Graulhet : Rétro Janvier 2019 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Janvier 2019 -2-
Publié le 16/01/2019 à 08:06 | La Dépêche du Midi |
Les Plasticiens Volants prennent de l'ampleur
Jean-Philippe Hemery et Marc Etiève devant un poster d'une représentation au Mexique en 2017. / DDDM.GD.
La fin d'année a été marquée pour les Plasticiens Volants, la compagnie de théâtre de rue qui met en scène des marionnettes gonflables géantes, par le départ à la retraite de son fondateur Marc Miralès qui l'aura fait rayonner dans le monde entier.
Dans la foulée, la compagnie a souhaité qu'elle reste dans l'esprit d'«un fonctionnement collectif», à l'image de ces intervenants engagés dans la compagnie, fleuron du spectacle de rue. Marc Etiève, peintre des structures depuis 25 ans et Jean-Philippe Hemery, sculpteur plasticien depuis autant d'années, ont rappelé la devise de leur prédécesseur : «De nos rêves, occupons le ciel».
«En transformant le regard sur l'environnement urbain, en rappelant l'animation par les structures gonflables. Rester en mémoire des gens», assurent les deux artistes.
La fin d'année 2018 aura été assez riche pour les Plasticiens Volants. Avec un séjour à Bangkok à plusieurs reprises pour son spectacle «Little Némo», suivi de 16 représentations données à Chengdu dans un festival sur le thème de l'image de la France dans ce vaste pays, sous le titre «Nouveau Monde».
Un tout nouveau scénario que la compagnie a d'abord présenté à Aveiro, au Portugal, et qui mobilise trente acteurs et figurants et quelques tonnes de matériels.
La compagnie se produit partout dans le monde
«Avec obligation pour nous de nous adapter aux lieux, aux cultures et aux publics».
Puis c'est «Léonardo», un second spectacle avec de multiples innovations techniques, comme un gonflable peint de l'intérieur ou une projection sur sphère transparente, qui a été rodé. C'est vers Cuba et le Japon – où ils ne se sont jamais produits – que Jean-Philippe Hemery et Marc Etiève aimeraient un jour déplacer la compagnie.
Mais c'est en Espagne, à Nice, à Sarreguemines, en Roumanie et aux USA qu'ils sont attendus avant l'été.
Tout en travaillant déjà sur une nouvelle création. «L'idée est née d'une réflexion en commun sur la fragilité de l'humain».
Il faut entre un et trois ans aux Plasticiens Volants pour créer un spectacle. Mais le temps comme le talent sont depuis longtemps installés dans l'usine de l'Emancipation.
Publié le 17/01/2019 à 07:43 | La Dépêche du Midi |
Un atelier pour les créateurs en maroquinerie
Granilia accueille régulièrement des formations pour les jeunes entrepreneurs. / Photo DDM, JCC
La pépinière et hôtel d'entreprises Granilia innove avec la création sur son site graulhétois du Fab Cuir proposant aux jeunes créateurs un atelier de maroquinerie clefs en main.
«Tout est parti de la volonté de la pépinière et des élus de s'adapter aux besoins des créateurs d'entreprise et du territoire, et donc de faire évoluer les services de la pépinière», explique Dany Maffre Moreau, directrice de la structure.
Après une rencontre avec les principales entreprises du secteur du cuir de la ville et une présentation des services proposés par Granilia, l'idée a germé d'un lieu pour que les jeunes talents de la maroquinerie puissent débuter dans des conditions favorables.
Un accompagnement pour créer son entreprise
C'est ainsi que le Fab Cuir a vu le jour, proposant aux jeunes créateurs retenus un accompagnement pour créer leur entreprise, tester leur projet et développer leur activité.
Comme pour les entreprises de la pépinière, les jeunes pousses pourront bénéficier de nombreuses facilités que sont l'accueil, le service courrier, la réception des livraisons ou encore la mise à disposition de salles de réunion.
