Du Bruc à Ricardens
Actualités juillet 2010
Publié le 31/07/2010 03:48 | LaDepeche.fr
Auto : portes ouvertes avec succès
Beaucoup de visiteurs pour cette troisième opération « portes ouvertes » du terrain de Cricri.
Les possesseurs de 4x4 et de quads étaient là aussi, pour s'essayer sur les pistes trialisantes préparées à leur intention par l'équipe de bénévoles d'Auto Sport Passion.
Que du plaisir, et quelques frissons pour aborder les dévers et les bosses !
Vu le succès toujours croissant de ces journées, l'équipe de Christian Geromin et les responsables du tout-terrain du club ne veulent pas en rester là mais proposeront dans un avenir tout proche une compétition de Trial.
Avis aux amateurs de sensations fortes.
Publié le 31/07/2010 03:47 | G.D.
30 ans de solidarité dans le canton
Cet été, Bernard Rivière classe le tabac, prêt à organiser une action solidaire en cas de coup dur. /Photo DDM
Créée en 1980, la mutuelle « coup dur » rassemble aujourd'hui 130 agriculteurs du canton de Graulhet et de la commune de Cabanès. « Soit, 99,9 % d'entre-nous » précise Bernard Rivière qui préside cette association d'entraide depuis le début. « Nous l'avons lancée à la suite d'un problème de santé de l'un de mes voisins agriculteur. Il a été malade durant 6 mois. Nous l'avons dépanné en urgence sur son exploitation. De là est née l'idée d'une entraide organisée. Depuis 30 ans, les coups durs ont été nombreux. A chaque fois, les adhérents ont répondu présent. « C'est un soutien professionnel mais aussi moral. Pour un agriculteur victime de la maladie ou d'un accident, il est important pour sa santé de voir que son grain, sa paille ou sa vendange rentre, que son élevage est soigné. Ce n'est pas une aide financière. Chacun d'entre nous cotise 5 euros tous les deux ans, juste pour les frais de fonctionnement ».
Unique dans le Tarn
Cette mutuelle « coup dur » reste la seule dans le département, au moins dans son fonctionnement. « Nous disposons de 10 responsables répartis sur autant de secteurs. En cas de problème de santé ou d'accident d'un adhérent, ils organisent les recours, après m'en avoir informé. Dans les cas très graves, le bureau se réunit et décide de la suite à donner. Il faut que l'organisation de l'aide soit équitable sur la distribution des rôles et des travaux. » Et depuis 30 ans, ça fonctionne. « Cette mutuelle, c'est un peu le contre-pied à l'individualisme ambiant. Elle permet aussi de se rencontrer, de fédérer dans un même but, des caractères d'agriculteurs pas toujours faciles. Jusqu'à présent tous ont joué le jeu ! » Le seul souci de Bernard Rivière vient de sa succession en tant que responsable qu'il faudra assurer un jour. « Pour l'instant personne n'est candidat ».
Publié le 30/07/2010 09:51 | LaDepeche.fr
L'avenir du Moulin du Seigneur en suspens
Elus et techniciens au pied du Moulin./Photo DDM, J-C C
L'incendie qui a ravagé le Moulin du Seigneur le 18 juillet a marqué les esprits de tous les Graulhétois. Les causes de l'incendie n'ont pas été clairement établies à ce jour et la police nationale est chargée de l'enquête qui devra déterminer le caractère criminel ou accidentel de l'incendie. Fort heureusement, il n'y a eu que des dégâts matériels à déplorer sur le site et parmi le voisinage. Le site a été mis en sécurité, tout accès du bâtiment et de ses abords étant strictement interdit.
