Graulhet : Rétro Octobre 2018 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Octobre 2018 -2-
Publié le 16/10/2018 à 07:47 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Une «boutique-école» en cœur de ville
La boutique sera située à l'angle de la place Jean-Moulin et de la rue Jean-Jaurès./ Photo DDM, J-C C
Dans quelques jours le magasin situé à l'angle de la place Jean-Moulin et de la rue Jean-Jaurès va accueillir, pour quelques semaines, une boutique éphémère. Cette «boutique-école» aura pour but d'accompagner des personnes portant un projet de création d'entreprise.
Financé par la DIRECCTE (Directions régionale des entreprises, de la concurrence, du travail et de l'emploi), ce dispositif d'accompagnement au projet professionnel s'adresse à un public connaissant des freins dans la création de leur entreprise commerciale.
Identifiés par les partenaires de la politique de la ville pilotée par l'agglomération – tels que le Pôle Emploi, la Mission locale, le Centre communal d'action sociale, Cap Emploi ou le Conseil départemental – les six candidats bénéficieront d'un suivi.
Un roulement du mardi au samedi
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles cette ancienne boutique d'optique a été choisie. En cœur de ville, elle permettra aussi, outre l'accueil des clients, l'organisation de rencontres et de formations relatives à tout ce qui est indispensable pour la bonne tenue d'un commerce, de la gestion des stocks à l'accueil des clients en passant par la comptabilité. Cet accompagnement sera réalisé par l'Association de développement des pays aveyronnais et tarnais (ADEFPAT). Enfin, l'espace confortable permettra aux six commerçants d'effectuer un «roulement» du mardi au samedi afin de proposer une plus grande amplitude horaire.
Ce projet est ouvert à tous types d'activités commerciales, hors produits alimentaires. Pour l'heure, ce sont essentiellement des projets liés à la couture, créations ou retouches, qui ont été proposés.
L'agglomération prendra en charge la location du lieu jusqu'à la fin de l'année. Il sera ensuite possible aux personnes de poursuivre, à la lumière de cette expérience concrète, leur projet de création de commerce.
Dans ce cas, elles pourront bénéficier des avantages offerts dans le cadre du PACTe proposé lui aussi par l'agglomération à tous les porteurs de projets de commerces en cœur de ville.
Publié le 16/10/2018 à 07:50 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les Harkis écrivent au Président Macron
Abdallah Krouk et Nasser Nouali et une partie du groupe de la résistance harki. / DDM
«Suite aux différentes interventions depuis la création de leur groupe de transition à l'article 1er du 4 octobre 1958, nos revendications pour réhabiliter auprès de l'armée leurs frères d'armes ont été entendus et concrétisés», se félicitent Abdallah Krouk et Nasser Nouali, représentant le «groupe de résistance harkis» au niveau local et régional.
«Concernant le rapport du préfet Ceaux, plusieurs éléments que nous avons portés à sa connaissance ont été fortement repris ; en effet, celui-ci emploie le terme de composante et non plus de communauté. Le groupe de travail de transition exemplaire et impartial est en totale conformité avec les textes de la Ve République et dans la feuille de route qu'attendent de nous nos institutions et nos concitoyens, à savoir la citoyenneté pleine et entière avec des droits et des devoirs dans les valeurs républicaines et le cadre du droit commun pour les jeunes générations dans le travail, le mérite et la réussite. Ce travail n'est que le début d'une réussite totale dans la justice et pour l'avenir d'une cohésion sociale avec tous nos concitoyens.»
Les Harkis ne veulent pas d'entorse à la laïcité
Le groupe demande que le 25 septembre soit journée nationale d'hommage aux harkis. Dans le discours aux Invalides repris par tous les préfets des départements, ils aimeraient que soit mentionné le qualificatif citoyens français anciens combattants harkis et non plus les appellations «supplétifs français musulmans rapatriés d'origine nord-africaine» qui est, d'après les porte-parole, une entorse à l'article 1er de la constitution du 4 octobre 1958 et à la laïcité suite à l'ordonnance du 9 décembre 1905.
Fin septembre, le collectif a écrit au Président Macron et salue «le geste très fort que vous comptez accomplir au mois de décembre 2018 au Panthéon à Paris, qui sera une solution pour un apaisement des mémoires et surtout une justice pour les jeunes générations présentes et futures».
Publié le 17/10/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi | G. D.
Exposition et conférence sur les Portugais dans la Grande Guerre
14 juillet 1919, les soldats du Corps Expéditionnaire Portugais défilent eux aussi sous l'Arc de Triomphe. / DDM
Peu de gens le savent mais les Portugais ont apporté, lors du conflit de la Première Guerre mondiale, une aide conséquente civile et militaire en envoyant, surtout à partir de 1917, 55 000 soldats afin de se battre, aux côtés des Anglais, dans le Nord de la France, mais aussi 80 infirmières et plus de 25 000 travailleurs pour pallier aux besoins de main-d'œuvre dans des secteurs clés comme l'industrie, les transports et les BTP. Ils sont 38 000 à avoir laissé leur vie sur le sol français, dont 8 000 pour la seule bataille de la Lys.
Vendredi 19 octobre
Afin d'évoquer l'effort de solidarité dont a fait preuve ce pays, à cette époque tragique de la France et du monde en général, l'association Mémoire sociale graulhétoise propose une conférence à la médiathèque Marguerite-Yourcenar, le vendredi 19 octobre, à 18 heures, ainsi qu'une exposition jusqu'au mercredi 31 octobre. La concrétisation de cette exposition qui devrait intéresser la communauté portugaise historiquement présente sur la ville, a été rendue possible par l'intervention d'Ana Maria et Antonio Fernandes, respectivement professeur de portugais et enseignant.
C'est elle qui, en visionnant l'exposition du comité français dans les locaux du lycée Las Cazes de Lavaur, en hommage à Aristide-de-Sousa-Mendès, –consul du Portugal à Bordeaux, qui a en 1940 aidé plus de 30 000 personnes à fuir le régime nazi- a convaincu ses auteurs de la présenter sur Graulhet.
