Grand Sud, en parcourant nos terroirs...

8/5/2011


Publié le 08/05/2011 03:48 | LaDepeche.fr

Villemoustaussou (11) : C'était au temps des morilles

Une belle cueillette./Photo DDM

Après un hiver doucereux, le printemps revient à grands pas, le soleil inonde la campagne et les amoureux de la nature se dispersent dans les bois ou la garrigue à la recherche de champignons ou de délicieuses pointes d'asperges. Une de nos fidèles lectrices et sa petite-fille nous ont permis de fixer sur la pellicule cet étonnant plateau de morilles. Quant au lieu de la cueillette, malgré notre insistance, mystère, à peine avons-nous pu savoir que certains vallons de la Montagne Noire voient pousser ces délicieux cryptogames, mais pour les coordonnées de ces endroits, motus et bouche cousue.

Quant aux raisons qui incitent notre interlocutrice à parcourir les sous-bois, elle devient tout à coup plus volubile. « J'aime, nous dit-elle , partir de bon matin au lever du jour dès le début avril bien vêtue, un imperméable dans le sac, sait-on jamais, chaussée de bottes et armée d'un bâton fourchu taillé dans une branche de noisetier. Arrivée sur place, quel bonheur d'entendre le gazouillis des oiseaux, le chant du coucou se déplaçant de branche en branche, ou d'observer les merles occupés à construire leur nid. Mais aussi quelle joie de suivre le lit d'un ruisseau. Quelques fois, je croise un pêcheur, les yeux rivés sur le bouchon, attendant patiemment la touche d'une truite capricieuse. Ma patience et mon abnégation se trouvent souvent récompensées quand devant moi sous une branche ou des feuilles mortes, se dresse, conique avec ses brunes alvéoles, la morille tant appréciée des gastronomes.

 

Publié le 04/05/2011 08:55 | LaDepeche.fr

Bram (11) : Sur le marché, les asperges sont cueillies le matin même

Les asperges de Nathalie./Photo DDM

La saison des asperges bat son plein, et sur le marché bon nombre d'étals en proposent soit des vertes, soit des blanches. Nous y avons rencontré Nathalie et Thierry Gleizes, des producteurs bramais, installés rue Montségur près de Point P, qui, il y a trente ans, se sont lancés dans cette production ; et ils furent les premiers sur Bram à tenter l'expérience.

L'asperge pour pallier à la crise viticole de 1976

En effet, à la suite de la crise viticole de 1976, Bram a perdu son vignoble et il fallait bien reconvertir les parcelles arrachées. À l'époque, leur projet a connu des débuts difficiles ; l'asperge étant encore considérée comme un produit de luxe. Pourtant, avec beaucoup de travail et de persévérance, l'horizon s'est éclairci peu à peu.

Maintenant, sur une superficie de 50 ares, ils produisent 1,300 tonne d'asperges blanches par an, 1,500 tonne les bonnes années. Et cette année, la récolte sera bonne, le démarrage de la saison ayant été précoce. Tout est vendu au détail sur Bram par eux-mêmes. Le mercredi, sur le marché, le week-end devant le café Benazet et à la ferme tous les après-midi. On ne peut pas faire de circuit plus court. Alors bravo pour le bilan carbone. Pourtant le travail est pénible : « Qu'il pleuve ou qu'il vente, tous les matins il faut cueillir », nous indique Thierry. Ensuite, il faut trier, laver, conditionner pour commencer à vendre l'après midi. « Nous, on privilégie la fraîcheur », précise Nathalie. Ils ne cultivent que l'asperge blanche en agriculture raisonnée : peu d'engrais, pas d'insecticide, pas de tunnel de forçage. « La consommation des asperges s'étant banalisée, les ventes sont devenues plus importantes, ainsi toute la production peut être vendue sur place », note Thierry. Thierry et Nathalie, pétris d'une joie de vivre communicative, regrettent cependant la course au machinisme, à l'hyperproduction qui conduit à la disparition des petits producteurs. Et il n'y aura pas de repreneur dans la famille.

 

Publié le 20/04/2011 10:19 | Henri Beulay

Montberon (31) : Leurs paniers du terroir montent en ligne

Corrine Loussert et Jean-Luc Fay remplissent les paniers,le mercredi et le jeudi, dans le sous-sol de leur villa./Photo DDM H.B.

Une villa nichée dans un bouquet d'arbres. Le vaste sous-sol fleure la terre fraîche. Et pourtant, ici, il n'y a pas la moindre plantation. Mais des piles de cageots de fruits et légumes et des colonies de paniers en carton qui claironnent : » Direct producteurs ».

