Du Bruc à Ricardens
Actualités novembre 2013
Publié le 01/11/2013 à 03:50 | La Dépêche du Midi |
La pharmacie ouvre un drive
Le service rapide s'adapte aux médicaments./Photo DDM
ll y avait déjà l’hypermarché, la restauration rapide et même le pain à Graulhet… L’engouement pour le «drive» -ou service au volant- ne se dément pas. La pharmacie de Crins à Graulhet dans le Tarn a choisi d’offrir ce service à ses clients.
«L’idée m’est venue l’hiver dernier. Il y a des mamans qui aimeraient pouvoir garder au chaud dans leur voiture leurs enfants ou leurs bébés malades… Même chose en été, quand il fait très chaud. Il est désormais possible de rester au frais avec la climatisation», explique Sylvain Mette qui gère la pharmacie et s’est adapté à l’ouverture d’une crèche à proximité.
Après trois mois de travaux, le drive est entré en service et bénéficie au grand public aussi bien qu’aux professionnels de la santé.
Publié le 01/11/2013 à 03:51
Premier court-métrage à la MJC
À l’occasion des vacances, la MJC a organisé un atelier avec le réalisateur Denis Saves en vue de la réalisation d’un court-métrage. Cette action, réalisée dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, est menée en partenariat avec La Trame et le dispositif «Passeurs d’images». Cet atelier de pratique artistique permet aux adolescents de bénéficier d’une éducation à l’image en «mettant la main à la pâte». Durant une semaine une dizaine d’adolescents ont, avec l’animateur JB, écrit et tourné un premier court-métrage. «Il n’y a pas eu un travail d’écriture puis de tournage.
Tout s’est construit au fur et à mesure avec eux», souligne Devis Saves. Dans une salle spécialement aménagée pour l’occasion, ils ont pu tour à tour parler face caméra de ce qu’ils aiment, n’aiment pas ou aimeraient, passer au banc de titrage mais aussi réaliser des trucages sur fond bleu. Les stagiaires ont aussi découvert qu’il fallait des heures de travail pour réaliser quelques secondes de film.
Le court-métrage prendra encore quelques semaines à être monté. Le résultat devrait être projeté à Graulhet comme dans plusieurs festivals de courts-métrages.
Publié le 02/11/2013 à 07:40
Célia Perron, Graulhétoise championne de France
Célia, porte-drapeau de l'athlétisme graulhétois./Photo DDM
C’est par équipes avec les moins de 23 ans, qu’une nouvelle fois, l’Entente des clubs albigeois remporte le titre de champion de France avec 9949 points et une large avance sur Mulhouse 9260 points et Niort 9910 points. Une compétition de rêve pour les Tarnaises qui ont toutes performé au sommet de leurs possibilités, certaines battant même largement leur propre record de la saison, Manon Laporte au 3000m, Julie Aubert sur 1500m, Maelys Dreuilhe en Longueur, et Laurie Massol au Poids.
Célia Perron a remporté le 100m haies en 14’’84 et a performé en hauteur 1m55, elle marque ainsi 1663 points et a aussi participé au relais 4 fois 100m avec Alice Hermet, Julie Aubert et Solène Remise en 50’’85.
L’équipe et les performances, resteront dans les annales du club, d’autan que c’est une équipe très jeune, la plupart sont cadettes. Leur entente et leur soutien est le symbole au sein du club ECLA, Entente des CLubs de l’Albigeois.
Publié le 02/11/2013 à 07:40
Le Choc des Titans : 3e édition hommage
Deux ans après la 2e édition qui a fait salle comble, les organisateurs attendent de faire aussi bien.
La troisième édition du Choc des Titans, le 30 novembre prochain, qui devrait une nouvelle fois remplir la grande salle du complexe Robert-Primault, aurait pu fêter l’anniversaire des 20 ans du SCG section boxing savate, organisatrice aux côtés de DDC Graulhet. Le sort en a voulu autrement. L’association a perdu en juin dernier son champion, éducateur hors pair et exemple pour les jeunes, Mourad El Bahri, décédé accidentellement du côté d’Alban. La manifestation lui sera entièrement dédiée, à commencer par l’inauguration, la veille, de la plaque qui donnera son nom à la salle d’entraînement dans ce même complexe. Avec la projection d’un film retraçant sa carrière et un repas en commun avec famille et amis, le moment sera un temps fort de l’organisation. Les pesées se feront aussi le vendredi, et le samedi sera consacré aux rencontres dès 19 heures.
24 boxeurs et des stars
Douze oppositions de K1-Rull devraient enflammer ring et salle. Cette discipline voisine du kick-boxing, réunira 24 boxeurs et le gratin national, avec ses stars internationales, tels Mohamed Diaby, Laurent De Bono ou Mobido Diarra. Du lourd !
«Certains boxeurs viennent d’abord pour rendre hommage à Mourad, explique El Hiamine Mansouri, président de la boxe graulhétoise et ami de toujours. Un plateau est relevé par le fait qu’il y a peu de soirées de K1-Rull dans la région, et le public local, qui nous étonne à chaque fois par la connaissance de ce sport et par ses réactions positives, devrait être présent au rendez-vous». G.D.
Publié le 02/11/2013 à 03:48
Le manège enfantin prend ses quartiers d'hiver
Incontournable enseigne dans le paysage des fêtes foraines, le manège enfantin Hébrard en est à sa quatrième génération. C’est Mathieu qui a repris le pompon d’un métier créé en 1971 et rénové, remis au goût du jour, avec les personnages de bandes dessinées actuels. Si l’été, le manège fait parfois le plein des 70 places, ce n’est pas le cas de l’automne et de l’hiver. «La, dans la région, on a du mal à trouver une place pour s’installer». A Graulhet, il compte rester jusqu’au 17 novembre, avant de repartir vers Toulouse. «Nous venons sur la place du Jourdain depuis au moins 20 ans passer quelques semaines» Là, avec les vacances de Toussaint, et les soirées douces, le manège était assez fréquenté pour la saison. De quoi satisfaire la famille Hébrard qui compte maintenant revenir en mars prochain.
Publié le 03/11/2013 à 03:50 | Jean-Claude Clerc
Les élèves planchent sur la non-violence
Anaïs Balat, assistance de prévention et de sécurité du lycée; Benjamin, du MAN, et Elodie Fournalès, principale adjointe du collège, ont préparé cette journée. /Photo DDM, J.-C. C.
Le Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) s’appuiera sur deux films, mardi prochain, dans le cadre d’une semaine Educations et non-violence. Deux films pédagogiques pour parler de la gestion des conflits et éviter qu’ils ne dégénèrent. Tous les délégués des élèves du collège Louis-Pasteur participeront à la manifestation, qui aura lieu à l’auditorium. «Nous voulons toucher un spectre très large. Cette action se situe dans un cadre plus large du vivre ensemble que nous travaillons au fil de l’année», explique Elodie Fournalès, principale adjointe de l’établissement.
Le lycée Clément-de-Pémille sera aussi partie prenante de l’opération. «Nous menons des actions ciblées auprès de certains élèves. Nous travaillons sur le respect, le harcèlement, avec un travail en lien avec la faute commise», souligne pour sa part Anaïs Balat, assistante de prévention et de sécurité du lycée.
Mardi matin, ce sont les élèves du collège qui participeront à un atelier du MAN, puis les lycéens l’après-midi. À 19 heures, une présentation du parcours avec une exposition ouverte à tous sera proposée avec un apéritif dînatoire. Le film de Gabriel Gonnet, «Sur le chemin de l’école de la non-violence», sera ensuite projeté à 20 h 30. Au printemps 2012, l’équipe de tournage s’est installée dans la classe de CE1 de Karine Gengenbre, dans une école du quartier de Ménilmontant à Paris.
Karine a mis en place une pédagogie inspirée par l’approche de la communication non violente, qu’elle appelle aussi «communication bienveillante». L’enseignante et les enfants apprennent ainsi à exprimer leurs émotions, à clarifier les besoins qui y sont liés, à formuler des demandes et à s’écouter mutuellement. Peu à peu, une relation plus vraie et plus vivante se construit et permet de trouver un bien-être dans le groupe et dans la classe… Un autre fonctionnement est mis en place, avec entre autres le temps de parole, le conseil des enfants, la médiation entre élèves. Cette projection sera suivie d’une discussion avec le réalisateur du film, à laquelle tout le monde pourra participer.
Publié le 04/11/2013 à 03:52
Trifyl joue la carte des contrats avenir
La préfète et des élus tarnais ont salué la signature de plusieurs contrats d'avenir à Trifyl./Photo DDM, J.-C. C.
Trifyl s’est engagé dans la création de 7 emplois jeunes en contrat d’avenir. «Lorsque je présidais l’Association des maires, on s’interrogeait sur l’organisation de Trifyl. On a fait beaucoup de visites, il y avait des choix à faire. Sur la maison Trifyl, nous avons décidé qu’un des piliers soit de créer de l’activité», se souvient Jean-Marc Pastor, sénateur du Tarn, président du syndicat Trifyl. Il souligne : «Nous avons toujours répondu présent pour les différents contrats d’accompagnement des jeunes.» Josiane Chevalier, préfète du Tarn, était présente lors de la signature du cinquième contrat. «L’objectif pour le département était la signature de 528 contrats. Il y en a déjà 581, s’est-elle félicitée.
Ils sont dans une grande diversité de secteurs, marchands et non marchands. Il n’y a pas de limite financière à leur nombre et ils permettent aux jeunes d’avoir une visibilité sur trois ans, tout en leur offrant une formation.» La première vague de 4 contrats a débuté en juillet dernier. «J’ai déjà vu beaucoup de choses différentes. Cela va pouvoir m’aider pour passer le CASES. Même si je ne reste pas plus tard à Trifyl, j’espère trouver un emploi similaire», explique Mohadi, qui travaille sur le site de Trifyl depuis août, tout comme Bastien : «J’ai déjà appris beaucoup de choses, notamment sur le tri et l’écologie mais pas seulement. Tout ce que l’on apprend ici pourra nous servir plus tard dans d’autres entreprises». C’est là tout l’enjeu de ces emplois.
Publié le 05/11/2013 à 08:29 J-C C
Jeudi soir les jeunes donnent «Carmen»
Répétition générale à la Maison de la musique de Carmaux.
C’est la dernière ligne droite pour une soixantaine d’adolescents de 14 à 17 ans avant de monter sur scène ce jeudi soir à 20 h 30 sur la scène du Forum. Suite au succès de la comédie «La vague» l’an dernier, cette année c’est sur «Carmen», opéra-slam librement inspiré de l’opéra de Bizet, que les jeunes de Graulhet, Carmaux mais aussi Gaillac cette année, on travaillé sous la direction de Gilles Ramade.
Le choix du groupe de jeunes est fait en lien avec les établissements scolaires notamment avec des jeunes scolarisés des collèges et lycées de chacun des territoires, mais aussi avec les associations d’éducation populaires MJC de Gaillac, MJC de Graulhet et l’AJC. La démarche du projet soutenu par le contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) permet d’aborder de nombreux aspects : l’engagement des jeunes par l’exigence de l’implication dans le temps, la production d’un spectacle avec plusieurs représentations et les apprentissages techniques qui sont nécessaires.
Durant deux mois ce projet a intègré deux stages en internat durant lesquels les jeunes ont fait l’apprentissage de la partition avant de participer aux répétitions musicales chorégraphiques et à la mise en scène. Dans le cadre scolaire un travail a été mené autour des chants, des chorégraphies et des textes. Carmen une héroïne des temps modernes qui partage avec ses illustres ancêtres le triste privilège de perdre la vie héroïquement pour son droit à l’émancipation.
L’histoire d’insoumission s’inscrit parfaitement dans cette tradition lyrique. Loin des débats moralisateurs, politiques ou religieux, cette fresque théâtrale et musicale témoigne d’une histoire qui aurait pu n’être qu’un jeu d’enfants mais qui inexorablement tourne au drame. Un aveu vibrant et émouvant d’une tragédie d’aujourd’hui dans laquelle la plupart des jeunes qui ont pris part à cette aventure se sont engagé totalement.
Publié le 06/11/2013 à 08:11 | La Dépêche du Midi |
A la conquête de nouveaux spectateurs
Les flyers réalisés par le service communication de la ville comportent sur le recto la présentation du spectacle 2014 de l'ACPG : «Occitanie, terre d'histoires» et sur le verso des informations sur la ville de Graulhet, ainsi Graulhet rayonne largement au-delà de son territoire.
Après Souvigny, Dinan, Ferrières en Gatinais, en 2010, 2011 et 2012, l’Association culturelle du Pays graulhétois se déplace cette année à Verdun, dans la Meuse, à l’occasion du 29e congrès de la Fédération française des fêtes et spectacles historiques. Ils seront 11 membres à effectuer le déplacement les 8, 9 et 10 novembre.
Des journées consacrées certes à l’assemblée générale de la FFFSH mais aussi à échanger avec les autres organisateurs de spectacles historiques. «Sont évoqués au cours de ces journées les problématiques rencontrées concernant l’accueil des spectateurs, la sécurité, les questions de billetteries… De riches échanges qui permettent chaque année d’améliorer encore la qualité des spectacles proposés. C’est au cours de ces journées que les labels «qualité» sont décernés. L’ACPG espère bien cette année encore ramener cette distinction. En 2013, 36 structures sur 87 ont mis en œuvre l’engagement qualité pour leur fête ou spectacle historique», assure Alain Huc, le président.
Au programme, également la participation à divers ateliers comme un atelier costumes, un atelier décors mais aussi un atelier sur les nouveaux procédés de sonorisation (traducteurs et audiodescription).
En effet, de nouvelles règles ont été définies par les instances européennes et devront être mises en application à compter du 1er janvier 2014 et du 1er janvier 2015.
«Les bénévoles de l’ACPG en profiteront pour regarder de près l’organisation d’un congrès qui déplace tous les ans des centaines de personnes des quatre coins de l’Hexagone. L’an prochain les 7, 8 et 9 novembre 2014, c’est Graulhet qui accueillera le congrès du 30e anniversaire de la FFFSH. Ce sera l’occasion de mettre les petits plats dans les grands !»
Les bénévoles de l’ACPG prolongeront leur séjour dans la Meuse afin d’assister à Verdun aux cérémonies du 11-Novembre.
