Graulhet : Rétro Février 2018 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Février 2018 -2-
Publié le 17/02/2018 à 08:24 | La Dépêche du Midi | G. D.
2018, une année chargée en commémorations
Robert Couzinié, président de l'Union fédérale, au monument aux morts./ archives G. D.
L'assemblée générale de l'Union fédérale des anciens combattants et victimes de guerre du canton de Graulhet a rassemblé, salle de la Démocratie, adhérents et invités. «Les effectifs se maintiennent avec l'arrivée de nouveaux adhérents qui seront amenés à reprendre le flambeau et assurer la relève», espère Robert Couzinié qui préside l'association depuis plusieurs décennies. «Malheureusement, comme chaque année, nous déplorons des décès. Ce sont quatre camarades qui nous ont quittés, un de 39-45 et trois anciens d'Algérie. Nous associons à la minute de silence que nous observons les militaires morts en opérations extérieures».
Le secrétaire René Hurbain a fait état de la participation de l'union aux cérémonies sur le canton comme sur le département. Robert Bourgarel, dans son compte rendu des comptes, a tenu à remercier les décisionnaires pour les aides et subventions multiples qui permettent à l'Union de fonctionner.
Au bureau, petit changement avec le replacement à la deuxième vice-présidence d'Émile Barthès, de Briatexte ; Georges Savignol, lui-même laissant sa place d'administrateur à Daniel Pau. Pour parer à la défection d'un des porte-drapeaux, Yannick Lemeur reprend le manche, secondé par Nicolas Delaire. Après avoir évoqué la situation du monde combattant et l'augmentation de la retraite, Robert Couzinié a informé l'assistance qu'une délégation graulhétoise ira participer à Paris en mai, au centième anniversaire de l'Union fédérale.
2018 marquera aussi le centième anniversaire de la fin de la Guerre 14-18 que l'union locale se prépare aussi à honorer. De son côté, Jacques Delaire, vice-président, a pu évoquer la situation des Opex qui lui tint à cœur et les nouvelles restrictions budgétaires qui freinent l'obtention de la carte du combattant. «Nos militaires sont présents surtout en Afrique pour lutter contre les éléments terroristes fanatisés qui causent de gros dégâts parmi la population et dans les rangs de notre armée».
En conclusion, année chargée à venir pour l'Union fédérale.
Publié le 18/02/2018 à 03:50 | La Dépêche du Midi | G.D.
Assemblée générale non élective du rugby
Un auditoire tantôt attentif, tantôt réactif. / Photo DDM
Il a fallu ajouter des chaises -les joueurs au repos pour intediction de terrains étaient présents- pour l'assemblée générale non élective du rugby, dont la validation tardive des résultats financiers de la saison 2016-2017, a obligé d'en retarder la date. Deux heures de présentations de bilans et d'échanges au terme desquelles, toutes les composantes sont tombées d'accord sur un constat : le Sporting ne va pas bien ! Seul le bilan financier présenté par le secrétaire et trésorier Jean Luc Cathalau, qui annonce un équilibre – 2 400 € de positif- grâce à une gestion sage et un gros travail de fond sur les partenaires, a contrarié le compte rendu moral qui fait état de résultats sportifs faibles, d'une monté en flèche des sanctions, de la baisse de 23 % des abonnements, d'incivilités récurrentes dans le stade et du moindre intérêt porté par les jeunes à ce sport.
C'est au moment des «questions diverses» que le débat s'est animé, les joueurs demandant des garanties sinon des pistes pour envisager l'avenir du club sereinement. «Nous avons peu de gamins à l'école de rugby, ce qui pour les prochaines saisons risque de perturber le fonctionnement des équipes de jeunes. Et le règlement fédéral nous interdit un rapprochement avec les clubs voisins», a répondu le président David Gau à une question sur l'évidence d'un besoin de relance de la formation. Sur la pertinence d'un maintien ou d'une descente, il a été catégorique. «Il faut maintenir le club et le pérenniser en Fédérale 1. Si le Sporting descend en F2 quels joueurs seront encore là la saison prochaine. Et si nous nous maintenons sportivement en F1 et refusons d'y rester, nous serions rétrogradés en F3 comme le précise le règlement». De son côté Jean Luc Cathalau a reconnu «qu'une vraie inquiétude venait du peu de renouvellement au niveau des dirigeants. C'est facile d'avancer des solutions au café du coin. Mais personne n'est encore venu me voir pour tenter de les mettre en place !»