«Et c'est Mémoire sociale graulhétoise qui a apporté sa contribution financière au projet. Cette exposition de photos, de documents d'époque et de textes explicatifs, présente l'aspect militaire mais aussi civil de l'engagement du Portugal dans la Première Guerre mondiale», reconnaissent Ana Maria et Antonio.
La conférence de ce vendredi dans le hall de la médiathèque sera animée par Valentin Fernandès, éducateur bordelais, auteur entre autres, de recherches sur le corps expéditionnaire portugais.
Publié le 17/10/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi |
La Courbe ouvre pour les vacances de Toussaint
La Courbe ouvre du 22/10 au 02/11/2018 / DDM
Les vacances de la Toussaint approchent et l'Amicale laïque a édité ses catalogues d'animations réservées aux deux grandes catégories d'âges qu'elle accueillera sur le site de la Courbe du 22 octobre au 2 novembre prochain.
Pour les enfants de 3-4 ans, les activités de la matinée seront adaptées. Après le repas, un temps de sieste leur sera proposé avec un réveil échelonné et ils participeront à d'autres activités en fin d'après-midi. Parmi elles, le château gonflable, la promenade dans les bois et la cueillette de châtaignes, un tour à dos de poney, un bal des sorcières, une journée Halloween, une chasse au trésor et une sortie au cinéma.
Pour les 7-11 ans, un programme très varié, la directrice Caroline Py, ayant prévu des sorties à l'Anatole Park, au cinéma, au parc animalier de Pradinas, au marché de Réalmont ou à Lisle-sur-Tarn, mais aussi des animations sur site avec un barbecue party, des grands écrans pour le karaoké et la journée Halloween. Des rotations de bus sont prévues sur Graulhet et sur Briatexte, l'accueil à la demi-journée et les restaurations sont possibles
Publié le 18/10/2018 à 07:30 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Graulhet, territoire zéro chômeur de longue durée ?
Claire Fita, conseillère municipale et régionale./ Photo DDM, J-C C
C'est une proposition qui a fait l'unanimité lors de la dernière séance du conseil municipal. La ville a décidé d'adhérer à l'association «Territoires zéro chômeur de longue durée» et de se porter candidate à la deuxième phase de cette expérimentation.
«Il s'agit d'une véritable volonté politique autour de l'insertion», se félicite Claire Fita, conseillère municipale et conseillère régionale, qui souligne : «Nous sommes déjà porteurs d'innovations sociales et voulons aller plus loin. L'emploi est notre priorité et nous voulons aller plus loin.»
Si pour l'instant le projet compte dix territoires en France, aucun n'est situé en Occitanie. Une nouvelle vague d'expérimentations a été confirmée pour 2019 avec 50 nouveaux territoires. Le projet a été porté pour sa phase de démarrage par ATD Quart-Monde en partenariat avec le Secours catholique, Emmaüs France, Le Pacte civique et la Fédération des acteurs de la solidarité. «L'idée part d'un triple constat. Personne n'est inemployable. Ce n'est pas le travail qui manque mais l'emploi car certains besoins n'ont pas trouvé leur modèle de rentabilité. Enfin, ce n'est pas l'argent qui manque. Chaque année le chômage de longue durée entraîne de nombreuses dépenses et du manque à gagner que la collectivité prend en charge», explique l'élue qui poursuit : «Sur une année, cela représente un coût de près de 20 000 euros, ce qui correspond à un SMIC.»
Ainsi, l'idée est de transformer les aides perçues en salaire, mais à l'issue d'un important travail sur le territoire. Une fois le consensus obtenu, la première étape consiste à rencontrer les personnes privées durablement d'emploi, c'est-à-dire depuis plus d'un an et, en parallèle, de recenser les travaux utiles. Une fois les ressources humaines et les emplois attendus identifiés, une EBE (entreprise à but d'emploi) opère la connexion entre les deux. Elle pourra, grâce aux sommes initialement perçues par la personne au chômage, l'employer au SMIC. Il ne s'agit donc plus de CDD aidés, mais de véritables CDI, offrant une nouvelle perspective d'insertion.
Publié le 19/10/2018 à 08:09 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Le lycée Clément-de-Pémille à l'heure de l'Europe
Une plaque a été dévoilée à l'occasion des Erasmus Days./ Photo DDM, J-C C
Que ce soit pour «découvrir une nouvelle culture», la «relation avec les clients dans un autre pays», «réaliser un projet» ou «se perfectionner en langues», vingt-huit élèves du lycée professionnel Clément-de-Pémille peuvent prendre cette année part au programme «Erasmus +».
La semaine dernière Erasmus Day a été l'occasion de lancer officiellement le projet «Groove» et de dévoiler dans le hall une plaque relatant le début de ce projet. Un stand de présentation a aussi été mis en place dans l'établissement avec au programme une explication des mobilités et des destinations possibles. Cette démarche a été complétée par une opération culinaire afin de faire découvrir d'une autre manière les destinations de mobilités proposées, de la Belgique au Portugal en passant par l'Espagne et la Grande-Bretagne.
Des entretiens et deux tests
Les candidats ont passé ou devront passer des entretiens. Les élèves de spécialités différentes effectueront leurs périodes de stage à l'étranger tout au long de l'année scolaire. Chaque cas est traité individuellement avec des conventions différentes suivant les élèves, les pays de destinations, les entreprises et leurs attentes. L'investissement de l'établissement scolaire est donc important, mais il fait partie des projets structurants du lycée tout en offrant à ses élèves de véritables opportunités.
