De saison : cèpes d'été (suite 3)

8/8/2011

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Publié le 08/08/2011 07:50 - Modifié le 08/08/2011 à 10:01 | Anne-Sophie Talayssat

Champignons : gare aux confusions !

Les promeneurs doivent être prudents et ne ramasser que les champignons qu'ils connaissent vraiment./ DDM, Xavier de Fenoyl.

Depuis deux semaines, les hôpitaux du Sud-Ouest font face à une affluence de patients victimes, le plus souvent,de troubles digestifs après avoir ingéré des champignons impropres à la consommation.

Attendus de pied ferme début septembre, les cèpes sont sortis cette année avec un petit mois d'avance grâce à une alternance de pluie et de soleil. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Quoi qu'il en soit, cette pousse précoce n'a pas échappé aux touristes et aux amateurs partis sur-le-champ courir les sentiers à la recherche du précieux champignon.

Mais voilà… Pour de nombreux mycophages, de l'assiette aux urgences, la cueillette n'aura finalement pas été si miraculeuse…

Le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Toulouse a enregistré, ces deux dernières semaines, de nombreux appels de personnes intoxiquées après avoir consommé du bolet de satan en lieu et place du cèpe comestible. La semaine dernière, au centre hospitalier de Villefranche de Rouergue en Aveyron, au moins deux personnes ont été admises chaque jour pour des intoxications alimentaires liées aux champignons.

Une infirmière confie : « Cela fait cinq ans que je travaille à l'hôpital de Villefranche et c'est la première année que je vois autant de personnes intoxiquées à cause des champignons. »

Des intoxications le plus souvent bénignes

Au centre hospitalier de Saint-Gaudens, cinq cas de patients intoxiqués ont été enregistrés la semaine dernière, trois la semaine précédente. Le Dr Patrick Drai, médecin urgentiste, explique : « Les gens pensent cueillir des cèpes ou des morilles… mais il arrive qu'ils fassent des confusions… Les patients arrivent alors aux urgences avec des symptômes qui sont le plus souvent des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des diarrhées, des pâleurs ou des sueurs… »

Il poursuit : « La plupart du temps, les intoxications sont bénignes et n'entraînent pas de séquelles. Mais les variétés les plus toxiques peuvent entraîner des troubles hémodynamiques, altérer les fonctions vitales, accélérer la fréquence cardiaque, faire chuter la tension et, dans les cas les plus graves, entraîner le décès du patient. »

Médecin urgentiste au centre hospitalier de Lavaur dans le Tarn, le Dr Mohammed Yahyaoui rappelle la principale consigne de prudence : « Lorsque vous cueillez des champignons, montrez-les à un pharmacien. Ces derniers ont une formation spécifique et pourront vous dire s'ils sont, ou non, toxiques.» Avis aux amateurs de champignons!

Que faire en cas d'intoxication ?

Le temps d'apparition des symptômes est un bon indicateur de la gravité de l'intoxication. Le plus souvent, l'intoxication est moins grave lorsque les signes surviennent dans les six heures après l'ingestion des champignons. Si les troubles apparaissent six heures après le repas, l'intoxication est généralement plus grave et nécessite une prise en charge en milieu de réanimation. Dans tous les cas, il convient d'alerter au plus vite le 15. Le Samu transfère alors systématiquement l'appel au centre antipoison le plus proche et peut intervenir en fonction de la gravité des symptômes. Il ne faut en aucun cas faire d'automédication.

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Publié le 07/08/2011 03:47 - Modifié le 07/08/2011 à 06:41 | B.B.

Quand les faux cèpes mènent aux urgences

Le cèpe se confond parfois avec des espèces de bolets beaucoup moins digestes./Photo DDM, Archives MS.

Les récentes pousses de cèpes ont attiré touristes et Lotois dans les bois. Mais, les intoxications alimentaires se multiplient à cause de champignons improres à la consommation.