La réunion s'est conclue par un vif échange entre dirigeants et représentants de la Municipalité – Florence Belou et Blaise Aznar- au sujet du projet de démolition des petites tribunes pour y aménager un espace urbain. «Le projet est avancé mais pas encore validé», a précisé le second. Restait les «y'a qu'à», les «il faut» et les «faire une réunion» qui ont fleuri. Comme autant de bouées et de couronnes ?
Publié le 19/02/2018 à 08:03 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le Théâtre du Rugissant et sa troupe
Frédérique Garlaschi qui gère la diffusion et Natacha Muet cofondatrice de la compagnie. / Photo DDM. G.D.
«Nul n'est prophète en son pays.» L'adage peut convenir au Théâtre du Rugissant, connu dans les festivals de toute l'Europe, mais mal connu voire méconnu dans la Tarn, et jusqu'à Graulhet. Et pourtant, voilà juste quinze ans que la compagnie s'est installée en bordure de Dadou, au sortir du Pont St Pierre.
Créée en 1995, en banlieue parisienne, en tant que «La Chiffonière», elle a d'abord écumé toute l'Europe en présentant son spectacle de marionnettes géantes «Le bal des Fous» joué plus de 400 fois en l'adaptant à l'anglais ou à l'espagnol. «Tout est parti de l'amour pour les arts forains, de la machinerie traditionnelle du théâtre, du cinéma muet, du chant et de la musique au service de l'image, des créations collectives et des rencontres artistiques», assure Natacha Muet, cofondatrice de la compagnie avec Arnaud Vidal.
Depuis, plusieurs spectacles ont été produits, comme «Dans l'œil du Judas», une interprétation des ravages de la rumeur, et son castelet décor fabriqué dans l'atelier graulhétois, puis, l'adaptation d'une BD, «Tout seul», joué par le couple et ses deux enfants, et enfin «Ivan le Terrible», une création collective en extérieur ou en salle. «C'est un aller-retour entre l'histoire du despote et le film culte de Eisenstein, qui mixe marionnettes et acteurs». Dix marionnettistes, techniciens et musiciens assurent ce spectacle déjà joué une cinquantaine de fois. «En fait, les possibilités du Théâtre du Rugissant sont multiples, vu la configuration, la jauge, les possibilités et les infrastructures qui nous accueillent», précise Natacha Muet qui a noté Lavaur et Lautrec sur l'agenda de reprise de cette nouvelle saison qui débute avec le printemps.
«Nous avons aussi créé la chorale La Rugissante, une vingtaine de choristes et musiciens qui reprend des chants du monde et des compositions de leur arrangement, et récemment, «La Petite Rugissante» une chorale d'ados sur les mêmes répertoires. Ces ensembles seront à découvrir lors du stage d'avant Rues d'Été, qui permettra de découvrir l'univers du spectacle tel que nous l'abordons».
Une façon bien singulière de se rapprocher de la troupe et pourquoi pas en faire un jour partie.
Publié le 19/02/2018 à 08:08 | La Dépêche du Midi | Daniel Drouet
Graulhet à mi-temps
Graulhet n'a guère fait illusion./ Photo DDM D.D
> L'ESSENTIEL
Castanet a remporté une victoire prévisible mais il a fallu tout pour empocher le premier bonus offensif de la saison. La cause à un terrain difficile, certes, mais aussi à de nombreuses fautes ou événements divers, donnant pratiquement tout le match un faux rythme. Entre les blessures, le lacet défait, les changements, les chamailleries, de la malice, des mêlées à refaire, le temps de jeu a été très réduit. Au bout de l'ennui, Castanet a réussi dans son entreprise.
