Découvrir Graulhet

10/8/2018


Publié le 20/07/2018 à 07:52   | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La ville comme un véritable musée de l'art de bâtir


La place du Val-d'Amour au cœur de Panessac./Photo DDM, J-C C

La ville de Graulhet, grâce à son étendue, la variété et l'abondance de son patrimoine architectural, constitue un véritable musée de l'art de bâtir de l'époque médiévale jusqu'à aujourd'hui.

Depuis le quartier médiéval de Panessac, implanté sur un site défensif protégé par des remparts, jusqu'à la réalisation récente de la passerelle sur le Dadou, c'est une véritable invitation à la découverte de son architecture que la ville livre au fil des déambulations dans ses rues.



Merveille d'architecture
La richesse architecturale de la ville s'est organisée en quartiers différenciés, des pans de bois du quartier Panessac et ses faubourgs aux jardins d'ornement qui ont façonné l'ambiance du paysage en passant par les différents mouvements architecturaux des XIXe et XXe siècles et bien entendu ses bâtiments industriels et mégissiers.

C'est au cœur de la ville que l'on retrouve les bâtiments médiévaux, plus ou moins remaniés au fil des siècles. Le long des anciens chemins on retrouve l'urbanisme dense de la Renaissance et de la période classique, toujours avec cette prédominance des pans de bois.

On trouve ensuite l'architecture propre au siècle des Lumières avec de nombreux hôtels bâtis sur le même modèle, aux façades homogènes et sobres mais avec toujours une part d'inventivité. Le long des grandes avenues, comme celle de Charles-de-Gaulle, on retrouve les règles de l'art haussmannien et, par exemple, le maillage autour de la place Bosquet.



Et des sites plus récents
Les demeures des notables du XIXe siècle tendent à montrer leur réussite et leur fortune par l'ostentation et la provocation alors que la croissance urbaine de la ville, liée au développement des activités industrielles, connaît un véritable essor. Les quartiers se développent alors avec des maisons généralement alignées sur rue disposant d'un jardin à l'arrière. On retrouve ensuite un habitat pavillonnaire puis des lotissements. 

La ville témoigne aussi des courants architecturaux du XXe siècle, de l'art nouveau de l'avenue Victor-Hugo à l'art déco de la rue Jean-Jaurès ou au style néobaroque des avenues Marcel-Pagnol et Charles-de-Gaulle.


Publié le 19/07/2018 à 08:09   | La Dépêche du Midi |   J-C C

Redécouvrir la ville avec le sentier patrimoine urbain


Le parcours passe par le jardin de la Rivière./ Photo DDM, J-C C

C'est un circuit en douze étapes qui s‘offre au départ de la Maison des métiers du cuir. Le Sentier du patrimoine urbain propose de découvrir l'histoire millénaire de la ville au travers de ses bâtiments, balayant pour certains plus de huit siècles d'existence. Le circuit propose à la fois un voyage dans l'espace et dans le temps au travers d'un patrimoine historique, architectural, paysager, faunistique, trop souvent méconnu.



Il prend son départ à la place des Corroyeuses, où se trouvent la Maison des métiers du cuir et l'office de tourisme. Il permet la découverte touristique du travail du cuir, des tanneries médiévales, de la belle architecture des mégisseries et de leur reconversion, de jardins paysagers, de monuments classés d'un quartier médiéval des XIe-XVe siècles avec échoppes et soleilhous, d'un petit patrimoine de pays tels de beaux pigeonniers, d'un cheminement le long des berges du Dadou, véritable havre de fraîcheur pour le promeneur en quête d'une flore et d'une faune préservées.

Au fil des pas, le sentier mène le promeneur au jardin Saint-Jean, à la tannerie médiévale et au Pont Vieux construit en 1244 et classé Monument historique. De l'autre côté du Dadou, c'est un point de vue sur la rivière qui est offert avant d'arpenter la rue médiévale de Panessac puis d'admirer la façade de l'Hostellerie du Lyon d'or, une des plus vieilles bâtisses à pans de bois de chêne du Midi, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques.



