Pyrénées : vacances d'hiver tout schuss !... (1)

9/3/2011


Publié le 09/03/2011 03:49 | Pierre Challier

Gavarnie (65), pour tutoyer la légende

Par définition, les enfants aiment le cirque./Photo DDM, P.C.

Avoir su rester simple tout en étant grandiose… Finalement, c'est tout le charme de Gavarnie… se dit-on en bouclant tranquillement sa journée sur la plus longue piste verte des Pyrénées. Parce que Gavarnie, eh bien oui, c'est aussi une station de ski…

Vu qu'il est un peu là, le problème de Gavarnie. Lorsqu'on ne connaît de son nom que la titanesque légende qui la surplombe : ce panorama classé au patrimoine mondial de l'Unesco…

Un nom pareil, ça vous convoque alors de suite le grand cirque, la démesure, les plus hauts sommets et tout le tremblement de pistes forcément dessinées pour des géants, des pistes au surplus perdues tout là-haut, là-haut, où n'habitent plus que la glace et le vent…

Alors qu'en fait, « c'est la station familiale idéale avec la neige assurée » résume Pierre-François, Toulousain désormais abonné, venu récupérer ses deux petites filles, ravies, à l'école de ski. De fait, 35 km de pistes culminant à 2 400 mètres, 5 noires, 9 rouges, 8 bleues et 7 vertes… et de la soie sous les planches comme ce jour-là le ciel s'émiette en petits flocons. « C'est le ski tranquille, sans se marcher sur les spatules, sur un site classé, un grand site de Midi-Pyrénées » résume alors Lucky, pisteur depuis 22 ans, au cœur de cette nature préservée.

La Brèche de Roland ici, le Taillon au dessus et quelques autres 3 000 qu'il pointe de son bâton… c'est vrai qu'aujourd'hui, avec le nuage, ce n'est pas net, net… Mais bon, raison de plus pour y retourner. Avec cette info en prime pour les quadras : cette année, Gavarnie fête ses 40 ans et offre du même coup le forfait à tous ceux qui fêteront aussi leurs 40 ans durant la saison.


Publié le 08/03/2011 09:50 | V.B.

Luchonnais : Le plaisir du ski à Bourg d'Oueil

Bourg d'Oueil a bénéficié des récentes chutes de neige. Mais le soleil printanier risque d'entraîner la fermeture de la petite station de la Vallée d'Oueil avant la fin de la semaine. Nichée à 1 350 mètres d'altitude, la station de Bourg d'Oueil entame sa deuxième semaine d'ouverture. Les quatre pistes ont bénéficié des récentes chutes de neige et font le bonheur des enfants. « Nous avons de la neige, du soleil et du monde, se réjouit Patrice Gaut, le directeur de la station. Nous sommes ouverts depuis mardi, la météo est bonne, ce n'est que du bonheur ».

« Nous avons refait le coffret électrique qui n'était plus assez costaud pour alimenter la station, changé la perche d'un canon, racheté des skis et des bâtons pour la location, et surtout, investi dans une dameuse », recense Marius Ballarin, maire de Bourg d'Oueil et président de la station. Des investissements lourds pour les quatre villages chargés de gérer la station. Ils ont permis à Bourg d'Oueil d'ouvrir à nouveau son domaine.

Des familles ravies de leur séjour

Sylvain, Aurore et leurs deux enfants sont originaires du Tarn et Garonne. Ils deviennent peu à peu des habitués de la petite station, qu'ils fréquentent pour la troisième année. « Nous avons été séduits par l'ambiance, la gentillesse, l'accueil, la dimension très familiale, énonce la famille. Sans compter que le forfait et la location du matériel sont très abordables, ce n'est pas négligeable. »

« Moi, je skie avec deux enfants de 7 et 11 ans, témoigne Jean-François, de Villefranche de Lauragais. Le plus petit débute et il se sent vraiment très en sécurité à Bourg d'Oueil. » Une petite station dont le fonctionnement est assuré par des bénévoles qui chaque hiver, mettent la main à la pâte, du téléski à la buvette.