Pourtant tout avait bien commencé par un essai avant de tomber dans des travers qui avantageait plus les adversaires que les locaux. Graulhet souffrait, notamment au cours de la seconde mi-temps, mais ne sombrait pas. Il a fallu attendre la 70e pour voir enfin ce troisième essai libérateur. Et encore, ce point supplémentaire restait en suspens jusqu'à la fin, seul moment dangereux amorcé par les Tarnais. Castanet tenait son objectif qu'il défendait avec beaucoup de détermination.
> LES HOMMES
Le talonneur Bonnot a été dans tous les bons coups, inaugurant même la marque sur un essai plein de volonté. Le capitaine d'Aram de Valada, toujours présents au combat, Caillau, pour son abnégation, Martin, ailier volontaire et Folliot pour ses réussites (100 %) sont à sortir du lot.
À Graulhet, le pack a combattu avec ses armes autour du capitaine Regnier et de son compère en seconde ligne Pauthe. Même s'il a abusé de son pied, l'ouvreur Weersma a essayé dans des conditions difficiles d'orienter le jeu.
> ILS ONT DIT
Eric San Vicente (co-entraîneur de Castanet) : «Nous avons eu du mal à mettre notre jeu en place. Il y a eu une accumulation de petites fautes qui ne nous a pas permis d'être sereins en fin de rencontre. Un rythme d'hiver qui ne nous convient pas.»
Jean-Marc Aué (co-entraîneur de Graulhet) : «Notre entame catastrophique nous a obligés à faire des efforts pour recoller au score. Sur le plan tactique, on n'a pas existé avec une déficience dans notre jeu au pied. On joue trop avec le frein alors que l'on devrait être libéré.»
Publié le 20/02/2018 à 07:47 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Dix sur dix en conduite pour les collégiens
Les collégiens de troisième du collège Louis-Pasteur./ Photo DDM, J-C. C.
La semaine dernière 160 élèves de troisième du collège Louis-Pasteur ont participé à l'opération «Dix de conduite jeune». Cette action permet de sensibiliser les jeunes aux dangers de la route. «Chaque classe passe une demi-journée. Celle-ci est divisée en deux parties : une sur la théorie et une sur la pratique», explique l'adjudant-chef Boutet de la brigade motorisée de Castres.
Dans la première partie il y a bien entendu le Code de la route que tout usager de la route se devrait de connaître. Elle comprend aussi des échanges sur les problèmes de circulation routière, les accidents, les drogues ou la vitesse. Ce premier temps est aussi l'occasion de présenter à celles et ceux qui s'apprêtent à quitter le collège la conduite accompagnée.
La seconde partie de l'intervention est constituée par une épreuve pratique où chacun peut conduire une voiture sur un circuit. Un classement suit cette initiation à la conduite.
«Ça a du sens pour nos élèves. Cette action entre dans le cadre de leur parcours citoyen», a souligné Valérie Charpin, principale de l'établissement scolaire qui a «joué le jeu» pour assurer un très bon accueil aux différents organisateurs de cette semaine.
Les dix meilleurs élèves ont été conviés à une remise des prix. Il se sont vu remettre des lots ainsi que des bons d'achat de plusieurs dizaines d'euros dans un magasin de sport en fonction de leurs résultats.
Cet évènement s'est aussi montré inspirant. Claude Fita, maire de la ville, conquis par cette initiative, soulignait dans son discours qu'une action de ce type pourrait être menée avec les agents de la collectivité. Car si la sensibilisation à la sécurité routière s'adresse souvent aux jeunes, qui sont les premières victimes des accidents de la route, elle concerne aussi tous les usagers.
Les meilleurs élèves sont :
Nicolas Chaffaud, Cherifa Boutit, Pierre Serres, Raphaël Zougab, Rudy Cassagnes, Océane Combes, Gautier Sabo, Heliot François, Maxime Bousquet.
Publié le 21/02/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi | G. D.
Des désaccords à «Graulhet Mémoire et Patrimoine»
La carte postale que Graulhet Mémoire et Patrimoine propose de peindre en trompe-l'œil sur le théron du Jourdain.