«Il y a ailleurs des pépinières d'entreprises qui sont thématisées. Nous avons décidé de dédier un atelier de 190 m2 au cuir. Une partie restera un atelier mutualisé. Des machines pourront être acquises par la communauté d'agglomération en fonction des projets», souligne Dany Maffre Moreau.
Cette mutualisation permettra aux jeunes entrepreneurs d'éviter l'investissement onéreux dans ces machines.
Les deux autres parties sont quant à elles dédiées à des bureaux et un showroom.
Les entreprises bénéficieront aussi de tout un «écosystème» dans le domaine du cuir, la ville comptant 80 entreprises dans le domaine (dont six labellisées «Entreprise du Patrimoine Vivant») dans une ville comptant 650 salariés dans le secteur.
Les jeunes entreprises bénéficieront ainsi d'un environnement des plus favorables.
Publié le 16/01/2019 à 08:40 | La Dépêche du Midi |
Quatre titres de champions du Tarn pour Graulhet
La salle de sports collectifs a accueilli les archers. / DDM G.D.
Les Archers du Dadou ont organisé ce dimanche leur première compétition en salle dans le complexe Primault. Peu d'archers du club ont concouru, beaucoup ayant surtout participé à l'organisation pour que cette première soit une réussite. Il n'y a eu guère que l'éclairage des cibles qui ait été un peu limite mais les organisateurs ont promis d'y remédier l'an prochain.
«Cette première montre le dynamisme du club local et de notre sport qui compte 380 licenciés dans le département», se félicite le président tarnais Pierre Bérail. 80 archers étaient présents et les huit clubs du Tarn étaient représentés. Les compétiteurs sont venus de départements limitrophes, venus d'Auch, Cahors, Rodez ou Castelnaudary.
Les Graulhétois ont décroché quatre titres de champions du Tarn ; Lise Roussillat en catégorie poussins, Mathieu Ferrao en juniors hommes – arcs à poulie). Benoît Calduk seniors 2 hommes – arcs à poulie, et Ghislaine Escribe, scratch dames – arcs nus. Avec quelques belles performances dont celle du benjamin Andy Parmentier, l'Albi Handimut : 519 points, la cadette Ambre Algans, de Lavaur : 531 points, le junior Antonin Gardeur, licencié maintenant à Ruelle : 573 points à l'arc à poulie et celle de Stéphane Dardenne, de L'Union, 588 points à l'arc à poulie.
Publié le 18/01/2019 à 07:45 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Le poids public : un ouvrage pour peser les véhicules
Des dizaines de camions passent par le poids public chaque jour. / Photo DDM, J-C C
Destiné au pesage de camions, de véhicules industriels ou agricoles, le poids public est un ouvrage géré par la RMEA (régie municipale de l'eau et de l'assainissement).
Cet équipement a plusieurs fois déménagé au fil des années, du centre de la place Elie-Théophile puis dans le bâtiment conjoint à la mairie, avant de passer au-dessus du Théron puis près du stade. Il se trouve aujourd'hui boulevard Georges-Rivari, à proximité immédiate de la déchèterie et de la RMEA.
Aujourd'hui, la régie assure la gestion et l'entretien du poids public qui réalise plusieurs milliers de pesées par an.
Une utilisation agricole au départ
«Au départ cela servait essentiellement au monde agricole. Nous avons à la station une aire de dépotage où des camions-citernes viennent dépoter des déchets liquides. Il y a systématiquement une pesée avant de rentrer sur le site, puis à la sortie nous avons exactement le volume dépoté et nous pouvons facturer au client les quantités de déchets traités», explique Charles Landry, directeur de la RMEA.
L'usage de l'outil n'est pas exclusivement destiné aux véhicules entrant à la RMEA. «Il est ouvert à tous, agriculteurs ou entreprises ayant besoin de peser ses déblais. Il y a même des particuliers qui viennent avec leurs remorques dont ils veulent, pour une raison ou une autre, connaître le poids», confie Charles Landry.