Quatre hospitalisations vendredi à Saint-Céré, deux à Figeac, huit cette fin de semaine à Cahors… pas de doute, depuis le début de la semaine, la cueillette des champignons a repris. Et, comme à chaque poussée de cèpes, il y des fois où l'assiette de faux cèpes ne passe vraiment pas. « Les symptômes d'intoxications liées aux champignons sont toujours les mêmes, constate le Dr. Thierry Debreux, des urgences de Cahors. Maux de ventres, diarrhées et vomissements. »

« Ne pas se fier aux anciens »

Représentant entre 10 et 30 % de l'activité des services d'urgences dans le Lot cette fin de semaine, ces intoxications alimentaires ayant pour cause la consommation de champignons vénéneux ne sont pas toujours graves. Mais, elles peuvent engendrer des hospitalisations chez les personnes à risques (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) et, dans les cas extrêmes, comme l'ingestion d'amanites phalloïdes, des complications pouvant entraîner la mort. « Le plus souvent, ce sont des champignons qui ressemblent aux cèpes : les bolets à pieds rouges ou des bolets de satan, observe Thierry Debreux. Il ne faut pas se contenter des livres ou d'Internet, et ne pas faire non plus confiance aux anciens. Le mieux est d'aller voir son pharmacien quand on ne connaît pas. »

Les autorités, elles aussi, en appellent à la prudence des promeneurs. La préfecture du Lot rappelle qu'« on déplore en France un millier d'intoxications dues aux champignons » chaque année et préconise plusieurs mesures de bons sens. « Ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification », « cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification », « séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ».

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Publié le 07/08/2011 07:40 | Jean-Luc Martinez

Embouteillages dans les bois pour les derniers cèpes

Retour triomphant d'Andrée et de Maïté, hier matin à Bouconne, malgré l'affluence./Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Déjà à 8 heures, hier matin, le parking de la forêt de Bouconne, côté entrée de Lévignac, était bondé. Tous les véhicules n'ont d'ailleurs pas pu contenir dans un espace destiné à recevoir pourtant près de deux cents voitures. Certaines ont donc dû rester sur le bord de la route une partie de la matinée…

Arrivée de nuit

« Nous sommes arrivées à 7 h 45 mais des gens étaient là bien avant nous, avant même que le jour soit levé pour être les premiers dans les bois », assure Maïté de Fenouillet, venue ce matin-là avec son amie Andrée de Gagnac. « J'en ai trouvé quelques-uns, une dizaine, c'est moins que mardi car il y en avait partout. Mais là, ce sont les derniers car c'est la fin de la lune nouvelle qui a débuté samedi ». C'est effectivement ce jour-là que les premiers cèpes sont apparus dans le département. Les connaisseurs disent qu'il faudra attendre maintenant la lune noire, c'est à dire la lune vieille pour retrouver des champignons au mois de septembre. D'autres assurent que les orages des derniers jours peuvent provoquer une poussée la semaine prochaine.

Déjà 100 kg de cèpes

« Le champignon a besoin de chaleur et d'humidité pour sortir, rien de plus, ce n'est que de la moisissure », rappelle Guillaume, le champion toute catégorie dont le savoir-faire est incontestable avec près de 100 kg de cèpes cueillis en une semaine dans les bois de Cadours. « C'est vrai que là c'est la fin des cèpes pour l'instant. J'ai trouvé beaucoup d'oronges, les amanites César à ne pas confondre avec les amanites phalloïdes qui sont mortelles, vendredi soir après le boulot. Elles sont délicieuses mais dès qu'elles sortent on peut être sûr que les cèpes sont finis ».