Parallèlement, d’autres membres de l’ACPG représenteront celle-ci sur un stand au Salon Anim’Ville qui se déroule les 8 et 9 novembre au Parc des expositions d’Albi.
Publié le 06/11/2013 à 03:52
Les Travailleurs retraités à l'Opéra
Le groupe des Graulhétois dans les escaliers de l'Opéra Garnier.
Du 16 au 23 octobre dernier, trente-six amateurs de beaux voyages de l’Association des travailleurs retraités, derrière leur président Jean-Louis Vaissière, ont d’abord rallié Paris, avant une croisière de cinq jours sur le Boticelli jusqu’à Honfleur. Ils ont pu visiter les châteaux, Rouen et la Côte Fleurie. Au retour, ils ont visité les Champs-Elysées sur lesquels ils ont déjeuné, l’Opéra Garnier, les Invalides, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, et terminé par une soirée cabaret au Lapin Agile à Montmartre. Le 28 novembre, l’association fera son AG au foyer Léo-Lagrange à midi. Elle sera suivie d’un repas et d’un spectacle de magie et de musique.
Publié le 07/11/2013 à 08:10
La fédé de natation sur un petit nuage
Instances nationales et bénévoles du sporting./ Photo DDM, J-C C .
Grâce aux excellents résultats obtenus par l’équipe de France, notamment aux Jeux Olympiques, la natation est en pleine forme. Le comité départemental n’échappe pas à cet engouement.
«Avec 1856 licencié avons rattrapé cette année les excellents résultats de 2010» se félicitait samedi Isabelle Morosi , présidente du comité départemental, en marge de l’assemblée générale régionale.
Francis Luyce, président de la fédération française de la discipline avait fait le déplacement à Graulhet. «Il y a une véritable impulsion en Midi-Pyrénées où se sont déroulées en 2013 plusieurs compétitions à caractère exceptionnel. Je voulais souligner cette dynamique et le sérieux du comité régional» expliquait le président fédéral.
Bernard Delmon, président du comité régional affichait quant à lui ses ambitions. «Avec 664 licenciés supplémentaires, nous sommes aujourd’hui 14613 licenciés en Midi-Pyrénées et occupons la cinquième place en France. Notre objectif est de devenir le second» déclarait-il, enthousiaste.
Au-delà de la progression du nombre de licenciés, les résultats sont aussi au rendez-vous, tout comme au niveau national. «Tous les créneaux sont complets et les résultats sont au rendez-vous notamment chez les enfants qui évoluent au niveau national» se félicitait Isabelle Morosi.
La principale préoccupation est celle des équipements. «L’Etat accompagne les dossiers et je suis sur que madame la ministre a compris notre message» estime Francis Luyce. Il s’agit de son premier axe de travail pour la natation française avec l’opération «savoir nager» pour les jeunes collégiens et imposer la natation comme une source de santé à l’image de ce qui a déjà été fait dans l’athlétisme et le développement des emplois «contrats avenir». La fédération devrait conclure une centaine de contrats de ce type dans les semaines qui viennent.
Publié le 07/11/2013 à 03:53, Mis à jour le 07/11/2013 à 08:11
Une artiste graulhétoise à l'honneur
Jusqu’à la fin du mois de décembre l’atelier Jéfré Dubochaiz accueille des œuvres d’Anne-Marie Jardry. Depuis une vingtaine d’années l’artiste est passé du figuratif à l’abstrait, a expérimenté diverses techniques, au gré de ses envies. «Je fais des recherches. J’ai appris à apprivoiser l’eau. C’est intéressant de découvrir comment travaille l’eau», explique l’artiste graulhétoise. Aquarelles, acryliques… le choix n’est jamais aisé lorsqu’on a la chance de posséder une palette aussi large.
«J’ai choisi d’exposer des choses qui ne l’avaient pas encore été ou très peu», souligne Anne-Marie Jardry. Près d’une vingtaine d’œuvres choisies par l’artiste sont à découvrir dans l’atelier de sculpture de la rue Victor-Hugo. Il est ouvert au public tous les jours, du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures.
Publié le 08/11/2013 à 08:34
Des activités pour tous les goûts
Pour pratiquer une activité, il est nécessaire d’adhérer à la Maison des jeunes et de la culture qui est une association régie par la loi 1901. La carte «Astuce» est la carte annuelle des adhérents. Elle a été créée par la Fédération régionale des MJC de Midi-Pyrénées. Plus de 40 000 personnes l’utilisent dans l’ensemble de la région. Elle permet d’accéder à toutes les activités proposées par la MJC à des tarifs intéressants. De plus, elle offre de nombreux avantages et réductions dans l’achat de biens et de services grâce aux partenaires de la MJC.
Cette année, dix activités artistiques sont proposées (arts plastiques, chant, chants traditionnels, éveil musical, guitare, guitare électrique, meubles en carton, mosaïque, poterie, théâtre), treize activités de sports et bien-être (aéro-danse, BMX, baby gym, badminton, fitness, gym douce, marche nordique, qi gong, sophrologie, taï-chi-chuan, yoga de l’énergie, zumba et zumba toning), de la pratique de langues (anglais, anglais «kids», arabe, espagnol, occitan, portugais), ainsi que de la danse (africaine, classique, country, danses du monde, danses méditerranéennes, hip-hop, initiation, modern’jazz, rock’n’roll, salsa, traditionnelles) ainsi que de la capoeira.
Publié le 08/11/2013 à 08:34
Jacques Brossard : «Presque tous les ateliers sont pleins»
Jacques Brossard, heureux directeur de la MJC Graulhétoise./ Photo DDM, J-C C
Le directeur de la MJC fait un bilan heureux de cette rentrée.
Comment s’est préparée la nouvelle saison ?
Comme toujours, nous avons longuement préparé les nouveautés en interne en regardant ce qui fonctionnait et ce qui pouvait être amélioré. Il nous est apparu judicieux de dédier des salles aux différentes pratiques : arts plastiques, musique et chant, théâtre et danse. Jusque-là nous étions surtout dans une polyvalence des salles.
La MJC propose aujourd’hui des dizaines d’activités. Comment les découvrir ?
L’accueil se fait généralement en plusieurs temps. Il s’agit d’abord de permettre aux personnes de suivre une activité, la tester et voir si cela convient. En raison de l’importante demande, nous ne faisons pas de pré-inscriptions d’une année sur l’autre. Presque tous les ateliers sont pleins.
Et s’il y a trop de demandes ?
Lorsqu’il y a trop d’inscriptions on double les ateliers afin de garder de petits groupes qui restent conviviaux.
Quel est aujourd’hui le pôle le plus important ?
La danse est de loin le plus important. De la salsa aux danses traditionnelles occitanes, hip-hop ou méditerranéennes… Au total nous proposons douze styles différents pour les enfants, les débutants comme pour les adultes confirmés.
Quelles sont les nouvelles activités ?
Cette année l’offre a été complétée avec de la poterie et de la mosaïque. Il y a aussi du taï-chi-chuan pour les 6 à 11 ans qui vient de démarrer. Nous allons aussi reprendre des cours de portugaise mardi à partir de 18 heures. Cela ne figure pas sur la plaquette qui a été distribuée car nous n’avions pas encore l’intervenant.
Au-delà de ces dizaines d’activités artistiques, de bien-être ou sportives pour les jeunes et les adultes, que propose aujourd’hui la MJC ?
L’Action jeune propose un accueil de loisirs le mercredi, le soir et durant les vacances scolaires. L’accompagnement scolaire pour les collégiens et les lycéens qui se poursuit avec succès. La MJC est aussi un relais local du programme européen «Jeunesse en action» et fait partie du réseau information jeunesse. Nous accueillons toujours des personnes effectuant leur service volontaire européen. Enfin nous avons aussi la chance d’avoir dans nos locaux la cyberbase qui accueille un très large public.
Publié le 08/11/2013 à 08:34 |
Les Restos du cœur ouvrent leurs portes
Le local des Restos du cœur.
À l’approche de la campagne d’hiver 2013-2014, les inscriptions aux Restaurants du cœur débuteront le lundi 18 novembre à Graulhet. Ces inscriptions se poursuivront tous les après-midi, de 13 h 30 à 17 heures, jusqu’au vendredi 22 novembre. Pour éviter les files d’attente qui peuvent parfois être longues, les candidats à l’inscription sont invités à prendre rendez-vous et à se faire préciser la liste des documents à fournir qui sont indispensables pour réaliser les inscriptions.
Pour cela il est possible soit de contacter les Restos du cœur de Graulhet en téléphonant au 05 63 34 77 43, soit de se rendre au local de l’association caritative qui est situé sur la place des Tanneurs. Il sera ouvert le vendredi 15 novembre au matin ainsi que les après-midi à partir du lundi 18 novembre. La première distribution de la campagne de cet hiver aura lieu, quant à elle, le mardi 26 novembre de 9 heures à 11 h 30.
Publié le 09/11/2013 à 03:49
Lancement de la bière d'hiver
L'événement est organisé par la Brasserie des Vignes et le nouveau bar à bières « Place des Bières » à Albi/Photo DDM
Une grande première pour une région du sud de la France, comme ce qui se fait déjà dans le nord de notre pays. La Brasserie des Vignes procédera le samedi 30 novembre à partir de 15 heures, au lancement officiel de la bière d’hiver en présence de plusieurs brasseurs: ArtisanaleRatz (Lot), Brasserie des Vignes (Tarn), Brasserie Garland(Tarn), Brasserie JoliRouge (Tarn-et-Garonne), Brasserie Oc’ale(Tarn-et-Garonne),Brasserie Gilbert’s(Tarn) et Brasserie la Biérataise (Haute-Garonne). Laurent Coursières présentera pour l’occasion, son projet de micro-malterie locale.
Les amateurs pourront profiter de ce moment pour découvrir l’expo photo «Brassin d’Images»: mise en lumière des nouvelles photographies de l’atelier photo du FJT Léo Lagrange dans les séchoirs de la Brasseriedes Vignes: «Le soleil se couche sur Graulhet. À travers les persiennes d’un séchoir à peaux, une lumière chaude filtre sa dernière chaleur, caressant des portraits, des paysages urbains et des mises en scène sur la ville. Un vent d’automne les anime, des lames lumineuses les découvrent, attendant votre visite.»
Publié le 09/11/2013 à 03:49, Mis à jour le 09/11/2013 à 07:27 G.D.
Le garage solidaire doit déjà s'agrandir
Jean Luc Liance, dans le local qui sera équipe ce week-end. /Photo DDM
Victime de son succès initial, le garage solidaire déménage ce week-end. Ouvert début septembre, chemin de la Bouscayrolle, il part s’installer pas très loin de là, rue de l’Artisanat et va passer de 150 à 220 m2.
«Les débuts son conformes aux attentes. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné» se félicite Jean Luc Liance, responsable du garage en mode associatif. «Nous pensions recevoir plus de curieux. En fait, les gens qui viennent ont surtout besoin d’entretenir leur auto à moindre frais».
à partir du 15 novembre, juste derrière le local de Gym et Fitness, le garage solidaire en ayant amélioré ses capacités et qualités d’accueil, proposera toujours ses trois formules. La première qui permet de fournir le conseil à la personne qui fait elle-même son intervention, le deuxième qui ajouté l’assistance et le troisième, en intervention pure et simple de son garagiste diplômé Jean-Pierre Sompayrac.
Véhicules d'occasion
Le local bien isolé pour l’hiver, les outils, le pont de levage et la compétence du mécano sont à la disposition de tout de monde moyennant tarifs relativement bas. «Nous avons accueilli des particuliers qui venaient faire la vidange, changer les bougies de préchauffage, et même un moteur complet».
Le garage propose également des véhicules d’occasion entièrement révisés, en vente à des petits prix.
Le garage est joignable au 09 81 03 10 12
Publié le 09/11/2013 à 03:52 |
Églantine Tuitete, une Graulhétoise en stage régional
Eglantine Tuitete, au centre, un peu en retrait sur la photo. /Photo DDM
Six filles, issues de tout Midi-Pyrénées, sont allées au boulodrome Victor Garcia de Toulouse pour se perfectionner auprès d’Alexandre Rabaud, conseiller technique régional de boules lyonnaises. Elles venaient du Lot, de la Haute-Garonne et du Tarn en la personne d’Églantine Tuitete, la Graulhétoise, championne du Tarn en double avec sa partenaire Déborah Thévenin. Elles ont pu améliorer leurs niveaux et leurs techniques aussi bien au tir qu’au point. Un peu surprises au départ par la faible participation, elles en ont profité pour pouvoir communiquer non seulement entre elles, mais également avec le Conseiller Technique. Le CBR Midi-Pyrénées espère que cette première journée aura un effet boule...de neige auprès des licenciées féminines.
Publié le 11/11/2013 à 03:50 G.D.
La Basane d'or à un photographe isérois
Jean Rouzet, deux fois deuxième prix, récompensé par Geneviève Ribes, Jacques Mariette et le maire Claude Fita. L'exposition Basane d'Or est à visiter tous les après-midi du lundi au samedi dans les salons de la Far rue du Général-Sudre.
La Basane d’or aurait tendance depuis quelques années à se rétrécir comme peau de chagrin. Ce concours photographique qui en est à sa 43e édition, et qui récompense le photographe auteur des meilleurs clichés en noir et blanc, perd de plus en plus de participants au profit de son «concurrent» de la photo en couleur le Prix Mendès. «Les participants en noir et blanc ont été divisés par deux en peu de temps. Cette constatation annonce le déclin de la photo argentique, facteur d’émotion» regrette Jean Rouzet, l’un de ceux qui honorent la Basane d’Or depuis sa création, et deux fois récompensé pour celle-ci. C’est un photographe fidèle au concours qui l’a remportée cette année.
Jacques Vanneville a expédié ses quatre clichés de son Isère où il réside. Une région qu’il a magnifiée sous la neige, entre ciel gris et reliefs blancs, en photographiant une végétation et des paysages en pleine hibernation. Présidée par Geneviève Ribes, de tourisme et culture, arbitrée par le jury autour de Donatien Rousseau, l’exposition a aussi récompensé les meilleurs clichés en couleur, et c’est le haut-garonnais Jean François Rousselot qui a été élu. Des photographes voyageurs pour cette 43e, avec des prises de vues sur tous les continents, du Gange à la Namibie en passant par les paysages tarnais. «Le photographe se livre à une vraie chasse, d’expressions et de paysages, pour nous émouvoir autant que nous amuser» a pu s’assurer Geneviève Ribes en illustration de son discours.
