Graulhet : Rétro Mars 2018 -1-

18/12/2018

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Mars 2018 -1-   


Publié le 01/03/2018 à 07:40  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

La cuisine, première pierre de l'aménagement du pôle


La cuisine a été inaugurée. / Photo DDM, J-C  C

C'est au foyer Léo-Lagrange - qui héberge le centre social depuis quelques mois - que la cuisine pédagogique du centre social vient de voir le jour.

«La cuisine, c'est une petite activité parmi celles du centre social bien que la cuisine soit utilisée par tout le monde, les ateliers touche à tout, «pas à pas» mais aussi des associations extérieures qui peuvent aussi l'utiliser. Notre atelier vise à faire des repas équilibrés et pas chers», expliquait Jacques Devaux, animateur des ateliers cuisine, qui tenait à remercier les services techniques de la ville qui ont réalisé ce chantier.

«Avec l'inauguration de la cuisine du centre social, nous sommes au milieu du gué mais nous voyons l'autre rive. D'autres salles pourront être aménagées de façon à ce que le centre social puisse continuer à fonctionner dans de bonnes conditions. Le centre social est une bonne chose dont nous avons besoin et que nous devons préserver», soulignait Roger Biau, adjoint en charge de la solidarité.

Pour Claude Fita, maire de la ville : «Cette cuisine est la première pierre de l'aménagement du centre social et de ce pôle social qu'on voudrait réaliser sur ce site dans les différents bâtiments administratifs. Tout ce qui a trait à l'aide sociale pourrait se retrouver ici. Nous venons d'ailleurs de signer le marché pour la crèche située juste en face. Notre idée est d'accueillir d'autres services à la population. Ça se fait doucement, mais il vaut mieux faire les choses ainsi et les faire bien».

C'est avec divers mets réalisés sur place par les bénévoles que l'inauguration s'est terminée.
La nouvelle cuisine pédagogique du centre social dispose non seulement de tout l'équipement nécessaire mais aussi d'un accès direct sur l'extérieur du bâtiment car en plus d'être résolument moderne, elle est aussi fonctionnelle. Un atout pour le centre social mais aussi pour Les Amis du Jardin, AAFP et le foyer Léo-Lagrange, autres associations qui peuvent bénéficier de cet espace.


Publié le 01/03/2018 à 09:57  | La Dépêche du Midi |

Les échos de la cité


Jean Nespoulous (à droite) médaillé d'argent./ Photo DDM

Natation. C'est au CREPS de Toulouse, lors de l'assemblée générale de la Ligue Occitanie Pyrénées-Méditerranée de natation que Jean Nespoulous a reçu des mains du président régional Bernard Dalmon la médaille d'argent de la Fédération française de natation. Elle lui a été attribuée pour ses 35 ans de bénévolat et pour son implication en sa qualité de trésorier général de la ligue qui compte sur le territoire 111 clubs et 26 000 licenciés.


Publié le 02/03/2018 à 07:40  | La Dépêche du Midi |

Marcello Carpaneto au Grand Palais de Paris


Le sculpteur Marcelo Carpaneto est à l'initiative d'Art Graulhet et a exposé au Grand Palais./ Photo DDM

Le sculpteur graulhétois Marcelo Carpaneto a été à l'initiative d'Art Graulhet, un Salon d'art contemporain qui est amené à se renouveler cette année. Il a aussi fait partie du millier d'artistes qui a exposé au Grand Palais il y a quelques jours. Le monument parisien situé en bordure des Champs-Élysées de 77 000 m2 abrite régulièrement salons et expositions prestigieuses dont «Art Capital» qui a sélectionné l'artiste graulhétois.

Travail d'ombre et de lumière
Né en 1953 à Buenos Aires, il a quitté sa scolarité à 14 ans et a rejoint la France en 1978 en fuyant la dictature. Il a alors fabriqué, tour à tour, des bijoux, des marionnettes pour gagner sa vie. Après la restauration d'une chapelle romane dans le cadre de l'AFPA, il a créé avec un associé, à la fin des années quatre-vingt, une entreprise de restauration de Monuments historiques. «Ce contact avec la pierre m'a fait renouer avec ma première passion, la sculpture», explique l'artiste qui travaille l'ombre et de la lumière, les écorces et le bois, la terre et le bronze. C'est un véritable investissement qui a été réalisé par l'artiste pour pouvoir participer à cette exposition qui lui a permis d'exposer trois sculptures, une série de Sentinelles. Il s'agit de masques à base de bois et d'écorces, moulés et passés en bronze. C'est au Salon des artistes français qu'il a pu exposer.

Invité d'honneur au Salon de Sannois
Ainsi, des milliers de visiteurs ont découvert le talent de Marcelo Carpaneto. L'artiste graulhétois a aussi pu rencontrer des galéristes. «Je suis rentré les yeux remplis de merveilles. Bien fatigué aussi car j'ai profité de ce voyage pour visiter quelques musées. Je n'ai pas vendu directement mais je me suis fait connaître. Je dois d'ailleurs retrouver des acheteurs potentiels à l'occasion d'un salon organisé par la ville de Sannois où je suis invité d'honneur», confie l'artiste. Il y exposera une vingtaine de masques.

Cette exposition au Grand Palais a été une très belle expérience avec de bons souvenirs et un moment prestigieux pour l'artiste graulhétois qui gagne la reconnaissance dans un milieu où il n'est jamais facile de percer lorsqu'on est loin de la capitale.


Publié le 03/03/2018 à 07:56  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Une nouvelle galerie d'art en centre-ville


Eric Mulard derrière une de ses œuvres de jeunesse./ DDM G.D.