Concernant les aptitudes linguistiques, les élèves sélectionnés passeront deux tests «OLS» (soutien linguistique en ligne). Le premier sera pratiqué avant leur départ et ne sera pas discriminatoire. Le second, effectué après leur retour, permettra de mesurer les progrès réalisés grâce à ce séjour en entreprise à l'étager. «L'avantage avec ce programme, c'est que le critère financier ne fait pas partie de la sélection», souligne Brigitte Valenti, proviseur de l'établissement. Malgré les contraintes, dont l'éloignement des familles avec un départ «en solo» dans un pays étranger, les élèves sont prêts à jouer le jeu, comprenant l'importance de l'opportunité qui leur est ici offerte grâce au programme «Erasmus +» et à la détermination du personnel de l'établissement.
Publié le 20/10/2018 à 09:07 | La Dépêche du Midi | G. D.
Pôle Emploi et maroquiniers font bon ménage
Laetitia en recherche d'emploi, reçue par Flavien Dias dans le hall-expo de Baxo. / Photo DDM G.D.
Dans le cadre des actions en faveur des métiers en tension, l'agence de Graulhet se mobilise pour les métiers de la maroquinerie.
Mercredi dernier, trois maroquineries ont accepté d'ouvrir leurs portes au recrutement et 16 demandeurs d'emploi se sont succédé sur l'après-midi en disposant d'un quart d'heure pour présenter leur profil et démontrer leur envie de travailler dans ce secteur. «Ils ont, avant de rencontrer les employeurs, été préparés par un conseiller à l'emploi afin de convaincre de leur motivation, de leur capacité à s'adapter et à apprendre, pour la plupart d'entre eux, un nouveau métier. En effet, tous ne sont pas issus du travail du cuir, mais ils ont des habiletés, des compétences qui pourront être transférées sur les différents postes proposés, piqueur-coupeur monteur», envisage Cathy Cabrit, la directrice de l'agence locale de Pôle Emploi, qui aidera les entreprises et les demandeurs d'emploi par la mise en place de périodes de formation en atelier ou/et en centre de formation.
«Pôle Emploi, qui aujourd'hui s'attache plus aux compétences développées qu'aux métiers occupés par le passé, a répertorié 14 profils intéressants et on sait que les employeurs sont très attachés à ces savoir-être professionnels et les demandeurs d'emploi en entretien y seront confrontés. Les savoir-faire restent bien sûr indispensables, ce sont aussi les connaissances pratiques, la maîtrise que l'on a d'un poste, d'un marché ou d'un produit spécifique.»
Flavien Dias, de chez Baxo Maroquinerie, a donc reçu son quota de candidats mercredi dernier. Et le chef d'entreprise se veut optimiste quant aux capacités de cette action locale. «Nous avons pu sélectionner deux ou trois candidats qui semblent intéressants. Nous leur proposons un essai qui après un contrat de formation peut déboucher sur un CDI. Nous envisageons de former ces personnels sur place car chaque maroquinerie a ses techniques.» Sacs à main et petite maroquinerie, la plupart pour des grandes marques, sortent de l'atelier de la rue de l'Artisanat qui emploie actuellement 25 personnes.
«La minutie reste la plus grande qualité de notre personnel», assure Flavien Dias. Pôle Emploi complète le profil en mettant en avant les capacités d'adaptation, la gestion du stress, la rigueur et la persévérance. Mais force est de reconnaître, d'un côté comme de l'autre, qu'aujourd'hui, une bonne piqueuse n'est plus aisée à recruter.
Publié le 21/10/2018 à 03:47 | La Dépêche du Midi | G.D.
Julien Pauthe bâtit et ouvre sa salle de sport
Julien Pauthe dans sa salle de vélo indoor. / DDM G.D.
L'hiver dernier, en plein vent et sous la pluie, il bâtissait, seul, le gros œuvre de ce qui est aujourd'hui sa salle de sport «Omnifit» qui a ouvert mardi, avec un jour de retard pour cause d'infiltrations d'eau. Un projet qui se réalise après deux ans de travaux et trois ans après avoir obtenu son diplôme d'éducateur sportif. Julien Pauthe, connu pour son immense carrière de rugbyman, mise aujourd'hui sur l'accueil qu'il veut chaleureux. «L'environnement est primordial pour bien s'entraîner».
Un guichet d'échanges à l'entrée et un coin «petite restauration» ont été réservés pour faire se rencontrer les adeptes, dont une grande partie fréquentent la salle entre midi et de deux. Mais c'est bien au niveau des équipements que la salle fait la différence.
Coaching personnalisé
Avec le concours de quatre intervenants et de matériels dernier cri, il est à même de proposer des cours collectifs ou personnalisés, touchant à ce qui se fait de mieux en termes de mise ou remise en forme. Sur 800 m2, c'est musculation et cardio, cross training et bientôt squash avec des séances de pilate, de body attack, de body pump, de step, de stretching et autres cours à la mode. Avec mention pour le local de vélo indoor et son écran-route, la musique rythmée et ses jeux de lumière. Il ne manque que le vent dans les oreilles.
Les amateurs ne s'y sont pas trompés en s'inscrivant en masse dès la pré-ouverture et durant toute la semaine. «Ici, chaque séance de coaching est personnalisée, en fonction de sa forme, ses possibilités et ses objectifs. Et la première séance est un bilan forme, sans aucun engagement pour la suite». Un départ en force ou en souplesse, selon ce que les nouveaux adeptes viennent chercher chez Omnifit, en bordure de rocade et à deux minutes du centre-ville.
Publié le 22/10/2018 à 07:38 | La Dépêche du Midi | G.D.
La roulotte d'Alex, quatre saisons aux quatre vents
Le food-truck de Stéphane Pieuzat, alias «Alex» est connu et apprécié des Graulhétois. / DDM G.D.
Depuis juste deux ans, Stéphane Peuziat installe tous les jours sa «Roulotte d'Alex» en bordure de rocade. Suivant le vent, il ouvre son «food truck» côté est ou côté ouest. Trente et un ans chez les parachutistes, puis, ce breton d'origine en a eu assez de la vie militaire.
«Ma fille faisait de la compétition équestre et j'étais régisseur de l'écurie. Il manquait un point restauration sur les concours, nous en avons créé un. Les aléas de la vie font que je me suis retrouvé seul dans le camion et à Graulhet par le plus pur des hasards» raconte Stéphane Peuziat.
