Pâques 2011, de ferme en ferme...

24/4/2011


Publié le 24/04/2011 03:51 | LaDepeche.fr

Lot et Garonne (47) : Les épouvantails mènent toujours aux fermes

Un épouvantail, mascotte « De Ferme en Ferme »./Photo DDM.

Depuis 10 ans, des épouvantails font leur apparition à l'entrée de certaines fermes du territoire le dernier week-end du mois d'avril. C'est le signe de reconnaissance, qu'un public chaque année plus nombreux connaît bien : cette ferme fait partie de l'opération « De Ferme en Ferme ». Cela fait déjà 10 ans que « De Ferme en Ferme » fait découvrir ou redécouvrir le monde de l'agriculture et de ses acteurs. Jusqu'à ce soir, 19 heures, de nombreuses fermes ouvrent leurs portes, de Tournon à Lacapelle-Biron, en passant par Thézac, Saint-Georges ou Cuzorn.

Les agriculteurs des fermes participantes proposent des visites gratuites et commentées de leur ferme et de leurs activités, ainsi que des démonstrations et des dégustations de produits fermiers, pour ceux qui en produisent. c'est l'occasion unique de rencontrer des agriculteurs passionnés par leur métier, partenaires de la vie de leur territoire et désireux de faire partager leur expérience au grand public.

Ces journées s'adressent aux adultes, qui retrouveront les gestes et les savoir-faire de leurs aînés, mais aussi aux enfants, qui auront l'occasion d'approcher de près la vie à la ferme, ses animaux et ses produits.

Petit tour d'horizon des fermes participantes, et il y en a pour tous les goûts :

À Lacapelle-Biron, Sylvie Dubicki propose en « découverte et partage, vannerie et attelage de chevaux ».

À Cuzorn, aux pépinières Rigal, c'est la production de végétaux d'ornements que l'on peut découvrir.

À Saint-Georges, Pierre Belleau proposes « entre Lot et Bellaygue de venir goûter fruits et légume du terroir », et Raymonde Novotny « de l'élevage à la transformation, découvrez le savoir-faire traditionnel de la cuisine du canard gras ». Il est à noter que dans cette ferme, un casse-croûte fermier est proposé (réservation au 05 53 40 80 18).

Trois fermes sont ouvertes sur la commune de Thézac : Gaèle Mathieu-Thouillaud et Loïc Coulbois proposent « des chèvres, du lait et des fromages bio », Sandrine Annibal « des vaches en plein air, un chai et du vin » et Hélène Labarthe « des canards en liberté et de nombreux produits à savourer, avec une démonstration de gavage à 16 h 30 et 17 h 30 ».

Il n'y a que l'embarras du choix pour une journée gourmande et de découvertes, alors, il suffit de se balader et de chercher les épouvantails sur les bords de route.

 

Publié le 24/04/2011 08:53 | Vincent Vidal

A Sieurac (81), Francoise cultive l'or du Safran

Francoise Bouyssier devant ses produits à base de safran/Photo DDM, V.V.

« C'est venu par envie, par passion pour ce safran si rare et si compliqué à produire. Et cela dure depuis 12 ans. » Françoise Bouyssier aime les paris. Vingt-six ans qu'elle a quitté son île natale de la Réunion, pour venir rejoindre son agriculteur de mari, dans ce petit hameau de Vitrac, situé à quelques encablures de la commune de Sieurac, dans le Réalmontais. Des champs à perte de vue, quelques fermes restaurées par des citadins, et là, au fond du lieu-dit, la bâtisse de la famille Bouyssier. « Un jour, j'ai décidé de me lancer dans la culture du safran. Pas facile dans le Tarn. J'ai trouvé un producteur à Montans, qui m'a donné les clefs pour produire cette épice. Puis j'ai intégré l'association du Quercy. Grâce à tous ces conseils, j'ai planté mes cent premiers bulbes en 1999. » Pas peu fière du chemin parcouru, Françoise.

30 000 euros le kilo

« Aujourd'hui, je produis du safran sur 600 m2. C'est peu, mais au vu des heures de travail qu'il faut, pour récolter quelques grammes, c'est largement suffisant ». Rappelons que pour un gramme de safran, il faut 220 plants, puis collecter délicatement les trois stigmates de la feuille. « La floraison a lieu en octobre. À partir de là, il faut travailler rapidement. Le safran en fleur ne supporte ni le vent, ni le soleil .» Des heures de ramassage. Rajoutons un temps infini pour séparer délicatement les stigmates… On sèche le tout et l'or rouge apparaît. 30 euros le gramme, 30 000 euros le kilo. « Les gens fantasment sur cette épice. Mais, il est très difficile de vivre de cette production. D'abord, les débouchés pour la vente sont réduits. Surtout, si vous désirez en produire une grande quantité, il faut embaucher durant trois semaines, de nombreux saisonniers », rajoute Françoise Bouyssier. Ici, le safran est cultivé à dose homéopathique. La main-d'œuvre se limite au couple et à une production de 200 grammes de cette épice rouge transformée plus tard par une amie. Le résultat : d'excellentes salades de fruits et gâteaux au safran, du kir safrané, ainsi que du sirop et des gelées. On ne retire pas un salaire de tout cela. Malgré tout, Françoise a des nombreuses commandes pour des cocktails et des soirées. «Cela permet de me faire connaître et de rencontrer du monde. C'est génial ». Reste que le couple tire le principal de ses revenus avec l'ail et les céréales.Aujourd'hui, grâce à la manifestation «De ferme en ferme», Vitrac va connaître une animation hors normes. « 50 personnes sont prévues avec repas créoles et explications de la culture du safran à la clé. Ça va être une superbe journée. » Françoise rêve d'ouvrir de nouveau ses portes au mois d'octobre, à l'instant superbe de la floraison du safran. « Je suis sûre qu'il y aurait beaucoup de monde pour percevoir la beauté de l'instant ». On n'en doute pas. L'or, même s'il est rouge attire foule, curieux et rêveur d'une illusoire fortune.

 

Publié le 24/04/2011 03:52 | LaDepeche.fr

Barbazan (31) : Un dimanche à la ferme

Un véritable engouement pour les animaux de la ferme surtout pour les enfants. /photo DDM Jal

Pour la quatrième année consécutive, des exploitations agricoles du réseau Civam de Haute-Garonne proposent de découvrir leurs fermes. « Nous voulons d'abord montrer et partager nos pratiques, nos métiers, nos passions » expliquent les organisateurs.