Des cèpes qu'il a pu manger de toutes les façons possibles et inimaginables. « Je les préfère à la persillade, je trouve que c'est comme ça qu'ils sont les meilleurs », conseille Guillaume. « Les cèpes sont aussi très bons en salade avec un peu d'huile et de vinaigre, du sel et du poivre mais il ne faut pas en abuser, c'est juste une fois en passant. Si j'aime bien manger les cèpes, j'aime surtout les chercher. J'ai eu la chance d'en trouver beaucoup cette fois. On en a mangé, mis certains au congélateur et j'en ai aussi donné beaucoup. J'en ai fait profiter les gens autour de moi ».Cette semaine, tout le monde aurait aimé être l'ami de Guillaume…

Les bois privés sont interdits

Pour ne pas trouver les pneus de sa voiture crevés ou pire encore devoir descendre son véhicule d'un arbre, suite à la manœuvre malencontreuse d'un tracteur équipé d'une fourche comme ça s'est déjà produit du côté de Cadours…, il est conseillé de rester dans les bois communaux. Toutefois, tout est calme pour l'instant. Les gendarmes de Grenade en patrouille, hier, à la forêt de Bouconne n'ont rien relevé de particulier. Rien à signaler non plus du côté de Cadours.

Concernant les cèpes, la jalousie est redoutable. Il faut dire aussi que certains chercheurs de champions occasionnels laissent les bois comme un champ de labour ! « Il ne faut pas gratter et remuer la terre autour d'un cèpe car sinon il ne repoussera plus à cet endroit », prévient un agriculteur. « On constate souvent des saccages. Il ne faut pas non plus donner des coups de pied ou de bâton aux champignons qu'on croit mauvais car certains sont bons et plus personne ne peut en profiter ».

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Publié le 07/08/2011 03:47 | Le Petit Bleu

La saison du cèpe démarre en plein été

Les ramasseurs protègent jalousement leurs « coins ».... / Photo La Nouvelle République José Navarro

La pluie n'a pas fait que des malheureux dans le Sud-Ouest: la saison du cèpe s'est ouverte en plein été pour le bonheur des gourmands qui se l'arrachent, et des ramasseurs qui protègent jalousement leurs bons coins contre les convoitises éventuelles des aoûtiens.

«Les cèpes, vous les faites griller avec un filet de vinaigre», conseille Sylvie sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne). Chaque matin, cette éleveuse bovine et revendeuse de 43 ans se rend avec ses deux enfants, Mathieu et Lucile, 16 et 13 ans, cueillir les cèpes sur ses 13 hectares de bois. La cueillette démarre traditionnellement début septembre et dure jusqu'aux premières gelées, rappellent les experts. Dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année. «Ce sont les caprices de la météo», lance, amusé, le maire de Vaïssac, Francis Delmas. «Ici nous sommes dans une région agricole, et les agriculteurs ont besoin d'eau!», dit-il. Une aubaine aussi pour le marché aux cèpes qui, après six années de fermeture, a rouvert avec trois semaines d'avance. Depuis mercredi, des centaines de personnes se ruent sur les quelque 300 kilos de bolet comestible (le cèpe est une variété de bolet) dès l'ouverture du marché, à seize heures.

Presque du luxe

Les acheteurs sont tous des particuliers, venus s'approvisionner pour l'automne et l'hiver. Beaucoup viennent avec une à deux heures d'avance pour ne pas risquer de le rater. «Les gens courent pour l'acheter... Il ne faut surtout pas hésiter quand ça commence», plaisante Régine Bosc, 77 ans, qui a fait 40 kilomètres pour l'occasion. «Tous les jours, c'est le même scénario: on est dévalisé en vingt minutes», raconte Sylvie. La commune attire du monde, et pour cause: ses 1 200 hectares de bois favorisent la pousse du champignon. Les habitants mettent tout en œuvre pour empêcher les vacanciers de faire main basse sur ce joyau. «On a créé une association qui gère les bois, et les gardes assermentés se chargent de la sécurité», explique le maire. «Seuls les propriétaires privés peuvent ramasser leurs champignons et les vendre sur le marché».

