Graulhet : Rétro Mars 2019 -1-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Mars 2019 -1-
Mis à jour le 01/03/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Le bâtiment de la nouvelle crèche sera livré fin mai
Le bâtiment «Pélissou»./ Photo DDM, J-C C.
Le bâtiment «Pélissou» qui, sur la place Henri-Dunant, accueillait crèche et centre social, est actuellement en travaux. Le bâtiment réhabilité devrait être livré fin mai et sera entièrement destiné à l'accueil d'une structure de la petite enfance.
Bien connu des Graulhétois – jeunes parents ou usagers du centre social – le bâtiment était marqué par sa construction des années soixante-dix.
S'il était en bon état, tout devrait être refait à neuf à l'intérieur. Les travaux en cours vont ainsi apporter une nouvelle vie à l'édifice énergivore et peu fonctionnel. «La rénovation du bâtiment va aussi permettre d'augmenter la capacité d'accueil d'une dizaine de places», souligne Christophe Hérin, vice-président de l'Agglomération Gaillac-Graulhet en charge de la petite enfance.
Le «nouveau» bâtiment ne sera plus dédié qu'à une seule activité, celle de la petite enfance, il bénéficiera de locaux spécifiques tels qu'un dortoir et de salles d'activités, des salles techniques, mais aussi de bureaux pour la directrice et les adjoints ainsi que tous les éléments nécessaires à un meilleur accueil, y compris un local à poussettes.
Cette fonction de l'accueil et du service rendu aux familles a été l'un des axes forts du projet. Pour ce qui est de la fonctionnalité, Christophe Hérin précise : «Nous avons choisi d'avoir une approche de l'usage du bâtiment. Les professionnels de la petite enfance ont aidé à faire les plans, c'est quelque chose de très important et l'architecte a joué le jeu».
Ainsi, sa réalisation va bien au-delà des simples préconisations, notamment concernant l'accessibilité de tous au bâtiment.
Concernant le chantier, il suit aujourd'hui son cours avec une livraison toujours prévue pour la fin du mois de mai.
Les petits Dadou's vont ainsi pouvoir réintégrer prochainement leur bâtiment d'origine. Ce dernier bénéficiera, en outre, à l'occasion de ces travaux de réaménagement, d'un «toilettage» extérieur, offrant une image beaucoup plus contemporaine à ce service plébiscité par les parents de jeunes enfants.
Mis à jour le 02/03/2019 à 08:57 | La Dépêche du Midi | G.D.
L'imprimerie Escourbiac investit sur l'avenir
Philippe Escourbiac avec les plans du futur bâtiment d'agrandissement. / Photo/ DDM G.D.
«C'est vrai qu'ailleurs, en bordure d'autoroute, en périphérie de grandes villes, nous serions mieux placés. Mais nous sommes historiquement installés à Graulhet et nous tenons à y rester. Il faut y croire». C'est ainsi que Philippe Escourbiac qui a repris avec son frère Alain, l'imprimerie éponyme, assume les choix et les stratégies d'une entreprise familiale créée en 1963 par Michel Escourbiac et qui depuis a fait sienne la devise de Diderot; «Ne fît-on que des épingles, il faut être enthousiaste de son métier pour y exceller».
L'imprimerie s'agrandit
C'est dans cette optique que mi-janvier la deuxième génération des Escourbiac va poser la première pierre d'un nouveau bâtiment, mitoyen de l'actuel qui en doublera pratiquement la surface.
Le tout pour un investissement d'1, 1 million d'euros. Une enveloppe prévue aussi pour s'adapter aux nouveaux marchés pour les années à venir.
En premier lieu, l'imprimerie devrait récupérer l'atelier de façonnage et de boîtage qu'elle a ouvert il y a un an et demi, rue Colonel Naudy, et ses quatre salariés.
«Nous y fabriquons des étuis de livres et emballages pour le luxe parisien, Armani, Vuitton et autres marques haut-de-gamme», confie Philippe Escourbiac.
Couvert d'un toit photovoltaïque, l'agrandissement dont les ouvertures donneront sur un hectare de nature, avec un plan d'eau, avec carpes Koï et ses cheminements, permettra aussi, outre le déménagement de l'accueil et des bureaux, de se projeter dans l'avenir en réservant une partie aux investissements en matériels nécessaires pour rester dans cette stratégie d'excellence chère à la famille Escourbiac.
«Notre secteur d'activité se scinde en deux. D'un côté la publicité d'entreprise qui en fait la majeure partie. De l'autre la production de beaux livres qui représente 40%. Contrairement aux idées reçues sur l'utilisation des tablettes de lecture et autres outils numériques, le livre reste une référence et garde son quota d'adeptes».