Pour la RMEA, l'outil, connecté au logiciel de facturation, est «indispensable».
Le poids public peut aussi être un outil dans le domaine de la sécurité, les entreprises de transport pouvant s'assurer d'une façon fiable que les véhicules ne sont pas en situation de surcharge, pour quelques euros.
Les entreprises utilisant régulièrement ce service, qui dispose d'un budget annexe au sein de la RMEA, peuvent disposer de badges magnétiques pour l'utiliser.
Si avec la suppression de l'octroi en 1943, les poids publics ont perdu de leur importance, ce service issu d'un autre temps garde aujourd'hui encore une réelle utilité pour de nombreuses entreprises.
Publié le 19/01/2019 à 07:21 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le centre de secours de plus en plus sollicité
Une année riche en interventions. / DDM, CDS
C'est le paradoxe du centre de secours de Graulhet. À l'heure où l'appel est lancé pour trouver des pompiers volontaires, le nombre des interventions augmente régulièrement.
Et cette année 2018 connaît une hausse de 6,7 % du nombre d'interventions. Les 15 sapeurs-pompiers professionnels et 55 sapeurs-pompiers volontaires ont effectué 1628 opérations contre 1519 interventions en 2018.
Le bilan fait état de 1159 secours à personnes dont 777 sur la commune de Graulhet, représentant une hausse de 8,4 % par rapport à 2017, de 165 accidents de circulation dont 64 sur la commune, 124 opérations diverses dont 92 sur la commune et de 27 risques technologiques dont 22 sur la commune.
«Tout cela représente un total de 8909 hommes par heures et par interventions», précise le lieutenant Jean-François Alibert qui dirige le centre de secours.
Les interventions marquantes de 2018
Parmi les interventions marquantes, le lieutenant note dans ses cahiers 35 interventions liées aux intempéries le 7 mai 2018, 15 interventions liées aux intempéries le 29 mai, un feu d'habitation le 31 mai impasse du Relais à Graulhet. Mais ussi le départ d'une colonne de renfort dans le Lot le 1er septembre, un feu de garage à Puybegon le 10 octobre, un renfort dans l'Aude pour inondations du 16 au 20 octobre et un feu de garage avenue Gay-Lussac à Graulhet le 28 novembre.
Du matériel plus performant
«Le matériel de désincarcération électrique, plus performant, est venu augmenter le potentiel opérationnel de notre véhicule de secours routier», confie le lieutenant.
Et en 2019, nous devrions être équipés d'une ambulance neuve en remplacement d'un de nos véhicules de ce type plus ancien».
Mais la grande interrogation pour les années à venir reste le recrutement de sapeurs-pompiers volontaires. Jean-François Alibert espère que jeunes ou moins jeunes seront tentés par cette belle et noble aventure.
Publié le 20/01/2019 à 09:49 | La Dépêche du Midi |
La cabane des Gilets jaunes a entièrement brûlé
Le cabanon des Gilets jaunes a pris feu vendredi soir. / Photo, J-C. C
Vendredi soir, vers 23 heures, la cabane des Gilets jaunes située au niveau du rond-point du capitaine de Vaisseau Galou près du Leclerc a entièrement brûlé. Les autorités ont été alertées par des riverains. Heureusement, personne n'était présent à l'intérieur lors de l'incendie. Une enquête est ouverte. Sur place, en début d'après-midi, ses occupants habituels disent avoir senti le matin une forte odeur d'essence. «On dort ici d'habitude, c'est la seule nuit où l'on n'y était pas», confient ces Gilets jaunes graulhétois. Des câbles d'éclairage public ont été dégradés dans l'incendie. Mais la population «n'a pas été impactée», selon Enedis.
Publié le 23/01/2019 à 08:17 | La Dépêche du Midi |
Un bilan positif des entrées du cinéma Vertigo
Le Vertigo à contre-courant de la tendance nationale./ DDM G.D.
