils sont venus saluer l'ouverture de ce nouveau musée, atout fort de la gastronomie lot-et-garonnaise : le foie gras expliqué et produit ici, des produits qui ont une âme ou un esprit… celui de Souleilles !

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Publié le 11/08/2011 03:47 | La Dépêche du Midi

Lauzerte (82) : Foire à la brocante du 15 août

Lauzerte. Foire à la brocante du 15 août

Il y a plus de cinquante ans que feue l'association Les Amis de Lauzerte avait eu l'idée lumineuse d'organiser une foire à la brocante. à l'époque, on l'a traitée de loufoque. Mais à voir ce qui se passe aujourd'hui, on est en droit de penser qu'elle avait vu juste vu la prolifération des brocantes et des vide-greniers. Elle avait décidé que cette foire à la brocante aurait lieu tous les ans, le jour du 15 août. Malgré l'âge, elle est encore en bonne santé. Pour se mettre au goût du jour, une foire aux vins et aux produits du terroir a été ajoutée. Lundi 15 août, la cité médiévale accueillera une quarantaine de brocanteurs, ainsi que de nombreux producteurs de produits du terroir et des vignerons.

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Publié le 02/08/2011 08:54 | Thierry Jouve

Hautes-Pyrénées : Le canyon permet de sortir des sentiers battus

Le canyon du Cinquet, idéal pour une initiation à l'activité auprès des jeunes./Photo DDM, Th. J.

Les Hautes-Pyrénées offrent une multitude de canyons, variés, ludiques, techniques, aquatiques, secs, vertigineux. Ils permettent de sortir des sentiers battus.

Une courte marche d'approche, à flanc de montagne, nous conduit au départ du canyon du Cinquet, dans le secteur du Cambasque à Cauterets. Un sanglier a labouré le chemin duquel on aperçoit la télécabine du Lys. Jean-Louis Lechêne, guide de haute montagne, a ouvert ce petit canyon d'initiation, « idéal pour les enfants », il y a quelques années. Il démarre par un petit rappel.

« La nature reprend vite ses droits », indique Jean-Louis Lechêne, en écartant les touffes d'herbes qui cachent les points d'ancrage du rappel. Pas de saut dans de larges vasques dans cette gorge étroite entourée de verdure. Mais une succession de rappels dont quelques-uns sous des cascades d'eau. Jean-Louis Lechêne a ouvert de nombreux canyons dans les Hautes-Pyrénées, dans les secteurs de Gavarnie et Cauterets. « Je propose la découverte de tous les types de canyons : aquatiques verticaux, riches en végétation, etc., avec un critère constant : être loin de la foule et proche de la nature… », indique Jean-Louis Lechêne.

La pratique du canyoning ne s'improvise pas. Pour débuter en toute sécurité, il convient de s'attacher les services d'un professionnel (guide, accompagnateurs ou titulaire du brevet d'Etat canyon).

Rappelons que la descente de canyons mêle la marche, la nage, les techniques de rappel.

Le canyon le plus pratiqué du département se trouve dans le secteur de Gavarnie-Gèdre. Il s'agit de celui de Gèdre-Héas. C'est le canyon commercial des Hautes-Pyrénées. Aquatique, varié, avec quelques rappels faciles, sauts, toboggans, aucune marche d'approche, c'est le canyon idéal pour débuter, le rio Véro ou la Péo Nera du Pays Toy.

Signalons aussi les canyons d'Ossoue, des Gloriettes, le site de Saugué, qui propose deux canyons plus techniques avec, à l'arrivée de celui du bas, un rappel de 70 à 80 m. Ces canyons s'effectuent à la demi-journée ou à la journée.

« Mon choix de canyons : être loin de la foule et proche de la nature. » Jean-Louis Lechêne, guide de haute montagne.

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