Travaillant en auto-édition, en direct avec les auteurs, Escourbiac leur permet de disposer de conseils de distribution et d'accès à son nouveau site de vente en ligne.
Autant d'atouts qui font de l'imprimerie Escourbiac un leader national, mais aussi une belle entreprise graulhétoise.
Publié le 01/03/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi |
Activités à la MJC : un accueil de loisirs proposé pour les vacances
Durant ces vacances la Maison des jeunes et de la culture accueil les jeunes de 11 à 17 ans de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 h 30.
L'action jeunes propose aux jeunes de participer au projet «Sur quel pied chanter». Les jeunes y découvrent différentes pratiques artistiques, notamment le chant et différentes activités qui sont mises en place autour du CréaLab, comme la création de porte-clés en 3D. Des sorties sont aussi au programme de ces vacances.
Pour que le plus grand nombre puisse prendre part aux activités, un ramassage en bus est proposé pour se rendre à la MJC le matin et l'après-midi.
Publié le 02/03/2019 à 08:57 | La Dépêche du Midi |
Fin des travaux au carrefour du Saint-Projet : la circulation a repris
Importante fuite sur une conduite d'eau / DDM
La circulation devrait être totalement rétablie aujourd'hui au carrefour du Saint-Projet après d'importants travaux liés à une importante fuite sur une conduite d'eau dans le secteur de l'avenue de Charles-de-Gaulle.
Les professionnels de la RMEA (Régie municipale de l'eau et de l'assainissement) de Graulhet ont d'abord dû réaliser des sondages afin de localiser le point de raccordement et isoler la fuite.
Pour se faire ils ont dû œuvrer jusqu'à 3 heures du matin avec une reprise du chantier six heures plus tard. Malgré l'engagement des intervenants, une coupure d'alimentation a été observée dans des secteurs adjacents, rue de la Résistance et les secteurs de la Capelette et de l'avenue Victor-Hugo.
La fuite ayant été repérée, l'intervention (pose d'une vanne et d'une plaque pleine pour condamner définitivement cette vieille conduite) a pu être réalisée.
En surface, des déviations ont été mises en place sur le secteur pour modifier la circulation des véhicules mais aussi mettre en sécurité les agents de la RMEA intervenant sur le site.
La régie municipale assure auprès des particuliers comme des professionnels non seulement la distribution d'eau potable mais aussi le traitement des eaux usées grâce à une station d'épuration.
Elle gère quatre réservoirs enterrés d'une capacité totale de 4 000 m3 dont elle assure la qualité et assure la maintenance d'une centaine de kilomètres de réseau.
Mis à jour le 03/03/2019 à 03:58 | La Dépêche du Midi | G.D.
Un jumelage avec Jonquière au Quebec
En attente du courrier retour de Jonquière, au Québec. / DDM
C'est en lisant les livres de son historien d'oncle Georges, que l'idée est venue à Raymond Vergnes. Naturellement affirme-t-il. «Pourquoi pas comme le font d'autres villes, multiplier les jumelages et pourquoi Graulhet ne le ferait-il pas avec Jonquière ?». Rappel historique ; Taffanel de la Jonquière, officier de marine et gouverneur général du Canada, est né en 1685 à Lasgraïsses. Aujourd'hui, en hommage à l'illustre Graulhétois, un canton et une ville de plus de 100 000 habitants portent le nom de cet ancien gouverneur de la Nouvelle France, décédé en 1752 au Canada.
«Ce sont des liens de sang qui nous unissent. L'intérêt est donc historique et l'avantage est que le Quebec est francophone», avance Raymond Vergnes qui a fait part de son idée sur la page Facebook «Si Graulhet m'était conté». Et là, raz-de-marée de la majorité des 1 276 membres en faveur du projet. Il a donc écrit au maire Claude Fita pour lui en faire part. L'élu a répondu. «Les aspects historiques et culturels mis en avant dans votre proposition en font effectivement une très bonne initiative pour des échanges de jeunes entre nos deux communes respectives». En lui proposant de se rapprocher du comité de jumelage de Prien très actif depuis plusieurs décennies sur les relations scolaires, sportives ou artistiques entre Tarn et Bavière.
Lette à la maire de Saguenay
Dans la foulée, ce 21 février, Raymond Vergnes a pris sa plus belle plume et écrit à Josée Neron, maire de Saguenay, dont Jonquière est l'un des trois arrondissements, en lui demandant si l'idée pouvait la séduire et en rappelant les origines du Marquis.