Créée il y a à peine six mois, l'association Graulhet Mémoire et Patrimoine a déjà traversé des turbulences qui ont poussé le président Raymond Vergne à présenter sa démission. «Pour raison personnelle», dit le communiqué. «Il m'était impossible de travailler sereinement», ajoute-t-il. Il assure rester membre de l'association et vient de créer un site de discussion consacré au présent et surtout au passé de Graulhet. Sous sa présidence, Graulhet Mémoire et Patrimoine, qui milite pour la mise en valeur des joyaux du patrimoine local, aura remis en état la Quille d'En Gach, et en accord avec la mairie, remis en fonction les fontaines du square Foch, et réhabilité le bassin de la place du Jourdain, en attente de ses grenouilles qui remplaceront les angelots abîmés après les gelées.
C'est Jérôme Viguier qui a repris la présidence avec dans son équipe rapprochée Gérard Andrieu, Thierry Calmès, Fabien Planès, Richard Galinier et Mathieu Sicard. Graulhet Mémoire et Patrimoine compte à ce jour 26 adhérents, la plupart graulhétois. «Des personnes qui trouvent notre action d'un grand intérêt et qui se soucient du devenir du patrimoine local», assure Jérôme Viguier qui tient à préciser : «Ne pas faire l'amalgame entre l'association et les groupes Facebook émergeant sur les mêmes thèmes !». Déjà, la pendule de l'église Notre-Dame du Val d'Amour a été restaurée par les services municipaux et d'autres réalisations sont au programme, à condition de trouver les fonds.
«Nous faisons un appel aux dons. Nous savons qu'avec la baisse des dotations de l'État, la commune ne peut pas prendre en charge l'entretien de tous les sujets. Pourquoi pas, nous citoyens, nous mobiliser pour participer à leur rénovation ? Parmi les projets, nous envisageons de repeindre le théron du Jourdain, actuellement recouvert d'azulejos peints. Une artiste peintre reproduira en trompe-l'œil la carte postale connue de beaucoup de Graulhétois. Nous devrons avoir l'aval des Bâtiments de France vu que le site est proche du Pont Vieux qui est classé».
La statue La Montage square Foch devrait aussi être rénovée et GMP milite pour le retour de Rebecca dont la statue est actuellement déposée à l'Hostellerie du Lyon d'Or dans son lieu public d'origine. D'autres projets sont dans les cartons de l'association. En changeant de président, elle va s'attacher à rebondir et à faire découvrir quelques richesses méconnues.
Publié le 22/02/2018 à 07:56 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par Jean-Claude Clerc
Concours de miss : Nissia Harhour se prépare pour la finale nationale
La jeune Graulhétoise se prépare pour l'épreuve nationale. / DDM, J-C C
Nissia Harhour a été sacrée Miss 15/17 Midi-Pyrénées le 21 octobre dernier à Lavaur. La jeune Graulhétoise se prépare désormais à l'épreuve nationale qui aura lieu le 3 mars prochain.
Qu'est-ce qui vous a motivé pour vous inscrire au concours national ?
Depuis toute petite j'ai toujours été attirée par le milieu des miss. J'adorais regarder le concours à la télévision. Je ne pensais pas qu'un jour j'en ferais partie. Ça m'est venu comme ça, j'ai simplement voulu le vivre.
Quand vous êtes-vous lancée ?
Je me suis inscrite au mois de mai dès le démarrage des inscriptions. La personne qui s'occupe du comité régional m'a envoyé le dossier, je le lui ai renvoyé et à partir de là ça a vraiment débuté.
Comment s'est passée l'épreuve régionale ?
Lorsque je suis arrivée le matin à Lavaur j'étais un peu stressée. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'ai été surprise car les autres candidates ont été adorables. On a été très soudée et complices, on s'est entraidé. La journée s'est super bien passée.
Quelle est l'étape suivante ?
La finale nationale aura lieu le samedi 3 mars à Pontivy. Pour faire partie des douze finalistes, il faut obtenir un maximum de SMS avec le message «Miss 14» au 71718. Je partirai le dimanche 25 février pour une semaine de préparation avec les autres candidates. La finale aura pour thème cette année «le tour du monde».
Avez-vous déjà une idée de «l'après-Miss» ?