C'est dans un ancien cabinet de kinésithérapeutes, fermé depuis plusieurs années, rue du Docteur-Bastié, qu'Eric Mulard va ouvrir en avril prochain une galerie d'art. Cet artiste multitalents met actuellement ses compétences de peintre et de sculpteur à rénover les 200 m2 au sol qui abriteront, outre son logement, son atelier, une partie de ses œuvres et de celles d'une dizaine de ses semblables, du Tarn, du Sud-Ouest ou d'ailleurs.

Éric Mulard, après son diplôme à l'école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, a doublé la mise à l'école de restauration des œuvres d'art de Châteaurenard. Devenu grand spécialiste dans ces techniques, il a, depuis 38 ans, au gré de ses déménagements et de ses opportunités, exercé autant dans la création que dans la restauration. «J'ai beaucoup bougé. De Nantes à Clermont, du Mans à Figeac, du Morbihan à Gaillac où j'ai ouvert durant deux ans une galerie d'art. Il y a trois ans, je suis arrivé à Graulhet et j'ai découvert une vie artistique très dense avec de belles manifestations pour sa promotion. J'ai cherché des locaux et j'ai trouvé mon bonheur ici. Avec cette belle superficie, je peux doubler en aménageant le premier étage en atelier et salle polyvalente dans laquelle je nourris le projet de diversifier les animations, de faire un lieu de rencontre culturel et d'échanges», assure Eric Mulard qui maîtrise diverses techniques et fait part d'un éclectisme étonnant dans ses créations, faisant la part belle à la peinture. 

Sa galerie d'art présentera en permanence des œuvres d'une douzaine de peintres, sculpteurs et graveurs qui seront aussi à la vente. «Je privilégie la lignée expressionniste dans mes choix d'artiste avec obligatoirement des critères de prix qui peuvent convenir à une galerie d'art de province». En attendant, c'est sur le chantier que ce grand spécialiste de l'art ancien manie le pinceau et la palette, mais les deux grandes vitrines affichent déjà la prochaine affectation de ce local en plein centre-ville.


Publié le 03/03/2018 à 08:02  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Julien Pauthe : «S'il me faut aller jusqu'au bout, j'irai !»


Julien Pauthe, entraîneur et désormais joueur./ Photo DDM A.B.

Julien Pauthe, 37 ans, né à Graulhet, entraîneur des avants du Sporting, travaille son physique d'Appollon en bâtissant sa salle de sports qui devrait ouvrir en juin. De retour sur les stades à Castanet il y a quinze jours, comme il l'avait fait la saison dernière à pareille époque, le seconde ligne reste disponible pour prolonger l'intérim, avant de refermer la parenthèse. Définitivement ?

Dans quelles conditions s'effectue ce retour à la compétition ?
Il y avait des gars indisponibles. J'ai fait une semaine d'entraînement côté joueurs, mais je n'ai pas eu l'impression d'être largué. Heureusement, la météo a prêté son concours et il y a eu beaucoup de mêlées, de touches, de statique… La récupération a été plus difficile qu'avant quand même…

Et si c'est à refaire ?
ça a fait plaisir à certains anciens que je rejoue. C'est quand même compliqué dans la mesure où je ne veux prendre la place de personne. Et je n'ai aucun a priori par rapport à ce que peuvent penser les gens. Je rends service au club avant tout. Nous verrons cette semaine si ce retour n'était nécessaire que par les circonstances. S'il faut aller jusqu'au bout, j'irais ! Bien sûr que j'aimerais jouer le derby.

Justement, le derby sera-t-il aussi déséquilibré que tout le monde le prévoit ?
Si nous arrivons à retrouver nos valeurs, sur un match tout est envisageable. Toutes proportions gardées, Graulhet c'est un peu Oyonnax, Lavaur c'est Montferrand ! Je vous le dis, tout est possible…»


Publié le 04/03/2018 à 10:56  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le duo So'Fa à la salle de l'Odéon


Sélim et Jean Marie, une collaboration récente, mais déjà une belle maîtrise de la ascène. / Photo DDM

Né de la rencontre entre deux musiciens de mondes différents mais avec la même passion, le duo So'Fa propose un large répertoire de chansons anglo-saxonnes légendaires revisitées. De Ray Charles à Elton John en passant par Louis Amstrong et Frank Sinatra. Jean-Marie et Sélim le Graulhétois, réinterpréteront pour vous des tubes à leur manière. Une parenthèse de douceur et de légèreté sur un fond de nostalgie avec une touche d'humour. Piano, voix, trompette, percussions, guitare sont tant d'instruments que vous pourrez entendre au cours de leurs concerts. 

Quelques imitations et d'autres surprises viendront agrémenter ce moment de musique. Jean-Marie met au service d'un duo gagnant sa longue expérience de pianiste de Jazz et vient ainsi harmoniser à merveille ces belles mélodies donnant ainsi une couleur particulière à ces chansons connues de tous. Sélim, musicien multi-talents un temps passé par l'orchestre de batterie fanfrae local, et ses influences soul-funk prête sa voix à ce duo détonant et se retrouve tantôt à la trompette, tantôt aux percussions ou même à la guitare. «Pour habiller vos évènements d'un fond musical agréable ou pour un concert vivant qui plaira à tout type de public» annonce l'affiche du duo So'Fa qui se produira le dimanche 11 mars à 15heures, salle de l'Odéon. 

L'occasion de découvrir deux musiciens de talent sinon complémentaires, et leurs interprétations bien singulières qui ont déjà, malgré leur collaboration récente, leurs habitudes dans les café-concerts et soirées musicales du département. «Un après-midi bercé de chansons légendaires où nous vous offrirons thé et café accompagnés de gourmandises pour apprécier le show. Un cabaret «improvisé» pour vous faire découvrir notre duo musical et que vous puissiez en parler autour de vous !!!» espère Selim.