Ainsi la roulotte porte le nom diminutif d'Alexia. «C'était un gros challenge. Des personnes que j'ai sollicitées pour m'aider m'avaient donné trois mois pas plus. Ce sont les mêmes qui aujourd'hui me demandent d'assurer le point restauration de leur soirée». Car la Roulotte d'Alex, au-delà du quotidien, se déplace et intervient sur les événements publics ou privés.
«La roulotte, c'est avant tout la convivialité. Je connais beaucoup de mes clients. Les chauffeurs routiers par exemple, des habitués. Ils m'appellent un quart d'heure avant d'être sur Graulhet pour me commander le menu. C'est prêt quand ils arrivent. Les repas, à 80 ou 90 %, les gens viennent les chercher et les emportent. Dans ce métier il n'y a pas de saison, pas de midi ni de soir, ni de jour ni de mois, meilleurs les uns que les autres. Je sers jusqu'à rente repas les midis. Il s'agit de proposer la qualité !»
Des produits d'ici
Stéphane Peuziat l'assure, il se fournit sur la ville. «La viande vient de chez Déléris, le pain de chez Faivre, les légumes – et surtout les pommes de terre pour les frites – de chez Blanc et même la bière de chez un brasseur local». Autodidacte, il a appris à cuisiner sur le tas, même si son gendre, cuisiner dans un grand restaurant, lui prodigue quelques conseils. Au moment de se faire conseiller pour le choix du menu, Stéphane propose sa «spécialité», l'Américain. «Du pain frais, et dedans, des crudités, des frites, de la sauce et une viande au choix. C'est simple et c'est bon» garantit-il.
Publié le 22/10/2018 à 14:41 | La Dépêche du Midi | G.D.
Graulhet enfin conquérant
SCG 23 – Fleurance 11
Anthony Poujol et les siens ont enfin débloqué leur compteur./ Photos DDM Emilie Cayre
Le contexte : Opposition du dernier recevant l'avant-dernier pour se disputer la 11e place synonyme de descente en fin de saison. Des Tarnais, sans relief depuis le début de saison hormis un nul face Aubenas, avec six titulaires potentiels absents, face à des Gersois, ragaillardis par un succès aux dépens de Rodez le dimanche précédent et venus à Noël-Pélissou confirmer et enfoncer un concurrent direct.
Le match : Fleurance a ouvert le score au bénéfice d'une pénalité sanctionnant un hors-jeu tarnais et provoquant leur réaction concrétisée par le drop d'Icart. Une entame dynamique des deux côtés et léger avantage aux locaux rapidement privés de leur maître à jouer Chateauraynaud. Puis un équilibre dans les débats, illustrés par de multiples fautes autant au pied qu'à la main. Et un constat, côté graulhétois, il aura fallu attendre la 40e minute pour les voir entrer dans les 22 mètres adverses, avec une percée gagnante de N'Diaye, relayée par Montels pour l'essai.
En seconde mi-temps, Graulhet ne pouvant profiter de sa supériorité en mêlée a encaissé un essai par l'ailier Espinasse, servi au pied et en diagonale par son ouvreur. Réaction locale avec Icart transperçant et servant son demi-de-mêlée à l'intérieur. Une fin de rencontre largement à l'avantage des Tarnais redevenus conquérants, face à une équipe à leur portée.
Le tournant : «Les rouges on est chez nous ! m… Oh !» crié du haut des tribunes à un moment de calme, vers la 30e minute. Et Comme par la magie des mots, c'est à partir de ce moment-là que Graulhet a construit son succès. Comme quoi, des spectateurs, ça sert.
L'essai : Celui de Montels, initié par une relance des trois-quarts graulhétois avec J. Montbroussous, servant N'Diaye qui transperce, retour intérieur, relais de Barthe au sortir du ruck, qui remet sur l'arrière local et Montels à l'intérieur pour l'essai juste avant la pause, au bon moment.
Les hommes : La solidité de Martinet et du cinq de devant, l'abattage de Ravulo, l'agressivité de Kesseiri, l'alternance au pied d'Icart, le punch de Planès, l'imprévisibilité de N'Diaye et le bon match de Fraisse côté graulhétois. L'inlassable présence de Muagututia, la robustesse de Camacho côté gersois.
Ils ont dit - Jean-Christophe Bacca :
«En revenant à des choses basiques, et avec de l'alternance, on fait bien. Une première mi-temps un peu empruntée, et l'équipe qui se libère en seconde. Avec le pied d'Icart, nous prenons le jeu à notre compte. La mêlée et les mauls, notre force actuelle nous ont permis de verrouiller ce match. Nous espérons une deuxième partie de championnat plus à notre avantage, avec l'apport des blessés qui vont revenir.
J. Charles Icart : «Cette victoire tant attendue fait du bien. Elle est importante. La gestion avec une bonne mêlée et une bonne touche nous a permis surtout en seconde mi-temps de sortir de notre camp, de jouer davantage.»
Publié le 23/10/2018 à 07:33 | La Dépêche du Midi | J-A. L.
L'office de tourisme joue la carte du «cuir dans la peau»
Les visites porteront sur tous les métiers du cuir et ouvriront sur des boutiques éphémères avec des prix d'usine. Cette opération donnera l'occasion de mesurer le rayonnement du cuir graulhétois auprès des maisons de luxe. / Photo DDM
C'est la deuxième année que l'office de tourisme du pays des bastides et du vignoble gaillacois organise l'événement «Graulhet, le cuir dans la peau». La première édition a été un succès.
Dans les bureaux de l'office, Sabine Brosse, la directrice, et Marie-Zoé Cau, chargée du tourisme de savoir-faire, reviennent sur l'origine de l'opération.
«Graulhet reste une pépite dans les métiers du cuir. C'est le seul site de France où tous les métiers de la filière sont représentés, de la mégisserie à la fabrication ou réparation d'outils spécifiques et à la revente». 650 salariés et 80 entreprises en font leur activité, valorisée ensuite par des maisons de luxe, comme Vuitton ou Chanel.
