Graulhet : Rétro Mars 2019 -2-

7/12/2019

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Mars 2019 -2-  


Mis à jour le 16/03/2019 à 09:07  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Maroquinerie Cordiz : elle double superficie et production


Flavien Dias devant l'entrée de son atelier et show-room, en cours de doublage. / DDM G.D.

Quand on circule rue de l'Artisanat, impossible de ne pas remarquer une longue façade en cours d'aménagement. La maroquinerie Cordiz, de Flavien Dias, va passer des 400 m2 existants à plus du double pour approcher les 1000. Avec un gros investissement à la hauteur des enjeux. «Nous avons relié l'ancien et le plus récent atelier, acheté en 2003, en couvrant la séparation entre les deux». Arrivé en 2000 sur cette artère qui réunit de nombreuses entreprises, Flavien Dias a rassemblé ses deux sociétés, Baxo et Cordiz. La première, dont l'usine de fabrication est implantée à l'étranger, profite seulement d'un lieu de stockage.

La seconde est en pleine expansion et le maroquinier, profitant du prestige dont jouit le Made in France dans le secteur des produits de luxe, en l'associant au savoir-faire qu'il a développé depuis 1982, n'a pas hésité face à la demande croissante des grandes marques pour les sacs à main, tout en gardant un créneau pour sa propre marque. «Notre objectif est de tripler notre production, en développant ce que nous savons faire. Notre atout, c'est la réactivité», assure-t-il, en citant Chanel, Vuitton et la maison de haute couture Schiapparelli, entre autres, parmi ses clients. D'ici fin 2019, Cordiz va passer de 24 employés à la quarantaine. En formant les nouveaux.

«Nous n'arrivons pas à trouver de personnel qualifié dans ce secteur. Nous formons et allons former des personnes qui ignorent tout du travail en maroquinerie. Pour aborder ces fabrications haut de gamme, nous devons pouvoir compter sur du personnel formé dans cette optique : peu de cuirs de Graulhet sont utilisés.

«Nous utilisons des cuirs d'une qualité particulièrement bien adaptés à la confection de ces produits de luxe, que personne ne travaille ici». À l'approche de la soixantaine, Flavien Dias, qui a appris à intervenir si besoin à tous les stades de la fabrication, sait pouvoir désormais compter sur sa fille Marina, titulaire d'un Masters 2 de designer. C'est elle qui assure les créations de la marque. En ce mois de mars, les deux travaillent déjà sur la collection été 2020. De quoi envisager l'avenir de Cordiz et de la maroquinerie graulhétoise avec un peu plus de sérénité.


Publié le 17/03/2019 à 09:52  | La Dépêche du Midi |   Recueilli par G.D.

Guy Laporte, président de Graulhet : «On veut tuer les petits clubs de rugby»


Pour Guy Laporte, la descente du Sporting en Fédérale 2 est consommée. / DDM. Archives G.D.

Alors que le Sporting est certain de terminer dernier de poule et donc de descendre en Fédérale 2, entretien avec le co-président Guy Laporte.

Les carottes sont cuites ?
«Oui. Le niveau de la poule était plus élevé que celui de la saison précédente et nous n'avons pas eu les moyens financiers de recruter des gars capables de faire des grosses différences. Les gars ont quand même été au maximum de leurs possibilités, ils ont progressé mais sont tombés sur des équipes plus fortes. Il y a souvent eu des gros déficits de puissance, de vitesse. Reste l'arbitrage. Nous attendions peut-être un petit coup de pouce, ça a été un gros coup de massue. On veut tuer les petits clubs.»

Doit-on espérer d'une rétrogradation financière de clubs comme Rodez, pour sauver le Sporting en F1 ?
«Je n'y crois pas. Il ne faut pas y compter. Rodez se défend sur ce dossier et c'est légitime. Rodez, comme Fleurance et d'autres sont les seuls clubs d'un département à ce niveau. Reste que la Fédération, dans ses annonces aurait dû être plus prudente».

