Printemps 2011 : sècheresse et... orages !

4/5/2011


Publié le 03/05/2011 08:10 | D. D.

Un mois d'avril qui collectionne les records de chaleur

Un beau temps au mois d'avril... mais une sécheresse qui devient inquiétante./Photo DDM

Une moyenne de 21° : c'est du jamais vu. En 1949, on avait frisé le 20,9°, en 2007, on était à 20,6°… Mais cette chaleur n'est pas de très bon augure pour les réserves en eau : on risque de subir très vite les effets de la sécheresse.

Allez, pour se mettre dans l'ambiance torride de ce mois d'avril 2011, commençons par quelques records de chaleur. Au début du mois, on a dégoté un 30° à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, et tout autant à Sabres, dans les Landes. Le 7 avril, on a écarquillé les yeux devant le thermomètre à Albi où le mercure flirtait avec les 29°! Et les Gersois grillaient tout autant, puisqu'il faisait le 9 avril 29,4° au pied de l'escalier monumental d'Auch !

Pascal Boureau, prévisionniste au centre départemental de Météo-France de Blagnac relève l'exceptionnelle chaleur de cette première quinzaine : « Quant aux températures, elles sont particulièrement élevées, avec une moyenne de 9,2 °C pour les minimales et de 21,5 °C pour les maximales. Cette dernière valeur constitue un record absolu pour une première quinzaine d'avril depuis l'ouverture de la station en 1947 et se situe à 6 degrés au-dessus de la normale pour cette période de l'année. Le précédent record datait de 1949 avec « seulement » 20,7°C. »

Les choses ont été un peu plus nuancées par la suite : « Nous avons eu quelques épisodes orageux, parfois violents (comme dans le Lauragais ou la région de Sauternes), à partir du 17, puis à partir du 20 des précipitations irrégulières, un temps plus variable, souvent ensoleillé, mais toujours dans un air très doux. En moyenne, sur l'ensemble du moi, s on est sur des valeurs qui sont supérieures de 4 à 7° aux normales habituelles. »

Une douceur qui s'est auto entretenue : « Les conditions anticycloniques ont laissé aux masses d'air le temps de se réchauffer. »

Voilà donc un mois d'avril où l'on a pu ôter tous ses fils, sans crainte d'attraper froid. On avait rarement connu de telles conditions à part en 2007 et… en 1949. Et cela risque de durer encore quelques jours, mai s'annonce sous les mêmes conditions. Il faudra faire la danse de la pluie…

La sécheresse gagne…

Cette situation de chaleur s'accompagne d'une aggravation de la sécheresse qui s'est installée sur la France depuis le début de l'année. Déficit de 5 % par rapport à la moyenne en janvier, de 58 % en février, de 74 % en mars… et si les chiffres d'avril ne sont pas encore connus, ils risquent fort d'être du même tonneau… vide.

Les sols sont superficiellement plus secs que la normale, le manteau neigeux est inférieur à ce qu'il est habituellement, et même s'il pleut en mai, ces pluies risquent de ruisseler et de ne pas profiter aux sols et aux réserves : « Le mal est fait » avertit Jean-Yves Tessier, à Météo-France.

 

Publié le 03/05/2011 08:02 | Pierre-Jean Pyrda

Tarn : Le mois d'avril le plus chaud depuis 50 ans

Il n'est tombé que 4 millimètres de pluie entre le 1er et le 22 avril sur Albi./ Photo DDM, MP Volle

Des températures très au-dessus de la moyenne et surtout des pluies rares : le mois d'avril a ravi touristes et promeneurs, beaucoup moins les agriculteurs et les cueilleurs de champignons. Mai repoussera-t-il le spectre de la sécheresse ?

Sale temps pour les mousserons ! « J'en ai ramassé quelques-uns le 17, soit 8 jours plus tôt que d'habitude, mais ils étaient secs. Si ça continue, il n'y aura pas non plus de girolles », se lamente ce Rabastinois, grand amateur de champignons. Ils sont nombreux, notamment dans le monde agricole, à craindre justement que « ça continue»... ce beau temps sec avec des températures qui ont donné à ce mois d'avril une couleur météo digne de mai voire même de juin.