1 600 visiteurs attendus
«Graulhet aurait même inventé le cuir stress pour des leggings très haut de gamme», ajoute Sabine Brosse. Ce capital de savoir-faire, le public le découvrira en réservant sa visite d'entreprise. L'office de tourisme du pays assure l'accueil, le chef d'entreprise guidera les visiteurs qui bénéficieront de boutiques éphémères avec tarifs d'usine. En 2017, l'opération a attiré 850 personnes, 1 000 avec les entrées à la maison des métiers du cuir. «Cette année, nous espérons 1 600 visiteurs», indique Marie-Zoé Cau.
19 entreprises participent
19 entreprises participent : 7 maroquineries (dont 3 dotées du label Entreprise du Patrimoine Vivant), 4 mégisseries, mais également 6 dans les techniques du cuir et deux dans la «seconde vie des mégisseries» qui abritent la médiathèque et la brasserie Les Vignes. Les visites de 45 minutes sont payantes (3 €) mais chaque visiteur reçoit un petit porte-carte en cuir. L'office a prévu de nombreuses animations autour, pour les enfants des ateliers gratuits (sur réservation), pour adultes avec un mini-marché d'artisans et des ateliers d'initiation (40 € la demi-journée pour fabriquer son objet personnel). Les commerçants de la ville proposent un jeu de piste, la médiathèque une exposition sur la Mappa Mundi (dessinée sur cuir au VIIIe siècle). Même les restaurateurs rejoignent le mouvement en permettant des préréservations. Sabine Brosse affiche l'objectif : «Cette fois, nous visons plus large que le seul public local. Tous les Tarnais sont concernés».
Le porte-cartes donné en cadeau a été réalisé par les élèves du lycée Riess de Mazamet (section maroquinerie). «Trente-trois de ces lycéens viendront en novembre visiter trois entreprises de cuir, ils rencontreront l'association Graulhet le Cuir, indique Sabine Brosse. Il s'agit de nouer des liens avec de futurs professionnels de la filière».
Publié le 23/10/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Un festival «L'autre part» en images et en musique
Le festival est l'éboutissement de plusieurs mois de travail/ Photo DDM, J-C C
Du 25 au 28 octobre, le cinéma Vertigo accueillera la quatrième édition du festival «L'autre part» qui a pour thème cette année musique et cinéma. Durant quatre jours, films (fictions et documentaires) mais aussi concerts se succéderont.
Cette année, l'ouverture se fera avec une séance du ciné-club en partenariat avec la médiathèque. «Hair» sera proposé jeudi à 20 h 30 après la présentation du festival. Cette séance sera gratuite sur présentation de la carte de la médiathèque.
«La musique fait partie intégrale d'un film. Parfois, comme pour Bagdad Café, c'est la bande originale qui a permis de découvrir le film», explique Jacky Néri, exploitante de la salle et cheville ouvrière du festival. Parmi les films «évidents» quand on parle de musique au cinéma, on retrouvera aussi «Les Blues Brothers» (vendredi à 21 heures), «2001, l'odyssée de l'espace» samedi à 21 heures, «Mammia mia ! Here we go again» vendredi à 21 heures ou encore les biopics «Nico 1988» et «Ray» dimanche à 17 h 30 et 21 heures. Le Hamac Rouge proposera trois documentaires le dimanche : «Riff» à 14 heures, puis «Un film d'aquagserge» et «Step across the border» à 16 heures.
Du cinéma mais aussi des concerts
Le cinéma graulhétois est habitué à recevoir des spectacles. Le festival est l'occasion d'accueillir des concerts dont Nous, Christine F (blues) vendredi à 19 heures, les Globe Trot'samedi à 19 h 15, mais aussi des films-concerts comme «C'est où ailleurs d'ailleurs» samedi à 17 heures ou «Holiday's reveries» le même jour à 17 h 50. Loin de ne proposer que des projections, le festival proposera une conférence : «Percujam», samedi, à 18 h 15.
La clôture du festival aura lieu dimanche à 20 heures avec un concert du groupe Boucan accompagné de Na/da.
Hors du festival, la programmation du cinéma proposera dans la semaine plusieurs films musicaux dont «Whitney» en version originale sous-titrée ou «A Star is born» en versions française et originale sous-titrée.
Publié le 24/10/2018 à 08:07 | La Dépêche du Midi | G.D.
Un livre référence au Portugal pour l'ancien Graulhétois
Armindo Pina, écrivain star des plateaux de télé portugais./ Photo DDM
Armindo Pina, 53 ans, médecin de médecine holistique, aa vécu à Graulhet pendant onze ans avant de retourner au Portugal. D'abord rue Belair, puis rue de Normandie. Passé par l'école Victor-Hugo et le collège Louis-Pasteur, il garde de Graulhet le souvenir des difficultés d'apprendre une nouvelle langue, de tournois de football, d'une grave crise d'acné, de débuts en maroquinerie, de fréquentations difficiles, de divorce des parents, de tentative de suicide et de dépression. De retour au Portugal, il dit avoir trouvé son équilibre. «Quand mes patients venaient aux consultations et se plaignaient, je leur racontais ma vie et ils me disaient : «Ça mérite un livre docteur ! C'est chose faite !». En forme d'autobiographie, «Turbulences» raconte le parcours de cet ancien Graulhétois. C'est aujourd'hui un écrit référence et un grand succès au Portugal, au point que la télévision nationale s'y est intéressée.
Dédicace à la médiathèque
«J'ai été interviewé en particulier par la chaîne TVI, en direct, pendant une demi-heure, et par la présentatrice préférée des Portugais. Je suis intervenu dans de nombreuses bibliothèques et je suis énormément demandé pour présenter «Turbulences» dans les écoles secondaires du pays. Je viens exprès à Graulhet pour présenter ce livre traduit en français, ou dans sa version d'origine, qui parle de ma naissance jusqu'à aujourd'hui. Une vie pleine de turbulences, de pauvreté, de rêve interdit et de la maladie qui pratiquement me paralyse».