Publié le 04/03/2018 à 09:07  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Un derby aux enjeux diamétralement opposés


La rencontre est plus importante pour Graulhet, qui joue sa survie que pour Lavaur, sur une dynamique positive depuis plusieurs mois./ DDM

Graulhet, désormais avant-dernier devant Lombez-Samatan reçoit Lavaur, deuxième et qui reste sur cinq victoires consécutives. Un derby crucial pour le Sporting.
Vingt kilomètres pile par la route entre les deux stades, sept victoires à sept -et un nul- au terme des quinze rencontres entre les deux clubs, une vie partagée depuis douze saisons dans la même division, une hégémonie graulhétoise au début vite rattrapée par l'ambition vauréenne. 

Un derby est par tradition une histoire de voisins qui forcément se respectent, se parlent et se jalousent, comme toute bonne cohabitation. Graulhet et Lavaur, tels des Biarrots et des Bayonnais se regardent en bons chiens de faïence et communiquent parfois en langue de bois. Dans ce cadre, le Sporting et l'ASV vont se livrer cet après-midi un vrai combat pour la suprématie sur un territoire. Un duel à la vie à la mort comme il est de coutume de dire quand le vaincu risque de vaciller vers les précipices d'une hiérarchie pour laquelle la raison du plus fort est toujours la meilleure, ou le la victime d'hier devient bourreau aujourd'hui.

Il en va cette fois de la survie de Graulhet en Fédérale 1. Une nouvelle défaite bloquerait le club plus que centenaire à l'avant-dernière place et propulserait Lavaur tout en haut. Une victoire sauverait provisoirement la situation.
C'est pourquoi le Sporting n'a pas d'autre solution que de se livrer sans retenue, et au minimum «mourir les armes à la main». Côté équipe, il faut noter le grand retour de Chateauraynaud à la mêlée après deux mois d'indisponibilité sur blessure, tout comme Gouveia en pilier. Barthe absent un dimanche retrouve sa place en seconde ligne.

L'expérience Tachat est poursuivie en 8 et Dumont a été préféré à Weersma à l'ouverture. Comme à son habitude, Lavaur n'a annoncé qu'un «groupe». En cachant son jeu mais en envisageant de faire jouer ce qu'il a de plus compétitif et en forme. Les dès sont jetés. A 17 heures, on saura qui de Graulhet ou de Lavaur a le mieux négocié ce virage de la saison. Le plus important depuis douze saisons.


Publié le 05/03/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les urgences de Solidarité Migrants pour s'organiser


Quatre heures d'échanges et une analyse des différentes problématiques qui servira pour les Etats Généraux des migrations. / DDM G.D.

A l'initiative de l'association Solidarité Migrants Graulhet, une grosse cinquantaine de personnes a débattu, samedi matin, salle de la Démocratie pour définir les urgences face à une situation qui d'après les participants ne fait qu'empirer. «Des représentants d'associations, des gens engagés et d'autres qui étaient là pour écouter, pour échanger, assure Christine Bourdallé, de SMG qui propose une politique migratoire digne et adaptée en énonçant les urgences. Cette réunion a permis de faire se rencontrer des acteurs citoyens impliqués dans le soutien aux migrants. Nous avons d'abord établi un état des lieux au niveau de l'accueil des migrants dans le Tarn, afin de participer à établir une situation nationale. 

Les conclusions et la synthèse serviront aux États Généraux des migrations à venir et d'interpeller le Gouvernement en présentant nos revendications. Nous sommes contre ce projet de loi et dénonçons l'inacceptable, une option indigne des Droits de l'Homme.» «Il faut en premier lieu changer les regards sur l'immigration, stopper les politiques d'État d'exclusion et mettre en place des moyens d'accueil, et une dynamique citoyenne pour justement contrer les politiques d'État et le regard que l'on veut nous faire porter sur les migrants». Sur le constat de plus de 200 mineurs isolés accueillis dans le Tarn en 2017 et déjà 63 depuis le début de l'année, elle met en exergue le manque de moyens financiers pour leur prise en charge.

Un constat partagé par Philippe Rossignol, responsable du Cimad (Accompagnement juridique accueil migrants) et d'Attac Tarn. «Nous sommes sensibles à l'incohérence au niveau du Département qui prend en charge l'éducation de ces jeunes et qui ne les suit pas ensuite». Il considère que les droits fondamentaux des migrants sont actuellement bafoués. «En conséquence de la circulaire Colomb, l'État demande des résultats aux préfets. Nous voulons dénoncer cette politique et envisageons une mobilisation de citoyens, d'associations locales, départementales et nationales pour l'accueil, la formation, l'encadrement et le guidage de ces personnes».
Tout en sachant le chemin long et chaotique pour faire avancer le projet. Et en guise de conclusion : «Nous constatons que des gens de gauche tiennent régulièrement des propos d'extrême droite».


Publié le 05/03/2018 à 07:41  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet fait échec au Roi


Au courage, les Graulhétois sont allés chercher une victoire qui a ravi les supporters massés dans les tribunes./ Photos DDM Marie-Pierre Volle

Le contexte : Le choc des extrêmes. Graulhet, jamais aussi près de la relégation. Lavaur en quête de la première place. Une victoire nécessaire pour les deux dans deux objectifs opposés.

Le match : Pas de round d'observation, dans un climat tendu. Lavaur a rapidement montré ses facultés à franchir avec deux essais, un sur ballon échappé des locaux, l'autre sur du jeu déployé et petit coup de pied de Hecker pour son ailier. Graulhet est resté dans le match par le pied de Dumont, puis sur un essai de Tachat suite au choix de la mêlée à 5 mètres sur pénalité. Une réalisation qui a perturbé Lavaur, désormais mois serein. Et cinq minutes plus tard, rebelote par le pack. Echange de pénalités à la reprise, et essais de Queheille sur exploit perso qui remet des deux équipes à égalité 23-23.