Publié le 12/11/2013 à 03:51
Les artisans retraités en assemblée
Comme l’an dernier, c’est au Forum de Graulhet que la Fenara (Fédération des associations des retraités de l’artisanat) a choisi de tenir son assemblée départementale. Devant 225 adhérents, le président Robert Gontier a remercié les participants avant de céder la parole à Guy Peyre, adjoint au maire, qui a accueilli les convives. Avec les Compagnons du Devoir d’Albi, la Chambre de métiers et l’association L’Outil en main en Albigeois, la Fenara a organisé des rencontres entre les artisans retraités et des écoliers et collégiens. L’association a par ailleurs déploré une petite baisse du nombre d’adhérents.
Publié le 12/11/2013 à 08:06 J-C C
Michel Guipaud en signature
Michel Guipaud devant l'Hostellerie du Lyon d'or où il y a vu le jour. /Photo DDM, J-C C
Samedi prochain, de 10 heures à 13 heures, Michel Guipaud dédicacera ses deux premiers romans à la Maison de la presse.
C’est à quelques mètres de là, à l’Hostellerie du Lyon d’or, qu’il a vu le jour. Cependant, il n’était pas revenu à Graulhet, où il a ses souvenirs d’enfant et d’adolescent, depuis fort longtemps. Le travail en usine, comme son père, pour financer des études de philosophie, une longue excursion en psychanalyse…
Michel Guipaud a quitté ce milieu pour devenir éducateur spécialisé et venir en aide aux autres. C’est dans ce cadre qu’il a créé un atelier de théâtre pour ces jeunes en difficulté puis une troupe pour adultes. «Il fallait tout faire… De l’écriture au costume. C’est éreintant. Désormais, je continue à écrire, mais uniquement des romans», explique l’artiste. De cette longue habitude d’écrire, il résulte une facilité : «L’écriture me vient très bien, mais c’est quand même travailler. Le plus difficile a été de faire le pas pour être publié», souligne-t-il.
Après la sortie de ses deux premiers ouvrages, «De l’autre côté du pont» et «Le parc», son troisième ouvrage «Clarisse» sera publié dans quelques semaines. Il y sera comme toujours question des thèmes qui lui sont chers. Les différences et les extrêmes dans un monde qui n’a de cesse de se globaliser et de les gommer et le lien ou plutôt les liens qui peuvent se tisser entre des personnes que tout oppose a priori.
Publié le 13/11/2013 à 08:08 |
La mauvaise chute du livreur de La Dépêche
Jean-Paul se remet de sa chute et de sa fracture découverte quinze jours plus tard.
Pourtant rodé à l’exercice, Jean-Paul Terrassié a fait une mauvaise chute à scooter, le 18 octobre dernier, en livrant l’un des 170 abonnés à La Dépêche du Midi, de bon matin, chemin d’En Rousset. Quatorze points de suture au genou et du mal à marcher comme à remonter sur sa machine. Jusqu’à la semaine dernière où la radio a révélé une fracture du condyle, obligeant le commerçant à quinze jours d’immobilisation. Les abonnés peuvent donc récupérer le journal au tabac-presse de J.P Terrassié avenue Gambetta ou chez d’autres dépositaires, jusqu’au rétablissement total du livreur. Les factures ont été arrêtées au 7 novembre.
Publié le 13/11/2013 à 08:08
Nouvelle responsable aux Restos du Cœur
Danièle Bec aux côtés d'Edmond Sabatier. / Photo DDM.G.D.
Jacques Désert, vient de prendre la présidence départementale des Restos du Cœur, le poste de responsable local étant vacant. Fin octobre, la quarantaine de bénévoles de l’antenne de Graulhet a plébiscité Danièle Bec, la seule candidate. «Il fallait bien que l’un d’entre nous se dévoue. Je sais le gros investissement que cette responsabilité oblige, tant en temps qu’en énergie, mais je tiens à me rendre utile en m’attachant à perpétuer l’esprit pionnier de Coluche», conçoit l’ancienne enseignante de l’école Gambetta. Elle est entrée aux Restos en 2005, quand le local se situait rue du Mail et a connu le déménagement rue Barricouteau deux ans plus tard.
«La précarité existe, on ne peut pas l’ignorer. Je m’investis pour tenter d’aider les gens dans le besoin, mais nous nous attendons à une campagne particulièrement difficile, compte tenu de la baisse de 7 % des approvisionnements par rapport aux précédentes. Le nombre de bénéficiaires étant lui en hausse, les distributions seront moins importantes. Nous n’aurons pas d’autre choix que de distribuer des paniers moindres en termes de quantité de produits».
Les distributions débuteront le lundi 18 novembre et se poursuivront tous les après-midi de 13h30 à 17h jusqu’au vendredi 22 novembre inclus. Les candidats à l’inscription peuvent prendre rendez-vous et se faire préciser la liste des documents à présenter, soit par téléphone au 05 63 34 77 43, soit au local, le vendredi 15 novembre au matin ou tous les après-midi à partir du 19 novembre. La première distribution de la 29e campagne d’hiver aura lieu le mardi 26 novembre de 9h 11h30.
Publié le 13/11/2013 à 08:07
Olivier Rouanet n'est plus
Olivier Rouanet balle en main. / Photo DDM.
Olivier Rouanet a lutté durant deux ans contre une implacable maladie qui l’a emportée ce week-end. Recruté en 1999 pour le retour du club en Elite 2, en provenance de Revel, Olivier Rouanet était venu renforcer l’équipe 1 au poste de n° 10 mais aussi pour sa polyvalence dans une poule très difficile avec les Montpellier, Nice, Aubenas, Dijon, Rumilly. Il a évolué avec des joueurs comme Jauzion, Gely, Gagnon, Péssegue, Cardoso, Coma, Ramade...
«Un joueur au potentiel physique exceptionnel qui aimait défier la ligne adverse par son jeu pénétrant mais au talent reconnu par son jeu au pied et son efficacité défensive», se souvient Christian Delfaut qui l’a entraîné durant deux saisons. Il est resté au SCG jusqu’en 2005, et il aimait venir voir jouer son ancien club jusqu’à ces derniers jours». Meneur d’hommes et fédérateur, discret, d’une extrême gentillesse, un humour inégalable, il était apprécié par tous les membres du SCG et de toute l’ovalie».
Le Sporting et La Dépêche du Midi présentent à sa famille, sa femme et ses enfants leurs sincères condoléances. Les obsèques d’Olivier Rouanet auront lieu ce mercredi à 15 heures à l’église de Palleville.
Publié le 14/11/2013 à 03:51
Gabriel Meunier chevalier de la Légion d'honneur
En conclusion des cérémonies du 11 novembre d’abord au monument aux morts puis dans la salle de la République à la mairie, un ancien combattant a reçu des mains de l’ingénieur général de l’armement, Sylvain Bonleux, la médaille de Chevalier de la Légion d’honneur. Gabriel Meunier a ainsi été honoré pour ses actes durant la Seconde Guerre mondiale. Né à Graulhet en 1924, Gabriel Meunier a été appelé sur les chantiers de jeunesse dès le début de la guerre puis au STO. Affecté à la construction d’une base sous-marine allemande, il s’est efforcé de saboter l’entreprise en retardant l’alimentation en béton des coffrages.
Engagé volontaire en 1944 dans le 4e régiment de tirailleurs sénégalais, il poursuivra l’ennemi de Provence jusqu’à Besançon. Il participera aux batailles de l’Alsace, de Mulhouse et de Colmar. Blessé gravement lors de la conquête de Neubourweyer, il restera à son poste de combat toute la journée avant d’être évacué puis soigné en hôpital de campagne, puis opéré du thorax à Dijon. Convalescent puis libéré, il endurera les souffrances de ses blessures avant de revenir à la vie civile et créer sa maroquinerie à Graulhet. «Vous êtes un exemple pour les jeunes générations» a lancé Sylvain Bonleux. «Je ne regrette rien, affirme le récipiendaire, et si c’était à refaire…. Mais je ne pensais pas que l’humble bilan de mon existence me comblerait de cette distinction».
Publié le 14/11/2013 à 08:41
La maison de santé pourra jouer un rôle de coordinateur
La création de la maison de santé pluridisciplinaire mobilise les élus.
C’est une sacrée mésaventure qui est arrivée à un Graulhétois. Le dos coincé un vendredi après-midi, il a appelé un, puis deux, puis finalement tous les médecins de la ville. «Je cherchais simplement un médecin pour venir à mon domicile. Aucun n’a pu se déplacer. J’ai même contacté les médecins de Briatexte qui eux étaient déjà en tournée sur leur secteur. Au total j’ai contacté treize médecins qui m’ont demandé d’appeler le 15» fustige le patient. C’est précisément ce qu’il avait fait la fois précédente en souffrant le martyre. «À l’hôpital on ne m’a même pas examiné, je suis resté sur la civière. C’était une lombalgie aiguë et je suis reparti avec une ordonnance» rappelle-t-il. Cette fois son épouse s’est rendue chez un médecin qui lui a prescrit des médicaments au vu de son dossier médical.
«Ce problème arrive hélas très souvent partout en France» souligne pour sa part Roger Biau, adjoint au maire en charge de la santé qui précise «Le diagnostic que nous avons effectué a clairement posé cette problématique. Le corps médical vieillit et nous allons avoir des difficultés à court ou moyen terme. Les élus ont à cœur de mener à bien le projet de maison pluridisciplinaire de santé, ce qui permettra d’éviter certains bugs». Ce sujet fait partie des dossiers actuellement à l’étude en mairie. «Le but est d’avoir un véritable pôle de santé sur le territoire. L’idée est que tous les professionnels du secteur travaillent ensemble. La maison de santé pourra ainsi jouer un rôle de coordinateur» explique Claude Fita, maire de la ville. Reste à savoir si l’attrait qu’elle constituera pour les médecins permettra d’offrir à la population des visites à domicile en cas de besoin urgent. Quant au patient qui bénéficie de séances de kinésithérapie et consulte un rhumatologue, il fustige «C’est quand même incroyable de devoir appeler une ambulance pour être transporté à Albi alors que la pathologie est connue et simple à diagnostiquer.
Publié le 15/11/2013 à 09:28
Jean-Claude Amalric : «Une liste hors de toute chapelle»
Jean-Claude Amalric finalise le tableau de ses colistiers./ Photo DDM, J-C C .
Jean-Claude Amalric, conseiller municipal d’opposition, vient d’annoncer son intention de conduire une liste lors des prochaines élections municipales.
Qu’est-ce qui vous a conduit, finalement, à vous porter candidat ?
Initialement, je n’avais pas envie d’y aller. J’ai été sollicité par des gens venus d’horizon très divers. Ce sont eux qui m’ont convaincu d’y aller et de conduire une liste après une très longue réflexion. Finalement tout est allé très vite, cela ne fait qu’un mois et demi que nous avons commencé à nous réunir.
Quels sont ces «horizons divers» ?
Il y a aussi bien des personnes qui ont leur carte à l’UMP que des personnes d’une sensibilité sociale et démocrate. Je suis à titre personnel à l’UDI mais cette liste se constitue hors de toute chapelle. Il y a une véritable dynamique. Nous sommes plus de 25 personnes aujourd’hui sur les 33 requises. J’ai été agréablement surpris de découvrir que même certains commerçants étaient prêts à s’engager dans le projet que nous portons.
Quel sera votre principal thème de campagne ?
Il s’agira tout d’abord de la situation économique. Dans le quartier de Crins on est à 20 % de chômage, je comprends la préoccupation des gens. Je sais aussi que l’économie est aujourd’hui une compétence de la communauté des communes, mais nous allons proposer des initiatives locales pour dynamiser l’économie graulhétoise en partenariat avec les intervenants économiques locaux.
Quels en seront les autres axes ?
Il y a une dynamique culturelle et sportive à créer… Il s’agit d’un tout. Mais nous allons nous appuyer sur l’existant qu’on ne doit jamais dénigrer lorsqu’on arrive aux affaires.
Quels sont les prochains moments forts de votre campagne ?
Nous allons dans les semaines à venir organiser une réunion publique. Elle sera pour nous l’occasion de dévoiler notre programme plus en détails au graulhétois et aux graulhétoises.
Publié le 16/11/2013 à 03:51
Des bénévoles doublement honorés
L'ACPG donne rendez-vous aux amateurs de théâtre classique le vendredi 29 novembre à 21h à l'Auditorium de Graulhet.
Onze membres de l’Association culturelle du Pays Graulhétois se sont déplacés cette année dans la Meuse, à Verdun, à l’occasion du 29e congrès de la FFFSH (Fédération Française des Fêtes et Spectacles Historiques). Au cours des 3 journées du congrès, ils ont participé aux différentes réunions concernant la fédération, mais aussi à des ateliers sur les costumes historiques, sur les danses lorraines, sur les décors, sur la sécurité des spectateurs et sur les nouveaux procédés d’audiodescription. «Dès le spectacle 2014, les 18, 19 et 20 juillet 2014, un dispositif d’audiodescription sera mis en œuvre à destination des malentendants», assure Francis Auriol, le porte-drapeau de l’association. L’ACPG n’est pas revenue bredouille de ce congrès puisque pour la 4e année consécutive elle a obtenu le label Qualité de la fédération à l’instar des spectacles de Valencay, d’Amboise, de Verdun ou de Ferrières en Gatinais.
L’ACPG a également obtenu cette année le prix de l’affiche 2013. Cerise sur le gâteau, c’est un membre de l’ACPG qui a intégré à l’unanimité le conseil d’administration de la fédération, ainsi José Ramirez rejoint Alain Huc dans les instances fédérales.
Le 10 novembre, les membres de l’ACPG ont assisté, au monument de la Victoire à Verdun, au partage de la flamme, arrivée le jour même de Paris depuis l’Arc de Triomphe. Le 11 novembre a été mis à profit pour visiter les sites de la bataille de Verdun, comme le fort de Douaumont et son ossuaire, le fort de Veaux, la tranchée des Baïonnettes, la citadelle souterraine.