Dans chaque ferme sont présentés durant tout ce week-end et tout particulièrement ce dimanche les savoir-faire et les produits. « Nous souhaitons privilégier ce moment de rencontre pour être à l'écoute et partager nos valeurs pour une agriculture diversifiée, économe, autonome. »

 

Publié le 24/04/2011 03:51 | LaDepeche.fr

Monflanquin (47) : L'alambic d'Olivier Buisine va chauffer

Olivier Buisine accueille au marché sur son stand./Photo DDM. Marie-Paule Rabez.

Pour la 3e année, Olivier Buisine participera à l'opération Lot et Garonnaise « de Ferme en Ferme » Son exploitation « Poulambic » située au lieu-dit « Martinez », ouvrira ses portes ou plutôt son élevage de poulets car il « tourne » avec deux poulaillers, hébergeant chacun 4 400 poulets. « Je les reçois à 1 jour et les mène jusqu'à 84 jours. Cet élevage Label Rouge, a maintenant 10 ans explique Olivier Buisine. Mon autre activité c'est celle de « bouilleur de cru » ; je vais de ferme en ferme avec mon alambic afin de réaliser eaux-de-vie de prune, apéritifs divers (pruneau, noix, ratafia, épine noire, pêche…), pruneaux entiers à l'alcool, eaux-de-vie multiples (poire, pêche de vigne, kiwi, mirabelle… et de vin). » Olivier assure toute l'année également le marché de Monflanquin le jeudi et on le retrouvera cet été en nocturne sur ceux de Villeréal, Gavaudun, Puymirol, Montpazier… »

Là, il fait des démonstrations avec son alambic et des dégustations de ses breuvages que chacun apprécie à leur juste valeur ! Il sera également le 8 mai à la Foire aux vins et fromages de Monflanquin.

 

Publié le 24/04/2011 03:52 | J. N.

Une première pour Jean-Luc Laffonta à Larreule (65)

Jean-Luc Laffonta à Larreule./Photo DDM

Jean-Luc Laffonta, producteur à Larreule, participe pour la première fois à l'opération « De ferme en ferme », qui fête son 10e anniversaire, ce week-end.

Ce producteur s'est lancé depuis peu dans la culture maraîchère pour faire autre chose que du maïs. Il produit 13 variétés de pommes de terre mais pas n'importe comment. Les maîtres mots pour Jean-Luc sont : pas de pesticide, pas de fongicide, pas d'antigerminatif. Il désherbe manuellement, même si c'est galère. Il faut environ 70 à 90 jours d'attente avant de consommer les belles (selon les variétés) et il ajoute : « Il faut aussi se montrer prudent avec la bintje qui germe trop tôt ».

Pourquoi participez-vous pour la première fois ?

Je suis convaincu du travail en réseau. Le Civam a démarré et j'étais au départ de l'aventure en tant que formateur. Quand Charly Montardon m'a sollicité, j'ai dit oui aussitôt. Pour moi, ouvrir les fermes, c'est important ; d'expliquer le travail et ce qu'est l'agriculture aussi. Les produits que je pourrai montrer sont de saison : haricots tarbais label rouge, pommes de terre qui sont vendues toute l'année, oignons de Trébons et petits blancs ronds. Les plantations sont en plein champ et nous pourrons aussi les voir.

Un agriculteur passionné qui cultive aussi des poireaux, des citrouilles et des oignons de conserve, intarissable sur le métier et les cultures.

 

Publié le 23/04/2011 12:07 | P.B.

Saint-Sulpice (81) : Partez à la découverte de ferme en ferme

Le domaine de la Valière, des frères Benne, vous accueille ce week-end. /Photo DDM. P.B.

La 12ème édition de l'opération «la France de ferme en ferme» a lieu ce week-end des 23 et 24 avril 2011. Cette opération de portes-ouvertes dans les fermes a pour objectif de faire découvrir au public les savoir-faire et les métiers des agriculteurs engagés dans un développement durable de l'agriculture. Cet évènement est coordonné par la Fédération Nationale des CIVAM. Les Centres d'Initiative pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural sont des associations qui mettent en place des activités dont l'objectif est de maintenir des campagnes vivantes et accueillantes par un développement durable et solidaire. L'opération a lieu dans 21 départements dont le notre qui propose 4 circuits découvertes en fonction de la situation géographique, le circuit du Ségala, de l'Autan, des Bastides et de Cocagne.

Le circuit des Bastides est celui qui concerne notre situation. Il vous suffira de suivre le fléchage mis en place, un épouvantail, mascotte de l'opération, situé devant la ferme recherchée, vous accueillera à bras ouverts. Les agriculteurs vous proposeront des visites gratuites et commentées de leur ferme et de leurs activités, ainsi que des démonstrations et des dégustations de produits fermiers, pour ceux qui en produisent. Non loin de Saint-Sulpice, vous pourrez découvrir, à Rabastens, la vente directe de viande de bœuf et de veau de la ferme de Loubat, les chèvres et les fromages du Vallon des Laurenses, à Couffouleux, les vins de Gaillac, fruités et de caractère, du Domaine de la Valière. Vous pouvez télécharger le programme complet sur le site www.defermeenferme.com. Ces journées découvertes s'adressent aux adultes, qui retrouveront les gestes et les savoir-faire de leurs aînés, mais aussi aux enfants, qui auront l'occasion d'approcher de près la vie à la ferme, ses animaux et ses produits.

 

Publié le 22/04/2011 09:32 | Recueilli par Nathalie Vincent

Montesquieu-Volvestre (31) : De la farine bio au moulin de Namasté

Un moulin à visiter ce dimanche de 9h30 à 12h30./ Photo DDM

Dans le cadre du week-end portes ouvertes organisé par le réseau Civam « La Haute-Garonne de ferme en ferme », Marie-Paule et Nicolas Belviso accueilleront grands et petits pour l'inauguration de leur moulin de Namasté au lieu-dit Poutségut à Montesquieu-Volvestre. Ils y transforment leur blé en farine avec des meules de pierre qui fonctionnent à énergie solaire.