Depuis son ouverture en 2013, l'année dernière restera le plus beau millésime du cinéma Vertigo. Et Jakye Néri, qui en accompagne l'essor depuis le début, a comptabilisé plus de 45 000 entrées, soit 5 000 supplémentaires par rapport à 2017.
Et ce à l'heure où le Centre national du cinéma français annonce une baisse nationale de 4 %, le Vertigo, lui, va à contre-courant en officialisant une belle hausse de 12,8 % sur ses entrées. «Les gens semblent avoir intégré qu'il y a un cinéma à Graulhet et qu'un film pouvait faire partie de leurs sorties», conçoit humblement Jacky Néri, la gérante du cinéma.
Des places moins chères qu'ailleurs
Pour elle, la première explication à l'attractivité tient dans le prix des places, inférieur à celui des entrées d'autres cinémas de villes équivalentes. Mais aussi au fait que Graulhet n'hésite pas à allonger les dates de projections quand l'affiche sent le succès. «En fait, nous laissons leurs chances aux films en ne privilégiant pas forcément les productions à grand tirage».
C'est la société Cinéma 21 qui gère le fonctionnement des deux salles, mais c'est bien dans le contexte local que se choisissent les programmations.
Et celles de 2018, ont fait mouche. Avec des films comme «Le sens de la fête», «Les indestructibles», «Avengers», «Bohemian Rhapsody», «Women in war», «Le grand bain» ou «Tout le monde debout».
Il y a aussi eu des succès du côté des «cinés seniors» et «cinés mômes» que le Vertigo organise avec la mairie, ou sur des séances spéciales à destination de la MJC, du centre social ou diverses associations.
Pour l'année qui débute, Jakye Néri compte sur «Minuscules 2» qui est projeté depuis dimanche, sur «La Mule», «Dumbo», «Capitain Marvel», «X Men», «Godzilla», l'épisode de «Star Wars» ou encore «La Reine des neiges» pour confirmer la projection du Vertigo dans une autre dimension. Le hall abritera d'autres expositions et dans quelques semaines le Vertigo accueillera le volet graulhétois de Rugbymage. Une belle année ciné en perspective.
Publié le 24/01/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi |
Des microprojets prévus à travers la ville
Repenser les sites et réaliser un entretien plus soigné / Photo DDM
Le réaménagement du square de la Vernière fait partie d'un programme de «microprojets». Lorsque l'équipe municipale de l'entretien des espaces verts constate qu'un des sites de la ville est vieillissant, une démarche est engagée pour trouver des moyens afin de repenser le site et de réaliser un entretien plus soigné demandant moins de moyens humains.
Réalisés au fur et à mesure des possibilités, ils ont déjà concerné, par exemple, l'ancien arrêt des bus de la place du Jourdain et le massif de l'avenue Gambetta.
D'autres sites ont déjà été recensés et devraient faire l'objet de tels réaménagements. Il s'agit, entre autres, de la place Frédéric-Mistral, dans le quartier de Taillefer, ou encore la place Andromède qui serait à réaménager.
Mis à jour le 24/01/2019 à 08:22 | La Dépêche du Midi | J-C. C.
Des chantiers d'insertion assurent le «zéro phyto»
Le désherbage se fait désormais manuellement par les services de la ville et des chantiers d'insertion./ Photo DDM
Mardi matin l'équipe municipale des espaces verts et le chantier d'insertion du Léo-Lagrange ont travaillé ensemble sur le square de la Vernière.
Initialement les chantiers d'insertion du foyer Léo -Lagrange intervenaient dans l'entretien des espaces verts et de la voie publique des quartiers de Crins et En Gach.
L'agrandissement de son périmètre d'action fait suite à la «qualité du travail effectué», relevé et salué par les habitants, tout en permettant à la municipalité de relever le défi du «zéro phyto» sans augmenter sa masse salariale.