Armindo Pina sera donc ce samedi 27 octobre, à 15 h 30, à la médiathèque Marguerite-Yourcenar, pour présenter et dédicacer son livre.
«J'ai gardé quelques contacts avec le Tarn. Mon objectif serait de rassembler mes amis d'enfance pour leur présenter mon autobiographie avec un support PowerPoint pour une meilleure compréhension. Ce serait un rêve de revoir tous ces compagnons de mes années graulhétoises».
Publié le 25/10/2018 à 08:51 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Qui a dit que le cuir était mort ?
À Graulhet dans le Tarn, 650 personnes en vivent
L'inauguration de l'opération a eu lieu cette année aux ateliers Fourès./ Photo DDM, J-C C
Loin de l'image de déclin qui lui colle à la peau, la filière du cuir compte, aujourd'hui à Graulhet, 80 entreprises qui emploient 650 personnes. Hier et aujourd'hui, l'opération «Graulhet, le cuir dans la peau», portée par l'office de tourisme, permet de visiter des entreprises, découvrir le travail du cuir avec des ateliers ou de profiter de ventes d'usine dans des boutiques éphémères.
C'est par centaine que le public s'est inscrit pour les visites. De la fabrication à la main d'emporte-pièces à la négociation avec les grandes marques en passant par le travail du cuir sur machine, la filière représente tout un écosystème. «Ce n'est pas tout à fait de l'artisanat, le travail est segmenté, mais pas tout à fait une industrie car il n'y a pas de machine qui transforme la peau en sac», souligne-t-on à l'atelier Fourès qui a accueilli hier matin l'inauguration de l'opération. Ici, plus de 400 manipulations sont nécessaires pour créer un sac.
L'événement de l'office de tourisme permet de rencontrer celles et ceux qui les réalisent. Quatre des entreprises du circuit bénéficient du label «Entreprise du patrimoine vivant» qui distingue le savoir-faire d'excellence des artisans et industriels français. Ce label – entre autres – permet aux entreprises du secteur d'exporter leur production.
Manque de main-d'œuvre
L'exportation de produits de qualité vers l'Extrême-Orient, comme l'Amérique du Nord ou l'Europe du Nord, est une des clefs de ce secteur d'activité qui est aussi en pleine mutation avec la vente directe sur internet.
Pour les visiteurs, il s'agit parfois de découvrir certains des secrets de la fabrication d'objets qu'ils aiment, un univers dans lequel travaillent des proches ou encore des opportunités d'emploi. Car ce secteur dynamique manque de main-d'œuvre et a du mal à recruter.
Ce qui est certain, c'est qu'après avoir visité les ateliers, découvert le travail que demande la fabrication des pièces de maroquinerie, le savoir-faire et la précision d'exécution, le regard est forcément différent tant sur ces objets du quotidien et sur les hommes et les femmes qui leur donnent vie.
Publié le 26/10/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Paiement électronique et réservations en ligne pour le service culture
Wally se produira le 16 novembre au Forum./ Photo DDM, DR
Lors de leur dernière réunion en séance publique, les conseillers municipaux ont décidé, à l'unanimité, d'ouvrir un compte de dépôt de fonds au Trésor et de louer un terminal bancaire.
Cette simple décision, qui s'inscrit dans le cadre de la modernisation des services publics, va changer une partie de la vie des usagers.
Il sera désormais possible au service culturel d'encaisser les recettes avec un TPE (terminal de paiement électronique). Concrètement, il sera possible de payer les entrées des spectacles avec une carte bancaire.
Ce nouveau moyen de paiement engendre cependant des frais supplémentaires, le groupement des cartes bancaires percevant sur chaque transaction un tarif «secteur public local» de 0,3 %.
La location mensuelle du matériel s'élève pour sa part à 38,40 euros, auxquels il faut ajouter le coût des consommables. Ces tarifs sont susceptibles d'évoluer.
Réservations en ligne
Cette décision s'inscrit dans le cadre plus général d'une modernisation du service culturel. Il est désormais possible de réserver ses places pour l'ensemble des spectacles de la saison culturelle en ligne sur le site de la municipalité.
Pour l'heure, le paiement «en ligne» n'est pas possible. Face au surcoût qu'il engendrerait, une solution possible résiderait dans la mutualisation de ce service avec d'autres collectivités. Enfin, les personnes ayant réservé leurs places bénéficieront (outre la certitude d'avoir accès au spectacle) d'une file d'attente dédiée.
Publié le 26/10/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Une formation commune aux ATSEM et enseignants
Les Atsem sont formés avec leur enseignant référent./ Photo DDM
Lors de sa création, la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet s'est dotée, à titre facultatif, de nombreuses compétences dont la petite enfance et les écoles. La création d‘un parcours éducatif communautaire (PEC) a engendré une réflexion sur le parcours de l'enfant et de l'adolescent. Il passe aujourd'hui par une action concrète de formation du personnel.
La particularité de la formation mise en place ici est qu'elle est le fruit d'une coopération entre l'Education nationale et le centre de formation des collectivités territoriales (CNFPT).
Ainsi, enseignant et ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) suivent ensemble une même formation. «L'intérêt du PEC est que c'est quelque chose de co-construit entre les partenaires. On a voulu mettre en place des axes de travail, notamment la formation des agents pour laquelle on a pu constater un déficit lors du diagnostic», explique Christophe Hérin, responsable du PEC.
Au total, ce sont 450 agents qui seront à former, à terme, par la communauté d'agglomérations.
Nouvelles fonctions
«Lors de la formation nous avons travaillé en binôme avec notre enseignant», explique Cathy Denat, ATSEM à l'école Gambetta, qui souligne : «souvent nous n'avons pas le temps de parler ensemble». Si légalement chaque école maternelle doit être dotée d'un ATSEM, la volonté politique est que chaque classe de maternelle bénéficie, en plus de l'enseignant, d‘un ATSEM.