Le pastel et les soleilhous bordent aussi ce sentier qui mène au pigeonnier du Pré de Millet, à la médiathèque Marguerite-Yourcenar et au château de Crins, en passant par les nouveaux équipements de la Plaine de Millet.

Du parchemin de l'an 961 aux aménagements d'aujourd'hui, le Sentier urbain du patrimoine offre un voyage dans le temps le long d'un parcours balisé de panneaux d'informations pour mieux (re) découvrir le Graulhet médiéval et contemporain.


Publié le 10/07/2018 à 08:04   | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

La Maison des métiers du cuir totalement repensée


La Maison des métiers du cuir repensée./ Photo DDM

Trois mille visiteurs franchissent chaque année le seuil de la Maison des métiers du cuir (MMC), que ce soit pour des visites libres ou guidées. Ce soir, sera inauguré un nouveau parcours dans un site qui a été repensé pour permettre l'accès au plus grand nombre.

«On a repensé le circuit pour que le site puisse être visité librement. On a souhaité offrir la possibilité d'une visite complète, sans guide», explique Marion Pelegry, chargée du patrimoine auprès du service culturel de la ville. Si le site est en perpétuel mouvement - l'an dernier un étage entier a été remodelé - cette fois c'est l'ensemble de la structure qui a été repensé. Désormais, chaque machine est numérotée et une «feuille de route» est proposée en début de parcours avec tous les termes techniques. 


/ Photo FB, Maison des Métiers du Cuir

«On s'est rendu compte que beaucoup de visiteurs aiment prendre leur temps et s'approprier la visite», souligne Marion Pelegry. Les visites libres seront désormais plus longues avec la réalisation de deux vidéos de 18 minutes avec de nombreux témoignages et des supports visuels permettant de découvrir l'intégralité des machines à son rythme.

Les grands visuels ont été réalisés dans des mégisseries actuellement en service pour mêler le patrimoine et l'actualité de la mégisserie graulhétoise. «On veut montrer que tout Graulhet était, et est encore, une usine, montrer ce qui se faisait avant mais aussi ce qui se fait aujourd'hui. Il y a des liens à travers le temps dans la technique et l'excellence», rappelle Marion Pelegry.



S'adresser à tous
Si les visiteurs peuvent visiter librement le site dans de meilleures conditions, les visites guidées se poursuivent sur demande. Les enfants n'ont pas été oubliés avec une sécurisation du parcours. Près de 10 000 euros ont été investis dans cette opération pour laquelle les services municipaux de la culture, des espaces verts et autres services techniques ont été mis à contribution. Cette accessibilité a aussi pour objectif d'agrandir le spectre des visiteurs. 

Si les scolaires, les seniors et les familles visitent le site, il reste un déficit dans la catégorie des jeunes adultes qui ont une pratique différente quant aux lieux de patrimoine. Cette accessibilité, enfin, concerne aussi le public étranger. Au français et à l'anglais vient désormais s'ajouter l'espagnol dans les vidéos et les feuilles de route qui n'attendent plus que les visiteurs.


Publié le 07/08/2018 à 07:47   | La Dépêche du Midi |  

L'hostellerie du Lyon d'or aux portes de la Renaissance


La plus vieille bâtisse à pans de bois se situe au cœur du quartier de Panessac./ Photo DDM

C'est à Graulhet que se trouve une des plus vieilles - si ce n‘est la plus vieille - bâtisse à pans de bois de chêne du Midi de la France. Située au cœur du quartier de Panessac, l‘hostellerie du Lyon d‘or est inscrite à l‘Inventaire des Monuments historiques.

Au Moyen-Âge la ville abritait des activités liées à l‘hébergement et relais de poste, auberge, logis et restauration faisaient partie des services marchands proposés. Les pittoresques ruelles du quartier Panessac ont été préservées avec leurs maisons à pans de bois et encorbellements, témoins de ce passé lointain qui constitue une véritable richesse culturelle.