Une fin de match stressante, les deux équipes se rendant coup pour coup. Une pénalité de Weersma pour un avantage. Trois minutes d'efforts vauréens repoussés sur la ligne d'essai en fin de match.
Le tournant : Il se situe en fin de rencontre quand les Graulhétois à 14 ont dû faire barrière sur leur ligne aux ultimes et rugueux assauts visiteurs. Une pénalité à leur avantage accordée par M. Alcali a mis un terme au supplice et assurée le gain du match devant un public en folie.

L'essai : Le premier graulhétois. Parti du choix de la mêlée à 5 mètres plutôt que la pénalité. Trois déplacements de jeu, ballon porté et Tachat qui franchit poussé par la quasi-totalité de son équipe. Pour montrer que la défense vauréenne réputée difficile à franchir, avait des lacunes ce dimanche.

Les hommes : La volonté d'une équipe, avec Chateauraynaud poisson pilote, Barthélémy et Tachat, franchisseurs, Regnier capitaine exemplaire, Buéno au combat, et Montels chien de garde. Côté vauréen, Hecker et ses facultés à faire jouer, Gauthier et sa constance, Marsoni inlassable relanceur et Migayrou puissant et dangereux sur ses ballons.

La suite : La «voie royale» qui s'éloigne provisoirement pour Lavaur qui peut rester dans la course avec une victoire dimanche face à Trélissac. Une bataille d'arrière-garde pour Graulhet qui se rend à Lombez-Samatan, pour disputer la lanterne rouge avec un moral tout neuf.

Mi-temps : 20-10 ; Arbitre : M. Alcali (Lyonnais)
Pour Graulhet : 2 E. Tachat (33e) Botha (38e), 2 T (33e, 38e), 4 P. Dumont (10e, 21e), Weersma (51e, 72e)
Carton jaune : Terme (15e), Barthe (48e), J. Montbroussous (75e)
Pour Lavaur : 3 E. Clergue (7e), Migayrou (18e) Queheille (57e), 1 T. Gabriel (57e), 2 P. Gabriel (43e, 54e)
Carton jaune : Hallinger (15e), Migayrou (48e)
Graulhet : Terme, Barthélémy (Nasso, 73e), Paulin, A. Montbroussous (J. Montbroussous, 58e), Poujol, (o) Dumont (Weersma, 43e), (m) Chateauraynaud, Kesseiri (Roques, 35e), Tachat, Montels, Barthe, Regnier (cap), Lagikula (Vaton, 34e, Lagikula, 58e), Buéno, Gouveia (Botha, 34e, Gouveia, 58e).
Lavaur : Avizou (Q. Lenfant, 39e), Migayrou, Hecker, Hallinger, Lasme, (o) Gabriel (Sirven, mt), (m) A. Lenfant (Queheille, mt), Auvergnas, Marsoni (cap), Clergue, Gauthier (Potente, 54e), Falga, Burtilla (Bertrand, mt), Galy (Bortolazzo, 2e-4e temp, 62e), Grolleau (Taumeopeau, mt).


Publié le 06/03/2018 à 07:38  | La Dépêche du Midi |  J-C C.

Espoir en tête vendredi soir au Vertigo… et pour le Rotary


Les membres du Rotary toujours aussi impliqués dans l'opération Espoir en tête./ Photo DDM

Le vendredi 9 mars, le cinéma Vertigo projettera à 20 heures en avant-première le film «Un raccourci dans le temps» dans le cadre de l'opération Espoir en tête, portée par le Rotary Club.
Le dernier-né des Studios Disney revisite le roman de Madeleine L'Engle. Les parents de Meg sont des physiciens réputés qui travaillent sur le concept de tesserisation qui permet de voyager dans le temps et dans l'espace à travers les dimensions. Mais un beau jour, le père de Meg et de Charles disparaît sans laisser de trace… Cette adaptation d'un best-seller de science-fiction américaine pour la jeunesse écrit en 1962 s'adresse au plus grand nombre.

Après la douzième édition d'Espoir en tête qui avait proposé à Graulhet la diffusion en avant-première de «La Belle et la bête», ce sont soixante-deux équipes de recherche fondamentale sur le cerveau qui ont été dotées d'un montant de près de 11 millions d'euros, selon le principe de «1 euro de don = 1 euro investi dans la recherche fondamentale sur le cerveau».
Tout au long de l'année le club de Lavaur-Graulhet Pays de Cocagne organise diverses actions caritatives telles que le marché de Noël de Lavaur, le rallye du Pastel ou «Mon sang pour les autres».

Vendredi soir, à la même heure dans toute la France, plusieurs dizaines de milliers de spectateurs assisteront à cette avant-première. Espoir en tête finance ces projets de recherche à hauteur des sommes collectées qui sont ainsi intégralement reversées à la recherche sur le cerveau. Ils ne portent que sur du gros matériel de recherche : ultramicroscopes, plateformes techniques, systèmes de cryofixation… Cette haute technologie est indispensable pour les chercheurs afin de visualiser neurones, axones, et autres protéines dans leur plus grande intimité, mais son coût est très élevé.
 

Publié le 07/03/2018 à 09:21  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Boulevard de la Casse : de la casse, il y en a pour les riverains


On se demande comment le véhicule a pu repartir. / Photo DDM G.D.

Boulevard de la Casse. Le bien nommé. Car de la casse il y en a. Une longue ligne droite qui arrive du rond-point de l'Europe à Graulhet, une courbe à gauche qui plonge vers le carrefour des Voûtes. C'est dans ce virage que les riverains se font régulièrement défoncer leur clôture pourtant solide, et commencent à en avoir ras le bol. Il y a quinze jours, la murette de Pierre et Monique Ferrand, à peine refaite, a été désintégrée sur quinze mètres avec cinq piquets en ciment fracassés. «C'est la quatrième fois que ça arrive. Ces dernières années, ça s'est accéléré. Ça se produit chaque fois la nuit ou le week-end. C'est peut-être la conséquence de la vitesse excessive», pense Monique Ferrand, la propriétaire, dont l'entrée principale se situe à l'arrière, rue Mermoz.