« Nous recrutons au fur et à mesure », s'amuse Gérard Desmeules, le maire de Cirés. Au printemps, le Sivom de la Vallée d'Oueil va devoir se prononcer sur l'avenir de Bourg d'Oueil. « Nous avons l'idée de faire de notre station une base de loisir à destination des familles, qui serait ouverte été comme hiver, annonce Marius Ballarin. Pour cela il faut lancer des études et envisager des travaux. Nous parlerons de tout cela dans quelques semaines ».


Publié le 07/03/2011 07:41 | Josiane Battoue

Il fera 17° à Tarbes, aujourd'hui !

Il fera bon s'installer aux terrasses des cafés./Photo DDM, illustration, Joël Boyé.

L'hiver signe enfin une trêve. Grâce à des conditions anticycloniques, le soleil est de retour. Très attendue, cette embellie s'accompagne d'une hausse des températures. Qui devraient, aujourd'hui, atteindre 17° à Tarbes. C'est-à-dire au moins 3 ° au-dessus des normales saisonnières. Les terrasses des cafés commencent à se regarnir et, dans les stations de ski où affluent les vacanciers de février, c'est presque l'euphorie. Christophe Boudassou, le responsable du Tourmalet, ne cache pas sa satisfaction : « C'est exceptionnel, dit-il. Bonne conservation de la neige grâce au froid, domaine ouvert en totalité et beaucoup de monde… ». Même si le risque d'avalanche est moins élevé, « il faut toujours rester vigilant ». La coulée d'hier, au-dessus de Cauterets, en est la preuve (lire en page 8).

Encore jeudi et vendredi

Les amateurs de ski nordique sont également comblés. À Nistos, on parle aussi de conditions idéales : neige fraîche avec 60 cm en bas des pistes. « C'est le seul espace nordique à être resté ouvert depuis le 27 novembre », glisse Jérôme Uchan, le directeur de la station. Cependant, la station Météo France d'Ossun annonce le retour de quelques nuages la nuit prochaine. Demain, temps couvert, donc, mais il restera sec. En revanche, jeudi et vendredi, retour du grand beau temps dont il faudra encore profiter car les conditions météo devraient se dégrader le week-end prochain. Mais n'y pensons pas. En attendant, c'est quand même le printemps avant l'heure.

 

Publié le 07/03/2011 07:52 - Modifié le 07/03/2011 à 10:33 | C. M.

Cauterets (65) : Des skieurs emportés par une avalanche

Les gendarmes conseillent la prudence aux skieurs en raison des risques d'avalanche./Photo DDM archives.

Les fortes chutes de neige qui se sont abattues, ces derniers jours sur le massif pyrénéen, sont probablement à l'origine de l'avalanche qui s'est produite en altitude, hier, dans les Hautes-Pyrénées. Un groupe de trois skieurs de randonnée qui effectuait une sortie a été emporté en début d'après-midi par une avalanche de 200 m de longueur sur 50 m de large environ, au-dessus de Cauterets, à 2 000 m d'altitude, dans le secteur du pic de Né, près du refuge d'Ilhéou. L'accident s'est produit vers 13 h 30 alors que le risque n'était que de deux sur cinq.

Les trois skieurs, originaires du village de Loucrup, entre Bagnères-de-Bigorre et Tarbes, ont été « roulés par l'avalanche ». Une jeune femme a été totalement ensevelie. Sans l'intervention d'un de ses camarades, lui-même enseveli jusqu'à la taille, les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves. Il a en effet réussi à la dégager de sa prison de neige. La jeune femme a été transportée par hélicoptère au centre hospitalier de Tarbes mais ses jours ne sont pas en danger. Les autres skieurs ont réussi à s'extraire de la coulée de neige par leurs propres moyens, avant même l'arrivée des secouristes composés de CRS et de l'équipage de l'hélicoptère de gendarmerie. Les randonneurs étaient parfaitement bien équipés pour affronter cette randonnée en haute montagne. Ils avaient pris la précaution de se munir d'appareils de recherche de victimes d'avalanche (Arva), un outil indispensable pour sauver des vies.