Le commerce est plus que rentable à en croire les vendeurs. «On met un peu de beurre dans les épinards», confesse Sylvie, dont les enfants ont trouvé «un bon moyen de se faire de l'argent de poche».

A vingt euros en moyenne le kilo, Yannick Brochet, 19 ans, salarié agricole, a gagné 200 euros en moins d'une heure de travail. «Il faudrait vraiment que le cèpe se vende toute l'année», plaisante-t-il.

«Ce n'est pas un produit de luxe, mais presque», renchérit Michel Bosc, 78 ans, en comparant avec la truffe. «C'est un produit saisonnier, donc rare, et qu'on ne trouve pas tous les ans à cause de la météo», explique ce retraité. Louise est venue spécialement de Toulouse pour s'approvisionner: «Je vais frire ce soir les plus vieux et le reste, je le mettrai au congélateur», prévoit cette retraitée de 83 ans, en colère contre son mari qui n'a choisi que de vieux cèpes. «Tu t'es fait avoir, Louis !», tance-t-elle. Ramassés dans le Tarn-et-Garonne, en Ariège, dans le Lot ou le Périgord, le cèpe se retrouve sur les marchés toulousains depuis le début de la semaine. En une demi-journée, Paul a vendu ses 70 kilogrammes. En revanche, on ne s'arrache pas le champignon de Paris: «On ne peut pas dire qu'il a la cote en ce moment», selon une vendeuse.

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Publié le 06/08/2011 10:17 - Modifié le 06/08/2011 à 16:48 | © 2011 AFP

Le cèpe, champignon d'automne, est déjà dans les assiettes

Des cèpes exposés sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne), le 3 août 2011 AFP

La pluie n'a pas fait que des malheureux dans le Sud-Ouest: la saison du cèpe s'est ouverte en plein été pour le bonheur des gourmands qui se l'arrachent, et des ramasseurs qui protègent jalousement leurs bons coins contre les convoitises éventuelles des aoûtiens.

"Les cèpes, vous les faites griller avec un filet de vinaigre", conseille Sylvie sur le marché aux cèpes de Vaïssac (Tarn-et-Garonne). Chaque matin, cette éleveuse bovine et revendeuse de 43 ans se rend avec ses deux enfants, Mathieu et Lucile, 16 et 13 ans, cueillir les cèpes sur ses 13 hectares de bois.

La cueillette démarre traditionnellement début septembre et dure jusqu'aux premières gelées, rappellent les experts. Dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année. "Ce sont les caprices de la météo", lance, amusé, le maire de Vaïssac, Francis Delmas.

"Ici nous sommes dans une région agricole, et les agriculteurs ont besoin d'eau!", dit-il. Une aubaine aussi pour le marché aux cèpes qui, après six années de fermeture, a rouvert avec trois semaines d'avance.

Depuis mercredi, des centaines de personnes se ruent sur les quelque 300 kilos de bolet comestible (le cèpe est une variété de bolet) dès l'ouverture du marché, à seize heures.

Les acheteurs sont tous des particuliers, venus s'approvisionner pour l'automne et l'hiver. Impatients, beaucoup viennent avec une à deux heures d'avance pour ne pas risquer de le rater. "Les gens courent pour l'acheter... Il ne faut surtout pas hésiter quand ça commence", plaisante Régine Bosc, 77 ans, qui vient de faire 40 kilomètres pour l'occasion.

"Tous les jours c'est le même scénario: on est dévalisé en vingt minutes", raconte pour sa part Sylvie.

La commune attire du monde, et pour cause: ses 1.200 hectares de bois favorisent la pousse du champignon. Les habitants mettent tout en oeuvre pour empêcher que les vacanciers ne s'avisent de faire main basse sur ce joyau.

"On a créé une association qui gère les bois, et les gardes assermentés se chargent de la sécurité", explique le maire. "Seuls les propriétaires privés peuvent ramasser leurs champignons et les vendre sur le marché", précise-t-il.

