Graulhet : Rétro Octobre 2017 -2-

1/2/2018

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Octobre 2017 -2-  


Publié le 16/10/2017 à 09:15  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'aéro-club étoffe sa flotte


Réception du Robin HR200 à Toulouse-Lasbordes en provenance de Mulhouse par Guilllaume Beaufils, chef-pilote (à gauche) et Jean-Marc Condom, adjoint au chef-pilote, responsable de la mécanique, et tous les deux instructeurs. / Photo DDM

L'achat d'un avion est toujours, un événement dans le monde des «petits» aéro-clubs. Celui de Graulhet avait annoncé la mise en vente de son Cessna 150 qui était essentiellement utilisé pour la formation de nouveaux pilotes. «Arrivé au club en octobre 2009 et après avoir formé un grand nombre de nos pilotes, nous avions souhaité moderniser notre flotte en faisant l'acquisition d'un avion dont les qualités de son modèle de vol permettrait de maintenir une formation de bon niveau. Rapidement, notre chef-pilote, appuyé par des instructeurs du club, avait émis l'idée de faire l'acquisition d'un Robin HR200, avion métallique biplace,en raison de ses qualités décelées lors de nombreuses heures effectuées en instruction par certains sur cet avion. et de sa robustesse. Nous avons donc décidé d'engager des négociations avec l'Aéroclub des 3 Frontières basé à Mulhouse-Habsheim puisque cet appareil était proposé à la vente. Sortant d'une révision importante dite «2 000 heures» , celle-ci nous a permis ainsi d'avoir une idée très précise de son état général. Une fois les conditions de convoyage réunies, nous avons réceptionné le F-GSRX à Toulouse-Lasbordes en début de semaine et soumis à une inspection poussée de notre unité de maintenance. L'inspection a été qualifiée de très concluante, confirmant l'excellent état général de notre nouvel avion» se félicite Jean Christophe Bernard, le secrétaire de l'aéro-club.

Un nouvel avion pour la formation
Le Robin HR-200 est un avion de tourisme biplace de construction métallique conçu particulièrement pour les écoles de pilotage. Le rayon d'action maximal de l'avion est de 1 050 km. Le HR200 dont vient de faire l'acquisition l'Aéroclub de Graulhet est un modèle 120-B mis en service en 1998, équipé d'un moteur de 120 cv. Il croise à environ 200 km/h, consomme 25l/h pour une autonomie de 4h30. «Cet avion est clairement destiné à la formation que délivre notre école de pilotage animée par Guillaume Beaufils et Jean-Marc Condom. Il s'inscrit également dans l'investissement que consacre l'aéroclub à la formation des jeunes, qu'il s'agisse de la préparation au Brevet d'Initiation Aéronautique dont les cours débuteront après les vacances de la Toussaint avec 15 inscrits pour la promotion 2017/2018, que la formation au pilotage pour l'obtention du Brevet de base, qui deviendra la Licence Privé d'Avion léger (LAPL) à compter d'avril 2018. «Il devrait permettre, en raison de son coût horaire maîtrisé -moins de 100 €- de continuer à maintenir un prix de l'heure de vol compétitif, en raison notamment de la forte implication de nos instructeurs, tous bénévoles, qui enseignent l'art de piloter gratuitement, ce qui nous permet de contenir le prix de l'heure de vol».


Publié le 17/10/2017 à 07:59  | La Dépêche du Midi |

Les nouveaux gendarmes de la BTA présentés aux élus


Gendarmes et élus sur le perron de la gendarmerie./ Photo DDM

La brigade autonome de Graulhet a connu ces derniers mois un fort renouvellement de son personnel. Aussi, son commandant, le capitaine Arnaud Pochon, a souhaité faire découvrir tous ces nouveaux visages aux élus du territoire.

La plupart des maires du secteur étaient présents. «Je vous ai convié ici pour vous faire découvrir les nouvelles recrues de la brigade. Dans un souci de proximité et de lien avec les élus, cette rencontre est l'occasion d'échanger en toute convivialité autour d'un café et de renforcer les liens gendarmerie- élus», expliquait le capitaine : soulignant : «toutes les fêtes votives de l'été se sont bien passées et les associations sont preneuses de nos consignes en matière de sécurité des publics. Seul bémol pour la saison estivale, quelques cambriolages sont à déplorer».

Claude Fita, maire de Graulhet, soulignait : «J'ai à cœur que nous travaillions ensemble. Chacun sur nos champs de compétence nous pouvons contribuer à faire de Graulhet une ville où il fait bon vivre. Nous sommes à vos côtés pour vous aider dans vos missions. C'est ainsi que nous avons déjà mené deux chantiers de vidéoprotection. Une troisième tranche se fera jour en 2018. Nous répondons également présents pour repenser des sens de circulation, des stationnements, pour ouvrir des voies, entre autres». De même, Bernard Bacabe, conseiller départemental et maire de Briatexte, qui démarre également un chantier de vidéoprotection sur sa commune, confiait : «Je tiens à souligner votre travail et à vous remercier de votre présence. La population est très attachée à votre présence et c'est important en tant que maire de pouvoir compter sur vous et sur votre aide car on se sent parfois démunis».

Lors de cette rencontre le capitaine a présenté chaque gendarme de l'équipe, soulignant à la fois leur professionnalisme et leur volonté de servir la population au mieux dans un esprit de confiance et dans un souci de proximité.

La brigade autonome de Graulhet compte aujourd'hui vingt-huit gendarmes bénéficiant régulièrement de l'appui de réservistes.


Publié le 17/10/2017 à 10:16  | La Dépêche du Midi |  Pauline Brassart

Il menace ses parents de mort, blesse un gendarme et s'énerve en garde à vue


Le tribunal de Castres./ Photo DDM, archives

Hier après-midi, l'audience au tribunal de Castres a été un peu plus calme que la soirée du 12 octobre, à Graulhet. Ce soir-là, les gendarmes sont appelés à 21 h 30 dans le quartier Crins. Un homme de 39 ans fait des siennes dans sa famille : la vaisselle vole et il menace ses parents de mort. Renseignement pris, l'individu est connu pour de nombreux faits de violence et fait l'objet d'une fiche de recherche dans le cadre d'une autre affaire. Les gendarmes de Graulhet décident donc de se déplacer en nombre. Quand ils arrivent, le suspect dort dans le salon familial. Lorsque les gendarmes le réveillent et lui demandent ce qu'il s'est passé quelque temps avant, le ton monte et le trentenaire s'énerve. 