Depuis tout juste un an, Jean-Luc Fay et sa compagne, Corinne Loussert composent chaque semaine des paniers fermiers commandés sur Internet par des clients de plus en plus nombreux.Les deux jeunes gens ont créé leur société « Au goût d'ici » sur le terreau très tendance des produits de saison livrés à des citadins séduits par les terroirs de proximité.

Les racines de l'entreprise sortent de la région de Moissac où travaillent les parents de Corrine : « Ils cultivent des asperges, des poivrons, des aubergines, des kiwis mais ils ne veulent pas assurer la vente à la propriété. Alors, je les ai aidés et avec Jean-Luc, nous avons décidé de nous lancer. Moi, je m'occupe des achats, des commandes, lui des tournées, des livraisons. »

Un panier à 15 €

Pêches de Saint-Rustice, garriguettes du Tarn et Garonne, haricots du Gers… Corrine et Jean-Luc s'appuient sur une cinquantaine de producteurs, en privilégiant -question de coût de transport- la proximité. Résultat, votre panier peut être garni de légumes déterrés à Saint-Jory ou à Bazus.

Qui dit produits frais dit flux tendus et timing précis. Jean-Luc décline le calendrier : « Nous enregistrons les commandes jusqu'au lundi soir. Corinne passe à son tour commande aux producteurs le mardi. Les cageots de fruits et légumes arrivent dès le soir. La mise en panier commence le mercredi. »

Jean-Luc dépose les paniers dans 25 points-relais de la région, situés pour la plupart chez des commerçants partenaires.

Par ailleurs, il livre dans les entreprises. Et chaque vendredi après-midi, Corinne et Jean-Luc tiennent un stand dans la galerie du métro Jean-Jaurès.

« Au goût d'ici » a déjà tissé sa toile dans le nord-est, à Toulouse et un peu à l'ouest. L'entreprise vise à se développer vers le sud de l'agglomération. Corinne et Jean-Luc entament ardemment une nouvelle saison.

 

Publié le 07/05/2011 03:52 | Gauvain Peleau-Barreyre.

Moissac (82) : Le temps des cerises est venu

Les premières cerises ont fait leur apparition sur le marché. Une précocité dont profitent les consommateurs./ Photo Max Lagarrigue.

Ca y est, le temps des cerises est arrivé ! Et « s'il est bien court » selon la célèbre chanson, la précocité de la saison 2011 va le rallonger de quelques semaines.

Alors que doit s'ouvrir le 10 mai prochain le premier marché de la Dérocade pour les professionnels, les particuliers ne sont pas en reste. En effet, les premières variétés ont fait leur apparition sur les étals du marché de Moissac avec plus de trois semaines d'avance par rapport à 2010.

Locale, bonne mais prix un peu élevé

Une précocité qui n'étonne pas Bernard Redon, adjoint à l'agriculture. « Les températures ont été clémentes, explique-t-il. En plus il n'y a pas beaucoup de dégrés de différence entre le jour et la nuit, ce sont des conditions favorables pour le cycle végétal. » Il est vrai que les rayons des supermarchés proposent déjà des cerises depuis le week-end dernier mais ça n'a rien à voir !

Sur la place des Récollets, ce n'est pas un fruit d'Espagne ou d'un autre pays au climat favorable. Ce sont bien les producteurs locaux qui proposent leur récolte. « Ce sont surtout les exploitants qui ont leurs cultures sur les coteaux qui vendent les premiers », précise Bernard Redon.

Du local et du précoce donc, mais est-elle pour autant bonne à déguster ? Là encore, les conditions climatiques augurent d'une « saison correcte en matière de qualité » ajoute l'élu.

Mais qui dit précocité dit aussi prix d'achat un petit peu élevé. Une raison qu'il faut aller chercher dans la méthode de récolte où il faut encore choisir et trier les fruits arrivés à pleine maturité.

Mais le plaisir de croquer dans la belle rouge, ça n'a pas de prix.

 

Publié le 05/05/2011 09:33 | J.N.

Sombrun (65) : Les fraises... en famille !

Les fraises de la famille Lasserre

Comme chaque année, les fraises de saison sont de retour à Sombrun, dans le champ de Thierry et Fabienne Lasserre, depuis le samedi 30 avril dernier. Des fruits rouges et charnus pour la gariguette ou la cléry, les deux premières à cueillir. Deux belles qui s'invitent en premier en début de fête au champ et seront suivies de leurs deux copines, charlotte et sonata.