L’ACPG donne rendez-vous aux amateurs de théâtre classique le vendredi 29 novembre, à 21h, à l’Auditorium de Graulhet, pour la comédie-ballet de Molière, «Monsieur de Pourceaugnac» qui sera interprétée par la troupe de l’Elipse. Le prix d’entrée est fixé à 5 euros par personne. Quant aux amateurs de loto, rendez-vous leur est donné à la salle de la Molière les 19, 21 et 22 décembre à 20h30.
Publié le 17/11/2013 à 03:49 G.D.
Graulhet Naturévasion escalade a trouvé sa voie
Un groupe de grimpeurs a l'entraînement en semaine dans la salle de Nabeillou./Photo DDM G.D.
Créé en 1996, en même temps que ses homonymes de la plongée et de la randonnée, le club Graulhet Naturévasion escalade, et son président d’alors Patrick Blatgé, ont vite gravi les sommets en termes de pratiquants. Son histoire est avant tout une histoire d’amitié. Celle de quatre jeunes qui, lors d’une sortie dans les Pyrénées, ont découvert l’escalade et ont été séduits par l’image de ce sport, qui caractérisait si bien leur état d’esprit et leur ambition, retrouver un sport propre en contact direct avec la nature.
Et donc, plutôt que la quantité, qui a dû être maîtrisée par manque de place, c’est vers la qualité que se sont toujours appliqués la vingtaine de responsables de l’encadrement. «Il y a au club une vraie vie de bénévoles qui travaillent et qui s’impliquent sur toutes les organisations», se plaît à constater depuis 16 ans Florian Cavenne, aujourd’hui moniteur et qui a assuré plusieurs années la présidence de l’association.
Seul club labellisé du département
Une action reconnue puisque la fédération française de montagne et escalade a labellisé le club - le seul du département- en 2012. La distinction court jusqu’en 2014. «La labellisation va durer trois ans. À nous de répondre sans faillir au cahier des charges qu’impose un tel niveau».
À ce jour, ils sont 80 pratiquants de tous âges et de tout le secteur Graulhet-Gaillac, à se réunir trois fois par semaine dans la salle de Nabeillou, aménagée pour l’entraînement avec ses 80 voies et ses centaines de prises. «Ici, pas d’esprit de compétition, les gens viennent prendre du plaisir. Nous développons ainsi en prise avec notre philosophie, des échanges plus ou moins réguliers avec d’autres clubs».
Quatre-vingts voies et une centaine de prises
Au printemps, GNE fait sa fête de l’escalade, puis organise ses sorties, dans le Lot, les Pyrénées, le Carroux, le cirque de Vingrau. «Des moments forts de communion autour d’un sport entre générations». Depuis quelques mois, le club développe autour de Dominique Alejo, une section alpinisme. «Nous pratiquons en extérieur, sur des parcours, qui, contrairement à l’escalade, ne sont pas forcément équipés, sur de la neige, des glaciers ou du rocher». Pour toutes ces activités, le club fournit le matériel aux débutants.
Publié le 18/11/2013 à 03:49
Cinq ans d'arts martiaux vietnamiens traditionnels
Le groupe graulhétois dans le dojo du complexe Primault. /Photo DDM
«Le Viet Vo Dao école Cuumon est un art martial vietnamien très complet qui propose une prise de conscience de son corps par des techniques d’attaque et de défense (pieds, genoux, poings, coudes, projections, clés) et le travail des armes traditionnelles telles que bâton, sabre, épée, lance, fléau, explique François Lajoie qui a ouvert un cours à Graulhet en 2008. Cet art à la fois souple et explosif est très efficace en self défense».
Les cours ont lieu tout les jeudis de 20h à 21h30 au complexe Primault. Le club graulhetois propose également des cours d’art de santé et de khi cong appelé Thuat Duong Lao - Bat Quai en Vietnamien. Cette gymnastique taoïste permettant d’entretenir la souplesse et la tonicité du corps par des exercices lents et dynamique mais sans contact ni violence (un taichi dynamique). Cette pratique permet un travail respiratoire complet qui fortifie os, tendons et muscles. Durant cette pratique les explications martiales sont abordées. Le travail du double éventail et du baton moyen est également abordé dans cette pratique. Les cours ont lieu tous les jeudis au même adresse de 18h30 à 20h. Le club de Viet Vo Dao Cuumon Tarn dispense également des cours à St Sulpice, Lavaur, Fiac, Castres et depuis cette année à Albi.
Renseignements au 06 20 65 24 35 . Site web de l’association : www.cuumon-tarn.fr
Publié le 18/11/2013 à 09:44 | G.D.
Graulhet haut la main
Les «rouge et noir» graulhétois en pleine bourre, même durant les 20 dernières minutes./Photo DDM, J.M.L.
On a coutume de dire que le mauvais temps nivelle les valeurs. Hier, celles de Graulhet et de Boucau-Tarnos étaient trop importantes et opposées pour se fondre dans la boue de Noël Pélissou. Graulhet voulait vaincre, sans discussion, histoire de dédier le succès à Olivier Rouanet l’ex-ouvreur décédé huit jours plus tôt. Julien Pauthe en bon capitaine, au terme d’un très long ballon porté par les avants, le déposait comme un premier hommage entre les poteaux dès l’entame. Maîtres du jeu face à des Boucalais qui ne voulaient pas «en prendre 40» mais souvent pris en faute, les Graulhétois ont dû attendre 25 minutes de plus pour doubler la mise sur le même scénario, cette fois avec Kasdorf en finisseur au cœur du pack. Plus tard et pour le bonus offensif provisoire, De Chateigner sur son aile reprenait en pleine course un maître coup de pied offensif de Sarcia pour griller tous ceux d’en face. Archi-dominateurs, les locaux n’arrivaient pas à franchir la ligne une fois de plus avant la pause.
A la reprise, les visiteurs sans doute avertis du péril imminent d’une déroute, prenaient un temps le jeu pour eux, mais la défense tarnaise montrait, une fois n’est pas coutume, son efficacité et sa solidarité. C’en était fini des illusions boucalaises, d’autant plus que le Sporting renouvelait la moitié de son pack, profitant d’un banc de qualité. Et comme Graulhet était plus fort devant, c’est encore en force qu’arrivait le quatrième essai par Moulin, au pied de barres. Les dernières vingt minutes étaient en vue et c’était la foire aux occasions pour des «rouge et noir» en pleine bourre. M. Cayre refusait trois fois l’essai, mais celui de Mandagaran en bout de ligne sur un ballon levé par Hédreville derrière sa mêlée était parfaitement valable et accordé. Une victoire tranquille qui conforte la place de leader de la poule.
SC Graulhet 33 - Boucau-Tarnos 3 / MT: 21-3
Arbitre: M. Cayre (PA).
Pour Graulhet: 5 essais Pauthe (2e ), Kasdorf (25e ), De Chasteigner (37e ), Moulin (59e ), Mandagaran (72e); 4 transformations Bille (2e , 25e , 37e , 59e ).
Pour Boucau-Tarnos: 1 P. Belascain (16e)
Carton blanc: Pourteau (30e )
Carton jaune: Claerdeboudt (65e )
GRAULHET: Bille, Mandagaran, A et J Montbrousous, De Chasteigner, (o) Sarcia, (m) Poujade, Maréchal, Valette, Montels, Moulin, Pauthe (cap.), Kasdorf, Goulignac, Gouveia. Entrés en cours de jeu: Vaton, Buéno, Regnier, Hédreville, Pagès, Dumont, Boutié.
BOUCAU-TARNOS: Herrero, Tarfani, Vincent, Capoulun, Beaugendre, (o) Belascain, (m) Betbeder, Oxaran, Lassalle, Guenin, Pourteau, Munoulbetz (cap.), Tarravello, Duplé, Gaye. Entrés en cours de jeu: Renier, Della Cuna, Thicoipe, Rodriguez, Haurieu, Claerdeboudt, Larruhat.
Publié le 18/11/2013 à 03:51
Les massifs s'habillent
Les employés municipaux du service des espaces verts, après avoir procédé à l’arrachage des fleurs d’été, procèdent désormais à la plantation des plantes bisannuelles. Myosotis, pavots d’ornement, pâquerettes, pensées primevères, vivaces récupérées dans les massifs d’été - ainsi que quelques chrysanthèmes - ornent désormais les massifs du centre-ville du giratoire de la mairie, au square Foch , places Bosquet, du Jourdain et St-Projet. Plus 20000 plants ont été produits dans les serres municipales avec cette année une dominante rose.
Publié le 19/11/2013 à 08:20
Les vestiaires du stade inaugurés
Elus, entreprises locales, employés municipaux, joueurs et dirigeants./Photo DDM.
Ce dimanche, à 11 h 30, en préambule du match SCG-Boucau-Tarnos, s’est déroulée l’inauguration des vestiaires du stade Pélissou.
Ce dossier de longue haleine voit le jour. Nos joueurs pourront désormais évoluer dans des vestiaires dignes de Fédérale 2. Cette réhabilitation servira grandement à l’omnisports, mais aussi à la ville. Nous pourrons ainsi accueillir des matches de phase finale», expliquait Jean-Luc Cathalau, président de l’Omnisports.
Un événement en présence du président du SCG rugby David Gau, du conseiller général Claude Bousquet, du maire Claude Fita entouré de conseillers municipaux. Les entreprises ayant œuvré sur ce chantier avaient répondu présent ainsi que les employés municipaux qui ont largement contribué à cette réhabilitation-extension. Pascal Algans, architecte, confiait : «Merci pour cette mission. C’est toujours très intéressant de concilier les contraintes administratives, sportives et techniques. L’objectif étant de réhabiliter l’existant et d’y intégrer un bloc pour les sanitaires publics».
Quant au maire de Graulhet, il salue le partenariat entre la ville et l’Omnisports : «Nous sommes arrivés au bout d’une opération indispensable pour tous. Nous avons créé un équipement pratique et confortable, répondant aux normes en vigueur. Je salue également le partenariat entre les entreprises locales et les employés municipaux».
Élus, entreprises locales, employés municipaux, joueurs et dirigeants ont dévoilé la plaque apposée sur les nouveaux vestiaires du Sporting et ont procédé à la visite de ces locaux. Les nouveaux vestiaires se sont parés des couleurs du Sporting : les bancs et les portes sont aujourd’hui rouge et noir.
L’infirmerie est désormais aux normes, les menuiseries ont été changées, les douches ont été entièrement refaites, les vestiaires offrent plus de place aux joueurs, l’espace dédié aux arbitres a été agrandi. Bref, tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour que les rugbymen et sportifs locaux fassent une bonne saison. Et pour le moment, la saison s’annonce bien avec encore une belle victoire ce dimanche 17 novembre à domicile avec 33 à 3 contre Boucau-Tarnos.
Publié le 20/11/2013 à 08:27
Hommage à deux serviteurs du rugby
Les deux équipes ont rendu hommage tout comme le pubic./ Photo DDM.G.D.
Equipe 2.
Elle a battu Boucau-Tarnos, 34 à 17 avec le bonus offensif arraché durant les arrêts de jeu par l’essai de Teyssier. Invités : Correia et Fourcade qui connaissent bien Maréchal et Pagès étaient invités ce dimanche par le Sporting.
Hommage.
Avant le match, une minute d’applaudissements a rendu un hommage appuyé à Henri Olivier, membre du Club des supporters, et Olivier Rouanet, décédés il y a quelques jours.
Les enfants de l’ancien ouvreur, Arnaud et Benjamin, ont donné le coup d’envoi et les Graulhétois portaient le polo avec le n. 10 dans le dos et sur la poitrine «la gagne» la devise du regretté Olivier Rouanet.
Femmes.
Dimanche prochain, pour la venue de L’Isle-Jourdain, les dames et demoiselles se verront offrir l’entrée au match.
Consultant.
La semaine dernière, Mathieu Cidre, l’ancien talonneur graulhétois, qui a créé le label Pro/Lancer, est venu prodiguer ses conseils aux lanceurs et sauteurs. Un résultat visible devant Boucau-Tarnos où l’alignement n’a pas perdu de ballon et en a même récupéré.
Pronostics.
Personne n’avait pronostiqué le score exact de Graulhet-Boucau, mais Gilbert Combes et Jeannot Daydé s’en sont bien approchés. Ils peuvent retirer leurs lots à partir de jeudi soir auprès de l’Amicale des supporters.
Publié le 20/11/2013 à 07:54 G.D.
Les violences faites aux femmes en débat
Hélène Cornu, du Soroptimist, et Jackye Néri, du cinéma Vertigo. /Photo DDM.G.D.
En partenariat avec le cinéma Vertigo, le club Soroptimist de Graulhet-Vallée du Dadou organise lundi 25 novembre une soirée dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis 1921, les Soroptimist se mobilisent afin de transformer la vie des femmes , grâce à un réseau mondial de 90 000 membres, composé de femmes engagées dans la société. Hélène Cornu, la présidente graulhétoise, en fait partie. Avec la vingtaine d’adhérentes de son club, elle tenait à participer à une action en organisant une soirée qui pourrait s’appuyer sur l’initiative nationale qui met en avant le très beau film de Haifaa Al-Mansour, «Wadja».
Il retranscrit le rêve d’une jeune Saoudienne qui recherche l’émancipation au travers de sa lutte pour une certaine égalité entre hommes et femmes… Au terme de la projection d’une heure trente, le débat viendra enrichir la réflexion avec au pupitre Marianne Assémat, juriste au Centre national d’information des femmes et des familles (CIDFF). «Cette cause nous interpelle, assure Hélène Cornu. Nous espérons remplir la grande salle du cinéma Vertigo et ses 200 places. Les bénéfices de la soirée, qui est ouverte au public bien sûr, contribueront à l’amélioration des conditions dans les logements d’accueil d’urgence du Cidff de Graulhet». L’entrée est au tarif unique de 6 €.
Publié le 21/11/2013 à 08:23 Patrick Guerrier
Occitanis refait le plein de déchets
La représentante de l'Etat a effectué, lundi, une visite du centre d'Occitanis./Photo DDM, P.G.