Le commerce est plus que rentable à en croire les vendeurs. "On met un peu de beurre dans les épinards", confesse Sylvie, dont les enfants ont, eux, trouvé "un bon moyen de se faire de l'argent de poche".

A vingt euros en moyenne le kilo, Yannick Brochet, 19 ans, salarié agricole, vient de gagner 200 euros en moins d'une heure de travail. "Il faudrait vraiment que le cèpe se vende toute l'année", plaisante-t-il.

"Ce n'est pas un produit de luxe mais presque", renchérit Michel Bosc, 78 ans, en comparant avec la truffe. "C'est un produit saisonnier, donc rare, et qu'on ne trouve pas tous les ans à cause de la météo", explique ce retraité de l'Education nationale.

Louise, elle, est venue spécialement de Toulouse pour s'approvisionner: "Je vais frire ce soir les plus vieux et le reste, je le mettrai au congélateur", prévoit cette retraitée de 83 ans, en colère contre son mari qui n'a choisi que de vieilles cèpes. "Tu t'es fait avoir, Louis !", tance-t-elle, désespérée.

Ramassés dans le Tarn-et-Garonne, en Ariège, dans le Lot ou le Périgord, le cèpe se retrouve déjà sur les marchés toulousains depuis le début de la semaine. Sur une demi-journée, Paul, qui le propose sur son étalage pour la première fois, a déjà vendu les 70 kilogrammes dont il disposait. En revanche, on ne s'arrache pas le champignon de Paris: "On ne peut pas dire qu'il a la côte en ce moment", confesse une vendeuse.

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Publié le 06/08/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Boulogne-sur-Gesse (31) : à 12 ans, Vincent trouve un cèpe de 742 grammes

Boulogne-sur-Gesse. à 12 ans, Vincent trouve un cèpe de 742 grammes

La poussée précoce des champignons a bousculé l'organisation des vacances de Vincent un jeune adolescent de 12 ans. Initié par ses proches, il s'est mis en quête de cèpes dans les forêts du Boulonnais.

La chance lui a souri. Il est tout fier de présenter une partie de sa cueillette, un spécimen de 742 grammes que sa maman aura su accommoder pour toute la famille.

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Publié le 06/08/2011 03:50 | La Dépêche du Midi

Pujaudran (32) : Champignons

Germain Bort, Jean-Claude Laporte et Fabien Marquié, tout a leur plaisir./ Photo DDM R. V.

Au village, la compétition pour la plus belle prise de champignons se poursuit. Le titre revient pour l'heure à Jean -Claude Laporte, avec un cèpe de 2,260 kg, sans la queue, parmi plusieurs pièces de plus de 1 kg. La triplette de Jean- Claude est constituée avec Germain Bort et Fabien Marqué. La collecte s'est faite pendant une heure, de bon matin, avant d'aller œuvrer à la ferme où maman Agnès les attendait avec les félicitations et le café. Cette année les bois de Pujaudran et de Lias sont le paradis pour la découverte et le bonheur de ramasser des bolets.

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Publié le 06/08/2011 03:49 - Modifié le 06/08/2011 à 07:46 | Guillaume Courveille

Blaye-les-Mines (81) : Un cèpe...d'1kg 100 !

Un beau spécimen

Les cèpes sont la belle surprise de ce début de mois d'août ! Pour preuve, Lionel Franco, habitant de Carmaux, s'est emparé mercredi matin, d'un véritable monstre des bois dans la forêt départementale de la Grésigne. Le jeune homme, amateur de champignons depuis son plus jeune âge, nous présente ce beau spécimen d'1kg 100g orné d'un chapeau d'une taille de 40cm. « Depuis une semaine je vais dans les bois ramasser les champignons avec le grand père de ma compagne. C'est le plus gros cèpe que j'ai pu trouver jusqu'à maintenant » expliquait-il. En une matinée, le Carmausin a ramassé pas moins de 23kg «d'or brun». Un chiffre habituel pour lui ces derniers jours. Le compteur de Lionel est même monté à plus de 70kg en l'espace d'une semaine !