Déclinaison à l'infini

C'est une tradition de voir les files de véhicules, les familles entières venir « aux fraises ». Endroit sympathique qui donne lieu à des « potins de fraises », notamment, avec ou sans Chantilly, plutôt avec de la crème fraîche ou simplement avec du sucre ou du fromage blanc. « Vous les congelez ? Nous, on multiplie tartes, confitures, coulis et sorbets. » Elle se transforme et se décline selon les envies. Sous forme de gelée ou confiture, elle s'étale ; en soupe froide ou en jus, elle se boit sans soif !On peut aussi la détourner pour des soins de peau. C'est simple ; donc, jouez les gourmands en allant cueillir les fraises avec un petit arrêt dégustation du vin domaine des Bories. Bientôt, les scolaires seront de la fête et pourront participer au concours de dessins. L'accueil est l'apanage de Fabienne ; en semaine, le matin, et le samedi, en journée.

 

Publié le 08/05/2011 03:46 | Roxane Nicolas

Les 10es Floréales colorent Gaillac (81)

Conseils et informations seront à l'honneur cette année encore./Crédit Photo Raynaud Photo.

Des fleurs, des légumes et des arbustes. Tout ce qu'il faut pour transformer le parc Foucaud de Gaillac en véritable foire au jardin. Aujourd'hui de 9 h à 18 h, la ville de Gaillac donne rendez-vous aux passionnés de jardin et de nature pour le traditionnel rendez-vous des Floréales du 8 mai.

Une soixantaine d'exposants

Comme l'an dernier, une soixantaine d'exposants prendront place dans le parc pour conseiller et informer les visiteurs. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y aura du choix entre les plantes, les plants et les fleurs des maraîchers, des horticulteurs et des pépiniéristes. La librairie Noir sur Blanc fera découvrir des livres sur le jardin ou à lire dans le jardin pour un moment de détente.

Un 10e anniversaire animé

Pendant cette promenade colorée aux multiples senteurs, un safranier présentera son produit et les dérivés dans lequel il est utilisé. Le syndicat des trufficulteurs du Tarn sera également présent. Les Jardiniers de France donneront des astuces pour entretenir et améliorer son jardin pendant que les jardiniers des espaces verts de Gaillac mettront en avant leur travail sur le développement durable et l'aspect écologique de la ville. « Nous avons un fleurissement traditionnel dans le centre et une jachère fleurie en extérieur. Quant au rond-point il y a des jardins secs « pour les économies d'eau », explique Valérie Boutet, chargée de communication de la mairie. Les peintres du Gaillacois feront part de leur regard sur le site avec une exposition. Des produits locaux seront à déguster, notamment des glaces artisanales. Les plus jeunes ne seront pas en reste puisque l'association Les Petits Lutins proposera un tour du parc en calèche

 

Publié le 06/05/2011 08:53 | LaDepeche.fr

Port-Lauragais (11) : La Dînée sera-t-elle mangée par la restauration autoroutière ?

Georges Gouttes, le gérant de la concession depuis 1983 est en sursis ./ Photo DDM, LG

Depuis 28 ans, Georges Gouttes restaurateur indépendant gérant les enseignes « La Dinée » et « la Couchée » sur l'aire autoroutière de Port Lauragais figurait en belle place sur le plan de table gastronomique lauragais.

À la tête d'un restaurant à taille humaine, réputé sur ce tronçon de l'A61 pour son sérieux et la qualité de ses plats, Georges Gouttes misait essentiellement sur la cuisine traditionnelle et les produits du terroir. Pour lui, le développement local,ce n'était pas un argument marketing vide de sens.

Producteurs locaux et boulanger artisan

Le gérant précise donc : « Pour confectionner nos repas, nous nous approvisionnons auprès de producteurs locaux. Le pain vient de la boulangerie Sicre à Avignonet, la limonade chez Crouzil à Villefranche, les poulets et pintades de Mireval Lauragais, les melons de Montmaur. Pour notre cassoulet, nous le cuisinons avec des haricots de Castelnaudary, de la saucisse, de la couenne et du canard de la conserverie du Lauragais à Montgaillard Lauragais ». Aujourd'hui, tout ce travail de fond est remis en cause avec l'arrivée aux affaires de l'actionnaire privé Vinci Autoroutes et d'un appel d'offre lancé en mars dernier pour renouveler le contrat de concession de 30 ans établi en 1983 par ASF (alors société d'économie mixte sous contrôle de l'Etat) et qui touche à sa fin le 31 décembre 2012. « Sans aucune information sur la procédure d'ouverture des plis et les propositions reçues - c'est un vrai no man's land juridique - Vinci aurait retenu la candidature d'Autogrill.