«J'attends impatiemment la réponse en espérant qu'elle sera sensible aux arguments historiques. Je suis prêt à me rendre sur place pour rencontrer si besoin. Si la ferme ou il est, né non loin de Graulhet, existe toujours, je ne connais pas de descendants de cet illustre Graulhétois ici. Peut-être en découvrirais-je là-bas !».
Mis à jour le 04/03/2019 à 08:42 | La Dépêche du Midi | G.D.
La gymnastique sur les marches des podiums
Mehdi Bouchenaf à Albi avec et deux gymnastes prometteuses./ Photo DDM
C'est un début de saison prometteur pour les gymnastes de l'Avant Garde Graulhétoise. En effet, lors des sélections départementales individuelles fédérales A qui se sont déroulées à Albi le dimanche 3 février, ses gymnastes féminines se sont distinguées.
Dans la catégorie 10 – 11 ans, Cloé Magnabal se classe deuxième et Thylane Costenaro troisième. Elles sont suivies de près par leurs coéquipières Noémie Jau, Line Magné et Madiana Bilotte qui se classent respectivement 5e, 10e et 11e.
En 12 – 13 ans, Antonia Amans se place au pied du podium, devant Waliya Ahrouch 5e, Alma Reyes-Garcia 10e, Lily-Jade Balahy 11e et Emma Derri 12e. Leurs aînées en 14 – 15 ans ne déméritent pas en se classant 1re pour Emeline Saunal, Tatiana Griffoul 2e, Juliette Cayla 3e, la 4e place revenant à Léna Huc.
Retour en stage
Côté garçons, en fédérale B par équipes, Dorian Biosca, Nino Arnaud, Amaury Dubousquet et Gabriel Delbruel ont eux aussi porté haut les couleurs de Graulhet en se classant 2nd lors des sélections départementales qui se sont déroulées samedi 16 février à Castres.
«Ces premières compétitions ont permis de tester de nouvelles difficultés, de nouveaux enchaînements», précise leur entraîneur Mehdi Bouchenaf, qui affirme être très fier des prestations de chacun et chacune et très attentif à leur progression. Après une semaine de repos, retour maintenant sur le praticable, en stage pour la deuxième semaine des vacances.
Les 60 ans du club
Prochaine compétition le 16 et 17 mars inter-département aux individuelles en fédérale A à Condom, puis le 23 mars par équipes en fédérale A à Briatexte. Le SC Graulhet gymnastique fera son gala le 29 juin au complexe Primault et fêtera pour l'occasion les 60 ans du club.
Des places sont encore disponibles pour le stage loisir qui a lieu lundi 4 mars au mercredi 6 mars. Renseignements et inscriptions par mail agg81300@gmail.com ou au 06 11 51 03 38.
Mis à jour le 05/03/2019 à 08:12 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Une seconde vie pour la mégisserie de la Mayssou
Le portail d'entrée, rue du Colonel-Naudy./ Photo DDM
Il y a des lieux qui ont une âme. D'autres ont aussi un protecteur. L'ancienne usine de la Mayssou possède désormais les deux et se trouve en passe de revenir à la vie.
Avec le label «Fondation du Patrimoine» obtenu en 2007, l'Association de sauvegarde du patrimoine industriel «Mégisserie de La Maysou» a entrepris cette vaste tâche («ex-Flyn France»), avec sa digue et son majestueux bâtiment principal de 1 250 m2, le tout avec une armature style Eiffel.
Une particularité architecturale lui a valu d'être à ce jour la première mégisserie inscrite à la Fondation du patrimoine.
L'objectif est de pouvoir organiser dans ce cadre chargé d'histoire des conférences, des expositions ou des spectacles. Pour cela, elle est aujourd'hui à la recherche d'entreprises partenaires qui, au travers de leur engagement et de leur soutien, permettraient de mener à bien ce projet.
L'association est ainsi liée à l'association artistique Star-Diams qui peut déjà travailler sur une partie du site. Elle œuvre aussi avec d'autres associations pour réaliser des chantiers participatifs.
Un chantier international pour refaire une toiture
C'est ainsi que dans quelques mois aura lieu sur le site un chantier dans le but de démonter une toiture.
Le séjour sera partagé entre le chantier et la découverte de la région. L'objectif est également de créer des liens entre les volontaires, les visiteurs de la mégisserie et la population locale. Il s'agira de la première intervention de l'association Concordia sur la commune.
Outre le volet artistique, l'ambitieux projet comporte aussi un aspect social.
Les anciens bureaux de la mégisserie devraient en effet être rénovés pour devenir des résidences d'accueil et de partage pour personnes âgées valides à loyer modéré avec un salon commun.