À la fin de l’année, le centre de traitement des déchets ultimes Occitanis situé sur la commune de Graulhet approchera les 50.000 t de déchets reçus, soit le niveau maximum autorisé. Ce centre mis en service en 2002 est destiné à recevoir les déchets interdits dans les «décharges classiques». À savoir pour une bonne moitié des déchets issus de l’incinération et des terres souillées par différents composants. À l’époque, son installation avait suscité pas mal de crainte et d’opposition. Depuis, il est peu à peu «rentré dans le paysage graulhétois», comme le reconnaissait lundi dernier, Claude Fita, maire de Graulhet, lors d’une visite préfectorale.
Retour à 50.000 t/an
Si Josiane Chevalier a tenu à se rendre sur le site, c’est qu’elle est un peu venue au secours d’Occitanis après la décision du tribunal administratif de Toulouse de revoir la capacité d’accueil du centre. En 2007, l’association France Nature Environnement avait attaqué la décision du préfet qui étendait la zone d’action de la société à des régions autres que Midi-Pyrénées et augmentait la capacité de stockage. Cette décision entraînait une diminution de la durée de vie du centre et la colère de la Région qui avait défini le plan de gestion de ces déchets. Midi-Pyrénées étant la seule région dans cette partie sud de la France à avoir répondu à ses obligations.
105.000 t de déchets ultimes
Le tribunal avait donné raison à l’association en début d’année 2013. Ce qui impliquait de revenir à une capacité de stockage de 30.000 t par an. Mais en quelques années, la situation a changé. Les entreprises de Midi-Pyrénées et des régions limitrophes produisent près de 105.000 t de déchets ultimes par an selon les chiffres de l’Ordimip qu’il faut bien stocker quelque part. Cet été, Thierry Gosset, le directeur général d’Occitanis a alerté la préfecture sur les risques de fermeture du centre, le seuil de 30.000 t étant atteint. «Nous avons répondu à une situation d’urgence», indique la préfète qui a donc pris un arrêté pour revenir à 50.000 t/an. Non sans avoir, entre-temps, effectué un gros travail de concertation avec l’association écologiste. «Ce qui avait manqué en 2007, c’est du dialogue», reconnaît la représentante de l’État.
Après avoir voulu étendre son rayon d’action, Occitanis est devenu un ardent défenseur du principe de proximité dans la gestion des déchets. Reste maintenant à convaincre la région de reprendre la responsabilité de la gestion des déchets ultimes. La durée de vie du centre court jusqu’en 2025. Il sera difficile de trouver un nouveau lieu d’accueil pour de telles installations. Le site graulhétois pourrait bien jouer les prolongations.
Publié le 22/11/2013 à 07:53
10 jeunes aidés pour le permis de conduire
L'idée est d'accompagner ces jeunes de 17 à 25 ans avec une pédagogie adaptée.
La ville et le conseil général viennent de faire profiter à 10 jeunes d’un dispositif visant à les aider à obtenir leur permis de conduire. «Un jeune, un parcours, un permis de conduire» est un dispositif permettant à 10 jeunes Graulhétois en difficulté sur les savoirs de base et motivés pour obtenir leur permis de conduire de s’inscrire dans une dynamique d’insertion sociale et professionnelle. L’idée est d’accompagner ces jeunes de 17 à 25 ans avec une pédagogie adaptée.
Cette prestation, assurée par le Relais de Montans, ne vise que le passage du code de la route, le jeune optera pour l’auto-école de son choix pour ce qui relève de la conduite. Ces 10 jeunes, repérés par la Mission Locale Tarn-Sud, bénéficient de l’accompagnement d’un conseiller en matière d’insertion professionnelle.
Cette action a démarré le 28 octobre 2013 et devrait s’achever en juin 2014. Maryse Escribe, conseillère municipale : «On parle souvent des freins financiers que peuvent rencontrer certains jeunes souhaitant passer leur permis de conduire. Mais ce n’est pas le seul obstacle. Pour certains, les lacunes en matière de savoirs de base constituent un véritable handicap. C’est donc une belle initiative».
À noter que Christophe Testas, président de la Mission Locale du Sud Tarn et vice-président du conseil général, est venu rencontrer les bénéficiaires de ce dispositif et s’est réjoui de sa mise en œuvre à Graulhet.
Publié le 22/11/2013 à 08:22
Benoît Mardon en concert
Benoît Mardon, ce samedi, à l'Auditorium./Photo DDM
À l’initiative de l’Office du tourisme, Benoît Mardon Sextet donne un concert le samedi 23 novembre, à 20 h 30, à l’Auditorium. Musique classique, jazz et cultures hispaniques s’entremêlent : le style de l’artiste. Benoît Mardon est né en 1968 à Toulouse de parents musiciens. Il reçoit très tôt l’enseignement de la guitare qui lui est donné par son père. Ce milieu musical dans lequel il grandit s’avère plus tard porteur de multiples influences et inspirations diverses : jazz, classique, flamenco, musiques cubaines, variétés. Il pratique la guitare électrique en autodidacte et s’intéresse aux musiques actuelles : funk, reggae, rock, folk, picking. Ainsi, c’est sur ces bases qu’il continuera ses études, tout en cumulant les expériences professionnelles.
Il commence à se produire aux côtés de divers groupes et décide de monter sa propre formation qu’il enrichira et affinera au fil des rencontres. Il côtoie les milieux flamenco et jazz, ces échanges musicaux qui donnent naissance à des disques, bande originale de film, créations de spectacles et tournées nationales. Bernardo Sandoval sollicite son accompagnement et le fait participer à l’enregistrement de la bande originale du film «Western» qui sera consacrée César de la meilleure musique de film en 1998.
Publié le 22/11/2013 à 08:23
La troupe de l'Ellipse joue Molière
La troupe de l'Ellipse interprétera : «Monsieur de Pourceaugnac»./Photo DDM
L’Association culturelle du Pays Graulhétois organise un après-midi théâtre, le vendredi 29 novembre, à 15 heures, à l’Auditorium.
La troupe de l’Ellipse interprétera : «Monsieur de Pourceaugnac», une des deux comédies-ballets de Molière et l’une des quatre pièces produites pour la Cour du roi Louis XIV. Deux jeunes amants, Éraste et Julie, vivent à Paris. Ils se rencontrent en secret de peur qu’Oronte, le père de Julie, ne découvre leur relation.
Oronte a donné sa fille en mariage à un certain Léonard de Pourceaugnac, bourgeois de Limoges. Dégoûtés par cette idée, les deux amants font appel à une entremetteuse, Nérine, et un fourbe napolitain, Sbrigani, pour contrer le projet d’Oronte.
Dès son arrivée, la ville entière essayera de ridiculiser le nouvel arrivant et de le dégoûter de la vie urbaine.
Publié le 22/11/2013 à 08:23
Le tennis de table s'illustre
Lundi 11 novembre, avait lieu la journée interdépartementale des interclubs du Tarn et de l’Aveyron à Albi. Les benjamins, cadets et minimes du Tennis de table de Graulhet étaient représentés et n’ont pas démérité. Les résultats ont été satisfaisants. Les benjamins (- de 11 ans) ont pu monter sur la première marche du podium et ont été directement qualifiés pour la finale régionale qui aura lieu le 4 mai 2014 à Castres. Les exploits du jour reviennent à Guillaume Besombes, Jules Dutriaux et Ismaël Mezaourou. Un grand bravo aux pongistes graulhétois.
Publié le 23/11/2013 à 10:04
Appel aux supporters
Les joueurs du FCG ont besoin de leurs supporters./Photo DDM
Après l’exploit de l’équipe de France qui a ravi le co-président du Football Club Graulhetois Michel Cuxac, le calendrier revient à l’ordinaire de la compétition régionale, avec une réception ce dimanche à 15 heures sur le terrain de l’Estarié, de Labruguière en championnat de PH. Les Graulhétois, après un mauvais départ en début de saison, reprennent des couleurs. La preuve, ils ont battu récemment Saix-Sémalens en Coupe du Midi. Demain, sur un terain sûrement glissant, ils tenteront de s’éloigner de la zone dangereuse de fond de tableau en mettant à leur tableau de chasse, une équipe du haut du classement. «Pour cela, nous comptons sur les encouragements des supporters graulhétois pour ce qui pourrait être un tournant de la saison, insiste Michel Cuxac. Même s’il y a moins de monde qu’au stade de France mardi soir».
Publié le 23/11/2013 à 03:54 G.D.
Noël avant l'heure pour Alex
Alex, son père, les bénévoles de l'Addah et les responsables de Bastié électroménager.
C’est le Père Noël qui vient de passer avec un mois d’avance pour Alex, 11 ans, scolarisé au collège Louis Pasteur et qui est atteint d’un cancer. Il vient de recevoir un téléviseur cran plat 102 cm. Si la famille a modestement participé, c’est l’association Addah, habituellement association d’aide et de défense des droits des accidentés et handicapés qui a mis la main à la poche. Bastié électroménager a comblé la différence. «Si notre cause essentielle est la défense, le conseil et le respect des droits pour toutes les personnes, victimes dans tous les domaines confondus, nous avons été sensibilisés par l’association Les Rêves d’Alex qui s’est crée pour venir en aide à la famille du petit fils d’un de nos adhérents. Ce petit garçon, gravement malade, souhaitait réaliser un rêve, et nous avons décidé de participer au financement» explique la président de l’Addah, Maryse Escribe.
Passées les séances de chimiothérapie et de radiothérapie, accompagné de son père qui s’est mis en disponibilité professionnelle afin d’assister son fils dans ses épreuves,, Alex est venu récupérer son cadeau. «C’est drôle, mais avant qu’on découvre ma maladie, j’avais fait le vœu de passer plus de temps avec mon papa. La maladie nous a rapproché et a resserré toute la famille» avoue Alex, un brin impressionné par l’élan de solidarité. La télé ira dans sa chambre et pas question de confier la télécommande aux deux frangines. «Je vais y brancher mes jeux vidéo».
Publié le 23/11/2013 à 10:05 G.D.
Graulhet pour sceller son destin
Le Sporting accueille l'Isle Jourdain demain à 15 heures
Les Graulhétois ont une belle occasion de prendre le large./Photo DDM Jean-Marie Lamboley
Huit points d’écart avec le deuxième de la poule. À deux rencontres de la fin de la phase aller, les Rouge et Noir ont l’occasion demain, en recevant L’Isle Jourdain, d’accentuer encore leur avance et de quasiment sceller leur destin qui les rapprocherait d’une qualification. Nous n’en sommes pas encore là, c’est ce que tend à affirmer Guillaume Kasdorf. «C’est vrai que nous réalisons un très bon début de saison. Nous arrivons à imposer notre jeu. Dans un premier temps, nous voulons rester invaincus à la maison et essayer avant la trêve d‘aller faire un coup à Aramits. Mais d’abord se concentrer sur L’Isle Jourdain», envisage le pilier droit. «Au fil des matchs, le groupe a pris conscience qu’il pouvait prétendre aux premiers rôles. Mais cette situation permet de travailler dans la sérénité».
La tenue du pack
Demain, sur un terrain labouré par le lever de rideau, le rôle et la tenue du pack seront essentiels. «Contre Boucau nous avons imposé tout de suite notre puissance devant et cela nous a permis de scorer rapidement. À nous de réitérer la même. Si on met autant d’application dans notre conquête touche et mêlée, on pourra lancer notre jeu et mettre nos trois-quarts en bonne position.» Même si le jeu au pied risque de prévaloir, les Graulhétois se verraient bien titulaires d’un nouveau bonus offensif. Le groupe, est toujours, à une exception près, au complet, et l’émulation a fait retrouver nombre de joueurs à leur vrai niveau.
Il en va ainsi de Guillaume Kasdorf, qui fait sûrement la meilleure entame de saison de sa déjà longue carrière. «C’est vrai que cette saison, j’ai de bonnes sensations sur le terrain. De là à dire que je suis au sommet de ma carrière, je ne pense pas. Je me mets au service de l’équipe en essayant de jouer sur mes points forts que sont la mêlée et le travail dans les mauls. Je laisse le jeu au large pour les jeunes…»
L’équipe: Bueno, Delbecq, Vaton, Regnier, Pauthe (cap), Teyssier, Maréchal, Hédreville, (m) Pagès, (o) Sarcia, De Chasteigner, Boutié, A et J Montbroussous, Bille. Rempl: Gouvéia, Kasdorf, Moulin, Valette, Anglade, Poujade, Dumont.
Publié le 24/11/2013 à 03:49 | G.D.
Choc des titans : ils sont prêts pour l'hommage à Mourad
Fouad, Bilel, Fabien et Mehdi, entourent leur entraineur El Hiamine Mansouri, grand organisateur du Choc des Titans N° 3. Début des rencontres à 19 heures.
Frapper dur, se protéger, tenir la cadence, El Hiamine Mansouri le président-entraîneur-organisateur de club boxing-savate ne ménage pas ses quatre poulains qui auront la lourde tache de représenter le club graulhétois lors du Choc des Titans samedi 30 novembre au complexe Primault. Quatre boxeurs aux profils différents qui vont combattre sur le ring de K-1 et devant leur public. Avec 13 ans de boxe à son actif, Bilel Mansouri est le plus expérimenté. «C’est toujours plus de stress de combattre devant son public. Je connais mon adversaire et c’est toujours un petit avantage quand on sait comment il boxe».
Cette soirée sera avant tout l’occasion de rendre hommage à Mourad El Bahri, décédé accidentellement au printemps dernier, et dont le nom sera gravé sur la plaque de la salle de boxe dévoilée vendredi soir. «C’était notre grand frère, il nous a tout appris, reconnaît Fouad Medjoub, le seul des quatre à avoir participé aux deux éditions précédentes du Choc des Titans. Il y aura beaucoup d’émotion». «Mourad avait un gros mental, il n’avait peur de rien ni de personne. Depuis sa disparition, le club est en manque de leader» renchérit Bilel.
Fabien Toledano combat depuis une douzaine d’années. Il sera pour la première fois sur le ring graulhétois.