«C'est vrai que parfois c'est compliqué vu de l'extérieur de savoir qui fait quoi. Depuis que j'occupe cette fonction le métier a beaucoup changé. Maintenant on est en permanence dans les classes, on prépare les ateliers, on répète la consigne», souligne Danielle Durand, ATSEM à l'école Gambetta. «Ce changement est au cœur du PEC. Il y a 24 heures d'enseignement par semaine et autant où l'enfant est gardé dans les locaux de l'école. L'éducation de l'enfant fait autant pour l'un que pour l'autre», conclut Christophe Hérin.
Publié le 27/10/2018 à 08:35 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le bureau de la gymnastique Avant-Garde fait sa pirouette
Nila Costenaro aux côtés de l'éducateur en chef Medhi Bouchenaf. / DDM G.D.
Durant la saison dernière, Karine Rigaud avait au pied levé pris la suite du président Selva. En ce début de nouvel exercice, c'est Nila Costenaro qui lui succède à la tête de la section gymnastique de l'Omnisports ou Avant-Garde graulhétoise. «Le poste était vacant. Je n'ai fait que m'engager un peu plus car je suis membre du bureau depuis cinq ans», avoue cette professeure des écoles à En Gach, ancienne gymnaste, dont la mère est allée à Palaiseau, à la présidence de ce grand club de l'Essonne, suit de près la carrière sportive de ses deux filles engagées en secteur compétition. À la réception de cette pirouette dirigeante, elle s'est assurée des services de Medhi Bouchenaf, éducateur en chef depuis la saison dernière et de l'assistance de Christelle Touge et d'Isabelle Pomiès aux postes importants de l'administration.
C'est donc dans une certaine sérénité que les cours ont débuté. «Nous avons même dû refuser du monde. La plupart sont complets et les créneaux d'occupations attribués pour la salle du complexe Primault, ne sont pas extensibles», explique Nila qui annonce 150 licenciés toutes catégories confondues, après ces six semaines d'ouverture. Soit comme toujours 90 % de filles pour 10 de garçons. Son attention se porte aussi et en priorité sur le rôle des parents dans le fonctionnement de l'Avant-Garde. «Ils ne se rendent souvent pas bien compte du travail réalisé par l'encadrement. Nous devons sans cesse relancer cette dynamique qui fait d'eux des gens impliqués. C'est aussi à nous dirigeants de faire un effort». Ses nouvelles fonctions prises à bras-le-corps, Nila Costenaro, en reconnaissant que l'accès exigu à la salle rend la visibilité du club déficiente, peut déjà annoncer ses objectifs. «Ils vont vers la perméabilité entre sections, les échanges entre sections loisirs et compétitions». Malgré son optimisme, elle déplore l'état de certains matériels. «En particulier le practice, élément central et essentiel des évolutions. J'espère que M. le maire se souviens de notre demande de renouvellement !»
Publié le 28/10/2018 à 10:16 | La Dépêche du Midi | G.D.
Commémoration de la guerre 14-18 avec l'ACPG
Soirée de commémoration de l'armistice de 1918 au Forum / Photo DDM
Samedi 10 novembre à partir de 17 heures, au Forum, l'Association Culturelle du Pays Graulhétois (ACPG), en collaboration avec la ville de Graulhet et la Scène Nationale d'Albi propose une grande soirée de commémoration de l'armistice de 1918 qui a marqué la fin de la Première Guerre Mondiale. Dès l'entrée du Forum, les participants seront plongés dans «l'ambiance» grâce à une exposition d'objets datant du début du siècle dernier. À 17 h 30, l'ACPG proposera un spectacle historique son et lumière intitulé «Mémoire» et qui retracera la vie d'un soldat graulhétois sur le front entre 1914 et 1918, son retour à Graulhet lors d'une permission.
Ce spectacle, servi par de nombreux acteurs bénévoles et figurants, sera suivi à 19 h du Repas du Poilu servi en costume d'époque. Au menu : Soupe de haricots blancs, lentilles au lard et saucisse, tarte aux pommes. À 20 h 30, Spectacle «Moi mon colon… 14-18 et pourtant on chantait». «Sur scène deux personnages mobilisés en août 1914 vont raconter leur guerre illustrée en chansons. Un spectacle poignant mais où l'humour et les belles mélodies deviennent des remèdes contre l'horreur» explique Alain Huc le président de l'Acpg. Le prix de cette soirée hommage est fixé à 20 euros par personne,
Des représentants de l'ACPG sont partis pour participer ces 26, 27 et 28 octobre au congrès national de la Fédération française des fêtes et spectacles historiques.qui s'est déroulé cette année à Vannes dans le Morbihan. Ils participeront aux délibérations de l'assemblée générale ainsi qu'à divers ateliers proposés au cours de cette manifestation. L'association participe aux concours désignant les meilleures affiches et spectacles historiques et espère recevoir pour la 9e année consécutive le label qualité délivré après enquêtes auprès des spectateurs et visite d'un auditeur qualité.
Publié le 29/10/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les filles du basket au pouvoir
Le bureau exclusivement féminin du SCG basket derrière le nouveau bar des réceptions d'après-match. / Photo DDM
Elles le savent les «filles» du basket ; la bonne conduite d'une association passe aujourd'hui par la communication. Et la présidente Nassera Boudjadja comme ses six associées du bureau directeur, ont confié les clefs de la promotion de ce sport et du club à l'ancien président Patrice Py via les réseaux sociaux. Et la délégation en valait la peine. «Déjà, nous comptons davantage de pratiquants dans les sections jeunes, avec une nette augmentation chez les féminines, assure Nassera. Nous avons enregistré une petite centaine de licenciés, mais il y a des sections ou la création d'une seconde équipe a été nécessaire». Elle aura disposé d'une saison de découverte du poste de responsable et elle estime maintenant avoir défini les postes à renforcer.