« De fait, cet incendie vient encore renforcer ma détermination à agir pour le traitement des friches industrielles qui bordent le Dadou, car au-delà de la question de la préservation du patrimoine et du cadre de vie, il s'agit aussi d'un problème évident de sécurité » souligne Claude Fita, maire de la ville. « Depuis deux ans, j'ai décidé de prendre ce problème à bras le corps. Plusieurs usines ont été rachetées et mises en sécurité, certains sites ont été traités comme la plaine de Millet. C'est dans cet esprit que j'avais souhaité que la vente du Moulin du Seigneur par la Communauté de communes à un promoteur, engagée il y a quelques années, sur la base d'un projet inabouti, soit annulée. Il n'était à mes yeux pas concevable de laisser cet élément majeur du patrimoine de la ville dépérir jusqu'à l'effondrement ».
Aussi un nouveau projet avait été construit pour le Moulin du Seigneur. « Les porteurs du projet de création d'une centrale hydro-électrique et de bureaux sont toujours à nos côtés. Les expertises des ingénieurs du bâtiment mandatés par la compagnie d'assurance de la Communauté de communes seront menées rapidement, dès la semaine prochaine » déclare Claude Fita. Ce sont ces expertises qui détermineront la possibilité de préserver ou pas les éléments bâtis actuels. La municipalité et la Communauté des communes - propriétaires du site - souhaitent à présent continuer à se battre pour conserver ce bâtiment emblématique de Graulhet et pour lui donner une nouvelle vie.
Publié le 29/07/2010 09:17 | LaDepeche.fr
Objectif : le maintien de la troisième fleur
Une partie de l'équipe des espaces verts à pied d'œuvre./ Photo DDM
C'est demain, vendredi 30 juillet, que le jury du concours des villes et villages fleuris visitera la ville. Au-delà du simple fleurissement ce concours a pour vocation de promouvoir et d'encourager toute action en faveur du développement des espaces verts et de l'amélioration du cadre de vie. Dans le département seule la ville d'Albi peut s'enorgueillir de quatre fleurs alors que Graulhet joue à jeu égal avec Mazamet, Gaillac et Castres.
Aujourd'hui ce sont 18 000 plants qui viennent orner les espaces verts graulhétois chaque année, bien en deçà des 30 000 d'il y a six et sept ans. Cette diminution s'explique par des choix différents qui n'ôtent rien au résultat obtenu, bien au contraire. « Les plantes choisies sont plus grandes et les choix se portent plus volontiers sur des plantes qui ne doivent pas être replantées chaque année ainsi que des arbres et des arbustes», explique Christophe Assalit, responsable du service des espaces verts de la ville. Ce dernier compte une douzaine de personnes divisées en trois secteurs : la production florale d'une part, l'entretien, la taille des haies et le ramassage des feuilles d'autre part puis l'entretien des quatorze terrains de sport que compte la ville. En complément une équipe de huit personnes assurent le maintient de la propreté des rues de la ville.
Demain après-midi le maintien de la troisième fleur se jouera à l'occasion d'une visite de deux heures. Une navette mènera les membres du jury dans différents points de la ville : le lac de Nabeillou, l'avenue Rhin et Danube, En Gach, le centre ville, les places du Mercadial et du Jourdain, l'office de tourisme, le stade Noël Pélissou, le carrefour de l'Europe, le quartier Saint Pierre et la médiathèque intercommunale. C'est là que sera présenté le programme d'aménagement de la plaine de Millet. L'objectif avoué par les équipes est aujourd'hui le maintient des trois fleurs. Les membres du jury seront-ils convaincus ? La réponse sera connue à l'automne.
Publié le 28/07/2010 09:27 | LaDepeche.fr
Saison pleine pour le club de randonnée
Les adhérents de l'association Naturévasion Rando lors d'une marche cet été.
Comme chaque saison, les adhérents de Naturévasion Rando n'ont pas chômé cette année. Outre les traditionnelles sorties, ils ont participé à de nombreuses manifestations : rando santé, challenge départemental de la fédération ou encore marche en Corrèze. « Dans les environs, les randonnées ont permis d'apprécier les richesses paysagères et patrimoniales des vallées du Tarn, du Viaur, du Rance ou encore du Gijou, la forêt de la Grésigne, massif de la Montagne Noire, massif du Sidobre. Toutes ces sorties ont été encadrées et animées par des accompagnateurs bénévoles qui assurent la sécurisation des groupes », précise Alain Hicter, le président de l'association. « En plus de ces activités de base, les bénévoles se sont employés à reconnaître de nouveaux itinéraires, à effectuer l'entretien du balisage des randonnées dans le département, et à préparer l'avenir. En effet, ils ont eu et auront accès à des formations telles que : lecture de carte, navigation avec boussole ou GPS, secourisme, balisage, ou gestion d'association ».