Alors que sa mère supplie les militaires de le menotter, le prévenu lui donne une gifle derrière la tête. «C'était juste une petite caresse amicale pour lui dire d'arrêter de faire ça», contredit l'homme, un peu agité à la barre. La situation ne va pas se calmer et un jeu du chat et de la souris va commencer dans les rues de Graulhet. Dehors donc, ce dernier ajoute outrages et rébellion aux faits qui lui sont reprochés. Il se cache à maintes reprises derrière murets et véhicules du quartier, jusqu'à ce que les gendarmes l'interceptent enfin. Il se débat et donne des coups avant d'être amené au sol, ce qui va valoir à un des gendarmes un jour d'ITT pour une blessure au coude. Puis, il est menotté et conduit en garde à vue à la brigade où il ne se calme toujours pas, même après le passage d'un médecin. «Je vais péter un câble», lâche hier après-midi le prévenu, visiblement encore nerveux de la soirée du 12 octobre. 

Il s'effondre dans son box : «Ça fait mal de voir sa mère mentir et inventer un tel scénario». «Peut-être qu'elle ne pouvait plus faire autrement. Si votre mère en est à appeler les gendarmes pour qu'ils vous arrêtent, c'est grave», lui répond la présidente du tribunal. Depuis plusieurs années, le contexte familial serait quelque peu tendu. Mais le trentenaire nie les faits et son avocate plaide «une véritable tendance à l'exagération dans les différentes retranscriptions des faits». Après quelques minutes de délibération, la sanction tombe. Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public, soit six mois de prison dont trois avec sursis, et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de soins. Mais l'homme a été relaxé pour les menaces de mort réitérées.


Publié le 18/10/2017 à 07:54  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les Archers du Dadou vice-champions


Alyne Vincent la présidente et l'équipe vice-championne de France. / Photo DDM

Les Archers du Dadou, premiers au classement national hommes la saison dernière et passés par les qualifications pour les championnats de France sur cibles 3D par équipes de clubs, se sont retrouvés avec 13 équipes femmes et 40 équipes hommes sélectionnées pour participer au championnat de France qui avait lieu cette année à Agde. Un premier parcours de 24 cibles se tirait le samedi, les équipes étant groupées par pelotons de deux équipes de 6 archers. Le classement faisait «sortir» la fin du classement, puisque seules les 16 premières allaient se mesurer en tir «duel» -par élimination directe- le dimanche. Les Archers du Dadou se classaient 5es, rencontrant ainsi l'équipe de Prapoutel, classée 12e. Vainqueurs en huitième de finale, ils passaient en quart de finale pour se mesurer à Albertville, puis en demi-finale contre les Archers du Roy René qu'ils battaient aisément en marquant 186 points. 

La finale contre l'équipe de Miramas, dans laquelle on remarquait la présence de Joan Pauner, champion du Monde à l'arc libre, allait se révéler beaucoup plus délicate, surtout en l'absence de Robin Gardeur, tout récent champion du Monde en arc droit. «Effectivement, les Miramasséens creusaient l'écart dès la première volée, menant nos Graulhétois par 37 à 34, écart qui ne fut jamais comblé mais s'agrandit au contraire peu à peu puisque Graulhet monte sur la deuxième marche du podium par un score de 163 points contre 192 pour les champions de France», résume la présidente Alyne Vincent. L'équipe graulhétoise était composée d'Antonin Gardeur tirant en arc libre, de son père Régis Gardeur en arc droit, de Christophe Ballery en arc nu et avait pour capitaine Dimitri Duarte. «Après un titre planétaire, une place de vice-champions de France, renouvelons toutes nos félicitations à nos archers Graulhétois !».


Publié le 18/10/2017 à 19:18  | La Dépêche du Midi |  Richard Bornia

Incendie du château de Lezignac :
quatre collégiens de 13 ans en garde à vue



Le château avait été totalement détruit par les flammes./ Photo SDIS 81 / Drone / CNE Cante & CPL Médina

Quatre adolescents de 13 ans ont reconnu être les auteurs de l’incendie qui a totalement ravagé le château de Lézignac, à Graulhet, le 7 août dernier. Convoqués à la brigade autonome de gendarmerie de Graulhet ce matin, ils ont avoué être à l’origine de l’incendie.

Scolarisés en classe de quatrième au collège de la ville, leurs parents habitent à Busque et Graulhet. Selon nos informations, ils n’étaient pas venus dans le château inhabité et laissé à l’abandon pour y mettre intentionnellement le feu. Ils reconnaissent avoir rassemblé tout ce qu’il leur tombait sous la main et avec des allumettes ont allumé un foyer. Un jeu qui a très mal tourné. Les flammes se sont propagées à très grande vitesse et la charpente s’est enflammée. Pris de panique, les jeunes se sont enfuis de la bâtisse et se sont perdus dans la nature.

Quarante pompiers avaient bataillé toute la nuit. Au matin, le château offrait un spectacle de désolation. Les habitants de Graulhet ont été bouleversés par l’incendie de ce château, qui fait partie de l’histoire et du patrimoine de cette ville. Relâchés en début d’après midi, les 4 mineurs seront convoqués prochainement par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Il reste désormais à régler les dégâts. Une question d’assurance et une belle bataille d’experts en perspective.


Publié le 19/10/2017 à 08:13  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Fiesta est une chorale qui a du chœur


Le groupe Fiesta enchante les scènes./ Photo DDM

Le 24 novembre, à 20 h 30, le chœur d'hommes Fiesta se produira au Forum de la ville, en compagnie des Harpes de Taranis pour un concert exceptionnel.
L'an dernier, la prestation de ce chœur d'hommes avait été jugée trop courte par les spectateurs.
Cette année, ils partageront l'affiche avec les Harpes de Taranis, une association ayant pour objet le développement de la harpe dans le Tarn.

Les cours de harpe, prodigués dans plusieurs points du département, sont accessibles à tous, petits comme grands, débutants comme avancés, et suivant les envies musicales. Sur scène, la plus jeune harpiste aura 14 ans. Musiques traditionnelles celtiques, classiques ou anciennes et musiques de films seront au menu suivant les goûts des élèves.
Le groupe Fiesta, bien connu des Graulhétois, a pour but de partager et faire partager le plaisir du chant choral. Il est composé d'une trentaine de choristes, sans connaissances musicales particulières mais plein de bonne volonté et capables de s'intégrer avec justesse au chœur.

Un répertoire varié
«Les personnes sont invitées à une répétition puis ensuite à une audition individuelle. Nul besoin de savoir lire la musique, mais il est indispensable de chanter juste car il n'y a pas de cours individuels. Cependant, certains, très motivés, en prennent par ailleurs», explique Ghislaine Debar, chef de chœur.