Une rambarde ou un rail
«À chaque fois, les auteurs sont partis sans laisser d'adresse ! Il n'y a qu'une fois où les parents d'un conducteur nous ont contactés pour payer les travaux de réparation.».
Juste un peu avant, dans le même alignement, le garage Bousquet refait aussi régulièrement sa clôture. «ça fait déjà deux fois depuis les deux ans et demi que nous avons repris le garage avec mon associé. Mais avant nous, l'ancien propriétaire a dû lui aussi arranger ce qui avait été cassé», assure Olivier Fabre, l'associé de Julien Caparros. 

«Et nous, c'est pareil, nous n'avons pas eu de nouvelles des auteurs. Les réparations ont été à notre charge avec le malus sur notre assurance.» Pour lui, difficile d'envisager que les véhicules aient pu repartir après de tels chocs. «ça se produit le week-end. Sûrement que les gens vont trop vite à cet endroit. De plus, il y a un passage piétons dans la courbe et il se peut qu'en temps de pluie les conducteurs qui sont surpris freinent et glissent. C'est juste une supposition», s'empresse-t-il de rajouter. Avant d'avancer une piste de solution. «Il faudrait une rambarde à la sortie de la courbe, un rail solide qui empêcherait les automobiles de monter sur le trottoir et percuter les clôtures».
En attendant, autant au garage que chez les Ferrand, les clôtures sont à refaire.


Publié le 07/03/2018 à 09:36  | La Dépêche du Midi |

Deux victoires à l'extérieur pour les jeunes


Haie d'honneur par les petits pour les grands. / Photo DDM G.D.

Haie d'honneur
À la fin de l'échauffement, sur le terrain annexe, les joueurs sont revenus aux vestiaires en passant devant les tribunes au milieu d'une haie d'honneur formée par les petits de l'école de rugby. C'est là que l'ambiance a commencé à monter.

Roulade
Daniel Gouveia a effectué une belle roulade à l'entrée des joueurs sur le terrain. Pour saluer son retour à la compétition comme titulaire. Le coup d'envoi fictif a été donné par la charmante Cerise, au nom du partenaire du match.

Découverte
Buteur gagnant sur la dernière pénalité, David Weersma est aussi animateur des 3es mi-temps. Musicien et chanteur, il sait tomber ou plutôt mouiller la chemise. Autant que le maillot.

École de rugby
Samedi, en trophée Groupama, les M12 ont affronté leurs homologues de Bressols et l'ont emporté 8 essais à 0. Dans le même temps, les M14 l'ont emporté face à Valence-d'Agen et ont échoué face à Bressols. L'école de rugby remercie les joueurs de l'équipe fanion ainsi que l'encadrement pour cette belle victoire face à Lavaur devant leurs plus jeunes supporters qui ont donné de la voix lors de l'entrée des joueurs sur la pelouse mais également durant tout le match dans les tribunes.

Espoirs
Ils ont perdu face à Nîmes 23 à 31. Une bonne première mi-temps avec deux essais d'entrée non transformés et une pénalité ratée, mais un relâchement en deuxième. «Nous avons déjoué et joué à l'envers. Peut-être qu'à la mi-temps nous nous sommes vus trop vite vainqueurs», regrette le co-entraîneur Romain Balayé.

Cadets
Victoire 66 à 0 à Girou Saint-Sulpice en championnat. «Nous sommes satisfaits du contenu de jeux sur tout le match ! C'est de bon augure pour la suite si nous continuons comme ça», espère Thomas Pégorer.

Balandrades
Ils ont gagné 36 à 10 à Blagnac. «Nous étions enfin 22 sur la feuille de match ! Grosse envie des joueurs qui ont pris un essai en contre dès le début puis qui ne menaient que 19-10 à 10 minutes de la fin du match. Nous sommes très fiers des joueurs qui se sont pelé le match comme il faut et qui l'ont bien géré», assure Audric Pauthe.


Publié le 09/03/2018 à 08:07  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La station d'épuration pourrait perdre l'apport en lixiviat


La station d'épuration pouvant traiter 300 000 équivalents habitants était un atout pour l'industrie de la ville./ Photo DDM

Mise en service en bordure du Dadou à Graulhet, en 1991, la STEP (station d'épuration) de la ville était dimensionnée pour traiter une charge de pollution de 300 000 équivalents habitants, conçue pour traiter les eaux usées des particuliers et des industriels. Le traitement des lixiviats de Trifyl, établissement public pour la valorisation des déchets ménagers et assimilés, constitue une partie des apports de matières indispensables. Or, la structure devrait être contrainte à les traiter sur son site à Labessière-Candeil.

Dans le cadre de la révision du plan pluriannuel d'investissement, Tryfil a été obligé d'inscrire, par arrêté préfectoral, un montant de 2 millions d'euros au titre de la construction d'une installation de traitements des déchets sur le Pôle des énergies renouvelables de Labessière-Candeil. L'arrêté ministériel du 15 février 2016 relatif aux installations de stockage des déchets non dangereux a conduit Trifyl à cesser de con?er le traitement des lixiviats du bioréacteur à la STEP exploitée par la régie municipale des eaux de Graulhet. Pour cette dernière, l'apport des lixiviats est indispensable à son bon fonctionnement.

Les membres du comité syndical, réunis le 18 décembre 2017, ont tenu à réaffirmer leur désaccord de principe face à une telle perspective. Ils ont confirmé leur engagement à se conformer à leurs obligations réglementaires, mais ont tenu à appeler l'attention des représentants de l'État dans le département et la région sur le dossier. Il en a été de même pour le conseil municipal lors de sa dernière réunion en séance publique.