Rencontre avec Marie-Paule et Nicolas, en compagnie de Nicolas Buyse du Civam.

Pourquoi ce moulin ?

Depuis 20 ans, nous sommes producteurs de blé bio, issu uniquement de variétés anciennes. Ce moulin est né d'une volonté d'aller jusqu'au bout de notre démarche, de le moudre nous-mêmes et le fournir directement aux boulangers et au réseau Biocoop, sans aucun intermédiaire, « de la fourche à la fourchette » comme on dit. Ayant opté pour l'énergie solaire, nous avons construit un hangar à taille humaine sur lequel des panneaux solaires nous ont fourni 49 mégawatts sur un an, n'en ayant consommé que 4 pour tout le fonctionnement du moulin. Le revenu issu de l'électricité que nous redistribuons permettra de financer le projet sur 10 ans.

Avez-vous d'autres projets ?

L'année prochaine, nous allons nous lancer dans la production de farine de blé dur, plus adaptée à la fabrication des pâtes maison. Ce blé contient moins de gluten, ce qui permet une cuisson « al dente ».

Et à part la farine de blé ?

Avec notre farine, nous faisons nous-mêmes du pain bio que nos habitués viennent acheter à la ferme. Nous produisons également du remoulage et du son qui sont vendus à des producteurs de porcs bio de la région.

Nous gérons également des chambres d'hôtes ouvertes toute l'année et proposons table d'hôtes durant les mois d'été. Nous servons une cuisine issue de notre potager et des élevages de la région, nous avons ainsi obtenu le label « accueil paysan ».

 

Publié le 22/04/2011 09:34 | LaDepeche.fr

Pouy-de-Touges (31) : De ferme en ferme, la yourte des Sénéchal

Jonathan Sénéchal devant sa yourte.

Les centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam) organisent ce prochain week-end les « portes ouvertes de ferme en ferme ». Un moment de partage de petits plaisirs et de grands moments de découverte à la rencontre d'un monde agricole durable, respectueux de l'homme et de son environnement. Les fermes sont ouvertes à la visite de 10 heures à 18 heures samedi et dimanche.

C'est la 3e fois que Jonathan et Marielle Sénéchal participent à ce week-end de découverte d'une autre agriculture. Sur leur exploitation consacrée uniquement au maraîchage ils cultivent sous serres ou en plein champs petits pois, carottes, blettes, fèves, ail, qu'ils commercialisent dans leur hangar écoconstruit tous les vendredis soirs.

Jonathan et Marielle vous expliqueront leur métier, leur démarche de producteur bio pour une agriculture durable, solidaire et d'un grand intérêt économique et civique en produisant local.

Lors de ces deux jours, vous pourrez vous balader entre les serres ou visiter la yourte familiale construite au bord du bois.

 

Publié le 22/04/2011 10:56 | LaDepeche.fr

Agen (47) : Deux jours à la ferme

C'était l'année dernière, à la ferme du Cabrier de Laplume./Photo archive Jean-Michel Mazet

C'est une fin de semaine attendue avec impatience par tous les amoureux de grand air et de bonne chère. « Le Lot-et-Garonne de ferme en ferme » est une déclinaison d'une opération organisée dans plusieurs départements, à l'initiative des chambres d'agriculture. Dans notre département, le réseau « Bienvenue à la ferme » et le Civam participent activement à ces deux journées de découverte du savoir-faire paysan.

Les agriculteurs tiennent également à cet événement afin de parler de leur métier et de mieux présenter leurs produits issus de leurs élevages et de leurs cultures.

Certains participants accueillent du public tout au long de l'année et sont rompus à la vente en direct. D'autres n'ouvrent leurs portes qu'à cette occasion. Mais tous savent que ces deux journées sont maintenant inscrites dans les agendas des urbains comme des ruraux, soucieux de rencontrer leur « voisin » producteur.

C'est la dixième année que l'opération est proposée dans le département. Cette année, 87 fermes se répartissent sur huit circuits. Un jeu-concours du plus bel épouvantail, que chaque agriculteur doit poster à l'entrée de son domaine pour signaler sa participation, a été organisé et, d'après photographies, un jury a décerné les premiers prix à M.Maurin, éleveur de Blondes d'Aquitaine à Marmande

 

Publié le 21/04/2011 07:52 | Claire Pérez

Clermont-Soubiran (47) : Des femmes et des vins

Deux sœurs aux personnalités différentes, unies par une même passion/Photo Jean-Michel Mazet

«2 sœurs en Aquitaine», ou comment Catherine et Isabelle Orliac ont su mêler qualité, tradition et succès, sur la terre familiale. Une aventure internationale et un accomplissement personnel.

Leur visage s'illumine quand elles évoquent la scène du dernier repas dans le film « Des hommes et des dieux », où les bouteilles de vin volent la vedette aux moines. « On voit que le vin est porteur de vertu : le courage, la joie, la santé… Le vin tonifie », expliquent ces deux productrices installées à la bastide de Clermont-Soubiran. Il n'y a qu'à voir leur mère, 90 ans, pour en être convaincu. Aucun doute, les sœurs Orliac maîtrisent le sujet. Formées à titre privé par des œnologues amis de leur père, décédé en 1973, elles ont, en parallèle du commerce et du droit appris le métier, pour devenir aujourd'hui les seules viticultrices indépendantes de la rive droite. Isabelle la brune, commerciale, et Catherine la blonde, exploitante, ont une fierté commune : avoir repris les 10 hectares restants de la propriété familiale, terroir dont le sol riche en calcaire et en argile s'avère exceptionnel. Outre le brulhois traditionnel, elles ont recréé la boisson royale fruitée du XVIIIe siècle sous le nom « Secrets de famille ». L'appellation brulhois étant passée en AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) il y a deux mois, leur tâche est de redynamiser l'arrachage et la plantation pour répondre à l'appellation.