Quant au répertoire, il découle des propositions des choristes. Des musiciens du groupe qui en examinent ensuite la faisabilité. Les chansons retenues font l'objet d'un travail d'écriture musicale et d'harmonisation pour trois voix d'hommes. Il est principalement réalisé par le guitariste Michel Pouzadoux.
Ce spectacle étant gratuit, il n'y a aucune excuse pour se priver de ce petit plaisir.


Publié le 19/10/2017 à 11:32  | La Dépêche du Midi |  Richard Bornia

Incendie du château de Lézignac : quatre collégiens avouent


L'incendie s'est produit le 7 août dernier à Graulhet. Le sinistre a détruit le château de Lézignac, une bâtisse graulhétoise du XVIe siècle. / Photo © SDIS 81 / Drone / CNE Cante & CPL Médina

Quatre adolescents de 13 ans ont reconnu être les auteurs de l'incendie qui a totalement ravagé le château de Lézignac, à Graulhet, le 7 août dernier. Convoqués à la brigade autonome de gendarmerie de Graulhet hier matin, ils ont avoué être à l'origine de l'incendie lors de leur garde à vue qui a duré toute la matinée.

Scolarisés en classe de quatrième au collège de la ville, ces jeunes habitent à Busque et Graulhet. Selon nos informations, ils n'étaient pas venus dans le château inhabité et laissé à l'abandon pour y mettre intentionnellement le feu. Ils reconnaissent avoir rassemblé tout ce qui leur tombait sous la main et avec des allumettes ont allumé un foyer. Un jeu qui a très mal tourné. Les flammes se sont propagées à très grande vitesse et la charpente s'est enflammée. Pris de panique, les jeunes se sont enfuis de la bâtisse et se sont perdus dans la nature. L'enquête de proximité lancée par les gendarmes graulhétois a été menée tambour battant. Un témoignage déterminant a permis aux enquêteurs de boucler l'affaire en moins de trois mois.

Spectacle de désolation
Quarante pompiers avaient bataillé toute la nuit. Au matin, le château offrait un spectacle de désolation. François De Martrin Donos, le propriétaire, avait immédiatement déposé plainte pour destruction par un moyen dangereux. Car pour lui, le geste criminel ne faisait pas de doute. La rancœur du châtelain était à la hauteur du désastre. D'autant plus qu'il a vécu dans cette bâtisse : «Je suis parti il y a dix ans. Mais j'y viens régulièrement et j'ai maintes fois surpris des jeunes, notamment du village de Busque, qui traînent à l'intérieur».

Portes et fenêtres ouvertes aux quatre vents, parc non entretenu, le château de Lézignac faisait peine à voir ces dernières années. «ça fait 40 ans que je me bats pour sauver ce château acheté en 1974. Encore faudrait-il donner des moyens aux propriétaires privés pour sauver le patrimoine», avait-il déclaré dans nos colonnes.

Les habitants de Graulhet ont été bouleversés par l'incendie de ce château, qui fait partie de l'histoire et du patrimoine de cette ville. Relâchés en début d'après midi, les 4 mineurs seront convoqués prochainement par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Il reste désormais à régler les dégâts. Une question d'assurance et une belle bataille d'experts en perspective.


Publié le 20/10/2017 à 08:20  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par Jean-Claude Clerc

Camille insuffle un nouveau souffle aux jardins partagés


Camille Daussy travaille à mi-temps sur des ateliers de parentalité et à mi-temps aux jardins partagés ./ Photo DDM

Camille Daussy est une nouvelle animatrice du centre social. Elle travaille à mi-temps sur des ateliers de parentalité et à mi-temps aux jardins partagés.

Quel a été votre parcours professionnel ?
Pendant sept ans j'ai été animatrice en centre social à Lille dans un secteur adultes et familles. Je faisais déjà pas mal d'ateliers cuisine pour adultes ou parents-enfants et beaucoup d'ateliers sur le développement durable et la prévention santé. En faisant des ateliers pour avoir de beaux légumes j'ai fait pas mal d'ateliers autour du manger de saison les produits de producteurs locaux. Ça amène à venir au jardin. De la graine à l'assiette c'est un lien qui est direct et intéressant à travailler avec les habitants.

Comment passe-t-on de la métropole lilloise à la ville de Graulhet ?
J'avais envie de plus de nature. Une bonne partie de ma famille a migré dans le Sud-Ouest, en Midi-Pyrénées. Mon père est en Aveyron, ma sœur est dans le Tarn… À force de venir les voir je suis tombée amoureuse de la région.

En quoi consiste le travail d'animatrice des jardins partagés ?
Il y a deux missions. Il y a des parcelles individuelles où chaque jardinier a la sienne propre. Il faut alors veiller à ce que la vie en communauté se passe bien, avec un volet administratif. Il y a aussi des parcelles collectives où il faut faire vivre le collectif mais aussi ouvrir le lieu sur l'extérieur.

Comment se réalise cette ouverture ?
On accueille des groupes, des enfants, des familles, des personnes âgées. On travaille en partenariat avec des écoles. Il y a des projets qui sont travaillés en amont. Il peut aussi s'agir de simples visites. Des bacs ont été réalisés pour que les personnes âgées puissent jardiner. Elles viennent ici accompagnées d'une animatrice de la maison de retraite. Il y a aussi une parcelle pour le foyer de jeunes travailleurs ou d'autres partagés avec parents et enfants.


Publié le 21/10/2017 à 09:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

José Vaz au sommet de son art taurin


José Vaz et l'un de ses monstres de fer. / DDM G.D.

La silhouette est restée élégante, le geste large, la passion intacte et l'esprit n'a pas dévié malgré les ans. José Vaz entretient avec la tauromachie des rapports intimes. Né au Portugal, qu'il a quitté à 12 ans, il a eu le temps de s'essayer à l'arène, à l'école de tauromachie de Vilafranca de Xira, avec un certain José Falcon pour parrain. «Le départ de la famille a brisé mes rêves d'enfant», assure le presque sexagénaire aujourd'hui graulhétois. Passé par Agen, arrivé à Toulouse, il a exercé une bonne dizaine de métiers, proches de l'art, sans perdre de vue la corrida, les taureaux, le combat et les savantes arabesques de l'art taurin. 

Puis il est venu à Graulhet, a rencontré Isabelle, sa compagne d'aujourd'hui qui l'a aidé à guérir ses maux du pays, à traverser les épreuves de la vie. Blessé lors d'un «encierro» à Pampelune, il s'est encore plus rapproché de ces cornes qui l'ont pourtant atrophié. L'inspiration a été fulgurante, à la mesure de sa passion. «Le taureau me hante, rien que d'en parler me donne le frisson», avoue José Vaz qui retient la puissance et l'esthétisme, et s'est appliqué et s'applique toujours à le représenter sous de multiples formes et supports artistiques. 