La prudence est recommandée

Les gendarmes qui sont intervenus, hier, pour sauver les skieurs emportés par l'avalanche invitent les skieurs de randonnée à faire preuve de la plus grande prudence. Surtout ceux qui ont prévu de s'aventurer en haute montagne. D'autant que Météo France signale, pour aujourd'hui, la persistance de plaques de neige sur les versants nord, nord-est et nord-ouest au dessus d'une altitude de 2 000 mètres. Ces plaques sont instables et particulièrement sensibles à de fortes surcharges comme le passage de skieurs. Par ailleurs,des départs spontanés de neige humide sont possibles. Pour mardi et mercredi, Météo France note un risque naturel en hausse avec un vent de sud plus sensible et un temps plus nuageux.


Publié le 07/03/2011 07:41 - Modifié le 07/03/2011 à 13:45 | Cyrille Marqué

Payolle (65) fait rêver petits et grands

À Payolle, les joies de la glisse se pratiquent en famille./Photo DDM José Navarro.

Quand elle se couvre d'or blanc, trop rarement, Payolle retrouve sa vocation de station familiale. Ce week-end, les parents et leurs enfants ont goûté aux joies de la glisse.

La neige est d'autant plus belle et éclatante à Payolle qu'elle ne tombe pas souvent. « Grâce aux récentes chutes de neige, nous fonctionnons depuis le début de la semaine dernière. C'est la première fois de la saison que la station ouvre », souligne Sébastien, l'un des pisteurs de la station.

Le manteau blanc n'est pas très épais mais peu importe, la fine couche d'or blanc suffit à Payolle pour retrouver sa vocation de station familiale, le temps des vacances scolaires. Tout près du téléski de l'Espiaudet qui dessert la seule piste de ski alpin de la station, la piste de luge n'a pas désempli du week-end.

Samedi et dimanche, de nombreuses familles sont venues goûter les joies de la glisse dans un environnement pour le moins exceptionnel. Gilles et Magalie, un jeune couple de Tarbes qui fréquente souvent la station avec ses enfants Naïs et Lucie, ne s'y trompe pas : « Le cadre est superbe et en plus, aujourd'hui, il fait un temps magnifique. Le coin est vraiment sympa et ce n'est pas très loin de chez nous ».

Avec ses 50 km de pistes de ski nordique, Payolle est aussi le paradis blanc des fondeurs et des randonneurs à raquettes. Christiane et Jean-Pascal, de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne, sont venus initier des amis de Toulouse, Sylvana, Jean-Claude, Marie et Renato, au plaisir des raquettes. « On vient depuis vingt ans à Payolle parce qu'on trouve la station très agréable et accessible et les paysages sont magnifiques », témoigne Christiane.

Un petit Canada

Les randonneurs s'engagent sur le plateau qui surplombe l'entrée de la station avec ses bars, ses restaurants et ses boutiques de location de matériel de ski. Grâce à son espace dégagé, le plateau de Payolle, dominé par des forêts de sapins, offre une vue imprenable sur les cimes enneigées des Pyrénées et notamment sur le pic du Midi. Les paysages de Payolle aux contrastes profonds ont fondé sa réputation de petit Canada des Pyrénées. Si vous vous faites balader en traîneaux à chiens, la comparaison est confondante.

Si le touriste poursuit son chemin en voiture cinq minutes de plus, la route plonge directement dans le lac de Payolle qui sert de miroir à la blancheur immaculée de la neige.

Depuis ce site aux reflets éclatants, le randonneur aguerri peut partir à l'assaut des sommets, par exemple jusqu'à la hourquette d'Ancizan, à 1.564 m d'altitude. La station familiale de Payolle prend alors de la hauteur pour se révéler grandiose et majestueusement sauvage. Pourvu que la neige ne fonde pas et laisse ses amateurs en profiter pour la dernière semaine des vacances.

Vite, la neige vous attend !

Ce week-end, il y avait 15 cm de hauteur de neige au bas de la station de Payolle et 35 cm sur les hauteurs du plateau et du lac, à 1.450m.

Malgré le redoux, l'enneigement devrait encore persister durant quelques jours. Pour ceux qui ont la chance d'être en vacances, il est urgent d'en profiter ! Et, en plus, l'accès à Payolle est gratuit et ouvert sans équipements !