Faut-il déjà préparer la future saison en Fédérale 2 ?
«Oui, la descente est sportivement avérée. Nous partirons sur un budget dans la bonne moyenne de cette division. Mais il faut d'abord bien finir la saison et montrer notre intérêt pour un jeu qui correspond à celui de la F1»

Allez-vous garder tous les joueurs ?
«Nous les consultons, et nous travaillons déjà sur les manques avérés et éventuels. Nous comprenons que les gars soient sensibles à l'argent ou au jeu de l'échelon supérieur. Nous espérons qu'ils nous informent sur leur choix. Mais nous avons déjà dégagé une enveloppe consacrée au recrutement»

Et les entraîneurs ?
«Jean-Marc Aué et Jean-Christophe Bacca ont mis de la passion dans tout ce qu'ils ont fait, même s'ils ont connu comme tout le monde des jours sans. Ils ont fait progresser le groupe. Eux comme nous ne doivent pas rester sur un échec !»


 Mis à jour le 18/03/2019 à 08:07| La Dépêche du Midi |  G.D.

«L'utopie concrète» de Jean-Claude Geoffroy


Jean Claude Geoffroy est la grenouille – granolha- du bassin du Jourdain, symbole de sa nouvelle ville, lui, l'ancien journaliste du Nord-Est. / DDM G.D.

A l'heure ou se déclarent les candidatures aux futures élections municipales, Jean Claude Geoffroy tient d'emblée à préciser que la création du collectif citoyen qu'il démarre n'a rien à voir avec l'objectif politique. Journaliste retraité, alias Jicégé, il milite désormais pour le climat et se veut «cueilleur d'initiatives et semeur de graines de possibles». Depuis quelques jours il dispose et propose là un flyer, ici une brochure pour expliquer la nécessité d'une réaction. 

Pour se démarquer il a choisi la fiction pour expression et Graulhet pour cadre, en se projetant en 2030 et dans une société enfin consciente de la réalité environnementale mais en privilégiant des pistes historiques – la mégisserie, le savoir-faire et l'actualité – les déplacements à vélo, l'épicerie collective, la monnaie locale. «Granolha métamorfosa» est un ovni – un objet littéraire non identifié, et littéralement une «grande nouvelle» conçoit-il. Très humblement, «Coassons !» qui en est le slogan, se veut pour Graulhet le petit frère de «Indignez-vous !» de Stéphane Hessel, un appel à agir concrètement pour le climat». 

L'idée de son auteur est de sensibiliser les Graulhétois et d'arriver à créer un collectif. Éclectique dans son programme, l'action se démarque par la symbolique. «L'emblème est la grenouille. Granolha en occitan. Elle appelle au sursaut des citoyens face à l'urgence de vivre autrement. Elle incite les habitants à participer vraiment aux décisions». Et de citer des villes petites et grandes en Europe ou ailleurs qui ont déjà mis en place des mesures concrètes, poussées en cela par des collectifs citoyens. «Depuis mai 68, rien n'a fondamentalement évolué vers l'utopie désirée. Au contraire, l'abondance de biens et comment les acquérir semble être le même horizon radieux. Cependant, de nombreuses alternatives citoyennes participent à la vivacité des projets. Le monde reste à réinventer» assure-t-il. Et de citer Théodore Monod pour conclure ; «L'utopie ne signifie pas l'irréalisable mais l'irréalisé». Pour Jicégé, une utopie concrète s'entend.


Mis à jour le 19/03/2019 à 08:52 | La Dépêche du Midi |   J-C Clerc

Soirée partenaires au Centre éducatif multisports


La table des intervenants de la soirée./ Photo DDM, J-C C.

La réunion des partenaires du centre éducatif multisports (CEM) a permis jeudi dernier de témoigner du dynamisme et de l'engagement de cette structure innovante qui accompagne les adolescents dans leurs pratiques sportives. Elle a aussi été l'occasion de faire le point sur l'activité d'un CEM qui est en constante évolution.
Le premier changement de cette année a été le nombre de stagiaires qui est aujourd'hui de 35 enfants. Le centre éducatif s'est aussi enrichi d'une nouvelle discipline avec l'arrivée du judo.

Les enfants qui ont intégré la première promotion du CEM en 2011 ont aujourd'hui 18 ans. Certains d'entre eux sont à l'université et ont parfois intégré des clubs avec un bon niveau ou dans les pôles espoirs. Les retours sont positifs, surtout dans la méthode de travail permettant de soutenir la cadence de travail qui leur est à présent demandé tout en arrivant à ménager son corps face à cet effort. S'il continue au fil des ans à affiner son projet, le CEM poursuit son cap. «On essaie d'amener encore plus de professionnalisme dans le recrutement et dans le contenu. On a par exemple modifié l'organisation des séances pour qu'elles proposent plusieurs thèmes pour ne pas engendrer de lassitude et un travail de moins bonne qualité», explique Christian Delfau.