À l'exception des cimetières et des complexes sportifs (sous certaines conditions) il est en effet aujourd'hui interdit d'utiliser des produits phytosanitaires pour désherber. Un travail réalisé de façon mécanique, et non plus chimique, demande une main-d'œuvre plus importante.
Plusieurs zones onté été identifiées telles que les quartiers de la Vernière, Nabeillou, Taillefer, Saint-André et des axes structurants comme les avenues de l'Europe et Charles-De-Gaulle pour une intervention concerté.
Dans ces zones les chantiers du foyer assureront la propreté et le désherbage mécanique des trottoirs et de la voirie.
Le désherbage mécanique des trottoirs
Des réunions d'échanges régulières permettent une communication avec les services municiaux. Concrètement le planning de la balayeuse est réalisé en concertation en fonction des chantiers. «On travaille rarement ensemble sur un même site mais on sait toujours où vont être les équipes. C'est quelque chose d'important pour nous. La semaine prochaine elles travailleront sur la rocade», explique Farid Ghilaci du service municipal espaces verts et propreté qui compte une trentaine d'agents.
Le chantier d'insertion compte quant à lui une vingtaine de personnes qui interviennent sur la commune de Graulhet mais aussi celles de Busque et de Briatexte. Il permet ainsi aux villages, tout en œuvrant dans l'insertion vers l'emploi, de relever le défis que constitue l'entretien des espaces verts sans produit phytosanitaires.
Publié le 25/01/2019 à 07:42 | La Dépêche du Midi |
Un beau succès pour le goûter solidaire
Impulsé il y a quelques années, le goûter solidaire permet à chacun de partager une galette des Rois dans une ambiance conviviale et festive.
Organisé par le CCAS (Centre communal d'action sociale) avec le soutien de la municipalité, en partenariat avec les associations caritatives, cette année encore, cet événement a bénéficié du soutien de nombreux commerçants graulhétois (boulangeries Faivre, Clavel, La Mie Dorée, Le Fournil Graulhétois, les Ets Leclerc, Intermarché, Netto et les Ets Viaules).
L'après-midi s'est déroulé dans une ambiance conviviale avec l'animateur Patrice Cecco qui a animé avec brio ce moment, invitant les participants à chanter certains airs avant d'entraîner sur la piste de danse de nombreux danseurs.
Mis à jour le 26/01/2019 à 09:52 | La Dépêche du Midi | Patrick Guerrier
Claude Fita ne sera pas candidat en 2020 à la mairie
Beaucoup d'émotion pour Claude Fita lors de ses vœux à la population et l'annonce qu'il ne briguera pas un nouveau mandat. / Photo DDM
C'est avec beaucoup d'émotion que Claude Fita a annoncé, hier soir, lors des vœux à la population, qu'il ne se représenterait pas en 2020 pour briguer un nouveau mandat. «Après deux mandats, je laisse une situation confortable, estime le maire graulhétois qui a encore des projets à conduire avant de céder la place. J'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés avec mon équipe. Graulhet, c'est un projet mené à 25 élus avec beaucoup de jeunes. Je n'ai donc pas de soucis pour mon successeur. Nous avons besoin d'un renouvellement des générations».
Deux mandats de maire
Avant de dévoiler sa décision, Claude Fita a tenu à retracer ses 10 ans de mandature depuis son élection en 2008. «Je m'étais présenté avec un message clair d'accompagnement économique. Tout au long de ces années nous avons continué à améliorer et épauler l'économie graulhétoise. Graulhet s'est structuré autour de ces trois filières que sont le cuir et ses 650 emplois, la filière du bâtiment et la chimie verte. On peut aussi y ajouter la culture avec les nombreuses compagnies artistiques qui sont venues s'installer.»
Le maire de Graulhet met ensuite en avant le travail réalisé sur le cadre de vie. «J'avais la volonté que Graulhet retrouve son dynamisme et une image positive.» Pour illustrer l'accomplissement de cette tâche le maire donne les bons chiffres de la démographie avec 814 habitants de plus en 5 ans. «Il faut aussi regarder notre collège qui est passé de 605 élèves en 2008 à 814 élèves».