Avril le plus sec à Albi depuis 35 ans

0,4 mm : c'est tout ce que Météo France a trouvé, entre le 1er et le 22 de ce mois, dans le pluviomètre de sa station d'Albi, sur l'aérodrome du Séquestre. « C'est la valeur la plus basse de ces 35 dernières années », indique Marie Bernard. La prévisionniste de Météo France Tarn vient de terminer le bilan climatologique des deux premières décades d'avril. « Ce sont les plus sèches et les plus chaudes depuis l'ouverture de la station en 1977 », confirme-t-elle.

Le plus remarquable, pour les statisticiens, provient des températures maximales. « On en est à une moyenne de 22° en plaine, soit 5° au-dessus de la normale pour un mois d'avril. La journée la plus fraîche a été le 10 avril, avec une maximale de 17°, qui est juste la moyenne de saison. Au début du mois, on a enregistré 4 journées consécutives au-dessus de 28°: c'est tout à fait exceptionnel. Avril 2010 avait déjà été anormalement chaud, avec des maximales à 19,9°. En montagne, ce devrait être aussi le mois d'avril le plus chaud depuis une cinquantaine d'années, même s'il n'est pas sûr qu'on batte le record de 1949 à Lacaune. »

Les minimales sont elles aussi au-dessus de la moyenne (8,5° au lieu de 5,8°) mais de façon moins nette. « Le ciel dégagé, surtout lors de la première quinzaine, a favorisé la fraîcheur matinale », analyse Marie Bernard. Fraîcheur toute relative puisque la menace des gelées est désormais écartée par Météo France.

L'attention se focalise désormais sur les nuages porteurs de pluie. L'orage du lundi de Pâques aura déversé de 15 à 20 mm sur le nord-ouest du Tarn. Mieux que rien. La semaine dernière, les quelques averses signalées entre le Ségala, les monts d'Alban et de Lacaune n'ont pas donné des quantités d'eau significatives, comme le prévoyait Thomas Noirot. Lui aussi constate que « le sol est dur en ce moment » mais il rappelle, pour rassurer jardiniers et cultivateurs, « qu'avril et mai sont statistiquement les mois plus pluvieux de l'année dans le département ». Pour avril, c'est râpé, alors reste le « joli mois de mai »... qui a démarré dimanche sous un soleil estival avec 25° à l'ombre.

 

Publié le 03/05/2011 07:39 | C.S.

Nistos (65) : Un torrent d'eau se déverse sur le village

Pompiers, habitants mobilisés pour nettoyer les chemins et les habitations après le terrible orage./Photos Raymond Springinsfeld.

Les orages se sont abattus hier après-midi, avec force, sur Nistos. L'eau et la grêle ont causé d'importants dégâts, principalement sur les chemins. De nombreux éboulements ont été constatés. Résultat : la route menant du bas Nistos au haut Nistos a été recouverte de cailloux et de pierres, ainsi que de différents détritus transportés par les eaux. Aussi, la circulation a été coupée.

Un peu plus bas, une voiture a même été déplacée par les eaux sur plusieurs mètres. L'eau a atteint jusqu'à 1,30 m par endroits. Le Nistos et l'Arize ont débordé. La boue a recouvert les chaussées et les cours des maisons. L'eau est entrée dans certaines habitations. Heureusement, aucune victime n'a été à déplorer. Une fois les orages terminés, la population s'est aussitôt mobilisée pour nettoyer la route principale. Tracteurs avec pelles étaient, notamment, utilisés pour permettre aux villageois de regagner leurs maisons. Les pompiers de Lannemezan, placés sous le commandement du capitaine Riva, sont également intervenus. La gendarmerie de Lannemezan était aussi sur place ainsi que des agents de l'Office National des Forêts. Un hélicoptère a été dépêché pour prendre la mesure de la situation, notamment pour les habitations inaccessibles par la route. Nadine Delattre, la sous-préfète de Bagnères-de-Bigorre est venue faire le point afin de prendre les dispositions nécessaires. Depuis Paris, Josette Durrieu se tenait informée de la situation.