Sur le grill de Toulouse à Montpellier

Notre sort est désormais entre les mains du ministère des Transports qui doit donner l'agrément final. Si ce choix se confirmait, il n'y aurait plus que des Autogrill de Toulouse à Montpellier » peste le gérant en sursis. Après trente ans, le gérant de « la Dînée » Georges Gouttes et son fils Frédéric ne rendent pas le tablier de restaurateur. On le leur arrache des mains...

De son côté, le service de communication des ASF précise «qu'aucune décision n'a encore été prise, que l'appel d'offres, transparent, demande aux candidats de conserver le caractère identitaire de l'aire, de continuer à promouvoir la région et de faite travailler les producteurs locaux». L.G.

La colère du maire d'Avignonet

Face à la situation vécue par l'enseigne « La Dînée » implantée sur le territoire communal avignonétain, le maire Jean-François Pagès ne cache pas sa colère : « Savez-vous que chaque année, « La Dînée » sert plus de 20 000 cassoulets de Castelnaudary à ses clients sur l'autoroute.

Et que sa qualité est unanimement reconnue et même par des critiques gastronomiques ce qui est quand même unique pour un restaurant d'autoroute. Vous imaginez un cassoulet Autogrill ?

De la restauration autoroute pure et dure. La vérité dans cette affaire est que nous nous situons dans une logique purement financière où la famille en l'occurrence Gouttes se verrait gommée, écartée par un groupe industriel.

[…] Nous sommes chaque jour un peu plus broyés par ces multinationales qui balayent tout sur leur passage... À partir du jour où l'État a vendu ses autoroutes cette logique, cette broyeuse s'est mise en marche. « La Dînée », leurs immeubles et leurs hommes en seront les malheureux témoins, les victimes et tout le Pays Lauragais avec ».

 

Publié le 05/05/2011 10:11 | LaDepeche.fr

Montauban (82) : Visites guidées à la ferme

Edith permet aux enfants de caresser les petits veaux./Photo DDM

Cette année encore, Jean-Marie et Marie-France Maraval et leurs deux filles, Hélène et Edith font de la Ferme du Ramier une terre de découverte. Ils organisent des visites guidées pour partager leur travail, leur passion de l'agriculture, de l'élevage, de la transformation fromagère et l'amour des animaux. La chaleur de leur accueil est à la hauteur de leur tradition d'hospitalité qu'ils cultivent depuis longtemps. Cette famille si attachante sait tisser des liens très forts avec ses visiteurs.

C'est ainsi qu'ils ouvrent leurs portes tous les mercredis pendant les vacances scolaires et le samedi à 16h toute l'année.

Mercredi, 250 visiteurs ont découvert la ferme. La visite débute par le visionnage d'un film présentant la fabrication de la Tome du Ramier, puis vient la rencontre avec les vaches et les veaux dans l'étable et l'explication du fonctionnement du nouveau robot de traite... Puis Jean-Marie se transforme en chef de gare et embarque tout le monde dans un petit train pour faire le tour de l'exploitation.

 

Publié le 05/05/2011 07:53 | LaDepeche.fr

Réalmont (81) : Avec Jean-Paul du Travet, une balade à l'occitane

Jean-Paul en tenue 1900.

La famille Gasc habite depuis des générations à Costes Auriès à proximité du site touristique du lac de Razisse dont elle a vu construire le barrage. L'agriculteur, hébergeur en gîtes, fait découvrir dans sa ferme son élevage ovin, sa collection d'outils, son four à pain et raconte leur histoire. Écouter Jean-Paul, c'est sentir battre le cœur du Tarn par son attachement aux traditions et à ses racines. Mais le visiteur sera surpris par la modernité de la salle de traite des brebis. Sur le sentier de randonnée thématique, Jean-Paul chante et initie à sa langue maternelle, l'occitan.

 

Publié le 30/04/2011 11:40 | J.-A. L.

Puycelsi (81) : Monidom rentre au Guide du Routard

Monique Jaeger (à gauche) et Dominique Edler ont crée Monidom il y a six ans. Une aventure pas banale et des biscuits «médiévaux» qui tapent dans l'œil et sur les papilles des guides./Photo DDM

Il y a six ans, Dominique Edler et Monique Jaeger ont créé Monidom : une marque qui est vite devenue une référence en matière de qualité et d'originalité. Leurs biscuits se vendent comme des petits pains. Dans cette association, tout est insolite : la fabrication, dans leur fournil de Puycelsi que sert aussi de magasin, se fait à la vue des clients, et leurs biscuits sont présentés en bocaux. Un air d'autrefois que l'on retrouve aussi dans le tour de main et les denrées de base. Mais Dominique et Monique ne se répètent pas, elles innovent « pour ne pas s'ennuyer ». La mode printemps/été lance le moelleux aux pommes, un grand biscuit frais et renversé (6 parts) qui rappelle un tatin. Autre étoile de saison, l'écu de Puycelsi, en forme de remerciement pour leur première clientèle et pur la mairie qui a facilité leur installation. « C'est une recette médiévale, un biscuit sec avec du miel et du saindoux, des épices et de la cannelle.