Plusieurs «bravos» grandeur nature sont sortis de son atelier Hotel Sévilla de l'Emancipation, pour partir sur des expos, des sites taurins, des places de village. Des monstres de métal aux cornes effilées et formes généreuses, copies des taureaux de légende des meilleurs élevages. Mais aussi des toros plus petits, en terre cuite, en matériaux de récupération ou peints sur la toile, stylisés ou nature. Car l'homme est aussi peintre et se veut représentatif de cette vie, cette nature, cette société qui l'entoure en ne voulant pas être catalogué en seul peintre taurin. Des œuvres abstraites dont il laisse l'interprétation libre à celui qui les regarde.

Durant le mois de décembre, José Vaz ouvrira son atelier aux particuliers qui cherchent un cadeau de Noël singulier, une œuvre grande ou petite, à mettre au pied du sapin.
Hôtel Sévilla, Usine de l'Émancipation, chemin Lézignac – 81300 Graulhet. - 06 23 20 42 51.


Publié le 22/10/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |

Le Temps Libre de retour de Catalogne


Loin du tumulte des manifestations, les 50 voyageurs du Temps Libre ont pris le temps de la découverte. / Photo DDM

La semaine dernière, une cinquantaine d'adhérents de l'association Temps Libre, ont passé quatre jours en Catalogne, à la découverte des grands sites de la région.

Hébergés à Pineda de Mar, ils ont visité les Jardins de Ste Clotilde à Lloret del Mar, l'incontournable Sagrada Familia de Barcelone, découvert pour la plupart la Costa de Maresme et Tossa de Mar avec passage sur la plage ensoleillée. Un périple qui s'est conclu par la visite de la cathédrale de Gérone, et un arrêt-buffet à la Jonquera. Un retour en chantant aussi fort qu'à l'aller. Un retour aussi au programme ordinaire et attractif, qui n'est en rien répétitif, puisque le bureau, autour des deux présidentes Jackie Roques et Anne-Marie Arruffat innove en conséquence pour satisfaire l'intérêt des 300 adhérents. 

Après un diaporama sur le Puy du Fou le 26 octobre, l'association va proposer pour novembre une journée gourmande en Gascogne du côté de Condom, une conférence sur le métier de campaniste animée par Francis Bidault, une visite guidée de la ville Rabastens, une autre conférence sur Lapérouse avec Pierre Berard, et pour décembre inviter André Coste à parler de ses livres et terminer l'année par un repas gastronomico-convivial du côté de Fiac. Sans oublier la douzaine d'ateliers un tiers manuels, un tiers culturels, un tiers sportifs, qui émaillent les semaines ordinaires de ces retraités très actifs du lundi au vendredi, avec des musts tels que les marches, l'informatique, la peinture, l'art foral, l'aquagym, la danse en ligne, les loisirs crétaifs et une fois par mois un cours d'œnologie. 


 
Publié le 23/10/2017 à 07:34  | La Dépêche du Midi |  P.G.

Le cuir se dévoile à Graulhet


Les entreprises jouent collectif avec l'association «cuir de Graulhet»./ Photo DDM, P.G.

Graulhet a le cuir dans la peau depuis des décennies. La filière veut montrer le renouveau de cette activité à travers le tourisme industriel en ouvrant ses portes au public les 25 et 26 octobre.

«Graulhet, ce n'est pas que le passé un peu triste d'une industrie qui s'est arrêtée, mais bien une ville à la tête de l'innovation avec un savoir-faire qui intéresse la haute couture». Pour Paul Salvador, le président de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet mais aussi à la tête du comité départemental du tourisme, ce savoir-faire, il faut le mettre en avant. Le tourisme industriel peut être une bonne façon d'y parvenir. D'où le partenariat élaboré avec l'association des visites d'entreprises. C'est bien le regard tourné résolument vers l'avenir que la filière cuir s'apprête à organiser les 25 et 26 octobre, deux journées portes ouvertes dans le cadre du programme «Le cuir dans la peau». Avec dans l'idée de proposer une image positive de cette industrie du cuir.

Autour de l'association «Cuir de Graulhet», la filière tente de jouer collectif. 14 entreprises ont accepté d'ouvrir leurs portes pour proposer des visites guidées sur réservation. Huit d'entre elles possèdent des boutiques où il sera possible de découvrir toutes les gammes de produits. Enfin, la maison des métiers du cuir accueillera des ateliers pour manipuler la matière.

«La philosophie de ces journées est de montrer au public la filière cuir de Grauhet dans sa globalité», indique Claude Fita, le maire de la ville. Toutes les étapes du travail du cuir avec les produits chimiques, la mégisserie, la maroquinerie et toutes les techniques existantes». Des techniques qui font la renommée de Graulhet et attire les nouveaux créateurs comme les grandes marques de luxe telles que Chanel, Dior ou encore Givenchy.

Mais c'est aussi l'occasion de découvrir des marques, des créateurs locaux et toutes les activités autour de cette fabrication. Si l'intérêt de la haute couture pour le cuir de Graulhet est une belle vitrine pour la ville à l'extérieur des frontières du département et dans le monde entier, c'est aussi l'image de la ville vis-à-vis des Tarnais qu'il faut redorer. C'est en tout cas le discours de ces nouveaux chefs d'entreprise qui ont repris les rênes de l'entreprise familiale ou sont venus récemment s'installer dans la région. C'est le cas pour les deux associés de BFM, spécialiste de l'outil et des machines pour la maroquinerie. 

Ou de Sophie, nouvelle arrivée qui est une créatrice dont les produits sont tous fabriqués à partir du cuir de Graulhet.On peut même trouver de nouveaux créateurs jusqu'à Gaillac avec Cuir Forever. Sans oublier les anciens comme Rose Marie qui est la dernière à présenter dans sa boutique une confection de vêtement de cuir sur la commune. Avec Fourès, Serres, tout le savoir-faire de la maroquinerie graulhétoise s'exprime.
Alors pour découvrir, cette nouvelle image du cuir graulhétois rendez-vous aux portes ouvertes.

Visites guidées
Sur les 14 entreprises participantes, certaines proposeront des visites guidées. Le prix d'entrée est de 3 euros. Gratuit pour les moins de 12 ans.
En contrepartie, les visiteurs recevront un porte clé fabriqué par les entreprises graulhétoises.


Publié le 24/10/2017 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

La réhabilitation de Crins et du Gouch au point mort


Le projet de réhabilitation de Crins est aujourd'hui gelé / Photo DDM, arch.