Pour plus de renseignements,consulter le site www.associationmegisseriemaysou.com
Mis à jour le 06/03/2019 à 08:12 | La Dépêche du Midi | G.D.
Chocs en stock : un florilège de clichés du rugby
Les clichés de «chocs en stock» ont été accrochés hier dans le hall de la médiathèque. / Photo, DDM G.D.
Le volet graulhétois de Rugb'image s'ouvre aujourd'hui avec la présentation, pour un mois, dans le hall de la médiathèque de l'exposition, «Chocs en stock».
Un florilège de clichés montrant le rugby, sport de combat comme il est de tradition de le dire, sous tous les angles de ces «rencontres» de deux forces opposées.
Amateurs ou professionnels, les photographes ont saisi l'instant de l'entrée en mêlée, du coup qui part, du plaquage appuyé, du raffut dévastateur.
«Il s'agit d'une vingtaine de clichés noir et blanc ou en couleur sélectionnée parmi les centaines dont nous disposons depuis le début du concours», révèle Jean-Paul Azam qui en est le responsable depuis le début.
Et à sa grande satisfaction, cette année, les records sont pulvérisés avec 143 candidats et 488 photos en compétition. Rugb'image est bien le festival de l'image sportive version ovale.
Un débat sur la violence dans le jeu
La seconde partie du programme départemental mobilisera la grande salle du cinéma Vertigo, le mercredi 27 mars, à 18 h 30, pour un débat ouvert au public sur le thème bien choisi de «La règle peut-elle atténuer la violence ? Question d'actualité s'il en est, et comment ou pourquoi les accidents graves du rugby peuvent-ils être évités ? Quelles règles de jeu peuvent modifier les comportements et les impacts entre attaquants et défenseurs ?».
Une nécessité s'impose déjà pour les participants. Le rugby doit s'adapter. Pour identifier des pistes, les organisateurs accueilleront Joël Dumé, Romain Poite, Kévin Bralley, tous arbitres de haut ou de très haut niveau, Fabien Pelous, international et ancien 2e ligne du Sporting, et Matthias Rolland du CastresOlympique qui essaieront de trouver des solutions qui puissent pousser parents et enfants à retrouver le chemin des stades de rugby. L'animation des débats sera dirigée par Jérémy Fadat (Midi Olympique) et Jean-Pierre Oyarsabal (ex-La Dépêche du Midi). Le public sera sollicité, sinon invité à s'exprimer.
Mis à jour le 08/03/2019 à 08:52 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Le maintien des trois fleurs en ligne de mire
Les jonquilles fleurissent aux abords de la passerelle./ Photo DDM
Si l'an dernier la ville a obtenu le maintien des trois fleurs au concours des villes et villages fleuris, c'est au quotidien que les agents œuvrent pour l'amélioration du cadre de vie. Cette année, le jury est attendu pour visiter la ville.
«On essaye de maintenir un fleurissement de qualité avec un fleurissement de printemps, d'été et d'hiver», explique Christophe Assalit qui souligne : «Pour le choix, c'est l'avis des collègues du service, chacun donne des idées et on choisit une thématique. Pour 2019, on va partir sur différents tons de rose, de blanc et argent avec des touches pourpre et de mauve». À partir de ce cahier des charges, la créativité des agents prend le relais pour assurer la diversité des espaces verts et utiliser parfois des plantes méconnues qui peuvent surprendre l'œil.
Les classiques bégonias, pétunias, géraniums ou œillets d'Inde ont ainsi disparu des espaces verts. «Les choses ont beaucoup changé. Avant, on travaillait les massifs par grosses taches avec des plantes qui s'acclimataient bien à ce type de plantations. Maintenant on est plutôt dans la composition florale avec des plantes recherchées pour donner un aspect volumineux ou bien léger», confie Farid Ghilaci.
Si les choix des compostions évoluent, les techniques aussi. Outre la disparition des produits phytosanitaires, il y a aussi eu l'arrêt de la production en serres. Le temps économisé en production de végétaux est consacré à l'entretien.
Mais si le fleurissement reste indispensable pour le label des villes fleuries, elle est loin d‘être le seul critère pris en compte. La gestion du patrimoine arboré, la mise en valeur des espaces naturels, la propreté, la gestion des espaces publics, la voirie ou le mobilier urbain seront pris en compte ainsi que les actions sociales.
La ville compte ainsi moins de fleurs mais plus d'actions telles que celles menées sur la promenade des berges. L'an dernier, le jury n'a pas visité la ville. Il devrait le faire cette année et découvrir en détail le travail des agents fiers de ce label qui reconnaît aussi leur implication.