Cependant, le cursus proposé par le CEM va bien au-delà du simple entraînement physique lors de deux séances hebdomadaires de 90 minutes. Il propose aussi une préparation mentale avec un travail sur le ressenti avec la définition d'objectifs, la gestion des doutes, des baisses de performance ou de concentration. L'intégration des jeunes passe par la proposition du coach qui a pour mission de déceler les potentialités des jeunes pratiquants mais aussi la possibilité de supporter trois heures de charge sportive supplémentaire chaque semaine en regard des résultats scolaires lors de l'entrée en sixième. «Il faut être aussi sûr que possible qu'on pourra garder les gamins sur un cycle de quatre années», rappelle Christian Delfau.


Publié le 20/03/2019 à 08:37  | La Dépêche du Midi |   

Bulles en Cases soutient les Restos du Cœur



Ce vendredi matin, Paco Salamnader, le dessinateur graulhétois à l'origine du premier festival, était de passage aux Restos du Cœur graulhétois pour remettre, en présence de Danièle Bec, Jeanine Rella et Jean Cazes, le petit «diplôme Bulles en Cases» de la collecte nationale et de la vente aux enchères de dessins originaux, organisée lors du festival Bulles en Cases 2018. 

«Une petite goutte d'eau dans l'océan mais une goutte de plus», conçoit-il, et en soutien à une association caritative.
Bulles en Cases, le festival de BD, s'est déjà penché sur l'organisation de sa deuxième édition en n'oubliant pas de remercier les donateurs qui ont permis la première.


Mis à jour le 20/03/2019 à 08:37  | La Dépêche du Midi |  GD

Vidal Sport : la combinaison moto de trois générations


Franck Vidal, à gauche, avec un pilote 3e génération habillé par la marque graulhétoise./ Photo DDM

Il y a quelques jours, Franck Vidal a livré une combinaison moto au petit-fils d'un client à qui il en avait fabriqué une il y a quarante ans, vingt ans après avoir fourni celle de son père. Trois générations de motards qui ont fait confiance à l'atelier graulhétois, le seul en France à proposer ce style d'équipement. Une preuve de la longévité de l'enseigne Vidal Sport et du savoir-faire reconnu de celui qui depuis 1994 a habillé pour la course les meilleurs guidons de la planète moto. Ex-pilote avec 25 ans de compétitions, ce fils de mégissier a débuté naturellement en combinant l'industrie locale et les besoins des passionnés de mécaniques et de circuits.

«Aujourd'hui, une partie seulement des cuirs de vache que j'utilise, sont tannés ici. Ils doivent conjuguer les résistances à l'abrasion, à la déchirure et à la perforation». Avec son épouse Anne, habile et minutieuse derrière sa machine à coudre, ils montent entre 180 et 200 combinaisons par an. «Chacune d'elles nécessite en moyenne une douzaine d'heures de travail. Nous proposons six modèles de base avec possibilité de les personnaliser via notre site qui propose un service de configuration. Nos modèles ont l'avantage d'être fabriqués sur mesure avec des peaux de qualité supérieure à celles de l'importation». La moto représente 90 % des fabrications. Le reste va à d'autres sports comme la luge sur route. Il a d'ailleurs livré sa tenue à la récente championne du Monde, comme il avait livré celle de Thomas Chareyre, champion du Monde Supermotard en 2010.

«Nos clients sont en majorité des amateurs. Pour les Grand Prix, les pilotes reçoivent leurs combinaisons directement de chez leur marque». Ce qui n'empêche pas le couple de Graulhétois de présenter leurs modèles originaux sur une quinzaine de circuits motos chaque année, au bord desquels ils se rendent en camping-car aménagé en show-room. Plus de gros cube pour Franck Vidal. À 55 ans, comme les pilotes motos qu'il habille, il recherche désormais le confort. Et comme ses combis, la longévité bien sûr.