Nouveauté pour le club cet été : la mise en œuvre d'une initiation à la randonnée avec assistance de corde afin de pouvoir aider ou assurer des pratiquants lors de passages jugés délicats.
Des sorties dès octobre
« Nos projets pour la saison à venir : du balisage d'itinéraires, de l'écoveillance,
[relever les travaux de maintenance à effectuer sur des itinéraires d'intérêt touristique, N.D.L.R.] , de l'accompagnement et encadrement de randonnées avec des handicapés, ainsi que la participation aux journées nature Midi-Pyrénées », ajoute Alain Hicter. Les sorties classiques reprendront quant à elles dès octobre. Et pour celles et ceux qui souhaitent découvrir de nouveaux horizons, des voyages de plusieurs jours à destination de la côte Vermeille, du massif des Albères, du Luchonnais, ou encore du port de Vénasque sont aussi en préparation.
Publié le 28/07/2010 09:26 | LaDepeche.fr
Office du tourisme :
Lucie et Marion vous accueillent
Depuis le début du mois, Lucie Polisset accueille les touristes qui poussent la porte de l'office du tourisme, square du Maréchal Foch. Elle partage ses fonctions avec Marion Martin, plus spécialement chargée du site internet qui présente la ville. Originaire de la Sarthe, guide interprète régionale, Lucie, un BTS option patrimoine en poche est à même de parler de Graulhet et de ses capacités à surprendre le touriste. « J'ai appris à connaître cette ville avant de la faire connaitre aux autres », précise-t-elle. Ses préférences vont au quartier de Panessac pour l'aspect historique et patrimoine, ainsi qu'à la médiathèque, exemple de reconversion réussie.
Publié le 28/07/2010 09:27 | LaDepeche.fr
Une cinquantaine d'exposants seront à la foire exposition
L'an dernier un premier salon des partenaires avait permis de lancer ce qui est devenu une foire exposition/DDM.Archives G.D.
Publié le 24/07/2010 10:47 | LaDepeche.fr
Amicale Laïque :
Un mois de juillet sportif à La Raviège
Ils ont nagé, pagayé, pédalé, smashé, visé, décoché et escaladé. Ils ? Ce sont les 46 pré-ados issus de Graulhet et du territoire de Tarn et Dadou qui ont fréquenté les deux camps de plein air de La Raviège organisés début juillet par l'Amicale Laïque de Graulhet. Installés sur le terrain du CCAS d'Anglès, grâce à une convention partenariale impliquant ces deux organismes, ces séjours ont favorisé la pratique ludique d'activités de plein air. Le matin étaient proposés tennis, tir à l'arc et jeux sportifs sur la Base Nautique privée du Centre. L'après-midi, les campeurs pouvaient s'initier à la descente en rappel, ou étaient entraînés en kayak sur les eaux chaudes du lac, et à VTT sur ses berges boisées.
Une vie autonome
Une journée pique-nique permettait de développer ces principales pratiques sportives dans le cadre du site grandiose du Lac de Vésoles, alors qu'une matinée d'initiation à la voile était animée par les moniteurs du CCAS, avant de profiter des infrastructures de la plage des Bouldouïres.