Mis à jour le 08/03/2019 à 08:57 | La Dépêche du Midi | J- C Clerc
Un nouvel appareil pour l'aéro-club graulhétois
Le DR 401-120 sur le tarmac graulhétois. /Photo DDM, J-C C
L'Aéro-Club de Graulhet dispose désormais de cinq avions aux performances différentes, constituant ainsi une gamme diversifiée pour le plaisir de tous les pilotes. Après le Piper J3, le Piper Archer II, le Robin HR-200 et le Robin DR 400-120, de plus, le 22 février, l'aéro-club de Graulhet a réceptionné son avion neuf, un Robin DR 401-120.
«C'est un appareil qui est assez similaire au DR 401 que nous avons déjà. Il est plus perfectionné avec des commandes électriques en lieu et place de commandes mécaniques sur l'ancien appareil», explique Anne-Laure Galloux, présidente de l'aéro-club graulhétois, qui confie : «L'ancien devrait être mis en vente d'ici deux à trois mois».
Durant les prochaines semaines, les pilotes vont pouvoir découvrir un appareil flambant neuf. Cette opération va permettre de diminuer les coûts de maintenance de la flotte. L'acquisition du nouvel appareil n'est réalisée que très partiellement grâce à la vente de l'ancien. Le club a choisi de financer intégralement lui-même cet achat grâce à un emprunt.
Cette nouveauté dans le parc aéronautique va de pair avec la mise en place d'une station d'avitaillement H24 sur l'aérodrome (voir notre édition du 12 février). Afin de remercier ses partenaires et de découvrir le nouveau venu de la flotte graulhétoise, les partenaires étaient invités à une présentation mercredi soir.
Le club prépare désormais ses portes ouvertes qui auront lieu le samedi 11 mai à l'occasion de la fête des sports aériens. Elles seront l'occasion de découvrir tout le dynamisme de l'aéro-club.
Mis à jour le 09/03/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le camping de Nabeillou cherche un repreneur
Un libellé qui n'est pas rassurant à quelques semaines du début de la saison touristique. / DDM, G.D
«Camping fermé, pas de réouverture prévue pour 2019», annonce laconiquement un feuillet A3, à l'entrée du camping de Nabeillou dont le portail est fermé depuis plusieurs semaines. Alexandra Lecointre vit là, avec son fils, en faveur du bail qui la lie encore avec le propriétaire des bâtiments en dur et de la piscine. Elle avait repris l'affaire en 2012, avec son mari Yannick mais a assuré quasiment seule la saison 2018. «Elle a été moyenne en termes de fréquentation. Seule, avec l'obligation de faire beaucoup d'heures, j'ai eu affaire à des clients irascibles qui ont été jusqu'à me menacer. Cette situation nous a perturbées et ça a été l'été de trop, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», assure-t-elle.
Mais la raison de la fermeture et de la liquidation judiciaire en cours n'est pas là d'après elle. «Nous sommes arrivés il y a 7 ans en reprenant un camping auquel nous envisagions un certain potentiel. Nous espérions même faire une proposition de rachat au propriétaire. Nous avons dû déchanter devant l'immensité des travaux à réaliser pour les mises aux normes. Le propriétaire n'a pas accepté de faire les aménagements. Nous nous sommes retrouvés dans l'obligation de faire avec nos moyens. Ça ne pouvait pas durer éternellement et aujourd'hui, ce sont les mobile-homes, les réseaux, la piscine qui sont à l'abandon». La mairie, propriétaire du terrain, ne peut que constater les dégâts. Et reste attentive à la suite, d'autant plus que la saison débute dans quelques semaines et que les lieux hébergent régulièrement les participants aux manifestations graulhétoises du printemps et de l'été.
«Le liquidateur recherche activement un repreneur. Avec la volonté de rouvrir le camping avant l'été», assure le maire. D'ici là, Alexandra Lecointre aura fait ses valises et peut-être revenue à ses origines parisiennes. «Pourtant, ce camping dispose de 37 emplacements mobile-homes compris, et d'un réel potentiel avec une position centrale dans le département et près des centres d'intérêt touristique. Et avec des tarifs très compétitifs, jusqu'à aujourd'hui au moins. Cette expérience aura été ma première, elle sera ma dernière !» A suivre.