Mis à jour le 21/03/2019 à 08:02  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Beau succès pour la troupe Génération Chansons


Les artistes sur la scène du Forum. / Photo DDM

Avec sept cents spectateurs accueillis, il a fallu ouvrir le balcon du Forum pour le spectacle donné à domicile par Génération Chanson. Cette émanation de l'association OLA organise la vie d'une troupe de chanteurs amateurs qui étonne par sa qualité.
«Les gens sont surpris par ce qu'on fait, il n'y a pas de pros», explique André Jammes, président de l'association, passionné par le chant. Si sur scène on trouve quatorze personnes au fil des tableaux, huit œuvrent dans l'ombre pour assurer la technique, mur d'images et la gestion des coulisses et des accessoires.

Pour l'heure, aucune nouvelle date n'est prévue pour les artistes amateurs. Deux caméras les ont filmés sur scène. «On va en retirer des enseignements et il faut absolument qu'on allège le nombre de répétitions», confie André Jammes. Car pour arriver à une telle qualité deux répétitions hebdomadaires sont nécessaires et même trois dans la dernière ligne droite, parfois à la Maison des associations, dans la salle prêtée par le club de bridge ou à l'hôtel de ville. Des lieux parfois exigus pour travailler les chorégraphies mais «on jongle et on arrive toujours à trouver une solution». Le guitariste et le pianiste qui accompagnent les chanteurs viennent de Lavaur et Albi, des solutions techniques pourraient permettre de limiter les déplacements.

D'ores et déjà, le prochain spectacle, sans doute plus court (toujours plus de deux heures), est en ligne de mire. Les passionnés ont à choisir une cinquantaine de chansons à offrir au public en fonction des envies et des possibilités. Concernant le chant, la OLA propose une chorale et la troupe Génération Chansons mais aussi une formule réduite qui se produit en version karaoké, notamment dans les maisons de retraite.

 

Mis à jour le 23/03/2019 à 09:02  | La Dépêche du Midi |   G.D.

L'union des commerçants et artisans en quête d'unité


Isabelle Lechevalier, Nadège Roussel, Pascal Roussel et Christophe Fraïz. / DDM G.D.

Un tiers des adhérents présents à l'assemblée générale de Parta'G, l'union des commerçants et artisans de Graulhet, ce mercredi soir. C'est peu mais c'est assez pour arriver, comme la précisait l'ordre du jour, à élire un bureau. Vu qu'aucune candidature pour un poste de secrétaire n'était arrivée dans la boîte aux lettres ou sur la boîte mail de l'association, suite à la prise de fonctions de Pascal Roussel à la présidence, le garagiste concessionnaire a proposé Christophe Fraïz, de la casse auto, pour l'assurer et dans la foulée, Isabelle Lechevalier comme suppléante du bureau. Avec Nadège Roussel à la trésorerie, l'organigramme a été élu à l'unanimité avec à charge la cohésion d'une union. 

La priorité du nouveau bureau a donc été, soutenue par les époux Roussel lors de l'assemblée générale ordinaire, de modifier les statuts. Et là, un seul ajout concernant les valeurs de Parta'G, qui disent que «laïcité et indépendance de toute organisation politique, philosophique et religieuse» doivent régir les débats et les décisions. Les formalités réglées, restait à Nadège Roussel la présentation d'un embryon de programme d'animations avec, pour chacune d'elles, une commission restant à créer. Ainsi, la fête des Mères avec prévision de distribuer une fleur à toutes les clientes des commerces adhérents, la fête de la musique avec la forme d'une participation restant à définir, le défilé de mode à la rentrée avec des implications à trouver et des fêtes de fin d'année avec le retour du Petit Train envisagé. 

«Pour la suite, nous comptons établir un calendrier régulier des réunions délocalisées à tour de rôle chez chacun d'entre nous», espère-t-elle. Et de conclure par un engagement collégial : «Nous allons relancer les anciens et potentiels adhérents pour revenir à un nombre plus conséquent et représentatif et fédérer les forces vives de Parta'G».


Publié le 24/03/2019 à 10:22  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Une enquête sur le bien-vivre à En Gach


Les étudiants albigeois entourés de Roger Biau, adjoint en charge de la santé, et la solidarité. / Photo, DDM G.D.