Claude Fita cite également l'amélioration des ratios financiers de la commune et le travail sur le commerce avec l'agglomération.
Ses adjoints ont rendu hommage à son action. Ainsi que Pascal Néel, longtemps président de Tarn et Dadou et actuel vice-président de l'agglomération à ses côtés. Le groupe majoritaire va devoir lui trouver un successeur. Le nom de Blaise Aznar, actuel adjoint aux sports et à la vie associative est le plus cité pour prendre la tête de liste.
Auparavant, Claude Fita a encore des projets à mener.
Mis à jour le 28/01/2019 à 07:27 | La Dépêche du Midi | G.D.
Reprise en fanfare avec Graulhet Temps libre
Les coprésidentes et le CA se félicitent du succès de ce gouter et remercient chaleureusement tous les participants, public et artistes d'un jour pour cette manifestation mémorable. / DDM
Sous l'impulsion des deux coprésidentes, le conseil d'administration de Graulhet Temps Libre avait décidé de dynamiser le goûter traditionnel de ce début d'année, et de compléter les nombreuses activités de cette association par une commission animation qui aura pour objectif d'innover afin d'offrir aux adhérents une après-midi récréative, distrayante et pleine d'humour.
Misssion accomplie. Il y a eu plus de 200 personnes sur les 330 adhérents avec la présence de Claude Fita maire, Claude Albouy adjointe à la culture et Maryse Escribe adjointe en charge des personnes âgées. L'équipe d'animation composée de 20 membres, animée par Charles, a surpris tous les spectateurs, tant par la qualité de leurs prestations, la richesse des costumes et la synchronisation des différents numéros. La décoration des tables réalisée par les «dames fleurs» et leur disposition ont créé une ambiance conviviale et chaleureuse. «Le thème choisi était le voyage, nos artistes amateurs nous ont emmené tout d'abord en Avignon avec l'incontournable Mireille Mathieu et sa chorale, plus vraies que nature» assure la coprésidente Jacquie Roques.
Sketchs et interviews burlesques
«Le groupe ensuite nous a conduits vers la Chine, la beauté des costumes et la chorégraphie ont emballé la salle et tout le public debout a repris avec enthousiasme cette danse chinoise. La salsa du démon nous a projetés au Brésil, un démon endiablé, une vampirella sexy, une sorcière ensorcelante, des diablotins trompettistes et des musiciens choristes époustouflants».
C'est au-delà de la Méditerranée que le final de la partie spectacle a transporté un public enthousiaste, en évoquant en chanson, danse et musique, la complainte de trois chanteurs amoureux de danseuses orientales.
Tout ce spectacle a été valorisé par Michel N, le Monsieur loyal, présentateur de cette «après-midi surprise».
Accompagné de Michel Don, son «one man show», ses sketchs, ses jeux de mots, ses chansons et ses interviews burlesques ont permis de lier l'ensemble des animations et ainsi d'offrir à tous les adhérents de GTL un moment de détente rempli de bonne humeur et de rire. Après les agapes avec galette, fouace et chocolats, les musiciens de l'orchestre Eric André ont fait résonner le forum pour les danses de salon et les danses en ligne.
Mis à jour le 30/01/2019 à 08:27 | La Dépêche du Midi | G.D.
Trail Embusquade : cette course qui relie et unit deux villages
Une partie des «unificateurs» de l'association Pieds Begon. / DDM
«Cette course et son organisation fédèrent les deux communes», assure d'emblée Laurence Papaïx, l'une des quatorze bénévoles de l'association Les Pieds Begon, qui seront rejoints ce dimanche par une centaine de gens de Busque et de Puybegon, pour permettre la bonne organisation de la 2e édition du trail et de la marche de l'Embusquade. «Même les deux municipalités soutiennent avec enthousiasme et depuis le début cette course qui a la particularité de traverser les deux territoires». Ainsi, après le succès de la première l'an dernier, avec 500 participants, les organisateurs ont mis la barre à 750 pour cette édition qui se courra ce dimanche 3 février au départ du centre de loisirs de la Courbe.