Publié le 09/03/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi |
Ouverture de la pêche à la truite prometteuse
Maurice Tissandié, le président de la pêche graulhétoise, envisage une ouverture de la truite ce samedi avec des prévisions optimistes. «Le Dadou est à son niveau idéal. Les ruisseaux aussi». Jeudi, ce sont 240 kg de truites qui ont été lâchées, sur le Dadou, au pont de Saint-Hilaire et à la nouvelle passerelle dans le ruisseau de Cabanès, mais aussi dans les barrages de Miquélou et de Nabeillou. L'an dernier, l'ouverture avait été plus réussie en rivière qu'en plans d'eau. Les poissons, dans ces derniers, semblent capricieux. Il y a trois semaines, nous avons compté seulement vingt prises pour 38 pêcheurs lors du premier concours de l'année». Rendez-vous à midi pour les premières tendances.
Mis à jour le 11/03/2019 à 08:02 | La Dépêche du Midi | G.D.
Romain Bille quitte le Sporting pour la Corse
Romain Bille à droite entre son capitaine Olivier Regnier et son co-président Eric Montels durant la séquence cadeaux. / Photo, DDM G.D.
Ce samedi, le départ de Romain Bille a été fêté par ses partenaires et par le club après la défaite contre Rodez. Il part cette semaine travailler dans un golf corse, du côté de Porto Vecchio et passer un diplôme de Greenkeeper, confirmant ainsi son engagement dans ses devenirs de paysagiste.
C'est donc le canonnier d'une génération qui quitte le Sporting après y avoir passé huit saisons, et marqué 831 points.
S'il a connu comme tous les joueurs des hauts et des bas, il avoue avoir trouvé à Graulhet un club correspondant à sa philosophie de joueur.
«Je me suis impliqué au Sporting en jouant pour un club qui a du fond, dans lequel on vit bien, où les rapports humains ne sont pas deux vains mots» assure-t-il.
Arrivé en 2011 tout droit des Espoirs du Castres Olympique avec son compère et ami Ben Dumont, Romain Bille a séduit d'entrée par la qualité de son jeu et surtout de son coup de pied longue portée.
Une pénalité de 65 mètres avait d'ailleurs permis aux Graulhétois de battre les voisins gaillacois quand les deux partageaient la même division.
«Ce sont mes aptitudes. Je n'attache pas d'importance, comme beaucoup le font, à mes interventions, même si elles sont gagnantes» conçoit-il humblement.
Le club en position de relégable
Forcément déçu de quitter le club en position de relégable, il reconnaît que l'opportunité professionnelle qui se présente sur l'île de Beauté, est à 30 ans, à saisir sans hésiter.
«Moralement et physiquement, j'ai comme les autres laissé des plumes au rugby ces dernières saisons. Des regrets mais aussi une sensation de gachis. J'espère jouer à Porto Vecchio, retrouver et prolonger le plaisir». Graulhet ayant révélé la polyvalence du joueur, le fera-t-il à l'ouverture, à l'arrière ou à la mêlée ? «Peu importe, mais le numéro 9 que j'ai retrouvé cette saison, après l'avoir porté à Castres, où j'ai été champion de France Reichels, me convient très bien. On y est maître du jeu, au contact direct des «gros» et on touche tous les ballons».
Samedi soir, maillots, cadres photos et autres souvenirs ont été offerts par ses partenaires, à Romain, celui qui les a si souvent fait gagner.
Mis à jour le 13/03/2019 à 08:32 | La Dépêche du Midi | G.D.
Pierre de Rouck veut lancer le marteau le plus tard possible
Pierre De Rouck (2e en partant de la droite) avec les stagiaires lanceurs samedi au stade. / DDM G.D.
En début d'année à Toulouse, en nocturne, lors d'un meeting lancers long, Pierre de Rouck a amélioré le record d'Occitanie M75 en expédiant le marteau de 4 kg à 30,12 m. Puis il s'est rendu début février à Alès pour le championnat d'Occitanie lancers longs masters et par arrêté municipal, cette compétition a été annulée et reporté au samedi 2 mars à Nîmes. Le licencié à l'athlétisme graulhétois est revenu avec 3 médailles d'or au javelot, au disque et au marteau. Insatiable compétiteur et promoteur de son sport, il a entre-temps participé au championnat d'Occitanie d'épreuves combinées et individuel masters en salle à Bompas, près de Perpignan.
Et là encore, médaille d'or au poids, médaille d'or au pentathlon en salle et médaille d'argent de la hauteur et de la longueur. Pour compléter le tableau, il a, au lancer du marteau qui reste sa valeur référence, battu son propre record à 30,12 m. «Pour moi, l'important est de maintenir mes performances», avoue-t-il humblement, en s'obligeant à trois quarts d'heure d'entraînement quotidien avec séance de musculation et lancers trois à quatre fois par semaine. Il faut dire qu'à 77 ans, avec une dizaine de concurrents à peine dans sa catégorie sur le territoire, l'important pour Pierre de Rouck c'est autant de lancer le marteau le plus loin possible mais aussi le plus tard possible. «Je profite de mes temps libres pour découvrir d'autres disciplines, comme le pentathlon ou le saut en hauteur. Mon corps ne me fait pas trop souffrir, ou quand c'est le cas, je ne me plains pas !»