Jeudi dernier, les conseillers municipaux de Graulhet devaient se prononcer sur une motion relative à l'impact de la loi de finances 2018 sur les grands projets graulhétois. La première conséquence est le gel de deux d'entre eux portés par Tarn Habitat.«La rédaction actuelle de l'article 52 de la loi de finances pour 2018 prévoit une baisse des loyers dans le parc social qui aura, dès le 1er janvier prochain, des conséquences désastreuses sur notre commune. Pour notre principal bailleur social, Tarn Habitat, cela représente une diminution de 5 millions d'euros par an de ses ressources, soit environ 15 % de son budget, explique le texte de cette motion.

L'office connaîtra ainsi un autofinancement proche de zéro dès 2018 et sera dans l'impossibilité de reconstituer les fonds nécessaires pour entretenir, rénover, réhabiliter et construire et a choisi de «geler» tous les projets de construction.

Pour Graulhet, l'étau se resserre d'autant plus que, soumises à l'article 55 de la loi SRU, la ville est obligée d'augmenter la quantité de logements sociaux. «Il n'y a aujourd'hui que 12 % de logement sociaux à Graulhet», a expliqué Claude Fita, maire de la ville, durant les débats, demandant «Quel opérateur privé viendrait investir dans des logements sociaux ?». Les villes hors les clous devront payer des amendes qu'elles honoreront avec l'argent des contribuables locaux.

Claude Fita souhaitait obtenir l'unanimité des élus pour approuver cette motion en soutien de Tarn Habitat qui souligne «Les bailleurs sociaux sont des acteurs incontournables des politiques économiques, de l'emploi, de la cohésion sociale et de l'aménagement de nos territoires. Soucieux de mener à terme notre pacte républicain, nous, élus de Graulhet, demandons le retrait de ces propositions».

Si une large majorité des conseillers municipaux ont décidé de la soutenir, Bruno de Boisseson et Alyne Cardon (l'Avenir de Graulhet), Jean-Claude Amalric (Union pour Graulhet), Jacques Delaire et François de Martrin-Donos (Graulhet Bleu Marine) se sont abstenus.


Publié le 25/10/2017 à 08:32  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Premiers défrichages à la quille d'En Gach



Samedi matin, au pied de la «quille d'En Gach», pour une première action qui en appelle d'autres. / DDM G.D.

Pour concrétiser sa récente création, l'association Graulhet Mémoire et Patrimoine, déjà forte de 25 adhérents, vient d'entreprendre sa première action qui va dans le sens de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine graulhétois, qu'il soit public ou privé. Samedi matin, ils étaient une demi-douzaine à s'être donné rendez-vous en bordure de rocade pour remettre en état la «Quille d'En Gach», cette tourelle pointue en plein champ, dont l'origine et l'utilité n'ont jamais pu être définitivement établies par les historiens locaux. 

Propriété de Me Boyer, qui a autorisé l'intervention, elle aurait ainsi pu être, avec son boyau intérieur, un puits, un silo, une glacière et même une «lanterne des Morts», dont l'origine remonterait à trois siècles au minimum. Serpes, cisailles et fourches en mains, les bénévoles ont arraché le lierre et ratissé les alentours, puis pris les dimensions de la porte vermoulue, à refaire à l'identique. «Une intervention symbolique dans un état d'esprit serein avec l'engagement de la commune qui nous a affirmé que la fontaine de la place du Jourdain va revivre avant la fin de l'année. Les angelots seront remplacés par des grenouilles - étymologie possible de Graulhet - et des pompes neuves assureront le spectacle aquatique. Les fontaines des Bains Douches vont également être remises en service et nettoyées. 

Nous avons eu aussi l'info comme quoi la Montagne, cette sculpture alanguie dans le square de ces mêmes Bains Douches, va être nettoyée et remise en valeur», se félicite Raymond Vergnes, qui a aussi noté qu'une inauguration devrait être programmée en présence de l'auteur de l'œuvre Claude Goutin et d‘une délégation de l'association qu'il préside dans les semaines qui viennent. «Le Pont Vieux va aussi bénéficier de travaux d'entretien et nous envisageons pour 2018 une intervention pour la restauration du pont de Talmié, ou du moins de ce qu'il en reste, sur le Dadou, à hauteur du moulin du même nom». Ce qu'on appelle un départ en fanfare pour une association qui se veut aussi vigilante qu'entreprenante et qui a depuis longtemps déjà bien ciblé les futurs terrains de ses interventions.


Publié le 26/10/2017 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

150 participants à la soirée de soutien aux jeunes Maliens


150 personnes ont répondu à l'appel de Solidarité Migrant Graulhet / Photo DDM

Plus de 150 personnes ont répondu à l'appel de Solidarité Migrant Graulhet à venir fêter et soutenir ensemble les jeunes mineurs isolés. Ceux-ci ont préparé dans la bonne humeur un très réussi mafé de poulet servi avec du riz et une sauce à base de pâte d'arachide. Une belle ovation pour ces six cuisiniers d'un jour. La soirée s'est prolongée au préau du stade et en musique avec les Pieds-Nus, très bonne musique, puis avec un DJ tard dans la soirée. «Certaines personnes sont venues de loin pour soutenir l'association lors de cette soirée. Ce monde venu simplement en soutien fait chaud au cœur», assurent les organisateurs et la vingtaine de bénévoles satisfaits de la réponse à leur appel à solidarité..


Publié le 26/10/2017 à 03:53  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

L'ACPG va bientôt déménager


Les représentations ont lieu depuis plusieurs années sur le site de la Bousquétarié./  Photo DDM, arch.

«Ce sera le huitième déménagement de l'association, mais cette fois c'est le bon», explique Alain Huc, président de l'ACPG (Association culturelle du pays graulhétois). Au fil des années, les costumes réalisés pour les spectacles historiques se comptent par milliers, auxquels il faut ajouter les décors et les accessoires. L'association vient d'acquérir l'ancienne usine Sudre et déborde de projets.

Les travaux à effectuer sur le site qui était devenu propriété de la municipalité sont nombreux. Les bénévoles le savent et ont longuement réfléchi à un projet ambitieux qui a été présenté aux élus.

En réalisant le tour du — nouveau — propriétaire, le président de l'association graulhétoise explique le devenir des bâtiments : atelier technique, garage (alors que jusque -là les véhicules n'en avaient pas), stockage des costumes, atelier de couture fonctionnel, stockage des décors, salle de réunion, le tout de plain-pied. Grâce à l'imagination fertile de ses bénévoles, il semblerait que le site ait été pensé pour accueillir l'association.

Une dépendance pourrait même devenir un musée et un lieu d'exposition. «Nous avons au fil des ans reçu beaucoup de dons, dont des pièces trop anciennes, trop fragiles pour être utilisées dans les spectacles. Elles sont aujourd'hui dans des cartons», confie le président.