Publié le 06/03/2011 03:48 | LaDepeche.fr

Saint-Béat (31) : Au Mourtis, la station attire les commerçants

Christian et Françoise Gendroz sont les nouveaux propriétaires du magasin de sport et du restaurant Pyrénées ski./Photo DDM JC

Les récentes et abondantes chutes de neige ont effacé les doutes, et les inconditionnels du Mourtis ont repris le chemin de la station. Grâce au froid intense, les tests de neige de culture se poursuivent depuis plusieurs nuits permettant d'augurer grandeur nature, les prochaines saisons. Grâce à la mise en place des canons, la confiance dans l'avenir est revenue et de nouveaux commerçants n'ont pas hésité à reprendre une affaire.

Du Jura aux Pyrénées, il n'y a qu'un pas

Christian et Françoise Gendroz sont de ceux-là. Après une annonce sur internet, ils ont fait le voyage vers les Pyrénées pour découvrir, le chalet « Pyrénées-ski » mis en vente. Arrivés dans la station, ils ont eu un coup de cœur et se sont installés dès le mois de juillet 2010 au Mourtis. Quelques réparations plus tard et en décembre, Christian a ouvert le magasin de sport et location de ski situé au rez-de-chaussée tandis que Françoise enfilait le tablier de cuisinière pour s'occuper des clients du restaurant situé au-dessus. Pour eux, c'est le début d'une nouvelle aventure professionnelle mais aussi familiale. « Nous étions arrivés à un moment de notre vie où nous avions envie de monter notre propre entreprise. Originaires du Haut-Doubs, j'avais pour ma part travaillé dans une station de ski à Métabief, avant de me diriger vers l'horlogerie en Suisse. Ce nouveau travail, c'est un peu un retour aux sources », explique Christian. Françoise elle, a passé plus de 22 ans dans la restauration et son souhait le plus cher était aussi de se remettre aux fourneaux. Aujourd'hui, tous deux relèvent leur challenge, pleins d'entrain et le sourire aux lèvres.

Oubliés les jours sans neige. Les clients ont repris le chemin de leurs commerces, conquis par l'accueil chaleureux de Paul et Mathieu, les ski-men et par l'ambiance décontractée qui règne dans les lieux. Pour tous les commerçants du Mourtis, les flocons inespérés promettent une ouverture de la station au moins jusqu'à fin mars.

À ce jour, toutes les pistes sont ouvertes.


Publié le 06/03/2011 03:48 | V.B.

Luchon (31) : La neige et le soleil illuminent les vacances

Neige et soleil font de ces vacances un moment d'exception./photo DDM

Un soleil radieux, une neige d'une qualité irréprochable, des sommets immaculés, c'est un décor de carte postale que découvrent les vacanciers qui ont choisi Luchon Superbagnères pour skier. « Moi, je suis venu de Toulouse et je rentre ce soir, lance Anthony encore essoufflé. Je suis épuisé, c'est la première fois que je fais du ski. En tout cas, même pour une seule journée, cela vaut le déplacement ». Dernière journée de ski aussi pour Valérie et sa famille, originaire d'Auzeville : « Nous avons passé la semaine entière à Luchon Superbagnères, avec mon mari, mes deux filles et des amis de Nantes. Les conditions météo ont été difficiles, avec de la neige et du brouillard, mais nous avons été séduits par la gentillesse des moniteurs et des gens qui s'occupent des remontées. Nous reviendrons, c'est sûr ». Une famille qui a décidé de prolonger son séjour, afin de profiter du soleil du week-end.