Ils avaient pourtant préparé cette soirée dans le moindre détail. Les étudiants en deuxième année de master Gestion Sociale de l'Environnement de l'Université Champollion d'Albi, ne s'attendaient sûrement pas à une telle défection de la part des habitants du quartier d'En Gach.

Après avoir distribué plusieurs flyers dans les boîtes aux lettres, collé des affiches dans les lieux publics, ils les avaient invités à venir parler de leur quotidien et partager leur ressenti sur le quartier. Menant une étude sociologique et de terrain, arrivée dans la phase finale du projet, ils comptaient sur la venue des habitants pour compléter leur enquête. Mais il n'y a eu qu'un seul habitant du quartier venu participer à leur débat de quartier sur le «bien vivre» dans la grande salle de l'école.

«Il y eut en amont des entretiens avec des riverains, et des acteurs impliqués», explique le porte-parole de la vingtaine d'étudiants albigeois présents, encadrés pour cette action par leurs professeurs de géographie de l'environnement.

Une enquête menée sur les ordures
Les représentants des élus, de la communauté d'agglomération, de la MJC et du Foyer Léo Lagrange eux, étaient présents.
«Nous avons dans un premier temps, identifié les problématiques liées aux déchets, en sachant qu'En Gach est classé comme écoquartier. Nous espérions recueillir les avis des habitants sur les ordures, la sécurité, le relationnel et le lien social. Puis, faire émerger des pistes d'action, et les adresser aux différents acteurs, sociaux, politiques, associatifs ou bailleurs».

Difficile donc avec un seul habitant de 40 ans présent, de rédiger un compte rendu à même de représenter toutes les couches sociales qui font la diversité d'En Gach.
Au final, les étudiants, qui avaient préparé un buffet à partager avec toutes et tous, sont repartis avec un maigre témoignage, mais à leurs dires «très intéressant».

«Loin de retenir le manque d'implication, nous voulons chercher l'explication de cette situation dans un contexte plus large en émettant l'hypothèse que les gens de ce quartier qui sont souvent des familles, n'ont pas forcément trouvé le temps de venir nous rencontrer. Bien sûr nous aurions apprécié plus de pluralité dans les approches». Et de conclure. «Ce forum n'est pas représentatif de notre étude, dans sa pluralité ainsi que dans ses conclusions.
D'autant plus que celui-ci est complémentaire de notre étude de terrain, qui, elle, se base sur des entretiens menés auprès de 20 habitants et 15 acteurs».


Mis à jour le 26/03/2019 à 08:12  | La Dépêche du Midi |   Propos recueillis par J-C Clerc

Floryan Varennes ou l'art contemporain en entreprise


Floryan Varennes. / Photo DDM, J-C C

La résidence de territoire de Floryan Varennes se poursuit cette année avec «Amor Armada» qui sera visible du 5 avril au 27 juin à la Maison des métiers du cuir.

En quoi la résidence est-elle différente cette année ?
Les partenaires sont différents, à part la maroquinerie La Fabrique. L'an dernier on a travaillé avec les cuirs Cathala. J'avais fait importer des cuirs de Chine, des cuirs iridescents. Une partie de la production graulhétoise a été vendue dans les années 80 en Chine. Faire venir du cuir chinois et le faire travailler à Graulhet était une façon de terminer une boucle.

Quels sont les autres partenaires ?
FGM a fourni l'an dernier anneaux et rivets dans le cadre d'un mécénat, ils sont partenaires cette année. J'ai fait une intervention au centre social avec des ateliers sur la broderie perlée et une conférence au cinéma Vertigo et travaillé avec le lycée Clément-de-Pémille. Ce travail avec plusieurs générations pour arriver à une œuvre finale est quelque chose d'important.

Le travail en entreprise semble quelque chose d'important pour vous…
J'ai découvert cela et j'ai adoré. Je travaille désormais avec d'autres entreprises assez renommées comme la Maison Viannay à Lyon ou le Centre international d'Art Verrier à Meisenthal.

En quoi consiste votre retour à Graulhet cette année ?
Cette année je travaille avec Cuir du futur qui propose un cuir extensible et avec Philippe Serres qui fera une autre partie de l'installation. Je travaille aussi à nouveau avec la société Mavisa en Chine. Cuir du futur a fourni 150 peaux en mécénat de compétence. Mais au-delà de tout cela, il y a un véritable échange. Je leur propose de l'art contemporain, la réalisation de pièces exceptionnelles qui sont des défis techniques pour nous. Les artistes de ma génération ont un rapport aux sens, aux concepts, mais aussi au savoir-faire.