Un accueil des spectacles ?
Si l'écrin de la Bousquétarié est parfait pour accueillir les spectacles historiques, l'ancienne usine située sur l'avenue Marcel -Pagnol dispose aussi d'un espace extérieur pour recevoir du public. « Des toilettes peuvent être aménagées ainsi qu'un bar en dur. Il suffit pour cela de créer une ouverture», explique Alain Huc. Il reste encore de nombreux aménagements à faire d'ici là, de l'installation d'une clôture en passant par de l'élagage et de l'installation électrique en extérieur. Aussi, aucun calendrier n'a encore été arrêté pour le déménagement des spectacles. En revanche, celui des costumes et autres accessoires qui se comptent par milliers a déjà débuté pour la plus grande joie des bénévoles.


Publié le 26/10/2017 à 07:39   | La Dépêche du Midi |  M.L.

Portes ouvertes : «Les peaux qui viennent de Graulhet, c'est ce qu'il y a de mieux»


Rose-Marie Sampaïo, mardi après-midi, dans son atelier de la boutique Rose-Marie Cuir à Graulhet./ Photo DDM M.-P.V

Jusqu'à ce soir, les entreprises de Graulhet, spécialisées dans le cuir, font visiter leurs ateliers. Des savoir-faire précieux inscrits dans la tradition mégissière de Graulhet. Rencontre avec Rose-Marie Sampaïo, la dernière créatrice de confection 100 %cuir.

Une cape de mariée en agneau de Béarn blanc à poils bouclés, une veste d'homme en cuir de chèvre, col et parements en cerf, une cape de bure de berger des Pyrénées, un pantalon cuir à stretch, une commande récente… dans l'atelier de Rose-Marie Sampaïo, dernière boutique de confection de vêtements sur mesure en peau et cuir, chaque pièce est unique. Sur la table recouverte de zinc, où rien ne vient accrocher la lame des cutters, Marie-Rose étale une peau d'agneau d'un beau rose fuchsia. Elle promène ses mains, caresse le grain du cuir, repère les petits défauts et la meilleure orientation de son patron avant la découpe. «C'est comme un puzzle. Le cuir est une matière noble, rien ne doit se perdre», confie-t-elle.

«Je n'ai jamais fermé»
Originaire du Portugal, Rose-Marie est arrivée à 4 ans à Graulhet où son père est venu travailler dans une mégisserie, «J'ai toujours vécu dans le monde du cuir. Les odeurs, je ne les sens plus tellement j'en suis imprégnée». Sans hésiter, à 17 ans, elle est entrée dans une maroquinerie pour apprendre le métier. «C'était la Maison de M. et Mme Châtaignier. On y faisait des sacs à main Lorenzo, du luxe haut de gamme», se souvient Rose-Marie. Dans la maison Victor, elle a appris la confection du vêtement en cuir, poursuivie chez Pauline d'Arnaud ou chez Bernadette Fabre. Mais entre les années 1980 et 1990, les «Maisons» licencient puis ferment les unes après les autres. C'est finalement la maison Fabre qu'elle va reprendre et transformer en 1998 pour en faire sa propre maison, Rose-Marie Cuir, au cœur de Graulhet.

«Depuis bientôt 20 ans, je n'ai jamais fermé», savoure la créatrice, capable de tout faire à la demande. Elle a bien sûr été sollicitée par la haute couture pour aller travailler ailleurs, à Paris même. «Je n'ai pas voulu, je suis bien là, tranquille. Je préfère travailler avec des peaux qui viennent de Graulhet parce que c'est ce qu'il y a de mieux».

Aujourd'hui, Rose-Marie est la dernière, il n'y a plus qu'elle à Graulhet à avoir sa propre boutique de confection et à travailler et coudre le cuir. «C'est dommage», dit-elle, sans perdre pour autant sa bonne humeur naturelle, prête à partager sa passion avec les visiteurs. «Je me dévoue pour la cause, pour faire connaître la filière et le travail du cuir», explique-t-elle en riant. Avant de se plonger dans une nouvelle commande : un kilt en cuir noir. C'est comme si c'était fait.

14 entreprises ouvrent leurs portes aujourd'hui
Depuis hier, 14 entreprises reçoivent le public avec des inscriptions très nombreuses pour les visites. Nombre d'entre elles sont complètes. Mais il reste encore des places pour visiter l'entreprise Trumpler, partenaire des mégissiers. Une entreprise idéale pour comprendre comment on fabrique la couleur et comment on colore le cuir.

Chez BFM, le savoir-faire concerne la fabrication des outils propres à chaque sac à main, les outils qui vont permettre aux maroquiniers d'exercer leur art. L'occasion, dans la foulée, de rendre visite à la Maroquinerie Milhau, à la Maroquinerie Serres ou encore aux Ateliers Fourès.


Publié le 26/10/2017 à 07:44  | La Dépêche du Midi |  Br.M.

Trafic de stupéfiants : trois hommes condamnés


Une affaire basée sur de nombreuses écoutes téléphoniques. / Photo DDM

Trois hommes qui revendaient de la cocaïne et du cannabis sur Graulhet ont été condamnés à des peines de prison par le tribunal correctionnel de Castres.

Ils ont eu beau essayer de minimiser leur rôle, allant même jusqu'à prendre les magistrats pour des imbéciles, trois Graulhétois de 26, 29 et 44 ans ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Castres à des peines de prison allant de 2 ans et demi à un an de prison pour trafic de stupéfiants.

Une enquête de gendarmerie se basant notamment sur le train de vie de ces individus qui ne correspondait pas à leurs revenus et à de nombreuses écoutes téléphoniques a permis de mettre à jour un trafic de cannabis et de cocaïne sur Graulhet. Les prévenus ont reconnu revendre un peu de cannabis à l'occasion. Mais ont réfuté l'ampleur du trafic qui leur était reproché. Quitte à nier l'évidence. Quand les écoutes font état de «farine», ils affirment qu'il s'agissait de crêpes. «Les bouteilles de coca» ? C'était du trafic de gazole. Et quand on les entend sur les écoutes évoquer quelque chose de «coupé et préparé», ce sont des voitures ! Mais jamais de la drogue selon eux ! Même les témoignages de leurs clients affirmant leur avoir acheté de la cocaïne sont balayés d'un revers de main par les prévenus. «Je n'ai jamais vendu de cocaïne. Une fois j'ai arnaqué un client en lui vendant du Dafalgan mélangé avec un anesthésiant dentaire en lui faisant croire que c'en était mais c'est tout», reconnaît simplement l'un d'eux. Pourtant, pour le procureur, il s‘agissait bien d'un «trafic organisé depuis des années qui a généré d'importants bénéfices».