«Le Choc des Titans, c’est un peu la vitrine de ce club. Il n’y a pas l’équivalent d’une telle manifestation dans le Tarn. Ce rendez-vous va nous permettre de rencontrer des boxeurs issus de d’autres disciplines comme la boxe thaï ou française.» Gros puncheur, Mehdi Ben Sorba est le moins expérimenté du quatuor, avec deux ans de pratique. Ce sera son premier ring. «Je n’aurais pas de mal à m’endormir la veille. Il faut surtout du repos avant un combat. Une fois sur le ring, en trois fois deux minutes, c’est à celui qui portera le plus de coups, sans en encaisser trop».
Pour les quatre, c’est maximum, cinq combats dans l’année. Celui de samedi, aucun ne veut le rater et met le paquet à le préparer. L’hommage complet est à ce prix.
Publié le 25/11/2013 à 08:00
Appel à projets de la Région : la cyber-base lauréate
La cyber base se situe dans les locaux de la MJC. /Archives G.D.
Les élus de la Région Midi-Pyrénées, réunis le 18 novembre en Commission permanente, ont attribué, sur proposition de Martin Malvy, une subvention de 1 900 € à la Cyber-base de Graulhet dans le cadre de l’appel à projets Cyber-Base «Innovation et Solidarité».
Le projet «Création d’outils de communication avec et pour des structures d’insertion» de cette Cyber-base a pour but d’accompagner des structures d’insertion (telles que les Jardins du cœur ou Comptoir Emploi 81) à se faire connaître via divers supports de présentation (clip, film, interview d’entreprises…). La Région soutient depuis 2002 la création du réseau Cyber-base Midi-Pyrénées et en assure l’animation.
Dans ce cadre, elle a décidé de soutenir le développement des usages numériques au sein de ces Cyber-bases via un appel à projets annuel. Pour l’édition 2013, cet appel à projets comporte deux volets : Solidarité et Innovation. Le premier vise à développer l’utilisation des TIC par de nouveaux publics, dont les publics en difficulté, tandis que le second a pour objectif de faire découvrir les nouveaux usages et outils du web au public ainsi que de mettre en place des projets innovants au sein des Cyber-bases. Le projet de la cyber-base de Graulhet a été retenu pour le volet solidarité.
Publié le 25/11/2013 à 08:13 | G.D.
Graulhet applique les mêmes tarifs
Graulhet s'impose avec le bonus offensif
Franck Maréchal au sommet comme le Sporting./Photo DDM J.M.L.
Le public graulhétois attendait une réédition, copie conforme de la victoire face au Boucau Tarnos d’il y a huit jours. Le terrain annoncé boueux, avait finalement bien séché et les fraîches conditions annonçaient de la vigueur à l’ouvrage.
Bille, avec le vent, a ouvert le score sur la première incursion des locaux. A la deuxième, De Chasteigner, entre ses centres, transperçait et marquait entre les poteaux. Le début était porteur d’espoir. Le buteur gersois ratait une belle pénalité au terme d’une séance de ballons portés par ses avants trois fois près de l’essai. Contre toute attente, les visiteurs autour de leur leader Sacilotto, jouaient sans complexe, obligeant les graulhétois à se multiplier en défense, a parer au plus pressé. Ces dernier, sur leur initiatives se heurtaient à une défense qui avait du étudier leurs points forts. Au terme des quarante premières minutes, les sentiments restaient mitigés et réservés. La faute à l’ardeur d’une quinze qu’on n’attendait au rendez-vous d’une telle prestation. Les rouges et noirs n’ arrivaient pas à trouver la solution.
A la reprise, Graulhet en danger, le portait dans le camp adverse, à coups de boutoirs de ses avants. Pauthe, en force et avec son huit enfonçait le clou. La transformation de Bille heurtait le poteau. Graulhet sur l’arrêt de jeu changeait cinq de ses avants pour donner un surplus de dynamisme sûrement. L’initiative était locale, mais la réussite n’était pas là. Le pack, cette fois prenait le dessus, et sur un ballon «piqué» en mêlée, Anglade poussé par les siens marquait le troisième essai. Les tarnais finissaient à leur main Moulin en position d’ailier concluait une action en trois temps balayant la moitié du terrain. Un raté de Valette permettait à Lisle Jourdain de marquer l’essai récompensant les efforts des visiteurs. L’important était de garder le bonus, le tarif pour les adversaires restant toujours sur les trente points.
Publié le 25/11/2013 à 10:27 | P.S.
Alexi Bacanov jugé pour le meurtre de Paul Brayette, membre du Sporting club
Alexi Bacanov, 1,80 m, 110 kg. Une force de la nature instable qui a dérapé. /Photo DDM.
La mort violente de Paul Brayette, soigneur au Sporting club graulhétois, a fait l’effet d’une bombe à Graulhet, en avril 2010. Son meurtrier présumé, Alexi Bacanov, comparaît aux assises du Tarn à Albi, jeudi et vendredi.
Tout va se résumer à un combat d’experts psychiatres et psychologues. Alexi Bacanov, 44 ans, souffrant d’anomalies mentales, était-il responsable de ses actes lorsqu’il a agressé et tué Paul Brayette, 61 ans, dans la nuit du 22 au 23 avril 2010 à Graulhet ? Les magistrats instructeurs ont reconnu sa responsabilité pénale et l’ont renvoyé devant la cour d’assises du Tarn pour meurtre. Le procès de l’accusé se déroulera jeudi et vendredi. L’ancien rugbyman de Saint-Sulpice sera défendu par Me Apollinaire Legros-Gimbert, les parties civiles seront représentées par Mes Yves Salvaire et Mireille Servières.
Le 23 avril 2010, Alexi Bacanov se présente au commissariat de Graulhet. Il est 2 h 20. Il indique qu’il a tué un homme à son domicile, place Bosquet. Les policiers découvrent le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années, le visage ensanglanté. Un ouragan a ravagé la pièce de vie. Dans un coin, des boîtes de médicaments et de l’alcool. La victime est vite identifiée : il s’agit de Paul Brayette, 61 ans, boulanger retraité et soigneur au sein du club de rugby de Graulhet. Un homme serviable, débonnaire, apprécié de tous. Il avait deux passions : ses trois fils et le rugby.
Au fil des auditions et des déclarations d’Alexi, les policiers remontent le temps jusqu’au drame. L’accusé, son fils de 17 ans, Christian et des amis passent la soirée dans un bar à Graulhet. L’ambiance est bonne et Alexi propose à Paul Brayette de venir goûter son eau-de-vie roumaine chez lui. Les derniers verres de trop. Son fils, qui dormait dans une pièce à côté, est réveillé par son père, excité, qui lui demande où se trouve sa sœur, âgée de 14 ans. Il hurle qu’il la tuera si elle n’est plus vierge. Son ami essaie de le raisonner.
Les pulsions agressives
Le calme revient jusqu’à ce que des hurlements se fassent entendre dans la maison. L’ado se lève et voit le corps de la victime à terre. Effrayé, il s’enfuit pour appeler les secours. Il est malheureusement trop tard pour Paul Brayette, massacré à coups de poing et de pied.
Alexi tente d’expliquer qu’il aurait proféré des propos insultants vis-à-vis de sa fille.
Le rugbyman aurait renversé tous les meubles avant de s’en prendre à son ami. Il confiait, surtout, qu’il souffrait de troubles bipolaires et de dépression, qu’il prenait des médicaments et qu’il avait recommencé à boire depuis quelques jours parce que ça n’allait plus.
Commencent alors les expertises des spécialistes. Un psychiatre ne relève pas de dangerosité psychologique et le déclare responsable sur le plan pénal. Un autre expert relève des anomalies mentales. Sa responsabilité pénale est également retenue mais il souligne une altération du discernement et du contrôle de ses actes au moment des faits.
Deux autres spécialistes, mandatés par le magistrat instructeur, expliquent que la prise massive d’alcool a altéré son état de conscience et sa capacité de jugement, ce qui a favorisé ses pulsions agressives. Une dernière expertise confirme «le réel état de dangerosité psychologique». Mais aucun expert ne parle d’abolition du discernement. Altération ou abolition du jugement ? C’est ce qui sera au cœur des débats.
Publié le 26/11/2013 à 08:14 | Propos recueillis par J-C Clerc
Claude Fita se lance dans la bataille
Claude Fita briguera un deuxième mandat de maire en mars prochain. /Photo DDM, J-C C .
Claude Fita, maire (PS) de Graulhet, a annoncé hier qu’il serait candidat aux prochaines élections municipales.
Qu’est-ce qui vous a incité à briguer un second mandat ?
Je suis candidat pour trois raisons. Tout d’abord parce que depuis six ans les Graulhétois ont pu retrouver leur fierté. Car nous sortons progressivement de cette image de déclin et aujourd’hui les Graulhétois retrouvent la fierté de leur ville. Ensuite, avec mes colistiers, nous avons créé une équipe soudée et solidaire, une équipe qui s’est largement investie dans son travail et qui a fait preuve de beaucoup d’engagement pour Graulhet. Enfin, je veux défendre mon bilan : en six ans la ville a changé. Près de 80 millions d’euros ont été investis à dans les secteurs publics et parapublics : le projet de la Plaine de Millet, le centre ville qui se redessine avec l’aménagement urbain et Place Jean Moulin, le quartier Saint Jean et le quartier d’En Gach.
Vous parlez de fierté...
Aujourd’hui nous avons relevé le défi de stopper le déclin démographique. La ville a su conserver ses services publics en plus d’en avoir réhabilités certains. Graulhet améliore pas à pas son image, retrouve sa place dans le département et est bien reconnue comme le troisième bassin industriel du Tarn. Pour autant, il reste du travail à accomplir.
Quels seront les enjeux pour Graulhet ?
Nous nous devons de poursuivre l’amélioration en matière d’attractivité afin de créer une dynamique de population. C’est aussi améliorer le cadre de vie et l’habitat. Sur le volet économique du territoire, il est notamment nécessaire d’accompagner le développement basé sur les besoins de proximité et les filières industrielles pour leur permettre de se structurer. Enfin, il existe des enjeux sociaux. Dans notre société on constate de plus en plus de personnes seules. A nous de mettre en place les outils pour les accompagner et les aider dans cette optique du «vivre ensemble» qui m’est chère.
Une première réunion publique aura lieu le lundi 4 décembre à 18h30 à l’auditorium.
Publié le 26/11/2013 à 08:14 J-C C
Les bières d'hiver arrivent ce week-end
La brasserie est prête pour accueillir l'événement. / Photo DDM, J-C C .
C’est une première dans le sud de la France… S’il est de coutume dans le Nord d’organiser des événements autour du lancement des bières d’hiver, l’événement qui aura lieu le week-end prochain est inédit. Après un perçage des fûts de bière d’hiver le vendredi à la «place des bières» à Albi, le second temps de la manifestation, qui regroupera huit brasseurs de Midi-Pyrénées, se poursuivra samedi, à partir de 15 heures, à la Brasserie des Vignes.
«Toute la filière sera réunie à cette occasion : agriculteurs, malteurs, brasseurs, cavistes, distributeurs et cafetiers pour faire découvrir leur savoir-faire», se félicite Stéphane Dumeynieu. Le brasseur graulhétois précise : «Le département du Tarn est le seul, avec l’arrivée d’une malterie, à proposer la filière complète. C’est un véritable circuit court».
Si on connaît les bières estivales rafraîchissantes, celles d’hiver, plus charpentées, sont moins connues. «Ce sont celles, plus épicées, que l’on savoure avec modération devant un feu de cheminée», souligne l’artisan brasseur. On retrouvera aussi des bières atypiques, fruits de l’art des brasseurs.
Du côté des animations un spectacle de marionnettes sera donné à 18 heures ainsi que des concerts de Guyom Touseul et Control C. Il sera aussi possible de découvrir l’exposition «Brassin d’images», une mise en lumière de photographies de l’atelier photo du foyer des jeunes travailleurs de Graulhet dans les séchoirs de la brasserie des vignes.
Publié le 26/11/2013 à 08:14
Les travaux d'accessibilité se poursuivent
Maryse Escribe, conseillère municipale, déléguée au handicap, a suivi les derniers travaux de mise aux normes des trottoirs et passages piétons.
Le but de ces travaux d’aménagement est de rendre accessibles ces passages piétons à tous, aussi bien les personnes à mobilité réduite, se déplaçant en fauteuil roulant, qu’aux personnes malvoyantes grâce aux dalles podotactiles.
Ces travaux ont été menés dernièrement dans le quartier de Crins et l’avenue de l’Europe avant que de nouveaux secteurs de la ville ne bénéficient d’aménagements similaires.
Publié le 26/11/2013 à 03:54
Un atelier de poterie chez Pierrette
Que la poterie vous passionne ou que vous ayez simplement envie de découvrir des techniques de fabrication et de cuisson modernes ou ancestrales, la OLA propose un atelier qui se déroule dans la bonne humeur et la convivialité. L’atelier de poterie est chez Pierrette à Montdragon. Les ateliers se déroulent le mercredi matin de 9 heures à midi. Des possibilités existent aussi pour bénéficier de cet apprentissage le mardi matin et le jeudi toute la journée. Pour tout renseignement, il est possible de contacter l’association au 05 63 58 08 36 ou en envoyant un courriel à association.ola@orange.fr.
Publié le 27/11/2013 à 03:52 G.D.
Les Joyeux Pinsons cherchent bénévoles
Geneviève Ribes et quelques-unes des bénévoles souvent de la première heure. / DDM.G.D.
Trente-deux ans qu’elles s’en donnent la peine. Les bénévoles de l’Association des Joyeux Pinsons ne veulent plus compter les années. Autour de la présidente active Geneviève Ribes, elles sont une demi-douzaine à donner deux après-midi par semaine de leur temps et de leur énergie pour donner un peu de chaleur et d’attention à une quinzaine de poly-handicapés, mentaux ou moteur. «À la création du club, nous étions plus nombreuses. Nous trouvons quelques personnes pour nous aider, mais c’est trop peu. Notre moyenne d’âge est élevée et nous cherchons des bénévoles. Aujourd’hui, les jeunes retraités, comme nous hier, s’occupent davantage de leur bien-être et ne pensent pas assez aux autres. Il ne faudrait pas que l’association, et par là son activité, disparaisse», lance Geneviève Ribes, occupée ce dimanche à l’organisation de la kermesse des Joyeux Pinsons.