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Publié le 07/08/2011 03:48 - Modifié le 07/08/2011 à 07:24 | La Dépêche du Midi

Cassagnes-Bégonhès (12) : Un champignon insolite

Cassagnes-Bégonhès. Un champignon insolite

Les champignons font une poussée un peu prématurée cette année dans notre région également. Mais ce n'est pas un cèpe que deux promeneurs cassagnols ont eu la surprise de découvrir tout près de Cassagnes, non loin du Céor. Cette imposante boule blanche aperçue de loin par Mme Caubel était une énorme vesse de loup de 38 cm de diamètre et 25cm de haut. Il n'y a pas eu d'omelette pour le repas !

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Dimanche 7 août 2011 à 06h00 - Rémi Lebrère - L'Indépendant

Belle poussée de cèpes dans la montagne Noire

De beaux spécimens ont été cueillis, hier. © Photos Ch. B.

Les pluies et les averses de grêles du mois de juillet ont occasionné une jolie poussée de cèpes, dans la montagne Noire. Les amateurs du champignon noir y réalisent d'ailleurs de belles cueillettes depuis au moins trois jours, ramassant de très gros cèpes mais également de petits spécimens, ce qui montre que la récolte est apparemment partie pour durer quelques jours encore.

Une adresse incontournable s'impose, dans les forêts de la montagne Noire : sous les éoliennes de Pradelles-Cabardès. Nous y avons d'ailleurs rencontré, hier matin, deux dames de Conques-sur-Orbiel, qui avaient cueilli un panier de cèpes chacune. "Nous avons appris, au village, qu'il se trouvait des cèpes. C'est la première fois qu'on vient, cette année…" Les veinardes !

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7 août 2001 - 11h46 / Sud-Ouest

Afflux aux urgences de touristes intoxiqués aux champignons

Le bolet de satan (à gauche) peut parfois être confondu avec le bolet d'été (à droite). Photo Michel Pujol CEMA

Les urgences du Sud-Ouest ont été confrontées ces derniers jours à un afflux de patients, surtout des touristes pris de diarrhées et de nausées après avoir voulu profiter de la prolifération précoce de champignons causée par l'alternance de pluie et de soleil.

Les différentes antennes hospitalières du Lot ont accueilli vendredi 21 personnes, intoxiquées pour une bonne part pour avoir consommé du bolet bleuissant qu'elles avaient pris pour du cèpe comestible, a indiqué Xavier Binetti, urgentiste à Cahors.

Entre samedi et dimanche matin, cinq autres ont été admises, a-t-il dit.

Il peut s'agir d'autochtones. Mais beaucoup sont des vacanciers plus ou moins connaisseurs qui ont appris, sur les marchés ou par la télévision, que le Sud-Ouest connaissait en plein été une prolifération de cèpes, ont indiqué plusieurs professionnels de la santé.

Comme en septembre

La cueillette démarre traditionnellement début septembre. Mais dans un Sud-Ouest grand producteur de cèpes, les fortes chaleurs du printemps et les pluies de juillet en ont voulu autrement cette année.

"Normalement, cela (les intoxications) arrive en septembre. Et, comme en septembre, il y a beaucoup moins de touristes, ils sont moins tentés par le ramassage", observe M. Binetti, "le touriste essaie de profiter de cette aubaine sans rien y connaître".

Or on peut aisément confondre un bolet bleuissant pour un cèpe de Bordeaux, qui est, lui, comestible.

La confusion provoque de vives douleurs abdominales, des diarrhées et des vomissements. Le mal reste en général sans gravité. La seule chose à faire est de réhydrater et prendre son mal en patience. Dans certains cas, le malade est hospitalisé quelques heures.

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