Ces camps de La Raviège (précédemment installés entre 1975 et 2005 à Razisse où ils ont accueilli plus de 1800 jeunes graulhétois) offrent la particularité aux participants et encadrants de le gérer entièrement en totale autonomie ! Toutes les tâches de vie quotidienne sont prises en charge par l'équipe, sans intervention extérieure. Des moments de temps libre favorisant les rencontres entre pré-ados offrent la possibilité de profiter des espaces spécifiques aménagés sur le camp : ping-pong, billard, pétanque, jeux de ballons, de raquettes ou de société, tente lecture et musique. Elles ont marqué des générations de campeurs et ont été toujours autant appréciées, ces veillées venant clôturer chaque journée, avec en apothéose le feu d'artifice de La Salvetat sur Agout.
La directrice Patricia Saletti, se montrait satisfaite : « Je tiens à remercier toutes les personnes du CCAS qui nous ont si bien accueilli sur leur terrain, favorisant la totale réussite de ces deux camps. »
Publié le 24/07/2010 10:40 - Modifié le 24/07/2010 à 13:52 | P.-J. P.
La préfète annonce 25 gendarmes 24 heures sur 24
A Graulhet, la police va passer le relais à la gendarmerie. /Photo DDM, E. C.
La préfète évoque le redéploiement police/gendarmerie dans le Tarn et annonce la création d'une brigade autonome de gendarmerie affectée à la seule ville de Graulhet.
Elle l'avait dit en privé au syndicat Alliance police, vendredi dernier. Elle le répète aujourd'hui, publiquement, dans un communiqué : « La fermeture du commissariat de Carmaux n'est pas à l'ordre du jour », assure la préfète du Tarn. Par contre, on sait depuis quelques jours que le sort du commissariat de Graulhet est scellé. Marcelle Pierrot explique que « le transfert à la gendarmerie va s'appuyer sur un renforcement des effectifs de la gendarmerie dans le Tarn. Une brigade autonome, c'est-à-dire affectée à la seule ville de Graulhet, sera créée. Ainsi, le service public de la sécurité publique à Graulhet ne sera pas dégradé. Les effectifs mis en place permettront une prise en compte de la sécurité à Graulhet 24 heures sur 24. Il n'y aura pas de rupture du service. Le commissariat sera fermé dès lors que la brigade sera mise en place. »
La préfète évoque aussi l'autre projet qui concerne la gendarmerie : la réorganisation de l'assiette des compagnies et des communautés de brigades, à la suite de la suppression de la compagnie de Mazamet. « Les effectifs, hors ceux affectés aux fonctions de gestion de proximité, ont été répartis sur les autres compagnies (Albi, Castres et Gaillac).
La nouvelle carte de la gendarmerie tarnaise sera mise en place avec un objectif majeur : garantir l'efficience des interventions sur les zones les plus frappées par la délinquance. Cette opération se met en œuvre. Elle débute par la fermeture progressive des brigades situées dans les chefs-lieux des circonscriptions de police. » à Graulhet, la situation est plutôt cocasse. La petite brigade a déjà fermé. On imagine mal que la future grosse gendarmerie s'installer dans la même caserne, qui n'était prévue que pour 7 militaires et leurs familles.
Publié le 23/07/2010 12:00 | G.D
Trois soirs historiques sur «Les Marches du temps »
Pour leur 50e édition entre ce soir et dimanche soir, les spectacles historiques de Graulhet attendent la foule à la Bousquetarié. On y vient de loin, et même en bus!
Ce soir, demain soir et dimanche soir, l'Association culturelle du pays graulhétois fêtera la 50e édition des spectacles historiques, débutés à Lézignac et aujourd'hui donnés à la Bousquétarié à Graulhet. Pour cette occasion anniversaire, toutes les scènes qui ont fait les succès précédents seront reprises, par les 175 figurants bénévoles et la quarantaine d'intervenants. « L'objectif est de franchir un pas, de rejoindre le cercle des grandes scènes régionales ». Françis Auriol, vice-président et touche à tout de l'association, ne cache pas l'ambition d'un groupe rôdé par l'expérience.
« Sans arrêt se remettre en question »
Les répétitions ont débuté avec juillet au rythme de trois par semaine. « Nous reprenons des scènes anciennes que peu de nos figurants ont joué. Il faut sans arrêt se remettre en question pour être prêt, à l'heure, au bon moment », assure Alain Huc, président et scénariste même s'il s'en défend. « Le scénario, c'est le travail d'une équipe. Je lance les grandes lignes, la commission les travaille ».