Publié le 25/03/2019 à 08:07  | La Dépêche du Midi |   
 
Les nageurs au Trophée Occitanie


Les jeunes nageurs et les officiels en déplacement à Carmaux. / DDM

Samedi 16 et dimanche 17 mars, huit nageurs étaient présents aux Trophées Occitanie à Carmaux : Lilou Criquet, Marie Thorel, Bastien Blanc, Jordan Goncalves, Rayane Ghrous, Mattéo Throrel, Olivier Alorend et Gabriel Alorend.

Gabriel représentant des G2, Bastien a continué à progresser grâce aux entraînements.Lilou, commence à montrer ses qualités de nageuse. Marie, commence à atteindre ses objectifs. Jordan maintient ses performances et n'a pas pu descendre en dessous de 1minute pour le 100 Nage libre surement la fois prochaine.

Olivier étant le représentant des Masters. Rayane, quant à lui, essaie encore de trouver des objectifs mais maintient ses performances. Pour finir, Matteo obtient sa qualification pour le Meeting National de Toulouse; Pierre Blanc, Nadège Ségur, Gérard Devos et Marie-Pierre Blanc ont fait le déplacement en tant qu'officiels.


Mis à jour le 25/03/2019 à 11:48  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Romain Poite, arbitre international : «Nous sommes parfois à la limite de la violence»


Romain Poite, a arbitré ce dimanche, le Racing et s'apprête à participer à un stage «European Professional Club Rugby» à Londres cette semaine.

On connaît Romain Poite, arbitre international de rugby depuis 11 saisons, élu meilleur arbitre français cinq fois, référence de la profession.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a pris contact avec le rugby au Sporting Club Graulhétois dont il a porté les couleurs en cadets et juniors, entre 1991 et 1993.

Invité à participer au débat organisé à l'occasion de Rugbimage, ce mercredi soir à 18 h 30, au Vertigo – entrée libre-, sur le thème «La règle peut-elle atténuer la violence ?», il a bien voulu donner son avis avant de se rendre en Angleterre participer à un stage de haut niveau.

«D'abord, la règle reste la première garantie en termes de sécurité. Mais ce n'est bien sûr pas suffisant si on n'associe pas les problèmes d'éducation et de comportement. Il y a eu une évolution par rapport à la règle du plaquage par exemple, et les techniciens doivent en prendre connaissance.
Le plaquage qui reste le secteur le plus préoccupant, doit l'imposer au-dessous du sternum. Des tests probants ont été faits chez les moins de 20 ans la saison dernière à ce sujet», explique l'arbitre.

Durant se dix ans de carrière, Romain Poite a-t-il vu le rugby aller vers plus de violence ? Sa réponse : «Nous sommes à la limite de la violence. Le défi et la dimension physiques font que les joueurs essaient de marquer leurs adversaires en particulier sur les «nettoyages» souvent à l'épaule. Ainsi des gestes du rugby moderne, peuvent être référencés en jeu déloyal».

Un débat ce mercredi au Vertigo
Ce mercredi, au Vertigo, les débats animés par Jérémy Fadat (Midi Olympique) et Jean-Pierre Oyarsabal (ex-La Dépêche du Midi) réuniront Joël Dumé, et Kévin Bralley, arbitres, Fabien Pelous autre ancien graulhétois, et Matthias Rolland du Castres Olympique. qui répondront aux questions d'actualité : les accidents graves du rugby peuvent-ils être évités ? Quelles règles de jeu peuvent modifier les comportements et les impacts entre attaquants et défenseurs ? Des pistes pour redonner une image du rugby plus conforme à celle que nombre de parents espèrent avant d'accompagner leurs enfants vers des stades et des terrains plus sûrs.