L‘Hostellerie du Lyon d‘Or, située au cœur de ce quartier, se signale par les dimensions de sa façade à deux niveaux, en pans de bois à croix de Saint-André typiques du XVe siècle et en encorbellement. Le rez-de-chaussée est quant à lui maçonné en bel appareil de grès. La porte de l'édifice, située en partie centrale, est cantonnée de pilastres de pierre grise avec un linteau droit orné d‘une clef au lion assis, daté du XIXe siècle.

Une des difficultés pour connaître l'histoire de ce lieu est l'absence de documents écrits. Aussi les dernières études concluent à une construction dans la deuxième décennie du XVIe siècle, la majeure partie des bois analysés à cette occasion donnant des dates d‘abattage allant de 1507 à 1511. Les techniques de construction s‘accordent d‘ailleurs avec une telle datation faisant remonter l'édifice à la Renaissance.



En prenant le temps on peut imaginer les attelages accueillis dans la partie arrière, comme en attestent encore aujourd'hui les mangeoires et les abreuvoirs.

Les pièces d‘apparat du devant abritaient le couvert et les étages aménagés en chambres. Henri de Navarre, qui n‘était pas encore devenu Henri IV, fit une «escale gourmande». En attendant les Journées du patrimoine qui permettent parfois sa visite, il est possible d‘en contempler la façade à l‘occasion d‘une promenade dans les fraîches ruelles du quartier médiéval de la ville.


Tour de ville :


Le pont vieux


La caisse d'épargne


L'église de St-Mémy


L'église de St-Pierre de Rozède


Le colonel Naudy


La place Mercadial


Publié le 13/08/2013 à 09:03   | La Dépêche du Midi |  

Nabeillou, écrin de verdure et havre de paix


Un coin de calme et de détente au bord du lac. / Photo DDM, J-C C.

Le lac de Nabeillou et ses abords font partie de ces petits joyaux qui prennent l’été toute leur valeur. Le lac colinéaire, alimenté par le ruisseau de la Boulouyssié, a été mis en eau en 1985. Avec 480 mètres de long pour une largeur maximum de 110 mètres, il offre plus de 4 hectares propices aux activités nautiques et un agréable point de départ pour les randonnées comme celle des trois lacs, longue de 7,5 km qui permet de traverser et découvrir une partie de la campagne graulhétoise, un panorama sur la ville et le site classé de Notre Dame des Vignes.

Pêche, escalade, footing
Si elles sont bien connues des randonneurs et des promeneurs, les berges offrent aussi le long de ses mille mètres des postes de pêche. Des colverts, hérons bihoreau, tortues aquatiques, grenouilles et ragondins ont élu domicile à Nabeillou. En s’égarant dans les sous-bois, l’explorateur pourra rencontrer des sportifs de pleine nature tels que vététistes dans des couloirs de verdure, des archers à la recherche de postes de tir sécurisés, des joggeurs effectuant un footing tout terrain ou bien encore des initiés qui sont à la recherche de balises du parcours d’orientation.



Protégé des véhicules motorisés
Plus près de la ferme qui durant la période de la première guerre mondiale fut employée comme structure de convalescence des soldats blessés, les grimpeurs peuvent pratiquer l’escalade sur un mur équipé de prises artificielles. En contre bas du lac on trouve la possibilité d’exercices sur un mini-circuit de bi-cross ou sur un plateau équipé pour la pratique du skate qui raviront les petits et grands.

L’ensemble du site, protégé des véhicules motorisés par l’arrêté municipal, offre quiétude et possibilités d’activités ou de délassement en pleine nature, entre amis ou en famille. Les usagers trouveront des équipements de confort et propreté à utiliser sans modération.


Pour de plus amples renseignements, il est possible de contacter l'office de tourisme en téléphonant au 05 63 42 87 27
 

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