 

Un domaine intégralement ouvert

« Les chutes de neige répétées des derniers jours ont permis aux skieurs de retrouver un domaine ouvert en intégralité, c'est vraiment la bonne surprise de ces vacances, se réjouit le directeur de la station, Stéphane Legagneux. La neige est splendide et la semaine qui s'annonce va être formidable. La météo va être au beau fixe, de quoi permettre aux vacanciers de la deuxième semaine de se régaler ». « Du soleil, de la neige et du monde, que dire de plus, s'interroge le directeur de l'office du tourisme de Luchon, Patrice Gaut. Ces vacances se poursuivent plutôt bien. En cumulé, je pense que les chiffres ne seront pas si éloignés de ceux de l'an dernier. » Alors que les vacanciers de la deuxième semaine prennent seulement leurs marques, pour Dominique, Christine et leurs deux grands enfants, eux aussi originaires de Toulouse, le séjour se termine demain. « Nous en avons bien profité, nous avons été à Peyragudes, à Superbagnères et même au Mourtis, où nous avons pu nous régaler dans la poudreuse. Ces vacances ont été merveilleuses ! »

Publié le 06/03/2011 06:44 | Pierre Challier

A Payolle (65), l'appel de la forêt

A Payolle, l'appel de la forêt

Il est tout seul. Tout gentil. Pour ne pas dire humble, le téléski de l'Espiadet. Mais bon sang qu'il en réveille des souvenirs, le cliquètement de ses perches, en bas de la piste de Payolle… comme un premier chasse neige hasardeux y côtoie un parallèle ne demandant qu'à se mettre en croix pour un mémorable gadin à ski. Et qu'un mot d'enfant suffit à vous ramener quelques décennies en arrière.

« J'ai le pôle Nord dans les pieds»

« J'ai le pôle Nord dans les pieds ! » s'exclame ainsi Max, que sa grand-mère change, à l'arrière de la voiture. Et tandis que sur la pente ça continue à dévaler à tout va, les fesses sur une pelle ou les pieds sur des planches… c'est tout un royaume de luge et d'enfance de la glisse qui ressurgit soudain, à Payolle… Du temps où vous étiez un petit Max. Avant que vos enfants ne prennent votre place. Ce qui vous fait penser qu'un jour fatalement… ce sera vous, le grand-père tirant la luge. Payolle ? Mais si vous connaissez. Les Hautes-Pyrénées et le col d'Aspin, quand on arrive par Campan, en suivant les coureurs du Tour de France. Là, vous voyez. Parfait. Eh bien au pied, c'est donc Payolle. Son lac. Sa forêt. L'Arbizon qui domine et le Pic du Midi, là-bas au fond… Bref, le royaume du ski de fond et des grands espaces, avec 26 kilomètres de vertes, bleues, rouges et noires « qui en font l'un des plus grands domaines nordiques des Pyrénées » souligne fièrement Yves, le responsable des pistes. Et du bonheur en raquettes, aussi, comme certains jours la neige cristallisée éclate la lumière en pierreries crissant sous vos pas, au pied des sapins enneigés. Seulement voilà… Payolle, c'est mieux que ça encore, se dit-on en se souvenant y avoir rêvé l'appel de la forêt. Car c'est le rendez-vous traditionnel d'une plus grande aventure, en fait : celle de la vie, de l'album de famille et des premières fois. Celle qui restera avec en fond sonore l'idée que Brassens lui aurait sans doute dédié sa supplique, s'il était né à Tarbes.


Publié le 06/03/2011 08:06 | Véronique Bavencove

Randonneurs disparus : les recherches vont reprendre

Les gendarmes reprendront les recherches la semaine prochaine, dès que les conditions climatiques s'y prêteront./Photo DDM V.B.

Le mauvais temps qui a régné la semaine dernière dans le Luchonnais a rendu difficiles les recherches sur le Val d'Esquierry. Près de quinze jours après leur disparition, aucun indice n'a permis de retrouver la trace des deux randonneurs bordelais disparus alors qu'ils souhaitaient réaliser un trek entre le village d'Oô et la Vallée Blanche. « Le secteur est toujours très dangereux, explique le chef de la section montagne de la CRS 29, Julien Passeron. Il est retombé entre 30 et 40 centimètres de neige fraîche et il y a encore des accumulations très importantes. Avec le soleil des prochains jours, les pentes vont continuer à se purger ».