L'an prochain, je souhaite faire une fac d'anglais pour devenir hôtesse de l'air dans un premier temps. J'aimerais plus tard devenir professeur d'anglais. Cette expérience m'a déjà apporté beaucoup de choses. Elle m'a permis de mûrir, de grandir. Je suis d'une nature très timide et cela m'a permis de m'ouvrir davantage.
Publié le 23/02/2018 à 07:54 | La Dépêche du Midi | J-C C
Renforcement du dispositif de vidéoprotection
Les élus ont été unanimes sur la poursuite du dispositif. / Photo DDM, J-C C
Suite au développement accru courant 2 015 des actes de malveillance et des faits de dégradations des équipements publics (essentiellement dans l'enceinte du stade Noël-Pélissou, au niveau du centre nautique, de ses abords et de la cité administrative), la ville a amorcé un projet d'implantation de caméras de vidéoprotection. En 2016, la municipalité a donc déployé un système simple et opérationnel de vidéoprotection destiné notamment à prévenir les dégradations des équipements publics, à connaître l'usage malveillant des espaces publics et permettre aux forces de l'ordre d'avoir des moyens supplémentaires d'investigation.
Un projet sur trois ans
Ce déploiement a été prévu sur trois ans en tranches annuelles. En 2016, huit caméras ont été installées au niveau du complexe Noël-Pélissou, du centre nautique et de la cité administrative. Cette première tranche a été couplée avec la mise en place du centre de supervision urbaine (système de visionnage et d'enregistrement des données) ainsi que du déport des données vers la Brigade territoriale autonome de gendarmerie de Graulhet.
Protéger les établissements scolaires
En 2017, la seconde tranche s'est traduite par le déploiement de huit caméras supplémentaires. L'objectif : implanter des caméras de la place du Jourdain aux abords de la salle de l'Odéon et de l'Auditorium.
L'idée de cette nouvelle tranche : amorcer la protection des établissements scolaires en installant une caméra devant le collège. Une caméra a été positionnée au carrefour Saint-Projet afin de sécuriser le centre-ville et ses commerces. Cette année, l'objectif est de renforcer le dispositif existant, d'implanter des caméras sur quelques ronds-points ou carrefours stratégiques, de poursuivre la sécurisation des établissements scolaires et de sécuriser l'hôtel de ville. Le montant de l'enveloppe budgétaire dédiée sera compris dans une fourchette maximale de 60 000 euros TTC. Le dispositif qui comprendra des caméras au niveau du château, de l'hôtel de ville, des carrefours de l'Appel-du-18-Juin et des Voûtes, des écoles de Crins et d'En Gach et de la place Jean-Moulin sera opérationnel à l'été 2018.
Publié le 24/02/2018 à 08:18 | La Dépêche du Midi | G. D.
Les raisons d'une démission et d'une volte-face
J.-Luc Cathalau (à gauche) aux côtés du président David Gau vendredi lors de l'assemblée générale du Sporting. / Photo DDM G.D.
L'ambiance était tendue lors de l'AG vendredi dernier. Mauvais résultats du club, manque et usure des dirigeants, charges devenues trop lourdes et envie de passer à autre chose. Il y a sûrement un peu de tout cela dans la décision de Jean-Luc Cathalau, celle de démissionner de ses fonctions de secrétaire général du Sporting et président de l'Omnisports qu'il occupait depuis 2010.
À mi-semaine, l'intéressé a confirmé sa décision au téléphone en ne voulant pas s'exprimer sur les raisons de sa décision.
Le président David Gau en a fait part aux joueurs. Mais en cette fin de semaine, au travers d'une lettre ouverte envoyée aux responsables du club, Jean-Luc Cathalau est revenu sur sa décision.
Lettre ouverte
«Au cours de l'assemblée générale, dans le plus parfait exercice de démocratie, tous ceux qui l'ont souhaité ont pu s'exprimer lors des questions diverses. J'ai ainsi écouté et entendu dire que la situation sportive du club est due à un environnement toxique, certains ont ainsi mis en avant divers propos comme, je cite : «Que ce club est mort», «Qu'il n'y a pas de communication. Ce constat est mis en avant par certains joueurs et entraîneurs. Occupant un poste important au sein du club en tant que secrétaire général, je me sens complètement concerné par cette situation et interprète cela comme un échec de mon travail. Depuis vendredi soir, j'ai réfléchi à ma position, à mon investissement et à mes capacités, et j'en arrive à la conclusion que je ne suis pas capable de faire plus et mieux. Je passe de 4 à 6 heures par jour au club, sans compter les matchs à domicile, les déplacements et les stages. J'atteins donc la limite de mes compétences.