Et ils sont gais les adhérents du club. Avec ceux qui les encadrent, ils avaient réalisé des tableaux, des pâtisseries, des tricots, des décos et autres petits cadeaux originaux, à vendre. «La kermesse, c’est plus de la moitié de notre budget annuel. Les bénéfices servent à assurer les activités, ici dans cette salle que la mairie nous prête en partage avec d’autres associations. Les poly-handicapés ne ratent pas les rendez-vous. Ils y jouent, y bavardent, y lisent, y brodent, y passent un moment cher à leur vie souvent difficile, y font même du chi-gong depuis quelques mois. Le bénéfice sert aussi à financer le repas de Noël et les petits cadeaux que nous offrons à ces personnes». Prochaine activité, les sorties au cinéma avec un partenariat à venir avec Vertigo.
Publié le 27/11/2013 à 07:39 | Recueilli par JC Clerc
Nouveau patron chez les gendarmes de Graulhet
La cérémonie de prise de commandement à la BTA de Graulhet en présence du colonel Pierre Bouquin à gauche, du commandant Ludovic Vestieu (à droite) et du Lt Thierry Lapeyre 2e à gauche./ photo DDM JCC
Le lieutenant Thierry Lapeyre a pris le commandement de la Brigade territoriale autonome de Graulhet lundi.
Quel est votre parcours ?
J’ai débuté en 1986 en tant que gendarme auxiliaire à la compagnie d’Arcachon en brigade nautique, puis intégré l’école de sous-officiers à Chaumont. A la sortie j’ai intégré l’escadron de gendarmerie mobile de Bellac, puis en 94 la brigade territoriale de Mezières-sur-Issoire. J’ai participé à diverses opérations en Nouvelle-Calédonie, Corse, Guadeloupe, etc. En 98, j’ai rejoint à Versailles la Gendarmerie des Transports Aériens, unité spécialisée dans la sécurisation des installations aéronautiques et dans les enquêtes de crashs aériens. Je suis également inspecteur sûreté du fret aérien pour la Direction Générale de l’aviation civile et j’ai dispensé des formations sur la prise en compte et la sécurité des biens et personnes. Après 15 ans de région parisienne et plus de 25 ans loin de ma région, la nostalgie du Sud m’a pris. Mes résultats au concours d’officier m’ont permis de devenir commandant d’une COB de trois unités à Boulogne sur Gesse, en Haute-Garonne.
Pourquoi Graulhet ?
On m’a sollicité en juillet dernier pour venir prendre le commandement de cette BTA. J’en ai parlé avec mon épouse et j’ai profité du week-end pour venir découvrir la ville. On a fait un tour, apprécié les infrastructures et les équipements, les villes et villages alentours. J’ai donc accepté ce poste. Adepte de la moto et de la photo de paysages, j’ai également eu un coup de cœur pour la campagne environnante.
Comment s’est passée votre arrivée au sein de l’équipe ?
J’ai la chance d’arriver au sein d’une équipe jeune et dynamique, volontaire et pleine d’ambition, dotée d’un fort potentiel et très diversifiée. C’est presque pour moi un travail d’orfèvre de repérer l’atout de chacun pour lui donner une responsabilité spécifique et jouer ainsi un rôle d’ascenseur pour mes subordonnés tout en pérennisant la sécurité et la tranquillité publique et en respectant les exigences de mes supérieurs. Je reste un homme de terrain. Mon prédécesseur a tracé le sillon de la BTA, à moi de semer et faire germer la valeur du travail de toute mon équipe.
Publié le 28/11/2013 à 08:47
Du neuf en centre-ville
Fatma Ligonnière-Khattou /Photo DDM G.D
Le fait est assez rare pour être signalé. Deux commerces viennent d’ouvrir en centre-ville. Fatma Ligonnière-Khattou a ouvert l’Authentique Savonnerie au 12 de la rue Verdaussou. Cette ex-comptable reconvertie propose des savons bio, d’Alep, de Marseille, du lait d’ânesse et de l’huile d’argan. Pas très loin de là, au 26 rue Jean-Jaurès, Stéphanie Secache a suivi son conjoint en déplacement professionnel de la région parisienne à Graulhet. L’ancienne responsable de parfumerie, esthéticienne de métier, a ouvert Graine de Déco et propose des objets de décoration et d’ambiance, du linge et des arts de la table.
Publié le 28/11/2013 à 08:47
L'équipe 2 fait chuter le champion
Rémy Durand, auteur du second essai graulhétois à la relance. /DDM. C.F.
L’équipe 2 enchaîne les victoires, pas aussi probantes que celles de sa grande sœur l’équipe 1, mais aussi valeureuses. Dimanche, elle a battu 15 à 12 l’équipe 2 de L’Isle-Jourdain, championne de France les deux dernières saisons, au terme d’un match plein. Dominatrice en première mi-temps, elle a ouvert le score par une pénalité de Cals, puis avec un essai de J. Gouvéia transformé par le même ouvreur et un second essai de Durand avant une réaction gersoise par un essai collectif. Ces mêmes visiteurs qui sont revenus au score par un autre essai des avants à la reprise. Les Graulhétois ont préservé l’essentiel avec courage en défense.
Le groupe, entraîné par Lionel Estéban, Grégory Boué et Philippe Ludwig, avait fière allure ce dimanche, avec des jeunes comme Kesseiri, Paul, Julia, J. Gouvéia, Mauriès ou Fadier entourant les anciens Balayé, Durand, Cals. Elle avait, par embouteillage en équipe 1, récupéré des leaders de jeu tels Albouy, Montels, Barthélémy, Goulignac, Mandagaran et Albert et des prometteurs à l’image de Galinier en seconde ligne, Coubes ou Recouderc. Un bon point pour la suite et une qualification toujours possible. Peut-être un coup gagnant à Aramits dimanche ?
Publié le 28/11/2013 à 07:52 | J-C Clerc
Le jardin Saint-Jean sort de terre
Les premiers coups de pelle du futur jardin du quartier Saint-Jean.
Le projet de jardin public dans le quartier Saint-Jean commence aujourd’hui à prendre vie. Après le traumatisme de l’incendie du Moulin du seigneur en juillet 2010, c’est une véritable renaissance qui s’inscrit dans un vaste programme de réappropriation du centre-ville.
«Ce jardin public s’inscrira dans la continuité des berges. Il ouvrira la rue Saint-Jean sur la rivière. Des espèces endémiques ont été choisies, graminées, plantes aromatiques, buddleïas ou figuiers. La conception s’est appuyée sur la nature du sol et de l’espace», explique Alexandre Roche, responsable du service technique de la ville. Les concepteurs ne sont autres qu’Arnaud Maurières et Eric Ossart à qui on doit les jardins expérimentaux des Fournials et des Paradis dans le Tarn, et qui œuvrent aujourd’hui dans de nombreux pays.
«Il est rare qu’un jardin public puisse bénéficier de subventions. Ce projet en aura plus de 55 %. Les travaux seront réalisés à 80 % en régie, par les services municipaux. Nous avons la chance d’avoir ces compétences en interne», se félicite Florence Bélou, adjointe au maire chargée du tourisme et du patrimoine.
Arbres, graminées, prairie
Plusieurs espaces composeront le futur espace : en bordure de la rue Saint-Jean, dans la continuité du trottoir, une plantation d’arbres ; en bordure du Dadou, un jardin de graminées associées à des vivaces et un amphithéâtre de verdure dans une courbe naturelle du terrain.
Deux pergolas
Au centre du jardin on trouvera un espace plus plat en prairie, avec deux pergolas recouvertes de végétaux, un jardin d’herbes aromatiques à chaque extrémité.
Quant à l’entretien, il a été pris en compte dès la conception, en cohérence avec l’exigence de la gestion différenciée des espaces verts.
Situé à quelques pas de la Maison des métiers du cuir et du sentier urbain du patrimoine, le site devrait être un plus pour les riverains et un véritable atout touristique.
Premières plantations fin janvier
Les services techniques de la ville ont d’ores et déjà opéré la préparation des sols et procédé à des mouvements de terre. L’entreprise Minéral Concept a investi le site début novembre pour travailler sur les courbes et préparer les terrassements. Elle procédera ensuite à la pose de gabions (casiers de solides fils de fer tressés et contenant des pierres) et à la création des escaliers en pas-d’âne et aux divers cheminements piétons.
La régie voirie prendra en charge la pose des roches dans l’amphithéâtre de verdure. Fin décembre, l’entreprise devrait achever les tâches lui incombant, sous réserve des conditions météorologiques. Fin décembre et début janvier, les premières plantations seront réalisées ainsi que les réseaux d’eau et d’électricité. L’atelier fer prépare les structures des pergolas qui seront installées en mars. Les espaces verts prendront en main les plantations et l’installation provisoire d’un arrosage, nécessaire lors de la plantation. Les vivaces et graminées prendront place en février puis les arbres d’alignement entre mai et juin avant la création des cheminements en stabilisé. Le jardin pourrait ainsi être visité dès l’été 2014.
Publié le 28/11/2013 à 08:37 | Jean-Marc Guilbert
Syndicat d'eau potable du Dadou : rebelote pour Veolia ?
John Dodds, au nom de la commune de Graulhet, annonce son désaccord sur la concession ./ Photo DDM, JMG
Samedi à la Boutarié, le conseil du Syndicat Intercommunal d’aménagement hydraulique du Dadou (SIAHD) devrait prendre une décision importante qui devrait engager pour 18 ans cette structure qui couvre en alimentation d’eau potable 55 communes du Tarn, depuis Albi jusqu’aux portes de Castres et représente près de 19 000 abonnés soit l’équivalent d’une ville de 45 000 habitants.
Le contrat d’affermage confié jusqu’à présent à la multinationale française Veolia arrive à terme en mai prochain et depuis un an, le conseil syndical travaille à son renouvellement. Quatre grandes sociétés étaient sur les rangs pour prétendre à la reprise de la gestion de cette grande structure qui puise son eau dans les retenues de la Bancalié et de Rassisse. Outre ses clients directs, le SIAHD vend aussi de l’eau potable, réputée de très bonne qualité, à d’autres distributeurs tel le syndicat Vielmur-Saint-Paul ou la ville d’Albi par exemple.
Seules trois offres d’affermage sont arrivées jusqu’au bout du processus de concertation : Veolia à nouveau, la Saur et la Lyonnaise des eaux. Dans ce nouveau contrat, porté à 18 ans, le syndicat a souhaité ajouter la réalisation par le concessionnaire d’une grosse canalisation qui doit desservir deux points importants en vue de la réalisation d’une nouvelle usine de traitement de l’eau qui viendra remplacer les deux actuelles trop anciennes.
Pour le président du SIAHD Marcel Couliou, ancien maire de Puygouzon, le choix de Veolia ne devrait pas poser de problème : «C’est le mieux disant. Cette entreprise s’engage à faire les travaux de canalisation demandée et il n’y aura pas de hausse du prix de l’eau pendant le contrat.»
Graulhet en désaccord
À une écrasante majorité en effet, le SIAHD a décidé de la reconduction d’un contrat d’affermage plutôt que de reprendre en régie publique la gestion du réseau d’eau: «Ce débat a eu lieu il y a un an maintenant. Une seule voix s’est élevée contre.» assure le président.
Cette voix, c’est celle de John Dodds, délégué pour la commune de Graulhet qui a déjà fait connaître ses arguments : «J’aurai préféré que l’on se dirige vers une reprise en régie. Mais maintenant que l’on va vers la concession à nouveau, j’estime d’abord que l’on aurait dû choisir le moins disant. C’est une erreur que de confier la réalisation de cette grosse canalisation au concessionnaire. Pourquoi ne pas la réaliser nous mêmes et faire un appel d’offres plutôt que de l’inclure dans le contrat.»
Et pour finir, John Dodds devrait proposer à l’assemblée d’attendre avant de désigner Veolia comme nouveau délégataire : «Nous allons nous engager pour 18 ans. Pourquoi ne pas attendre après les élections municipales et laisser le nouveau conseil syndical décider. On peut trouver des solutions pour prolonger provisoirement de quelques mois le contrat actuel.»
Le président Couliou estime pour sa part que ce serait regrettable d’ajourner une décision «alors que toute une équipe d’élus a travaillé sur ce dossier pendant un an.» Réponse samedi.
Publié le 28/11/2013 à 08:46 Patrick Guerrier
Les médiathèques visent 10 000 usagers
Le réseau participe au maintien de l'activité culturelle en milieu rural./Photo DDM, P.G.
Depuis 2007, de l’eau a coulé sous les ponts du Dadou ou du Tarn, à Graulhet ou a Gaillac et Lisle-sur-Tarn ; trois villes qui s’étaient déjà dotées d’une médiathèque avant que la Communauté de communes Tarn et Dadou n’en prenne la compétence. Si l’on parle aujourd’hui du réseau médiathèques, il était à l’époque à l’état embryonnaire. Avec les trois grosses communes, des villages comme Briatexte, Parisot, Lagrave ou Brens avaient mis en place une circulation de livre à l’échelon artisanal.
Les plus jeunes, cible privilégiée
Désormais, ce sont près de 30 000 documents qui transitent par ces espaces, chaque année, pour satisfaire les désirs des usagers. Des usagers qui sont de plus en plus nombreux. De 7 500 en 2007, ils sont passés à 9 700 aujourd’hui. «Nous visons l’objectif de 10 000 en 2014, annonce Daniel Gabarre, le responsable des médiathèques. La mise en réseau nous a permis de toucher un nouveau public. Chaque habitant de Tarn et Dadou peut avoir accès au catalogue de l’ensemble du réseau, ce qui représente près de 190 000 documents». L’an dernier, l’intercommunalité a franchi un nouveau pas avec la création du site internet qui permet de commander livres, CD ou DVD à distance.
Pour offrir un éventail de choix assez large et renouvelé, 200 000 euros sont investis chaque année dans le fond du réseau. Mais ce choix de préserver la culture en milieu rural dans un contexte de recul de la lecture porte ses fruits. La fréquentation est supérieure à la moyenne nationale. Le public est composé aux deux tiers de femmes et reste assez stable sur le plan de l’âge des lecteurs.