Inutile de préciser que Pierre est un exemple pour nombre de clubs du département. Il anime même des stages de lancers sur les aires du stade Noël-Pélissou qui réunit les jeunes du Tarn. Et en ce moment il se prépare pour les championnats de France masters à Liévin, près de Lille, du 15 au 17 mars, en s'étant engagé sur les épreuves du poids du pentathlon, de la hauteur, de la longueur et peut-être du 200 m. Un athlète complet aussi au service des autres.
Mis à jour le 12/03/2019 à 07:57 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Omnifit : pari tenu pour Julien Pauthe
Les participants au projet d'ouverture de la salle de sport Omnifit./ Photo DDM
Ancien rugbyman, préparateur en pharmacie, maçon dans l'entreprise familiale, Julien Pauthe fait le pari d'une nouvelle carrière avec l'ouverture d'une salle de sport.
«Au départ, le projet est né d'une envie de reconversion dans le sport. Une telle salle manquait dans la ville, on a fait une étude de marché et on s'est lancé», explique Julien Pauthe. Après un début dans la vie active dans l'entreprise familiale dans le domaine de la maçonnerie, le jeune homme est revenu sur les bancs de l'école pour préparer et passer des diplômes afin que son projet professionnel puisse prendre vie.
«Il y a quatre ans, je suis revenu à l'école pour passer un brevet d'Etat au CREPS de Toulouse. J'ai travaillé dans une salle pendant un an le temps de passer le diplôme. Cela m'a aussi permis de bien caler mon projet avec les architectes et les banques.» Une fois le diplôme en poche c'est au bâtiment, situé entre le centre d'analyses médicales et le futur pôle de santé, qu'il a fallu s'attaquer.
Avec 520 adhérents à ce jour, le début de l'activité de la salle de sport semble donner raison au jeune entrepreneur qui a atteint ses premiers objectifs mais souligne : «On verra en juin prochain, après un an d'exercice». Avec une large amplitude horaire, de 6 heures à 21 h 30, la salle peut accueillir un large public, de celles et ceux qui ont le temps en journée aux employés venant sur le «midi-deux» en passant par les cours du soir. Cette polyvalence se traduit aussi par des cours – du pilate au pump en passant par le stretching- et de l'accès libre et des avec des salles dédiées au fitness, muscu et cardio, mais aussi squash et cycling ou cross-training.
Aujourd'hui, l'équipe comprend quatre personnes qui peuvent encadrer les débutants comme les sportifs aguerris. «Permettre de faire du sport toute la journée, c'est aussi prendre soin des gens. J'ai 38 ans et j'ai fait du rugby pendant trente ans. J'avais envie d'avoir des relations plus personnelles avec les gens, avec quelque chose d'agréable, de convivial». Jusque-là le pari de Julien Pauthe est réussi.
Mis à jour le 14/03/2019 à 08:42 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Mettre en valeur le patrimoine graulhétois
Un fascicule destiné à mettre en valeur le patrimoine graulhétois./Photo DDM
A l'image de ce qui existe déjà pour la saison culturelle de la ville, le patrimoine et les nombreuses actions menées en faveur de sa découverte sont désormais dotés d'un programme. Ce fascicule sera disponible dans quelques jours dans la plupart des lieux publics.
Jusqu'à présent les actions relatives au patrimoine étaient intégrées dans le programme de la saison culturelle. «Aujourd'hui le patrimoine reprend sa place avec un équilibre entre saison culturelle et développement de l'offre patrimoniale», explique Vincent Portal, responsable du service municipal désormais nommé «vie culturelle et patrimoine».
Si la vie culturelle graulhétoise est dense – tant au travers de la programmation que des nombreuses compagnies de spectacle vivant qu'elle accueille – la ville bénéficie aussi d'un riche patrimoine.
À travers les visites d'entreprises «Le cuir dans la peau», les journées du patrimoine, les spectacles historiques, les visites guidées de la ville mais aussi des spectacles ou encore la Maison des métiers du cuir, c'est aussi l'image de la ville qui se joue. «Il était important de rassembler tout ce qui concerne le patrimoine dans un guide. La saison culturelle est riche, sa brochure est épaisse et il nous semblait important de faire un focus sur tous les évènements relatifs au patrimoine qui pouvaient sembler un peu perdus», explique Claude Albouy, adjointe au maire en charge de la culture.