À l'aune de ce constat, je pense qu'il est urgent, au vu de la situation du club, de faire bouger les lignes. Il est donc temps, dans l'intérêt du club, que je quitte mes fonctions afin de laisser ma place. J'ai donc présenté ma démission au président mardi matin, un long entretien a suivi. Au cours de celui-ci, le président m'a présenté des arguments afin que je reste en place jusqu'au terme de la saison. Le club devant faire face à de grandes manifestations et ne peut pas se permettre de «passer à côté». J'ai réservé ma réponse pour la fin de la semaine. J'ai reçu également de nombreux témoignages de soutien, de solidarité mais aussi certains me demandant de rester et de revenir sur ma décision. Une telle situation d'incertitude étant toujours défavorable à l'institution qu'est le club, je ne souhaite pas aller au bout du délai de réflexion et je décide dès aujourd'hui de rester jusqu'à la fin de la saison, viendra alors le temps d'une nouvelle réflexion. Cette lettre ouverte, n'a d'autre but que de préciser ma position et de dissiper toute interprétation de quelque nature que ce soit.»
Une péripétie dont le club se serait bien passé, à huit jours de son derby face à Lavaur.
Publié le 25/02/2018 à 07:46 | La Dépêche du Midi | G.D.
Athlétisme : Pierre de Rouck sur le podium des masters France
Il n'y a pas d'âge pour rester dans la compétition. / Photo DDM
Licencié à la section athlétisme du SC Graulhet, Pierre De Rouck a participé aux championnats de France des Masters à Nantes, désormais dans la catégorie des plus de 75 ans. Il s'est fixé un nouveau challenge et s'inscrit en plus cette année dans le pentathlon qui comprend, hauteur, 60 m haies, longueur, poids et 1 000 m.
«D'habitude je me déplaçais pour une seule épreuve, le lancer de poids. Comme je voulais me faire «plaisir» et effacer le regret de n'avoir pu être décathlonien dans ma jeunesse (il y a plus de 55 ans), je me suis lancé dans l'aventure du pentathlon en salle. Au point de vue préparation rien de changé, à part quelques marques à prendre pour les haies, la hauteur et la longueur, et apprendre la réglementation de l'épreuve combinée du pentathlon» explique l'athlète graulhétois, pour des épreuves difficiles qui ne sont pas toutes dans ses spécialités, puisqu'il se prépare habituellement principalement sur les lancers. Malgré cela il réussit dans le pentathlon à prendre la 3e place. Il prend également la 2e place en hauteur et la 2e place au lancer de poids (4 kg) avec un jet à 9 m11. Il réussit ainsi à mettre la ville de Graulhet au top des Masters.
Un véritable marathon
«Ce fut un après-midi de marathon : à 14 h 30 saut en hauteur individuel résultat 1m 02, une surprise et vice champion, puis début du pentathlon par le 60 m haies puis la longueur puis le lancer de poids puis la hauteur avec un retrait du concours car la finale du poids était en cours.
Résultat 2e, vice-champion, pour terminer à 19 h 10 le 1 000 m. Attente du résultat final du pentathlon et 3e place soit la médaille de bronze. Au total 3 médailles. Je suis content et satisfait des résultats, je vais pratiquer d'ores et déjà un entraînement plus spécifique sans oublier les lancers bien sûr. C'est une passion de pouvoir s'épanouir dans un sport de base reconnu comme ingrat, mais qui apporte tant de satisfactions personnelles. Je refais le même programme ce dimanche 25 février à Bompas, près de Perpignan, lors des championnats d'Occitanie des Masters, épreuves combinées et individuelles». Un nouveau challenge pour ce septuagénaire exemplaire de volonté, qui s'entraîne régulièrement au stade Noël Pélissou.