Mis à jour le 27/03/2019 à 08:07  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Protection sociale des travailleurs indépendants : un Graulhétois nommé nouveau président régional


Le Graulhétois dans son bureau montpelliérain. / Photo DDM

En Occitanie, la nouvelle Instance régionale de la protection sociale des travailleurs indépendants (IRPSTI) a été mise en place le 22 janvier à Montpellier. Philippe Barthès vient d'en être élu le président, à l'unanimité. Graulhétois de toujours, fortement impliqué dans la vie locale en particulier associative – il est président du judo graulhétois depuis plus de vingt ans – et mégissier de métier il se plaît à rappeler que son entreprise familiale a décroché le premier prix d'exportation de Chicago en 1896. Vice-président du conseil d'administration du RSI Midi-Pyrénées de 2012 à 2018 et président de la CPME du Tarn, il connaît les spécificités des travailleurs indépendants. 

Il se retrouve donc à la tête de 576 500 assurés, 224 500 cotisants, 246 000 retraités et 367 200 bénéficiaires santé. Avec pour mission d'animer, coordonner et contrôler l'action de l'instance régionale, de veiller à la bonne application des règles relatives à la protection sociale et la qualité de service rendu aux travailleurs indépendants, d'attribuer des aides et prestations et déterminer les orientations générales relatives à l'action sanitaire et sociale, de piloter les régimes complémentaires vieillesse obligatoire et d'invalidité-décès des travailleurs indépendants et la gestion du patrimoine afférent et de traiter d'éventuelles réclamations. 

«Fort de mes expériences, j'aspire à travers mon rôle à travailler main dans la main avec les organisations professionnelles et les syndicats afin de s'assurer que les travailleurs indépendants gardent le même niveau de protection sociale dans le cadre du transfert au régime général. En interne, l'enjeu est d'être vigilant afin que chaque salarié trouve sa place au sein du régime général en préservant les acquis de manière optimale», assure-t-il en montrant que, même à 61 ans, les responsabilités et les obligations qui en découlent ne font pas peur au nouveau président partagé désormais entre Tarn et Hérault.


Publié le 26/03/2019 à 08:12  | La Dépêche du Midi |   

Les écoliers de Victor-Hugo visitent les archives



Les deux classes de CM2 de l'école Victor-Hugo participent à un concours intitulé «Les enfants pour la paix» dans le cadre du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
Ce concours est organisé par l'Education nationale en partenariat avec les Éditions Milan Jeunesse et la Fondation Varennes.

À cette occasion les écoliers ont pu visiter les Archives municipales et découvrir les trésors qu'elles renferment. Il s'agit pour les écoliers de réaliser un article de presse sur le monument aux morts de la ville et de créer le logo de paix à rendre avant le 15 avril.


Publié le 27/03/2019 à 08:07  | La Dépêche du Midi |     

Cet après-midi, c'est Carnaval dans les rues de la ville



Ce mercredi 27 mars, les enfants des maisons de l'enfance de Graulhet organisent leur traditionnel carnaval. Pour cette édition placée sous le signe du Far West, les enfants déambuleront dans les rues de la ville pour offrir aux habitants un défilé haut en couleur et en musique. Le défilé partira de l'école Victor-Hugo à 15 heures et effectuera 3 arrêts place de la Mairie, carrefour Saint-Projet, place du Mercadial au cours desquels les enfants présenteront les petits spectacles country qu'ils préparent avec leur équipe d'animation depuis plusieurs semaines déjà. 

L'après-midi se terminera place du Jourdain dans une ambiance festive avec une animation équestre et une bataille de confettis géante. Les rues empruntées par les quelque 350 participants seront temporairement fermées à la circulation pour le bon déroulement de la manifestation, la sécurité des enfants, des familles et des animateurs.


Mis à jour le 30/03/2019 à 09:32  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Une nouvelle méthode de recrutement chez Pôle Emploi


Trois candidats et les encadrantes de la méthode. / DDM G.D.

Dans le cadre de ses actions #VersUnMétier et sous la bannière de la Semaine de l'industrie, Pôle Emploi est en cours de recrutement pour Manpower au profit du client final KP1, entreprise spécialiste du béton précontraint installée à Graulhet et qui recherche une demi-douzaine de personnes.
«Le recrutement dans ce secteur est tendu, nous devons élargir notre cible. Le mode de sélection des candidats est donc différent. Ils seront repérés grâce à la Méthode de Recrutement par Simulation (MRS)», explique Catherine Cabrit, la directrice de l'agence locale Pôle Emploi.