Un programme calé sur l'année civile
Ce programme, contrairement à celui de la saison culturelle, est calé sur l'année civile. Les deux sont d'ailleurs complémentaires, les temps forts de l'activité patrimoniale prenant le relais de la saison culturelle durant la période estivale. «Ce guide répond aussi à une demande de certains visiteurs de la Maison des métiers du cuir qui souhaitaient être informés des autres animations autour de ce domaine», témoigne Marion Pelegry, chargée du patrimoine auprès du service culturel de la ville. C'est d'ailleurs en pensant aux visiteurs que «Cuir et Patrimoine» a été pensé, proposant notamment de découvrir des lieux souvent méconnus où il est possible d'acheter des pièces de cuir et de maroquinerie en ville.
Le document, édité et distribué en version «papier», sera aussi disponible sur le site de la ville www.ville-graulhet.fr
Maison des métiers du cuir, lieu de découvertes et de spectacles
La ville perpétue une histoire millénaire unique avec le cuir grâce à la diversité et la concentration uniques de savoir-faire. Installée dans l'ancienne usine Darius Fabre, la Maison des métiers du cuir est le lieu de mémoire du savoir-faire industriel graulhétois. Outre les visites (pour les groupes jusqu'au 30 avril, puis en formule libre ou guidée jusqu'au 30 septembre), le site propose toute l'année «A fleur de peau» pour le public scolaire. L'artiste Florian Varennes y est en résidence avant l'exposition «Amor Armada» du 5 avril au 27 juin. Le spectacle «En travaux» y sera donné le 18 mai alors qu'un showroom sur Darius Fabre sera inauguré en mai.
Guide Graulhet "Cuir et patrimoine" :
https://fr.calameo.com/read/001661408745665f44dab
Mis à jour le 15/03/2019 à 07:52 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Le développement du photovoltaïque se poursuit
Le centre technique municipal a accueilli le dernier projet en date./Photo DDM, J-C C
De nouveaux projets de production d'énergie d'origine photovoltaïques sont en passe de voir le jour au centre nautique municipal, à Nabeillou, ainsi qu'à l'aérodrome, à la Jonquière et au Bouriou.
Après la création de la ferme photovoltaïque d'Eosol dans une ancienne carrière, de nombreux projets ont fleuri sur les espaces publics de la ville, des ombrières du Forum et de la Bousquétarié en passant par le centre technique municipal.
La réglementation ayant changé en 2017, lorsqu'une municipalité veut valoriser une partie du domaine public, une procédure de mise en concurrence doit être lancée.
Des projets avec deux sociétés
Un appel à projets a été lancé pour les sites de l'aérodrome Graulhet-Montdragon, les anciens terrains de sport de la Jonquière et l'ancienne décharge du Bouriou. Les deux premiers ont pour objet de «valoriser des emprises foncières inutilisées» par la production d'énergie photovoltaïque. Concernant le troisième, il s'étend uniquement sur les terrains dégradés de la décharge. La société Trina Solar France Systems (TSFS) a été jugée la meilleure par la collectivité. Elle s'engage à concevoir, construire, financer, entretenir, exploiter et démonter les installations, versant une redevance totale de 1 320 000 euros à la collectivité.
Concernant les ombrières photovoltaïques sur le parking de la piscine et à la ferme de Nabeillou, c'est la société Amarengo qui a été retenue, s'engageant elle aussi à concevoir, construire, financer, entretenir, exploiter et démonter les installations. Les parkings ombragés concerneront 7 ombrières à Nabeillou pour un total de 80 places de parking et 2 ombrières au parking du centre nautique pour un total de 57 places et 4 places réservées aux personnes à mobilité réduite. La société versera une redevance de 35 000 euros à la collectivité puis un loyer de 1 500 euros par an pendant 30 ans.
Publié le 15/03/2019 à 07:52 | La Dépêche du Midi |
Jeanne-d'Arc sous les premiers rayons du soleil
De beaux rayons de soleil sont apparus au moment où les classes se sont retrouvées sous le préau de la cour de récréation. Les élèves de maternelle ont présenté le fruit de leurs réflexions sur la solidarité à l'école.
Les élèves des autres classes ont fait de même, tous se rendant compte de l'importance de porter un regard bienveillant sur les autres.
L'ensemble des élèves et des adultes de l'école partageront un bol de riz à la mi-mars afin de faire un don auprès d'une école sénégalaise située dans le village de Ziguinchor et de l'aider à construire une classe supplémentaire.
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