« Histoire à portée de tous »
Le même président qui au nom de l'attractivité, reconnaît prendre parfois quelques largesses avec l'histoire. « Il faut mettre l'histoire à portée de tous les publics. Celle de Graulhet est riche, soit, mais pas pour en tirer deux heures trente de spectacle. Les scènes restent génériques, mais abordent toujours l'histoire locale, comme par exemple, dans la scène de Rome, ou nous évoquons les fouilles gallo-romaines de Valéry, la Renaissance avec d'Aubijoux, la guerre 39-45 avec le maquis graulhétois ». Les Marches du Temps , feront-elles le plein trois soirs.
C'est le pari de l'Acpg qui a beaucoup communiqué sur l'événement majeur de l'été au bord du Dadou. « Au début, les Graulhétois faisaient le public. Depuis, la majorité vient de tout le Tarn et d'ailleurs. Cette année, plusieurs bus de spectateurs sont annoncés ! »
«Rejoindre le cercle des grandes scènes régionales» Francis Auriol, vice-président
Publié le 22/07/2010 11:19 | Propos recueillis par J.-C.C
Wilfrid Forgue: «Le Dadou rend cette ville unique»
Wilfrid Forgue sur la berge du lac de Nabeillou..Photo DDM J.-C.C
Médaille d'or aux JO d'Atlanta en 1996 après le bronze à Barcelone , trois fois champion du monde, vainqueur de deux coupes du monde, huit fois champion de France,Wilfrid Forgues est désormais à Graulhet avec l'association Canok. Rencontre avec un passionné.
Comment est née l'association?
J'étais en pleine activité sportive au club de Bagnères-de-Bigorre, j'ai débarqué à Saint-Sulpice où j'ai rencontré Serge Loubat qui a fondé Canok sur cette commune. J'intervenais pour encadrer de façon occasionnelle au sein de ce club.
En 2000, quand j'ai arrêté ma carrière, je l'ai rejoint et j'ai assuré l'encadrement des écoles de pagaie. Trouvant le site plus propice à notre expansion nous nous sommes installés sur Lavaur pour profiter du pont d'Ambres. C'est lors d'une rencontre avec le maire de Graulhet et son équipe que l'idée d'investir ce territoire a germé. La vocation de Canok est vraiment d'intervenir sur tout le grand sud ouest du Tarn.
Qu'est-ce qui vous a plu à Graulhet ?
Le Dadou est vraiment particulier. Il rend cette ville unique. Graulhet est une ville riche culturellement, chose que beaucoup de monde ignore. Ce qui m'a convaincu, c'est le côté novateur mais aussi et surtout les volets environnementaux et culturels. L'idée est de mettre en avant le canoë en tant que moyen de locomotion ludique, de découvrir l'environnement autour de Graulhet via un parcours, faire redécouvrir Graulhet autrement.
Quels sont vos projets à long terme?
Il faut que les Graulhétois se réapproprient leur rivière dont ils se sont longtemps détournés, redécouvrent leur histoire, les vieilles écluses du 17e siècle, le patrimoine.
A plus long terme, l'idée c'est decréeer un parcours culturel avec diverses escales...
On pourrait ainsi imaginer la découverte d'artistes sur les berges du Dadou, des partenariats avec les musées du Tarn, imaginer cette balade avec d'autres moyens de locomotion comme la calèche... Ce parcours culturel deviendrait un vrai point d'attraction pour Graulhet.