 

Délices du p'tit rando

Autre fleuron des beaux jours, le « p'tit rando », un petit rondouillard, une bombe énergétique facile à transporter, avec son cocktail de figues, abricot, graines de courges, et noisettes grillées sur une farine de châtaignes. dans la quinzaine de produits que compte la gamme, les valeurs sûres restent les lunes de miel, les biscuits au gingembre confit, ou aux pommes et zestes de citron, ou encore le palais aux noisettes grillées, très prisé des restaurateurs à l'heure de servir le café. Monidom est la seule biscuiterie tarnaise à avoir l'honneur du Routard.

Monique et Dominique sont sollicitées pour les marchés médiévaux, mais elles restent puycelsiennes. « On fait partie du village. On n'a pas le temps de sortir, et l'on préfère accueillir la clientèle. Notre moteur, c'est la recherche ». En juillet, sortira Choristum, à l'occasion du festival des chorales ». Pour connaître les ingrédients, il faudra venir goûter.

 

Publié le 06/05/2011 10:19 | J.-A. L.

Cave de Técou (81) : des médailles et des bénéfices

Les responsables de la cave dans le chai à barriques : le Grand Chelem du Passion dans les concours continue de tirer la gamme.

Les ventes aux caveau sont en forte progression. La cave a le bon vent. L'assemblée générale des 72 coopérateurs de la cave s'est passée sous le signe des bénéfices : 65 000€ leur ont été redistribués sur décision du conseil d'administration. La cave a augmenté sa grille de paiements de 20 % en deux ans. Les prix sont plutôt à la hausse. « Le paradoxe, c'est le manque de production nationale, à force d'arrachages. Or, chez nous, on assiste à des replantations », précise Christian Malet, le président du conseil d'administration. Cette bonne tendance a l'air de se confirmer : le chiffre d'affaires est en progression de 30 % sur les six premiers mois de l'exercice (août 2010-mars 2011). La cave garde une image plutôt rouge (75 % des volumes) et encore rive gauche (60 % des 750 ha) même si un rééquilibrage s'est opéré depuis quelques années. Sur le plan commercial, son segment, c'est le circuit traditionnel des cavistes, restaurateurs et des particuliers.

 
 
 

Plus de 6000 cartes de fidélité

« Le caveau est en progression de 15 % cette année. Il représente 20 % des ventes, avec une clientèle locale mais aussi toulousaine, et beaucoup de touristes en été. Nous avons dépassé les 6000 cartes de fidélité », précise Frédéric Saccoman, le directeur. «L'effet Passion », la gamme leader, n'est pas prêt de s'éteindre. Les médailles s'amoncellent dans la famille : le Quintessence 2009 glane l'or à Paris et Macon, les deux plus grands concours, le Passion Blanc l'or à Paris et à Lyon, le Château Labastidié, que la cave vinifie depuis 3 ans, l'or à Macon, et Terreo, le dernier sorti des chais tenus par Thierry Serrus et son équipe, remporte l'or pour sa première sortie au Concours des Vins du Sud-Ouest. Un tir groupé qui devrait donner un élan aux ventes. Philippe Bascoul et les vignerons participent à l'accueil aux caveaux ont armé le tire-bouchon. Les promus sortent début mai.

 

Publié le 05/05/2011 09:33 | LaDepeche.fr

Rabastens-de-Bigorre (65) : Un géant pour une fête

Plus d'1 m de diamètre pour 14 kg, telles étaient les mensurations du géant./Photo F.A.

Le tourteau de Pâques est une tradition que l'on consomme lors de cette fête religieuse. Ce gros pain implique aussi une notion de partage. Elle est encore plus forte lorsqu'elle s'accompagne d'une fête de famille. Récemment passé dans la tranche des septuagénaires, Antoine Pinto ne s'attendait pas à une telle célébration pour son anniversaire, pas plus qu'au gigantesque dessert préparé selon une recette ancestrale bien gardée à la boulangerie-pâtisserie Esquinance, dont on sait de source sûre « qu'il n'est rien resté tellement il fut apprécié ».

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