Elles pérennisent ainsi une vinification traditionnelle à la main et sans produits chimiques, en jouissant d'une qualité et d'un cépage à l'origine d'un vin particulier, « différent du Bordeaux », insistent-elles. Cependant, pour souligner aux étrangers leur proximité géographique avec ce vin mondialement renommé, elles ont tenu à garder dans leur nom, « 2 sœurs en Aquitaine », la référence explicite à la région. Car le temps onéreux des dégustations en salon est révolu, la meilleure forme de commerce est désormais l'export international. « Les étrangers sont plus sensibles à notre histoire moderne », souligne Isabelle, qui ne se prive pas de rappeler que leur aïeul Jean Orliac fournissait la cour de Versailles sous Louis XVI. Elle a donc décidé il y a deux ans de s'associer à une agence de voyage afin de proposer à leur centaine de clients une visite du Lot-et-Garonne en même temps qu'un détour par la bastide et un parrainage de pied de vigne. « Ce qui est merveilleux, c'est qu'on leur vend à la fois du vin, une histoire et un séjour », poursuit-elle, affirmant que leur savoir-faire et leur terroir attirent de plus en plus, portés par le bouche à oreille et une large opération de communication. Le contact est maintenu par la fidélisation : newsletter envoyée par mail, invitation à revenir et bientôt, peut-être, suivi en direct de l'évolution du pied parrainé, grâce à l'installation d'une webcam… Début de l'originalité, malgré la fatigue et la dureté de l'exploitation. Les sources de cette valeur du travail ? Secrets de famille…

Pour les 10 ans de «De ferme en ferme»

Pour la manifestation qui se tiendra les 23 et 24 avril prochain, leur patrimoine saura attirer les curieux . Ce coin à la limite du département profite à leur renommée : la bastide, place forte du XIIIe siècle qui domine les deux vallées appartient à leur famille de négociants depuis des générations. Un cadre paradisiaque et une richesse historique liée à la Garonne, que demander de mieux pour se faire expliquer la vinification et déguster les vins mûrs? Surtout que pour fêter les 10 ans de «De ferme en ferme», les sœurs Orliac offriront les dernières bouteilles de leur palette de 2005, excellente année.

 

Publié le 21/04/2011 08:57 | LaDepeche.fr

Tarn (81) : Vingt fermes ouvrent leur cour

La présidente du Civam Lydie Hallet présente l'opération.

Samedi 23 et dimanche 24 avril, le centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (CIVAM) propose la 12e opération «De ferme en ferme» dans le Tarn. «Un week-end pour découvrir, toute l'année pour revenir.» En 2010, près de 5 000 visiteurs s'étaient déplacés dans les fermes tarnaises. Pour mieux les accueillir les organisateurs les invitent à réserver leurs places notamment pour les repas. En ce sens quatre responsables de circuit ont été choisis pour renseigner au mieux les personnes intéressées. Voir contacts ci-dessous. En outre toutes les fermes participant à l'opération seront signalées par un épouvantail installé à proximité, histoire de guider au mieux les visiteurs.
Ségala, Autan, Bastides et Cocagne sont les 4 circuits de découverte des 20 fermes proposés aux visiteurs. Circuit du Ségala : la ferme de Lendrevié à Lacapelle-Pinet, le clapier du Couderc à Rosières, les chèvres de Calvares à Mirandol, la fromagerie du Buisson Blanc au Ségur, la distillerie Castan à Villeneuve-sur-Vère, le domaine d'Escausses à Sainte-Croix. Circuit de l'Autan : la ferme du safran à Sieurac, les jardins de la Vidie à Lombers, la ferme de Bellegarde à Réalmont, la ferme de la Granquie à Montredon-Labessonnié. Circuit des Bastides : domaine la Ginestade à Sainte-Cécile-du-Cayrou, la ferme de Payrade à Castelnau-de-Montmirail, domaine de Gradille à Lisle-sur-Tarn, la ferme de Loubat et le vallon des Laurenses à Rabastens, domaine de la Valière à Couffouleux. Circuit de Cocagne : les vignes des Garbasses à Cabanès, la ferme de la Métairie-Neuve à Saint-Paul-Cap-de-Joux, la ferme de la Forêt Basse et la ferme de la Jansonnie à Graulhet.Contacts: Dominique Massié (Ségala) 06.71.61.09.58 ; Jean-Paul Palaffre (Autan) 06.75.26.33.00 ; Jacques Bennes (Bastides) 06.27.11.24.74 ; Jackie Vernhères (Cocagne) 05.63.75.49.96

 

Publié le 21/04/2011 10:46 | LaDepeche.fr

Haute-Garonne (31) : Promenons-nous de ferme en ferme

Samedi et dimanche onze fermes proposent ces visites pédagogiques./Photo DDM

Ce week-end, pour la quatrième année consécutive, des exploitations agricoles du réseau Civam (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) de Haute-Garonne proposent de partager de petits plaisirs et de grands moments de découverte à la rencontre d'un monde agricole durable, respectueux de l'homme et de son environnement. Dans chaque ferme seront présentés de manière ludique et pédagogique, les savoir-faire et produits, élaborés dans le cadre d'une agriculture à dimension humaine.

« Nous souhaitons privilégier ce moment de rencontre pour être à l'écoute et partager nos valeurs pour une agriculture diversifiée, économe et autonome ainsi qu'une ruralité forte, vivante et conviviale », indique un organisateur. Les fermes sont ouvertes à la visite de 10 heures à 18 heures, samedi et dimanche. Suivez les panneaux directionnels à partir des villages concernés. La plupart des exploitations proposent une petite restauration sur place, un repas est proposé (sur réservation) le dimanche midi à la ferme de Namasté. Détail l s du programme et des animations proposées sur www.defermeenferme.com ou www.civam31.org rubrique « de ferme en ferme ».

 

Publié le 20/04/2011 10:01 | LaDepeche.fr

Rieux-Volvestre (31) : Portes ouvertes de ferme en ferme

Les ânes de Christophe et Nathalie./Photo DDM NV

Les centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam) organisent ce prochain week-end les « portes ouvertes de ferme en ferme ». Un moment de partage de petits plaisirs et de grands moments de découverte à la rencontre d'un monde agricole durable, respectueux de l'homme et de son environnement.

Les fermes sont ouvertes à la visite de 10 heures à 18 heures samedi et dimanche. Parmi la dizaine de fermes ouvertes ce week-end, le rucher des ânes au Cap del Pigné à Rieux-Volvestre.