Manque de crédibilité
«Vous avez multiplié les trajets pour aller chercher de la marchandise sur Toulouse, indique le magistrat. On ne parle pas de gazole, ni de voiture ou de cigarettes. Ce sont des termes utilisés par les trafiquants comme mots de codes mais qui sont connus par tous ceux qui sont familiers de ce type de procédure». Quant aux armes, un vrai arsenal avec des carabines et un revolver saisi chez l'un d'eux, c'était «pour la chasse !». Même s'il n'a évidemment pas de permis… Bref, le manque de crédibilité des déclarations des uns et des autres a poussé le procureur à requérir des peines de 3 ans de prison pour celui âgé de 29 ans, considéré comme le principal dealer, 2 ans pour son complice de 26 ans et un an de prison pour le dernier qui n'aurait eu qu'un rôle de chauffeur. Et le magistrat a demandé des mandats de dépôts pour les trois. Le tribunal a été plus clément en n'ordonnant pas leur incarcération à l'issue de l'audience. Laissant le juge d'application des peines décider d'un aménagement du type bracelet électronique. Les prévenus ayant déjà effectué 7 mois de détention provisoire dans cette affaire. Une incarcération qui les a fait «réfléchir» selon eux.


Publié le 27/10/2017 à 07:41  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Le rapport de la CRC passé au peigne fin


Les élus ont échangé sur le rapport de la CRC./ Photo DDM, J-C C.

Lors de la dernière séance du conseil municipal, les élus ont examiné le rapport de la cour régionale des comptes qui a été transmis le 19 juillet dernier.

Ce rapport a abordé six axes. Trois d'entre eux (la fiabilité des comptes, l'analyse financière et la gestion financière) font partie du sujet ici habituellement examinés et trois autres longues étaient plus particulièrement dans le cas de Graulhet : les cessions immobilières, les relations avec l'association l'Amicale laïque et les opérations d'aménagement de la place de Millet et de l'école d'En Gach.`

Le rapport attire l‘attention de la collectivité sur des points à améliorer tout en précisant qu‘elle respecte les principes budgétaires : annualité, unité, universalité, spécialité, équilibre réel et sincérité des comptes.
Durant les débats, John Enot, directeur général des services de la ville, a répondu point par point aux questions soulevées par le rapport.

Pour Bruno de Boisseson (l'Avenir de Graulhet) : «Au niveau de la plaine de Millet pour un euro de la ville de Graulhet on a eu 1,38 euro de subvention et pour En Gach on est à 0,75 euro de subvention, ce qui est très loin de 4 euros», et Claude Fita, maire de la ville, qui avait annoncé ce ratio, de souligner : «Vous ne tenez pas compte de ce qu'a investi Tarn et Dadou et je peux vous démontrer que ce que j'ai dit est vrai».

Quant à l'endettement pointé par l'élu d'opposition, Claude Fita l'assume : «Depuis 2008, on a bien dit qu'on était là pour investir, pour construire et pour faire des choses. Nous avons aujourd'hui un groupe scolaire à En Gach, réhabilité pas mal de choses, j'estime qu'une collectivité qui n'investit pas est une collectivité qui régresse».

Sur différents aspects tels que la «rédaction maladroite» de l'avenant avec l'Amicale laïque ou le manque de provision constitué en cas de litige, le directeur général des services a assuré les élus que le rapport tenait aussi de conseils qui avaient été entendus par la collectivité l'accueillant comme une source de perfectionnement.


Publié le 28/10/2017 à 09:06  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Miss France en visite de charme au centre Leclerc


Miss France interrogée par Sylvie Tellier lors de son élection. / Photo DDM

Elue en décembre 2016 à l'Aréna de Montpellier, la charmante Alicia Aylies, étudiante en droit de 18 ans, a hérité de la lourde et convoitée écharpe de Miss France et ce devant 8 millions de téléspectateurs. Cette jeune Martiniquaise de 1,87 m, à la grande chevelure brune, qui concourait sous la couronne de la Guyane, a entamé de ce fait un long périple de visites officielles dans tout l'Hexagone partout où il est fait appel à sa disponibilité et à sa gentillesse, pour animer maintes manifestations. C'est par l'intervention d'un partenaire enseigne de la bijouterie qu'elle sera à Graulhet, ce mardi 31 octobre à l'invitation du commerce de la galerie marchande, et de Bruno Lefebvre, PDG du Leclerc Graulhet. 

A partir de 14h 15 et durant deux heures, elle rencontrera les clients et les Graulhétois pour une séance de dédicaces, de selfies et d'échanges. Une venue que le responsable attend avec impatience pour la photo souvenir et pour la signature du poster qui donnera un ton moins monochrome à son bureau du premier étage. Arrivée de Paris le matin, elle repartira le soir même via Toulouse-Blagnac, en ayant entre-temps déjeuné dans un restaurant de la ville. A ce sujet, la radio Chérie FM propose un jeu qui donnera à deux des gagnants la possibilité de partager la table prestigieuse de Miss France le midi, entre son chaperon et son amphitryon. Un moment de partage qui pourrait être celui choisi par Alicia Aylies pour confirmer son intérêt pour sa participation à l'élection de Miss Univers 2107. Le public est attendu en nombre, mardi , pour rencontrer la lauréate d'un concours de beauté qui a traversé les âges, les modes et les guerres, en proposant et donnant chaque année aux Français une ambassadrice de charme.


Publié le 29/10/2017 à 10:07   | La Dépêche du Midi |  G.D.

Derniers défenseurs du Mesturet traditionnel


Et la citrouille devient Mesturet, par le savoir-faire d'Annie et Eric Clavel. / Photo DDM G.D.

Les anciens ont souvent cité Nino ou Mélina, quand il fallait élire le meilleur Mesturet graulhétois, cette spécialité pâtissière que tout foyer préparait et cuisait à feu doux dans la Gazinière ou portait à cuire au four du boulanger du quartier. C'était une tradition, quand la saison des courges débutait et jusqu'à ce qu'elle finisse. Et c'est toujours comme chez quelques particuliers, une tradition chez Annie et Éric Clavel, qui ont repris en 2003, la boulangerie au fond de l'avenue Victor Hugo et la recette léguée par leur prédécesseur, Jean Claude Rouffiac expert en la matière.

De la courge muscade, de la farine de maïs, un peu de blé, du sucre, et du zeste pour parfumer. «Nous y avons juste apporté une petite touche personnelle, histoire de satisfaire les goûts de notre clientèle, pour cette spécialité aussi locale que saisonnière. Nous discutons souvent avec les amateurs sur les qualités des ingrédients, sur les temps et températures de cuisson, sur les résultats. ça nous guide».
Et des amateurs de Mesturet traditionnel, il y en a qui connaissent l'adresse et les jours ou le plat est posé derrière la vitrine et se retrouve vide en quelques heures.