«Il fallait dès le départ, trouver un site avec beaucoup de dénivelé, comme partout ailleurs. Nous l'avons trouvé et y avons tracé quatre circuits qui empruntent peu de routes et de bitume» assure de son côté Noëlle Marc, la nouvelle présidente de l'association. «Pour cette deuxième, nous sommes passés de deux courses trail de 13 et 27 km, à trois, sur 8, 17 et 27 km, afin d'ouvrir l'Embusquade au plus grand nombre. La randonnée a été, à la demande générale, un peu raccourcie». Choix gagnant vite confirmé puisqu'à ce jour, il ne reste qu'une quinzaine de dossards à retirer. «Là aussi, en proposant un tarif d'inscriptions accessible au plus grand nombre et en ciblant notre communication, nous sommes en passe de réussir l'édition 2019, au moins en termes de participation».
Côté budget, 12 000 € ont été prévus. Les 300 repas de midi sont déjà tous réservés. Un succès grandissant qui ne monte pas à la tête des organisateurs appliqués depuis quinze jours à maîtriser les composantes et à tenir secret le lot surprise qui sera offert à chaque participant à l'arrivée. «Nous sommes nombreux à pratiquer le trail à Pieds Begon. Aussi, nous pouvons voir les autres organisations et en retenir les bonnes idées en gommant les petites erreurs de notre première édition». L'Embusquade est déjà inscrit dans le calendrier des belles courses hivernales.
Mis à jour le 31/01/2019 à 07:57 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Un hôpital ouvert sur son territoire
La cérémonie des voeux a eu lieu cette année à Saint-François./Photo DDM, J-C C
C'est à l'Ehpad Saint-François que s'est déroulée cette année la traditionnelle cérémonie des vœux de l'hôpital. Dans un contexte «contraint», les choix à effectuer sont parfois complexes dans une recherche d'optimisation des ressources.
«Nous avons tenté de les faire dans une vision prospective de notre offre de soin, de sa modernisation, nous centrant sur l'intérêt général», a expliqué Serge Foursans, directeur des centres hospitaliers d'Albi, Gaillac et Graulhet, soulignant : «l'hôpital de Graulhet, c'est cet échelon intermédiaire, rare et précieux qui allie proximité et soin de qualité, qui conjugue expertise médicale et humanisme».
Car l'hôpital graulhétois n'est pas seulement une somme de ressource, de compétence et de savoir, mais aussi une ambiance rigoureuse, sérieuse et chaleureuse entretenue par des personnels attachés à leurs établissements, portés par une culture bien ancrée construite au fil du temps. Désormais, la direction commune des établissements est effective depuis un an, permettant de renforcer les coopérations administratives et médicales avec les hôpitaux d'Albi et de Gaillac.
Un travail est aujourd'hui engagé pour maîtriser les dépenses. «L'équilibre budgétaire n'est pas une fin en soi, c'est un préalable lui permettant d'être autonome, ambitieux et créatif pour que chacun puisse exprimer ses talents», a déclaré Serge Foursans, soulignant : «Nous allons aussi cette année travailler à l'intégration du centre hospitalier dans le groupement hospitalier de territoire Cœur d'Occitanie». L'accès aux médecins spécialistes devrait ainsi être facilité.
L'hôpital sera aussi un acteur majeur du prochain contrat local de santé. «Depuis 2008 j'ai essayé avec le conseil municipal de travailler sur ce problème de santé sur le territoire pour avoir la meilleure offre de soin possible. Depuis, nous avons fait beaucoup de chemin», a rappelé Claude Fita, président du conseil de surveillance, confiant que l'ouverture de la maison pluridisciplinaire de santé ouvrirait ses portes en avril prochain.
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