Publié le 26/02/2018 à 08:36 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le cuir de Graulhet repart dans la course
Deux mégissiers seulement adhérents de Cuir de Graulhet. Les autres sont à convaincre. / Photo DDM
Aux dires de Cuir de Graulhet, sur le site que l'association vient de créer (www.graulhetlecuir.com), la ville compte 80 entreprises et 650 salariés dans les secteurs de la mégisserie, la maroquinerie, les machines et les fournitures liées à la filière. Une activité que Dominique Picquier, président de l'association, annonce en pleine croissance. Elle aurait été de 6,8 % entre janvier et octobre 2017. Un redécollage qui pousse Cuir de Graulhet à participer à la compétition, après 18 mois de travail collectif, entre entreprises locales et territoire.
«L'objectif reste de réunir les acteurs de la filière cuir du bassin Graulhet autour de projets communs. Un appui financier et en ingénierie est assuré par Gaillac-Graulhet agglomération et par le CCI du Tarn. En 2017, le premier plan d'actions s'est dessiné autour de plusieurs axes prioritaires, l'identité, la communication, la promotion et la formation à l'emploi, l'innovation et les Maison des Métier du Cuir qui accueillent nos activités» assure Dominique Picquier. Il espère un nombre d'adhérents plus important surtout dans le secteur mégissier.
«Nous en comptons une quinzaine. En sachant que fédérer prend du temps» précise Dominique Picquier. Les réunions sur les tendances à venir ont déjà débuté, mais c'est bien avec la reconnaissance du savoir-faire local que l'association pense détenir son meilleur atout.
Actions de promotion locale et nationale
«Nous envisageons des actions de promotion, aussi bien locale que nationale. L'innovation sera également au cœur des projets sous la forme de séminaires thématiques spécialisés organisés dans la ville».
Une action collective, soutenue par les partenaires privés ou institutionnels, qui verra Cuir de Graulhet rééditer, avec l'office du tourisme en octobre prochain, l'opération Le Cuir dans le Peau, dont la première a comptabilisé un millier de visiteurs. «Avec cette fois, la région pour cible au niveau de notre communication».
Quelques jours plus tôt, à titre collectif et/ou personnel, les professionnels graulhétois participeront au salon du cuir parisien. «Le pavillon Cuir de Graulhet fera la promotion de la ville, de son activité industrielle, de son savoir-faire qui reste d'un niveau élevé». Chef d'entreprise, Dominique Picquier a dévoilé dernièrement le logo de l'association. Certains y verront un clin d'œil en forme de patte de grenouille. «Il représente la diversité des savoir-faire des entreprises du bassin graulhétois et met en avant le territoire, véritable socle commun historique actuel... et futur».
Publié le 27/02/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi |
Le 85e anniversaire de l'Aéro-Club se prépare
Le Piper J3 a participé au débarquement de Normandie. / Photo DDM, J-C C
L'Aéro-Club de Graulhet prépare les festivités autour de son quatre-vingt-cinquième anniversaire qui aura lieu le dernier week-end de juin. A cette occasion, les bénévoles du club sont à la recherche des anciens membres et de tous documents permettant d'illustrer la riche histoire de l'Aéro-Club.
Du premier vol au-dessus de Graulhet à partir de la propriété de Crins en 1911 en passant par la visite du général Gamelin ou son nivellement en urgence par les habitants après que les Allemands en retraite l'aient rendu inutilisable, le site inauguré en juillet 1935 et l'Aéro-Club né en 1933, comptant parmi ses anciens membres le colonel André Naudy, pilote de chasse, ou Gaston Vedel, pionnier de l'Aéropostale, font partie de l'histoire de la ville.
Aujourd'hui, ce sont plus de 130 passionnés venus de tout le département mais aussi de la région toulousaine qui font vivre l'Aéro-Club de Graulhet. La structure exploite l'aérodrome, assure une mission de service public déléguée par la municipalité, mutualise au profit de ses pilotes une flotte de quatre appareils et assure la formation des futurs pilotes du brevet d'initiation à l'aéronautique (BIA) au Private Pilot Licence qui permet de voler dans toute l'Europe grâce une équipe de neuf instructeurs de grande qualité totalement bénévoles.