Aux dires des « anciens », Nistos, village de 230 habitants, près de St Laurent-de-Neste, n'avait jamais connu pareille situation. La tristesse se lisait sur les visages. Mais, plutôt que de se lamenter, les habitants avaient à cœur d'œuvrer pour retrouver un semblant de vie normale. Mais les orages étaient passés par là…

Réactions : « À cinq minutes près...»

Elle a eu la peur de sa vie. Pensez, à cinq minutes près, elle aurait pu être dans la voiture qui a été emportée par les eaux dans le village de Nistos. Janine Dewanbrechies raconte : « je devais prendre mon véhicule, mais on m'a déconseillé de sortir. Heureusement, sinon, c'était sans doute fini pour moi ».

La dame, visiblement encore choquée par la vision de sa voiture transportée par les eaux, ajoute : « Je suis d'autant plus touchée par ce qui est arrivé, que cette voiture appartenait à mon mari qui est mort, il y a tout juste 17 ans demain (aujourd'hui) ». Tout de même, Janine essaie de relativiser, consciente que le pire a été évité.

Mohamed Aitelamri, qui travaillait dans le secteur, s'est quant à lui retrouvé bloqué par les eaux sur la route. « C'était impressionnant. L'eau venait de partout » dit-il.

« Qu'est ce que l'on peut faire devant l'eau ? Rien » constate Jean-François Recurt.

« On n'avait jamais vu cela. Des vagues d'eau qui descendaient des collines » n'arrivent pas à réaliser Fernand Campan et Jacky Seube.

Valéry Campan qui attend que la route conduisant à sa maison soit rouverte, se souvient : « je me rappelle d'une inondation dans les années 1975, mais elle n'était en rien comparable à celle-ci ».

Dans le village, les habitants ont du mal à croire que les orages ont pu faire de tels dégâts.

Mais la réalité est là. Terrible. Impressionnante.

 

Publié le 04/05/2011 08:39 | Jal

Montcaup (31) : Un déluge dévastateur

L'eau du ruisseau de la Hount a débordé et a dévalé les rues du village avec ses gravats./Photos DDM, Jal.

Le maire Jean-Pierre Lacasia n'en revient pas : « Je suis né ici, j'ai 64 ans, je n'ai jamais vu ça ». Dans l'après-midi de lundi, un orage d'une rare violence s'est abattu sur le village et ses alentours. « C'est la faute au ruisseau de la Hount qui coule en haut. Il a charrié des cailloux qui ont bouché la grille de la canalisation. Et là, tout est descendu. » Hier matin, les rues présentaient un aspect de dévastation saisissant, chaussée défoncée, gravats mêlés de terre sur une hauteur de 10 à 20 centimètres, plaques de bitume arrachées, bosselées comme une croûte, pan de mur écroulé. « On a eu un gros orage en 1977, un autre moins fort en juillet 2008, mais comme celui-là, jamais. On était en voiture avec un ami et on l'a vu arriver au-dessus de Moncaup. On entendait l'eau frapper les feuilles. On est rentré se mettre à l'abri sous une grange. » Au milieu du village, le lavoir est complètement rempli de pierres et de cailloux de bonnes dimensions. « On venait de l'aménager. C'est désolant. » Mais pour le maire, le réconfortant dans ce malheur, c'est la grande solidarité des gens entre eux, et l'efficacité des moyens mis en œuvres par la voirie départementale, les pompiers et les services d'EDF, rapidement en action. « J'ai appelé la préfecture. Ils m'ont dit de faire un dossier. Je vais m'y mettre cette semaine, j'ai de quoi. »

 

Publié le 04/05/2011 09:38 | C.T.

Cazarilh (65) : Inondations au village

D'importants dégâts ont été relevés./Photo C.T.

Lundi, aux environs de 16 heures, le village de Cazarilh en Barousse a fait les frais d'un violent orage. En l'espace d'une heure, des trombes d'eau se sont abattues dans cette commune et ont entraîné des inondations importantes, notamment sur la place du village, dans des dépendances et une maison d'habitation. Les pompiers de Mauléon-Barousse ont dû intervenir pour procéder au nettoyage et à l'assèchement des locaux. Trois véhicules ont été déplacés pour cette opération menée par le chef de groupe Robert Brie et ses hommes. Pour sa part, le service départemental des routes du conseil général a été amené, quant à lui, à dégager la route départementale traversant le village. Celle-ci ayant été rendue impraticable suite au ravinement d'un chemin supérieur à cette route. Durant près de 2 heures, la circulation de cette voie s'est faite de manière alternée.