Un gros effort est fait en direction des plus jeunes avec le Salon du livre mais aussi de nombreuses animations tout au long de l’année à destination des scolaires. «Notre stratégie est de toucher la famille. Les médiathèques sont des lieux où ils se passent des choses en terme d’éveil culturel, pas uniquement des lieux où les livres sont sagement rangés sur les étagères».
Abonnement : 5 € par adulte. Gratuit pour les mineurs.
Le réseau évolue sur le territoire
L’année 2013 a vu la fermeture de la médiathèque de Brens. «Il y avait une grande proximité avec Gaillac et les usagers allaient indifféremment à l’une ou à l’autre», indique Daniel Gabarre pour expliquer les raisons de cette disparition. En revanche, la commune de Briatexte va bénéficier d’une toute nouvelle médiathèque qui devrait être inaugurée en janvier 2014, mois de son ouverture au public. À Cadalen, des études sont enfin engagées pour la création d’une médiathèque. Le canton compte 5 500 habitants et l’on constate que ses habitants fréquentent beaucoup moins le réseau qu’ailleurs.
Publié le 29/11/2013 à 09:18 | P.S.
Alexi Bacanov jugé pour le meurtre du soigneur du Sporting graulhétois : «J'étais angoissé, je me sentais persécuté...»
Alexi Bacanov entre dans le box alors que son avocat Me Apollinaire Legros-Gimbert (à droite) s'entretient avec son confrère Me Jérôme Vialaret, partie civile./Photo DDM, Emilie Cayre
Alexi Bacanov, ex-joueur de rugby, accusé de meurtre, a déroulé, hier, le long fleuve de sa vie sereine. Jusqu’à ce que ses troubles psychiques ne prennent le dessus et le conduisent à l’irréparable. Verdict, ce soir.
Paul Brayette, c’était quelqu’un de bien, de sympa, de serviable. Ce sont ses amis qui le disent. Le soir du drame, le 22 avril 2010, ce boulanger à la retraite de 61 ans, était venu donner un coup de main au patron du bar «Chez Patate» à Graulhet. C’était un soir de fête et ses pizzas ont été appréciées. C’est dans cette ambiance qu’il a trinqué avec Alexi Bacanov, l’ex-joueur de rugby, une relation qu’il appréciait. Mais dans la nuit, tout a basculé et Paul, le soigneur du Sporting club graulhétois, est mort au domicile d’Alexi chez qui il était allé goûter l’eau-de-vie de Roumanie. Alexi, ou ce qui lui ressemblait, l’a massacré à coups de poing et pied avant d’aller se livrer au poste de police. Hier, au cours de la première journée de son procès devant les assises du Tarn à Albi, les témoins, les amis, ses deux enfants, son ex-épouse, les entraîneurs de ses clubs successifs, les ex-rugbymen, ont défilé à la barre. Avec eux, il a déroulé sa vie de sportif de haut niveau. Présélectionné pour les JO de Barcelone en 1992 en lutte gréco-romaine, il ne décroche pas son billet pour l’Espagne et se replie sur le rugby. En troisième division à Saint-Nazaire jusqu’en 1996.
«Un comportement irréprochable sur le terrain, un charmant garçon apprécié par les joueurs et les dirigeants», confie celui qui l’a ramené de Roumanie.
Puis c’est l’aventure au Sporting graulhétois jusqu’en 2001. Puis à Gaillac, Brens et Saint-Sulpice. Pour Alain Mosna, entraîneur des seniors de Gaillac, «il représentait toutes les valeurs du rugby». Pour Hubert Mauillon, son ex-employeur et président du club de Gaillac, «il était très difficile à manager, c’était un joueur rugueux. J’avais commencé à tirer la sonnette d’alarme parce qu’il pouvait être dangereux s’il ne prenait pas son traitement».
Un nounours bipolaire
Après 2005, Alexi déraille à plusieurs reprises. Sa bipolarité lui joue des tours. Il est interné, une première fois en Roumanie, «je voulais sauter de l’avion, j’étais angoissé et persécuté» puis plusieurs fois au Bon Sauveur à Albi. «J’avais un traitement médical qui n’était pas adapté à ma maladie», explique-t-il calmement à Corinne Chassagne, la présidente.
Elena, son ex-épouse, elle aussi ancienne sportive de haut niveau dans l’athlétisme en Roumanie, a vécu 13 ans avec «quelqu’un de proche, de gentil. Un nounours qui aimait ses enfants. Après le divorce, il a commencé à avoir un comportement agressif, à me menacer de mort. Il buvait trop, aussi et avec les médicaments, ça n’allait plus».
Jamais il n’a frappé ses enfants
Sauf le 23 avril, vers 2 heures du matin où Alexi s’en est pris à son fils, Christian, 17 ans qui lui demandait d’arrêter de cogner sur Paul Brayette. «Ce n’était pas son regard habituel, c’était quelqu’un d’autre», explique-t-il à la barre. Il a reçu trois bonnes gifles avant de s’enfuir chez sa mère, terrorisé.
Juliane-Alicia, sa fille, qui avait 14 ans, a préféré prendre ses distances, ce soir-là, «parce qu’il n’allait pas très bien». Il était énervé et il l’insultait en roumain. Elle fondra en larmes à la barre, devant son père silencieux.
Maniaco-dépressif, Alexi s’enfonce. Il a interrompu son traitement et noie sa détresse psychique dans l’alcool. Le nounours se transforme en guerrier d’1,90 m et 110 kg. Hier, à la barre, dans son blaser bleu nuit du Sporting graulhétois, l’ex-rugbyman est calme et posé. Il suit son traitement. Au cachet près. Il assume l’entière responsabilité du drame. Aujourd’hui, les experts psychiatres et psychologues viendront parler d’altération du discernement, de dangerosité psychiatrique ou pas, de responsabilité pénale. Une enquêtrice de personnalité sera là aussi pour parler de la victime avant que les robes noires ne fassent leur travail pour que justice soit rendue.
Publié le 29/11/2013 à 08:37
Cent petits Graulhétois sur scène avec l'Ogrelet
Une centaine d’enfants (musiciens et choristes) de Graulhet et deux marionnettistes issus d’une compagnie graulhétoise vont se produire le dimanche 8 décembre, à 16 heures, au Forum. Les élèves du conservatoire de Graulhet ont été coordonnés par Xavier Durand, professeur et responsable du conservatoire. Ils illustreront tour à tour le récit de l’Ogrelet. Ensembles à vents, à cordes, classes de guitare et piano, choristes se succéderont. Les chœurs d’enfants sont composés par les classes à horaires aménagés musique et danse de l’école de Crins, les classes de chant choral et éveil du conservatoire de Graulhet et une classe de l’école primaire Victor-Hugo.
Les marionnettistes Tamara Incekara et Stéphane Boireau feront vivre et évoluer cet Ogrelet. Ils sont issus du Théâtre du Rugissant, compagnie installée depuis de longues années à Graulhet. Elle réunit des artistes comédiens marionnettistes, musiciens plasticiens qui créent des spectacles représentés dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger. S’appuyant sur la musique, le chant, les marionnettes et les décors, ils créent un univers sensible et poétique évoquant cette quête initiatique. Petit à petit, pas à pas, l’Ogrelet se découvre et se révèle à lui-même. L’entrée du spectacle sera libre et gratuite.
Publié le 29/11/2013 à 08:37
«La parole est à la jeunesse»
Les jeunes au cours d'un tournage./Photo DDM, J-C C .
Cette année, le thème du festival de courts-métrages «La parole est à la jeunesse», organisé par la Fédération Léo-Lagrange, est «Le temps».
Celui qui passe, celui qu’il fait… Les personnes âgées de 16 à 30 ans pourront donner libre cours à leur imagination. Il suffit d’être au minimum deux pour prendre part à cette aventure. Si besoin, les participants peuvent être accompagnés par un réalisateur professionnel, accéder à du prêt de matériel (caméra, banc de montage, etc.) ou être soutenu pour une partie : montage, enregistrement son…
L’inscription au festival permet de bénéficier de l’aide d’un réseau et le film réalisé pourra être rediffusé à diverses occasions, les jeudis «Ciné» de La Scène Nationale d’Albi, les rencontres des Passeurs d’Images, le cinéma itinérant de Cinécran 81, entre autres, sous réserve d’acceptation des partenaires. La projection des courts-métrages devant les membres du jury et le grand public aura lieu en mars 2014.
Pour de plus amples informations et s’inscrire il suffit de téléphoner au 05 63 56 22 54, d’envoyer un courriel à contact@leolagrangetarn.fr ou de consulter le site internet www.leolagrangetarn.fr
Publié le 30/11/2013 à 03:53 |
La Plaine de Millet, épicentre du Téléthon
En 2012, la zumba avait fait démonstration sur le parking de la piscine. Il faudra se déplacer cette fois sur la plaine de Millet.
La toute nouvelle plaine de Milet, entre la passerelle et la médiathèque, Dadou et cinéma Vertigo, sera le point central de l’édition 2013 du Téléthon à Graulhet. Autour de son «village» de chalets sur le parking, s’articuleront de multiples animations, a commencer par le fil rouge, un défi de course et de force musculaire durant 24 heures. En amont, ce mardi 3 décembre, le thé dansant au forum sera le premier rendez-vous. Suivront jeudi, une vente de produits Téléthon sur le marché. A partir de vendredi 6 décembre à 17 heures, et surtout le lendemain matin, le village s’animera avec les démonstrations de zumba, de danses traditionnelles, des initiations au tir à l’arc, un concours de pêche sur les rives du Dadou, des lectures publiques à la médiathèque, des chants, une exposition de voitures anciennes, de 4X4, une randonnée commentée sur les sites locaux, une tombola, et même une navette pour se rendre à St Julien du Puy, participer à un baptèmes en bolide de rallye.
En passant par le passerelle, rendez-vous à la piscine, l’un des lieux les plus anciens de l’organisation, pour 6 heures de natation non-stop. Par ailleurs, sont annoncés un tournoi de bridge, des animations à l’hôpital et à la maison de retraite Millet et St François, au gymnase Robert Primault, le traditionnel passage des motards, par le stade Noël Pélissou, et pour conclure, un concours de pêche, dimanche, autour du lac de Nabeillou.
Publié le 30/11/2013 à 07:20 P.S.
Meurtre du soigneur du SC Graulhet : 12 ans de réclusion pour Alexi Bacanov
Alexi Bacanov a déjà effectué 3 ans et demi de détention provisoire. / Photo DDM, Emilie Cayre
Hier soir, Alexi Bacanov, l’ex-rugbyman, a été reconnu coupable d’avoir tué Paul Brayette, le 23 avril 2010 à Graulhet. Il a été condamné à 12ans de réclusion criminelle.
Il l’a dit et il a été entendu. «Je ne me cache pas derrière ma maladie, je mérite d’être puni et condamné.» Alexi Bacanov, l’ex-rugbyman de Graulhet accusé d’avoir massacré Paul Brayette, le soigneur, l’accompagnateur, le cuistot, l’homme dévoué du Sporting club graulhétois, le 23 avril 2010, a été condamné hier soir à 12 années de réclusion criminelle pour avoir volontairement commis des violences et tué celui qui était aussi un ami.La cour et les jurés ont tranché en un peuplus d’une heure de délibérations.
Tous les experts psychiatres réunis ont reconnu que son discernement avait été altéré du fait de sa bipolarité (maniaco dépressif) mais aussi de sa forte consommation d’alcool. Une imprégnation alcoolique qui a favorisé le passage à l’acte plus que la maladie mentale. L’abolition de son jugement a été écartée par les spécialistes, favorisant ainsi la voie pénale au traitement sanitaire de l’accusé.
«De toute évidence, il s’est mis lui-même en situation d’altérer son discernement, assure Me Jérôme Vialaret, partie civile. Il a tout fait pour. C’était la chronique d’une mort annoncée. Il a organisé son traitement comme il le voulait pour ménager sa libido. Mais c’était risquer la mort de quelqu’un d’autre.»
Tantôt agneau tantôt loup
Mêmes arguments pour Me Yves Salvaire pour qui «l’altération a été choisie et provoquée chez Bacanov».
Pas de doutes, non plus, pour Cécile Delprade, l’avocat général qui met en avant la brutalité de l’accusé. Il pouvait être doux comme un agneau lorsqu’il était bien et se transformer en loup lorsque sa pathologie de l’humeur refaisait surface.
«Cette nuit-là, il a bien intentionnellement tué Paul Brayette avec ses mains de lutteur et son corps de rugbyman. Avec acharnement et violence. Il est responsable parce qu’il savait très bien qu’il ne devait pas boire avec son traitement et qu’il était conscient de sa pathologie», lance-t-elle en demandant 15 ans de réclusion criminelle et, à sa sortie, un suivi sociojudiciaire pendant 10 ans. Son défenseur, Me Apollinaire Legros-Gimbert, a rayé de sa plaidoirie, l’abolition du discernement de son client. «Mais n’oublions pas que le contrôle de ses actes était entravé. Il a bu, il ne devait pas boire, il n’a pas pris ses médicaments alors qu’il savait qu’il devait les prendre. Il n’était pas tout à fait lui-même, pas tout à fait un autre. Aidez-le à se soigner en réduisant le quantum de sa peine entre 10 et 12 ans mais en appliquant un suivi sociojudiciaire adapté. Il a été entendu.
Ce qu'ont dit les experts
De nombreux experts, mandatés par le magistrat instructeur, sont intervenus dans ce dossier. Hier matin, ils ont livré leurs sentiments et leurs convictions.
Alain Penin, psychologue : «Il a des capacités intellectuelles normales. Mais il est impulsif lors de consommation d’alcool ; les faits ne sont pas en lien avec les anomalies mentales».
Gilles Lefranc, psychiatre : «Il se souvient de ce qui s’est passé et a pris conscience de ses actes».
Daniel Ajzenberg, psychiatre : «On est d’accord sur le plan clinique, c’est un maniaco dépressif. Quelle est la part de l’alcool, quelle est la part de la pathologie ?»
Gérard Rossinelli, psychiatre : «Nous avons retenu une large altération du discernement et des troubles mentaux sévères».
Pierre-André Delpla,psychiatre : «Nous n’avons pas eu d’état d’âme. Nous avons retenu une altération du discernement. L’alcoolisation a été un facteur majeur dans le passage à l’acte, plus que la maladie…»
Page réalisée à partir du site ladepeche.fr