Christophe et Nathalie Subra ont installé leur Rucher des Ânes sur les coteaux du Volvestre, avec un point de vue à couper le souffle. Ce sympathique couple propose de découvrir leur métier d'apiculteur, de déguster miel et produits de la ferme et de faire des randonnées avec des ânes. Balade à l'heure, promenade à la demi-journée et randonnée sur une journée ou plus. Accueil de groupes, scolaires pour une découverte, un goûter ou même un anniversaire. Lors des journées portes ouvertes de ferme en ferme, Christophe et Nathalie vous accueilleront de 10 heures à 18 heures.

 

Publié le 19/04/2011 08:51 | F.L.

Castelnau-de-Montmiral (81) : Un week-end de ferme en ferme route des bastides

Nadice, Romain et Roland, vous accueillent pour le week end portes ouvertes .

Depuis plus de 10 ans le Tarn comme beaucoup d'autres départements français, participe au week-end « de ferme en ferme ». Ce week-end portes ouvertes chez des producteurs à pour vocation d'inviter les locaux et touristes à découvrir, une ferme, une activité, un métier, des produits du terroir, pour revenir ensuite toute l'année. Sur le circuit des bastides 2 fermes participent à ce week-end : la ferme de la Payrade, producteur de canard gras et le domaine viticole de la Ginestade. Les visiteurs pourront ainsi allier découverte du patrimoine et des produits du terroir. A Castelnau à la ferme de la Payrade, c'est Nadine Placier qui vous accueillera et proposera tout au long du week-end, une visite de le ferme, explication de son métier, des méthodes de production et bien sur dégustation de produits. Possibilité de manger sur place, le samedi avec un « casse croute » et le dimanche avec un repas.

Cette année Romain son fils, jeune agriculteur en cours d'installation, présentera son activité très particulière, de maraicher spécialisé dans la tomate. Après les tomates cerises, tomates cœur de bœuf et toutes celles qui depuis longtemps ont pris place dans nos assiettes, Romain propose de découvrir des variétés anciennes. A l'occasion de ce week-end c'est 12 variétés différentes qu'il présentera et vendra, en plants. Venez donc découvrir la beauté blanche, la noire de Crymé ou encore la béroa, tomate arbre. Après les légumes et les victuailles, un petit verre de vin de Gaillac s'imposera, c'est donc au domaine de la Ginestade à Ste Cécile du Cayrou que Roland Miquel vous accueillera pour vous faire partager son métier et sa passion de la vigne. Avec ses 25 hectares de vigne et sa gamme de 7 vins, vous découvriez un terroir en visitant la cave et en vous promenant dans la vigne afin de comprendre et découvrir un savoir faire ancestral.

 

Publié le 19/04/2011 08:48 | E.-J.C.

Le Ségur (81) : De ferme en ferme avec Sylvie et Philippe

Sylvie et Philippe Basse vous invitent, dimanche 24 avril. / Photo DDM E.-J.C.

Au Bouyalard, Sylvie et Philippe Basse partagent au quotidien leur passion pour la production et la transformation du lait de vache. Sylvie a vécu dans le Gers avant de venir en 1987 dans la région où elle a de la famille. Professeur des écoles, elle a enseigné pendant 15 ans avant de se mettre en 2006 en disponibilité pour démarrer avec Philippe, épousé en 1991, un projet qui leur tenait à cœur. Après des études agricoles Philippe reprend l'exploitation familiale avec deux troupeaux de chèvres et de vaches laitières. Il se sépare du premier et double le second . Tous deux projettent de créer une fromagerie en transformant 550 litres par semaine environ. Sylvie suit une formation et fin 2009, l'affaire démarre en douceur avec des fromages blancs traditionnels, lactiques affinés, de la crème fraîche et beurre remis au goût du jour, du beurre fermier, des gâteaux à la broche au beurre fermier... Dimanche 24 avril, dans le cadre de l'opération «De ferme en ferme » organisée par le CIVAM, ils seront heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir leur métier et partager le repas de midi concocté à partir des produits de la ferme.

 

Publié le 19/04/2011 09:04 | LaDepeche.fr

Auradou (47) - Françoise Perdereau : fromage de Palanchou

Après avoir réparti le lait caillé dans les moules, Françoise commence le façonnage des fromages de Palanchou. /Photo DDM Hélène Maurel.

Originaire du Mans (Sarthe), Françoise Perdereau, après un parcours studieux émaillé de stages dont l'un à l'Ecole nationale de l'industrie laitière d'Aurillac (Cantal), a créé la fromagerie de Palanchou où elle confectionne de la tome de vache au lait cru et entier et dont l'exécution s'élabore selon une authentique tradition artisanale. 400 litres de lait sont traités plusieurs fois par semaine, ce qui donne environ 240 fromages de 400 grammes. Le lait provient de la société civile d'exploitation agricole dont elle fait partie et qui possède un cheptel d'une trentaine de vaches laitières, des Prim'Holstein. 10 litres de lait sont nécessaires pour la réalisation d'un fromage d'un kilo.

Après l'ajout de ferment, de la pressure, le lait est chauffé. Puis c'est l'étape du brassage, du caillage, de la coupe avant le versement dans les moules. Le lendemain, le fromage frais est salé sur toute sa surface au sel de Guérande. L'affinage se fait dans une cave à 12° pendant un mois ou une année pour une tome de 2,5 kg. Françoise Perdereau les fabrique, surveille leur maturation, assure leur commercialisation. Plusieurs distinctions ont couronné son travail dont les premiers à Rocamadour (Lot) en 1998 et 1999. Vous pouvez la rencontrer sur le marché fermier de Saint-Sylvestre-sur-Lot, le samedi matin, ou lui rendre visite à Auradou où elle vous fera visiter sa fromagerie. Vous la trouverez aussi sur les marchés de l'été, à la ferme de Souleilles (musée du foie gras à Frespech), à Dausse le mardi soir, à Beauville le dimanche matin.

Un stand est aussi tenu par un de ses collègues, toute l'année, sur le marché de Villeneuve. Depuis dix ans, Françoise participe aux portes ouvertes « De Ferme en Ferme », date de la création de cette sympathique manifestation par la chambre d'agriculture. Les 23 et 24 avril , elle vous accueillera sur « le circuit des coteaux de Penne »où la fromagerie porte le n° 66.

 

Publié le 18/04/2011 09:24 | LaDepeche.fr

Fieux(47) : Les coulisses "De ferme en ferme" à la roseraie

Manon et Marine seront aux côtés de leurs parents pour vous accueillir avec le sourire.