 

Publié le 04/05/2011 08:02 | B. H.

Aude : Grêle, mauvais sorts sur le vignoble

À Montlaur, au cœur du massif des Corbières, plusieurs centaines d'hectares ont été entièrement détruits./Photo DDM, Pierre Adroit.

Plusieurs centaines d'hectares du vignoble audois ont été ravagés par les orages la semaine dernière. La perte est estimée à plus de 100 000 hectolitres.

Un printemps anormalement chaud et sec… mais orageux. Lundi et hier, de fortes pluies sont tombées en Haute-Garonne et sur le Piémont pyrénéen. Mais surtout, vingt minutes d'un déluge de grêle, le lundi de Pâques, auront suffi pour détruire plus de 1 800 hectares du vignoble audois. Une semaine après cet orage « sans précédent depuis au moins une quinzaine d'années », explique Jean Héritier, le directeur de la chambre d'agriculture de l'Aude, plusieurs dizaines de vignerons des Corbières ont subi d'importants dégâts. À Montlaur, Jean-François Metge, un viticulteur de 53 ans, a perdu en totalité une trentaine d'hectares sur les 57 que compte son exploitation.

D'une extrême violence, l'orage s'est abattu sur une quinzaine de communes. Mais c'est dans le secteur de Camplong d'Aude, Ribaute, Lagrasse ou Pradelles-en-Val que ses effets ont été les plus dévastateurs. « D'habitude, les orages sont très localisés, note Jean Héritier. Mais le 25 avril dernier, le phénomène a été très étendu. » Aujourd'hui, l'heure est au bilan : sur ces communes, les dégâts ont ravagé plus de la moitié du vignoble. Et certaines parcelles ont été entièrement détruites. Dans le Narbonnais, sur les communes d'Ouveillan et de Cuxac d'Aude, une centaine d'hectares a souffert.

Aussi, certains vignerons devraient être confrontés à de sérieuses difficultés. « Beaucoup de viticulteurs, rappelle Jean Héritier, ne contractent plus d'assurance couvrant les risques météo ». L'autre incertitude réside dans le devenir des plants fraîchement mis en culture. Car si l'Aude arrache massivement depuis de longues années - plus de 7 000 ha ont disparu ces trois dernières saisons - la restructuration de la filière viticole passe aujourd'hui par le renouvellement du vignoble. En 2010, près de 2 000 ha ont ainsi été replantés. L'orage de Pâques a aussi provoqué des dommages sur ces parcelles. Pour Jean-François Metge, « on ne sait pas ce que cela va donner. Mais on risque de perdre les plus jeunes plants. Une chose est sûre, on perd une année », souligne-t-il, fataliste.

L'an passé, les 72 000 ha de vignes audoises avaient produit quelque 3,5 millions d'hectolitres, l'une des plus petites récoltes du siècle.

"La récolte était prometteuse"

Quels dégâts l'orage du 25 avril a-t-il provoqués ?

Jean-François Metge, installé à Montlaur depuis 1979 exploite 57 hectares. En vingt minutes, il est tombé jusqu'à dix centimètres de grêlons gros comme des noix. En 31 ans de métier je n'avais jamais vu ça. J'ai perdu 30 ha. Rien n'est récupérable. Et sur les 27 ha restants, les dégâts sont de l'ordre de 80 %.

La récolte 2011 s'annonçait prometteuse…

Toutes les conditions étaient remplies pour avoir une excellente récolte. La vigne a commencé à bourgeonner un peu plus tôt que les années précédentes. De plus, nous avons eu un hiver et un printemps très pluvieux, tous les indicateurs étaient au vert.

Quelle sera, au final, votre production ?

Au mieux, je pense que je vais réaliser 20 % de la production, c'est une perte sèche pour l'exploitation d'autant que tout n'est pas assuré. L'an dernier et cette année, j'avais fait des plantations et il n'est pas certain que les « plantiers » reprennent. Certains ont les bois abîmés. Nous ne serons fixés que l'an prochain.