«Alors que le traitement indispensable des lixiviats est assuré de manière satisfaisante par la STEP de Graulhet, les investissements supplémentaires imposés à Trifyl viennent en totale contradiction avec les objectifs de maîtrise de la dépense publique imposés aux collectivités territoriales dans le projet de loi de programmation 2018-2022, tant sur l'objectif d'évolution des dépenses locales de fonctionnement que sur la trajectoire de désendettement en investissement», ont rappelé les élus graulhétois dans une motion votée à l'unanimité.


Publié le 11/03/2018 à 10:29  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Hommage à toutes les femmes célèbres ou anonymes


Les «femmes de Mars «de l'association Volubilo. / DDM G.D.

Aujourd'hui, au cinéma Vertigo, la ville de Graulhet, le centre social, le cinéma Vertigo, l'association Volubilo et Médiane et Compagnie inaugurent l'action «Femmes de Mars». L'aboutissement de plusieurs semaines de travail pour Mika, et les participantes aux ateliers de l'association Volubilo qui ont d'abord récupéré les urnes chez les commerçants. Elles avaient été déposées pour recueillir un mot, une phrase, un poême répondant au thème «Les femmes de ma vie, les femmes dans ma ville». «Beaucoup d'amour, de tendresse, d'hommages aux filles, aux mères, aux grands-mères, mais aussi de revendications. 

Par exemple, «trop de pouvoirs aux femmes», c'est sûrement un homme qui l'a écrit» conçoit Mika qui finit de préparer ce que sera la déco du hall du cinéma Vertigo. Trois grandes toiles peintes, ou cousues, de paysage urbain, de feuillages, de personnages. Elles seront agrémentées de costumes, de chemises customisées, de robe de mariée, de chemisier à fleurs. «Les messages pour nous sont clairs mais l'interprétation reste libre» assure Mika. «C'est un hommage à des femmes exemplaires, des sportives, des chanteuses, des politiques, émancipées dans leurs époques. Nous sommes toutes différentes en tant que femmes, mais semblables sur notre féminité, notre protection maternelle» assure Nanou D, appliquée à terminer la fabrication de la déco. 

Derrière sa tablette de couturière, Laetitia Pasquet sourit. Cette costumière de spectacle a mis son savoir-faire au service de Volubilo et anime des ateliers spectacle qui permettent à chacune de s'exprimer avec plus de facilité. L'inauguration sera suivie d'une projection qui préludera à 17 heures au spectacle ouvert au public, «Lady coquelicot» de Médiane et Cie. «C'est l'histoire d'une personne. D'une femme plus précisément. Ce n'est pas mon histoire mais ça pourrait l'être. C'est l'histoire de nombreux hommes, femmes et enfants. Des gens qui n'ont pas de toit. Certains n'ont même plus de pays où dormir tranquille. Pourvoir dormir tranquille. Dormir tranquille…». Le cinéma Vertigo projettera aussi le 13 mars, à 14 h 30, dans le même cadre, le film «Les Conquérantes».


Publié le 12/03/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les Balandrades font le maximum avec le minimum


Cette saison, la solidarité du groupe a été l'atout des Balandrades. / DDM

L'actualité de l'équipe débute par une constatation. «Nous avions, au début de l'année, environ 25 licences et après un gros travail des dirigeants, nous étions 33 licenciés dont 8 doubles licences. Malgré l'effectif plutôt cohérent, nous avons eu énormément de blessés de longue durée en début de saison, plus les doubles licenciés qui jouaient dans leur club, nous avons eu du mal à être 19 sur les feuilles de match, et nous avons fait 2 matchs à 11 et à 13. Nous n'avons été 22 qu'une seule fois cette saison».

Audric Pauthe, le co-entraîneur avec Fred Gleize avance d'entrée les argumets qui font de la saison des juniors Balandrades, malgré l'adversité, une belle saison. La section encadrée par Jerome Gilbert, Eric Biscond, Christophe Bousquet dit Pito, Julie Papaix et Jeannot Gasc termine la phase de poule à la 6e place sur 8 équipes. «Nous sommes loin du 5 eme mais nous laissons dernière nous les 2 équipes qui étaient de notre niveau, ce qui est satisfaisant avec la saison difficile que nous avons passée».

En attendant au terme de la première phase, de nouvelles affectations, les Balandrades font le constat d'une saison conclue en faisant le maximum avec le minimum. «Cette équipe est de grande qualité, les joueurs ont été très courageux, et n'ont rien lâché, malgré les défaites qui s'enchaînaient et des conditions difficiles».

Et d'avancer les différences d'âge -section étalée sur 3 ans - de cette catégorie, rend plus difficile la cohésion entre les joueurs et révèle des différences de physique. «De plus les conditions ont rendu la saison compliquée pour les joueurs : pas d'infrastructures quand les terrains étaient impraticables, pas d'eau chaude depuis quelques semaines, ce qui les a rendu moins motivé. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, mais le coach retient un match référence.

«C'est le dernier, victoire 36 à 10 à Blagnac avec bonus offensif. Le match était serré à 10 mn de la fin ( 19-10), nous avons pu faire tourner les joueurs et ils ont su débloquer leur match sur la fin. Les joueurs ont fait preuve de maîtrise durant les 80 minutes. Mais ce calibre de match n'intervient qu'au dernier!» regrette l'ancien ailier de l'équipe 1. Dommage, mais l'honneur est sauf .


Publié le 12/03/2018 à 07:40  | La Dépêche du Midi |  E.D.

Graulhet perd le match des mal classés


Graulhet doit se contenter du point de bonus défensif./ photo DDM

I l a fallu attendre dix minutes d'arrêts de jeu pour voir le vainqueur se dessiner entre ces deux équipes à l'issue d'un énorme match de tous les acteurs de la partie.
Ce sont les Lombéziens qui l'ont emporté et cela n'a rien du fait du hasard car ce sont tout de même eux qui ont dominé les débats territorialement. Mais quel match ! Quelle intensité dans ce duel de mal classé !