À commencer par l'implication nécessaire et indispensable des parents. «Nous les avons réunis pour leur expliquer le projet sportif du club, et leur avons demandé de participer un peu plus aux tâches récurrentes, les déplacements, les réceptions, les lavages de maillots par exemple !» Tout ce qui fait la vie de la section, qui comme souvent souffre du recul des engagements bénévoles. D'où toute la difficulté de le concilier avec l'augmentation des effectifs. «Un casse-tête permanent !» avoue Carole Marty, responsable de l'école de basket qui tient ponctuellement la nouvelle boutique du club et la vente d'équipements avec le nouveau logo.
«Qui plus est, plusieurs sections sont en entente, avec Briatexte». Ce qui n'est pas le cas des seniors filles entraînées par Jeoffrey Calval, engagées en Pré-Région, qui comptent deux victoires en deux matchs et qui préparent le grand derby du 10 novembre à Damiatte. Les garçons, eux, évoluent en départementale. «Seuls, les loisirs mixtes ont du mal à démarrer. Nous cherchons à étoffer les effectifs. Ils sont importants pour la vie de l'association». Pour toutes et tous, ce 3 novembre sera un grand jour. Un bus est complet, un deuxième en cours de remplissage pour aller soutenir le Toulouse basket club en championnat contre Lorient. De quoi marquer un panier à trois points pour un club qui espère toujours un bon rebond des jeunes vers ce sport.
Publié le 30/10/2018 à 07:56 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Côté cuisine : des vacances gourmandes
Le coin cuisine de la MJC fait recette./ Photo DDM, J-C C
Durant ces vacances la Maison des jeunes et de la culture accueille les jeunes de 11 à 17 ans et propose de nombreuses activités. Parmi celles-ci on retrouve trois «ateliers cuisine», une véritable «tendance». «On a l'habitude de faire des ateliers de ce type durant les vacances scolaires. Ils permettent de découvrir de nouvelles recettes. Cette fois-ci, c'est un peu différent car la mère d'un des enfants s‘est proposée pour nous faire découvrir une recette», explique Nadia, animatrice du secteur jeunesse.
Ainsi, pour cet atelier cuisine, c'est Souraya Mebarki qui a livré quelques secrets de cuisines aux adolescents. L'intégration des parents aux activités des jeunes n'est pas quelque chose de nouveau.
Pour l'atelier cuisine, la formule est : faire simple et accessible. Ensuite, suivant les envies et les compétences, les recettes proposées peuvent devenir plus ambitieuses. Si des ateliers cuisines ont parfois lieu le mercredi, entre les devoirs et les activités sportives, il n'est pas possible de prendre autant de temps que lors des vacances. La matinée est alors dédiée à la création culinaire. Les pâtisseries réalisées sont dédiées au goûter de l'après-midi. Dans l'équipe d'encadrants, il n'y a pas d'animateur spécialisé dans le domaine culinaire. «On est tous gourmands», confie Nadia.
Ainsi, mets sucrés et salés se succèdent en cuisine au fil des envies, mais toujours avec des choses faciles à faire avec des ingrédients «de base» que chacun peut avoir chez lui. Il a suffi aux adolescents d'un peu de farine, d'œufs, de beurre, pour préparer les gâteaux de sablés. À la recette «de base» de Mme Mebarki, quelques copeaux de noix de coco ont été rajoutés ainsi qu'un soupçon de confiture ou de pâte à tartiner à la noisette. Une expérience que chacun pourra renouveler (et améliorer) chez soi, à mille lieues des barres chocolatées industrielles.
«Comme l'activité cuisine revient régulièrement, on pourrait même imaginer faire un livre de cuisine avec toutes ces recettes intergénérationnelles et interculturelles», confie Nadia. On a déjà hâte de pouvoir les découvrir et d'y piocher quelques bonnes idées.
Publié le 31/10/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le café-citoyen bien installé au centre social
Une bonne quinzaine de participants mercredi dernier. / DDM G.D.
A 20 heures précises, à l'heure à laquelle les Graulhétois passent à table, ils sont une quinzaine, une fois par mois et à mi-semaine, à s'asseoir autour de celle du «café citoyen» pour le petit noir inaugural à ces soirées de réflexion et d'échange. Depuis mars 2017, le rendez-vous est prisé. «Il rassemble des gens de toutes conditions, sociales, se posant comme citoyens responsables. Nous ne devons servir aucune idéologie», assure Christian, présent depuis l'ouverture. Ce mercredi, le thème était : «doit-on exister pour travailler ou travailler pour exister,». «À la fin de chaque discussion, une ou un participant propose celui de la prochaine soirée».
Cette fois, c'est Camille qui, après les mots de bienvenue et des rappels au respect des temps de paroles de chacun de la part des représentants de l'association Arcadie, à l'origine de nombre de cafés citoyens dans le Tarn, lance les débats. En illustration, raconte l'histoire du pêcheur mexicain et du banquier américain, de Pierre Rabhi, puis pose déjà la question : «Le fait de travailler induit-il que nous existions dans ce monde ? En fait, pourquoi travaillons-nous aujourd'hui ?». Tous vont répondre à leur tour. «Il est demandé de ne couper la parole à personne. Nous devons respecter les propos et réagir ensuite». Deux heures de débats souvent passionnés. C'est ce qui a convaincu Stéphanie de revenir.
Après le premier café citoyen de septembre sur le thème «peut-on se passer du pouvoir ?», elle a été séduite. «Je suis passée de la présence à titre professionnel à celle de personnelle», assure cette secrétaire d'accueil du centre social, qui abrite les débats. Elle a la charge de prendre le relais de Chantal, partie à la retraite et grande assidue de ces cafés citoyens. «Nous sommes là pour enrichir la discussion», rappelle Christian. Vingt-deux heures passées, Arcadie, après avoir laissé la parole aux derniers intervenants, conclut une nouvelle soirée riche d'échanges. Une quinzaine de personnes étaient présentes.
«Souvent les mêmes», avoue Christian. Appel est donc lancé à de nouveaux participants et de nouvelles idées.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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