«Nous souhaiterions réunir un maximum de pilote de l'Aéro-Club pour nous permettre de matérialiser l'événement avec une photo aérienne en dessinant le chiffre 85 sur le tarmac, réaliser un film à l'aide d'un drone», confie Jean-Christophe Bernard, secrétaire de l'association, qui est à la recherche de documents pour retracer l'histoire du club en vue d'une grande rétrospective. «Nous envisageons également de réunir des avions anciens pour une exposition statique. Le programme est en cours d'élaboration mais nous aimerions que les anciens pilotes se fassent connaître pour qu'ils nous rejoignent ce jour-là».
Publié le 28/02/2018 à 07:44 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par J-C Clerc
L'orchestre de chambre de Toulouse rend hommage à Claude Nougaro
L'Orchestre de chambre de Toulouse se produira le 2 mars à Graulhet. / DDM
Ce vendredi 2 mars, l'Orchestre de chambre de Toulouse se produira à 20 h 30 au Forum de Graulhet où il proposera avec le Ô Quintet un hommage à l'œuvre de Claude Nougaro. Renaud Gruss est l'administrateur général de l'orchestre de chambre de Toulouse.
Comment est né ce projet autour de l'œuvre de Claude Nougaro ?
Malgré l'appellation de «classique», l'orchestre se frotte aussi au jazz, à l'improvisation ou aux musiques du monde. Ce projet est né à l'issue d'un précédent sur l'œuvre de Georges Brassens. Ce projet d'hommage à Nougaro s'inscrit dans le cadre de cette diversité qui nous est chère.
De qui se compose le Ô Quintet ?
Il y a Michel Baulo, Michel Marcos, Pierre Costes, Alain Jubert, Tom Carrière, Grégoire Oboldouieff, Jean-Sébastien Cambon à la direction et bien entendu les onze cordes de l'orchestre de chambre de Toulouse. Suivant les engagements que les musiciens ont contracté par ailleurs, la formation peut évoluer. Nous avons donné quatre fois ce spectacle depuis juin 2017 et nous cherchons à la faire tourner pour le partager avec le plus grand nombre. Nous sommes ravis de pouvoir le présenter ce vendredi au Forum de Graulhet.
Dans quel esprit ce spectacle a-t-il été réalisé ?
Il s'agit d'offrir les chansons de Claude Nougaro dans une orchestration différente avec batterie, guitare, contrebasse, piano et chant. L'œuvre de Nougaro est une œuvre riche qui, comme beaucoup d'autres, se voit réappropriées par d'autres artistes au fil du temps.
Que pourra-t-on écouter ?
Nous allons proposer au public les chansons les plus connues telles que «Toulouse», «Vie violence» ou «L'Irlandaise», dans cette nouvelle orchestration, mais il y a aussi d'autres chansons qui sont moins connues du grand public comme «Bonheur» ou «Allée des brouillards» et que les spectateurs auront plaisir à découvrir.
Publié le 28/02/2018 à 09:29 | La Dépêche du Midi |
Les petits chez les pompiers
Futurs rugbymen ou futurs pompiers ? / Photo DDM
Ecole de rugby. Les terrains de la Jonquière étant suspendus, samedi dernier, les U6 sont allés à une visite de la caserne des pompiers. Une visite possible grâce à François Glories, pompier professionnel dont le fils découvre le rugby avec les U6 du SCG. «Le rugby et les sapeurs-pompiers représentant la solidarité , le travail en équipe et l'entraide» comme l'ont jugé la chef de centre et la présidente.
Ce samedi, les enfants de l'école de rugby ont été invités à assister à la rencontre Castres Olympique-Lyon. Un grand merci au CO. Samedi 3 mars, à 14 heures, les U12 et U14 participent à un plateau Groupama à la Jonquière avec Bressols et Valence-d'Agen.
Dimanche, toutes les catégories participent au lever de rideau de Graulhet-Lavaur. Elles rencontreront leurs homologues vauréens à partir de 14 heures.
Dadous. Les anciens faisaient leur repas trilogie samedi à Briatexte. Avec au menu une très appréciée tête de veau cuisinée par l'ancien talonneur Bernard Bacabe.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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