C'est une équipe transfigurée par rapport au match aller qu'ont reçu des Gascons très bien préparés à ce choc. D'ailleurs, c'est sans temps morts que les deux équipes sont rentrées dans le match. Les premiers au tableau de marque seront les locaux, grâce à un coup de pied de mammouth de Nicolas Dilhan, qui a transformé la première occasion de pénalité derrière le rond central, dès la troisième minute.
Les visiteurs ont répliqué trois minutes plus tard sur un hors-jeu. La partie était lancée sur les chapeaux de roues. Et cela va durer jusqu'à la 90e minute.

Trop enthousiastes en défense les Graulhétois ont été souvent sanctionnés, mais cet enthousiasme n'a pas suffi à endiguer la volonté des Savistes.
Au quart d'heure de jeu, dégagement de Graulhet sur ses cinq mètres, à l'issue d'une mêlée, Bensalla relance, une longue passe pour Pédussaud qui fait le vide sur la corde. Ce dernier est poussé en touche, à cinq mètres de l'en but visiteur. Prise de balle pour le LSC, Fixation, et Bensalla pose le ballon dans un petit fenestron derrière la ligne. 10 à 3 avec la transformation de Dilhan à la 17e.

Une faute au sol quelques minutes plus tard et Graulhet revient à 10 à 6. Puis c'est la douche froide, Pédussaud écopant d'un carton jaune sur un placage maladroit, il laisse un vide à son aile. Et sur une relance depuis son camp de l'équipe tarnaise, c'est le numéro 8, Roques, qui trouve Tachat, Soulisse l'arrière du LSC à un contre trois ne peut pas grand-chose, essai pour Graulhet. Le LSC est mené 10 à 13. Deux fautes des visiteurs ont permis à Dilhan de reprendre le score avant la mi temps 16 à 13.

La deuxième période a été du même tonneau que la première, cette fois-ci, ce sont les visiteurs qui ont été les premiers efficaces avec une pénalité. 16 à 16 à la 48e. Il en fallait plus pour entamer la détermination d'une équipe lombézienne qui a dominé territorialement. Comme à l'heure de jeu quand les locaux ont pilonné la défense adverse, dans ses 22. A la suite d'un point de fixation sur la ligne d'en but de Graulhet, nouveau temps de jeu, Vincent Cortès prend l'intervalle et aplati au pied des poteaux. 23 à 16 avec la transformation. Le score n'a pas bougé ensuite malgré les occasions que les locaux ont su se créer.

Au final, le LSC signe sa troisième victoire, son quatrième résultat positif d'affilée. Bien entendu sur le plan comptable le fait que Graulhet marque le point du bonus défensif n'arrange pas les Gersois, cependant la victoire est là, elle est belle face à un valeureux adversaire.
Le LSC est à trois points de Graulhet et doit jouer un match en plus, les joueurs ont désormais leur destin en main, mais pour cela il va falloir continuer à faire rêver.


Publié le 13/03/2018 à 07:40  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

L'As de Cœur vient de voir le jour et recherche un local


L'assemblée générale s'est déroulée salle de la Démocratie./ DDM

C'est jeudi dernier, à l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme, que l'association L'As de Cœur s'est réunie en assemblée générale constitutive. Sont but est de créer et d'animer un lieu ouvert à tous les publics proposant «rencontres et échanges autour d'un café, de jeux et d'ateliers créatifs proposés par les adhérents».
L'idée est née d'une formation sur le pouvoir d'agir des habitants au centre social.
«On a fait un brainstorming pour détacher des problématiques. Une d'entre elles était la place de la femme dans l'espace public de la ville», se souvient Catherine Denizart-Beyaert, présidente de l'association.

Il a fallu plus d'un an au projet pour mûrir. C'est finalement la création d‘une structure associative qui a été choisie pour la gestion de cet espace. L'adhésion d'un montant de 3€ pour l'année suppose une participation à la vie de l'association. Il peut s'agir de partager un savoir-faire, réaliser des gâteaux, effectuer une permanence ou encore participer à la gestion de l'association ou à l'entretien des locaux.

Une des spécificités de l'association est qu'elle est créée par des femmes avec une volonté de mixité culturelle et intergénérationnelle et qu'elle sera gérée par les femmes. Les statuts précisent d'ailleurs que l'association est dirigée par un collège de sept membres féminins et que ses membres sont élus pour une durée maximale de cinq ans.«Le projet a mûri pendant plus d'un an, d'autres femmes sont arrivées. Nous avons choisi de créer une association et en avons rédigé les statuts. Ce soir l'As de Cœur prend vie», se félicite Catherine Denizart-Beyaert dans la salle de la Démocratie de l'hôtel de ville.

Le choix de «l'As» fait référence aux jeux qui s'adressent à tous et le «Cœur» à la ville, à la bienveillance et au partage.
Si la structure est désormais opérationnelle, il manque encore un lieu pour accueillir le projet. «On cherche activement un lieu, le plus près possible de la place Jourdain. Et aussi du financement», explique Catherine Denizart-Beyaert. Le lieu doit à la fois être au cœur de la ville et pouvoir accueillir du public. Quant au projet, après un an de maturation, il entre dans sa phase active.

 

Publié le 14/03/2018 à 07:45  | La Dépêche du Midi |

Fin de saison compliquée pour le Sporting


Ils et elles ont donné de la voix durant 80 minutes. En vain! / DDM G.D.

Hommage. Église comble ce samedi, joueurs, dirigeants, amis ont rendu un dernier hommage à Franck Montels, décédé la semaine dernière. Troisième ligne du Sporting dans les années 60, il était le père d'Éric, huit des années 80 et grand-père de Jules, actuel 3e ligne aile de l'équipe 1.

Nécrologie. Guy Balézo, dirigeant des années 70-80, est décédé. Beau-père de l'actuel président du Sporting, il a été inhumé hier.