Publié le 04/07/2010 09:14 | Pierre-Jean Pyrda
59e congrès des maires à Graulhet :
Larcher démine le terrain
« Ma particularité, c'est d'être comparable à la reine d'Angleterre: je ne vote pas.» Gérard Larcher est comme un poisson dans l'eau dans ce costume de président du Sénat. Invité à la 59e assemblée générale de l'association des maires et élus locaux du Tarn par son ami Jean-Marc Pastor (au-delà de leurs divergences politiques, une amitié teintée de respect mutuel unit les deux hommes, qui se connaissent depuis 15 ans), le 2e personnage de l'Etat s'est présenté dans une posture beaucoup plus humble, hier matin à Graulhet. Sur ces terres socialistes, il ne s'attendait pas à être applaudi à son entrée dans la salle du Forum. Il ne l'a pas été.
En quelques mots, Gérard Larcher a réussi son entrée... la suite sera du même tonneau. Pourquoi réformer les collectivités locales? «D'abord parce qu'une majorité des maires et élus de ce pays le souhaitent. Il faut simplifier, clarifier, rendre plus efficace. Rassurez-vous, vous ne serez pas uniquement officier d'état civil ou officier de police judiciaire. La commune est réaffirmée comme cellule de base de la démocratie locale.» Premiers applaudissements dans la salle. Le sénateur des Yvelines se fait encore des amis, notamment parmi les maires des petits villages, quand il défend la France des clochers. «Les 36500 communes, c'est l'histoire de notre pays. Un grand succès, c'est quand même la réforme Chevènement de 1999. Moi-même je l'avais votée.» Fervent partisan de l'intercommunalité, Gérard Larcher fait la chasse aux «Gaulois» qui résistent encore, seuls dans leur coin... et assis sur leur magot. «On est au pays du veau du Lauragais, alors je dirais que les communes qui ne veulent pas de l'intercommunalité, ce sont celles qui ont les rognons couverts, celles qui n'ont pas envie de partager.» Effet garanti dans une salle hilare. Et Jean-Marc Pastor aura vite pardonné à son ami Larcher la confusion avec le veau du Ségala, qui était au menu du banquet hier à Graulhet.
« L'affaire du conseiller territorial » fait débat
On l'aura compris, pas d'éclats de voix hier à Graulhet, mais pas de langue de bois non plus. Gérard Larcher, qui en était à sa troisième rencontre en 10 jours avec Martin Malvy, s'attendait à être titillé sur ce qu'il considère comme « le vrai point de discordance » entre droite et gauche dans cette réforme : « l'affaire du conseiller territorial, c'est un vrai sujet qui clive ». De fait, le président de Midi-Pyrénées n'a pas digéré le faux procès que l'État instruit contre les conseils généraux et régionaux, au prétexte qu'ils gaspilleraient l'argent public. « Or, le cumul de la dette des collectivités atteint à peine 10 % de la dette de l'État. On a fait le calcul. Les 255 élus territoriaux de Midi-Pyrénées, ça va coûter plus cher que l'organisation actuelle. Dans la région la plus vaste de France, le bilan carbone va être terrible. Quand à l'hémicycle du conseil régional, il a été conçu pour 91. »
Pour Martin Malvy, la réforme des collectivités « est trop orientée vers la métropolisation, même si je ne suis pas contre les métropoles. Elle ne tient pas assez compte des disparités territoriales. » Thierry Carcenac l'avait précédé sur ce thème, reprenant la formule de « Blanche-Neige et des 7 nains » pour pointer du doigt le déséquilibre entre le géant Toulouse et le reste de la région. Anticipant les questions des maires d'Aussillon et de Saint-Amans-Soult, le président du conseil général a dénoncé la réforme de la taxe professionnelle, qui est « d'abord une réponse à la situation des entreprises. La réforme de la fiscalité locale est à faire, elle n'est pas faite ». Mais qui aura le courage de réformer les bases, pourtant « une priorité » selon Martin Malvy ?
Publié le 01/07/2010 08:09 | P.-J. P.