« Le temps d'un week-end, venez voir la vie en rose ». Les 23 et 24 avril, la roseraie Provent située au lieudit « Tort », sur la commune de Fieux, ouvrira ses portes sur le circuit n° 8 « au cœur de l'Albret » à l'opération De ferme en ferme. Toute la famille est déjà monopolisée pour ces deux journées.

Combien de participations à cette opération ?

Nous sommes dans le circuit depuis 2006. D'accueillis, nous sommes devenus accueillants et référents pour les nouveaux venus. Nous participons aux réunions préalables tenues à la chambre d'agriculture et dans les fermes voisines afin de peaufiner le programme final.

Ces deux journées demandent-elles un investissement particulier ?

Outre le fléchage, la confection de l'épouvantail, l'aménagement d'un parking, l'appoint d'une dizaine de personnes sur le site est indispensable pour assurer l'accueil. Une moyenne de 800 personnes visite le site, souvent occasion d'une sortie familiale. Nous faisons des groupes afin que le chef d'exploitation puisse échanger, montrer son savoir-faire aux visiteurs, objectif principal de ces rencontres.

Quel retour d'expérience sur ces journées ?

Positif au vu du nombre de visiteurs venus du Lot-et-Garonne mais aussi de départements voisins, enrichissant au niveau des échanges et bien sûr une occasion de faire connaître la roseraie. Une reconnaissance aussi de voir certains revenir à la Roseraie où nous pratiquons également la vente directe.

Un week-end animé en perspective pour toute la famille qui sera mise à contribution.

 

Publié le 10/04/2011 03:47 | LaDepeche.fr

Lacapelle-Biron (47) : Découvrez les fermes de chez nous

A l'issue de la réunion, Sylvie présente aux responsables l'environnement de sa ferme.

En 2011, l'opération « De ferme en ferme » se déroulera en Lot et Garonne durant le week-end des 23 et 24 avril. Grâce aux 87 fermes participantes, cette manifestation permettra de découvrir de manière didactique et ludique la diversité des exploitations agricoles. C'est ainsi que Sylvie Dubicki accueillera les visiteurs dans sa ferme des « Gravettes » à Lacapelle-Biron.

Elle leur montrera les activités à la fois originales et traditionnelles qu'elle a su développer pour mieux s'adapter aux exigences d'aujourd'hui : découverte de l'environnement, démonstration d'attelage de chevaux et de travaux de vannerie, promenades en calèche…

C'est dans le cadre d'une réunion qui s'est tenue chez Sylvie que tout a été prévu pour que soit satisfaite la curiosité des visiteurs qui pourront, s'ils souhaitent profiter du week-end complet, trouver des hébergements en chambres d'hôtes ou gîtes ruraux.

 

Publié le 03/04/2011 03:47 | LaDepeche.fr

Maubourguet (65) : De ferme en ferme fête ses 10 ans

Les organisateurs ont peaufiné la 10e édition et vous attendent les 23 et 24 avril./Photo J.N.

Les fermiers, producteurs et agriculteurs seront à l'honneur les 23 et 24 avril et ouvrent leurs fermes. Ils sont quinze à faire de la vente directe, un « noyau » fidèle pour de Ferme en Ferme Val d'Adour, Madiran et Béarn, autour du président du Civam Charly Montardon pour cette 10e édition.

Carnet de campagne

Le paysan vous accueillera durant 2 jours dans sa maison, sa cour. Il vous recevra au milieu des animaux, de ses productions, dans ses « ateliers de fabrication » pour faire partager son savoir-faire, son histoire. Une vraie richesse et, en plus, vous dégusterez les produits. Au rythme de ces journées, les acteurs vous invitent au bonheur d'être « nature », de partager le lien à la terre et au terroir.

Cette année, la participation de 4 jeunes « nouvelle génération » avec Christophe et Stéphanie Masson, porc noir, oie de Toulouse et poule gasconne à Beaumarchès (05.31.61.62.82) ; Christian Broqua, producteur indépendant de vin de Gascogne à Beaumarchès (05.62.69.33.07) ; Nicolas Soissons et Jean-Marc Ponsans, Gaec Les Marronniers à Troncens pour les fromages et le lait cru (05.62.09.36.51) et Jean-Luc Laffonta, céréales, cultures légumières, pommes de terre, haricots tarbais à Larreule (05.62.96.31.95). Placé sous le signe de la convivialité et de la découverte, l'épouvantail mascotte guidera vos pas et vous pourrez jouer pour gagner 6 paniers garnis. Une nouveauté : le buffet paysan : samedi 23 avril, à Estirac et, à 21h30, la pièce de théâtre « Le Sauveur de l'agriculture ». Janine Noguez

 

Publié le 31/03/2011 07:38 | R.R.

Tarn (81) : Pâques dans les fermes

Une partie des producteurs participant à l'opération «De ferme en ferme», le week-end de Pâques. /Photo DDM,J-M.Lamboley.

Le centre d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (CIVAM) propose la 12e opération «De ferme en ferme» dans le Tarn. Elle se déroulera les 23 et 24 avril dans 20 fermes du département réparties en quatre circuits.

Et si l'on profitait des fêtes de Pâques, propices aux rassemblements familiaux, pour passer un week-end à la campagne : visiter une ferme, s'asseoir autour d'une table, déguster les produits du terroir, discuter avec les fermiers ? C'est ce que proposent les producteurs fermiers réunis au sein du CIVAM. Samedi 23 et dimanche 24 avril, vingt d'entre eux accueilleront le public dans leurs exploitations, public qui est aussi leur clientèle. « L'opération ''De ferme en ferme'', explique Lydie Hallet, présidente du CIVAM, est pour nous un rendez-vous emblématique entre la ville et la campagne. Il nous permet d'accueillir de façon agréable nos clients sur les lieux de travail que sont nos fermes, ils se rendent mieux compte des produits qu'ils sont ensuite amenés à consommer ». Parmi eux on retiendra plusieurs vins, produits issus d'élevages de chèvres, brebis, cervidés, bovins, canards, lapins ou encore des plantes, des légumes et du safran.