Car même si le risque d'avalanche a diminué dans les Pyrénées, il reste encore très aigu sur le Val d'Esquierry. « Le coin est réputé pour être avalancheux, reprend Julien Passeron. C'est un fond de vallée et il n'y a pas d'échappatoire, il s'agit d'être prudent ». Lundi, les gendarmes du peloton de haute montagne de Luchon reprendront la permanence montagne sur le Luchonnais. « Nous allons repartir là-haut dès que les conditions s'y prêteront, annonce le major Olivier Renard, commandant le PGHM de Luchon. Nous effectuerons des recherches à pied et à ski, sur le Val d'Esquierry et la Vallée Blanche. Nous dirigerons aussi les exercices avec l'hélicoptère sur le secteur. Il nous faut absolument trouver un indice pour arriver à y voir plus clair ».


Publié le 05/03/2011 03:52 | J.C.

Boutx (31) : Neige de cinéma au Mourtis

La station familiale du Mourtis fait le bonheur de tous quel que soit son âge./Photo DDM.

Depuis quelques jours, le Mourtis s'est enfin habillé de ses couleurs hivernales. La station a retrouvé son ambiance des grands jours et la neige tombée en abondance vient balayer la morosité de ces dernières semaines. Les vacanciers de la dernière zone avec notamment les skieurs locaux ne peuvent que se réjouir de cette aubaine.

Pour que les puristes puissent faire voler la poudreuse entre leurs planches, le versant sud a été laissé en l'état, pas une seule dameuse n'est venue sur les pistes, leur permettant ainsi de goûter un plaisir intact. Pour les autres, chacun s'est affairé sur le domaine pour que toutes les pistes soient ouvertes. L'activité de la station est repartie à 100 %, complétée par une séquence test de mise en route des canons. Avec un froid tenace et le remplissage progressif du barrage, environ deux kilomètres et demi de pistes peuvent être arrosées sans relâche de neige de culture.

« Le Mourtis était une des rares stations pyrénéennes non équipées, désormais ce rêve de vingt ans est enfin devenu réalité, grâce à une volonté commune de tous les amoureux de la station », explique Thierry Proutheau, le directeur. Les skieurs découvrent désormais le nouveau profil de la station avec installations et pistes récemment ouvertes. Pour cette fin de semaine, des animations sont prévues.

Portes ouvertes au ski club

Le ski club du Mourtis prépare ses journées portes ouvertes qui se dérouleront, aujourd'hui et demain dans les locaux de l'office. Et pour tous ceux qui préfèrent l'ambiance neige sans glisse, ils pourront toujours s'adonner aux nombreuses autres activités proposées dans la station : balades en raquettes, ski-joering, gastronomie ou tout simplement farniente en terrasse, la météo promettant le retour du soleil dans les prochains jours.


Publié le 05/03/2011 03:51 | LaDepeche.fr

Cauterets (65) : Le « petit Canada » pyrénéen

Passage en forêt sur la piste bleue de Gaube./Ph C. E.

Les fortes chutes de neige récentes ont permis de consolider un enneigement déjà présent. Par conséquent, le site du Pont-d'Espagne voit sa capacité d'ouverture des pistes augmenter.

Dorénavant, l'espace nordique est ouvert à plus de 80 %.

Le domaine alpin, quant à lui, offre 95 % de ses pistes aux clients avec le télésiège de Gaube et ses téléskis. Les parcours raquettes sont également ouverts.


Publié le 02/03/2011 08:00 | Chloé Delbès

Goulier neige (09) : La mini station ariégeoise ouvre grand ses portes

Cette année, la station propose une nouvelle piste bleue: «la montagnette»./Photo DDM, F.R.

Aujourd'hui marque le début de la saison hivernale à Goulier. Après les derniers préparatifs d'hier, la station ouvre ses portes aux familles. Ambiance blanche et chaleureuse garantie.

Fourmillement des salariés, vrombissement de la dameuse, et rires de quelques enfants chanceux, hier, l'heure était aux derniers préparatifs à Goulier. Pistes damées, remontées contrôlées, filets de sécurité posés, bureau des locations nettoyé, tout y passe ! La station se met sur son 31 avant d'accueillir ses premiers clients aujourd'hui.

La station de Goulier-Neige reste le petit poucet des stations ariégeoises, et le revendique ! « Il y règne une ambiance familiale inchangée depuis 40 ans, souligne Claude Téron, président de la régie Goulier-Neige, et maire du village du même nom. Cependant, on n'est plus à l'époque des bénévoles, on ne bricole plus ! Cette saison, c'est une quinzaine de personnes qui travaillent en roulement à Goulier-Neige. Aujourd'hui, la gestion de la station est une compétence de la communauté de communes du Vicdessos ».