«La demande est quotidienne et constante. Nous en fabriquons deux à trois fois par semaine. De septembre à décembre, nous devons peler, découper et cuire 6 à 700 kg de courge qui sert de base à la recette. Nous utilisons toute la production d'un agriculteur du coin» assure Annie en n'hésitant pas à faire goûter une fine tranchette à ceux qui ne connaissent pas. «Nous sommes les derniers des Mohicans du Mesturet» lance Éric, en sachant que peu de ses collègues boulangers conçoivent de passer un temps conséquent aux découpes, et d'épluchages préparatoires. «La clientèle qui est un peu moins importante chaque année, est relativement âgée, pour cette spécialité locale. Des plus de 60 ans souvent. Nombreuses sont les ménagères qui invitent la famille et veulent mettre le Mesturet en fin de menu dominical. Il y a aussi les nostalgiques de leur jeunesse qui veulent en retrouver le goût. Il nous arrive même d'en expédier, jusqu'à Paris !»


 

Publié le 30/10/2017 à 08:49  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Spectacle historique : le label renouvelé


Le président de l'Acpg Alain Huc (au centre) a reçu le diplôme qui renouvelle l'engagement de son association. / Photo DDM

Vendredi 19 octobre six membres de l'association culturelle du pays graulhétois ont pris le chemin de Coucy le Château dans l'Aisne pour participer au congrés national de la fédération française des fêtes et spectacles historiques (fffSh). Coucy le Château qui fut avant la première guerre mondiale, l'une des destinations patrimoniales préférées des français. En effet, avant 1914, plus d'un million de visiteurs par an découvraient ce qui était alors considéré comme la plus imposante et grande forteresse moyennageuse de l'Europe de l'ouest avec notamment une tour donjon de 54 mètres de hauteur. Deux gares de chemin de fer

desservaient alors cette commune située près de Soissons.Les graulhétois ont été accueillis par les membres de l'association de mise en valeur de Coucy le Château (AMVCC) dont l'un des objectifs est de procéder à la restauration des ruines du château fort à travers diverses animations et notamment des spectacles et des fêtes historiques. La journée de samedi a été consacrée aux habituels travaux d'un congrès (Assemblé générale, renouvellement des membres du CA, ateliers destinés aux congressistes...), en fin de journée et avant la traditionnelle soirée de gala, les graulhétois avec les autres congressites ont participé sous la houlette du metteur en scène Jean-Claude Baudoin à la réalisation et à la présentation d'un spectacle historique.

Cap sur la Bretagne
Les Grauhétois avaient pour mission de présenter au public la scène «Préhistoire» et de participer à la scène «Grand Siècle», défis qu'ils ont relevé et emportés haut la main. Dimanche 21 au matin, s'est déroulée la cérémonie officielle des labels qualités attribués par la fédération.

L'ensemble des participants occitans de la FFFSH ont remportés le label qualité 2017-2018, et c'est donc aux côtés des représentants des Fêtes du Grand Fauconnier de Cordes sur Ciel, et de «Raconte-moi Lavelanet» que les Graulhétois ont reçu, des mains du président de la fédération Bernard Humbert, le label qualité. De retour à Graulhet ils vont maintenant s'atteler à la saison 2018 qui s'annonce pleine de nouveautés et de surprises...

Rendez-vous est d'ores et déjà pris pour le congrès 2018 avec un changement de destination, cap sur la Bretagne puisque le prochain rassemblement aura lieu à Vannes dans le Morbilhan les 27 et 28 octobre.


Publié le 30/10/2017 à 08:49  | La Dépêche du Midi |

Un stage de football pour les jeunes


Les équipes de jeunes sont l'avenir. / Photo DDM

Avant une deuxième partie de saison qui se terminera par différents tournois dont certains à l'étranger, le FC Graulhet organise un stage de football les 30 et 31 octobre pour tous les jeunes nés de 2005 à 2008 inclus, licenciés et non-licenciés. Ce stage, gratuit, se déroulera sur les installations du Stade de l'Estarie (participation aux frais pour les repas). Les goûters seront offerts.

«Ce début de saison a été particulièrement réussi pour nos dix équipes de jeunes», indique Jean-Bernard Caumont, vice-président du FC Graulhet. Il est marqué aussi par la création de plusieurs nouvelles équipes, ainsi que par l'arrivée de nouveaux responsables techniques et de nombreux jeunes joueurs.


Publié le 31/10/2017 à 08:18  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Trois artistes pour un ouvrage


L'ouvrage est disponible chez Daniel  Sannou. / Photo DDM, J-C C

C'est un livre qui est le fruit d'une rencontre et du hasard. Après avoir publié dans des ouvrages collectifs, le Graulhétois Franck Bruyère est cette fois entouré d'une artiste peintre et d'un graphiste pour sa nouvelle création.

«La rencontre avec Gérard Audouin a eu lieu à Puycalvel. On s'est croisé, on a sympathisé. Je lui ai soumis l'idée par hasard, trois jours après avoir lancé le projet pour lequel il nous manquait un graphiste», explique le poète. La rencontre avec un ancien graphiste de profession était un signe. « On a des fonctions très différentes : le graphisme, le dessin et la poésie. On a voulu faire simple. Au départ il y avait l'idée de Franck sur le thème de Lautrec», confie Gérard Audouin. Autour du nombre de lettres dans le village, de dessins et autant de poèmes, se trouve une énigme dont la clef se trouve à la fin.

«J'aime les livres courts. Je voulais le rendre attrayant pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de lire, d'où l'importance de la mise en page et des dessins pour «De passage à Lautrec» qui se veut créatif et ludique». Pour les illustrations, il a fait appel à Claudine Mouisset, une amie albigeoise. «La contrainte que m'a donnée Franck était d'une lettre par dessin et du noir et blanc pour des questions de coût au départ. C'est Gérard qui a travaillé les dessins pour leur donner une autre dimension», confie l'artiste qui a revu trois fois sa copie.

Les amis se sont retrouvés à plusieurs reprises pour finaliser le projet écrit à six mains. Quant au résultat, il a bénéficié de toutes des démarches officielle avec un numéro ISBN et un dépôt légal à la Bibliothèque nationale.

«C'était simplement pour le diffuser, une envie de partager notre passion. Pour l'heure on s'est fait plaisir et on est content du résultat», déclare Franck Bruyère. Quant à l'avenir, il dépendra de l'intérêt suscité par ce premier opuscule. Si ce premier essai disponible à la Maison de la presse de Graulhet est transformé, il pourrait donner naissance à d'autres.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr

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