Démarche de respect

Tous les participants à l'opération sont sensibles à une « éthique durable, souligne la présidente, lesquels sans être dans la production bio s'inscrivent dans une démarche de respect de l'homme, de l'animal et de la nature ». En 2010, près de 5 000 visiteurs s'étaient déplacés dans les fermes tarnaises, alors pour mieux accueillir les visiteurs les organisateurs les invitent à réserver leurs places notamment pour les repas (les dégustations sont gratuites). En ce sens quatre responsables de circuit ont été choisis pour renseigner au mieux les personnes intéressées (1). En outre toutes les fermes participant à l'opération seront signalées par un épouvantail installé à proximité, histoire de guider au mieux les visiteurs.

Enfin, comme l'opération « De ferme en ferme » se déroule au printemps saison où de nombreuses productions locales ne pourront être proposées aux visiteurs, les fruits notamment, deux nouvelles journées sont prévues en octobre sous l'appellation « Un dimanche à la ferme ».

 

Publié le 10/03/2011 08:10 | LaDepeche.fr

Condom (32) : Invitation à la balade de «Ferme en ferme»

Les exploitants du circuit Cœur d'Albret se sont retrouvés au x Écuries de Roquebère./Photo DDM, J.R.

Lorsqu'elle a ouvert son centre équestre, à l'automne dernier, Mélissa Mayeur a décidé de faire des Écuries de Roquebère bien plus qu'un lieu d'apprentissage de l'équitation. Pour cette jeune diplômée d'État, formée dans la région de Manosque, une installation dans le Sud-ouest offrait en effet tous les atouts pour mener son projet d'exploitation autonome. Pour nourrir son cheptel de chevaux et poneys, Mélissa entend en effet produire elle-même céréales et fourrages, et entend développer une agriculture raisonnée pour développer une activité d'élevage. Alors que l'activité du centre se mettait en place autour des premiers licenciés, Mélissa a par ailleurs rénové et complété les structures techniques du club dans un esprit lui aussi écolo. « Nous avons refait le manège et le sol installé est composé de particules de plastique recyclé, issu de gaines électriques » donne en exemple la jeune monitrice. Exploitante autant qu'enseignante, Mélissa aura l'occasion de présenter son travail et faire partager sa passion à un large public lors de la tenue de la 10e édition de l'opération « De ferme en ferme », les 23 et 24 avril.

Initié au sein de la Chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne, ce rendez-vous propose, chaque printemps, des circuits à la rencontre des producteurs, sur leurs exploitations. « Nous pouvons désormais y adjoindre les centres équestres qui depuis peu sont considérés comme exploitations agricoles » explique Valérie Chauveau, qui coordonne l'événement. « Pour ce 10e anniversaire, nous avons instauré 8 circuits dont certains débordent jusqu'aux départements voisins du Gers et du Tarn-et-Garonne ». Ce sera le cas du circuit Cœur d'Albret qui fera une incursion dans le Gers, jusqu'aux écuries condomoises. « Le circuit regroupe deux clubs hippiques, mais aussi un éleveur de bovins, une pisciculture, une roseraie, une exploitation de légumes bio, une de fraises et melons, et aussi des vignerons. Chacun proposera des dégustations sur son site aux visiteurs qui, sur le parcours, identifieront chaque ferme participante grâce à un épouvantail installé à l'entrée » précise encore Valérie Chauveau.

 

Publié le 01/02/2011 03:53 | LaDepeche.fr

Mézin (47) : «Les Flots blancs», de ferme en ferme

Julien et Romain Chapolard présentent les produits laitiers de la ferme./Photo DDM, Jean-Claude Sardier.

Julien et Romain Chapolard ont reçu la chambre d'agriculture et tous les adhérents à cette manifestation. L'opération « Le Lot-et-Garonne De ferme en ferme » est une manifestation collective dont le but est de communiquer auprès du grand public sur l'agriculture lot-et-garonnaise. Les co-organisateurs (chambre d'agriculture, réseau CIVAM et Bienvenue à la ferme 47) soulignent la notion collective de cette manifestation départementale qui se décline sur 8 circuits et met en valeur le savoir-faire de chacun.

Cette manifestation a des partenaires : conseil régional d'Aquitaine, conseil général du Lot-et-Garonne, Terres du Sud, Crédit agricole, Sodepac, 12 communautés de communes et 2 mairies. Le principe en est un week-end chez des agriculteurs favorisant les échanges : découverte des produits du terroir, connaissance du monde agricole et solidarité entre participants. La découverte des produits de la ferme et de leur mode de production, est suivie d'un casse-croûte convivial de produits fermiers. Dans certaines fermes des spectacles en soirées sont organisés. De ferme en ferme comporte 12 adhérents (à Allons, Calignac, Moncrabeau, Feugarolles, Lannes, Nérac, Condom, Poudenas, Mézin et Fieux), dans le cœur d'Albret auxquels viennent adhérer Julien et Romain Chapolard qui ont créé il y a un an le GAEC « Les Flots blancs ».

Ils élèvent 40 vaches normandes, choisies pour leurs qualités laitières et leur rusticité. Elles sont nourries au foin sans ensilage. Une partie de leur production laitière est vendue à la laiterie Tempé Lait de Montauban, le reste étant mis en bouteilles ou transformé sous forme de yaourts au lait entier de fabrication artisanale. Ces produits sont vendus dans les commerces de proximité. On trouve aussi le lait en bouteille dans le distributeur automatique 24 h/24 du Super-U de Lavardac.

 

Publié le 05/12/2010 09:13 | Sandrine Le Lay.

Lourdes (65) : Le bonheur est à la ferme

Frédéric et Marielle entourés de leurs animaux./ Photo S. L. L.

Un groupe de 10 agriculteurs des Hautes-Pyrénées, désireux de partager leur savoir et leur passion, a suivi une formation pour l'accueil des enfants et des encadrants dans leurs exploitations. Celle-ci a abouti à l'édition d'un livret pédagogique destiné aux enseignants et validé par l'inspection académique. Pour poursuivre leur action, les agriculteurs se sont réunis en une association, L'échappée verte. Marielle et Frédéric Lesfauris, passionnés par leur activité, se préparent à accueillir les enfants dans leur ferme. La ferme du Bon'Air, située près de la forêt de Lourdes, dans un cadre verdoyant et spacieux, offre tous les avantages pour laisser s'épanouir les enfants au contact des animaux. Marielle, qui a pris la relève de l'exploitation, représente la quatrième génération avec son conjoint. Jeunes parents de trois enfants, ils ont voulu donner à tous les enfants l'occasion de découvrir des animaux de ferme. Ainsi, lapins, cochons, volatiles, ânes, poneys, etc., se côtoient dans un parc spécialement aménagé pour que les plus petits puissent les caresser, les nourrir, les observer.