Le chiffre : 55 litres d'eau > au mètre carré. C'est le volume de précipitations qui est tombé dans certains secteurs de l'Aude entre le samedi 23 et le lundi 25, soit, en deux journées, l'équivalent d'un mois de précipitations moyennes !

 

Publié le 04/05/2011 07:41 | Jean-Noël Daneau

Lot et Garonne : Feux de forêts, le risque est là !

Début mars, les pompiers de la DFCI du massif landais se sont exercés à établir des contre-feux pour éviter la propagation des incendies./Photo DR

Malgré des conditions favorables aux feux de forêts en ce début de printemps, le département a été épargné. Mais la vigilance reste de mise pour les pompiers du massif landais.

Vingt feux qui ont brûlé 11 ha de forêt depuis le début de l'année dans les secteurs boisés du département, notamment dans les massifs landais et fumélois. Sur ces 20 feux, 6 concernent la forêt landaise sous le contrôle des pompiers de la DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) de Houeillès et ont brûlé 5 ha, dont 3 ha le 9 avril du côté de Réaup où une résidante avait rassemblé des feuilles avant d'y mettre le feu. Un incendie accidentel dû à une négligence comme c'est souvent le cas.

« On vient de passer sans trop de difficulté une période où les risques en matière de feux de forêts étaient considérés comme sévères, explique le commandant Claude Plana, responsable des unités de la DFCI implantées sur le secteur landais. Actuellement, avec la pousse de la verdure en sous-bois et les conditions météorologiques (température, vent, hygrométrie), les risques sont descendus au niveau modéré ».

Comme en 76

« Mais les visites et les exercices que l'on mène sur le terrain nous montrent que les sols sont très secs, dans l'état où on les trouve en juillet en année normale, poursuit-il. Si la pluie ne vient pas, on a de fortes chances de se retrouver dans la même situation que celle de l'été 76 avec une sécheresse qui ne laissera pas de place à la négligence ».

Les pompiers de la DFCI se sont préparés au pire en fin d'hiver en s'entraînant à mettre en place des contre-feux pour stopper la propagation des incendies. Le commandant Plana est l'un des deux responsables au niveau des pompiers habilité à mener ce genre d'exercice de brûlage qui consiste à allumer et à contrôler de véritables feux. Les exercices se poursuivent comme celui qui aura lieu samedi sur la commune de Boussès avec 90 hommes mobilisés et la présence du préfet.

Depuis un an, le commandant Plana a aussi à son service, pour surveiller le massif landais, un réseau de caméras implantées sur les trois tours de guet situées à Houeillès, Casteljaloux et Réaup. « Le système est très fiable, lance-t-il. Il nous permet de détecter très rapidement et de localiser précisément un départ de feu pour intervenir de manière massive avant qu'il ne prenne de l'ampleur. C'est incontestablement un plus. L'autre avantage, c'est de remplacer des hommes qui avaient à remplir des missions fastidieuses ». Des hommes qui sont plus utiles sur le terrain, surtout par les temps qui courent.

Le préfet rappelle les consignes

Dans un communiqué, le préfet rappelle les mesures mises en place en 2004 afin d'éviter les incendies de forêt. Cela commence par l'interdiction de jeter allumettes, mégots et débris en ignition à l'intérieur des bois, et de brûler des ordures ménagères ou tout autre déchet ; l'interdiction dans les périmètres forestiers, du 15 mars au 30 septembre, d'incinérer les végétaux, de porter ou d'allumer du feu ; l'interdiction de réaliser des incinérations par vent de plus de 18 km/h ; l'obligation de déclarer en mairie les incinérations des végétaux hors périmètre forestier, 7 jours avant ; l'obligation dans les périmètres forestiers de débroussailler dans un rayon de 50 m autour des constructions, et en bordure des voies ouvertes à la circulation, des voies ferrées et des lignes électriques aériennes ; l'obligation pour les véhicules circulant en forêt et pour les tracteurs et engins y travaillant de posséder un extincteur.

 

Partagez sur les réseaux sociaux

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site