Côté nouveauté cette année : voici « la montagnette », nouvelle piste bleue du domaine qui ramène à 7 le nombre de kilomètres skiables. Au total, ce sont donc une piste baby, un espace débutants, un espace luge, deux pistes bleues et deux rouges, et une télécorde gérée par l'école de ski qui sont accessibles au public.

En revanche, point de neige de culture au programme pour la saison… Si des travaux ont été entrepris pour la création d'un réseau, ils n'ont pu être menés à terme. La faute à de mauvaises conditions météorologiques qui ont rendu impossible la confection de la retenue collinaire (ouvrage de stockage de l'eau).

Une station attractive

Chaque année, ce sont en moyenne 11 000 skieurs qui viennent traîner leurs skis sur la station. Même si le public est essentiellement ariégeois ou du bassin toulousain, Gilles Civera, directeur d'exploitation de la station, se targue même d'avoir vu « des Anglais et des Américains ! »

Le plus de la station : « un très bon relationnel avec un cadre et un esprit familial ». Bilan : pas de bouchons au télésiège, la possibilité pour tous de skier sans encombres, et un snack aux pieds des pistes pour les petites fringales ! Quant à la durée d'ouverture, on l'espère le plus longtemps possible !- certaines mauvaises langues diront « neige de février, c'est de l'eau dans un panier »…Peu importe, aujourd'hui, c'est l'heure de chausser ses skis !

Repères : « Depuis des années, l'esprit de la station est toujours le même, il n'y a eu aucune variation. Il reste familial et nous tenons à ce qu'il le reste » : Claude Teron, président de la régie Goulier Neige

 

Publié le 04/03/2011 08:55 | Pierre Challier

Tourmalet (65) : Le plaisir de prendre la Piquette

Sur la fameuse «Famose». / Photo DDM, P.C.

Comment ? Le Lienz est ouvert depuis le début de la semaine ? Et c'est maintenant que tu le dis, animal ? Ni une, ni deux. Les planches dans le coffre, les chaussures avec et zou, direction Barèges sans plus se poser de question. Ah, pourquoi tant d'empressement ?

Eh bien parce que voyez-vous… le secteur du Lienz, juste au-dessus de la vénérable station thermale, est un peu au ski pyrénéen… ce qu'est la passe de Codorniou à l'amateur de rugby, la loi de 1905 au républicain, la Jamaïcaine au rasta. La base. Les racines.

Bref, l'endroit où l'on aime à se ressourcer entre les sapins, en rêvant son ski sur les traces des grands anciens du club de l'Avalanche, de Vignole, du temps du tremplin… Sans oublier de savourer le nom de ses pistes lorsque la navette vous a déposé à leur pied.

Car à main gauche, là, c'est bien le télésiège de la Piquette qui, avec ses bancs en bois, à l'ancienne, vous offre de la bleue et un coup de rouge bien gouleyant pour l'échauffement. Tandis qu'à main droite vous attend l'une des dix plus belles descentes classées en France, de l'avis des connaisseurs. La Famose.

La Famose ? Eh oui. Médaille d'or de slalom et d'argent en descente à Portillo, en 1966, d'argent en géant et de bronze en slalom aux jeux olympiques de Grenoble en 1968… Annie Famose reste LA championne de Barèges et c'est alors une plaisante nostalgie qu'on se colle sous les semelles, en contrebas de l'Ayré. Souhaitant bien voir repartir un jour son funiculaire, pour le panorama, le prestige… et pour oublier aussi ce tire-fesses assassin qui vous monte là.

Des cuisses en béton, un cœur à trois places… ce qu'il faut alors, si l'on veut se donner à fond sur la Famose. Sinon, il faut choisir l'autre option : la meilleure, ici. Faire trois virages. Puis s'arrêter sous les sapins. Et sortir du sac le fromage et le pain pour la rime. Parce que c'est ça aussi, le bonheur: le Lienz social, en famille.

(A suivre...)

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