Rendez-vous au printemps prochain

L'ouverture est prévue pour le 1er mai 2011. À la tête d'un élevage de vaches laitières, Marielle et Frédéric aspirent à conter une histoire aux enfants avec une question toute simple : d'où vient le lait ? Pas de la brique ! C'est l'histoire de la vache laitière, de la traite, de son mode de vie, de son alimentation, des soins et aussi des petits veaux qui viennent volontiers dire bonjour. Tout un monde, comme les enfants pourraient le trouver dans un livre d'images, où la tendresse conduit à l'émerveillement. Comprendre, participer, goûter, se régaler et respecter les animaux sont les objectifs de la ferme du Bon'Air.

 

Publié le 24/10/2010 11:41 | Walter Desplas

Argeliers (11) : Élevage du petit-gris, pari réussi

Guy Pagès : une passion pour l'élevage des escargots qui fait toujours mouche auprès des enfants./Photo DDM J-M.G.

Élever des escargots en Narbonnais, quelle drôle d'idée ! C'est un peu l'impression qu'a eue Guy Pagès quand il a soumis l'idée de s'installer en tant qu'éleveur à Argeliers, village où il réside et pourtant aujourd'hui ça marche, comme en témoigne le succès de la journée « De ferme en ferme » à laquelle il participait pour la première fois. Guy est le père de Laurent Pagès, joueur de rugby au Bassin Ginestacois et maintenant à l'Entente Conques-Villemoustaussou, ils sont tous les deux associés avec leurs épouses, respectivement, Martine et Sandrine, sous la forme d'une SARL.

L'aventure de l'élevage débute pour lui en 2006, alors qu'il est obligé de quitter son emploi pour raison de santé, Guy ne tient pas à rester inactif, l'élevage d'escargots, le petit-gris et le gros gris lui semble tout indiqué, comme il nous le confiait : « C'est du boulot, je les élève sous serres protectrices, sous des voliges en bois, je préfère ce système plutôt que la tuile traditionnelle, les escargots mangent des pousses de radis, je leur donne également du thym, avant de les commercialiser je les fais jeûner dix bons jours. Pour venir à maturité, un escargot a besoin de neuf mois d'élevage. J'utilise une alimentation 100 % naturelle, on peut également leur donner des totaliments, mais je m'y refuse. Cela demande beaucoup de présence au quotidien et de manutention, en s'y tenant on peut avoir jusqu'à 40 % de perte, sinon on peut facilement atteindre les 60 % ». L'escargot est fragile et craint surtout la chaleur, le soir, il faut les brumiser sans les inonder. Guy produit environ 25 000 escargots par an. L'homme et son épouse ne manquent pas de projets, en ce moment ils sont en train de réaliser des travaux pour confectionner un espace « cargolade » : « On pourra y venir entre amis, sur réservation, été comme hiver». Le petit-gris, c'est l'escargot d'ici, Guy le vend tel quel, ou cuisiné à la sauce tomate, mais il propose également du pâté d'escargot (deux variétés différentes) d'une grande finesse. Enfin, grâce à l'espace pédagogique, la « Cargolade argeliésoise » peut être une destination originale pour les petits comme les plus grands.

 

Publié le 01/10/2010 11:03 | LaDepeche.fr

Viviers-les-Montagnes (81) : De ferme en ferme dimanche

Didier vous accueille à la Bonicarde./Photo DDM

Comme tous les ans, l'opération «De ferme en ferme» se renouvelle. Elle aura lieu dimanche . A Viviers lès Montagnes, à la Bonicarde, Cathy et Didier vous recevront sur leur domaine et vous présenterons leurs activités trés diversifiés. Mais il n'y a pas qu'eux qui participent à cette manifestation qui permet au monde agricole de présenter ses spécificités à Viviers lès Montagnes. Vous pourrez aussi visiter les installations de Yannick Régis, au Rauly, à coté de la CUMA, route de Labruguiere : grande variété de cultures, sur 9 hectares, selon les règles de l'agriculture biologique (AR).

Découverte de l'itinéraire cultural des légumes de la graine ou du plant à l'assiette : artichauts, laitues, navets, fraises, radis… Présentation des techniques propres à la production en « agriculture biologique ».

Dégustation de fraises, panais, carottes blanches, rouges et jaunes, betterave….

 

Publié le 01/10/2010 10:24 | LaDepeche.fr

Verdun-en-Lauragais (11) : Co d'Arcis à la « une »

Nadège et Marc aux petits soins pour leur jeune cheptel./ Photo DDM, F. F.

Notre commune décidément depuis quelque temps ouvre ses portes et accueille de nombreux visiteurs. Après le week-end dernier où le Moyen Âge était à l'honneur avec les Médiévales organisées dans le village, c'est maintenant la campagne verdunoise qui va s'ouvrir au public grâce à Marc, Nadège et Thomas Guiraud, pour la journée annuelle De Ferme en ferme. Toute la journée une présentation de la ferme sera faite et en particulier les animaux adultes et jeunes veaux. Le public pourra visiter les étables, la salle de traite, connaître le détail du menu des vaches et bien entendu déguster le lait frais et la confiture de lait. L'année dernière, c'est un millier de personnes qui avaient fait le déplacement à Co d'Arcis. Bon courage à Marc, Nadège et Thomas pour l'organisation de cette journée cette année, et souhaitons-leur d'avoir encore plus de visiteurs, toujours aussi curieux et demandeurs de renseignements sur la conception des produits fermiers consommés quotidiennement. Comme en 2009 une tombola est mise en place (une pour l'Aude et une autre pour le Tarn) avec un lot composé de l'ensemble des produits de ferme en ferme. L'année passée c'est Mlle Delphine Pelzcar qui avait remporté la tombola de l'Aude.

Aux-Aussat (32) : Claude et Pierre Sénac ont conduit le préfet Philippe de Lagune et le sous-préfet Michel Borello durant la visite de leur élevage./Photo DDM F. A.

Page réalisée à partir du site ladepeche.fr

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