 
Publié le 14/03/2018 à 07:45  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Une saison de rugby en photos, il y a quarante ans


Dans les vestiaires juste avant le match, saison 79-80. / DDM R.C.

C'est une exposition inédite qui est installée depuis hier dans l'entrée de la médiathèque. Elle devrait intéresser toutes les générations d'amateurs de rugby par la richesse de traitement de son sujet, bien que la trentaine de clichés soit en noir et blanc. C'est une étude ethnologique, voire ethnographique, réalisée par Roland Cros sur la saison 79-80 au Sporting. Durant six mois, le photographe s'est immiscé dans la vie du club, le dimanche du matin au soir, la semaine aux entraînements, en déplacements souvent lointains. Très proche des joueurs d'alors, il a pu mettre en relief les petits et grands moments d'un Sporting alors parmi l'élite du rugby national.

«J'étais attiré par ce sport et ce milieu que j'ai découvert. Il m'intriguait avant de me fasciner». Aujourd'hui il se souvient de ses débuts de carrière de photographe amateur - il est employé de l'Éducation nationale - dont le Sporting a été un de ses premiers sujets avant de traiter la corrida, la boxe et le phénomène punk parisien. «J'ai le souvenir d'un match à Béziers, au stade de Sauclières, dans la boue, contre la grande équipe d'alors. Une ambiance de bataille, de tranchée, de féroce combat, quelque chose d'une épopée».

Adopté par le club et par l'équipe, Roland Cros a promené ses objectifs au plus près des attitudes avec l'œil averti d'en retenir ces petits riens qui font les belles photos. Et toujours en noir et blanc. «Nous revenions d'un déplacement à Grenoble, le bus s'est arrêté chez Vaquerin, toujours à Béziers, à 2 heures du matin. Les Graulhétois ont été reçus comme des princes avec ce respect des gens du rugby de l'époque. Je retiens cette solidarité, cette amitié forte chez les rouges et noirs, cette fraternité, cette légèreté dans l'abordage de moments difficiles». Superbes sentiments et moments qu'il a si bien retranscrits par l'image. «Dans un autre registre, le stade de Narbonne, alors tout neuf, où Graulhet jouait, m'a intéressé par son aspect graphique». Contacté pour l'événement Rugb'image, il fera le vernissage de l'expo le lundi 26 mars à 18h. «Je me souviens des Revallier, Laporte, Combalbert, Faguet, Icart, Gontier, Phalippot, Auriol et tous les autres. Je compte sur eux pour être présents ce 26 mars».


Publié le 15/03/2018 à 07:43  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Les projets pour l'accessibilité des personnes handicapées


Le passage PMR (personnes à mobilité réduite) pour l'annexe de la mairie a été réalisé en régie./ Photo DDM

La mise en accessibilité d'une ville est un travail de longue haleine. Chaque année, la commission communale pour l'accessibilité des personnes handicapées livre un bilan, point d'étape de cet ambitieux projet.

C'est la loi dite «loi pour l'égalité des droits et des chances. La participation et la citoyenneté des personnes handicapées» qui impose aux communes de plus de 5 000 habitants, la mise en place d'une commission communale pour l‘accessibilité des personnes handicapées (CCAPH) composée de représentants de la commune d'associations d'usagers et de personnes handicapées.

Suite à l'intervention de l'Association des paralysés de France, la ville a été classée «vert pâle» signifiant que la ville est accessible. Concernant le stationnement, alors que la loi stipule que le taux de places réservées doit être à minima de 2 %, sur le territoire graulhétois, il est de plus de 4 %. «Dans tous les cas la municipalité porte une attention et une sensibilité particulière à toutes les demandes a?n de répondre au maximum à l'attente des administrés, la démocratie participative est favorisée», souligne Maryse Escribe, adjointe au maire en charge des personnes âgées et du handicap.
Une programmation pour plusieurs années a été étudiée et définie par la CCAPH avec une inscription budgétaire régulièrement prévue pour les travaux d‘accessibilité.

Le PAVE : de quoi s'agit-il ?
L‘objectif du PAVE (plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics) de Graulhet est d'améliorer les conditions d'accessibilité pour tout son territoire en s'appuyant sur une programmation planifiée à court, moyen et long terme avec des travaux réalisés en régie. L'an dernier, l'annexe de l'hôtel de ville a été aménagée ainsi que l'église du Val d'Amour, l'école de l'Albertarié (reste un pan incliné à réaliser), la mosquée, la Maison des associations, le local du Secours populaire et l'entrée du centre nautique. L'accès à la salle Robert-Primault a été reprogrammé pour 2018.

Cette année est la troisième année de travaux de ce programme. Elle devrait voir la réalisation du plan incliné de l'école de l'Albertarié, l'aménagement de la salle Robert-Primault et du préau du stade Noël-Pélissou mais aussi de la Maison des jeunes et de la culture. Des places réservées pour les personnes à mobilité réduites (PMR) seront réalisées à la ferme de Nabeillou et à proximité des Restos du Cœur et des différents cimetières que compte la ville.
Enfin, la salle de la Capelette devrait elle aussi être aménagée avant la fin de l'année.

En chiffres
Les travaux en 2017 en chiffres : annexe de la mairie (7 452,21 euros) ; passage avenue des Tulipes (2 250 €) ; passage avenue Victor-Hugo (2 650,78 €) ; réfection du ponton de pêche au lac de Nabeillou (1 840 €) ; création d'un passage stabilisé aux jardins partagés (520 €) ; mise aux normes de la Maison des associations (1 180,60 €) ; accessibilité du Secours populaire (160 €) ; accessibilité de l'église Notre-Dame (16 €) ; accessibilité de la mosquée (933 €) ; accessibilité du groupe scolaire de l'Albertarié (1 954,57 €). Au total, 5 828,17 € de travaux sur les bâtiments et 14 712,99 € sur la voirie.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site