Développée par Pôle Emploi, la Méthode de Recrutement par Simulation (MRS) permet aux entreprises de recruter des candidats adaptés au poste de travail, sans tenir compte de leur diplôme, de leur expérience ni de leur CV.

Les capacités de chacun mises en valeur
Fondée sur les habiletés nécessaires pour occuper un poste, elle a l'avantage pour l'entreprise d'élargir sa cible de candidats, de bénéficier d'un recrutement «sur mesure», de prévenir les risques de turnover et de lutter contre les discriminations à l'embauche.
«De leur côté, tous les candidats sont sélectionnés de la même manière, d'où l'égalité des chances. Ils sont mis en situation pour démontrer leurs habiletés. Pas de sélection préalable par le CV et un accès direct au poste ou à une formation qualifiante préalable à l'embauche».

La première journée s'est déroulée pour les 18 candidats au départ le 18 mars à la pépinière d'entreprises Granilia.
Cette semaine, les intéressés ont été conviés à une série d'exercices où leurs habiletés ont été testées durant 3 h 30.

«Avec de la dextérité manuelle et des tests de vision spaciale pour des situations simples et des exercices par analogie», précise Laetitia Collonges, conseillère entreprise, qui a encadré ces deux séances.
Une méthode qui avait permis il y a quelques semaines de pourvoir 19 postes sur la maroquinerie locale.


Publié le 31/03/2019 à 10:07  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Rugb'Images : «Arrêtons de diaboliser ce sport !»


Alain Rey, Cédric Marchat au micro, et Fabien Pelous à la tribune. / DDM G.D.

D'abord, il y a cet énuméré des joueurs de rugby décédés sur les terrains depuis les années 50, qu'a fait Jean Pierre Oyarsabal, ancien journaliste sportif à la Dépêche du Midi associé à Jérémy Fadat du Midol pour animer les débats. Et la question d'actualité pour ouvrir ce volet graulhétois de Rugb'Images ; «La règle peut-elle atténuer la violence ?», ou, comment faire évoluer les règles sans porter atteinte à ce sport et sans le dénaturer. À partir de là, la salle bien remplie du cinéma Vertigo, n'a eu d'oreilles que pour les propos et avis des invités. C'est Fabien Pelous, revenu vers de Graulhet qui l'a révélé, qui a ouvert le ban. 

«Zéro blessures, c'est une utopie. Mais d'entrer sur le terrain en sachant qu'on ne va pas y mourir est une sacrée avancée». Pour Cédric Marchat, l'arbitre international remplaçant Romain Poite pour cette soirée, l'évolution physique des joueurs ces dix dernières années, est une évidence. «Avec des cultures différentes en termes d'approche au sein de toutes les équipes». Un avis partagé par Kevin Braley, arbitre tarnais pour qui un match c'est 80 minutes de vigilance. «Il faut prendre les meilleures décisions après une analyse qui doit être instantanée !».

Des constatations qui ont précédé quelques pistes pour tenter de répondre à la question-thème. Pour Alain Rey, le président départemental et ancien arbitre, même si deux rugbys – pros et amateurs- cohabitent, il faut privilégier surtout chez les jeunes un jeu d'évitement. «Il faut une uniformisation des règles. La France parait en retard à ce niveau». Et de pointer du doigt les plaquages à deux qui devraient être sanctionnés, toutes catégories confondues la saison prochaine. «Ça va dans le bon sens, reconnaît Cédric Marchat. Même si la phase va demander une analyse plus précise». Jean-Marc Aué, plusieurs fronts pour ce Rugb'Images, estime que le rugby amateur est moins touché par le phénomène, et que l'évolution passe obligatoirement par le changement de règle sur les rucks. 

«Et en sanctionnant les joueurs qui interviennent illicitement autour des zones». «La technique du plaquage est à travailler. Les entraîneurs ne le font pas assez» assure Cedric Marchat. Le facteur fatigue qui amplifie le choc de trop a aussi été avancé par des intervenants du public. «Pourquoi ne pas s'équiper comme les joueurs de foot américain,». Aucune solution, mais des idées «Pour arrêter de diaboliser ce sport qui fait vivre autant de villes et de villages». Et une conclusion de J. Pierre Oyarsabal, avec l'humour dont il a toujours été coutumier et qui a fait sourire l'assistance ; «Supprimons les plaquages !»


 
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site