« Il faut sauver le soldat Graulhet »
« Le commissariat de Graulhet, tel le soldat en poste avancé, reste en cette ville la seule bougie constamment allumée. »/Photo DDM
Commandant de police de Graulhet entre 2002 et 2008, William Cayrel goûte depuis, au Havre, une retraite bien méritée. Il ne se désintéresse pas pour autant du sort de son ancien commissariat, menacé de fermeture. Il nous a adressé ce texte :
« En ce 12 juin 2010, équidistant de nos deux anniversaires nationaux mensuels, nouveau débarquement sur les plages alto-normandes de la rumeur accompagnée de nombreux appels : le commissariat de Graulhet, ouvert en 1943 juste une année avant ledébarquement, et menacé de fermeture dès 1945, à peine un an après le fameux appel, va fermer.
Alors, certes, il faut faire des économies mais sait-on que l'effectif correspond à celui déployé pour la protection rapprochée d'à peine 10 personnalités avec les exagérations que l'on connaît en l'espèce ? Sait-on que le budget de fonctionnement annuel (hors traitements) de ce service doit correspondre à trois mois de salaire de Dame Boutin ? Sait-on aussi que la masse salariale mensuelle équivaut à un quarantième de celle d'un déplacement présidentiel de quelques heures et à un centième de celle d'un match de foot du PSG ?
Les 4 véhicules utilisés par les policiers du cru constituent le millième du parc automobile national attribué sans raison de service à quelques hauts fonctionnaires que tance la Cour des Comptes.
La rénovation éventuelle de la bâtisse, propriété de l'État, coûterait trois fois moins cher qu'une certaine douche, lors d'un certain sommet.
Au-delà des polémiques, chiffrées ou pas, une ville de 13 000 habitants particulièrement défavorisés a besoin d'une présence permanente et constante de cette administration de l'État pour aider, surveiller, contrôler, réguler, insérer, pacifier, dialoguer, déjouer, interpeller, évacuer, disperser, arrêter, neutraliser… bref policer au sens noble du terme la Cité.
Le commissariat de Graulhet, tel le soldat en poste avancé, reste en cette ville la seule bougie constamment allumée signalant que l'État est présent. Avant d'utiliser l'éteignoir sur l'autel des économies, il serait opportun de le mettre sur quelques lampes allogènes à très forte consommation et au rendement incertain.
Alors oui, je le dis haut et fort, il faut sauver le soldat Graulhet ! »
Publié le 02/07/2010 11:00 | LaDepeche.fr
L'urbanisme joue la carte verte
Evelyne Verlaguet, chef du projet de redynamisation urbaine présente les réflexions menées termes d'urbanisme.
Quels sont les moyens de la collectivité pour un développement durable dans l'urbanisme ?
Nous mettons en place divers outils, notamment l'AEU (Approche environnementale de l'urbanisme). Il s'agit d'une démarche de planification facilitant et favorisant la prise en compte des facteurs environnementaux dans les projets. C'est éditer des préconisations : gestion de l'eau, des déchets, des énergies, des déplacements, des friches et de leur pollution... Nous accompagnons les porteurs de projets en amont des autorisations d'urbanisme, dans les choix « écologiques ».
Avez-vous d'autres leviers pour créer ce mouvement ?
Nous, municipalité, devons montrer l'exemple. Nos chantiers doivent privilégier les matériaux recyclables et naturels. Nous devons reconstruire des espaces verts, ralentir la prolifération des stationnements et développer les modes de déplacement doux. Nous avons lancé une révision du PLU car le document actuel ne nous permet plus d'avancer. La ville souffre d'un mitage urbain et s'est trop longtemps développée au gré des opportunités.
La ville montre-t-elle déjà l'exemple du « durable » ?
Plusieurs chantiers sont en cours, notamment celui d'En Gach, qui réunit les critères du concept « développement durable ». Nous avons le côté environnemental avec la création de logements à économie d'énergie, le volet social via la concertation des habitants et le chantier d'insertion sur la ferme et le volet économique grâce à la priorité donnée aux entreprises locales.
Est-il possible d'aller plus loin?
Oui. Nous avons sollicité le SDET pour que des études soient menées sur les bâtiments communaux en vue de limiter les consommations d'énergie et de préconiser des voies d'amélioration. C'est aussi repérer sur la ville des toitures susceptibles d'accueillir du photovoltaïque.